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Francophonie: Un mois d’événements dans la Bay Area

En mars, on fête la langue française partout dans le monde, avec comme point culminant, la journée mondiale de la francophonie le mercredi 20 mars prochain. French Morning a sélectionné les événements à ne pas manquer à San Francisco et dans la Bay Area.

Le festival Artmosphère

Du vendredi 15 au dimanche 17 mars aura lieu la première édition du festival Artmosphère dans la Baie de San Francisco. Cet événement, créé par la PIAFFoundation pour célébrer la culture et les arts francophones, mêlera projections de courts-métrages, spectacles, dîners-soirées et ateliers créatifs pour adultes et enfants. Il se déroulera dans trois villes de la Baie : San Francisco, Berkeley et Palo Alto, et la plupart des événements seront gratuits. Tous les détails sont à retrouver dans cet article dédié au festival.

Musiques électro et piano

Pour les amateurs de musique électronique, Sébastien Léger se produira le samedi 23 mars à Audio SF (Billets). Ce DJ et producteur français a travaillé avec les plus grands, de Kylie Minogue à Justin Timberlake. En 2020, il créé le buzz en streamant sa performance au pied des pyramides de Gizeh. Le vendredi 29 mars, les légendaires Boombass (la moitié du duo Cassius), Etienne de Crécy et DJ Falcon se produiront dans la même salle (Billets). 316 11th Street San Francisco, CA 94103.

Dans un style différent, le pianiste Sofiane Pamart viendra présenter son nouvel album « Noche » le 26 mars au Palace of Fine Arts de San Francisco. Fan de Chopin, Ravel et Debussy, Sofiane Pamart a appris le piano à l’âge de 7 ans au conservatoire de Lille, dont il décroche la médaille d’or. Il s’est fait connaître grâce à de nombreuses collaborations avec des rappeurs tels que Koba LaD, Vald, Médine, SCH, Sneazzy, ou Scylla, et des groupes comme Bon Entendeur. 3601 Lyon St, San Francisco, CA 94123. Billets.

La Nuit des Idées

Le thème retenu pour cette nouvelle édition de la Nuit des Idées est « Hors cadre » (Outside the ligns). Les intervenants et le public seront invités à réfléchir de façon innovatrice aux thématiques de l’urbanisme, le changement climatique, ou encore les nouvelles technologies. Pour la première fois, l’Après-midi des Idées proposera un programme familial destiné au jeune public avec des ateliers et des activités ludiques. Le chef pâtissier Corentin Poirier, actuellement en résidence à la Villa Albertine San Francisco, répondra notamment aux questions des enfants intéressés par son métier, puis participera à une discussion sur l’importance du pain avec Azikiwee Anderson, de Rize Up Bakery. Samedi 2 mars, de 4pm à 1am. San Francisco Public Library 100 Larkin Street San Francisco, CA 94102 Plus d’infos.

Les pionnières de la ruée vers l’or

Après la rénovation de son théâtre, l’Alliance française de San Francisco ouvrira bientôt un musée consacré à l’histoire française en Californie. Pour fêter cet événement, l’AFSF propose deux conférences consacrées aux parcours de femmes pionnières de la ruée vers l’or en Californie : le mardi 5 mars, le réalisateur François Gaillard présentera un film sur la vie de Marie Suize Pantalon, une chercheuse d’or savoyarde partie à la conquête de la Californie. Entrée libre sur réservation.

Le vendredi 8 mars, l’autrice Nirina Ralantoaritsimba évoquera les femmes françaises qui se sont lancées à la découverte de la Californie, et leur redonnera vie à travers leurs récits de voyage. Elle a récemment publié un essai sur le sujet, intitulé En Californie, les Français écrivent leur ruée vers l’or. Entrée libre sur réservation. 1345 Bush Street, San Francisco, CA 94109.

Eric-Emmanuel Schmitt ou la Cantatrice chauve

La programmation du Théâtre du Lycée français de San Francisco ne sera pas moins qu’exceptionnelle en mars. Le vendredi 1er mars, l’écrivain Eric-Emmanuel Schmitt se produira seul en scène pour interpréter « Madame Pylinska et le secret de Chopin ». Œuvre autobiographique, cette pièce raconte les leçons de piano dispensées par la tyrannique Madame Pylinska au jeune Eric-Emmanuel, alors étudiant. Il reste quelques places. 1201 Ortega Street, San Francisco. Billets.

Dans un autre registre, la troupe de la D-Boussole interprétera le classique de Ionesco « La Cantatrice chauve » les jeudi 7, vendredi 8 et vendredi 15 mars. Nous sommes invités chez les Smith, une famille traditionnelle londonienne qui reçoit les Martin. Entre quiproquo et dialogues de sourds, on tombe très vite dans l’absurde et l’univers irrésistible de l’oeuvre de Ionesco. Billets.

Sarah Leroy (Quebec): Partir à 44 ans en solo pour reprendre ses études

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Partir vivre à l’étranger quand on est lycéen, étudiant ou jeune professionnel, c’est assez facile. Cela ne signifie pas que partir à l’étranger est simple, mais il existe de nombreuses solutions, telles que les PVT (Permis vacances travail ou Work Holiday visa, les échanges universitaires ou encore les années de césure. Cependant, une fois passée la trentaine, lorsque l’on ne peut pas s’expatrier pour son travail, la situation se complique quelque peu.

Sarah Leroy est la French Expat de cette semaine. Depuis sa plus tendre enfance, elle rêve du Canada. Alors qu’elle n’y a jamais mis les pieds, elle est attirée par ce pays, ses contrées, sa culture : tout lui plaît. En 2016, elle parvient à concrétiser son rêve à l’âge de 36 ans et découvre les magnifiques paysages du Québec. C’est la naissance d’une passion, voire d’une addiction.

Quelques années plus tard, Sarah n’est plus très épanouie professionnellement. Elle va vous raconter exactement pourquoi et comment elle a décidé de quitter son emploi, et surtout comment elle a découvert une organisation, le Pôle Emploi International. Aujourd’hui, elle a 44 ans et cela fait 3 mois qu’elle vit dans la banlieue sud de Québec. Elle a repris ses études et elle s’est expatriée en solo.

Ce nouvel épisode vous propose donc de découvrir son parcours sacrément inspirant qui va vous donner envie d’abattre des montagnes grâce à sa détermination et sa bonne humeur.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

La Dallas Fashion Week au cœur de la communauté fashionista

Appel aux amateurs de mode : la ville de Dallas accueillera sa propre Fashion Week, pour la deuxième année consécutive, du mardi 5 au jeudi 7 mars, un évènement qui a pour ambition de rassembler la communauté fashionista et de mettre en lumière des créateurs internationaux.

Au programme, trois soirées sur des thématiques différentes dans des lieux insolites de la ville :

Mardi 5 mars, de 6:30pm à 9pm : Frontiers of Flight Museum – 6911 Lemmon Ave, Dallas, TX 75209 (billets entre 85$ et 450$)

Mercredi 6 mars, de 6:30pm à 9pm : Latino cultural center – 2600 Live Oak St, Dallas, TX 75204 (billets entre 85$ et 450$)

Jeudi 7 mars, de 6:30pm à 9pm : billets à 175$ pour la bonne cause car la moitié des fonds sera reversée à Ladies Turn Global, une association qui œuvre contre le traffic humain, Cowboys club – Five Cowboys Way #200, Frisco, TX 75034 

Latino Cultural Center Dallas

Si le lieu change chaque jour, le format reste quant à lui le même : une réception de 6:30pm à 7:30pm, un défilé de 7:45pm à 8:30pm, puis l’opportunité  de faire des emplettes et du networking en présence des créateurs, stylistes, mannequins et influenceurs pour finir la soirée.

L’évènement n’a pas vocation à rivaliser avec les grandes Fashion Weeks de ce monde, mais vise à mettre en relation différents acteurs du milieu de la mode et d’offrir aux créateurs la possibilité de se faire connaître des acheteurs et du grand public. Chaque évènement est ouvert au public et vous ouvrira les portes de créateurs des quatre coins du monde aux univers variés tels que Miguel Becerra, Salvador Medina, Elena Barajas, Logan Marrow, Tiffany Forsberg, Deseri ou encore Natalyia Nova. À noter que les pièces présentées sur le catwalk seront commercialisées dans la foulée.  

La galerie Perrotin fait revivre le cinéma Del Mar à Los Angeles

Un an après un pop-up dévoilant sa première adresse à Los Angeles, la galerie d’art contemporain française Perrotin, qui compte déjà dix galeries dans le monde – à Paris, Tokyo, New-York, Séoul, Dubaï, Shanghai et Hong-Kong -, inaugure ce mercredi son tout nouvel espace au 5036-5040 West Pico Boulevard, dans le quartier de Mid City.

Dans ce qui fut l’ancien cinéma Del Mar, une salle ouverte en 1939 et qui ferma boutique au début des années 80, à la façade rayée bleu et noir, Emmanuel Perrotin ajoute ainsi une nouvelle galerie française dans la Cité des Anges, après François Ghebaly, la Galerie XII de Valerie-Anne Giscard d’Estaing, Praz Delavallade par Réné-Julien Praz et Bruno Dellavalade et la Carpenter’s Gallery de Julien Lombrail et Loïc Le Gaillard.

Une galerie « populaire »

« Nous cherchions un espace à Los Angeles et ce cinéma à l’abandon, jouxté d’un Comedy Club, nous a tout de suite conquis, raconte Emmanuel Perrotin. Notre présence aux États-Unis commence à remonter, avec Miami en 2004 (depuis fermée), et dont l’expérience nous a aidé à ouvrir New York en 2013. Même si la vie des galeries d’art à Los Angeles manque de visiteurs, nous espérons bien changer la donne. Notre sélection d’artistes mais aussi la présence d’autres galeries à proximité, Pace Gallery ou David Kordansky, devraient nous y aider. »

L’exposition de l’artiste japonais Izumi Kato jusqu’au 23 mars. © Tanguy Beurdeley, courtesy of Perrotin

Après un premier vernissage consacré à l’artiste japonais Izumi Kato, dont la galerie de personnages et de créatures en sculptures et peintures étonnantes s’invite jusqu’au 23 mars, Emmanuel Perrotin promet une programmation à la fois éclectique et populaire.

« Être à Los Angeles, c’est être au cœur d’une scène artistique passionnante, dit-il. Beaucoup de nos artistes n’ont jamais été exposés à L.A, et nous espérons bien en dénicher de nouveaux et les emmener autour du monde. La programmation mettra en avant des artistes émergents et des têtes d’affiche à l’instar de JR, Daniel Arsham, de Barry McGee, ce dernier que nous avions présenté dans notre pop-up en 2023. L’idée d’une galerie qui soit populaire me plaît bien. Aujourd’hui, nous représentons 27 nationalités différentes, avec la présence de femmes de plus en plus nombreuses, dont beaucoup savent tisser des liens avec d’autres disciplines telles la mode, la musique, le sport. Justement, la prochaine exposition sera consacrée au collectif d’art basé à Brooklyn, MSCHF, qui s’intéresse fortement à l’univers de la sneaker et à sa réappropriation. »

Partenariat avec le fonds Colony Investment Management

Dirigée par Jennifer King, ancienne conservatrice au LACMA pendant dix années, la galerie Perrotin de Los Angeles ouvrira en 2025 un nouvel espace adjacent, en lieu et place de l’ancien Comedy Club. Elle pourrait aussi, selon Emmanuel Perrotin, se doter d’une librairie et devenir un vrai lieu de rendez-vous du LA arty.

Emmanuel Perrotin, le fondateur des galeries Perrotin. © Tanguy Beurdeley, courtesy of Perrotin

En décembre dernier, le fonds d’investissement américain Colony Investment Management (filiale de Colony Capital, notamment propriétaire du club du PSG et qui vendit en décembre dernier 70% de ses parts à une société d’investissement du Qatar) s’invitait dans le capital de l’entreprise Perrotin. « Un développement dans lequel je reste président et dirige les entrées comme les sorties d’artistes, conclut Emmanuel Perrotin, et qui nous permettra de nous développer encore davantage, par de nouvelles galeries ou de nouveaux projets. »

[Vidéo] Calcul de la retraite franco-américaine

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Mardi 27 février 2024, nous vous avons proposé un webinaire dédié au calcul de la retraite franco-américaine.

Trois experts ont abordé les sujets suivants:
– Règles de calculs des retraites françaises et américaines
– Réforme des retraites en France : quel impact sur une carrière internationale ?
– Fiscalité des retraites et intérêt de la convention de sécurité social
– Les stratégies patrimoniales de retraite aux États-Unis

Visionnez le replay ci-dessous ou sur notre chaine YouTube

Nos experts:
? Philippe Plantadi, expert en protection sociale et retraite pour les expatriés – Novelvy Retraite.
[email protected]

? Olivier Sureau, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux États-Unis.
[email protected]

? Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023.
Réservez un rendez-vous gratuit avec Alexandre

Romain Bonnet, la nouvelle coqueluche française d’Hollywood, version télé-réalité

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Avec son épouse Mary, Romain Bonnet forme l’un des couples les plus glamours d’Hollywood. Révélé avec l’émission Selling Sunset diffusée depuis sept saisons sur Netflix, une télé-réalité contant la vie de l’élite des courtiers immobiliers du groupe Oppenheim à Los Angeles, vendant des villas de rêve aux stars américaines, le Français se retrouve propulsé sous les projecteurs depuis 2019.

Tout commence à Paris, sa ville de naissance, avant un déménagement en Bretagne où ses parents développent un réseau de franchises de Mondial Pare-Brise. Romain Bonnet se forme comme apprenti boulanger-pâtissier, passe son BEP et son CAP de pâtisserie. « J’ai vite compris qu’avec ce métier, je pouvais voyager partout dans le monde. Alors j’ai persévéré et réussi à me faire embaucher un peu partout, en Norvège, en Nouvelle-Calédonie et aussi en Australie où je rejoignais mon compagnon de route, Clément Le Déoré, aujourd’hui chef pâtissier à San Diego ».

De la pâtisserie à l’immobilier et Netflix

Après Sydney et l’aventure australienne, Romain Bonnet atterrit finalement à Los Angeles où un post de chef pâtissier l’attend. Avec son 1m93 et son physique de beau gosse, il arrondit ses fins de moi comme mannequin et rencontre finalement sa future épouse, Mary Bonnet, une agente immobilière à succès de Los Angeles, chargée de trouver son appartement à Los Angeles. « J’ai ensuite quitté la pâtisserie et commencé à rénover des maisons de particulier. Je faisais le boulot de trois personnes à moi tout seul, j’ai travaillé d’arrache-pied et rapidement me suis vu confier des postes de manager sur de gros chantiers. Pendant les temps morts, j’ai même collaboré comme chauffeur pour une compagnie de voitures privées de luxe. »

La vie prend alors un autre tournant en 2019 lorsque son épouse est contactée pour participer à l’émission Selling Sunset. « Aucune chaîne n’a voulu de ce programme au départ, raconte Romain, à l’exception de Netflix. L’attention était portée d’abord sur les agents immobiliers, dont Mary, avant que le directeur de casting ne change d’avis et me demande de rejoindre les tournages. L’histoire d’une Américaine, prête à se marier avec un Français, plus jeune qu’elle, les a intéressés. Et dans la foulée, je signais mon premier cachet. »

© Romain Bonnet.

Avec entre 4 à 5 millions de vues à chaque épisode, Selling Sunset devient rapidement une série à succès au retentissement mondial. Après le lancement des premiers épisodes en 2019, six autres saisons suivront. « Je ne m’attendais pas à un tel succès pour être honnête, continue Romain Bonnet. Le show est devenu le plus regardé dans le monde entier. Tout le monde s’est mis à adorer ma femme, et malgré quelques critiques au début sur la qualité de mon anglais et les questions sur notre différence d’âge (ndlr, Mary a 13 ans de plus que Romain), notre capital sympathie s’est installé et notre notoriété a grimpé en flèche. »

Happé par la célébrité

Nouvelles stars du petit écran comme des réseaux sociaux, le couple voit alors sa vie changer. « Si nous sommes restés les mêmes et faisons ce que nous faisions déjà avant, le regard des autres et du public a littéralement changé du jour au lendemain, ajoute le Français. À Las Vegas, au concert de Kate Perry, nous avons été poursuivis par 300 personnes, obligeant la sécurité à nous trouver une issue de secours. En Irlande, les fans nous ont couvert de centaines de cadeaux à notre hôtel. À Los Angeles, nous sortons même en casquette et lunettes pour ne pas nous faire alpaguer. Mais tout cela reste formidable et positif. Et les opportunités se sont multipliées ».

Amoureux de sa femme et de Los Angeles, Romain Bonnet poursuit aujourd’hui sa carrière comme project manager au sein de l’agence White Glove Estates, spécialiste du design et de la rénovation d’intérieur, avec laquelle il vient, notamment, de réaliser la boutique de son ami français, Desserts by Clément, à San Diego. « Beaucoup parlent du rêve américain, mais même si je suis reconnaissant des opportunités et du travail consacré, j’ai encore d’autres objectifs à atteindre : développer mon portfolio de maisons rénovées, investir dans une maison en Italie avec ma femme, voyager encore et pourquoi pas avoir notre propre série télé. »

Brèves new-yorkaises: Flaco le hibou et Rover l’aigle sont morts

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? Il y avait Flaco, le hibou échappé du zoo de Central Park et Rover, l’aigle du même parc. Hélas, Rover a été tué par un automobiliste et Flaco est également mort d’une collision contre un building. Les résultats de l’autopsie sont en cours, mais le zoo de Central Park soupçonne le volatile d’avoir mangé un rat empoisonné au rodenticide, ce qui expliquerait son comportement erratique dans les jours qui ont précédé son décès.

? Des drones seront utilisés cet été sur les plages de New York pour porter secours aux nageurs en détresse en leur jetant des bouées. 

? Un projet de loi suspendrait le stationnement alterné pour Losar, le Nouvel An bouddhiste tibétain, célébré par 61,000 personnes à New York, ce qui permettrait aux gens de garder leur voiture garée sans crainte de contravention. Il existe déjà 37 jours officiellement reconnus.

? Les appartements réglementés – les propriétaires ne peuvent pas augmenter les loyers librement – représentent environ 40% de toutes les locations dans la ville.

? Les Américains ont plus de 1 000 milliards de dollars de dettes liées aux cartes de crédit.

? Attaque à mains armées d’une boutique Gucci. Les voleurs repartent avec 50,000$ de marchandise.

? Le nombre d’habitants de la ville considérés comme vivant dans la pauvreté est passé de 1,5 million à 2 millions entre 2021 et 2022, soit, en pourcentages, de 18 % à 23 %. C’est le double de la moyenne nationale. Par ailleurs, un enfant sur quatre vit dans la pauvreté à New York.

? Au cours des six derniers mois, plus de 61 000 New-Yorkais ont déposé une plainte pour fraude sur leur carte EBT qui fonctionne comme une carte de débit et permet d’acheter, pour les New-Yorkais à faibles revenus, des aliments et d’autres articles dans les magasins participants. Peu sécurisées, les cartes sont facilement dupliquées et l’argent détourné.

? La légalisation de la vente de cannabis à New York, un an plus tard, reste complexe, en raison notamment de la prolifération des boutiques illégales. Les amendes infligées à ces mêmes boutiques, pour un montant total de 25 millions de dollars, n’ont même pas été collectées par la ville.

? Ils sont accusés d’avoir volé les paroles manuscrites du tube interplanétaire – n’ayons pas peur des mots – « Hotel California ». Leur procès s’ouvre à New York cette semaine.

?️ Les vols à l’étalage ont augmenté de 64% entre 2019 et aujourd’hui. La seule réponse à ses « smash-and-grab » – les voleurs entrent à plusieurs et se servent en un temps record de tout ce qu’ils trouvent sur les étagères – est de placer les produits sous clefs, ce qui est possible pour les grandes enseignes, mais pas pour les petits commerçants.

Ⓜ️ La criminalité dans les transports en commun a augmenté de 18 % au début de cette année, par rapport à la même période l’année dernière, avec un nombre de vols en hausse de 22 % et des agressions criminelles en hausse de 17 %. Six actes criminels sont signalés tous les jours.

? Un règlement judiciaire exigeait que la moitié des taxis autorisés de la ville soit accessible en fauteuil roulant en 2023. Mais seulement 42% des taxis le sont.

?La ville a déclaré vouloir étendre le réseau à 40 000 bornes de recharge électrique, dont 10 000 en bordure de rue, d’ici 2030. Mais certaines associations sont contre : « C’est comme s’il avait été décidé dans les années 50 de répartir des pompes à essence sur tous les trottoirs de la ville. »

? Les nouveaux bureaux à 2,1 milliards de dollars de Google viennent d’ouvrir leurs portes à leurs salariés.

Ⓜ️ Voici la liste des pires lignes de métro en termes de retard. La “F” occupe la première place avec 29% d’horaires non respectés.

? En janvier, le nombre d’expulsions résidentielles était presque identique à celui de janvier 2020, marquant un retour aux niveaux d’avant la pandémie. L’année dernière, 12,000 personnes ont été expulsées de leur logement parce qu’elles ne payaient pas leur loyer.

Ⓜ️ Deux entreprises sous-traitantes de la compagnie de métro MTA sont accusées par le responsable des finances de la ville de ne pas avoir versé plus de 2,5 millions de dollars à leurs employés qui ont désinfecté les métros de New York pendant la pandémie.

? Les 20 États les plus infestés par des animaux non sollicités sont : 1. La Floride et ses serpents. 2. Washington et ses guêpes et enfin 3. New York avec… Vous devinez, non ?

? Une étude basée sur la densité de la population, le trafic terrestre et aérien et l’environnement a désigné New York comme « la ville la plus bruyante des États-Unis ».

? Le quartier le plus cher où acheter une maison (ou un appartement) à New York est West Village – mais il reste quand même deux fois moins cher que South of Market (SoMa) de San Francisco.

Florent Joly, chasseur de fake news et de contenus haineux chez Meta: « Avec l’IA, les attaques sont de plus en plus sophistiquées »

Pour entrer chez Meta, il faut montrer patte blanche : vérification d’identité, NDA, interdiction de photographier les bureaux (à part bien sûr quelques coins très photogéniques, Instagram oblige, comme la magnifique roof terrace). Nous sommes dans les bureaux new-yorkais de Meta, au 770 Broadway. Florent Joly nous escorte jusqu’à la cafétéria. Il est Product Manager chez Instagram, en charge notamment de la réduction des contenus faux ou haineux, et de la résilience des plateformes lors des moments sensibles comme les élections ou les crises sanitaires.

Un job exposé, alors que les plateformes de réseaux sociaux sont constamment sur la sellette, comme récemment lors de l’audition du comité d’enquête du Sénat sur la santé mentale des adolescents. Ce jour-là, Mark Zuckerberg n’a pas seulement présenté ses excuses publiques aux familles de victimes présentes dans le public, il a aussi mis en avant « les 40,000 personnes employées pour assurer la sécurité de nos plateformes ». Florent Joly est de ceux-là.

Après des stages en startup et au journal Le Monde, Florent Joly commence sa carrière dans l’équipe marketing de Google, à Londres. Passionné de politique, il quitte Londres pour Bruxelles en 2019 pour une mission temporaire visant à coordonner les préparatifs des élections européennes. « J’ai commencé à m’intéresser au rôle joué par les réseaux sociaux dans la démocratie en 2016, pendant la campagne opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Ils ont été essentiels pour mobiliser les adhérents du nouveau parti En Marche. Mais ils étaient aussi accusés de participer à la diffusion des fake news pendant le referendum du Brexit seulement quelques mois plus tôt. Ce rôle duel des réseaux sociaux m’a fasciné ». Piqué d’intérêt pour le sujet, il décide de rejoindre l’équipe “Civic Integrity” de Meta (à l’époque Facebook) à New York.

Florent Joly et ses collègues new yorkais sont une toute petite partie des 40,000 personnes brandies par Mark Zuckerberg en réponse à ses détracteurs. La plupart sont en réalité employés par une dizaine au moins de cabinets de conseil, au premier plan desquels Accenture. Cela permet à Meta d’avoir des équipes dans toutes les langues et tous les créneaux horaires, mais aussi de déléguer à d’autres la tâche ingrate de modérer les contenus dangereux. Le premier modérateur de contenu est bien sûr l’intelligence artificielle. On estime que plus de 90% des contenus problématiques sont détectés par l’IA. Pour les contenus soumis aux équipes de modération humaines, Meta s’est engagé à flouter au maximum les photos et vidéos les plus choquantes. Accusé à plusieurs reprises de ne pas fournir un soutien psychologique adéquat à ces employés indirects, l’entreprise exige désormais dans ses contrats la présence, sur site et 24 heures sur 24, de psychologues. Idem dans ses bureaux : « comme nous traitons des sujets sensibles, Meta s’assure que nous ne sommes jamais confrontés à un sujet délicat seul », nous explique Florent Joly.

Au jour le jour, Florent Joly passe moins de temps à visionner du contenu qu’à mettre en œuvre de nouvelles fonctionnalités pour Facebook, Instagram ou Whatsapp. «  Tous les ans, nous implémentons des dizaines de nouvelles fonctionnalités sur nos plateformes », explique-t-il. Ces fonctionnalités peuvent être visibles (possibilité de désactiver les commentaires, par exemple, ou de choisir avec qui on interagit), ou invisibles s’il s’agit de travailler sur les algorithmes de recommandation. « Certaines sont décidées de manière réactive lorsqu’un incident est détecté ou lorsqu’un évènement extérieur comme l’invasion de l’Ukraine ou les attentats du 7 octobre en Israël modifie les comportements sur la plateforme ». D’autres font l’objet d’un travail proactif, l’équipe de chercheurs de Meta organisant régulièrement des focus groups avec des utilisateurs pour identifier de nouveaux besoins.

« Avec l’IA, les attaques sont de plus en plus sophistiquées, les faux – faux profils, faux contenus, fausses vidéos- de plus en plus convaincants. Nous devons être encore plus vigilants, et nos algorithmes doivent être encore plus sophistiqués pour ne pas être « reverse engineered » par les hackers ».  Meta a mis en place des équipes de « red teaming », qui se mettent à la place des acteurs mal intentionnés et essaient de réfléchir comme eux. Florent Joly est-il inquiet pour les élections de 2024 ? Il rappelle que les deep fakes ne sont pas nouveaux, et qu’ils avaient déjà fait irruption pendant la campagne présidentielle de 2016. En revanche ils sont plus sophistiqués et produits à plus grande échelle. « Nous avons beaucoup appris depuis 2016 et 2020. Nous avons créé des règles spécifiques pour les contenus créés avec de l’IA. C’est un sujet prioritaire pour nous et nos équipes sont très mobilisées. Donc je suis globalement confiant. »

On aimerait être aussi optimiste. Quelques jours à peine avant les auditions au Sénat, le réseau X s’était fait chambre d’écho de deepfakes pornographiques impliquant Taylor Swift. Le temps que les équipes de modération du réseau, réduites à peau de chagrin depuis le rachat de la plateforme par Elon Musk en 2022, réagissent, l’une des images avait été vue 47 millions de fois…

Pour approfondir le sujet :

  • Pour comprendre les enjeux de régulation de l’Internet : le podcast Regulate Tech de Nicklas Lundblad et Jeff Allen
  • Pour comprendre les enjeux internationaux de la modération, notamment dans les pays autocratiques, Speech Police : The Global Struggle to Govern the Internet, par David Kaye
  • Pour en apprendre plus sur les stratégies souvent employés par des acteurs mal intentionnés pour manipuler une élection : How to Rig an Election, de Nic Cheeseman and Brian Klaas

Mohamed Bouabdallah, nouveau conseiller culturel aux Etats-Unis: « faire sortir les gens de leur confort, c’est notre rôle »

Sur la table basse de son grand bureau avec vue sur Central Park, M. le Conseiller culturel a fait installer les prospectus pour la prochaine Nuit des idées, un évènement organisé par les services culturels français dans 20 villes aux Etats-Unis. « Gros enjeu pour nous, dit-il. On a décidé de le faire cette année à Jersey City, il va falloir convaincre les New Yorkais de nous suivre et de traverser l’Hudson… ». A peine plus d’une semaine après sa prise de fonction, Mohamed Bouabdallah est déjà dans le grand bain et, dit-il « j’adore ça : faire sortir les gens de leur confort, leur faire découvrir autre chose, c’est ça notre rôle ! ». Il ne tarde pas à faire le parallèle avec son histoire personnelle, avec le sourire : « moi qui viens de banlieue, j’ai passé beaucoup de temps à essayer de convaincre les gens de traverser le périph, dans les deux sens ; maintenant je vais leur faire traverser l’Hudson… L’idée est la même: faire bouger les gens et les lignes ».

Hudson plutôt que Burkina

Nommé début janvier pour remplacer Gaëtan Bruel (parti au cabinet de Gabriel Attal d’abord puis de la nouvelle ministre de la Culture Rachida Dati ensuite), ce diplomate expérimenté de 45 ans n’avait pas vraiment prévu d’arriver dans la Grosse Pomme. Directeur-adjoint des Affaires Politiques au Quai d’Orsay, en charge des Nations Unies, depuis 2019, il aurait dû rejoindre le Burkina Fasso, où il avait été nommé ambassadeur en avril dernier. Mais la junte au pouvoir, décidée à marquer sa rupture avec la France, a refusé son accréditation. Il a donc postulé pour ce poste de conseiller culturel (et directeur de la Villa Albertine), prestigieux au Quai d’Orsay, avec ses dix bureaux et quelque 100 collaborateurs qui, à travers les Etats-Unis, participent à la « diplomatie culturelle » française.

S’il laisse donc les affaires du Conseil de Sécurité des Nations Unies, les véto américains sur Gaza ou russes sur l’Ukraine, pour devenir porte-étendard de la culture française aux Etats-Unis, le grand écart n’est pas si surprenant. Il occupa déjà un, poste de Conseiller culturel, en Egypte, entre 2016 et 2019. « Une expérience inoubliable, dit-il. Pendant ces trois années, on a ouvert deux nouveaux instituts culturels français dans le pays -une première depuis 40 ans, lancé le chantier de la nouvelle université française d’Egypte (…) ».

Nucléaire iranien et théâtre parisien

Né en Seine-et-Marne, de deux parents immigrés algériens, l’un employé de bureau, l’autre nounou et femme de ménage, il n’a pas, dit-il, grandi dans un univers de théâtre et d’opéra, ses deux passions aujourd’hui. Son premier opéra c’est, déjà, à New York, qu’il y assiste, en 2011. Il était alors stagiaire ENA à la Mission française auprès de l’ONU. « Anne-Claire Legendre (alors conseillère à la Mission française, avant de devenir quelques années plus tard Consule générale de New York) m’a donné deux places pour Lucia di Lammermoor, au Met ». Mais c’est plus encore le théâtre qui le fascine. Au point de s’inscrire au Cours Florent à son retour à Paris après ce premier passage new-yorkais. Il est alors déjà au Quai d’Orsay, dans l’équipe qui négocie le traité sur le nucléaire iranien le jour; le soir il répète avec ses camarades comédiens la pièce La réunification des deux Corées. Pour cause de session de négociation serrée à Vienne, il devra se faire remplacer pour la pièce. « Entre la culture et l’histoire, il faut choisir » lui dira son chef de l’époque pour le consoler…

Méritocratie républicaine

Ce pur produit de la méritocratie républicaine, bon élève passé par Math Sup puis Dauphine et Sciences Po, se dit aussi très attaché à l’idée de « servir [son] pays au sein de l’Etat ». Etudiant, il veut entrer à l’ENA mais le rêve se refuse longtemps à lui. Il lui faudra trois tentatives pour intégrer la prestigieuse école. Entre temps, après une multitude d’expériences dans la restauration pour payer ses études d’abord, il commence sa vie professionnelle auprès de l’Union européenne, pendant deux ans à Belgrade, puis poursuit comme attaché parlementaire ou encore conseiller du président du département de l’Essonne, avant de finalement intégrer l’ENA en 2011. En 2019, il fera partie des nombreux hauts-fonctionnaires qui viendront au secours de l’école alors qu’Emmanuel Macron en annonce la fermeture. « Le problème n’est pas l’ENA qui m’a tant donné mais la fracture territoriale et sociale » témoignera-t-il alors sur Twitter.

Une fois à l’ENA, la diplomatie est une voie naturelle pour lui : « j’avais eu cette toute première expérience de deux ans à Belgrade avec l’Union européenne que j’avais adorée… Et puis peut-être est-ce le fait que mes parents soient venus de l’étranger, mais j’ai toujours été intéressé par ce décalage que crée l’expatriation, le voyage, le pas de côté qui permet de voir le monde différemment ». Ce besoin est, dit-il, plus fort que jamais. « Le but de la diplomatie culturelle est de créer le terrain de compréhension mutuelle entre les deux pays. C’est ce travail de long terme, que je ne fais que poursuivre après mes prédécesseurs, qui rend les rencontres d’aujourd’hui et de demain possibles ». Les échanges culturels, artistiques, universitaires auquel il préside désormais, ont ce but dit-il : « permettre à chacun d’accepter l’altérité ».

Arrivé à New York depuis seulement quelques jours, ce coureur à pied ( « je me dis que je vais essayer de faire le marathon de New York l’année prochaine »), également grand amateur de basket-ball ( « j’allais voir les matches de Wemby à Levallois avant que Wemby soit connu… ») a déjà un programme de voyages chargé. La Villa Albertine, qui accueille désormais quelque 80 artistes en résidence à travers tous les Etats-Unis va forcément beaucoup l’occuper (« nous avons reçu 500 candidatures pour la prochaine promotion qui sera annoncée en juin »), mais il entend aussi se consacrer au développement de l’apprentissage du français, ou encore à celui de la coopération universitaire. « Il faut lui donner une nouvelle impulsion et ambition. Les universités sont le lieu où se fait le débat aux Etats-Unis, il faut que la France y soit encore plus présente ». Il aura à coup sûr du pain sur la planche : la situation des langues étrangères dans les universités américaines est préoccupante, avec une forte baisse des étudiants inscrits en français, comme dans la plupart des autres langues. Mais il veut y croire : « il faut montrer aux Américains que le français est une porte ouverte vers l’Europe mais aussi vers l’Afrique, le Moyen-Orient, c’est cela qui fera la différence ».

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Nos six séries et docus favoris à voir en streaming avant le printemps

Avant l’arrivée des beaux jours et le retour des sorties outdoor, c’est encore le moment de passer un peu de temps devant sa télévision. Pour finir l’hiver en beauté, French Morning vous a déniché quelques séries et documentaires qui valent vraiment le coup. Alors, installez-vous confortablement dans le canapé et lancez vos plateformes de streaming préférées !

Expats

Cette minisérie de six épisodes, diffusée sur Amazon Prime Video, brosse une galerie de portraits d’expatriés à Hong Kong, avec Nicole Kidman dans l’un des rôles principaux. Celui d’une mère dont le plus jeune fils disparaît un soir en pleine rue, lors d’une sortie familiale. Un drame qui tient lieu de fil rouge reliant entre eux les autres personnages de la série – des aides philippines, une jeune Coréenne, un couple anglo-américain en crise… Au-delà du drame et de l’intrigue, cela devrait vous dire quelque chose: on y suit la vie d’expatriés qui peuvent se sentir déboussolés à des milliers de kilomètres de chez eux…

True Detective, Night Country

La série à succès True Detective rempile pour une quatrième saison de six épisodes sur HBO Max. Après la Louisiane, la Californie et l’Arkansas, l’histoire se déroule cette fois-ci en Alaska (même si le tournage a eu lieu en Islande) dans la ville imaginaire d’Ennis. Dans la longue nuit de l’hiver du Grand Nord, huit scientifiques qui gèrent la station de recherche arctique Tsalal sont retrouvés morts, dévêtus, au beau milieu de la banquise. Les détectives Liz Danvers (Jodie Foster) et Evangeline Navarro (l’ancienne boxeuse Kali Reis, impressionnante) font équipe pour découvrir ce qui s’est réellement passé. Tout au long de leur investigation, elles seront confrontées à de nombreux secrets, des complots, mais aussi à leurs passés respectifs.

Raël, le prophète des extraterrestres

Raël, le prophète des extraterrestres (Raël, The Alien Prophet) est un documentaire en quatre épisodes sur Netflix retraçant la naissance et le développement du mouvement des Raëliens. Créée dans les années 1970 par Claude Vorilhon, dit Raël, cette « organisation » a réuni des adeptes et construit sa notoriété internationale (France, Canada, Afrique, Japon) sur le mythe des extraterrestres. Depuis plus de cinquante ans, Raël assure avoir rencontré des aliens qui l’auraient incité à créer une religion et à s’imposer comme un nouveau prophète. On découvre ainsi un personnage controversé se revendiquant comme le frère de Jésus-Christ (rien que ça !) et le soi-disant initiateur du clonage humain. Les auteurs pointent aussi les dérives de ce mouvement qui continue d’exister, avec un gourou aujourd’hui âgé de 77 ans et expatrié au Japon. Depuis sa sortie, le 7 février, ce show est l’un des cartons de la plateforme de streaming.

The New Look

Diffusée depuis le 14 février sur Apple TV, The New Look met en scène Coco Chanel (Juliette Binoche) et Christian Dior (Ben Mendelsohn). Les deux couturiers ont longtemps été rivaux, notamment dans les années 1950, mais ce n’est pas le thème central de cette série en dix épisodes. En fait, The New Look se focalise sur la Seconde Guerre mondiale, une sombre période durant laquelle les deux protagonistes cherchent à tout prix à sauver des proches emprisonnés par les nazis. Dans un deuxième temps, les téléspectateurs assistent à leur combat d’après-guerre pour sauver leurs maisons de couture. The New Look n’est donc pas une œuvre orientée sur la mode et les rivalités entre créateurs mais une belle fresque mêlant complexité et suspens.

Tokyo Vice

Si vous avez aimé la première saison de Tokyo Vice, diffusée fin 2022 sur HBO Max, vous allez encore plus apprécier la saison deux, qui vient juste de démarrer. Plusieurs épisodes sont déjà disponibles (sur un total de dix) afin de suivre à nouveau les aventures du reporter américain Jake Adelstein qui enquête sur les Yakusas, la mafia japonaise. La première saison (huit épisodes) est toujours visible sur HBO Max. Envie d’en savoir plus ? On vous conseille vivement la lecture du roman autobiographique de Jake Edelstein paru en 2009 aux États-Unis (Tokyo Vice : An American Reporter on the Police Beat in Japan), dont la série est librement inspirée.

Shōgun

Pour finir et pour rester au Japon, il faut annoncer la diffusion prochaine sur FX et Hulu (à partir du 27 février) de Shōgun. Inspirée du roman éponyme écrit en 1975 par James Clavell, cette série en dix épisodes se déroule dans le Japon médiéval, durant l’âge d’or des samouraïs. Entre trahisons, conflits politiques et batailles épiques, Shōgun retrace les destins croisés de John Blackthorne, un marin anglais qui fait naufrage sur les côtes japonaises, de Yoshii Toranaga, un puissant seigneur local en pleine lutte de pouvoir et de Lady Toda Mariko, une noble posée, mystérieuse, fidèle et déterminée. La série et le roman de Clavell s’appuient sur des faits historiques. C’est la deuxième fois que Shōgun est porté à l’écran, après une première adaptation diffusée en 1980.

[Conférence à Miami] Fiscalité des successions et donations franco-américaines

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⏰ jeu. 7 mars 2024 17:30 – 19:30 EST
? 268 Southwest 8th Street Miami, FL 33130 United States

Inscription ici
Places limitées

Les États-Unis sont la septième destination privilégiée par les Français qui souhaitent s’établir en dehors du territoire national. Ces situations transfrontalières soulèvent en droit beaucoup de questions. On dit qu’elles présentent un élément d’extranéité. En cas de décès par exemple, il s’agira de déterminer la loi applicable au règlement de la succession.

Les successions de Maurice Jarre en 2009, et plus récemment de Johnny Hallyday en 2017, ont mis en évidence les particularités et les difficultés de ces successions aux prises entre deux systèmes juridiques, entre la France, pays de droit latin, et les Etats-Unis, pays de common law.

Ces difficultés peuvent naturellement, en grande partie, être levées à condition de les avoir identifiées dans le cadre d’une anticipation successorale ou estate planning.

En effet, la dimension fiscale d’une succession ou d’une donation franco-américaine s’articule autour d’une convention qui lie les deux pays depuis 1978.

Jeudi 7 mars 2024, de 17h30 à 19h30 nous donnerons la parole à Richard Ortoli, membre des barreaux de Floride, New York, et Californie, associé fondateur du cabinet d’avocats Ortoli Rosenstadt LLP avec ses bureaux à New York, Miami et Singapour, et François Burneau, notaire associé de GMH NOTAIRES, une étude basée à Paris, pour une afterwork/conférence dédiée à ces questions.

Ils expliqueront, au travers d’applications pratiques, le fonctionnement de cette convention, ses grands principes et ses opportunités insoupçonnées.

Ils aborderont également les principales règles qui gouvernent la fiscalité des successions et des donations, tant aux États-Unis qu’en France.

Vous aurez l’occasion de leur poser toutes vos questions.

⏰ jeu. 7 mars 2024 17:30 – 19:30 EST
? 268 Southwest 8th Street Miami, FL 33130 United States

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Las Vegas dans votre poche avec Le Petit Futé et Cartoville

Casinos et restaurants flambant neufs, vagues de touristes sur le célèbre Strip, événements démesurés tel le Grand Prix de Formule 1, le CES, le Super Bowl ou les concerts de U2 dans la « Sphere »… Ces deux dernières années, Las Vegas renaît après le coup d’arrêt de la pandémie. Et si c’était le moment de s’offrir une escapade à Sin City ? Laurent Garrigues, journaliste indépendant -que l’on peut lire dans French Morning- est l’auteur des guides Le Petit Futé et Cartoville consacrés à Vegas, où il a posé ses valises il y a 5 ans.

Vegas, les parcs alentours et l’histoire du Nevada

Le premier, 288 pages, est une remise à jour complète du Petit Futé dédié à Las Vegas et aux parcs de l’Ouest américain qui l’entourent. « C’est le résultat d’un an de travail, détaille cet amoureux de cuisine asiatique et de grands espaces. La dernière édition datait de 2019, et avec le Covid, beaucoup de choses ont changé. De toute façon, ici, les restaurants et les bars évoluent en moyenne tous les deux ans, donc il faut sans cesse être à l’affût des nouveautés ! » 

Un guide complet, où l’on trouve, pêle-mêle : des informations pratiques pour préparer son départ; un tableau très bien fait avec les distances qui séparent les parcs nationaux entre eux et depuis Las Vegas; des cartes du Strip; une foule d’adresses (restaurants, bars, casinos, spectacles, randonnées), mais aussi des pages très intéressantes sur l’histoire du Nevada, marquée par 200 ans de culture hispanique, ou sur les défis écologiques auxquels la ville de tous les extrêmes fait face…

«La douceur de vivre et la gentillesse des habitants du Nevada»

Avec sa couverture rose, le Cartoville est un guide 100% sur Las Vegas. Disponible dès le 7 mars (en librairies françaises, sur le site de Cartoville ou sur Amazon), ce petit format propose des itinéraires pour un séjour de quelques jours, avec des cartes dépliables par quartier, un peu d’histoire et une proposition de balade à vélo. À glisser dans une poche avant d’arpenter le Strip en baskets !

« Vegas est redevenue ce qu’elle était avant la pandémie, et même plus ! se félicite Laurent Garrigues. Depuis 2020, de nouveaux casinos sont sortis de terre : le Circa, le Resort World avec son écran géant, le Fontainebleau et ses plus de 3000 chambres, le Durango… Les hôtels, d’une capacité de plusieurs centaines de milliers de chambres, affichent des taux de remplissage record. En semaine, beaucoup d’entreprises de la tech viennent y organiser leurs conventions, et le week-end, ils accueillent les touristes venus de Californie, des États-Unis et du monde entier.» 

La région connaît aussi une vague d’arrivée d’habitants, attirés par un prix de l’immobilier attractif, zéro impôts pour les entreprises, et une qualité de vie que vante cet ancien Parisien. Car Las Vegas, ce n’est  pas juste les néons et la fête, c’est aussi « la douceur de vivre et la gentillesse des habitants du Nevada » confie Laurent Garrigues, féru de vélo et de randonnées. 

Ses lieux préférés pour s’évader de la ville ? Red Rock Canyon, « il y a de très belles randonnées à faire dans la partie non-payante du parc »; le lake Mead et ses « petites plages cachées » et enfin le Mount Charleston « où se rafraîchir, l’été, au milieu d’une faune et d’une flore magnifiques.» Suivez le guide !