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Une soirée chic pour les 100 ans de l’Alliance française de Pasadena

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Elle fait rayonner la langue française à Los Angeles depuis un siècle ! Pour marquer son 100e anniversaire, l’Alliance française de Pasadena organise une soirée chic ouverte à tous, le jeudi 18 avril 2024, de 6pm à 8 pm, au Pasadena Hotel and Pool, autre institution quasi centenaire de la ville. Petits fours, vin, et mélodies jazz signées Chloé Perrier et ses musiciens régaleront les invités de ce cocktail élégant. Une soirée placée sous le signe de l’amitié franco-américaine, à laquelle participera Julie Duhaut-Bedos, Consule générale de France à Los Angeles.

Fondée en 1924 par Paul Elie Perigord, un professeur d’histoire européenne à Caltech, l’Alliance française de Pasadena est l’une des plus anciennes du réseau de 107 Alliances françaises aux États-Unis. Grace Hubble, femme de l’atronome américain Edwin Hubble, fût l’une de ses premières présidente. Cours de français pour adultes, enfants et entreprises ; certifications en langue française ; activités culturelles et festives… Dirigée avec passion depuis 6 ans par Emmanuelle Franks, la non-profit fait partie des centres culturels francophones les plus dynamiques de Los Angeles. 
Les billets sont en vente ici, au prix de 100$

Bilal Coulibaly, l’autre Français parmi les étoiles de la NBA

Il s’en souviendra toute sa vie. Le temps d’un week-end, du 16 au 18 février, Bilal Coulibaly a fait partie du NBA All-Star, cet événement qui prend place à mi-saison pour mettre en avant les meilleurs joueurs de la compétition, ou les plus spectaculaires. Après six mois seulement dans la prestigieuse Ligue américaine, le jeune Français de 19 ans s’est déjà fait un nom.

Le vendredi soir, il a pris part au « Rising Stars Challenge », le mini tournoi qui oppose les plus jeunes joueurs (dans leur première ou deuxième année). Placé dans l’équipe de son ami Victor Wembanyama, il s’est incliné dès son premier match, en demi-finale, mais l’essentiel était ailleurs : sa seule présence à Indianapolis, la ville choisie pour cette édition 2024, dit déjà beaucoup de la qualité de celui qui a grandi en région parisienne.

Le NBA All-Star, un rêve d’enfance

« C’était un objectif, je suis fier de moi », confie-t-il en marge des nombreuses célébrations qui émaillent le week-end. « C’est un événement que je suis tous les ans depuis tout petit, depuis que j’ai commencé le basket, poursuit-il. Je ne me suis jamais imaginé y être, plus jeune. Mais c’est vraiment devenu mon objectif en début d’année. Quand j’ai été drafté, je me suis dit que j’allais devoir prouver. »

Il a appris sa sélection, il y a quelques semaines, comme tout le monde : sur les réseaux sociaux. « La NBA a posté des photos des joueurs choisis de l’époque où on était enfant, raconte-t-il. Un membre du staff m’a envoyé le post en me disant : dis-moi que c’est toi ! J’ai reconnu la photo et j’ai compris que j’étais sélectionné pour le All Star Week end. J’étais très content, j’ai immédiatement appelé mes parents, mes sœurs, ils étaient tous très fiers de moi. »

À 19 ans, face aux plus grands

Arrivé à Indianapolis, il a dû enchaîner de nombreuses obligations, notamment médiatiques. Lors du Rising Stars, le jeune Frenchy a ouvert grand les yeux dès son entrée du parquet. « Quand on a tous été présentés, un par un, au public, que notre nom était prononcé et qu’on faisait un petit signe au public, c’était un très beau moment », raconte-t-il. Le match a été plus difficile. Personne ne s’attendait vraiment à ce que l’équipe de Victor et Bilal, avec d’autres rookies déjà stars (Jaquez, Miller, Podziemski notamment), perde contre une sélection de joueurs qui paraissait moins talentueuse sur le papier, composée de basketteurs pour certains pas encore en NBA. « Il ont été plus agressifs que nous, ils ont été très bons au rebond », explique celui que les Américains appellent très souvent seulement « Bilal ».

Il va désormais revenir à la compétition avec son équipe des Washington Wizards. Les résultats collectifs ne sont pas conformes aux attentes pour l’équipe de la capitale américaine. Dans l’effectif, Bilal Coulibaly est celui qui donne le plus satisfaction. « Dans mon tir et mentalement, j’ai pris confiance en moi, assure-t-il. Quand le coach me fait défendre sur des joueurs All Stars, Jayson Tatum et d’autres, et je vois que j’arrive à leur tenir tête, je me dis qu’il y a quelque chose à faire dans cette Ligue. » De quoi se créer d’autres souvenirs en NBA et sur le sol américain.

[Vidéo] Immobilier à New York : acquisition et financement en 2024

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 20 février 2024 pour un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York en 2024.

De l’état du marché immobilier actuel au “closing”, en passant par la négociation du contrat d’achat, ou encore les options de prêts hypothécaires résidentiels, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez la vidéo ci-dessous ou directement sur notre chaine YouTube

Avec:
Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC
? [email protected]
? 516-341-6020

Mathias Youbi, avocat au barreau de New York, spécialisé en droit de l’immobilier
? [email protected]
? 212 825 0489

Renaud de Tilly, fondateur et Broker DE TILLY REAL ESTATE à New York
? [email protected]
? +1 347 614 6070

En Floride, la Downtown Doral Charter School décroche le LabelFrancÉducation

L’éducation française a le vent en poupe dans le Sunshine State. Moins de trois ans après l’ouverture de sa première classe de maternelle (Kindergarten) bilingue français-anglais, la Downtown Doral Charter School vient d’obtenir le LabelFrancÉducation. Que de chemin parcouru pour cet établissement public, implanté près de l’aéroport de Miami, qui s’est par ailleurs doté d’une classe de CP (1st Grade) et de CE1 (2nd Grade) proposant un cursus dispensé à parts égales dans la langue de Molière et celle de Shakespeare.

Attribuée par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, cette estampille reconnaît l’action des établissements scolaires en faveur de la promotion de la langue et de la culture françaises. « Nous sommes extrêmement fiers d’avoir été accrédité par le gouvernement français, s’enthousiasme Jeannette Acevedo-Isenberg, la directrice de la Downtown Doral Charter School. À l’ère de la mondialisation, nous sommes convaincus que c’est une chance pour nos élèves d’être bilingues. Je cite souvent l’écrivain Frank Smith : Une langue vous place dans un couloir pour la vie. Deux langues ouvrent chaque porte en chemin’. »

Une classe de CE2 pour la rentrée

Concernant actuellement une soixantaine d’élèves de la grande section de maternelle au CE1, cette filière bilingue, qui permet de suivre des matières enseignées en français comme les mathématiques ou encore les sciences, devrait s’étendre progressivement à d’autres niveaux de la Downtown Doral Charter School. « Nous allons ouvrir dès la rentrée prochaine une classe de CE2 (3rd Grade) et nous espérons pouvoir aller jusqu’à la terminale (12th Grade) d’ici quelques années », indique la cheffe d’établissement, née à Miami de parents originaires de Cuba, qui a par ailleurs été récemment nommée Chevalier dans l’Ordre des palmes académiques. « J’en suis très honorée. Cette distinction est directement liée et résulte de ma passion exacerbée pour l’éducation bilingue. »

Créé en 2012, le LabelFrancÉducation a jusqu’à présent été attribué à plus de 600 établissements scolaires dans une soixantaine de pays à travers le monde. En Floride, quatre autres écoles s’enorgueillissent d’avoir reçu cette distinction : Sunset Elementary School, International Studies Preparatory Academy, George Washington Carver Middle School et Coconut Grove Elementary School.

Ce que la loi immigration en France change pour les conjoints non-européens des Français

La dernière mouture de la loi immigration validée par le Conseil constitutionnel, et promulguée par le président de la République fin janvier, prévoit quelques changements pour le conjoint ou la conjointe étrangère du Français, si le couple décidait de venir vivre en France. 

Allongement de la durée nécessaire de séjour régulier en France pour devenir éligible à certaines aides sociales (allocations familiales, aides personnalisées au logement, prestation de compensation du handicap, etc.), la période passant à 5 ans contre 6 mois jusqu’à présent; allongement de la durée de mariage requise pour obtenir la nationalité française, passant de 4 à 5 ans; doublement de la période de résidence requise pour obtenir la nationalité française, passant de 5 à 10 ans…

Autant de dispositions restrictives que le Sénat avait voté avant qu’elles ne soient analysées devant une commission paritaire qui, elle, en avait validé certaines et retoqué d’autres. 

Le Conseil constitutionnel a finalement censuré une grande partie des dispositions ajoutées par le Sénat, comme le confirme Alexandre Holroyd, député de la troisième circonscription des Français de l’étranger. Pour lui, qui a voté cette loi immigration, « il y a finalement très peu de changements pour les conjoints non européens des Français de l’étranger ». 

Carte de séjour

Mais des changements, il y en a quand même. Parmi eux, le niveau de langue nécessaire pour obtenir le renouvellement d’une carte de séjour pluriannuelle. « Dès son arrivée sur le territoire, le conjoint n’aura pas de problème », rappelle d’abord le député Renaissance. En effet, avant d’arriver en France, aucune condition n’est nécessaire pour le conjoint ou la conjointe demandant un visa de long séjour, valide jusqu’à un an. 

C’est au moment de la demande d’une « carte de séjour pluriannuelle vie privée et familiale », valable deux ans, que les choses changent. Auparavant, il n’y avait aucun niveau de français pré-requis. Dorénavant, « il faut avoir une connaissance minimale de la langue française », précise Alexandre Holroyd. Un niveau A2 (à l’écrit comme à l’oral) est ainsi nécessaire, ce qui correspond à un niveau élémentaire de connaissances pour comprendre des expressions et des phrases souvent utilisées dans la vie quotidienne (par exemple demander des informations, faire ses courses…). « L’idée générale de cette disposition est de dire que vivre en France sans parler le français paraît compliqué, surtout si la personne veut avoir accès aux services administratifs. Aussi, pour s’intégrer ou trouver du travail, il est plutôt recommandé de comprendre et de parler la langue ». 

Carte de résident et naturalisation française

Toujours en matière de niveau de langue, il est également « renforcé » pour les demandes de carte de résident en France (valable 10 ans) et de naturalisation française. Pour une carte de résident, il passe de A2 à B1 (à l’écrit et à l’oral) et pour la nationalité de B1 à B2 (à l’écrit et à l’oral). Une certification est bien évidemment nécessaire pour prouver son niveau de langue, rappelle le parlementaire. Ce que la loi a ajouté, complète Alexandre Holroyd, c’est la possibilité pour l’employeur du conjoint non-européen, s’il travaille, de financer l’apprentissage du français dans un plan de formation par exemple. 

Autre obligation, le conjoint étranger devra non seulement signer un contrat s’engageant à respecter les principes de la République française, mais aussi passer un examen civique, qui au même titre que le test linguistique, conditionnera la délivrance de la carte de séjour pluriannuelle, de la carte de résident et la naturalisation.

À noter qu’un titre de séjour pourrait être refusé ou retiré au conjoint étranger du Français s’il est reconnu coupable par exemple d’une fraude, d’un délit, d’un crime ou même d’une agression sur des agents publics.

Malgré ces changements, si le couple venait à se séparer ou divorcer, le conjoint ou la conjointe ne perdra aucun de ses droits de séjour. 

Vie d’Expat: Suis-je le seul à avoir peur à New York?

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.

Aujourd’hui, le récit de Vincent et de ses filles, prises de panique dans le métro.

« Eh bien moi, j’ai peur. »

C’est la phrase qui est sortie toute seule, presque malgré moi, à un dîner qui réunissait quelques amis français, résidant à New York depuis longtemps et un couple d’Américains. « Peur ? Mais peur de quoi ? m’a-t-on répondu, avec un peu de condescendance. New York est la ville la plus sûre des États-Unis ! » Et quelqu’un d’ajouter : « Je me sens beaucoup plus rassurée ici que dans le métro à Paris… » J’étais outré par tant de mauvaise fois. « Pardon ? Mais est-ce que tu sais que des crimes violents sont commis tous les jours à New York ? » « N’exagère pas non plus ! Pas tous les jours… Et puis, pas dans tous les quartiers… »

J’étais très énervé. Il faut dire que nous avions vécu quelques jours auparavant, un de ces événements quotidiens qui avait traumatisé mes deux filles. Nous rentrions de l’école en métro et dans le wagon, une jeune femme, peut-être sous crack ou schizophrène, ou peut-être les deux, s’est mise à nous hurler dessus, à nous insulter sans raison. Elle était à moitié nue, portait plein de sacs dont, je me souviens, un énorme paquet de papier toilette sur les épaules. Les filles étaient terrorisées. Nous avons dû changer de places et nous rapprocher des portes jusqu’à la prochaine station, mais la femme continuait à proférer des insultes violentes et grossières. Mes filles étaient collées contre moi. Je les tenais serrées, pas complètement rassuré non plus. Et si cette femme avait une arme ? Un couteau, un cutter. Et même un revolver ! Qui sait ?

Quand j’ai raconté cette histoire à table, tout le monde a essayé de minimiser l’événement. « Il n’y a vraiment aucun danger. Ils ne sont pas méchants. Il faut juste les laisser gueuler et ne pas y prêter attention. »

C’est exactement ce qui s’est passé. Business as usual. La plupart des voyageurs portaient des écouteurs, personne n’a rien dit, comme si cela faisait partie du quotidien normal du New-Yorkais. Pas un sourire réconfortant, pas d’empathie. Rien. Mais à la station suivante, la moitié de la rame est descendue. Eux aussi avaient peur. Mais personne n’ose le dire. On baisse la tête, on regarde ailleurs en espérant que ça ne nous tombe pas dessus. « C’est ça, la réalité de New York, ai-je fini par dire. Tous les jours, dans tous les quartiers, du Bronx à Brooklyn, des enfants, des vieux, des adultes, se prennent des coups de couteau, se font descendre en plein Times Square ou pousser sur des rails, par un fou furieux dont la place serait à l’hôpital. » « Allez… Tu exagères… » « Lisez les news locales. Pas seulement le New York Times… » « Come on. This is New York, get used to it. »

Depuis, les filles ne veulent plus descendre dans le métro et je les comprends. Elles voudraient prendre un taxi… à 45$ ? Ou le bus, mais alors multipliez le temps de trajet par deux. « Pourquoi on n’achète pas une voiture ? » Bien sûr. Sur un claquement de doigts.

Mes filles vont grandir. Elles finiront par s’habituer aux dangers, à ne plus avoir peur. Mais je ne suis pas sûr d’y réussir… »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Vincent. Michelle Larivey consacre un long article très éclairant à la peur dans La puissance des émotions. En voici un extrait.

Qu’est-ce que la peur ?

La peur est une émotion d’anticipation. Elle informe l’organisme d’un danger potentiel. Ce n’est pas ce qui se produit au présent, mais ce qui pourrait survenir dans un avenir plus ou moins rapproché (dans quelques secondes, quelques jours) qui représente un danger.

L’évaluation du danger est toujours subjective. La peur, donc, comme tantes les émotions, est subjective.

La peur est déclenchée par la perception d’un danger. Cette perception n’est pas forcément réaliste même si celui-ci est vécu comme inéluctable. L’imagination joue un rôle important dans la formation de la perception. L’opération mentale qu’est la perception est constituée de quatre éléments: des faits, des émotions, une production de l’imaginaire et un jugement.

Dans le cas de la peur, c’est l’anticipation, c’est-à-dire le fait d’imaginer ce qui pourrait se produire, qui déclenche l’émotion. La peur de se noyer, emporté par une vague déferlante, comme dans le deuxième exemple, apparaît irréaliste à certains. Mais celui qui n’est pas familier avec les vagues ou qui craint l’eau pense que l’éventualité est plausible. Il s’imagine être emporté par le reflux ou encore paniquer si la force de la vague le maintient quelques secondes sous l’eau. Mais l’événement prédit ne se produit pas fatalement.

La peur s’accompagne d’une série de réactions physiques de mobilisation. Lorsque l’organisme perçoit un danger, les glandes surrénales augmentent leur production d’adrénaline. L’organisme se mobilise alors pour la fuite ou la défense : accélération des battements du cœur, augmentation de l’acuité mentale, décomposition des graisses pour fournir plus d’énergie, etc. C’est seulement quand le péril est écarté qu’est ressentie l’intensité des effets physiologiques de la peur.

À quoi sert la peur?

La peur nous avertit de la présence possible d’un danger. L’information qu’elle fournit nous permet de prendre les mesures propres à nous protéger. À ce titre, elle est précieuse et même indispensable à la vie. Cela dit, nous avons toutes sortes de réactions devant la peur. Il arrive que ces réactions soient tout à fait adaptées, mais à d’autres moments, elles peuvent aussi nous handicaper.
La paralysie
Dans certains cas, la paralysie est une réaction protectrice fort efficace. Si j’assiste à un cambriolage à main armée, il est sans doute préférable que je me fasse oublier plutôt que je tente de m’échapper ou de crier de peur.
L’évitement
Il est tentant d’éviter tout ce qui nous fait peur sans discrimination. En vivant ainsi, toutefois, nous nous aménageons une existence qui deviendra de plus en plus restreinte. Pour gagner de la liberté, il est au contraire nécessaire d’apprivoiser nos peurs.
L’important est d’évaluer le prix que nous paierons pour apprivoiser notre peur, comparativement à celui qu’il nous en coûtera de l’éviter.
La négation du danger
À l’opposé de l’évitement se trouvent les comportements dits « contre-phobiques » : la personne fonce, tête baissée, apparemment insensible au danger. Elle aborde le danger en le minimisant ou en ne le considérant pas comme réel. Une telle attitude amène ces personnes à se lancer dans des aventures qui sont nettement au-delà de leurs forces ou encore à négliger de prendre les précautions nécessaires pour minimiser les dangers.

Que faire avec la peur?

Il faut d’abord être toujours réceptif à l’information fournie par la peur, car c’est notre instinct de protection qui s’exprime à travers elle. L’instinct de protection est une manifestation de la force vitale qui pousse les êtres vivants à maximiser leur vie.

Il importe ensuite de vérifier s’il existe un danger réel. En effet, la peur est un avertissement que nous fournit l’évaluation d’une situation. Nous devons don nous assurer de la justesse de notre perception afin de pouvoir nous prémunir contre le danger en cas de besoin.

Enfin, il faut apprivoiser l’objet de la peur qui, par définition, se fait par étapes. Il s’agit de graduer le contact avec ce qui fait peur et de persévérer. »

? Retrouvons-nous dans 15 jours.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Le guide de la déclaration de revenus aux États-Unis, édition 2024

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Lundi 15 avril 2024, la plupart d’entre vous devront déclarer leurs revenus à l’Internal Revenu Service (IRS), le fisc américain.

Comme chaque année, French Morning a préparé un guide de la fiscalité américaine qui vous donne de nombreuses clés.

Que doit-on déclarer de chaque côté de l’Atlantique ? Comment remplir sa déclaration ? Quelles nouveautés en 2024 ?

Téléchargez le guide gratuitement en remplissant le formulaire ci-dessous

Si le formulaire ne s’affiche pas ci-dessus, vous pouvez également y accéder ici.

Brèves new-yorkaises: Snow Day, Freedom Plaza et 10.000$ pour déménager

Comme tous les lundis, les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

❄️ Eh bien oui, finalement, il a neigé sur New York et les 915.000 enfants des écoles publiques se sont connectés – avec difficultés – à Zoom pour suivre l’école à distance. 

? D’après l’enquête de CBSnews, il est tout à fait possible d’acheter de plaques d’immatriculation illégales sur Amazon de manière à ne pas payer les péages. 

? Dénoncez les conducteurs qui bloquent les voies cyclables et les trottoirs et encaissez 25% de l’amende. 

? Si vous aimez faire la queue pour goûter de nouveaux produits dont tout le monde parle sur TikTok, alors vous aimerez « The Britney Brûlée » (dans l’Upper East Side), un chocolat chaud, un expresso, de la chantilly et un cône de sucre caramélisé avec la lettre « B ». Le tout pour 14$. 

? Il sera bientôt interdit de fumer aux tables de restaurant en plein air. 

? Shakespeare & Co. ouvre sa troisième librairie à Manhattan, la deuxième sur Broadway, Upper West Side.

? Fashion Week à New York : une fashionista a fait sensation avec sa paire de « Rat Cage Boots ». Cliquez ici pour comprendre (sauf si vous êtes phobique des rats, bien sûr). 

? Une étude du Joint Center for Housing Studies de Harvard a révélé que la moitié des locataires du pays consacrent plus de 30% de leurs revenus au loyer et aux services publics. 

❤️ Saint Valentin : la ville a délivré 70.244 certificats de mariage l’année dernière, contre 36.142 en 2020. Si vous souhaitez en obtenir un, vous aussi, n’allez pas à Vegas, restez à New York et inscrivez-vous au Manhattan Marriage Bureau. 

?️ Chambre des représentants au Congrès américain : le démocrate Tom Suozzi a remporté le siège laissé vacant par le républicain George Santos, alias « supermenteur » selon l’expression de Libération. 

? À New York, Donald Trump condamné pour fraude à payer 355 millions de dollars (plus intérêts). L’ancien Président a fait appel. 

? La ville de New York a besoin de 177,6 milliards de dollars pour payer ses dettes, soit 61.800 dollars par habitant. 

? 45% des électeurs new-yorkais interrogés ont déclaré avoir peur de l’IA. 

? Si l’on additionne l’ensemble des coûts liés à un déménagement à NYC, le montant total s’élève à 10.000$ en moyenne. 

?« TikTok, Instagram, YouTube, Snapchat et Facebook ont ​​​​contribué à une crise de santé mentale parmi les jeunes de New York qui coûte 100 millions de dollars par an aux contribuables », a déclaré le maire Eric Adams. En conséquence de quoi, la ville attaque les cinq géants des médias sociaux qu’elle accuse d’augmenter la dépression chez les jeunes, la désinformation, les comportements imprudents et les pensées suicidaires. 

? Bonne nouvelle : les rorquals, des mammifères de la famille des baleines dont l’espèce était en voie d’extinction, les rorquals ont fait leur réapparition autour de l’État de New York, dont Montauk. 

? Christie’s : Elton John vend aux enchères ses effets conservés dans son appartement d’Atlanta. Il pourrait gagner plus de 7 millions de dollars, soit le même prix que l’appartement qu’il a également vendu en novembre dernier. 

? Jetez un œil au surprenant projet pour Freedom Plaza et son incroyable rooftop. Le Freedom Plaza forme un rectangle de 2,7 hectares situé en face du siège des Nations Unies (ONU) dans le quartier Midtown East de Manhattan, orienté vers l’East River. Sa réalisation devrait voir le jour en 2028. 

? New York pourrait devenir le 21e État à autoriser de manière permanente les bars et restaurants à vendre des cocktails à emporter. 

? Une photo circule montrant un couple en plein ébat sur le toit d’un métro. 

? Grâce à une faille juridique, il vit cinq ans gratuitement dans le New Yorker Hôtel.   

Boulangerie: Fresh Baguette ouvre à Cleveland Park

Après l’ouverture de deux autres magasins en 2022 à Alexandria et à McClean en Virginie, Fresh Baguette débarque à partir du mercredi 21 février dans le quartier de Cleveland Park, au 3412 Connecticut Avenue, dans le Northwest de Washington DC. Croissants, cannelés, madeleines… Fresh Baguette est vite devenue une des boulangeries préférées des Français et des Washingtoniens. Le fondateur, Florent De Felcourt, s’est lancé dans son aventure américaine en 2013, avec l’inauguration de son premier magasin à Bethesda, avant d’ouvrir un deuxième point de vente et de production à Rockville. Onze ans plus tard, le voici à la tête de six boulangeries dans trois États américains différents.

« Fresh Baguette se veut être la boulangerie de quartier, comme on trouve en France, donc on espère pouvoir ouvrir 3 ou 4 boulangerie par an », a confié Celia Rambelomanana, responsable marketing de Fresh Baguette. « Nous souhaitons faire partie de la communauté, potentiellement développer des activités dans les écoles », a-t-elle ajouté. La boutique de Cleveland Park va suivre le nouveau concept déjà développer en Virginie avec un agencement qui met en avant la « fraîcheur » de Fresh Baguette. « Comme à Alexandria, explique Celia Rambelomanana, on aura en vitrine chaque pâtisserie placée individuellement, comme dans une bijouterie ».

Fresh Baguette est déjà présent à Rockville au 804 Hungerford Dr, à Bethesa au 4919 Bethesda Ave, à Georgetown au 1737 Wisconsin Ave NW, à McClean au 6707 Old Dominion Dr. #115 et à Alexandria au 1101 King Street.

Grey Art Gallery: Le Paris de l’après-guerre vu par les artistes américains

Qui s’en souvient ? Il fut un temps où Paris était le paradis des artistes. Une exposition à New York va justement s’intéresser à la période de l’après deuxième guerre mondiale durant laquelle la capitale française représentait le refuge de nombreuses figures américaines. Intitulée sobrement « Americans in Paris, Artists working in Postwar France », l’exposition ouvrira le samedi 2 mars et inaugurera les nouveaux locaux de la Grey Art Gallery, galerie historique de la NYU (New York University) qui approche du demi-siècle. Fondée en 1975, ce lieu emblématique de l’art dans la Grosse Pomme investira un espace bien plus vaste, situé 18 Cooper Square (Noho) et sera renommé Grey Art Museum.

« En travaillant sur l’une de nos précédentes expositions, Inventing Downtown, on s’est rendu compte que plusieurs artistes avaient passé du temps à Paris, explique Lynn Gumpert, la directrice du Grey Art. J’ai toujours été intéressée par les liens entre la France et les États-Unis. On a commencé à en discuter entre nous, et on a réalisé qu’on pouvait citer un très grand nombre d’artistes dans le même cas. » Nait alors l’idée d’une exposition consacrée à ce thème.

L’effervescence artistique d’après-guerre

Pour éviter le trop-plein, Lynn Gumpert et Debra Balken, en charge de l’exposition, ont décidé de restreindra la sélection à une période donnée (1946-1962), aux artistes découvrant la France à ce moment-là et ayant vécu à Paris au moins un an. « Donald Trump venait d’être élu et on pensait que de nombreux artistes allaient fuir à nouveau », relève Lynn Gumpert. L’exposition présente le travail de 70 artistes à travers plus de 130 peintures, sculptures, photos, vidéos, et mêmes textiles.

« Nous avons voulu montrer la diversité des styles, appuie Debra Balken, une spécialiste de l’art contemporain américain. Dans cette période de l’après guerre, l’abstraction et la forme figurative étaient toujours très présentes. »

Dans la foulée d’une scène littéraire très vivante dans la capitale française, que vient de rejoindre l’écrivain James Baldwin, c’est toute une communauté américaine qui se retrouve dans la chaleur des restaurants parisiens et le coût très modéré de la vie en France. « On était dans un contexte d’après-guerre, de nombreux hôtels étaient vides, on pouvait y dormir à 1 dollar la nuit, racontent les deux conservatrices. La culture du café comme lieu était également très importante : les artistes s’y retrouvaient, ils pouvaient y échanger, et surtout ils y bénéficiaient du chauffage, alors que leurs chambres, bien souvent, ne l’étaient pas. »

Ironiquement, au moment où s’ouvre cette exposition, New York semble avoir désormais remplacé Paris au panthéon des artistes. C’est dans la Grosse Pomme que se réfugient les créateurs, nourris par les nombreuses possibilités et l’effervescence de la mégalopole. « C’est vrai que New York a un peu ce statut-là désormais, mais Paris est toujours actif sur le monde de l’art, précise Lynn Gumpert. De nombreux artistes y ont déménagé dans la foulée du Brexit. Paris est une des plus belles villes du monde et les artistes sont des personnes très visuelles, pour qui l’environnement optique est très important ». Paris sera toujours Paris…

Champion de MLS, Maxime Chanot lance son école de foot à New York

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On l’avait quitté alors qu’il portait encore le brassard de capitaine du New York City FC en août dernier, avec qui il a été champion de MLS en 2021. Six mois plus tard, Maxime Chanot nous appelle de sa terrasse avec vue sur la mer en Corse. Le défenseur franco-luxembourgeois de 34 ans a signé en août dernier avec Ajaccio, dans le championnat de France de Ligue 2. « Ce n’était pas forcément prévu, mais l’opportunité s’est présentée en dernière minute. C’était l’occasion de retrouver une partie de ma famille en Corse, et également de montrer que j’ai le niveau pour jouer en France », résume celui qui a passé huit ans sous le maillot new-yorkais.

« Redonner au football ce qu’il m’a offert »

S’il est parti loin de la Big Apple pour continuer à jouer au foot, Maxime Chanot prépare également son après-carrière. Il enchaîne en ce moment les allers-retours aux États-Unis pour mettre en place son nouveau projet : La Fabrique, une école de foot dont l’ouverture est prévue pour la mi-mars. « New York et la MLS m’ont tant apporté, il est tant de redonner au football ce qu’il m’a offert », justifie celui qui joue aussi avec la sélection nationale luxembourgeoise.

Pour monter La Fabrique, Maxime Chanot s’est associé à quatre personnes dont un entraîneur au NYC FC et deux spécialistes du développement business et marketing. L’académie accueillera des filles et des garçons de 4 à 18 ans, d’abord grâce à des after-school et lors de summer camps, puis en développant des « travel teams », des équipes plus compétitives qui jouent des matches régulièrement. 

Des entraînements avec le joueur en personne

Passer du temps avec des jeunes footballeurs est une évidence pour Maxime Chanot. Il entraînait l’année dernière l’équipe réserve du New York City FC en parallèle de sa carrière de joueur, et a récemment obtenu sa licence B de coach aux États-Unis, en plus de la nationalité américaine.

Avec La Fabrique, il rejoint un marché pour le moins concurrentiel à New York où la Fédération française de foot (FFF) s’est également implantée en 2019, tout comme la Juventus Academy, la Barça Academy PRO New York ou encore le Manhattan Soccer Club. « On a regardé ce qu’il se fait autour de nous, et aucune d’entre elles ne propose d’être entraîné directement par un joueur professionnel. C’est ce que je vais faire en étant très présent sur place », poursuit le jeune entrepreneur.

À la fin de sa carrière de joueur, il souhaite d’ailleurs revenir s’installer à New York. « Mon réseau dans le foot est là-bas, et c’est aussi ça la promesse pour les meilleurs jeunes de l’académie. De profiter de ma connaissance du haut niveau et de mes contacts pour faire le lien avec le monde professionnel ». À terme, Maxime Chanot espère, en parallèle de son académie, devenir entraîneur d’une équipe professionnelle aux États-Unis.

MMA: Après sa victoire à New York, Benoît Saint-Denis met le cap sur Miami

On avait laissé Benoît Saint-Denis victorieux au Madison Square Garden, à New York, en novembre. Le combattant français sera à l’affiche de l’UFC299 le samedi 9 mars prochain à Miami. Il affrontera l’Américain Dustin Poirier au Kaseya Center (billets ici). Une nouvelle fois après sa victoire face à Matt Frevola, Benoit Saint-Denis devra évoluer dans une ambiance hostile.

« Miami, c’est proche de mon camp d’entraînement, c’est proche de chez moi, a ainsi déclaré son adversaire au cours de l’émission The MMA Hour. Depuis la Nouvelle-Orléans, il suffit de prendre un vol direct pour Fort Lauderdale ou Miami, tout le monde pourra venir me soutenir. »

Le signe en tout cas que le tricolore est bien entré dans la cour des grands aux yeux de la direction de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). Benoît Saint-Denis est l’actuel 12e au classement des poids légers de l’UFC, et affrontera l’actuel troisième de la catégorie. « Saint-Denis est sur une série de cinq victoires consécutives, et toutes avant la fin du troisième round, a déclaré Dana White sur son compte X (ex Twitter). Il dit qu’il est le nouveau “BMF” (“bad motherfucker”) de l’UFC et il aura l’opportunité de le prouver contre Dustin Poirier qui est un “sauvage” absolu et qui part toujours à la guerre ». Le ton est donné, mais ça ne reste que du sport, évidemment.