On avait laissé Benoît Saint-Denis victorieux au Madison Square Garden, à New York, en novembre. Le combattant français sera à l’affiche de l’UFC299 le samedi 9 mars prochain à Miami. Il affrontera l’Américain Dustin Poirier au Kaseya Center (billets ici). Une nouvelle fois après sa victoire face à Matt Frevola, Benoit Saint-Denis devra évoluer dans une ambiance hostile.
« Miami, c’est proche de mon camp d’entraînement, c’est proche de chez moi, a ainsi déclaré son adversaire au cours de l’émission The MMA Hour. Depuis la Nouvelle-Orléans, il suffit de prendre un vol direct pour Fort Lauderdale ou Miami, tout le monde pourra venir me soutenir. »
Le signe en tout cas que le tricolore est bien entré dans la cour des grands aux yeux de la direction de l’Ultimate Fighting Championship (UFC). Benoît Saint-Denis est l’actuel 12e au classement des poids légers de l’UFC, et affrontera l’actuel troisième de la catégorie. « Saint-Denis est sur une série de cinq victoires consécutives, et toutes avant la fin du troisième round, a déclaré Dana White sur son compte X (ex Twitter). Il dit qu’il est le nouveau “BMF” (“bad motherfucker”) de l’UFC et il aura l’opportunité de le prouver contre Dustin Poirier qui est un “sauvage” absolu et qui part toujours à la guerre ». Le ton est donné, mais ça ne reste que du sport, évidemment.
Vous recherchez des conseils, des astuces ou simplement une communauté pour partager votre expérience de vie aux États-Unis ? Voici 5 créatrices de contenu à découvrir.
@Bonvoyagefroggy – De jeune fille au pair à American housewife
Venue comme jeune fille au pair en 2013, Claire-Lise alias « Bonvoyagefroggy » ne le savait pas mais sa vie venait de basculer. Dix ans plus tard, mariée à un Américain et maman de trois bambins, cette jeune femme, diplômée d’une école de commerce, est devenue une star de TikTok. Avec près de 500.000 abonnés, elle partage sa vie d’expatriée, ses anecdotes du quotidien et prodigue de nombreux conseils aux jeunes rêvant de se lancer dans l’aventure « au pair ».
@Frenchylo – La raison du cœur
Difficile de passer à côté du phénomène « Frenchylo » sur les réseaux ! Cette jeune Française, Laurène Le Berre de son vrai nom, communique son amour de la culture américaine auprès de ses 548.000 abonnés TikTok et Instagram. En couple avec Justin, un Américain rencontré il y a 6 ans, elle vient d’obtenir son visa de fiancée, le fameux K-1, pour venir épouser son cher et tendre. Elle parle, à cœur ouvert et avec beaucoup d’humour, de sa relation longue distance, des différences culturelles et des démarches administratives à rallonge pour rejoindre son bien-aimé. Une histoire à écouter en détail dans le podcast que nous lui avons consacré.
@NyCyLa – La vie de famille en Californie
Suivez le quotidien de cette famille française expatriée du côté de San Francisco depuis 2014. Originaires de la Côte d’Azur, Nycolas, Cécyle et Lana se sont parfaitement intégrés dans leur nouvelle vie californienne. Pendant que papa travaille dans la tech, maman vlogue et la fille s’épanouit dans le cheerleading. Arrivés grâce à un visa de travail L1, ils ont depuis obtenu la double nationalité. Ils partagent leur vie de famille, leur parcours d’immigration et leurs voyages sur une chaîne YouTube qui réunit près de 300.000 abonnés.
@Ellyhappytimes – Maman et tiktokeuse
Cette jeune mère de famille, installée dans le Maryland depuis septembre 2021, s’amuse des chocs culturels rencontrés depuis son arrivée et ça marche ! Sur son compte TikTok, qui cumule des millions de vues, elle se met en scène avec un béret et reproduit des anecdotes de la vie courante qui parlerons à tous les Français expatriés au pays de l’Oncle Sam. Un compte bilingue français/anglais pour rire avec nos amis américains de ces quiproquos du quotidien.
@Aurore à Miami – Corporate America
Installée en Floride depuis décembre 2016 avec son mari, cette Normande partage son quotidien de trentenaire, ses conseils avisés et ses aventures professionnelles avec ses 14.000 abonnés. Si vous recherchez des informations pratique sur la recherche d’emploi, la vie en entreprise et surtout les aspects financiers de l’expatriation, vous êtes au bon endroit ! Une chaîne YouTube à découvrir où se mêlent des vidéos informatives et des vlogs plus décontractés.
Dans le quartier de Sunset Park, au sud-est de Brooklyn, à seulement deux arrêts de métro sur la ligne N depuis Canal Street, un énorme complexe de hangars industriels de plus de 140.000 m2 abrite le plus grand centre créatif de New York. Entièrement réhabilité, il accueille aujourd’hui plus de 550 entreprises allant du design à la fabrication, un lieu unique qui mérite bien une petite visite.
C’est le lieu idéal pour érrer pendant des heures à travers les seize bâtiments et dénicher des restaurants branchés, des boutiques d’artisanat, des galeries d’art et du mobilier vintage. C’est huge et il y en a pour tout le monde et pour tout les goûts – il y a même une salle de jeu pour les enfants, la Game Room, remplie de jeux d’Arcade. Le week-end des groupes de musique se produisent, on peut boire des verres autour des fire pits, patiner sur la patinoire en hiver ou jouer à la pétanque en été.
C’est ici également que vous trouverez les magasins outlet de déco les plus courus de New York comme Design within reach, ABC carpet, Restauration Hardware, alors pourquoi pas en profiter pour faire aussi de bonnes affaires ?
On vous conseille de regarder le plan à l’entrée de chaque bâtiment, un petit récap vous indique ce que vous pourrez y trouver, mais si vous préférez vous laisser guider, on vous a préparé une petite sélection.
Commencez par le 1er étage du Building 5, pile en face de la rue (35e rue) que vous emprunterez depuis la sortie du métro. The makers Guild rassemble des petites boutiques léchées comme Mr Boddington’s studio spécialisé en papeterie, jolis stylos et crayons, des artisans en plein travail comme le cordonnier Francis Waplinger, Soil to Studio, le studio de textiles de maison qui utilise des techniques telles que le tissage, l’impression au bloc, la teinture naturelle et la broderie à la main, ou encore la ravissante Bakery Japonnaise Tadaiama – on adore leur matcha latte et leur sablé au sésame noir.
Au rez de chaussée du Building 4, faites vos courses pour votre repas du soir au Sunrise Mart, et dégustez une délicieuse noodle soup, vous aurez le sentiment d’être parti à Tokyo. Puis montez au 2e étage pour découvrir le Loft, incontournable. Sur 2000 m2 vous trouverez tout le lifestyle japonais en passant par l’univers des mangas, celui de la céramique, et même des machines à cadeaux. Le supermarché Daiso lui aussi est très « local ».
On aime aussi Ejen, building 2, ce joli petit restaurant koréen minimaliste, Wanted Design qui propose de beaux accessoires pour la maison, des bijoux, de bonnes idées cadeaux; ou encore passer du temps à feuilleter des bouquins d’art, de culture pop à la Powerhouse, dénicher un comic parmi l’énorme stock de St Marks Comics (building 5) ou un vinyl chez Hi-Fi Provisions (buiding 3). Vous pourrez aussi ramener une baguette de chez Colson, cette boulangerie franco-belge de Park Slope, pionnière dans le quartier, un des premiers commerces à s’être installé depuis la réhabilitation du lieu.
Vous pouvez aussi vous inscrire à des ateliers pour découvrir différentes activités comme Rye Revolution Distillerie Tour où vous apprendrez les tenants et les aboutissants de la production du whisky et du vieillissement en fût, et même à mettre le whisky en bouteille et le déguster directement du fût. Mais aussi des ateliers de couture, de ferronnerie, de confection de bouquets secs… regardez sur le site avant de vous y rendre pour réserver un créneau.
On aime aussi les graffitis d’artiste dispersés un peu partout comme dans l’ascenseur du food hall du building 2 entièrement recouvert par l’artiste Barbara Graetzer, ou encore la façade de Camille Walala sur le Building 1, côté East River.
Patiner au cœur de la ville, entre les buildings, dans un parc ou même – nouveauté cette année – sous le pont le plus emblématique de New York, c’est un petit bonheur dont on on ne se lasse jamais, que l’on habite la ville ou que l’on y vienne en touriste. Alors on chausse les patins à glace et on fait le tour des boroughs.
Depuis le 15 novembre, New York compte une nouvelle patinoire, et son cadre est aussi étonnant que spectaculaire. La Glide at Brooklyn Bridge Park est située à l’Emily Warren Roebling Plaza, juste sous… le Brooklyn Bridge. Magique ! Patiner sous le pont le plus emblématique de New York avec une vue unique sur Manhattan, ça vaut les 15$ (off-peak) voire 25$ (peak) pour les adultes – moins cher pour les résidents de New York et les enfants. Il faut ajouter 12$ pour la location de patins et 5$ pour un cadenas à casier pour ranger ses chaussures. Tout au long de la saison jusqu’au 1er mars 2024, des milliers de billets sont offerts aux New-Yorkais. Il y a également un coin café alimenté par des vendeurs locaux.
On vous prévient tout de suite : si vous avez le vertige, Sky Skate n’est pas pour vous. En revanche, si vous avez envie de glisser sur la glace avec une vue incroyable sur New York, c’est la patinoire de vos rêves. Elle est la plus haute de la Grosse pomme, nichée à 345 mètres d’altitude, à l’intérieur du Edge, à Hudson Yards. Et au coucher du soleil, c’est spectaculaire. Sky Skate est ouverte de 2pm à 8pm jusqu’au 14 décembre, de 10 am à 9pm du 15 décembre au 7 janvier 2024 et de 3pm à 7pm du 8 janvier à la fermeture, le 14 janvier. Les billets comprennent l’entrée au Edge, 30 minutes de patinage et la location gratuite de patins. Ils s’échelonnent de 41$ (enfants de 6 à 12 ans) à 46$ (12-61 ans). 44$ pour les séniors de 62 ans et plus. Billets ici.
L’iconique patinoire The Rink a entamé sa 87e saison au pied du 30 Rock. Même si elle est l’une des attractions préférées des touristes, elle reste sur la to-do list des New-Yorkais. Elle est ouverte tous les jours de 9am à 11pm et jusqu’à mi-avril 2024. Les billets comprennent l’entrée et la location de patins, les prix variant selon le jour et l’heure, de 21$ à 73$ (forte augmentation en un an !) à partir de 6 ans et de 11$ à 37$ pour les moins de 6 ans. Les après-midis et les soirées pendant les vacances de Noël correspondent aux plages horaires les plus chères. La patinoire propose également des cours collectifs et privés. Billets ici.
Les terrains de pickleball ont cédé la place à la glace La Wollman Rink, située en plein cœur de Central Park, offre certainement le plus beau cadre de New York. Elle ouverte tous les jours, de 10am à 2:30pm les lundis et mardis, de 10am à 9pm les mercredis, jeudis et dimanches, de 10am à 10pm les vendredis et samedis. Des plages horaires qui peuvent s’élargir durant les vacances (à vérifier ici). La patinoire propose des cours de patinage (dès 6am pour les lève-tôt) mais aussi des spectacles sur fond de musique avec un DJ, des démonstrations de sculpture sur glace et même des présentations culinaires.Prix des billets : 15$ à 26$ pour les adultes, 10$ pour les moins de 12 ans. Il existe aussi des abonnements pour la saison : 250$ pour les adultes, 100$ pour les 4-12 ans et les plus de 65 ans. Comme l’an dernier, la Wollman Rink est partenaire de Culture Pass, le programme qui offre l’entrée gratuite à de nombreuses institutions culturelles de New York. Pour participer à Culture Pass, il faut posséder une carte de bibliothèque de la Brooklyn Public Library, de la New York Public Library ou de la Queens Public Library. Muffins, chocolats chauds mais aussi tacos disponibles au Woollman Café. Patinoire ouverte jusqu’au 12 mars 2024.
La patinoire de Bryant Park, Midtown, est l’une des rares à être gratuites à New York mais il faut réserver son créneau horaire, que l’on apporte ou non ses patins. Les prix de la location de patins sur place sont d’ailleurs élevés, entre 21$ et 32$ en fonction des heures et les détenteurs de cartes bancaires, débit ou crédit, de Bank of America – le sponsor de la patinoire – bénéficient d’une ristourne de 10%. Attention cette année, aucun sac n’est accepté sur la glace. En attendant son tour sur la glace, il est toujours bon de grignoter un bretzel ou une gaufre en faisant le tour du Winter Village, les coins restauration ne manquent pas. La patinoire est ouverte tous les jours de 8am à 10pm, voire minuit certains week-ends et jours fériés – il y a généralement plus de monde en fin de journée. Ouverte jusqu’au 3 mars 2024.
Ouverte pour la première fois en 2021, The Rink du 385 Ninth Avenue, dans le quartier de l’Ouest de Manhattan, entre Hudson Yards et Madison Square Garden, permet de se détendre entre deux séances de shopping. Les horaires d’ouverture varient entre la semaine, le week-end et les jours fériés (vérifier ici). L’entrée pour patiner une heure est à 20$ la semaine, 22$ le week-end et durant les vacances et la location de patins à glace reste très abordable, à 5$. Ouverte jusqu’au 31 mars 2024.
C’est la même entreprise qui gère la patinoire de la Brookfield Place, près du One World Trade Center. Elle n’est pas grande mais sa localisation sur la marina, entre les boutiques chics du mall et les restaurants où l’on peut s’arrêter prendre un cocktail au coucher du soleil, est un petit luxe qu’on a bien envie de s’offrir en fin d’année. Les prix sont abordables : 15$ de l’heure en semaine (entre 2pm et 9:15pm), 17$ le week-end et jours fériés (entre 9am et 9:15pm), 5$ de plus pour louer les patins. Les leçons privées sont nettement plus chères, surtout si on veut prendre des cours avec deux anciens champions olympiques, Melissa Gregory et Denis Petukhov. Mais à chacun son petit bonheur ! Billets ici.
Pour ceux qui cherchent avant tout une ambiance Christmas spirit bien new-yorkaise, la patinoire d’Industry City est idéale. Elle n’est pas grande mais elle est nichée dans une rue, au milieu des bars, restaurants et petites boutiques. On y déguste un chocolat chaud et une gaufre au chocolat avant d’aller patiner une petite heure au milieu des décorations lumineuses. Durant l’hiver, IC Ice Rink est ouverte 4 jours par semaine : les jeudis et vendredis de 4pm à 8pm, le week-end de 10am à 8pm avec des nocturnes les vendredis et samedi de 8:30pm à 10pm. Pendant les vacances de Noël, les plages horaires sont étendues – à vérifier sur le site. La patinoire sera dermée le dimanche 25 décembre. Entrée 15$, ajouter 10$ pour la location de patins, 5$ pour un casque.
Prospect Park dispose de deux patinoires, regroupées sous le nom de LeFrak Center at Lakeside. L’une à ciel ouvert et l’autre semi-couverte, ce qui offre le grand avantage de continuer de patiner, même quand l’une ou l’autre est fermée le temps de lisser sa surface de glace. Des tables et des chaises tout autour permettent à ceux qui préfèrent regarder les patineurs de s’installer avec une boisson chaude du Bluestone Cafe. La patinoire extérieure a réduit ses horaires d’ouverture par rapport à l’an dernier : elle est ouverte tous les jours de 11am à 7pm avec prolongation jusqu’à 9pm les vendredis et samedis. La semi-couverte ferme plus tôt : à 4:40pm sauf le vendredi à 7pm . Horaires décalés durant le week-end : samedi 1pm-9pm et dimanche 1pm-4:30pm. Les prix des billets ont également augmenté mais restent abordables pour New York : 9,25$ durant la semaine, 13,50$ le week-end. La location des patins coûte 9,50$.
La patinoire WWII Veterans War Memorial Ice Skating Rink de Clove Lakes Park (qui ouvre chaque année pour le 11 novembre) vit au rythme des vacances scolaires jusqu’au 24 mars 2024. Elle est ouverte tous les jours entre Noël et le mardi 2 janvier 202 (vérifier les horaires ici), sinon durant les jours et ponts fériés. Le reste de la saison hivernale, elle est l’une des destinations de week-end préférées des habitants du borough, ouverte trois jours par semaine : le vendredi de 4pm à 10pm, le samedi de midi à 10pm avec une pause de 4:40pm à 7pm, et le dimanche de midi à 6pm. Le prix de l’entrée n’a pas changé, il reste à 12$ pour tous, enfants compris, et la location de patins à 7$. Un bar propose des snacks pour la pause entre deux séances de patinage.
Les habitants de Queens et les touristes ont un endroit pour patiner toute l’année (oui, on peut en profiter en plein mois d’août) 7 jours sur 7, et c’est sur un toit à Long Island City. Le City Ice Pavilion est une immense installation dotée d’une patinoire aux dimensions de la NHL (ligue nationale de hockey), ouverte toute l’année pour des séances de patinage libre. L’établissement de Queens propose des cours en groupe et privés, ainsi que du hockey pour les tout-petits, les jeunes et les adultes. Des fêtes d’anniversaire et autres événements spéciaux peuvent y être célébrés. L’entrée coûte 8$ en semaine (6$ pour les séniors), 12$ le week-end et les jours fériés. 6$ pour la location de patins. 47-32 32nd Place, Long Island City.
La patinoire World Ice Arena à Flushing, localisée à l’intérieur de l’Aquatic Center de Flushing Meadows Corona Park, est elle aussi couverte et ouverte toute l’année. Les patineurs peuvent s’en donner à cœur joie tous les jours de la semaine 10:30am à 5:15pm, le vendredi, de 9am à 9:50pm; le week-end, la patinoire n’ouvre qu’à midi mais reste ouverte jusqu’à 9:50pm le samedi, 4:45pm le dimanche. L’entrée coûte 8$ en semaine et 12$ les week-ends. Enfin location de patins à glace pour 6$. 131-04 Meridian Rd Flushing, NY 11368.
Publié le 17 janvier 2024. Mis à jour le 16 février 2024.
Le Consulat général de France à New York a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Vous avez jusqu’au vendredi 16 février pour déposer votre dossier lors d’un rendez-vous au consulat.
Pour rappel, peuvent bénéficier d’une bourse, au sein de la circonscription consulaire de New York (New York, New Jersey, Connecticut et Bermudes), les enfants scolarisés dans un établissement relevant de l’AEFE et qui remplissent les critères suivants :
être de nationalité française
résider avec leur famille (père et/ou mère, tuteur légal)
être inscrits au registre des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourse (père, mère, tuteur)
pour ceux inscrits dans une école maternelle, être âgés d’au moins trois ans au cours de l’année civile de la rentrée scolaire
fréquenter un établissement homologué par le ministère de l’Éducation nationale ou, à titre dérogatoire, en cas d’absence, d’éloignement ou de capacité d’accueil insuffisante d’un établissement homologué, un établissement dispensant au moins 50% d’enseignement en français
fréquenter les cours régulièrement
au-delà de l’âge de scolarisation obligatoire (16 ans), ne pas avoir un retard scolaire de plus de 2 ans (excepté ce cas, l’attribution d’une bourse n’est pas subordonnée aux résultats scolaires).
Le dépôt du dossier s’effectue lors d’un entretien obligatoire avec le service social du consulat – un rendez-vous par famille, un seul parent est nécessaire. Prendre rendez-vous ici. Ou par courriel ici. Comme l’indique le consulat, le conseil consulaire des bourses se réunit une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin. Les familles sont ensuite avisées individuellement par courrier de la décision prise par cette commission.
Au sein de la circonscription de New York, 9 établissement sont homologués. Certains pour tous les niveaux : le Lycée Français de New York (LFNY), le Lycée Franco-Américain de New York (FASNY), The Ecole (EINY), la French American School of Princeton (FASP) et la French American Academy (FAA). D’autres établissements sont homologués pour certains niveaux : l’United Nations International School (UNIS), le Lyceum Kennedy, l’International School of Brooklyn (ISB) et la Tessa International School.
Publié le 4 janvier 2024. Mis à jour le 15 février 2024.
Dallas, 22 novembre 1963. À peine descendus de l’avion, le président de l’époque JF Kennedy et sa femme Jackie Kennedy se dirigent vers le centre de la ville à la rencontre de milliers de Texans venus leur souhaiter la bienvenue. Leur vie prend un tournant à l’intersection entre Houston et Elm Street, lorsque plusieurs balles viennent atteindre le jeune président qui mourra quelques heures plus tard.
Cet assassinat qui a bouleversé le monde entier, c’est ce que raconte le 6th Floor Museum, un musée qui a ouvert ses portes le jour de President’s Day de l’année 1989 en réponse aux millions de visiteurs qui affluaient, depuis la mort de JFK à Dealey Plaza. À l’occasion de ce week-end de President’s Day, French Morning vous propose de (re)découvrir ce lieu chargé d’histoire.
Une ouverture de musée controversée
En 1963, le bâtiment, rendu célèbre par le drame du 22 novembre, est loué par la Texas School Book Depository, une société de distribution de manuels scolaires. « Immédiatement après l’assassinat, Dealey Plaza devient le site le plus visité de Dallas et l’une des structures les plus photographiées au monde. À tel point que la société dont les affaires sont perturbées décide, en 1970, de quitter le bâtiment qui sera mis aux enchères dans la foulée », explique le conservateur du musée Stephen Fagin.
Après une tentative avortée d’ouverture de musée par un producteur de musique de Nashville, Dallas voit naître un mouvement soutenu par des personnalités éminentes – telles que le coach des Dallas Cowboys Tom Landry et l’homme politique Ross Perot – qui prônent la démolition de ce bâtiment dans lequel ils voient un « symbole de honte et de culpabilité ».« Le Dallas County Government le sauvera finalement de la démolition en le rachetant en 1977 pour le transformer en un élément central de la communauté locale et le rouvrir au public, souligne Stephen Fagin. C’est ainsi qu’a commencé, à la fin des années 70, ce qui a été un effort de 12 ans pour créer une exposition qui honorerait la mémoire du président tout en fournissant le contexte nécessaire, le tout d’une façon qui ne porterait pas préjudice à la communauté locale. »
Le 6th Floor Museum ouvrira ses portes le 20 février 1989 pour offrir une seconde vie aux 6e et 7e étages du bâtiment et accueillir près d’un demi-million de visiteurs chaque année.
Se réconcilier avec un moment sombre de l’histoire de Dallas
Ce jour tragique de l’histoire des États-Unis a été immortalisé au sixième étage depuis lequel les coups de feu mortels ont été tirés sur le cortège du président. Le visiteur démarre la visite à la naissance de JFK, puis avance dans l’exposition tel qu’il avancerait dans sa vie, à la rencontre de sa famille, du jeune homme qu’il était à son ascension au pouvoir. La visite se poursuit avec les faits marquants du mandat du 35e président des États-Unis, dans le contexte international de l’époque.
L’exposition apporte un éclairage sur les raisons qui auraient pu pousser Lee Oswald à appuyer sur la gâchette, mais également sur quelques-unes des sources des théories conspirationnistes qui perdurent jusqu’à ce jour. La pièce maîtresse du musée est la reconstitution de l’installation de l’assassin parmi les cartons de manuels scolaires, à l’angle sud-est du bâtiment, ainsi que toutes les pièces à conviction du drame. Le visiteur se trouve ici plongé dans une partie de Cluedo grandeur nature dans laquelle il est invité à explorer, recouper les éléments, voire remettre en question les faits du 22 novembre 1963.
Enfin, le musée met en lumière la façon dont cet évènement tragique a influencé la réputation de Dallas, une ville qui a longtemps été portée responsable du crime. « La communauté locale a subi tant de haine internationale après l’assassinat; du fait du contexte politique de l’époque, les gens ont reproché à Dallas d’être le terreau d’une forme d’extrémisme qui a conduit à l’assassinat du président », souligne encore le conservateur du musée.
Prévoyez de passer une heure et demi sur place et de conclure la visite par une courte promenade autour de Dealey Plaza pour y voir les croix sur Elm Street, le Memorial Plaza ainsi que la plaque sur laquelle on peut lire le discours que JFK aurait dû prononcer ce jour-là.
Si vous entrez encore dans un magasin de sport en demandant au vendeur these « baskets » en taille 40, qu’à la sortie des classes, vous répondez à une maman américaine interloquée que « I’m attending my daughter » ou que, « actually » vous êtes à la recherche d’un appartement, il est peut-être temps de regarder la réalité en face – ou plutôt to face the truth : votre anglais a besoin d’un petit refresh. Pas de problème, French Morning got your back. Voici une sélection de lieux où améliorer sa maîtrise de la langue de Shakespeare… sans y laisser un kidney.
Les cours gratuits
L’Université Columbia propose des cours gratuits d’anglais seconde langue (ESOL) sur ses différents campus. Les sessions s’étalent sur 12 semaines à raison de 2h de cours par jour (midi-2pm ou 6-8pm), 4 jours par semaine. Les apprenants sont regroupés par niveau (6 niveaux différents). Ces cours s’adressent uniquement aux résidents de l’État de New York ou aux réfugiés. Il faut être majeur pour s’inscrire (+18 ans).
Suivez une classe de conversation à la Niarchos Foundation Library. Sans inscription préalable, ces classes informelles sont destinées à ceux qui souhaitent améliorer leur anglais en participant à des activités de groupe, des discussions sur des thèmes imposés par le professeur. Ces sessions sont plutôt destinées à des apprenants maîtrisant déjà les bases de la langue.
The New York Public Library offre plusieurs programmes adaptés aux besoins des adultes désirant apprendre ou perfectionner son anglais : Les Series-Based English Classes qui durent 10 semaines destinées à des adultes de plus de 18 ans qui veulent perfectionner leur anglais.
Le programme We Speak NYC qui propose des cours de conversation en présentiel et en ligne pour pratiquer l’anglais autour de thématiques politiques et sociales : les droits des immigrants, les services municipaux et la participation civique. Les groupes se réunissent une fois par semaine pendant 7 à 10 semaines. Aucun niveau d’anglais particulier n’est requis, même si le matériel est principalement conçu pour les apprenants débutants et de niveau intermédiaire. Plus d’infos ici.
Le Citizenship Preparation and U.S History. Comme son nom l’indique, un programme destine à ceux qui ont pour projet de demander la citoyenneté américaine dans l’année ou les deux ans qui viennent. Les adultes simplement intéressés par la culture et l’histoire américaine peuvent aussi prétendre à ces classes. Voir le calendrier des cours disponibles ici.
Le NYC Department of Education permet lui aux étudiants CUNY, immigrants, people of colour, personnes à faibles revenus âgés de plus de 21 ans (voir liste des bénéficiaires) de suivre des cours d’anglais gratuits afin de faciliter leur intégration sur le marché du travail. Seules conditions : vivre à New York, avoir un numéro de sécurité sociale et ne pas avoir de diplôme d’études supérieures.
En plus de proposer des repas, un endroit où dormir, prendre une douche, faire du sport et s’amuser, le YMCA de New York offre également différents cours d’anglais gratuits aux adultes : conversation, anglais seconde langue, informatique et préparation au test de citoyenneté américaine.
Meetup.com est le site référence à New York pour trouver des personnes qui partagent les mêmes intérêts que vous. Que vous souhaitiez faire du sport, du yoga, cuisiner ou apprendre une nouvelle langue, le site répertorie de nombreux cours d’anglais ou groupes de conversation organisés chaque semaine à travers la ville. Inscrivez-vous quelques jours à l’avance et le tour est joué. Les cours proposés sont souvent gratuits ou peu chers.
La Columbia University propose également des sessions intensives payantes s’étalant généralement sur 4-8 ou 12 semaines avec 18h de cours par semaine du niveau « Intermédiaire » à « Très avancé » (pas de cours pour complets débutants). Ces formations préparent à intégrer des grandes écoles, à faciliter une embauche sur le sol américain ou tout simplement à devenir bilingue en étudiant à New York. C’est l’un des programmes d’anglais les plus anciens aux États Unis : l’American Language Program (ALP).
Stony Brook University, université publique située à Long Island à environ 1h40 de Manhattan propose des programmes d’anglais ESOL (English to Speakers of Other Languages) de 15 semaines pour 3.700 dollars.
Le College Hunter au cœur de Manhattan dispose également de plusieurs programmes pour améliorer ou apprendre l’anglais. L’un d’eux, plus original, intitulé « English for Family and Friends » propose (comme son nom l’indique) d’assigner un prof privé à une famille ou un groupe d’amis. Les cours se déroulent en ligne avec des sessions le matin, l’après-midi ou en soirée. 425$ par personne pour 10h de cours pour un groupe de 4-5 personnes.
La Guardia. Programmes intensifs de deux mois avec 4 heures d’anglais par jour (160h au total), cours du soir pour renforcer ses capacités d’écriture et de lecture de 6:30pm à 9pm ou cours de conversation (mêmes horaires le soir), les propositions du Laguardia Community College à Long Island City sont nombreuses et adaptées à chaque besoin. Également possibilité de suivre des cours en ligne. Entre 365$ et 1695$ pour la session d’anglais intensif.
Dans une école privée
Il y a des dizaines d’écoles à Manhattan, Brooklyn et les autres boroughs avec des tarifs horaires allant du simple au double. French Morning en a sélectionné 3 en fonction de leur principal intérêt pédagogique :
Pour des cours intensifs, le New York Language Center pour une immersion intensive. Les programmes de 20h par semaine commencent à 500$, les enseignants sont tous certifiés et l’apprentissage passe par des activités situationnelles de la vie quotidienne. Également possibilité de se préparer à des examens comme le TOEFL.
Pour les enfants, Hi-New-York’s English Course. Destiné aux 7-11 ans, l’école mêle thèmes éducatifs et cours interactifs captivants pour un apprentissage en s’amusant. Au lieu de travailler avec des manuels scolaires, les enfants s’imprègneront du langage en jouant, en participant à des ateliers d’art et de travaux manuels, et à partir en sortie sur le terrain pour mettre en pratique leurs compétences. Seulement pendant les vacances de Printemps et d’Eté. À partir de 555$ la semaine.
Si la question financière se pose moins pour vous, et que vous cherchez des cours axés business, Kaplan International Languages propose des sessions axées sur les aspects pratiques de la communication en entreprise, parfaits pour des niveaux intermédiaires. C’est cher, 4355$ les 4 semaines, mais très efficace – et logement inclus.
En cours particuliers
Vous souhaitez progresser avec un professeur particulier sans pour autant vous ruiner ? Rendez-vous sur les sites Craigslist.org et Thumbtack.com qui répertorient des annonces de cours particuliers à prix abordables. Ou sur l’application Preply.
Les meilleures applications
Aujourd’hui, tout est à portée de clic, même apprendre une langue, seul. Petit tour des appli les mieux notées : Rosetta Stone pour améliorer sa prononciation (35$/mois), Duolingo pour une pratique minimum quotidienne (gratuit), Memrise pour mémoriser du vocabulaire (gratuit avec des publicités), FluentU pour apprendre grâce à des documents audio et video authentiques (29,99$/mois), Tandem pour pratiquer en direct avec des native speakers (13,99$/mois), LearnEnglish Grammar pour réviser ses structures grammaticales (gratuit).
Il avait su populariser comme personne la cuisine française aux États-Unis. David Bouley a succombé à une crise cardiaque, en début de semaine, dans sa maison à Kent, dans le Connecticut. Il avait 70 ans.
Le chef franco-américain s’était fait connaître dans les années 80 pour avoir adapté à New York et auprès du public américain les recettes les plus emblématiques de l’Hexagone. Influencé par les plats de sa mère française, il avait opéré une rupture par rapport aux fastueux dîners d’alors. Sa cuisine était fraîche, évoluée et inventive. Elle mettait à l’honneur des produits peu utilisés à l’époque. La glace aux pois verts, la mousse de pomme ou encore le tofu aux œufs de truite ont notamment marqué les critiques et inspiré une nouvelle génération de chefs.
Tribeca, son quartier
En 1985, il s’était fait un nom dès ses débuts au Montrachet, une institution de Tribeca, quartier autour duquel il allait toujours graviter. Deux années plus tard, David Bouley y ouvrait un établissement éponyme qui allait devenir emblématique à Manhattan. Le restaurant Bouley, qui accueillait la clientèle par l’odeur enivrante d’un mur de pommes, avait reçu deux étoiles au Michelin en 1999 avant de fermer en 2017. Une autre de ses créations,le Danube, d’inspiration viennoise cette fois et situé sur Hudson Street, avait lui aussi reçu deux macarons avant de fermer en 2008. Son goût pour les saveurs du monde l’a mené à ouvrir un restaurant japonais, en 2011, le Brushstroke, en partenariat avec l’Institut culinaire Tsuji d’Osaka, toujours à Tribeca.
En 2020, au milieu de la pandémie de Covid, il avait été décoré de l’Ordre du Mérite Agricole par le gouvernement français. Une sorte de retour aux sources pour un chef qui n’avait jamais renié ses origines : ses grand-parents avaient quitté France pour immigrer aux États-Unis en 1929. Dans ses années d’étudiant, dans la seconde moitié des années 70, il avait décidé de venir à Paris suivre des cours de Civilisation française à La Sorbonne, avant de travailler un temps au renommé Moulin de Mougins (Alpes-Maritimes) et d’acquérir la nationalité française à l’âge de 28 ans. Il était marié à l’artiste Nicole Bartelme, la créatrice du Tribeca Film Festival.
« La première fois que je suis entré ici, je me suis dit : qu’est-ce qu’un endroit comme celui-ci fait à Washington Heights ? », raconte Mike Fitelson. Ce lieu, c’est United Palace (UP), la salle de spectacle du nord de Manhattan que cet ancien patron de presse dirige depuis douze ans.
Si vous pénétrez dans l’antre de ce grand bâtiment situé sur Broadway, entre les 175th et 176th Streets, vous aurez certainement la même réaction. Ouvert en 1930, il n’est pas seulement la quatrième plus grande salle de New York avec 3.400 places assises, c’est aussi un palais exotique dont les murs, plafonds et piliers sont ornés d’arabesques et de références orientales, dragons, bouddhas, déesses, phoenix, tigres, éléphants… Un journaliste du New York Times a résumé ce foisonnement décoratif de la façon suivante : « byzantin-roman-indo-hindou-sino-mauresque-persan-éclectique-rococo-déco ». Mike Fitelson le dit autrement : « Il n’y aucun autre endroit comme celui-ci. On est en dehors du temps et de l’espace ».
L’un des Wonder Theatres de Loew’s
Construit par l’Américain Thomas Lamb, père du majestueux théâtre Ziegfeld, et décoré par Harold Rambusch (Waldorf Astoria, Radio City Music Hall…), United Palace est le dernier né des cinq « Wonder Theatres » de la chaîne de cinémas Loew’s. Pour moins d’un dollar, on y restait toute la journée pour regarder les actualités sur grand écran, assister à un spectacle de vaudeville ou une séance de cinéma. À l’époque, un grand orgue (en cours de rénovation aujourd’hui) servait pour l’accompagnement musical.
La mission de cette salle et de ses quatre sœurs : stimuler l’imaginaire autant par la programmation que par la décoration éclectique. « Chaque Wonder Theatre avait son inspiration, un style vénitien pour le Paradise dans le Bronx, la renaissance française pour le Kings à Brooklyn et le Loew’s de Jersey City, un style espagnol pour le Valencia au Queens… Comme le Loew’s de la 175th Street était le bouquet final, on pense que le décorateur a voulu y placer tous les styles non utilisés dans les quatre autres », raconte Greg Ippolito, coordinateur des événements qui assure aussi les visites guidées mensuelles d’United Palace.
Hors du temps
La prochaine aura lieu le 22 février et marquera les 94 ans de l’institution. « Ce cinéma a ouvert en février 1930, quelques mois seulement après le crash boursier. On venait donc pour s’évader. On ne pouvait pas voir l’intérieur de la rue car il était caché par des rideaux de velours, mais quand on entrait, on était transporté dans un autre monde », reprend Greg Ippolito. Il note qu’il n’y avait pas d’horloges dans les parties communes, comme pour priver le public de toute notion du temps.
Avec la mort lente du cinéma muet et l’essor de la télévision, le lieu est progressivement tombé en désuétude. En 1969, il a été sauvé de la démolition par Frederick J. Eikerenkoetter, alias « Révérend Ike », un pasteur évangélique influent qui l’a transformé en église. Il a fait ajouter une tour coiffée d’une grande étoile, visible depuis le New Jersey voisin. « Sans lui, ce bâtiment aurait pu devenir un grand parking », glisse Greg Ippolito.
Il a finalement passé la main à son fils qui a décidé de se centrer sur l’offre culturelle et artistique à travers une association à but non-lucratif, l’United Palace of Spiritual Arts, toujours propriétaire des lieux. Aujourd’hui, les messes ont cédé la place à une programmation riche et variée (films, danse, concerts…) qui fait la part belle aux artistes latinos – Washington Heights est le bastion dominicain de New York. En plus du chanteur et roi de la bachata, Romeo Santos, un habitué des lieux, sa grande scène a été foulée par Bob Dylan, Neil Young, Adèle, l’auteur Deepak Chopra, pour ne citer qu’eux. En 2023, les Tony Awards, les « Oscars » du théâtre et des musicals, s’y sont tenus. Histoire de rappeler que Broadway ne se résume pas à Times Square.
Un lieu exceptionnel et méconnu
L’habitant le plus connu du quartier, Lin-Manuel Miranda, l’auteur des comédies musicales à succès Hamilton et In the Heights, a aussi prêté main forte. Il a lancé le rendez-vous de cinéma « Movies at the Palace », où il invite ses amis célèbres (Steven Spielberg, Spike Lee…) à parler de leur travail à l’issue de projections. Avant son intervention, en 2012, United Palace n’avait pas montré de films depuis « 2001, l’Odyssée de l’espace » en 1969 !
Malgré son cachet unique et sa programmation de qualité, ce palais surprenant reste méconnu. C’est en partie dû à sa localisation, dans la pointe nord de Manhattan, zone en dehors des circuits touristiques traditionnels malgré ses nombreux trésors (le manoir Morris-Jumel, le musée Hispanic Society…). Même certains habitants de Washington Heights continuent de le découvrir. « Il y a des gens qui grandissent dans le Bronx et qui ne sont jamais allés à la Statue de la Liberté. Les New-Yorkais ont beau être très cosmopolites, ils restent beaucoup dans leur sphère », observe Mike Fitelson. United Palace vaut le coup d’en sortir.
La fête des amoureux, la Saint-Valentin, est l’occasion pour French Expat de plonger au cœur des relations de couple, qu’elles soient multiculturelles ou non, à l’épreuve de la vie à l’étranger.
Pour ce faire, je suis accompagnée d’une experte émérite en la personne d’Adélaïde Fulconis. Psychologue autrefois établie dans la baie de San Francisco et désormais installée à Paris, Adélaïde ne se limite pas à l’analyse des défis des couples en expatriation, elle répond également aux questions brûlantes que vous nous avez soumises au cours des dernières semaines sur Instagram.
Saviez-vous que 84% des personnes interrogées sur nos comptes Instagram sont actuellement engagées dans une relation de couple ? Parmi elles, 61% ont choisi de partir à l’étranger en duo. Les 39% restants ont entrepris une aventure solitaire, parfois parsemée de belles surprises, avec près d’une personne sur deux affirmant avoir trouvé l’amour à l’étranger.
Cependant, le jardin de l’amour international n’est pas toujours fleuri. Un impressionnant 66% de ces aventuriers admettent avoir rencontré des difficultés de couple à l’étranger, et pour 1 sur 5, ces défis s’étendent même à la relation avec la belle-famille. Les relations interculturelles vont au-delà de la romance, constituant une exploration profonde des identités individuelles et de la stabilité émotionnelle.
Les questions de nos auditeurs reflètent la diversité des défis rencontrés par les couples expatriés. Comment évolue la dynamique de pouvoir dans un nouvel environnement culturel ? Comment gérer les différences culturelles avec une belle-famille éloignée de milliers de kilomètres ? Et comment améliorer la communication pour surmonter les barrières linguistiques et culturelles ?
Adélaïde Fulconis répond à ces questions et bien d’autres, partageant son expertise ainsi que des exemples concrets de couples ayant surmonté les défis de l’expatriation. Que vous soyez déjà engagé dans une aventure internationale ou que vous envisagiez de franchir le pas, cet épisode offre des conseils précieux pour minimiser les conflits potentiels liés à la différence culturelle.
Adélaïde Fulconis nous avait déjà fait le plaisir de répondre aux questions des auditeurs de French Expat sur le bien être des enfants en expatriation. Retrouvez l’article et l’episode.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Marathon de débats philosophiques, conférences, projections, lectures publiques et performances, la nouvelle édition de « La nuit des idées » aura lieu le jeudi 29 février prochain à Los Angeles.
Organisé et produit par Villa Albertine, l’événement se tiendra au restaurant et lieu événementiel House of Cocotte, et sera placé sous le thème « Outside the lines, Reinventing the City » (Au-delà des lignes, réinventons la ville). Les participants seront invités à réfléchir sur les défis contemporains auxquels doivent faire face les habitants et citoyens de la mégalopole de Los Angeles, sur l’impact de l’urbanisation sur la nature et les enjeux des transports et du logement d’un point de vue durable et social.
À l’approche des Jeux Olympiques de Paris cet été, et ceux de Los Angeles en 2028, « La nuit des idées » questionnera aussi la manière dont le sport façonne la ville. Parmi les participants annoncés à l’événement, notons la présence de l’athlète paralympique Ezra Frech, de la maire-adjointe Jenna Hornstock et de l’écrivaine Céline Minard.
La participation à l’événement nécessite une inscription ici.
En garde ! Une nouvelle académie d’escrime vient de voir le jour à Miami. Que votre progéniture ait quelques notions ou qu’elle soit néophyte, elle peut, dès l’âge de 10 ans, intégrer la Miami Fencing Academy. Située en plein cœur de Downtown, cette structure a été créée par l’épéiste belge Thibault Ferage, qui est installé depuis tout juste un an dans la métropole floridienne.
L’athlète de 35 ans manie l’épée depuis son plus jeune âge. Grand passionné de la discipline, il a fait ses classes au centre de formation de l’Adeps (l’équivalent de l’INSEP en France) avant de décrocher un contrat professionnel avec l’Administration générale du Sport de la Fédération Wallonie-Bruxelles. « J’ai été le premier escrimeur belge à bénéficier de ce programme gouvernemental initié en 2005, précise le sportif originaire de Dinant. C’est un soutien financier qui m’a permis de me dédier à 100% à cette discipline afin d’atteindre les meilleures performances ». Et, forcément, les médailles se sont enchaînées pour Thibault Ferage qui a entre autres été six fois champion de Belgique.
Ayant également atteint les finales à la Coupe du monde junior de Göteborg (Suède) en 2008 et les quarts de finale lors des Championnats du monde junior à Catane (Sicile) la même année, l’épéiste belge a rapidement obtenu le respect de ses pairs. « J’ai notamment été le partenaire d’entraînement en 2012 de l’ex-numéro un mondial Silvio Fernandez, qui préparait alors les Jeux olympiques de Londres, raconte-t-il. Il m’a appelé et m’a dit : « J’ai besoin de toi. Tu dors chez moi à Paris et on s’entraîne pendant un mois ». J’ai pris ma voiture et le lendemain j’étais chez lui. C’était une belle reconnaissance. »
L’entrepreneuriat à 25 ans
À la fin de son contrat avec l’Administration générale du Sport de la Fédération Wallonie-Bruxelles, alors qu’il n’avait que 25 ans, Thibault Ferage a opté pour une reconversion dans l’entrepreneuriat en montant sa société de construction. « Il faut dire qu’avec un père ingénieur, une mère décoratrice d’intérieur et une sœur architecte, je baignais dans ce domaine depuis toujours », confie l’athlète qui s’est par ailleurs autofinancé afin de continuer en parallèle les entraînements et les compétitions. Il atteindra notamment les quarts de finale de l’épreuve par équipes, aux côtés de Jean-Michel Lucenay, lors des Championnats de France d’escrime en 2018 et finira par tirer un trait sur sa carrière sportive deux ans plus tard.
Après avoir vécu en Belgique, en France et au Luxembourg, c’est désormais aux États-Unis que le trentenaire a choisi de s’installer avec sa femme et ses deux petites filles âgées de deux et quatre ans. Bien que sa vie sous les palmiers floridiens soit rythmée par sa famille et son travail, Thibault Ferage n’envisage pas pour autant l’avenir loin des pistes d’escrime. « J’ai remarqué que de nombreux escrimeurs américains allaient s’entraîner en Europe, plus particulièrement en France, l’un des fleurons de la discipline. Je me suis dit qu’il fallait faire l’inverse : faire venir les entraîneurs français sur le sol américain et créer une véritable académie. »
Le passionné a alors contacté deux de ses proches, l’épéiste français Yannick Borel, champion olympique (par équipe aux Jeux d’été de 2016) et champion du monde (en 2018), et l’escrimeur vénézuélien Rubén Limardo, médaillé olympique, pour leur exposer son projet. Et ces derniers ont tout de suite été séduits. « C’est une chance de les avoir à mes côtés, souligne Thibault Ferage, dont l’académie d’escrime enregistre déjà une quinzaine d’inscriptions. En plus des entraînements, nous allons organiser des séances de rencontre avec des athlètes de haut niveau. Ils viendront notamment expliquer aux jeunes sportifs ce qu’ils ont mis en place pour en arriver où ils en sont aujourd’hui. »
Fourmillant d’idées, l’entrepreneur belge compte prochainement mettre en place des ateliers de team building autour de cette discipline qu’il chérit tant. « L’escrime ne se limite pas à maîtriser les techniques d’épée. C’est un sport de combat qui demande beaucoup de confiance en soi, de concentration et de précision : des valeurs qui sont primordiales au sein d’une entreprise. »