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Dany Boon: «Driving Madeleine nous rappelle qu’il faut profiter de la vie»

Envie de bien commencer l’année ? Courrez voir « Driving Madeleine » (« Une belle course » en français). Le film « feel good » de Christian Carion (« Une hirondelle a fait le printemps », « Mon garçon », « Joyeux Noël »…) sort à New York, Los Angeles et Santa Barbara le vendredi 12 janvier. Il sera projeté dans quatre-vingt autres salles aux États-Unis la semaine d’après (toutes les dates et les salles ici).

«Je voulais jouer avec Line»

Simple mais pas simpliste, délicat et puissant à la fois, il raconte la rencontre émouvante entre un chauffeur de taxi à la dérive, Charles (Dany Boon), et sa passagère de 92 ans, Madeleine Keller (Line Renaud), qui se rend à reculons à l’EHPAD pour attendre la mort. Sur le chemin, ils s’arrêtent dans les lieux de Paris qui ont marqué la vie mouvementée de Madeleine – une sorte de voyage initiatique où le voile se lève petit à petit sur cette cliente pas comme les autres qui va se lier d’amitié avec son chauffeur.

 

 

 

Dany Boon n’a pas hésité: « Quand j’ai lu le scénario, j’ai dit à Christian que je voulais le rôle. Je voulais jouer avec Line et être dirigé par lui !, se souvient-il. Le script est émouvant car le film touche à des questions existentielles et fondamentales qu’on essaie d’oublier en remplissant nos vies de choses à faire. Au-delà de l’empathie qu’on peut ressentir envers le personnage de Madeleine et cette amitié très belle avec Charles qui ne demande qu’à continuer, il nous rappelle que la vie est courte et qu’il faut en profiter ».

Deux acteurs originaires d’Armentières

L’acteur de 57 ans et sa partenaire de 95 ans n’ont pas eu besoin de se forcer pour jouer les amis à l’écran. En effet, le premier a pris l’habitude de la décrire comme sa « seconde mère ». Originaire du même quartier qu’elle, le comédien se souvient de l’avoir vue chanter, gamin, sur la place de l’hôtel de ville d’Armentières, sa commune natale dans le Nord. « Quand je l’ai vue sur scène, je me suis dit inconsciemment que c’était possible de partir d’un milieu simple, dans une petite ville nordiste, et de réussir dans ce métier ».

Bien plus tard, il la fera jouer dans son film, « La Maison du Bonheur » (2006). « Quand elle arrivée sur le plateau, elle avait le trac. Je me suis fait la réflexion : c’est le secret de la longévité de sa carrière. Elle ne veut pas décevoir ».

Cette relation « familiale » est palpable dans « Une belle course ». Accessoirement, elle a aussi facilité un tournage qui s’est déroulé en grande partie… en voiture. Plutôt que de se frotter aux rues embouteillées de Paris, Christian Carion a fait le choix de filmer ses acteurs dans un véhicule immobile, placé au milieu de grands écrans reproduisant le ciel et la circulation – « une sorte d’immersion à 360 degrés. Ça rend malade ! », plaisante Dany Boon.

Après Palm Springs, les États-Unis

« Du fait de notre amitié, Line s’est sentie en confiance pendant le tournage », reprend la star de « Bienvenue chez les Ch’tis », qui relève que le réalisateur les a laissés libres d’improviser pour que la relation entre ses deux têtes d’affiche transparaisse à l’écran. « Parfois, on se demandait ce qui relevait de la vie de Madeleine ou de Line car elle a incorporé beaucoup d’éléments de son parcours personnel dans le film !, dit-il. Ce rôle a été écrit pour elle. Elle l’a vécu comme si c’était peut-être son dernier, même si j’espère qu’elle continuera à tourner ».

En revanche, pour Dany Boon, celui de Charles peut paraitre à contre-courant, l’acteur étant davantage connu pour ses personnages comiques. Sérieux devant la caméra, il n’a toutefois pas perdu ses bonnes habitudes. « Les films dramatiques sont la meilleure ambiance pour faire l’andouille. J’en ai besoin pour affronter mon trac et oublier la présence de la caméra ».

Qu’attend-t-il de la virée américaine de Charles et Madeleine, qui a déjà marqué un arrêt au festival du film international de Palm Springs en 2023 ? « Le bon côté des plateformes de streaming, c’est que les Américains acceptent de plus en plus de regarder des films en VO sous-titrés », observe celui qui se rend souvent à New York, où étudie son fils. « J’espère qu’il y aura assez de bouches et d’oreilles pour le faire connaître ». Et que son taxi continue sa route…

Publié le 3 janvier 2024. Mis à jour le 17 janvier 2024.

«La Tech n’est pas un long fleuve tranquille», le guide pratique d’un vétéran de la Silicon Valley

« Si je meurs, je veux pouvoir partager mon expérience de la Silicon Valley ». Voilà ce qui a motivé au départ Frantz Lohier, technologue installé dans la baie de San Francisco depuis 23 ans, à écrire un livre. « J’ai eu un cancer et, en allant mieux, j’avais la résolution de raconter ce que j’ai appris ici sur les plans professionnel et personnel. Parce que l’école ne t’explique pas tout ça ! ».

Sur la voie de la guérison, le Français décide donc de se lancer et profite de la fin d’un contrat pour s’investir dans la rédaction d’un guide pratique inspiré de son parcours. Un an de travail plus tard, il auto-publie en septembre 2023 une version en anglais, suivie en novembre d’une version en français. Le titre évocateur de son ouvrage « La Tech n’est pas un long fleuve tranquille ! » révèle que l’auteur y raconte ses succès comme ses déboires. L’occasion de délivrer pléthore de conseils, d’astuces et d’éclairages « sur les coulisses d’un milieu en constante ébullition ». 

«Les échecs m’ont permis de rebondir» 

« J’ai toujours été fasciné par les ordinateurs, les langages informatiques et toutes les nouvelles technologies », raconte t-il. C’est donc « en toute logique » qu’il choisit de s’envoler avec sa famille pour la Silicon Valley en 2000, master en robotique et doctorat en traitement du signal dans la poche. « C’était un rêve pour moi ! C’est là que se jouait l’avenir d’Internet et où les technologies étaient les mieux comprises ». 

S’il commence sa carrière dans le système académique à UC Berkeley, il se tourne rapidement vers le secteur privé. Il travaille alors sur une multitude de projets et de produits électroniques. Parmi ses missions : développer des systèmes de guidages de missiles, de video-surveillance, de détection de gisement de pétrole, de webcam, de drone et d’endoscopie. Pour d’importantes sociétés, à l’instar de Logitech et de Qualcom, et pour des start-ups qu’il fonde ou co-fonde. 

Il enfile tour à tour les casquettes d’expert en gestion de flux de données, en programmation, en ingénierie systèmes; celles de gestionnaire, de directeur des innovations, de responsable de la propriété intellectuelle et des brevets, d’investisseur ou de CEO. « J’ai beaucoup travaillé, ce qui n’a pas été de tout repos pour ma famille. J’ai parfois pris de gros risques et j’ai planté deux boîtes », confie t-il. Et d’ajouter : « Ces échecs m’ont permis de rebondir sur mes fonctions suivantes. Ici, tu as droit à l’erreur, c’est même recommandé. Un véritable contre-pied de la culture française ».

Couverture du livre du vétéran français de la tech Frantz Lohier.
Couverture du livre du vétéran français de la tech Frantz Lohier.

«Se servir de l’humour comme d’un outil»

Fort de son expérience, il partage dans son livre les codes et pratiques locales. Au programme : monétisation des innovations, rôle des conseils d’administration, des VC (Venture Capitalists) « au centre de l’économie depuis plus de cinq décennies », règles qui régissent les levées de fonds, formules de financement ou de valorisation. Il évoque la nécessité de modèles commerciaux efficaces, les enjeux de la propriété intellectuelle, du design thinking, les défis actuels (métaverse, intelligence artificielle…), etc. De quoi ravir les novices. Car selon l’expert, la Silicon Valley fait encore rêver nombre de technologues et d’entrepreneurs. 

Il explique : « La pandémie a provoqué un transfert technologique historique avec de nombreux départs, mais j’ai beaucoup voyagé, j’ai vu l’émergence de “Silicon Valleys” en Inde, au Canada ou en France. Aucune n’égale celle de la baie de San Francisco. C’est un combiné unique entre la masse de fonds concentrée et la tendance à prendre des risques. »

D’après Frantz Lohier, il y a tout de même quelques indispensables pour réussir dans cette région. Notamment, « remettre en cause le statu quo », c’est-à-dire interroger les certitudes, questionner les acquis, et aussi, « se servir de l’humour comme d’un outil ». C’est pour l’auteur une arme imparable grâce à laquelle il avoue d’ailleurs avoir pu gérer son introversion maladive, supporter certaines émotions difficiles et remonter la pente après des déceptions. Il sait aujourd’hui tourner en dérision de cuisants revers et peut s’en servir pour un pitch ou nourrir ses pages. Enfin, ultime recommandation : « bien choisir son/sa partenaire ! ». Car, comme le dit le titre de son livre, la Tech n’est pas un long fleuve tranquille. Être bien accompagné, c’est l’une des clés du succès… Peut-être même la clé de la réussite aux dires de l’auteur.

Parc national de Saguaro: Des cactus à perte de vue

Des cactus par milliers répartis sur 37.000 hectares qui se déroulent sur les contreforts des chaînes de montagnes de Tucson Moutains et Rincons Mountains, voilà le terrain de jeux du parc national de Saguaro. On vient ici explorer le désert et découvrir l’impressionnante concentration de saguaros. Alors sur le papier, on se croirait au milieu de rien, le parc situé en deux parties est pourtant séparé par la ville de Tucson. Une proximité urbaine assez rare pour un parc national mais qui tombe à pic car Tucson est une étape parfaite entre deux visites nature du parc national de Saguaro.

route cactus saguaro

Les informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.
➤ Entrée 25 US$ par véhicule.
➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

Parc national Saguaro

Ce que le parc national Saguaro a de spécial

Tout est dit dans son nom. Ce qui fait la particularité de ce parc national situé de part et d’autre de Tucson, c’est son emblématique cactus, le Saguaro.

Ce grand cactus que vous avez peut-être déjà vu dans les albums de Lucky Luke s’apparente, de part sa forme et sa taille, à un arbre. C’est une espèce endémique du désert de Sonora. Pour vous donner une idée de sa grandeur, il est la deuxième plus grande espèce de cactus au monde, la plus grande des États-Unis. On en trouve dans le sud-ouest de l’Arizona, un tout petit peu dans la région californienne limitrophe et au nord-ouest du Mexique.

Le Saguaro a forgé l’histoire et l’identité de cette région, pas étonnant que sa fleur soit la fleur officielle de l’Arizona. C’est grâce au Saguaro que les Amérindiens ont longtemps survécu sur ces terres arides au climat désertique. La récolte de sa fleur était une source d’alimentation importante (sirop, confiture, vin…). Son bois, une fois le Saguaro mort, était lui utilisé pour construire des barrières et des habitations, ses graines servaient à nourrir les poulets d’élevage et le reste offrait un très bon combustible. Le saguaro était au cœur de la vie des natifs américains. Pour la tribu des Tohono O’odham, le cactus était un être sacré qu’ils vénéraient. Aujourd’hui, une grande partie de la vie dans le parc s’organise encore autour du saguaro. Cette espèce, à présent protégée, est fascinante : ce cactus peut mesurer jusqu’à 15 mètres de haut, vivre 150 ans (parfois 200), peser près de 5 tonnes et retenir 3000 litres d’eau. C’est tout un écosystème qui s’organise autour du saguaro. Plusieurs oiseaux vivant dans le parc se servent de son tronc pour y construire leur nid comme le pinson ou le pivert. Chauves-souris, abeilles et autres insectes se nourrissent de l’arbre tout en lui permettant de se reproduire via sa pollinisation.

Tour à tour nourricier et sacré, vous l’aurez compris, c’est donc lui qui mène la danse et qui occupe tous les esprits lorsque l’on visite le parc national de Saguaro. Forcément, il est partout et ne cesse de surprendre le visiteur par ses formes étonnantes et sa fière allure de roi du désert. Si ce type de paysages et de végétations ne vous botte pas trop, passez donc votre chemin car d’un côté comme de l’autre du parc national, c’est le saguaro que l’on vient voir ici aux côtés de quelques autres cactus et plantes du désert, les reliefs des montagnes en fond. Il est pourtant difficile de se lasser de la vue. L’ambiance du désert a un côté exotique et le dépaysement est toujours au rendez-vous, surtout quand les coyotes hurlent dans le lointain.

Ce désert, on apprend à le découvrir au visitor center qui nous raconte sa vie sauvage (reptiles, oiseaux, coyotes, petits rongeurs et insectes en pagaille) et son histoire, de la vie des natifs jadis au désert d’aujourd’hui. Mais pour le vivre, rien de mieux que de partir l’explorer, en voiture ou encore mieux à pied, évidemment sous un bon chapeau et avec une grande réserve d’eau !

gros plan saguaro

Comment rejoindre le parc?

Le parc national de Saguaro se situe à côté de Tucson. En réalité, de part et d’autre de la deuxième plus grande ville de l’Arizona, puisque le parc est divisé en deux parties. Il abrite la partie est dans les Rincons Mountains et la partie ouest dans les Tucson Mountains. Les deux zones du parc se situent à 30 min de l’aéroport international de Tucson, porte d’entrée principale du parc quand on voyage de l’étranger ou d’une autre destination dans le pays. Pour information, l’aéroport international de Phoenix (Arizona) se situe lui à 2h15 de route, celui d’El Paso (Texas) à 4h30 de route et celui d’Albuquerque (Nouveau-Mexique) à 6h30 de là. Aucun système de navette n’est mis en place par le parc national, venir avec sa propre voiture ou un véhicule de location est donc la seule façon de visiter le parc national.

Les véhicules de plus de 35 feets de long sont très limités dans le parc, ils sont notamment interdits sur la route de Cactus Forest Scenic Loop Drive dans la partie est du parc et la Scenic Bajada Loop Drive, côté ouest.

arrivée parc national de saguaro

À quelle saison visiter le parc national de Saguaro?

Le parc national de Saguaro se visite en toute saison. Les températures élevées en été n’en font pas la meilleure saison pour y venir. L’automne, en revanche, est plus agréable avec ses températures raisonnables et le printemps est particulièrement photogénique lorsque les cactus sont en fleur. Le parc se visite aussi facilement en hiver avec des températures douces en journée et fraîches la nuit.

lune et saguaro

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir?

La seule façon de dormir dans le parc national de Saguaro est de camper. Six campings primitifs sont disponibles dans la partie est du parc et sont uniquement accessibles à pied.

Tucson offre de nombreuses options de logement qui s’adaptent à tous les prix. faisant du parc national de Saguaro l’un des parcs où il est le plus facile de se loger à proximité.

Où manger?

Si vous prévoyez de déjeuner dans le parc, il vous faudra emporter votre pique-nique, plusieurs airs de pique-nique sont aménagées dans les deux zones du parc. Pensez à prévoir de l’eau en grande quantité, le soleil tape fort et l’ombre est rare.

aire de pique-nique parc national de saguaro

Que voir et que faire dans le parc?

Une visite complète du parc national de Saguaro se fait en deux temps avec un arrêt dans les deux secteurs du parc : la partie est du côté des Rincon Mountains et la partie ouest dans les Tucson Mountains. Chacune des zones possède son visitor center. Pour les visiteurs qui devraient choisir entre l’une de ces parties, la east part (à l’est) est à privilégier quand on a peu de temps et pas forcément envie de marcher, elle s’organise essentiellement autour de sa route scénique; la west part (à l’ouest), un peu plus sauvage et moins fréquentée, est idéale pour randonner et explorer le parc à son rythme. Voici les incontournables dans chacune de ces deux parties :

Zone est: du côté des Rincon mountains

Cactus Forest Scenic Loop Drive, cette boucle d’un peu plus de 15km à sens unique part du visitor center et fait le tour des collines peuplées de saguaros. La balade est particulièrement belle dans la lumière dorée de fin de journée.

La visite de cette partie du parc s’articule essentiellement autour de la boucle de Cactus Forest Scenic Loop Drive et d’un arrêt au visitor center. Vous pourrez aussi débuter de plus longues randonnées depuis la boucle scénique comme la randonnée de Cactus Forest Trail ou faire de plus petites balades comme la petite boucle de Desert Ecology Trail mais le challenge, une fois sur la route, sera de trouver une place pour se garer.

Zone ouest: du côté des Tucson mountains

Cactus Garden, attenant au visitor center, ce jardin de cactus permet de se mettre dans l’ambiance avant de reprendre la voiture pour explorer le parc.

Scenic Bajada Loop Drive, boucle d’une dizaine de kilomètres qui s’enfonce dans les contreforts des Tucson Montains, offre de nombreux départs de randonnée et de beaux panoramas sur le désert et les montagnes. Avec un peu de chance, vous pourrez même entendre les coyotes hurler en fond de certains points de vue. Vous trouverez le plan détaillé des différentes balades possibles au visitor center et n’hésitez pas à demander conseils aux rangers. Parmi les randonnées à envisager, la balade de Gould Mine / Gould Mine Loop crapahute sur les hauteurs du parc et celle de saguaros de Valley View Overlook offre une balade facile d’une trentaine de minutes au cœur des saguaros avec un point de vue imprenable sur les montagnes voisines.

montagne et désert saguaro

Conseils pour une expérience authentique

Pour vraiment comprendre ce parc, sa vie sauvage et son histoire atypique, rien de mieux que d’écouter les natifs et les connaisseurs raconter la vie dans le désert. Des visites thématiques sont organisées tout au long de l’année par les rangers du parc national. Rencontre avec les lézards, visite du jardin des cactus, randonnées guidées ou balades au crépuscule pour observer les chauves-souris et autres noctambules du coin, ces visites gratuites sur inscription (sur le site du parc national) apporte une toute autre perspective à la visite du parc national de Saguaro.

cactus saguaro

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Saguaro?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 25$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée?

    Oui, on peut consacrer quelques heures à la partie est et une demi-journée en prévoyant des balades dans la partie ouest.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Uniquement dans les zones de camping accessibles en marchant.

  • Peut-on visiter toute l’année?

    Oui, le parc se visite en toute saison même si les températures élevées en été ne sont pas toujours agréables.

montagnes saguaro

À Miami, un Français se mobilise pour les enfants ukrainiens

Près de deux ans après l’invasion russe en Ukraine, et bien que la guerre au Proche-Orient ait quelque peu éclipsé ce conflit, la mobilisation en soutien au peuple ukrainien ne faiblit pas.

À Miami, l’association caritative United Kids USA Corporate, fondée en février 2023 par l’artiste et architecte français Robin Anezin, organise une vente aux enchères au profit de jeunes réfugiés ukrainiens ce vendredi 19 janvier à partir de 7pm à Les Couleurs Art Gallery, en plein cœur de Downtown.

Lors de cette opération de solidarité, l’association caritative exposera les œuvres réalisées, lors de ses ateliers peinture, par une quarantaine d’enfants ukrainiens actuellement installés à Vienne. Collage, acrylique et crayon sur papier, une soixantaine de tableaux seront ainsi présentés, avec un prix de vente minimum de 250 dollars. Tous les fonds récoltés lors de ces enchères seront entièrement reversés aux jeunes artistes et à leur famille.

Gaëtan Bruel devient directeur de cabinet de Rachida Dati

Conseiller culturel et directeur de la Villa Albertine à New York jusqu’en septembre dernier, Gaëtan Bruel avait quitté son poste prématurément pour rejoindre Paris le cabinet de Gabriel Attal, alors ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, en tant que Directeur adjoint, en charge de la culture à l’école.

La nomination de Gabriel Attal comme Premier ministre la semaine passée a donné un coup d’accélérateur à la carrière du jeune ex-diplomate. Il devient, à 33 ans, le directeur de cabinet de Rachida Dati, la nouvelle ministre de la Culture, surprise du chef du nouveau gouvernement français.

De la même manière qu’Emmanuel Macron a placé un directeur de cabinet de son choix (Emmanuel Moulin) auprès de Gabriel Attal, celui-ci a fait de même auprès de la transfuge Rachida Dati. Unanimement salué à  la fin de son mandat à New York, Gaëtan Bruel est un bon connaisseur du monde de la culture. Mais il est aussi une connaissance de longue date de Gabriel Attal. Les deux hommes étaient ensemble en classe préparatoire littéraire au Lycée Louis-le-Grand. Et c’est le ministre lui-même qui avait contacté Gaëtan Bruel pour lui demander de le rejoindre rue de Grenelle l’été dernier.

Si les deux hommes ont donc beaucoup en commun, ils partagent surtout une mentalité d’hommes pressés, le premier dans la lumière, le deuxième dans l’ombre. Tous les deux ont coupé court des études qui avaient commencé brillamment. Gaëtan Bruel n’a jamais terminé l’Ecole Normale Supérieure, préférant rejoindre, très jeune, le cabinet de Jean-Yves Le Drian (alors ministre de la Défense) comme « plume ». Gabriel Attal a lui fini Sciences Po mais s’est arrêté là, sans passer par l’ENA. En politique, prendre des raccourcis peut payer…

Brèves new-yorkaises: Éclipse, avion supersonique et bottes d’Elton John

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

?️ Un groupe d’hommes appartenant à une communauté juive hassidique de New York a été arrêté dans un tunnel secret creusé le long d’une synagogue de Brooklyn.

? Le New York Times a mené l’enquête pendant une trentaine de jours : le maire de NYC possède 10 costumes, 19 cravates et change de tenue au moins quatre fois par jour.

? Le vent a soufflé cette semaine et la nouvelle tour de Brooklyn a beaucoup bougé, comme on peut le voir sur cette vidéo impressionnante.

?‍? La gouverneure de l’État de NY a annoncé la création d’un nouveau centre informatique baptisé « Empire AI ». Doté de 400 millions de dollars de financement public et privé, le centre réunira sept institutions de premier plan de l’État avec, pour objectif, la création d’emplois, la recherche et le développement dans le domaine de l’IA.

? Expulsés du Brooklyn Bridge, les vendeurs ambulants occupent désormais les rues de Dumbo, en dessous. On compte environ 20.000 personnes en attente de permis de vente dans la rue. L’obtention de ces permis – et donc l’obligation de déclarations de chiffre d’affaires – génèrerait 17 millions de dollars de profit pour la ville.

? Les vitraux colorés qui ornaient le cabinet de travail d’Émile Zola dans sa maison de Médan (Yvelines) ont été retrouvés, 120 ans après leur disparition, à… New York.

? Le classement des villes les plus chères au monde (la première ne va pas vous étonner).

Ⓜ️ Apparemment, il serait très simple de passer les nouvelles portes du métro sans payer. MTA a déjà dépensé 700.000$ pour développer ce nouveau système censé éviter la fraude.

? La gouverneure avait promis d’ajouter 850 lits dans des hôpitaux publics et privés de l’État, dont environ la moitié dans la ville de New York pour soigner les malades atteints de maladies psychiatriques. Jusqu’à présent, 629 lits sont utilisés.

?‍♀️ Tous les mois, 200 officiers de police démissionnent de leur fonction.

? Pour la première fois depuis un siècle, une éclipse totale du soleil est prévue le 8 avril prochain à partir de 3:15pm et ce, pendant trois heures et demie.

? La librairie Bluestockings, située dans le Lower East Side est menacée d’expulsion par son propriétaire en raison des services qu’elle propose aux sans-abri et aux drogués, comme une salle de bain, des produits d’hygiène, des snacks, des vêtements et des kits de prévention d’overdose. Les voisins et le propriétaire s’opposent à ces services et demandent la fermeture de la librairie.

? De nouveau, un adolescent a été tué alors qu’il faisait du « subway surfing », c’est-à-dire qu’il sautait de wagon en wagon depuis le toit d’une rame de métro à Brooklyn.

? Une page Facebook rend hommage aux livreurs de nourriture décédés à New York, les considérant comme des héros tombés au combat. Depuis la mise en ligne de la page en 2020, plus de 40 livreurs sont décédés, principalement dans des accidents de la route.

✈️ L’aéroport JFK fait partie des 10 aéroports les plus stressants au monde, à cause, notamment, du nombre important de voyageurs et des retards fréquents.

? Fermeture de la librairie Barnes and Noble de Tribeca après seize années d’existence.

✈️ La NASA a dévoilé son avion supersonique X-59 volant à une vitesse d’environ 1.500 km/h. Objectif : relier Londres à New York en 90 minutes.

? Le quartier le moins cher de New York pour acheter une maison ou un appartement est celui de Briarwood, dans Queens.

? Le fameux chocolat de Glace (prononcer « gloss » ) sur Madison vaut-il ses 10$ et ses 20 minutes, minimum, d’attente ?

? Elton John mettra ses bottes, un piano et une centaine d’autres lots en vente chez Christies en février prochain.

? En 1970, les taxis new-yorkais étaient des Peugeot 505… Mais pas très longtemps.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Le Frenchy Comedy Club revient à New York (line-up actualisé)

Ce ne sont plus cinq comme annoncé le mois dernier mais huit humoristes qui viendront finalement le vendredi 19 janvier sur la scène new-yorkaise. Pour sa deuxième édition, le Frenchy Comedy Club verra se produire les Belges Sérine Ayari (présentera en mai prochain, à Lyon et Paris, son premier spectacle «À l’aise ») et Alex Vizorek (chroniqueur sur France Inter et dans Télématin, il se produira au Casino de Paris en novembre 2024) et les Canadiens Virginie Fortin (actuellement en tournée pour son deuxième one-woman-show « Mes Sentiments ») et Mike Ward (présentera son nouveau spectacle « Modeste » avant de partir en tournée fin janvier).

Se joindront à la troupe l’humoriste et rappeur Youssoupha Diary, et les stand-uppers comédiens Redouane Behache et Samia Orosemane.Et aux commandes de la soirée, le plus français des Anglais, Paul Taylor que French Expat avait reçu l’an dernier (podcast ici).

 

Comme nous vous l’avions annoncé quand la représentation du 8 octobre dernier avait été annulée pour des raisons de salle, ceux qui ont gardé leur(s) billet(s) pourront venir à l’un des deux spectacles du vendredi 19 janvier, à 7pm ou à 9pm. Rendez-vous donc au Sony Hall, West Side à Manhattan (235 W 46th St). Les billets sont en vente ici.

 

Publié le 21 décembre 2023. Mis à jour le 16 janvier 2024.

Ouverture de la plateforme Parcoursup: Pourquoi poursuivre ses études en France?

[Article partenaire] Saviez-vous que la France est le quatrième pays d’accueil des étudiants étrangers dans le monde et le premier pays non anglophone ? Chaque année, de plus en plus d’étudiants du monde entier choisissent de poursuivre leurs études dans les écoles françaises, attirés par la qualité de l’enseignement et le cadre de vie propice.

C’est notamment le cas de Sofiane Zerouali, qui a choisi de rejoindre le bachelor de l’EDHEC Business School après l’obtention de son baccalauréat. « L’EDHEC est une école très prestigieuse et reconnue en France ainsi qu’à l’étranger. Je souhaitais absolument retrouver une dimension cosmopolite car j’ai eu la chance d’aller au Lycée Français de Singapour et en rejoignant le BBA de l’EDHEC, j’avais l’occasion de travailler avec des étudiants du monde entier et en anglais. »

Une école classée parmi les meilleures

En effet, pour la deuxième année consécutive, l’EDHEC se classe parmi les dix meilleures écoles de commerce en Europe selon le classement du Financial Times. Grâce à ses parcours entièrement en anglais, son programme post-bac a réussi à attirer des étudiants internationaux, représentant aujourd’hui plus de 70% des élèves dans ses parcours anglophones.

« L’aspect international a joué un rôle déterminant dans ma décision, car j’ai passé mon secondaire au Lycée Winston Churchill à Londres. Grâce au programme Global Business, nous avons la possibilité d’étudier sur trois continents, de nous immerger dans différents systèmes éducatifs à travers le monde et d’apprendre à être flexibles et adaptables, deux qualités essentielles pour réussir professionnellement », confie de son côté Périnne Sbraire. 

Des formations tournées vers l’international

Le programme EDHEC International BBA propose deux parcours dispensé 100% en anglais :

? Le parcours Global Business est dispensé sur trois continents, dans trois institutions prestigieuses : l’EDHEC Business School (France), l’UCLA Extension (États-Unis) et l’Université technologique de Nanyang (Singapour). Ce programme offre aux étudiants une expérience académique enrichissante au sein d’un environnement multiculturel. Ils auront l’opportunité de combiner des périodes d’études avec de longs stages, leur permettant ainsi de mieux appréhender les défis de la mondialisation et de se préparer à une carrière internationale dans un monde globalisé. « J’ai eu la chance d’avoir voyagé et vécu dans plusieurs pays dès mon plus jeune âge. C’est pourquoi je voulais à tout prix poursuivre mes études dans un environnement international », explique Mélanie Hervé, « lorsque j’ai découvert le programme post-bac EDHEC International BBA et son parcours Global Business, j’ai su qu’il était fait pour moi : il combine des expériences internationales avec des expériences professionnelles dès la sortie du lycée. » 

? Le parcours Business Management a été conçu pour les étudiants qui cherchent à atteindre un équilibre entre spécialisation académique, spécialisation professionnelle, expérience internationale et expérience professionnelle. Ils peuvent personnaliser leur parcours chaque année en fonction de leurs objectifs grâce à la flexibilité et à la diversité des choix offerts. De plus, ils vivront une expérience inoubliable lors d’un échange académique de six mois minimum dans l’une des 160 universités partenaires renommées de l’EDHEC. « Dans le cadre de mes études à l’EDHEC, j’ai rejoint Pace University à New-York pour y effectuer un Global Manager Certificate » , raconte Enzo Auer, « les enseignants étaient passionnants et les cours incroyablement dynamiques. L’abondance de choix de cours au sein du BBA et l’opportunité d’une expérience internationale m’ont permis de bâtir mon projet professionnel. Aujourd’hui, je suis en train de poursuivre ma troisième année de spécialisation en finance, entièrement en anglais. » 

Au cours de leurs études, les étudiants auront également l’opportunité d’effectuer l’ensemble de leur stage à l’étranger, pouvant cumuler jusqu’à 18 mois d’expérience professionnelle. Pour les accompagner dans leur projet, l’EDHEC a créé le Career Centre. Ce service spécialisé accompagne les étudiants tout au long de leur parcours académique pour créer un lien solide entre leur formation et leur future carrière professionnelle. Il leur propose un suivi personnalisé en fonction de leurs aspirations et de leurs besoins spécifiques.

Grâce à son vaste réseau de partenaires d’entreprises, le Career Centre met à disposition plus de 60,000 offres de stages et d’emplois chaque année, tout en organisant de nombreux événements tout au long de l’année. Les étudiants pourront également bénéficier du vaste réseau alumni de l’école, qui compte plus de 55,000 diplômés répartis dans plus de 130 pays. « J’ai eu la chance de découvrir quatre entreprises, cumulant ainsi dix-huit mois d’expérience dans différents domaines du marketing. Forte de mes années au BBA et de mes expériences professionnelles, j’ai décidé de découvrir une autre facette du métier : le marketing opérationnel, en intégrant la maison Chanel », avance Mélina Belouet.

Quelles sont les conditions d’admission ?

Le programme EDHEC International BBA est accessible à tous les lycéens préparant le baccalauréat français ou son équivalent. Les admissions se font sur Parcoursup à partir du jeudi 18 janvier et une analyse complète du dossier de candidature et un oral de motivation constituent les deux épreuves requises pour l’admission.

Les candidats qui préparent un autre diplôme équivalent du baccalauréat français tel que le High School Diploma peuvent également déposer leur candidature, cette fois-ci directement sur le site du BBA.

Ce processus de candidature permet aux élèves de lycéens français de postuler au programme EDHEC International BBA depuis l’étranger, sans devoir se déplacer en France. De plus, il est possible de réaliser l’oral de motivation à distance, offrant ainsi aux candidats une grande flexibilité.

Pour en savoir plus, téléchargez la brochure en cliquant ici.

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Neige: Où skier autour de Washington DC?

Washington DC n’est peut-être pas connue pour ses paysages enneigés, mais les États environnants offrent de beaux sites à ceux qui recherchent des pistes pour entretenir leur forme ou simplement pour se plonger dans l’ambiance d’après-ski. Que vous soyez un athlète chevronné ou un débutant désireux de dévaler la poudreuse, voici cinq destinations de ski autour de Washington qui promettent une jolie aventure hivernale.

À moins de 2h de DC

Liberty Mountain Resort : 16 pistes, jusqu’à 360 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

Les soirées ski avec le Epic Pass commence à partir de 3pm pour 57 dollars. © Liberty Mountain Resort

Liberty Mountain Resort, située en Pennsylvanie à environ 1h30 au nord de Washington DC, est un paradis pour les amateurs de sports d’hiver. La station offre un mélange de pistes adaptées aux débutants et de pistes difficiles pour les skieurs et snowboarders avancés. Elle est ouverte les lundi et mardi de 9am à 8pm, les mercredi et jeudi de 9am à 9pm, le vendredi de 9am à 10pm, le samedi de 8am à 10pm, et le dimanche de 8am à 8pm. Comptez 99 dollars pour la journée avec un Epic Day Pass78 Country Club Trail, Fairfield, Pennsylvanie.

Whitetail Resort : 23 pistes, jusqu’à 550 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

La station a 9 télésièges pour parcourir sa montagne. © Whitetail Resort

Situé à moins de deux heures de route de DC,toujours en Pennsylvanie, le Whitetail Resort est un choix populaire auprès des Washingtoniens. Bénéficiant d’une variété de pistes adaptées à tous les niveaux de compétence, le domaine est ouvert tous les jours de 9am à 9pm, et ferment à 5pm le lundi, mardi et mercredi. Comme pour la station précédent, la journée coûte 99 dollars avec un Epic Day Pass. 13805 Blairs Valley Rd, Mercersburg, Pennsylvanie.

Entre 2h et 3h de DC

Wisp Resort : 33 pistes, jusqu’à 950 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à mars 2024.

Cette année, la station propose des prix spéciaux pour les étudiants d’université. © Wisp Resort

Niché dans les montagnes du Maryland, le Wisp Resort constitue une escapade pittoresque pour les amateurs de sports d’hiver. À environ trois heures de Washington DC, la station de ski propose une gamme variée d’activités, notamment le ski, le snowboard et même le snowtubing. Avec ses vues imprenables sur le lac Deep Creek et ses pistes bien entretenues, le domaine est ouvert de 9am à 9pm du mercredi au samedi, de 9am à 5pm du dimanche au mardi. Pour voir le niveau d’enneigement des pistes, la station a deux cameras accessibles en ligne. Comptez 99 dollars pour un pass à la journée le weekend, et 89 dollars pour la semaine. 296 Marsh Hill Road, McHenry, Maryland.

Massanutten Resort : 14 pistes, jusqu’à 900 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à fin mars 2024.

Des leçons de ski sont également proposées pour 134 dollars de l'heure © Massanutten Resort

Massanutten Resort, situé à seulement 2h30 de Washington DC, est un joyau de la vallée de Shenandoah. La station bénéficie d’un dénivelé impressionnant et d’un large éventail de terrains, ce qui la rend adaptée aux skieurs de tous niveaux. Avec des tarifs abordables (52 dollars la journée), cette station de ski est ouverte de 9am à 9pm du vendredi au lundi inclus, de 9am à 5pm du mardi au jeudi. Avant de réserver, on peut regarder les pistes en temps réeel sur ce lien. 1822 Resort Dr. à McGaheysville en Virginie.

À plus de 3 heures de DC

Canaan Valley Resort : 47 pistes, jusqu’à 1305 mètres d’altitude. Ouvert jusqu’à début mars 2024.

Il est possible de loger sur place pour environ 200 dollars par nuit. © Canaan Valley Resort
Il est possible de loger sur place pour environ 200 dollars par nuit. © Canaan Valley Resort

Un peu plus loin de Washington DC, la Canaan Valley Resort offre une vraie expérience hivernale, haute en altitude pour la région, en Virginie occidentale. À environ trois heures de route, la vallée de Canaan est réputée pour sa beauté naturelle et ses chutes de neige abondantes. On peut voir le grand manteau sur toute la vallée avec les Live Cam du site. Comptez 80 dollars pour une journée le weekend ou 70 dollars pour 4 heures. Les pistes sont ouvertes tous les jours de 9am à 4:30pm donc il n’est pas possible de skier après le coucher de soleil. 230 Main Lodge Rd, Davis, Virginie Occidentale.

Avis de tempête au Texas: Comment se préparer à la vague de froid?

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Depuis que l’annonce d’une tempête hivernale est tombée, la vague de froid est au cœur de toutes les discussions. Une baisse du mercure qui étonne toujours les nouveaux arrivants – surpris de voir le thermomètre descendre en dessous de 0ºC au Texas – et panique ceux qui en ont déjà fait les frais par le passé.

Pour Jean-François Bonneté, comme pour beaucoup de Français installés au Texas depuis plusieurs années, l’évocation d’une tempête ravive des souvenirs douloureux. L’ouragan Harvey en 2017, ou encore la tempête de février 2021 qui avait privé des millions de foyers d’électricité et d’eau pendant plusieurs jours. « Comme dirait l’expression, chat échaudé craint l’eau froide, résume le conseiller consulaire, à Houston depuis 25 ans. Il y a un historique de catastrophes naturelles au Texas qui fait qu’on y prête plus attention. On est une région exposée plus que d’autres à des éléments naturels qui ont été traumatisants pour la population ».

Texas sous la neige. © Lea Bouknight

Des infrastructures mal adaptées

« Le Texas n’est pas aussi bien équipé que d’autres endroits pour les grosses vagues de froid, explique l’élu. Nous n’avons pas d’infrastructures ici pour les combattre. On sait que la grille d’électricité est plus fragile, que les problématiques historiques de grille d’électricité n’ont jamais été adressées correctement et qu’elles ne sont toujours pas au niveau auquel elles devraient être ». La production d’électricité des centrales locales à gaz et au charbon restent insuffisantes lors des pics de la demande lors des vagues de froid. Or le choix du Texas de maintenir un réseau électrique quasiment indépendant l’empêche de faire appel aux États voisins en cas de pénurie. Des failles qui laissent craindre des ruptures d’électricité, le gel des canalisations, et la perturbation de toute l’économie locale. 

Une communauté française soudée

Pour se préparer au mieux aux jours à venir, on privilégie le bon sens et on suit les recommandations des autorités, à savoir : isoler les tuyauteries, couvrir les robinets à l’extérieur, laisser les portes des meubles sous les lavabos entrouverts pour faire rentrer la chaleur et repérer le compteur d’eau dans la maison. Il est même recommandé de faire couler un filet d’eau en permanence pour éviter le gel des canalisations… Important également de prévoir des réserves d’eau (environ 1 gallon par personne et par jour) et de nourriture. Et puis, « avoir un générateur au Texas, c’est toujours bien ! » ajoute Jean-François Bonneté, père de 7 enfants, en connaissance de cause.

En cas d’urgence, on contacte en priorité le 911. Et plus que jamais, on se tourne vers la communauté française qui regorge de ressources à destination des résidents du Texas. « On s’assure avant tout d’être bien inscrit sur les registres du consulat pour que les équipes sachent qui se trouve où », rappelle le conseiller consulaire. Pour des questions relatives à la sécurité des personnes, on contacte le Consulat. Enfin, pour échanger des conseils pratiques ou en cas de besoin, on rejoint les groupes WhatsApp des Français de Houston, Dallas-Fort Worth, Austin-San Antonio ou reste du Texas en envoyant un message à Jean-François Bonneté (832 423-4810) qui vous ajoutera lui-même au groupe de votre choix. « En 2021, ces groupes WhatsApp nous avaient permis d’accueillir des familles en situation difficile chez d’autres couples de Français, de faire tourner des générateurs, d’amener des courses a des personnes isolées qui ne pouvaient se déplacer, etc. ». Des ressources précieuses qui vous permettront d’affronter la tempête avec sérénité.

Touché par la tempête, le bar à vin Winemak’Her lance un appel à l’aide

La stupeur et l’émotion s’entendent dans la voix d’Alexandra Charpentier. Vers 6:30pm, mardi 9 janvier, alors qu’une violente tempête balayait New York, une bourrasque de vent a emporté l’abris qui servait de terrasse à son restaurant-bar, Winemak’Her, à Park Slope (Brooklyn). « D’un coup, il s’est envolé et retourné sur son toit au milieu de la route, comme un papier que l’on lance dans le vent. On se serait cru dans un film », explique la Française.

Elle précise que personne n’a été touché comme la rue était vide en raison de la météo. Et ce qu’il reste de la structure a été « sécurisé » avec l’aide de voisins en attendant d’être pris en charge par la Ville de New York. 

© Facebook Winemak’Her Bar

L’épisode marque un nouveau revers pour l’entrepreneure. Ancienne conseillère bancaire, elle a fait le pari de s’installer dans la Grosse Pomme avec sa famille pour ouvrir ce bar à vin qui met en avant les productions de vigneronnes du monde entier. Elle et son mari Davy ont vendu leur maison en Picardie et levé des fonds auprès de la communauté française de New York pour concrétiser ce rêve. Après un retard de quelques mois dû à un problème de permis pour la cuisine, elle a finalement lancé son commerce en pleine pandémie, avant de subir comme le reste du secteur les pressions de l’inflation ces dernières années.

Appel à la génériosité et solidarité

Pour l’aider à faire face, elle a décidé de lancer une cagnotte en ligne sur la plateforme GoFundMe. L’argent récolté doit permettre à terme de reconstruire la terrasse détruite mais aussi de combler le manque-à-gagner découlant de ce coup dur et d’assurer certaines dépenses. « Pendant ce soir-là, on a eu quasiment zéro client, souffle-t-elle. Je suis hyper résiliente, mais je me suis demandée si je ne devais pas tout arrêter. Toutefois, ma personnalité fait que j’aime aider les autres, comme les femmes dans le besoin ou les sans-abris pour qui je recueille des manteaux, des couches, avec d’autres commerçants… Maintenant, il faut nous aider. Sinon, on devra fermer. Nous n’avons ni banque ni investisseur. Ce n’est que moi et Davy ».

Depuis la tempête, la mobilisation du quartier lui fait chaud au cœur. « Le fait que tout le monde partage mes stories sur Instagram, que je reçois énormément de messages de soutien, que nos clients soient venus pour nous aider… Tout cela, ça remonte le moral ! », s’émeut-elle. Son espoir : tourner rapidement la page pour pouvoir se concentrer sur la mission de son bébé. « Ce bar, c’est avant tout une communauté dédiée aux vigneronnes ».

Bourses scolaires 2024-2025 à Houston: Dépôt des dossiers au consulat avant le 9 février

Le Consulat général de France à Houston a ouvert sa première campagne des bourses scolaires pour la rentrée 2024-2025. Pour les écoles de la ville, les dossiers sont à déposer en personne au consulat avant le 9 février après avoir pris rendez-vous en envoyant un email à [email protected]. Pour les autres écoles de la circonscription, les dossiers sont à déposer à l’établissement et c’est au ou à la responsable de ce dernier d’envoyer les dossier au consulat avant le 12 février.

Dans le détail de la procédure, les demandes de bourses pour Awty International School et le Lycée international de Houston (LIH) peuvent être déposés au consulat mais ils doivent être d’abord lus par l’établissement. En revanche, pour les écoles de Dallas, Austin et de La Nouvelle-Orléans, les dossiers doivent être déposés auprès de l’établissement directement – chauffe école fixe sa propre date limite de dépôt des dossiers.

Pour rappel, ne peuvent bénéficier d’une bourse que les enfants qui remplissent les critères suivants :

    • être de nationalité française
    • être âgés d’au moins 3 ans au 31 décembre 2024
    • ne pas avoir plus d’un an de retard en primaire et plus de deux ans de retard dans le secondaire
    • résider avec au moins l’un des parents dans la circonscription consulaire de Houston
    • être inscrits au registre mondial des Français établis hors de France, tout comme la personne qui effectue la demande de bourses (père ou mère)
    • être inscrits ou en cours d’inscription dans l’un des établissements du réseau AEFE (Agence pour l’Enseignement Français à l’Etranger) présents dans la circonscription consulaire
    • La famille ne doit plus percevoir de prestations familiales de la part de la CAF (un certificat de radiation est requis pour les familles dont les enfants ont résidé en France)

    Le conseil consulaire des bourses se réunira une première fois au printemps. Il émet un avis et fait des propositions soumises à l’avis de la Commission nationale des Bourses qui se réunit à Paris en juin.