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7 églises sans touristes pour écouter du gospel à New York

Il y a ceux qui font la queue le dimanche pour écouter le gospel de l’Abyssinian Church d’Harlem, la star du genre. Et il y a ceux qui lisent French Morning. Notre sélection pour vivre une vraie messe gospel à New York.

Harlem et le reste de Manhattan

Il y a trois raisons d’aller à la Metropolitan Community United Methodist Church. Le choeur envoie du lourd. L’église, même moderne, ressemble à une église. Et surtout, on est loin de l’attraction touristique. Ici, seulement un tiers des bancs sont occupés. L’accueil et les poignées de main de ces habitués sont sincères.  Metropolitan Community United Methodist Church – 1975 Madison Avenue et 126th st East Harlem – le dimanche à 11h.

Si vous avez une grand-mère un peu sourde qui vient vous rendre visite, la Bethel Gospel Assembly conviendra parfaitement. L’acoustique y très – voire trop? – bonne. Il faut dire qu’ils ne lésinent pas sur les moyens : la douzaine de choristes, micros à l’appui, sont accompagnés d’un orchestre et d’un pasteur mi-chanteur, mi-pianiste qui enflamme la salle. Bethel Gospel Assembly – 2-26 East 120th St Harlem – le dimanche à 8h et 11h et le mercredi à 18h45.

Dans un décor riche en couleurs et ornements, la Middle Collegiate Church enchaîne les surprises : choeur lyrique, orgue, chanteur à la voix de soprano ou encore ballerine à la chorégraphie mi-classique, mi-contemporaine. Le choeur arc-en ciel compte une quarantaine de personnes, guidées par un chef d’orchestre délirant. Le choeur de gospel se produit deux fois par mois, les autres dimanches du mois sont animés par des messes “jazz”. Retrouvez le calendrier ici. Middle Collegiate Church – 112 Second Avenue – le dimanche à 9h30 et 11h45. 

Brooklyn

Et non, Harlem n’a pas le monopole du gospel. Rendez-vous au Brooklyn Tabernacle pour une messe aux allures de show. L’immense salle, pouvant contenir 4000 fidèles, est dotée d’un balcon, d’une régie et d’une grande scène où se massent les quelques 250 choristes. Le public peut suivre les paroles défiler sur grand écran. Les chants, très simples et répétitifs, sont mêmes accessibles à nous autres Français connus pour notre anglais irréprochable. The Brooklyn Tabernacle – 17 Smith St Brooklyn – Le dimanche à 9h, 12h et 15h.

First Presbyterian Church of Brooklyn: Dans cette petite église à la fois intime et confortable, on se laisse envouter par les voix superbes de la trentaine de choristes. Le petit corps instrumental composé d’un pianiste, d’un guitariste et d’un trompettiste y apporte une délicieuse note de jazz. Une fois toutes les 6 à 10 semaines, une chorale d’enfants fait son apparition au milieu du service pour faire frisonner l’église. First Presbyterian Church of Brooklyn – 124 Henry St Brooklyn – le dimanche à 11h. 

La Concord Baptist Church of Christ est une autre option à Brooklyn. Recommandée par le New York Magazine, elle est présentée comme «plus intime que les églises d’Harlem ». Concord Baptist Church of Christ – 833 Gardner C. Taylor Boulevard, between Putnam Avenue and Madison Street, Bedford-Stuyvesant – le dimanche à 10h.

Premier groupe de gospel pour gays et lesbiennes au monde, la Lavender Light Gospel Choir n’est rattachée à aucune église ou congrégation mais se produit, depuis sa fondation en 1985, lors d’événements comme les Gay prides. Agenda visible sur leur site.


NewYorkPasPourLesTouristesRetrouvez les bons plans de French Morning pour visiter New York sans être -trop- pris pour un touriste.

L'Inconnu du lac: sexe, meurtre et ennui au bord de l'eau

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Le dernier long métrage d’Alain Guiraudie L’Inconnu du lac raconte l’histoire d’un perpétuel recommencement. C’est l’été, il fait chaud. Entre collines et forêt, un lac enserré par la nature. Sur les berges, des corps nus étendus au soleil. Dans ce lieu-dit de la drague exclusivement masculine, le même modus operandi se répète quotidiennement: les habitués arrivent sur la plage, se déshabillent, se baignent, et, de temps à autre, vont dans le bois s’adonner à des plaisirs charnels filmés de manière très explicite par Guiraudie.

L’un d’eux, Franck, est un bel apollon en quête d’amour. Resté tard un soir pour espionner Michel, l’homme qu’il désire, il voit ce dernier noyer un homme. Cela ne l’empêche pas, le lendemain, de devenir son amant.

C’est là toute la force de leur relation: tantôt fasciné tantôt apeuré par la puissance destructrice de Michel, c’est bien un désir mortifère qui anime Franck et l’envie de se mesurer à la mort, de la défier. Sera-t-il sa prochaine victime ou arrivera-t’il à l’apprivoiser ?

Aux antipodes des autres personnages, il y a Henri. Pas très séduisant, pas très sociable non plus, c’est pourtant le plus beau personnage du film. Témoin solitaire des flirts, cet hétéro a, lui aussi, son petit rituel. Assis sur la berge, seul dans son coin, il passe des heures à regarder l’eau, tracassé par la présence d’un silure carnassier qui menace la tranquillité du lac. Il dit ne pas vouloir de compagnie. Pourtant, l’attention que Franck lui porte le touche profondément. Leurs rendez-vous quotidiens sont l’occasion de discussions sur l’amour et la considération de l’autre, dont semble cruellement manquer Henri. Fortement attaché à Franck, il ira jusqu’à mettre sa vie en danger pour celui qu’il connaît depuis seulement quelques jours mais qu’il considère déjà comme son ami, celui qu’il aime sans désirer comme il lui plaît à dire.

L’enquête policière, bientôt menée pour enquêter sur la mort du noyé, ne réussit pas à troubler la routine des habitués ou si peu. La fréquentation baisse les premiers jours mais bien vite, la force de l’habitude l’emporte. Comment la victime s’est-elle noyée ? Peu importe. L’un d’entre eux peut bien mourir, l’imperturbable ballet a vite fait de reprendre.

Un séminaire pour repenser le football

Le French Soccer Institute (FSI) vous invite à un séminaire d’experts et d’acteurs venant de France et des États-Unis afin de favoriser une réflexion constructive sur le football grâce au partage d’expériences. L’objectif est de repenser la formation des jeunes footballeurs en replaçant en son centre des valeurs fondamentales telles que le respect de l’autre. Formateurs, techniciens, chercheurs et athlètes reconnus dans les deux pays, seront présents : Jean Gallice, Daniel Jeandupeux, Carlos Bocanegra, Greg Vanney, etc.
Infos pratiques :
Séminaire French Soccer Institute (FSI), Irvin Valley College, 5500 Irvine Center Dr, CA 92618
Dimanche 02 février de 09h00 à 13h00
Tarifs : 100$ par personne ; 90$ par personnes pour 3 ou 4 personnes du même club ou école ; 80 $ par personne pour 5 personnes ou plus du même club ou école
Plus d’informations et tickets ici

 

Réunion d'information sur le V.I.E à Houston

Si vous êtes une entreprise française implantée aux États-Unis ou une entreprise américaine qui fait des affaires avec la France, la réunion d’information sur le programme VIE organisée par le Consulat Général de France à Houston devrait vous intéresser.
Un représentant d’UBIFRANCE, l’Agence française pour le développement international des entreprises qui gère les VIE, présentera le programme avec un représentant de la FACC de New York, qui gère la procédure de visa. L’occasion d’en apprendre davantage sur ce programme qui permet à votre entreprise de recruter de jeunes professionnels européens hautement qualifiés.
Les représentants de la FACC de New York et UBIFRANCE seront disponibles pour des rendez-vous dans la région de Houston toute la journée le 27 Janvier et le 28 Janvier après le petit déjeuner. Si vous êtes intéressés par l’organisation d’une réunion en tête-à-tête, contactez Joannah de Bell [email protected].
Infos pratiques : 
Petit-déjeuner au Consulat Général de France à Houston, Mardi 28 janvier de 08h30 à 10h30
Consulate General of France in Houston, 777 Post Oak Blvd, Suite 600, Houston, TX 77056
Gratuit
Inscriptions ici
Plus d’informations ici

Europe 1 recrute Obama pour sa pub

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C’est un petit coup de pub qui ne rapportera ni audience ni -on le craint- d’interview à Europe 1, mais qui réussit à faire parler le microcosme (et French Morning).
Sur un quart de page, Europe 1 s’est offert une publicité dans le Washington Post pour “demander” une interview au président américain.
ObamaEurope1FullMonsieur le Président, nous savons que vous avez déjà testé les frites françaises, la boxe française, les toasts français, les baisers français. Que diriez vous de tester une interview avec une radio française qui ne fait pas de compromis avec l’information ?“, dit, en anglais dans le texte, la publicité publiée dans le quotidien de la capital fédérale américaine.

La publicité n’a pas coûté un dollar à Europe 1,  qui a procédé à un échange d’espace publicitaire avec le Washington Post, selon une pratique répandue entre médias, a expliqué à l’AFP Thomas Pawlowski, le directeur de la communication de la station.
En parallèle à cette opération de communication, une demande formelle d’interview a été adressée à la Maison Blanche et à l’ambassade des Etats-Unis en France, a-t-il précisé.
“Comme il est plein de surprise et qu’il vient en Europe prochainement, on ne sait jamais…”, a ajouté Thomas Pawlowski.

Des airs français et russes au Catalina Jazz Club

Paris Chanson présente son spectacle «Moulin Russe » et vous propose une soirée musicale française et russe jeudi 6 février. Piaf, Brel, Kaas, Dassin,Goldman et de grands classiques russes seront au programme. Le groupe se produit régulièrement à Los Angeles, au Sofitel ou au Catalina Jazz Club.
Infos pratiques :
Paris Chanson “Moulin Russe”, Catalina Jazz Club, 6725 Sunset Blvd, Los Angeles, CA 90028
Jeudi 6 février.
15$ + 2 consommations ou un dîner minimum.
Spectacle à 20h30. Les portes ouvrent à 19h00 pour ceux qui souhaitent dîner et à 20h00 pour les autres.
Tickets ici

Une Américaine raconte la cuisine française (et l'andouillette)

Une déclaration d’amour à la gastronomie, l’histoire et la culture françaises, par une journaliste américaine.

Femme de diplomate nommé en poste à Paris, Ann Mah a sillonné les régions de France pour y goûter le meilleur de nos spécialités régionales. Il en est né un livre: Mastering the Art of French Eating.

Ann Mah n’est pas une débutante en matière de cuisine. Auteur du livre Kitchen Chinese et de plusieurs articles alléchants parus notamment dans le New York Times et le Huffington Post, elle nous livre son expérience gastronomique dans le menu détail.

De la salade lyonnaise au boeuf bourguignon en passant par l’aligot aveyronnais, elle  raconte ses découvertes, ses rencontres, donne des précisions historiques et nous livre chaque fois “LA” recette, la vraie, l’authentique, recueillie sur place.

Vous découvrirez ainsi la recette de Mauricette, la coach du “comité de préparation de la Fête de la soupe au pistou à Bonnieux auquel il est plus difficile de se faire inviter qu’à la Maison Blanche” et vous apprendrez qu’il ne faut jamais boire autre chose que du Kirsch ou du Fendant avec votre fondue savoyarde.

Vous saurez également que l’Académie Universelle du Cassoulet de Carcassonne et la Grande Confrérie du Cassoulet de Castelnaudary sont à couteaux tirés !

L’expérience d’Ann Mah à Paris avait mal commencé. Les valises à peine défaites, son mari doit accepter un poste temporaire à Bagdad et la laisse vivre sa première année d’expatriation en solo. Elle raconte avec simplicité ses difficultés, son isolement au début de cette aventure, et le vide qu’elle ressent sans son travail et donc sans statut. Elle évoque également avec un humour grinçant le milieu diplomatique et ses “dîners de bureaucrates qui se la jouent“.

En France, Ann Mah réalise que “même dans le domaine culinaire, certaines choses peuvent être lost in translation” et c’est le cas de l’andouillette de Troyes, dont elle compare l’odeur à “une bouse de vache ou une couche de bébé sale“.

Et de la tarte à la citrouille, que ses amis français goûtent poliment mais dont ils se débarrassent discrètement après la première bouchée. Mais peu importe car le fil conducteur du livre, ce sont les rencontres, l’envie de “cuisiner pour faire plaisir” et de partager des repas conviviaux.

 

Le Français Philippe Vergne à la tête du MoCA de Los Angeles

Cocorico ! Le Français Philippe Vergne vient d’être nommé directeur du très convoité Musée d’Art Contemporain de Los Angeles (MoCA), situé dans le quartier de Downtown.

Doté d’une solide expérience en Europe et aux Etats-Unis, Philippe Vergne occupait depuis 2008 le poste de directeur de la Dia Art Foundation de New York, après avoir notamment dirigé le Musée d’Art Contemporain de Marseille (de 1994 à 1997), le Walker Art Center de Minneapolis (en tant que directeur adjoint) ou encore la Fondation François Pinault en 2005.

Même s’il a passé plus de six ans sur la côte est, Philippe Vergne connaît déjà bien Los Angeles, d’où sa femme est originaire et où sont basés de nombreux artistes avec lesquels il a travaillé par le passé.

« Je suis encore sous le choc ! Un choc positif bien sûr !» a-t-il réagi lundi, quelques jours après sa nomination surprise, alors que plusieurs autres pointures se disputaient la direction du prestigieux musée créé en 1979. «C’est beaucoup d’émotion pour moi : le MoCA est un musée très important. D’un point de vue personnel, c’est aussi une institution qui a assez tôt compté dans ma carrière : quand je dirigeais le Musée d’Art Contemporain de Marseille, j’avais commencé un dialogue avec le MoCA car les deux musées avaient développé des expositions parallèles autour de thèmes identiques. J’avais notamment été très marqué par l’exposition  Out of Actions : Between Performance and the Object , en 1998».

Philippe Vergne remplace Jeffrey Deitch parti le 1er septembre dernier, après un mandat critiqué. Arrivé en 2010, ce marchand d’art new-yorkais peu expérimenté, avait été lâché par plusieurs artistes importants de L.A, comme John Baldessari, Ed Ruscha ou Barbara Kruger, qui avaient démissionné du conseil d’administration. Invités à rejoindre le comité de recrutement du nouveau directeur du MoCA, ces artistes ont tous soutenu la candidature de Philippe Vergne.

100 millions de dollars levés en 2013 

La nomination du Français à la tête du musée sonne comme un nouveau départ pour cette institution qui a connu une importance crise financière en 2008, qui a bien failli entraîner sa fermeture. « Les choses vont déjà considérablement mieux, grâce notamment au formidable travail de Maurice Marciano (ndlr : un autre Français, vice-président du conseil d’administration) et de la directrice par intérim Maria Seferian», estime Philippe Vergne.

Début 2014, au terme d’une campagne de fund-raising de dix mois, le musée avait en effet annoncé être parvenu à lever plus de 100 millions de dollars en 2013, une somme historique qui permettra de remettre le navire à flot.

Outre la levée de fonds, parmi les autres chantiers prioritaires de Philippe Vergne figurent notamment « la création d’une nouvelle équipe de conservateurs » et le développement d’un nouveau « programme d’expositions ».

Le directeur du MoCA se dit également très ému de participer à l’ouverture de la première grande exposition de cette année, en mars : la rétrospective consacrée à l’artiste Mike Kelley, le Marcel Duchamp californien, disparu en 2012, dont il « admire énormément le travail ».

Un dej' avec Daniel Boulud à Miami

Un repas avec Daniel Boulud. C’est ce qui vous attend au restaurant db Bistrot Moderne de Miami, le 22 février. Au menu: un dej’ complet compose de quatre plats présentés dans le dernier livre de recettes du chef-star, Daniel: My French Cuisine. Pour cinquante dollars en plus, on vous sert même le vin.
Le chef dédicacera son livre à l’issue du repas. L’ouvrage sera en vente sur place.
Infos pratiques:
Daniel Boulud, le 22 février, 11h30-13h30
db Bistro Moderne Miami, 255 Biscayne Blvd Way, Miami, FL 33131
Tickets ici

François Hollande, un "social-libéral" en carton

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Revue de presse. Attendue avec impatience, la conférence de presse de François Hollande le 14 janvier n’a pas déçu. La presse américaine a passé au peigne fin les propos du Président.
Si les non-déclarations de M. Hollande sur sa liaison avec Julie Gayet ont fait couler beaucoup d’encre, les propositions économiques du socialiste ont aussi fait réagir. « Est-il pire d’être un ardent défenseur du libre marché qu’un conjoint infidèle? La réponse semble être un ‘oui’ retentissant, si vous êtes le président de la France ». Le New York Times n’en finit plus de s’étonner des réactions suscitées par la conférence de presse de François Hollande.
En annonçant qu’il s’apprêtait à réduire les dépenses publiques et à supprimer les cotisations familiales pour les entreprises d’ici 2017, le président semble avoir traumatisé la gauche socialiste : « Pour certains membres à gauche du Parti socialiste de M. Hollande, le virage à droite de la politique économique du  président cette semaine a créé une secousse semblable à celle de Mme Trierweiler ».
Lire: Dans la presse US: Hollande à Washington, mais avec “quelle femme”?
Voir: Colbert et l’affaire Hollande-Gayet
Les mesures annoncées par le Président français semblent au contraire, bien loin d’être suffisantes pour le journal : « À l’heure où le taux de chômage atteint 10,8%, que la croissance économique est lamentablement basse et que la France est dépeinte, à tort ou à raison, comme le prochain homme malade de l’Europe, la politique ne semble pas être radicale ». Mais ne l’oublions pas, la France est « un pays où les citoyens attendent que l’État subvienne à leurs besoins du berceau à la tombe ». Ce qui explique probablement la drôle de réaction du Monde qui  « a ni plus ni moins qualifié les changements proposés de « révolutionnaires ».
Forbes compare quant à lui Hollande à “Scrooge“, le célèbre héros de Charles Dickens. « Une soirée passée avec trois fantômes a changé Ebenezer Scrooge de radin à bienfaiteur. Peut-être qu’une soirée d’amour peut changer la nature de M. Hollande, ironise le magazine. Et avec tout le crédit qu’on peut attribuer à l’amour, il est certainement possible que le changement ait eu lieu. Après tout, le président Hollande a annoncé un plan de réduction des impôts et des dépenses ».
Des annonces de bon aloi qui auraient dû voir le jour plus tôt ! Presque méfiant, le magazine reste prudent: « Il est trop tôt pour prédire si la révélation du matin de Noël de M. Hollande se concrétisera », avant de rajouter : « Le président Hollande a des problèmes à résoudre en dehors des questions fiscales fondamentales. Par exemple, il devra préciser l’identité de la Première Dame de France, et ce, avant son voyage prévu pour le 11 Février aux États-Unis. Que ce soit Mme Trierweiler ou Mme Gayet, on suppose qu’il n’y aura pas de coupures de prestations sociales avant. »
Reagan, sors de ce corps!
Toujours dans Forbes, Paul Roderick Gregory s’intéresse aux similitudes des politiques d’Hollande et d’Obama. Tous deux ont promis que les dépenses publiques allaient compenser l’insuffisance de la demande qui freinait la reprise. Mais au fil du temps, l’élève semble avoir dépassé le maître : « Hollande peut enfin comprendre une vérité qui échappe à la gauche américaine. Après cinq années de redressement, il n’y a plus de court terme. Une économie ne peut pas indéfiniment taxer et dépenser  plus. Il peut y avoir des effets limités au cours des premières phases de relance, mais ils s’estompent avec le temps. Sur le long terme – c’est une leçon soulignée par Keynes lui-même – la croissance, l’emploi et la prospérité sont déterminés par des facteurs d’offre, comme les progrès technologiques, les taxes, les incitations du marché du travail, et des récompenses à la prise de risque et l’esprit d’entreprise ».
Le changement de cap du chef de l’État est d’autant plus louable quand on connaît les réactions qu’il a suscitées : « Pour la presse dans l’Elysée, c’était comme si l’esprit de Ronald Reagan avait arraché le corps du président socialiste de la France à la question de la réparation économique de base de la gauche – la relance keynésienne ».
Hollande un exemple à suivre ? Paul Roderick Gregory  ne va pas jusque-là, à moins que… « Si Barack Obama était un homme politique européen, il appartiendrait à un parti socialiste » rajoute-t-il, avant de vanter « la souplesse idéologique » de la gauche européenne par rapport à celle des Etats-Unis.
Avocats francophones
Pour finir la revue de presse, gros plan sur un article du site The Advocate, sur les avocats francophones de Louisiane. Autrefois très sollicités, ces professionnels ont vu leur activité baisser ces dernières décennies avec la disparition progressive de la communauté cajun. “Mais, souligne le site, il y a toujours des avantages pour les avocats qui connaissent la langue, surtout dans l’arène internationale.
Lire: Au fin fond du Missouri, la mort du “français paw-paw”
Le site a interrogé un avocat de la ville de Lafayette, qui assure que le français lui a donné “un contact avec le monde“. L’article énumère les avantages à travailler avec un avocat bilingue, “versé dans les systèmes légaux” et rappelle que la langue de Molière revient de loin en Louisiane. “Au début et au milieu des années 1900 furent interdits de parler en français. Ils se faisaient souvent battre à l’école par leurs enseignants s’ils le parlaient“. En tout cas, on est rassuré. Apprendre le français permet aussi de devenir avocat.

Giverny représenté par les enfants

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Le nouveau groupe Meetup Austin French Students lance son premier événement, “Jardin à Giverny”,  un projet d’art et de collage qui initie les enfants aux oeuvres de Claude Monet. A l’aide de peinture, de feutres, de gommettes et de triangles de papier coloré, les enfants réaliseront une oeuvre riche en couleurs sous la forme d’un jardin et de fleurs.
Infos pratiques : 
Art & collage for kids, jeudi 23 janvier de 15h30 à 17h30
Jean Jacques Rousseau School 11607 North Lamar Blvd, Austin
Plus d’infos ici

Au fin fond du Missouri, la mort du "français paw-paw"

Dans la campagne du Missouri, on parle français. Ou plutôt une sorte de français. Mais le “Paw-paw French”, dialecte des premiers colons français dans l’Etat du Midwest il y a plus de trois siècles, est en train de disparaitre, apprend-on en lisant un article d’Al Jazeera America.
Le site s’est rendu à Old Mines (“Vieilles Mines”), village-bastion du “français paw-paw”, à la rencontre de l’une des dernières locutrices de “français breton-normand“, Natalie Willmer. Cette dernière n’en connait que quelques mots – et même une chanson appelée “La Guignolée” . Ses parents et ses grands-parents le parlaient, précise le site. “Mais le langage n’a pas été transmis, surtout en raison de la stigmatisation des francophones dans la région“.
L’histoire du déclin du « Paw-paw French » est tristement ordinaire. Pour s’intégrer, les locuteurs de français paw-paw ont du se mettre à l’anglais, La pression était forte dans une région comme Old Mines où la connaissance du français n’était pas nécessaire pour travailler dans l’industrie locale. “Parler le français paw-paw est devenu associé à l’ignorance, le manque d’éducation, être arriéré“, écrit Al Jazeera. Petit à petit, le dialecte fut abandonné.
Dennis Stroughmatt, un musicien qui parle le français paw-waw, raconte qu’il n’y a plus qu’une “poignée” de résidents d’Old Mines qui maitrisent ce langage en voie de disparition. Dans les années 80, il se souvient qu’il y avait “des centaines de locuteurs de français paw-waw, si ce n’est plus de mille” dans la ville.
Si nous avions la possibilité de mettre 100 personnes dans une salle de classe, et les financements, je ferai tout mon possible pour l’enseigner, le faire perdurer, raconte Stroughmatt. Mais c’est juste l’une de ces choses dont peu de personnes se soucient“.