Edmund White n’a pas perdu son temps à Paris. En quinze ans, l’écrivain aussi déjanté que brillant a rencontré tout le monde, d’Yves Saint-Laurent à Catherine Deneuve en passant par Michel Foucault. Pas mal pour quelqu’un qui ne savait pas parler français. De ses années parisiennes, l’auteur a fait un livre, plein d’anecdotes et de ragots sur Paris et les Parisiens: Inside a Pearl: My Years in Paris.
Présentation en anglais le 4 février à l’université Columbia. Co-organisé par la Maison française.
Infos pratiques:
Edmund White, le 4 février de 18h-19h30
East Gallery, Buell Hall, Columbia University, 116 et Broadway
Gratuit
Infos ici
Edmund White raconte son Paris à Columbia
"La magicienne de la voix" au 92Y
Surnommée la “magicienne de la voix”, Meredith Monk sera l’invitée du 92Y le 12 février. La compositrice/ chanteuse d’opéra /chorégraphe/ cinéaste, réinventeuse de l’opéra, discutera de son travail avec Adam Gopnick, dans le cadre de la série “Conversations with Chevaliers”, qui rassemble des personnalités franco-américaines décorées de la Légion d’Honneur ou membres de l’Ordre des Arts et des Lettres.
Infos pratiques:
Meredith Monk avec Adam Gopnick, “Conversations with Chevaliers”, le 12 février, 20h15
92Y, Buttenwieser Hall, Lexington Avenue et 92nd St
A partir de $29
Tickets ici
On a testé pour vous: le Musée du Sexe
Testez New York, c’est l’émission de French Morning qui vous emmène essayer les trucs fous, rigolos, déjantés, à faire à New York.
Après le trapèze sur les toits, Sarah Pizon vous emmène cette fois essayer le Musée du Sexe sur la Cinquième avenue. Ca décoiffe:
Julie Gayet sur French Morning
Si vous avez découvert Julie Gayet ces derniers jours à propos d’un certain appartement rue du Cirque, c’est que vous ne regardez pas assez French Morning.
On a retrouvé dans nos archives l’interview qu’elle nous avait accordée il y a quelques années déjà. La voilà dans les rues de New York:
Delacroix fait recette à Santa Barbara
Si vous n’avez pas encore eu l’occasion d’aller voir l’exposition Delacroix, qui connaît un franc succès au musée d’Art de Santa Barbara, courez-y ! Vous avez encore jusqu’au 26 janvier avant qu’elle ne ferme définitivement ses portes.
Parmi les œuvres du célèbre peintre français exposées se trouve notamment un nouveau tableau inédit récemment retrouvé chez une famille de Santa Barbara.
Une découverte incroyable qui n’a pas manqué de susciter la curiosité du public. Inaugurée le 27 octobre dernier, « l’exposition Delacroix and the Matter of Finish a connu un grand succès populaire », explique Katrina Carl, responsable de la communication du musée. «Depuis le mois d’octobre jusqu’à ce jour, nous avons accueilli près de 21 000 visiteurs, ce qui est beaucoup pour un musée de notre taille. Au mois d’octobre, lorsque l’exposition a ouvert, nous avons même enregistré notre meilleur chiffre mensuel de l’année avec plus de 7.000 visiteurs ! », ajoute-t-elle.
Cela faisait 10 ans qu’un événement de ce type n’avait pas été organisé autour de Delacroix aux Etats-Unis. Sur la côte ouest, c’est même une grande première.
La découverte de l’identité du tableau inédit est un concours de circonstances assez étonnant. Lorsque la conservatrice du musée de Santa Barbara Eik Kahng prend ses fonctions en 2009, le musée accueille alors une exposition itinérante consacrée aux grands peintres du XIXe siècle (dont Delacroix), qu’elle avait elle-même organisée à l’époque où elle travaillait encore au Walters Art Museum de Baltimore.
« Quelques temps après le début de cette exposition, je reçois un appel téléphonique d’une dame : en visitant l’exposition de Santa Barbara, ville où elle habite, elle a remarqué des similitudes frappantes entre une toile de sa collection personnelle et les tableaux de l’exposition. Elle n’avait auparavant jamais fait très attention à cette toile», héritée de son oncle en 2002.
Une vieille famille suisse installée à Montecito
Eik Kahng lui demande alors de lui envoyer une photo du tableau. Intriguée par l’image qu’elle reçoit, elle se rend quelques jours plus tard chez cette femme. En voyant l’œuvre exposée dans son salon, la conservatrice a très peu de doutes. « C’était clair qu’il ne pouvait pas s’agir d’une copie. Malheureusement, le spécialiste de Delacroix, Lee Johnson était mort quelques années auparavant» en 2006.
L’œuvre est alors minutieusement examinée par quelque 23 experts, qui quatre ans après, semblent en grande majorité convaincus que ce tableau non-signé est très certainement un authentique Delacroix.
« La propriétaire du tableau a choisi de conserver l’anonymat » souligne Eik Kahng tout en précisant qu’elle appartient à «une vieille et éminente famille suisse installée à Montecito », quartier huppé de Santa Barbara, l’un des plus riches des Etats-Unis. « Le tableau est dans la famille depuis plusieurs générations. Il se trouvait auparavant en Suisse ». L’actuelle propriétaire du tableau l’aurait hérité de son oncle puis aurait décidé un peu plus tard de le transférer à Santa Barbara, avec le reste de sa collection.
« La famille possède d’autres tableaux et objets personnels de valeur qui ont par la suite été expertisés », précise Eik Kahng : d’anciennes horloges fabriquées par des horlogers suisses de renom ou encore des toiles du peintre suisse Cherubino Pata, disciple de Gustave Courbet.
La toile de maître retrouvée à Santa Barbara pourrait être une variation d’une gigantesque toile du Musée des Beaux-Arts de Lyon, intitulée « Dernières paroles de Marc-Aurèle » (1844).
Le tableau restera au musée de Santa Barbara
Après Santa Barbara, direction le Birmingham Museum of Art, dans l’Alabama, où le tableau inédit sera exposé du 22 février au 18 mai avec le reste de l’exposition (qui comprend des toiles venues de musées américains, de Montpellier et des Arts décoratifs de Paris).
Pour ceux qui n’auraient pas la possibilité de se rendre à Santa Barbara avant la fin de l’exposition, sachez que la famille propriétaire du tableau a décidé de le prêter sur le long terme au musée de Santa Barbara. Il y sera exposé aux côtés d’une autre œuvre de Delacroix récemment acquise par le musée : une esquisse à l’huile intitulée « Winter » (Hiver).
Shopping Party de French Morning avec Revol
Un verre à la main, seul, en couples ou entre ami(e)s, shoppez jusqu’à plus soif… C’est l’esprit des “shopping parties” de French Morning.
Depuis la sortie de l’objet culte, en 2002, la tasse a été sans cesse renouvelée. Mais de l’usine de Saint-Uze dans la Drôme sortent bien d’autres produits, des plats de cuisson, aux grands classiques réinventés, en passant par les ardoises de présentation.
INSCRIVEZ-VOUS dès maintenant à la shopping party et bénéficiez de 30% de remise sur les porcelaines de Revol. Nombre de places limité.
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Cocktail sponsorisé par Baron François.
QUAND: Lundi 27 janvier, de 6 pm à 8:30 pm
OU: 149 E 57th Street (entre Lexington et 3rd Avenue)
Colbert et l'affaire Hollande-Gayet
Stephen Colbert se paie François Hollande, la France et les Français à l’occasion de la révélation de sa relation avec Julie Gayet. Hillarant!
Pourquoi les Américains mangent-ils leurs burgers avec les doigts?
Tout Français qui se respecte a au moins commis une fois cet impair à son arrivée aux Etats-Unis: se saisir de couverts pour – horreur – manger son burger.
Si vous faites partie de ces malheureux, aussitôt remis dans le droit chemin par un ami américain compatissant, il y a deux manières de vous justifier. Premièrement, les Américains flanchent aussi. La preuve: le pauvre nouveau maire de New York, Bill de Blasio, qui s’est récemment attiré les foudres de la presse en mangeant sa pizza avec un couteau et une fourchette – il s’est défendu en disant qu’il avait des origines italiennes.
Deuxièmement, il était une fois, au XIXe siècle, les Américains aussi mangeaient leur hamburger avec des couverts. Certes, à l’époque, le hamburger n’est pas le sandwich que l’on connait aujourd’hui, mais un steak de Hambourg consommé par les immigrés allemands venus s’installer aux Etats-Unis. La bidasse se mangeait alors avec un couteau et une fourchette dans des restaurants de Chicago et New York, deux villes où la communauté allemande était importante.
Puis, le hamburger est sorti des restaurants. La faute aux “food carts”, ces chariots alimentaires ambulants, qui ont fait leur apparition sur les trottoirs des grandes villes. Comme manger debout dans la rue, avec des couverts, était devenu trop difficile, un petit malin a décidé de vendre la viande entre deux tranches de pain: le hamburger tel qu’on le connait est né. Nous sommes alors au début des années 1890.
Conséquence de cette évolution: exit les ustensiles. “Quand le hamburger est devenu un plat de rue, le couteau et la fourchette n’étaient plus nécessaires“, explique Andrew Smith, un sociologue et historien de la nourriture qui a signé Hamburger: A Global History. Le burger s’est ensuite répandu, tout en restant dans la rue. « En l’espace de quelques années, le burger est devenu le sandwich des Etats-Unis »
En favorisant l’émergence des fast foods et des “drive-in”, le développement de l’industrie de la viande et la production de masse de voitures dans la première moitié du XXe siècle n’ont fait qu’accentuer le phénomène. Aujourd’hui, le mal est fait: plus question d’utiliser des couverts. A moins que quelques resistants decident de refaire l’Histoire.
6 bons plans pour skier près de San Francisco
A quelques encablures de San Francisco, vous pouvez chausser les skis ou “snowboarder” à votre convenance. Voici quelques spots à connaître pour le plaisir des amateurs de poudreuse !
Dodge Ridge Ski Area à Pinecrest en Californie est l’une des stations les plus proches de la ville. Il est possible d’y faire des ‘day trip’ avec départ à 6 heures du matin et retour à 19 heures le soir. Situé dans la Stanislaus National Forest au dessus de Yosemite Park, cette station vous offre tout ce que l’on peut attendre d’un resort. Pour les conditions de ski, de neige et plus encore, rendez-vous sur le site.
Un peu plus au nord et toujours aussi proche de la ville, à 180 miles environ, Bear Valley Mountain, propose un domaine skiable accessible la journée avec des remontées qui ouvrent dès 9 heures du matin et ferment à 16 heures, 7 jours sur 7.
Mais il est vrai que la destination la plus fréquentée du coin, mais plus éloignée, reste le Lake Tahoe, d’où l’intérêt aussi de connaître les deux précédentes, pour les jours où l’on refuse de faire quatre heures de route aller et quatre heures de route retour (quand ça roule). Ce lieu plaît beaucoup, car en plus d’être un excellent spot de ski, c’est aussi un lieu de villégiature pour ceux qui ne skient pas, sans parler des casinos côté Nevada ! Les stations y sont nombreuses: Alpine Meadows, Sugar Bowl, Truckee, Squaw Valley, Boreal Mountain, Homewood, Kirkwood
Dans le sud du Parc de Yosemite, on peut skier aussi à Badger Pass Ski Area situé à 200 miles de San Francisco. Actuellement fermé pour manque de neige. Vérifier l’état des lieux régulièrement sur le site, mais il est vrai que l’hiver, cette année est particulièrement sec pour la Californie !
Mammoth Lakes est également situé au sud du Park Yosemite, à l’est. Il faut compter entre 5h30 et 6 heures de voyage pour rejoindre cette station qui propose des activités de montagne tout au long de l’année.
Beaucoup plus au sud, pour ceux qui ont envie de partir plusieurs jours et ne pas retrouver tout San Francisco à Tahoe : Big Bear Lake vous offre un cadre magnifique. Sans compter que sa localisation vous permet aussi d’aller faire un tour dans le désert californien ou à Joshua Tree Park. Mais ici, pas question de «one day trip» pour le ski, il faut prévoir plusieurs jours. Une jolie alternative.
Le Bon Plan
Pour partir une journée skier à quelques heures de San Francisco sans s’encombrer de sa voiture, il existe un bon plan de voyage : en bus avec petit-déjeuner servi à bord, pass de remontées mécaniques inclus, snack pour après l’effort , le tout grâce à Bay Area Ski Bus, et pour 119 $. Dormez, prenez votre petit déjeuner et arrivez au pied des pistes sans même avoir à chercher un parking, y’a plus qu’à chausser.
Chic, toxico: la Parisienne racontée au Hammer Museum
Ce n’est pas nouveau, la femme est une source d’inspiration intarissable pour les artistes. « Tea and Morphine : Women in Paris 1880-1914 » explore les représentations artistiques françaises des Parisiennes de la fin du XIXème siècle en s’appuyant sur la collection Elisabeth Dean. Exposant aussi bien des femmes qui se délectent en buvant une tasse de thé que des toxicomanes ou des prostituées, les oeuvres contrastent avec l’image idéalisée des femmes qui dominaient alors le champ artistique français.
Infos pratiques :
« Tea and Morphine : Women in Paris 1880-1914 »
Du 26 janvier au 18 mai
The Hammer Museum, 10899 Wilshire Blvd, Los Angeles, CA 90024
Plus d’informations ici
Le fabriquant français d'imprimantes 3D Gorgé entre en bourse à New York
Le groupe Gorgé, le fabriquant français d’imprimantes 3D, fait son entrée à la bourse de New York.
Bénéficiant du soutien du ministère du redressement productif, Le français qui pèse 271 millions à la Bourse de Paris espère que l’amélioration de sa capitalisation lui permettra de réaliser plus facilement des acquisitions par échange de titres. Cette entrée se fait dans un contexte pour le moins porteur : le cabinet de conseil IDC anticipe en effet un doublement du chiffre d’affaire des ventes d’imprimantes 3D d’ici 2017.
Longtemps utilisé pour réaliser des prototypes industriels, l’impression 3D s’ouvre désormais à d’autres domaines et fait notamment des débuts remarquables dans le secteur médical- 100 % des prothèses auditives sont désormais imprimées en 3D.
Européennes: une campagne pour faire voter les expatriés
Mobiliser les électeurs en Europe pour les élections européennes n’est pas une mince affaire. Alors, imaginez en dehors.
C’est pourtant le défi que s’est lancé Olivier Nataf. Avec deux amis, ce Français de Philadelphie vient de lancer Europeans Abroad Vote 2014, une campagne “grassroots” qui vise à rappeler aux électeurs européens en dehors d’Europe qu’ils peuvent eux aussi élire leurs parlementaires européens en mai prochain.
L’initiative a aussi pour objectif de dénoncer les obstacles légaux qui empêchent certains électeurs en dehors de l’Union de voter pour leurs représentants nationaux au Parlement de Strasbourg. En effet, contrairement à la France, les législations nationales de certains Etats membres comme la Belgique, Malte, l’Italie ou encore le Danemark ne permettent pas à leurs ressortissants aux Etats-Unis par exemple de participer aux scrutins européens.
“Nous sommes plus de 20 millions d’Européens en dehors de notre pays d’origine. Ça correspond à la population de la Roumanie. On voudrait que le Parlement européen représente tout le monde”.
Olivier Nataf, membre du MoDem, est le fondateur d’European Citizens Abroad, un organisme qui vise à informer et rassembler les expatriés et immigrés européens. Il précise que sa démarche est strictement “personnelle” et “apolitique“.
Son équipe recherche des relais dans différentes villes américaines (et le reste du monde) et à lever des fonds pour soutenir l’initiative. Une pétition pour rétablir l’égalité des Européens face au vote a également été mise en ligne à destination des autorités européennes.
“Mobiliser les Européens ici n’est pas facile, mais j’étais à Chicago quand Barack Obama s’est déclaré candidat à la présidentielle, à Springfield. Il a identifié un problème et il y est allé, se souvient le Français. Nous avons nos arguments, et notre croyance en la citoyenneté européenne à l’étranger.”