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Skylark, un rooftop derrière la porte de service

Skylark. Ce rooftop dont le nom parait sorti de la Guerre des étoiles est l’un des rares qui ne soit pas perché au sommet d’un hôtel. Il est pourtant bien situé dans les hauteurs de Manhattan, niché au 30e étage d’un immeuble commercial en plein centre du Garment District. On y rentre, bien sûr, par la porte de service.

Commence alors un agréable parcours pour découvrir ce lieu dont aucun détail n’a été laissé au hasard. On tombe d’abord sur l’immense logo en or sur fond noir, subtilement illuminé au bout du vaste couloir de service. Puis on sillonne en silence la zone de freight avant d’arriver à l’ascenseur. Tout en haut, il nous reste encore quelques marches à monter, comme une dernière étape où les murs sombres au relief métallique nous guideraient vers l’éden nocturne.

Ouvert il y a un peu plus d’un mois, cet endroit dont la vue sur Times Square et l’Empire State surpasse celle de tous ses concurrents, est un mélange de classique et d’ultra moderne. Du décor à la conception des cocktails et du menu (avec des versions “chic” et contemporaines de classiques comme le « black walnut Manhattan » ou les « mac & cheese cupcakes » garnis de chutney à la tomate séchée), on respire l’élégance des années 30 tout en admirant les lampes au style industriel.

L’ambiance est sophistiquée mais pas coincée, au contraire. Une bonne partie de la clientèle appartient au monde de la mode. Autres détails immanquables: un billard convertible en table de 12 dans l’une des salles privées, et une terrasse sur 360 degrés ouverte l’été avec la même vue imprenable. La playlist est de Jared Dietch, DJ connu à New York et très demandé pour son design sonore. Mais tout ça ne devrait pas vraiment nous étonner sachant qu’un des propriétaires, David Rabin, est un vétéran de la nuit avec des endroits comme Jimmy, The Lambs Club ou le plus récent Bar Naná à son acquis. Skylark 200 West 39th StreetOuvert du lundi au vendredi de 16h30 à minuit

Pour sortir cette semaine

* Vendredi 13 *

COCOON New York @ Sankeys (29 West 36th Street) : de la techno minimale et de la deep acid house au programme de la soirée du label allemand dans la jungle new-yorkaise. Le Français Popof est en tête d’affiche infos & billets

RINSED Year III Part III (lieu à annoncer) : le 3e et dernier chapitre du 3e anniversaire des soirées Rinsed va tacher de surpasser le succès des deux soirées précédentes avec, pour la première fois, une nuit entière de musique électronique live ! On n’attend pas de DJs, de platines, de boites à rythme, de claviers ou de guitares, mais un défilé de sampleurs, séquenceurs et contrôleurs midi. L’occasion de découvrir ce que les avancées de la technologie permettent de créer sur scène aujourd’hui. Le Francais Max Pask et son groupe Populette sont à l’affiche infos & billets

* Samedi 14 *

Far Too Loud @ Slake (251 West 30th Street) : qu’il mixe devant 200 personnes dans un club underground ou 20.000 lors d’un festival, pas une seule personne ne restera immobile en écoutant Oli Cash alias Far Too Loud. Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, sa musique n’est pas inaudible, puissante et électro certes, mais aussi pleine de grosses basses et d’éléments bien funky infos & billets

* Lundi 16 *

Mobile Mondays Salsoul Xmas Jollies celebration @ The Bowery Electric (327 Bowery Street) : le célèbre goupe Disco Salsoul Orchestra est à l’honneur des soirées 45 tours du lundi. Leurs reprises funky de chansons populaires de Noël enregistrées en 1976 auront priorité sur les sélections de toute l’équipe de Mobile Mondays et de leurs invités spéciaux infos & billets

* Jeudi 19 *

Felix Da Housecat @ Provocateur (18 Ninth Avenue) : pas de page Facebook pour le club exclusif du meatpacking, mais un invité de marque, collaborateur de longue date de Miss Kittin et figure majeure de la dance underground au son unique et avant-gardiste. Sélection stricte à l’entrée… réservation recommandée ici

INPUT @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : les soirées du jeudi reçoivent cette semaine l’allemand George Fitzgerald, Walker & Royce le duo Indie Dance de Brooklyn et l’américain Mike Simonetti, un des fondateurs du label Italians Do It Better infos & billets

Et les semaines à venir…

Kerry Chandler @ Sankeys le samedi 21 décembre infos & billets

Benny Benassi @ Pacha le samedi 21 décembre infos & billets

Otto Knows @ Webster Hall le vendredi 27 décembre billets

Alesso @ Pier 94 le mardi 31 décembre infos & billets

San Francisco n'échappe pas au "Père Noël est une ordure"

C’est ç’laaaaa, oui“. On n’est pas en France, mais pas moyen d’échapper au « Père Noël est une ordure ». Le film sera projeté à l’Alliance française le 17 décembre.
Avant de constituer le digestif post-bûche de Noël, « Le père Noël est une ordure » était une pièce de théâtre montée en 1979 par la troupe du Splendide. Réalisé par Jean-Marie Poiré, chacun en connaît au moins une réplique sur le bout des doigts. “C’est fin, très fin, ça se mange sans fin” ou encore “Je me disais encore hier qu’il manquait quelque chose pour descendre les poubelles !”
Pierre et Thérèse travaillent à SOS amitiés, une association qui recueille les appels téléphoniques de personnes seules et déprimées. C’est le réveillon de Noël, ils sont débordés. S’en suit une enfilade hilarante de sketches et de personnages folkloriques. Succès d’estime à sa sortie en 1982, le film est rediffusé tous les ans à la télévision française. A noter que le long métrage a traversé l’Atlantique et a donné lieu à un remake assez médiocre, « Mixed Nuts ». 
 

 

Pour Casse-noisette, ils dansent avec les stars

Français ou Franco-américains, Eli, Mikhael, Otto, Samuel, Ingrid et Angèle font partie des 120 élèves-danseurs de l’école de ballet de Marat Daukayev qui présenteront ces 14 et 15 décembre le Gala de leur 13e édition de Casse-noisette, au Luckman Fine Arts Complex.
Pour ce  week-end de représentations dans ce théâtre de 1.100 places, les élèves seront rejoints par deux danseurs professionnels internationaux, Maria Kochetkova du San Francisco Ballet and Joaquin de Luz du New York City Ballet.
Technique, patience, et douceur : ce sont les termes qu’utilisent le plus les élèves pour décrire la méthode de leur maître de danse et directeur artistique Marat Daukayev, ancien danseur étoile puis maître danseur au Ballet Kirov à Saint-Pétersbourg, le lieu d’origine du ballet écrit par Tchaïkovski.« Au Kirov, Marat n’enseigne qu’aux étoiles, pas au corps de ballet », souligne Pamela Daukayev, épouse et co-fondatrice de l’école, elle-même francophone.
À Los Angeles, Marat Daukayev enseigne aux danseurs avancés de son école, comme Otto, qui vient d’avoir 15 ans, et interprète trois personnages dans le spectacle. Élève au Lycée International à Burbank, Otto est trilingue et passionné de musique et de danse. Après plusieurs années entre la France et Los Angeles, le jeune danseur vient de passer sa dernière année scolaire en Autriche. Il apprécie tout particulièrement la méthode de son maître, « qui se concentre plus sur la danse et la technique. »
Il ajoute : « Marat a toujours une certaine idée de ce qu’il veut ». Il est vrai que le maître russe, qui interprète Drosselmeyer dans le spectacle, se veut l’héritier du « fil d’or » commencé par Vassili Vainonen, chorégraphe de la version de Casse-noisette de 1934 créée pour le Ballet Kirov, et considérée comme « le » modèle classique par excellence.
La rigueur de l’enseignement de Marat Daukayev provient également de sa formation et son goût pour la méthode russe Vaganova, qui mêle les éléments de technique française traditionnelle à l’athlétisme et la virtuosité de la technique italienne.
Samuel Mercier, 21 ans, est venu de Paris, en passant par l’école Pina Bausch en Allemagne, pour se former en danse classique auprès du maître-danseur russe. Après trois mois d’entraînements quotidiens et de répétitions intensives, il confirme que le directeur de ballet, décoré de la plus haute distinction russe pour les Arts en 1983, « est quelqu’un d’assez exceptionnel, une personne incroyable qui connaît vraiment son art. »
Tout comme l’école de ballet, le spectacle est accessible à tous les âges: les danseurs les plus jeunes ne sont âgés que de trois ans. Deux représentations sur trois sont prévues à 14h, le spectacle dure deux heures, et le prix d’une entrée ne dépasse pas les $40.

2,5 millions de dollars pour une maison démontable Jean Prouvé

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(Relaxnews) – Une maison en préfabriqué de 8m/8m signée du célèbre designer français Jean Prouvé est actuellement en vente au prix de 2,5 millions de dollars (soit 1,8 million d’euros). Elle est présentée pour la première fois au public à l’occasion du salon Design Miami.

Celle que l’on appelle la “8X8 Maison Démontable” a été dessinée en 1945 par le Français en pleine période de rebond d’après-guerre, lorsqu’on commença la production de logements en masse.
Seules deux exemplaires originaux de cette maison existent à ce jour, cette dernière mise en vente à Miami et l’autre qui n’est autre que le bureau de Jean Prouvé, depuis classé Monument Historique à Nancy, dans l’est de la France.
La vente de cette maison est assurée par la galerie parisienne Patrick Seguin, qui considère actuellement de nombreuses propositions d’achat.
Jean Prouvé est un designer et constructeur phare du XXe siècle, décédé en 1984, qui s’est surtout fait connaître grâce à ses chaises et ses travaux de ferronnerie d’art.
On lui doit des maisons en préfabriqué, du mobilier d’intérieur et des bâtiments publics (bureaux et écoles).

Du vin, du chocolat et des ambitions

Les habitants de Morningside, Edgewater, Midtown et Design District connaissent bien l’endroit. Voilà déjà six ans que Claude Postel, chef étoilé qui a transité par Montréal dans les années 80 avant de rejoindre la Floride,  y avait lancé l’aventure avec son Buena Vista Bistro (BVB), et sa cuisine d’inspiration française.
Rejoint deux ans plus tard par Corentin Finot, originaire de Versailles et débarqué à Miami il y a une quinzaine d’années, ils ouvrirent ensemble le Buena Vista Deli (BVD) juste-à-côté. Et depuis quelques semaines, la duo vient d’ouvrir une nouvelle déclinaison BV : Buena Vista Chocolate & Wine (BVC) ; une épicerie fine qui, comme son nom l’indique, propose chocolats et vins fins à la vente.
Les deux s’accordent sur « une volonté de synergie, de complémentarité entre les trois affaires ». Corentin Finot, explique : « Après le deli (boulangerie-pâtisserie et traiteur) en complément du restaurant, on voulait ouvrir une boutique de vins, mais avec un angle un peu plus original, on a donc ajouté le chocolat ». Ce qui tombe très bien sachant que Claude Postel est par ailleurs chocolatier. Il incarne la septième génération de chefs dans sa famille,  « on a fait tous les métiers de bouche ». Ainsi, il possède plus de mille recettes, dont certaines ont plus de 200 ans, usant entre autres d’épices plutôt inattendues pour un chocolat,  telles le safran ou le curry.
On veut apporter une nouvelle offre pour notre clientèle. Les gens sortent et veulent acheter un petit quelque chose pour emmener chez des amis”, justifie Corentin Finot. Au-delà des réguliers de Buena Vista (près d’un millier de clients le samedi ou le dimanche), la nouvelle boutique attire déjà les gourmets de la métropole, les restaurateurs de la région, mais aussi des investisseurs, de France notamment. « On est à peine ouverts qu’on est déjà sollicités pour s’agrandir ou se franchiser », confie-t-il.
« Pourtant, même si on est ravis de notre succès rapide, on est à peine à 40% opérationnels », renchérit Claude Postel. Les premiers efforts de communication sont en cours, des animations-dégustations ont déjà lieu ; bientôt, ce sera l’ouverture d’une boutique en ligne, « une boutique dans la boutique », qui accroîtra encore davantage l’exposition pour Buena Vista Chocolate & Wine. Et avec Noël qui approche, il s’inquiète du ‘rush’ et de la demande : « Notre problème, c’est qu’on devient tout de suite trop petits ; on fait dans l’artisanat de masse ».
 

Nicolas Bedos presque modeste à New York

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J’allais pas faire semblant d’être modeste“. Nicolas Bedos est comme on l’imagine: provocateur, imbu de lui-même et indéniablement drôle. Venu présenter son film « Amour et Turbulences » au festival In French with English Subtitles la semaine dernière, le comédien était à New York pour la deuxième fois de sa vie . Et, ayant égaré son passeport après son arrivée, il a bien failli y rester…

Cela n’aurait pas déplu à tout le monde en France. L’acteur-chroniqueur-metteur en scène, qui insulte aussi bien Tristane Banon (« Euthanasie ta mère et termine ton bouquin…») que Carla Bruni (“pauvre mamie) et Nicolas Sarkozy (“VRP cocaïné“) adore être détesté. Divertissement sympathique, et plutôt drôle, son dernier film “Amour et Turbulences” raconte l’histoire d’amour déçue entre la belle Julie et Antoine. Après s’être séparés et perdus de vue pendant trois ans, les “ex” se retrouvent assis dans le même avion. Louchant sur les comédies romantiques anglo-saxonnes comme “Notting Hill” ou “Pretty Woman”, Nicolas Bedos y joue un “Hugh Grant du pauvre“, comme il s’en amuse. Scénariste du film qu’il jugeait au début trop “cliché“, il l’a réécrit pour “mettre un peu de sel“. Et surtout se donner le beau rôle. Il est comme ça. “Dans le film, je suis très à mon avantage, reconnait-il.

Tellement à son avantage que la critique française l’a descendu. “Il y avait une volonté des critiques de me casser, vous me connaissez  je suis sincère. Je ne joue pas comme une daube. Je joue juste“, se défend Nicolas Bedos qui déplore “une jalousie ambiante, une envie de bruler les idoles et de rabaisser ceux qui réussissent ”. C’est vrai que Nicolas Bedos tend la joue. “Je suis énervant naturellement “. Selon lui, les critiques se disent: ” Il fait le malin, il a un nom célèbre, il a une gueule de bellâtre, il a des nanas ravissantes dans la presse people, y’a des gens qui me détestent“. Bref, «le film a existé parce que j’étais là et s’en est pris plein la gueule parce que j’étais là“.

Pour “Amour et Turbulences”, Nicolas Bedos a dû être un peu moins lui-même. “Je suis très interventionniste et j’avais tendance à transposer cet état d’esprit assez casse-couilles et le réalisateur m’a dit: ‘calme-toi, tu nous épuises’“. Sans être un chef d’œuvre, le film apporte du souffle aux comédies romantiques françaises. En filmant Paris avec délice et plaisir, « Amour et Turbulences » est un des longs-métrages les plus agréables esthétiquement de ces derniers temps.

Malheureusement pour les Américains, il ne sera pas distribué aux Etats-Unis. Nicolas Bedos se console. “Je suis plus soutenu par les pays francophones comme la Belgique ou le Québec, mais il y a aussi beaucoup de gens qui m’aiment en France, avoue-t-il. Je suis plutôt un gentil garçon, on peut être tendre et avoir de l’esprit“.

 
 

Lancement du Prix de l'entrepreneuriat franco-américain 2013

Entrepreneur, francophone, moins de 35 ans, bilingue français / anglais et propriétaire d’une startup. Si vous correspondez à ce profil, c’est l’heure de tenter votre chance au French American Entrepreneurship Award (FAEA). Les inscriptions pour la 6e édition de ce concours d’entrepreneurs sont ouvertes, les organisateurs ont-ils annoncé mardi dans un communiqué.
La compétition, dont le lauréat remportera un prix de 10.000 dollars, des locaux et six mois de coaching pour l’aider à développer son entreprise, fête sa sixième édition. Parmi les lauréats passés, on retrouve un fabricant de vêtements pour golfeurs, une entreprise de confection de mini-pâtisseries et une plateforme d’expression et d’analyse de l’opinion. Les candidats devront envoyer leur business plan avant le 28 février 2014. Les projets seront jugés par un panel de responsables d’entreprises sur leur viabilité et leur capacité à générer des revenus. Au terme des sélections, le résultat sera annoncé le 7 avril 2014.
A noter que Pernod Ricard USA, l’un des sponsors du FAEA, annonce le lancement de “Pernod Ricard USA Student Challenge”,  un concours qui s’adresse aux plus de 21 ans. Pour remporter le concours (et un stage payé de dix mois chez Pernod), les participants devront proposer des solutions novatrices pour diminuer le “binge drinking” ou la consommation d’alcool au volant. Le gagnant sera annoncé lors de la cérémonie de la remise du prix FAEA le 7 avril.

Une touche de glamour (à prix réduit) chez Juliette Longuet

La créatrice française Juliette Longuet, New-Yorkaise d’adoption, a attiré l’attention de la presse féminine américaine, en particulier le très prisé WWD qui a relayé l’ouverture de sa boutique en 2012.
C’est justement dans sa boutique de l’Upper East Side que Juliette Longuet propose à partir de mercredi 11 décembre des réductions allant jusqu’à -70% sur une sélection d’articles de ses collections automne-hiver et printemps-été.
A titre d’exemple :
– 1 robe offerte pour 1 robe achetée,
– blouses à 125$ au lieu de 345$
– vestes à 300$ au lieu de 645$
– pulls à 280$ au lieu de 450$
– petits sacs à 190$ au lieu de 280$
Juliette Longuet Sample Sales, les 11 et 12 décembre de 10h à 19h, 153 East 70ème rue (entre Lexington et 3ème avenue). Site internet avec invitation ici.

Ralph Lauren propose également à partir de vendredi des réductions sur des collections de prêt-à-porter et accessoires automne/hiver homme et femme. Ralph Lauren Sample Sale, du 13 au 16 décembre, de vendredi à dimanche de 9h à 18h30 et lundi de 9h à 17h, Soiffer Haskin, 317 West 33ème rue (entre 8ème et 9ème avenues). Site de l’organisateur faisant référence à cette vente ici.
Vous les avez croisées chez Steven Alan, les créatrices new-yorkaises Lauren Moffatt et Rachel Comey organisent toutes deux des “sample sales” cette semaine. Chez Lauren Moffatt, on pourra s’offrir des tops, jupes et pulls à 90$, des robes à 130$ et des manteaux à 260$. Rachel Comey promet des réductions de -50 à -70%. Fall 2013 Sample Sale Lauren Moffatt, les 10 et 11 décembre, mardi de 8h à 19h et mercredi de 9h à 18h, 214 West 29ème rue (entre 7ème et 8ème avenues), suite 1503. Les achats de moins de 250$ seront effectués en cash. Site twitter de la marque mentionnant cette vente ici. Rachel Comey sample sale, du 12 au 15 décembre, jeudi et vendredi de 10h à 19h et samedi de 10h à 18h, 233 Mott Street. Site twitter de la marque mentionnant cette vente ici.
Vous avez envie d’un style “preppy-boho” ? Tory Burch propose une vente de prêt-à-porter automne-hier, sacs et chaussures, à partir de mardi. Tory Burch Sample Sale, du 10 au 14 décembre, de mardi à vendredi de 11h à 19h et samedi de 11h à 17h, 261 West 36ème rue (entre 7ème et 8ème avenues), 2ème étage. Site de l’organisateur mentionnant la vente ici.
Pour la maison, allez faire un tour chez Ligne Roset en fin de semaine, vous pourrez profiter de réductions allant jusqu’à -60%. Du 13 au 15 décembre, de 10h à 18h vendredi et samedi et de midi à 17h dimanche, 155 Wooster Street (Huston Street).

Parité hommes-femmes: une conférence avec la chef de Total Holdings USA

La parité hommes-femmes dans l’industrie du gaz et du pétrole, vaste débat! C’est pourtant la thématique que va aborder Agnès Oliveira, CEO de Total Holdings USA, au cours d’une conférence le 16 décembre à l’Artisans Restaurant de 11h30 à 13h. Cette conférence est organisée par la French American Chamber of Commerce.
En France, la loi Copé-Zimmermann oblige les moyennes et les grandes entreprises à la parité dans leurs conseils d’administration. Néanmoins dans l’industrie du gaz et du pétrole, les femmes ne représentent que 9,6% des postes à hautes responsabilités (à l’échelle mondiale). Il s’agit du plus faible taux de représentation, tout secteur confondu.
Les tarifs proposés pour cette journée seront de 55 dollars pour les membres, 65 dollars pour les non membres, 80 dollars pour la journée et 750 dollars pour Sponsor Package. Réservations sur le site de la FACC.
 

Le défilé Métiers d'Art de Chanel débarque à Dallas

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(Relaxnews) – La maison de luxe française a choisi le Texas pour présenter sa collection 2013/14 des Métiers d’Art.
Au cours des dix dernières années, le défilé Métiers d’Art de Chanel a voyagé à travers le monde, présentant les luxueuses créations de la griffe. L’année dernière, le directeur artistique de la maison, Karl Lagerfeld, s’est laissé inspirer par les Highlands avec un défilé faisant la part belle au tartan présenté dans le Palais Linlithgow en Ecosse. Les défilés précédents avaient été accueillis par les villes de Tokyo, Londres et Shanghai.
Le mardi 10 décembre, c’est le Fair Park de Dallas qui attirera de nombreuses célébrités du monde entier pour ce défilé 2013/14. Ce lieu sied à ravir à la griffe parisienne, car il a vu le jour en 1936 pour fêter le centenaire de cet état du Sud et abrite la plus grande collection de sculptures, de bâtiments et de peintures art déco au monde.
Gabrielle “Coco” Chanel elle-même s’est rendue dans cette ville en 1957 pour y recevoir le prix Neiman Marcus Award venant couronner son apport au monde de la mode.
Cet événement sera aussi l’occasion de découvrir en avant-première mondiale le court-métrage d’une trentaine de minutes de Lagerfeld intitulé “The Return”. Géraldine Chaplin et Rupert Everett campent les rôles principaux de cette intrigue qui s’intéresse au retour de Coco Chanel dans l’univers de la mode, et plus particulièrement sur la réouverture de sa maison de couture à Paris en 1954. Karl Lagerfeld s’attache également à montrer le lien qui unit la couturière aux Etats-Unis.
Le film sera présenté en amont du défilé, à 18h30 heure locale, et sera diffusé simultanément sur le site Chanel.com.

Try The World met la France en boite

Mettre Lutèce en amphore n’est pas possible, mais Paris en boite, si. La preuve: Try The World, une marque co-fondée par le Français David Foult et l’Américaine Kat Vorotova.

La « Paris Box », telle est le nom du produit star de cette petite entreprise lancée en février. Cette boite aux allures de coffret de Tiffany contient des produits français (crème de marrons, fromage, nougat, thés…) et des recommandations écrites de chansons, films, poèmes et lieux touristiques pour permettre aux acheteurs américains de découvrir la Gaule à travers l’art et la gastronomie. Objectif: “Inciter les Américains à prendre leur passeport, lance David Foult. 70% des Américains n’en ont pas. Ils aiment l’idée d’aller en France, mais n’y vont pas.” Une boite sur Tokyo vient d’être lancée, et une autre sur Rio de Janeiro suivra.

Le Français, passé par la banque Lazard et Bercy, n’en est pas à sa première entreprise. Il y a cinq ans, il a lancé une société de microcrédit au Vietnam. L’aventure Try The World commence à l’université Columbia à New York. Etudiants globe-trotters, Kat Vorotova et David Foult se rencontrent lors d’un évènement de découverte des cultures. Ils décident de s’associer pour lancer Try the World, “le premier tour du monde à domicile“, se félicite David Foult. Leur modèle: Birchbox. Créée par deux anciennes étudiantes d’Harvard en 2010, la firme propose à ses clients de recevoir tous les mois des boites remplies de produits cosmétiques et de santé haut de gamme. Elles ont levé pas moins de 11,9 millions de dollars, notamment auprès d’Accel Partners, investisseurs de la première heure dans Facebook et Groupon.

Admis à l’incubateur de Google Incubate NYC , David Foult et Kat Vorotova lancent leur première boite à l’occasion de la Saint Valentin 2013. Elle est remplie de macarons, de chocolats et de produits gourmets français. “Nous avons tout vendu en 72h, indique David Foult. Les petites amies des acheteurs devaient être contentes“. La « Paris Box » fut lancée dans la foulée.

La startup, qui compte six employés, est actuellement en cours de levée de fonds. Avec un argument massue: “Nous n’avons pas de business plan, nous avons un business“, se targue le Français. Pour l’heure, leur bébé est financé uniquement par les ventes de boites, par abonnement (les clients reçoivent une boite différente tous les deux mois) ou à l’unité. Le Français vise aussi les entreprises. “Plusieurs entreprises du CAC 40 nous ont contacté en disant: ‘on est fier de la culture française et on veut la mettre en avant auprès de nos clients et employés’“, poursuit-il. Attention à ne pas être trop bon: plus personne ne voudra de passeport…

 
 
 
 

Miss France, une belle contre les bêtes

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Revue de presse. Miss France qui défend une France “cosmopolite”, les start-ups françaises qui rament, et le réalisateur de “La cage aux folles” qui disparait: voici votre revue de presse de la semaine.
Il faut croire qu’elle a lu notre dernière revue de presse sur la France raciste. Lors de son couronnement samedi, Flora Coquerel, la nouvelle Miss France  d’origine franco- béninoise, s’est placée en symbole. “Cela montre que la France d’aujourd’hui est une France mixte, où il y a toutes les cultures , et je pense que beaucoup de gens vont se reconnaitre en moi”. Une Miss qu’Alain Delon n’embrassera pas, lui qui a démissionné du comité suite à son soutien au FN. Il faut dire que l’élection d’une Miss noire est un événement plutôt rare. Le Christian Science Monitor s’amuse de cette élection : “Une défense fougueuse (contre le racisme-NDLR) provient d’un endroit improbable : Miss France“. Une élection pas si futile que ça pour le site. “Beaucoup pourraient rejeter la notion même d’un concours de beauté, et donc les messages qu’il envoie, mais sa portée est indéniable : 8,2 millions de téléspectateurs samedi soir, ce qui en fait le programme le plus regardé du week-end” . Dans l’article, le site revient sur le racisme dans le pays de Voltaire où “les citoyens ne sont pas classés ni  par race ni ethnicité, comme aux États-Unis. Tout le monde est tout simplement français”. Ce qui n’empêche pas un repli identitaire. “Un rapport de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) ce printemps a montré que les actes et menaces racistes, antisémites et anti- musulmans en France ont augmenté de 23% en 2012.
Où sont les start-ups ?
Une image qui ne risque pas d’attirer les talents des autres pays. Le Wall Sreet Journal  revient sur les difficultés de l’Hexagone à faire éclore les entreprises de demain. “Il serait mieux pour les startups françaises de s’installer à Londres (…) Londres est n ° 1 pour le démarrage après la Silicon Valley” ont récemment déclaré des expatriés lors d’une “Red Carpet Day” en faveur de la ville à Paris. Ambiance !
En cause selon le journal: “Les impôts sur la richesse en France et des lois complexes du travail qui découragent les investissements. En outre, la réputation des start-ups du pays a été éclipsée par des épisodes peu flatteurs comme le blocage gouvernemental du rachat de Dailymotion par Yahoo”. Mais il semblerait que des pépites arrivent à éclore comme le signale le Wall Street Journal, qui parle de la gigantesque pépinière financée par Xavier Niel et de nouvelles incitations fiscales.” Le chômage reste au plus haut depuis 16 ans. Le ministère des Finances estime que la France pourrait gagner jusqu’à un demi pourcent de croissance du PIB en développant ses startups.
Torture en Algérie
La mort de Paul Aussaresses, décédé la semaine dernière à 95 ans, a retenu l’attention de la presse américaine. Ce général à l’œil bandé avait surpris la France en 2002 en affirmant qu’il avait froidement torturé et exécuté des dizaines de prisonniers pendant la guerre d’Algérie. Le New York Times brosse le portrait du tortionnaire : “Il a écrit dans un livre qu’il battait les prisonniers ; attachait des électrodes à leurs oreilles ou leurs testicules et augmenté progressivement l’intensité de la charge électrique ;  versait de l’eau sur leurs visages jusqu’à ce qu’ils parlent ou se noient. Que le captif  parle ou pas, dit-il , il l’exécutait, généralement en faisant le travail lui-même“. Le journal rappelle que la France ” a accordé une amnistie générale en 1968 à ceux qui ont servi en Algérie, peu importe les crimes qu’ils ont commis. Et c’est seulement en 1999 que la France a reconnu officiellement le conflit avec l’Algérie comme une guerre. Jusque-là il l’avait été appelé une opération de maintien de l’ordre“.
« La Cage aux Folles », film pour « écervelés »
Dans un autre genre,  le réalisateur de “La cage aux folles”Edouard Molinaro, s’est également éteint. Celui qui avait reçu une nomination aux Oscars pour sa comédie fait aussi l’objet d’un article dans le New York Times. M. Molinaro déclaré au New York Times qu’il voulait faire une comédie avec des personnages homosexuels parce qu’ils avaient déjà été représentés dans des drames, et que le public rirait avec eux et pas contre“. Une posture confirmée par les New- Yorkais venus en masse pendant 19 semaines lors de la sortie du film dans la Big Apple en 1981. “Le propriétaire du cinéma, Meyer Ackerman, déclarait  qu’il attiré un public varié: hommes et femmes, homosexuels et hétérosexuels, jeunes et vieux“.
Et pourtant, à l’époque, le New York Times voyait en ce film le “type de comédie qui fait semblant d’être sophistiquée mais en fait sert à renforcer les conventions les plus populaires et les stéréotypes les plus écervelés“. Plus drôle encore, le journal mentionne que “lorsque M. Molinaro a vu son film  pour la première fois, il pensait qu’il était si mauvais que cela pourrait être son dernier emploi.” Heureusement, il ne l’a pas été.