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Loyers: hausse à Brooklyn, baisse à Manhattan

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Brooklyn a beau être “cool” et “hip”, c’est aussi un borough où louer devient de plus en plus cher.

Selon une récente étude de l’agence immobilière Douglas Elliman, les loyers à Brooklyn continuent d’augmenter alors que ceux de Manhattan sont en baisse (pour le troisième mois consécutif). Le loyer médian à Brooklyn s’élève désormais à 2.800 dollars, soit une hausse de 3,8% par rapport à novembre 2012, tandis que celui de Manhattan chute de 3% pour s’établir à 3.100 dollars. C’est le deuxième écart le plus étroit enregistré par l’agence, qui s’est concentrée pour Brooklyn sur les quartiers du nord et du nord-ouest.

Le niveau des prix brooklynites est porté par l’augmentation du loyer des studios (+9,3% par rapport à novembre 2012) et des appartements d’une chambre (+4,9%). Selon le courtier MNS, la chute du prix des locations à Manhattan est particulièrement forte à Chelsea (-3,04%), dans le Lower East Side (-2,58%) et l’Upper East Side (-2,51%). A Brooklyn, les hausses les plus fortes s’observent à Bed-Stuy (+16,5%) et Bushwick (+13,5%).

L’auteur du rapport de Douglas Elliman, Jonathan Miller, a expliqué dans la presse new-yorkaise que les prix des locations à Manhattan ne devraient pas chuter de manière significative. La raison: l’embellie sur le marché de l’emploi, qui génère de plus en plus de locataires, et les restrictions qui continuent de peser sur les prêts. « Nous atteignons une sorte de plateau, a-t-il dit au site DNAInfo. Les loyers (de Manhattan) resteront à des niveaux élevés tant que les conditions de prêts ne seront pas allégées“.

"Les Bronzés font du ski" à Brooklyn

Les Bronzés débarquent à Williamsburg. Le centre de langue Coucou Brooklyn organise une projection du cultissime “Les Bronzés font du ski” le 20 décembre.
Cette comédie de Patrice Leconte, grand classique du cinéma français, réunit la joyeuse équipe du Splendide (Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Michel Blanc…) pour une aventure hilarante sur la poudreuse. L’histoire, tout le monde la connait: un groupe de touristes qui se sont rencontrés en Côte d’Ivoire, se retrouvent dans les Alpes pour des vacances riches en péripéties. Et en dialogues savoureux- “je crois que toi et moi on a un peu le même problème, c’est-à-dire qu’on ne peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi.
Boissons et snacks seront servis.

Trois vignerons français contre le faussaire des grands crus

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Trois vignerons français sont venus témoigner au procès de Rudy Kurniawan devant le tribunal fédéral de Manhattan. Cet Indonésien de 37 ans est accusé d’avoir inondé le marché de grands crus de fausses bouteilles de Bordeaux et de Bourgogne entre 2002 et 2012.
Laurent Ponsot vient à la barre des témoins avec une carte de Bourgogne. Il veut faire comprendre aux jurés du tribunal de Manhattan la différence entre un grand cru et une appellation village, leur faire apprécier lien entre le vigneron et un terroir composé de 1 247 parcelles, « salit » déplore-t-il, par les contrefaçons.
Dans un anglais délié, le propriétaire du Domaine Ponsot parle de sa « croisade contre les faussaires ». Il examine avec attention la bouteille contrefaite de l’un de ses grands crus : un Clos de la Roche 1966. « C’est une bonne copie », reconnaît-il, relevant seulement quelques incohérences : la couleur de l’étiquette « trop jaune », la capsule « trop rouge », le nom de l’importateur totalement inconnu.
Assis à côté de ses avocats, Rudy Kurniawan accusé d’avoir fabriqué ce faux prend consciencieusement des notes… Les deux hommes se sont croisés à plusieurs reprises. La première fois c’était en avril 2008. Un ami collectionneur alerte Laurent Ponsot : 97 bouteilles suspicieuses de son Domaine sont en vente à New York, parmi lesquelles des Clos Saint Denis de 1945 et 1949.
Un grand cru dont la production n’a commencé qu’en 1982. Laurent Ponsot débarque à New York par le premier avion. Le lot est retiré de la vente. « C’était un choc ! » dit Laurent Ponsot à la barre. Des fausses bouteilles de son domaine, il en avait vu une en Malaisie, en 1995, avec une étiquette grossièrement photocopiée, mais jamais autant à la fois. Devant ses demandes d’explications, Rudy Kurniawan reste vague. Il finit par donner un nom : Pak Hendra et deux numéros de téléphone en Indonésie. Le nom est aussi générique que Dupont et les téléphones sonnent dans le vide.
Laurent Ponsot décrit aux jurés comment pendant les deux années suivantes, il s’invite dans toutes les dégustations pour repérer les fausses bouteilles, à Hong Kong, Singapour, San Francisco ou Londres. « Pratiquement à chaque dîner, je repérais un ou deux faux et dans 50 % des cas, ces bouteilles provenaient de chez Rudy Kurniawan ». Laurent Ponsot décrit un marché spéculatif alimenté par des millionnaires de plus en plus nombreux. Une aubaine pour les faussaires. Il note qu’il y a quatre fois plus de Magnum de Ponsot sur le marché que son Domaine n’en a jamais produit. « 80 % des bouteilles des grands crus des quatre grands domaines de Bourgogne (Ponsot, Roumier, Rousseau et Romanée-Conti) datant d’avant 1980 sont des faux ! » lance t-il à l’audience.
Deux autres vignerons sont appelés à la barre : Christophe Roumier et Aubert de Villaine, le propriétaire du Domaine de la Romanée-Conti, l’appellation la plus prestigieuse de Bourgogne. Le grand cru Romanée-Conti 1945 est l’un des vins les plus rares au monde. « Seules 600 bouteilles ont été produites et au Château nous n’en avons plus depuis longtemps » dit-il. Rudy Kurniawan proposait pourtant régulièrement cette cuvée 1945 à la vente, tout autant que des cuvées de 1906, 1915, 1933. Des vins qui « n’existent plus » tempère Aubert de Villaine. « Nous faisons beaucoup d’efforts pour faire de grands vins. Savoir que certaines bouteilles deviennent des objets de spéculation c’est quelque chose que nous n’aimons pas, dit-il. La meilleure chose à faire avec une bouteille de vin c’est de la boire avec de bons amis ».
Commencé au début de la semaine, le procès de Kurniawan devrait se prolonger jusqu’au milieu de la semaine prochaine avant que les jurés ne se retirent pour délibérer. Le présumé faussaire risque jusqu’à 40 ans de prison.

Dix patinoires pour briser la glace à New York

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Noël, l’heure des cadeaux… et des gamelles sur la glace. Bonne nouvelle pour les patineurs en herbe: vous avez cette année plus de chances de vous la jouer devant votre « date », vos amis ou vos cousins. Trois nouvelles patinoires ouvrent leurs portes à New York.

South Street Seaport

Initialement gratuite, la patinoire est aujourd’hui payante (10 dollars). De quoi en refroidir plus d’un. Malgré cette déconvenue, la SeaPort Ice Rink saura conquérir petits et grands. Située au South Street Seaport, au milieu des restaurants et des magasins, l’endroit reste charmant et familial. Adresse:  Front Street et Fulton Street, New York. Metro: Fulton st ou Wall st. Horaires: ouvert du lundi au jeudi de 11 heures-21 heures , vendredi et samedi 10 heures-22 heures , et le dimanche 10 heures-21 heures Tarif: 10$ l’entrée. 6 $ pour les patins, 6 $ pour un casque et de 8 $ pour le sac 

McCarren Rink dans le nord de Brooklyn

Les habitants du nord de Brooklyn la connaissaient pour sa piscine. McCarren Park Pool se transforme maintenant en patinoire pour l’hiver. La nouvelle adresse est ouverte depuis novembre. Petit plus pour les patineurs: on peut y siroter un chocolat chaud garni de Whoppers. Adresse: 776 Lorimer St Greenpoint entre  Bayard St et Driggs Ave Metro: L  Bedford Ave, G Nassau Ave. Horaires: 11 heures-22 heures tous les jours. Heures de piscine: Tous les jours 11 heures-19 heures (ouvre Juin 2014). Tarif: gratuit 

LeFrak Center à Prospect Park

Du nouveau à Prospect Park ! Le parc de Brooklyn accueille non pas une mais deux patinoires à partir du 20 décembre: une couverte et l’autre en plein air. Le complexe LeFrak Center (du nom de la famille qui a fait don de 10 millions de dollars pour le projet d’un coût total de 74 millions de dollars) comprend également un espace de réunion, des toilettes publiques, un café et des terrasses avec vue sur la patinoire pour apprécier le talent des patineurs (ou pas!) Adresse: Prospect Park’s leFrak Center entre Prospect Park Southwest et Ocean Ave Metro:  B, Q, Franklin Ave S  Prospect Park; F, G  15th St–Prospect Park; 2, 3 to Grand Army Plaza Horaires:  du lundi au jeudi 11h-18 heures, le vendredi et le samedi 9h-22 heures et dimanche neuf heures-21 heures. Tarifs: entrée  gratuite, patinage coûte $ 6 la semaine et 8 $ le week-end et les jours fériés. Gratuit pour les enfants de moins de 12 ans

Bryant Park

On n’a pas tous les jours envie de remercier Bank of America, mais là oui! La célèbre patinoire de Bryant Park, dont la banque est le sponsor, est gratuite (à condition d’avoir des patins)… Situé au centre du village de Noël, la patinoire permet d’admirer les buildings qui dominent le parc, le lieu parfait pour un « date ». Un petit creux ? Direction le Celcius pour déguster un burger qui réchauffera tout le monde (sans servir d’expresso) Adresse: Sixth Ave Midtown West 40th et 42nd Sts Metro: Times Square ou Bryant Park. Horaires: du dimanche au jeudi de 8h à 22h et le vendredi, jusqu’à minuit le vendredi et samedi. Tarif: Entrée gratuite mais 14$ de location de patins à glace.

Meatpacking District

Dans le quartier branché du Meatpacking, la patinoire du Standard se veut aussi chic que l’hôtel, et met à disposition, après l’effort et quelques gamelles, le réconfort d’une buvette bien garnie: crêpes, gaufres et boissons chaudes. Pour les adultes, l’entrée coûte 12$ plus 3$ pour louer les patins, 6$ plus 3$ pour les enfants. Standard Hotel, Kaffeehaus et Patinoire, 848 Washington St au coin de 13th St.

Rockefeller Center

Vous êtes touriste ou avez de la famille qui vient vous voir pour Noël ? Le Rockefeller Center s’impose avec son immense sapin. La patinoire du Rockefeller, « The Rink » est plutôt modeste en taille: seulement 150  personnes peuvent y patiner, d’où des files d’attentes interminables ! On vous conseille de venir tôt le matin ou alors entre 21h et minuit pour éviter de finir en glaçon dans la file d’attente… Vous pouvez réserver vos places en ligne.  Adresse: 30 Rockefeller Plaza Midtown West 49th et 50th Sts Métro: B, D, F, M to 47–50th Sts–Rockefeller Ctr Horaires: de 8h 30 à minuit. Tarifs: 27$ pour un adulte et 11$ pour les moins de 11 ans, ajouter 12$ de location de patins.

Central Park

Merci Donald Trump! Le magnat de l’immobilier est un peu la star de la patinoire. Normal, elle lui appartient ! Sa frimousse, son nom, et même ses bouteilles d’eau sont omniprésentes ! La patinoire propose des cours de patins pour les petits et grands. On ne se lasse pas de la vue sur la skyline de Midtown, quand le jour disparait. Parfaite pour amener un “date”, la patinoire de Donald Trump permet de rompre la glace avec votre future conquête… Au prix d’un accès plutôt onéreux. Le cadenas coûte 4$. Mais quand on aime… Adresse: Central Park 10065 Métro:  N, Q, R to Fifth Ave–59th St Horaires: Mar. 10h à 14h30, mer. jeu. 10 heures-22 heures; ven., sam. 10 heures-23 heures, dimanche 10h-21 heures. Tarifs: 11 à 17$  pour les adultes, 6$ pour les enfants de moins de 11 ans,  location de patins 7 $.

Pour rester chez Trump, et à Central Park, direction le Lasker Rink, dans la partie nord du parc. En journée, la Lasker Ice Skating Rink est idéale, moins fréquentée que la Trump-Wollman Rink et coûte moins cher. Elle offre une belle vue sur le parc et Harlem. Pour les adultes, l’entrée coûte 7$ en semaine et le week-end, 4$ pour les enfants tous les jours. La location de patins coûte 6$. Lasker Ice Skating Rink at Central Park, au niveau des 106th et 108th St.

Van Cortlandt Park (Bronx)

Ouverte l’an dernier, la Van Cortlandt Park Skating Rink se situe au cœur du majestueux Van Cortlandt Park, un espace vert dans le nord du borough, au bout de la ligne 1 du métro. Adresse: Van Cortlandt Park Riverdale–Kingsbridge Bronx Broadway at 242nd St Metro: 1de Van Cortlandt Park-242nd St1 à  Van Cortlandt Park-242nd St Horaires: Lun-jeu midi-20 heures, ven-dim midi-22 heures. Tarifs: Semaine 5 $, 8 $ le week-end, location de patins à 5 $.

Long Island City (Queens)

Le City Ice Pavillon est parfait pour la famille en raison de sa taille et de son calme. Adresse: 47-32 32nd Pl Long Island City New York Metro: 7 à 33rd St Horaires: Ouvert toute l’année. visitez le site Web pour connaître l’horaire. Tarifs: du lundi au vendredi  5 $, sam, dim 8 $. Location de patins à 5 $.

Facebook recrute un Francais pour diriger son nouveau labo

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« Ca y est, mon père est plus cool que moi. » C’est ce qu’a déclaré le fils de Yann LeCun lorsqu’il a appris que son père avait été nommé directeur du premier laboratoire de recherche de Facebook, consacré à l’intelligence artificielle. Mark Zuckerberg est venu l’annoncer à un congrès de chercheurs lundi 9 décembre, et la nouvelle a été relayée par Yann LeCun sur… Facebook.
Ce Français de 53 ans, qui se définit comme un vrai « geeky » (même s’il a coupé récemment sa queue de cheval), est enseignant-chercheur en informatique à la New York University depuis 2003. Il est l’un des experts mondiaux en deep learning, une branche de l’intelligence artificielle. Pour le commun des mortels, cette discipline vise à créer des machines capables de comprendre le sens d’une phrase ou d’une parole, de reconnaître des gens ou un lieu sur une photo, et d’aller toujours plus loin dans la connaissance des goûts et des affinités des personnes. Objectif : créer des systèmes capables de prendre des décisions à partir de ces données, de façon automatique.
“Facebook a déjà en interne de nombreux chercheurs, mais ceux-ci sont très orientés vers la recherche appliquée. Avec ce laboratoire, il y a une ambition de faire de la recherche de haut niveau, sur le long terme. C’est cela qui m’a plu. Facebook souhaite arriver à une compréhension plus poussée de ses utilisateurs, et démultiplier les possibilités actuelles”, résume Yann LeCun, qui s’installera dans son fauteuil de directeur chez Facebook le 1er janvier 2014.
« Une dizaine de chercheurs ont été recrutés, et l’équipe va grossir dans l’année qui vient », assure-t-il. C’est Marck Zuckerberg en personne qui l’a recruté– « une personne très intelligente et dédiée à sa cause », glisse-t-il. « Il est très impliqué dans ce projet de laboratoire. Le fait qu’il vienne parler à un congrès de chercheurs, où les PDG ne viennent jamais, n’est pas anodin. »
Ce père de trois enfants gardera ses fonctions à temps partiel à NYU, et naviguera entre les bureaux de Facebook à Londres, Menlo Park (siège de l’entreprise en Californie) et New York, où il continuera de résider. « Heureusement, j’habite Bleecker street, à coté de NYU et à quelques blocs des locaux de Facebook. Cela va aider », sourit-il.
Yann LeCun sera le seul Français dans le top management de Facebook. Mais pour lui, la France est déjà un souvenir lointain. Arrivé en 1988 aux Etats-Unis, dans la foulée de sa thèse à Jussieu, il a travaillé pendant 15 ans comme chercheur chez AT&T, dans le New Jersey. Il pensait rester deux ou trois ans aux Etats-Unis, et il n’en est jamais reparti.

"La Belle et la Bête" passent Noël à San Francisco

Après avoir séduit plus de 35 millions de spectateurs à travers le monde, la comédie musicale “La Belle et la Bête” débarque au SHN Curran Theatre de San Francisco du 21 décembre au 5 janvier.
Inspiré du chef d’oeuvre de Walt Disney, “La Belle et la Bête” est avant tout l’histoire d’une romance impossible. La Bête enfermée dans son château voit un jour arriver Belle, qui est à la recherche de son père. Une complicité s’installe petit à petit entre les deux protagonistes que tout sépare, bien aidés par les employés du château transformés en objets à cause d’une malédiction également responsable de l’apparence de la bête. Mais conte de fées oblige, tout finira bien…
 

"Prénom" se fait un nom à New York

Le très célèbre “Prénom” d’Alexandre de La Patellière et de Matthieu Delaporte débarque au Cinema Village à partir du 13 décembre. L’occasion pour ceux qui ont raté la comédie française de l’année 2012 de se rattraper.
“Le Prénom” c’est l’histoire de Vincent (Patrick Bruel) qui, au cours d’un repas, donne des nouvelles de l’examen prénatal d’Anna, sa femme. Le prénom choisi par le couple devient vite sujet à controverses notamment de la part de Pierre (Charles Berling). Une dispute éclate alors entre les convives. Les rancunes resurgissent et les langues se délient… Un repas dont la digestion promet d’être difficile !
 

Un nouveau boss pour la FACC de Houston

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La chambre de commerce franco-américaine de Houston va commencer 2014 au complet. Un an après l’arrivée d’une nouvelle directrice, Virginie Striebel, l’organisme s’offre un nouveau président: le Belge Geoffroy Petit.

Vice-président Refining and Bases Chemicals de Total aux Etats-Unis, il est impliqué dans la structure depuis plusieurs années, ainsi que dans d’autres associations franco-américaines comme la Texan French Alliance for the Arts.

Dans un message aux adhérents, cet ancien Berlinois d’adoption ayant fait deux séjours à Dallas avant de revenir au Texas en 2008 s’est dit « fier et heureux d’avoir été élu président ». « Nous avons 150 membres de tous secteurs d’activité et de toutes tailles et nous avons encore réuni une dizaine de crus français, dix restaurants et environ 800 participants lors de la Soirée Beaujolais du 21 novembre, mais nous voulons faire plus et faire mieux, par exemple en nous coordonnant plus avec les autres entités impliquées dans ces échanges », a précisé le dirigeant à French Morning.

Déjà en contact avec des homologues européens présents à Houston, la chambre de commerce franco-américaine devrait multiplier les partenariats de ce type et resserrer les relations avec ses équivalents dans d’autres villes américaines, une façon pour Geoffroy Petit de faire connaître « une plateforme économique sans doute pas suffisamment connue»: Houston. Un déménagement vers un local « plus convivial » est par ailleurs à l’étude.

Delon, Deneuve et les autres à Houston

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Les réalisateurs français sont à l’honneur pendant le mois de décembre à Houston. Le Museum of Fine Arts propose en effet aux amateurs de cinéma la projection de trois chefs-d’oeuvre du Septième art français.

Les festivités débuteront le samedi 14 décembre par la diffusion d'”Un Flic” de Jean-Pierre Melville où Alain Delon détective enquête sur Richard Crenna braqueur de banque, les deux n’ayant d’yeux que pour la sublime Catherine Deneuve. Les projections auront lieu le 14 décembre à 17h et le 15 décembre à 19h.

“Le Petit Soldat” de Jean-Luc Godard sera également diffusé au cours du week-end, le 14 décembre à 19h et le 15 décembre à 17h. Ce film des années 60 plongera le spectateur au cœur d’un polar extrêmement bien ficelé, sur fond de guerre d’Algérie.

Pour terminer en beauté, “Max et les ferrailleurs” sera projeté les 20 et 21 décembre à 19h et le 22 décembre à 17h. L’occasion d’admirer ce chef-d’oeuvre de Claude Sautet où amour et truanderie conduiront les protagonistes au drame.

L’ensemble des films sera diffusé en français et sous-titré en anglais. Une participation de 9 dollars sera demandée afin de pouvoir assister aux films.

Comment aider les sans-abris à San Francisco?

Dois-je donner de l’argent? Une cigarette? Un sandwich? Entamer la conversation ou détourner les yeux? La relation entre les Franciscains et les sans-abris est… compliquée.
Sur le front du logement, deux polémiques ont animé la semaine. D’un côté, les propos de l’entrepreneur Greg Gopman – depuis effacés dans un bain d’excuses -: Pourquoi le coeur de la ville est-il infesté de fous, de sans-abris, de dealers et d’ordures?”  De l’autre, des manifestations devant les bus de Google et les bâtiments de Twitter pour dénoncer des expulsions de familles, désormais incapables de se loger.
Malgré le redoux annoncé, les nuits d’hiver resteront difficiles à surmonter dans la rue pour une partie de la population. En cette période, un seul conseil: éviter de vouloir résoudre le problème par vous-même et faire confiance aux actions coordonnées sur le terrain. Nous en avons répertorié quelques-unes pour vous.
ECS (Episcopal Community Services) est une association venant en aide aux plus démunis dans la ville de San Francisco. Elle offre un toit, du travail, un abri ou de quoi se nourrir. Cet automne, le groupe a travaillé avec l’agence Heat pour attirer l’attention des habitants de la ville sur la situation des sans-abris. La campagne, intitulée “Homeless should not be hopeless” (Sans-abri, mais pas sans espoir), s’est notamment traduite par des témoignages vidéo d’anciens SDF ainsi que des projections lumineuses sur les bâtiments de la ville. Comment aider l’association? En versant des dons, via votre carte de banque ou votre compte Paypal, à partir de $10.00, directement sur le site de l’ECS. 10 dollars permettent de nourrir quelqu’un pendant une journée. 500 dollars permettent de nourrir et héberger 14 personnes.
Si, à l’argent, vous préférez directement proposer des biens ou des vivres – de la brosse à dent aux céréales, en passant par les médicaments et même des lunettes et un véhicule  -, vous pouvez contacter le projet Homeless Connect. Leur compte Twitter est particulièrement actif en ce moment. Vous pouvez vous y abonner pour participer à tout moment aux actions et aux demandes d’aide concrètes de l’association.
Une liste complète des associations locales se trouve sur le site homeless.org.au. Vous trouverez également des informations pratiques sur le site San Francisco Homeless Resource, un espace alimenté de manière collaborative. Yelp fournit également une liste commentée de ressources, selon le quartier où vous résidez: banques alimentaires, refuges, volontariat, donations de vêtements.
Enfin, l’entrepreneur Doniece Sandoval travaille actuellement sur un ambitieux projet. Lava Mae entend transformer d’anciens bus retirés de la circulation en douches… mobiles. Preuve que toute la Silicon Valley n’a pas fermé les yeux sur le sujet, bousculée sans doute par les suggestions de bonnes actions du magazine en ligne SFist.com ce mercredi. Keep calm and donate!
 

OCabanon, trois "beaufs" ouvrent leur resto

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OCabanon, c’est l’histoire de trois beaux-frères et d’une grand-mère. Les beaux-frères, ce sont Alexandre Mur, Armel Joly et Michaël Faure. Le premier est un ancien du Bernardin et de Boulud. Le second, de BNP Paribas. Et le dernier, de Canal +. La grand-mère, c’est celle d’Alexandre. Chez elle, à Tarascon, dans le cabanon de son jardin, elle concoctait des plats pour toute la famille. “Le cabanon était interdit aux enfants. Il y a avait des choses sur le feu de partout“, se souvient Alexandre Mur.
Qui eut cru que ce souvenir de famille deviendrait un jour un restaurant à New York? Certes, l’endroit qui vient d’ouvrir ses portes sur la 29e rue n’a pas grand-chose à voir avec le cabanon familial: il compte 64 places dans un espace tout en longueur, un étage supérieur et un personnel d’une dizaine d’employés. Les clients ne trouveront aucune trace de Tarascon dans le décor. Un bar les accueille dans l’entrée, les tables sont à l’arrière avec une cuisine apparente, le tout dans un décor archi-sobre. A l’étage se trouvent un espace de dégustation et un lounge. “On voulait transposer le concept du cabanon dans le futur. Tout devait être nickel“, souligne Armel Joly.
Les trois amoureux de “bonne bouffe” ont eu l’idée d’OCabanon en vacances en famille à Newport en 2011. “On était dans le train-train de la vie. On vivait bien mais on s’est dit pourquoi ne pas tenter l’aventure“, glisse Alexandre Mur. Ouvrir un restaurant, une première pour le trio. Ils décrivent OCabanon comme la première “Cave à manger de New York”. Mi-bar à vin mi- restaurant, le concept fait fureur à Paris. Au menu: une sélection de plats chauds et froids, et de desserts agrémentés de plus d’une centaine de vins, pas tous français. Ces derniers ont été sélectionnés par Armel Joly, passionné de vin, et un caviste parisien.
Les trois « beaufs » tablent sur la présence de bureaux dans le quartier et d’un hôtel à proximité pour faire décoller leur affaire. “Il n’y a pas ce genre d’espace dans le quartier, observe Armel Joly. On ne va pas réinventer la restauration à New York. On veut simplement apporter notre pierre à l’édifice. Et en vivre si possible“.
Propos recueillis par Raphaëlle Orenbuch et Alexis Buisson
 

Awty: la directrice par interim est titularisée

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Ce fut « une recherche très concurrentielle à chaque étape », atteste le cabinet Wickenden Associates sur lequel s’est appuyé Awty International School pour recruter son nouveau directeur. Mais parmi « les nombreux candidats internationaux » et « les trois finalistes très solides » venus visiter l’école internationale de Houston le mois dernier, c’est finalement la directrice par intérim Lisa Darling qui a été choisie.
« Leader éducatif accompli, Lisa est exceptionnellement bien positionnée pour mener le prochain chapitre de l’histoire d’Awty », estime l’établissement dans un communiqué. « Le conseil d’administration s’appuiera sur son expertise et son fort leadership pour construire sur la base des considérables avancées réalisées ces dernières années en matière de recrutement, d’installation et de programmes ».
Alors qu’elle assurait ne même pas songer à se porter candidate lors de sa prise de fonction comme directrice intérimaire, Lisa Darling explique qu’« elle a décidé de faire candidature en constatant la qualité de l’école et son potentiel d’impact sur l’éducation internationale ».
« Les opportunités pour l’école sont sans fin. » Le fait que cet établissement de 1.500 élèves d’une soixantaine de nationalités prépare à la fois au bac français et au bac international en particulier est « excitant ». « Je voulais faire partie de tout cela, commente Lisa Darling, et je suis honorée que le conseil d’administration m’ait fait confiance pour mener l’école vers son avenir ».