“The Painting”, c’est l’histoire d’un tableau vivant. Littéralement.
Ce dessin-animé de 2011, signé Jean-François Laguionie, raconte les aventures des personnages peuplant un tableau laissé incomplet par son auteur. Dans cette toile, les Toupins ont pris le pouvoir sur les autres. Et règnent sans partage. Ramo, Lola, et Plume décident de partir à l’aventure pour trouver le peintre et le convaincre de terminer son tableau pour restaurer l’harmonie. Leur expédition va les emmener dans les tous les recoins de l’œuvre du mystérieux peintre, un château, un jardin, une forêt…
Acclamé par la critique, le film a déjà été montré à Houston, en 2012, lors du Houston Cinema Arts Festival. Ceux qui l’ont loupé savent ce qu’il leur reste à faire. Il sera projeté au Museum of Fine Art du 26 au 28 décembre à 13h.
"The Painting", un tableau prend vie
Benjamin Millepied prend l'accent québécois à Beverly Hills
Ceux qui sont allés à Montréal le savent: même quand il fait froid, les Québécois restent chaleureux. Un sentiment “feel good” que l’on retrouve dans les représentations des Ballets Jazz de Montréal.
Le nom de cette compagnie est trompeur: elle ne fait ni du jazz ni du ballet. Malgré cette approximation qu’on lui pardonne volontiers, son travail est loin d’être brouillon. Elle ambitionne de recréer sur scène une fusion de styles divers, avec exigence et propreté.
Plusieurs grands noms de la danse collaborent avec la joyeuse troupe, qui se produira les 10 et 11 janvier au Wallis Annenberg Center for the Performing Arts. Parmi eux, le célèbre Benjamin Millepied, qui a assuré la choregraphie de “Closer”, une oeuvre romantique qui sera jouée pendant le spectacle avec le “Harry” de Barak Marshall, sur les relations humaines et les obstacles qui jonchent la vie.
Houston accueille Monet, Manet et les autres
C’est un peu comme au festival de Cannes : il faut s’attendre à croiser beaucoup de stars.
Le Museum of Fine Arts de Houston accueille à partir du 22 décembre une exposition exceptionnelle, consacrée aux grands noms de l’Impressionnisme français. Dans “The Age of Impressionism: Great French Paintings from the Sterling and Francine Clark Art Institute”, les peintures d’Edgar Degas côtoient celle d’Édouard Manet, de Claude Monet, Camille Pissarro et Pierre-Auguste Renoir et Henri de Toulouse-Lautrec. Autant dire du beau monde!
Houston est la dernière étape de cette exposition itinérante, partie de Milan en 2011. Les œuvres présentées sont issues des collections du Sterling and Francine Clark Art Institute, un musée et centre de recherche fondé en 1950 par un couple d’Américains francophiles.
Carven habille SoHo
Carven a ouvert sa première boutique américaine pour l’homme et la femme sur Mercer Street, dans un quartier devenu très français.
La Maison Carven, c’est l’histoire d’une renaissance. Créée en 1945 par “Madame Carven” (de son vrai nom, Carmen de Tommaso) qui ne trouvait pas de jolis vêtements adaptés à sa petite taille, elle a habillé Michèle Morgan, Edith Piaf et Madame Giscard d’Estaing qui s’est mariée en Carven. Après avoir pris son essor dans les années 60, la marque amorce peu à peu un lent déclin. Mais en 2009, l’énergie créative de son directeur artistique Guillaume Henry apporte un nouveau souffle à la Maison.
La première boutique américaine Carven a ouvert ses portes à New York en décembre, rejoignant ainsi ses nouveaux voisins A.P.C., Isabel Marant, Jérôme Dreyfuss, Balenciaga et Iro dans un quartier qui devient un “mini-Paris” selon l’expression de Guillaume Henry rapportée par le WWD. La marque expliquait par ailleurs à ce dernier que la création de cette nouvelle boutique permettait de mieux transmettre la philosophie de la collection et de “présenter les idées de la Maison de manière visuelle“.
Effectivement le design de ce “flagship store” aux multiples miroirs et lumières, qui a été imaginé par Guillaume Henry et l’architecte d’intérieur Eric Chevallier, met en valeur les créations. On y retrouve des mosaïques, du chêne, du marbre, autant de matériaux caractéristiques du concept Carven. Certains vêtements ou accessoires de la marque sont disposés dans des meubles bibliothèques.
Sur les portants est disposée la collection automne-hiver 2013-2014 aux couleurs pastel dont certains modèles sont en rupture de stock en France mais disponibles à Soho. La boutique propose également à la vente une partie de la nouvelle collection printemps-été aux tons orange, vert et jaune vifs, inspirée par les clichés pris dans les années 60 par le photographe malien Malick Sidibé.
Ce nouvel espace est la 16e boutique mondiale de la marque, après Paris, Tokyo, Hong Kong, Singapour, Shanghai et Londres. Aujourd’hui la marque Carven est distribuée dans 600 points de vente dans le monde.
Onze restaurants pour un Réveillon insolite à New York
Dans les airs, sur l’eau ou au musée. Si vous passez le Réveillon à New York, voici quelques idées pour un 24 décembre insolite.
Avec vue
Perché au 35e étage du Mandarin Oriental, Asiate vous offrira pour Noël une vue à couper le souffle sur Central Park et les gratte-ciel voisins. Ce restaurant à la cuisine américaine contemporaine servira un menu spécial pour le Réveillon. Ravioli aux truffes, faisant et dumplings au tofu se dégusteront l’assiette dans les étoiles. Asiate – Time Warner Center, 35th Floor – Mandarin Oriental New York, 80 Columbus Cir, New York.
Robert, le restaurant du Museum of Arts & Design (MAD) offre aussi une belle vue sur Central Park. Situé au 9e étage du musée, le lieu est bordé de grandes baies vitrées donnant sur Columbus Circle et Central Park. Les fauteuils mauve, orange et rouge vif rappellent l’atmosphère “design” du musée. Vous pourrez savourer votre loup de mer au son d’un solo de piano entre 18h30 et 21h30. Spécial menu prix fixe à 95$. Robert – Museum of Arts & Design – 2 Columbus Cir. New York.
Au musée
Offrez-vous pour le Réveillon un dîner artistique au cœur du Brooklyn Museum. Chez Saul, entouré des grandes peintures abstraites de l’artiste Paul Kelpe, vous dégusterez « le festin des sept poissons » conçu spécialement pour Noël par le chef Saul Bolton. Sardines Japonaises et poulpes grillés peuvent dès à présent vous mettre l’eau à la bouche. Les réservations sont fortement conseillées. Saul – Brooklyn Museum restaurant – 200 Eastern Pkwy,Prospect Park, New York
Au son du jazz
Pour apporter une note jazz à votre pizza aux truffes noires ou à votre bisque de homard, le quartet d’Eric Alexander interprètera les airs de Louis Hayes au Smoke Jazz. En plus du dîner, comptez 40$ l’entrée. Arrivée à 19 et 21h. Le dîner est en option après 22h30. Smoke Jazz – 2751 Broadway New York.
Le Blue Note recevra l’un des jazz men les plus populaires du pays, Chris Botti, plusieurs fois nominé aux Grammy Awards. Les 83,50$ d’entrée ne comprennent pas le dîner. Show à 20h. Blue Note – 131 W 3rd St, New York
Devant un film
Et pourquoi ne pas savourer son dîner devant un bon film de Noël ? Dans l’atmosphère de cet ancien théâtre aux allures de sous-sol cosy, Sons of Essex propose un menu spécial « cuisine chinoise » à partager devant un film de Noël. Lumières tamisées, banquettes capitonnées, poutres apparentes et revêtement en bois du sol au plafond vous feront passer une soirée de Noël à la campagne en plein cœur de Manhattan. Sons of Essex – 133 Essex St, New York.
En riant
Pour faire de votre Réveillon un moment divertissant pensez au Stand restaurant & Comedy Club où pourrez éclater de rire la bouche pleine. Comptez 15$. Show à 20h. Stand restaurant & Comedy Club – 239 3rd Ave, New York
Au fil de l’eau
Pour passer un réveillon de Noël au fil de l’eau tout en admirant les lumières de Manhattan, embarquez sur l’un des diners-croisières. La Santa’s Christmas Eve Dinner Cruise tout comme la New York Christmas Eve Dinner Cruise on Spirit proposent chacune un buffet avec DJ. Le Père Noël sera sur la première croisière. Pour une soirée de trois heures comptez 99$ par personne pour la Santa’s Christmas Eve Dinner Cruise (il faut bien payer le Père Noël!) et un minimum de 87$ pour la New York Christmas Eve Dinner Cruise on Spirit.
Déco sympa
Le Réveillon peut être l’occasion de découvrir les habits d’hiver de Park Avenue Winter, le restaurant qui change son menu comme son intérieur à chaque saison. Ce sera l’une des dernières occasions de découvrir ce lieu original puisque le restaurant fera ses adieux à la 63e rue le 31 décembre avant de s’exiler dans une autre contrée new-yorkaise. Park Avenue Winter –
100 East 63rd St New York.
Vous pouvez aussi opter pour une délicieuse viande au Keens Steakhouse. Tableaux, parquet, tables rondes, cheminée en brique, bougies, le tout sur un air de piano: tous les ingrédients y sont réunis pour une atmosphère à la fois chaleureuse, confortable et raffinée : Keens Steakhouse – 72 W 36th St New York.
Le foie gras va sauver la France!
Revue de presse. La France n’a pas de pétrole (ou si peu), mais elle a du foie gras. C’est ainsi que l’on pourrait résumer l’article de Craig Copetas dans Quartz.
Le journaliste s’évertue à montrer les bienfaits du plat national sur l’économie française, véritable « stimulateur gastro-économique alors que le gouvernement socialiste de François Hollande arrive au terme de sa deuxième année de crises fiscales ». « Les Français sont les plus grands consommateurs de foie gras au monde et la production a été interdite dans certains endroits comme la Californie. Le foie gras non-français est surtout hongrois, et il a moins de goût », rappelle-t-il.
Le foie gras, une ressource d’autant plus précieuse pour la France qu’elle s’exporte bien. « Avec ses 84 nouvelles taxes en deux ans, un taux de chômage des jeunes de 26% et des dépenses publiques qui dépassent les 57% du PIB, environ 10.000 tonnes de foie gras ont quitté la France l’année dernière ». Soit 1,84 milliard de dollars, explique l’auteur. « Les 400 entreprises productrices de foie gras ont exporté l’année dernière 56,7% de leur production ».
Le problème, selon Quartz, est que les Français n’en profitent pas plus, faute de pouvoir d’achat. Surtout qu’une boite de 180 grammes de foie gras coûte cette année 22 euros, soit 2 euros de plus que l’an dernier. Les Français doivent donc apprendre à partager avec le reste du monde !
Faites ce que je dis, pas ce que je fais
Après avoir vivement critiqué le programme de surveillance PRISM mis en place par la NSA, voilà que la France se dote d’un « mini-PRISM ». Une loi a en effet été adoptée la semaine dernière afin d’étendre la surveillance électronique sur les entreprises et les citoyens. Elle permet « l’accès des services de renseignements aux conversations téléphoniques, aux courriels, à l’activité Internet ou encore à la localisation en temps réel des individus », explique Scott Sayare du New York Times, en prévoyant « une supervision minimale » similaire aux programmes de surveillance américains.
Le quotidien note l’hypocrisie de cette manœuvre. « La France est loin d’être innocente dans le domaine de la surveillance électronique ». La loi, poursuit-il, a suscité une levée de boucliers au sein d’ «une alliance inhabituelle, composée de groupes Internet et d’entreprises, des organisations de droits de l’Homme et un petit groupe de législateurs qui voient dans la loi une menace aux droits individuels».
Les Français ne sont pas à leur premier coup, souligne le journaliste. « Les renseignements français sont déjà réputés pour être des collectionneurs avides de secrets industriels étrangers. Il existe une inquiétude sur le fait que la loi puisse décourager l’investissement international. Les entreprises du web craignent que leurs utilisateurs se détournent d’Internet et partageront moins leurs données ». Est-ce un si mauvaise chose en fin de compte?
La France, gendarme de l’Afrique
« Pourquoi les troupes françaises interviennent de nouveau en Afrique ». Le titre de l’article d’Eleanor Beardsley sur le site de NPR résume la question que beaucoup de personnes se posent actuellement face à l’intervention française en Centrafrique. La correspondante en France de la radio publique américaine, se demande si la France ne glisserait pas de nouveau dans « son ancien rôle de gendarme de l’Afrique » ? La question fait polémique.
En tout cas, les interventions militaires françaises font de belles images. « Une fois de plus, les écrans de télévision français sont plein d’images d’Africains joyeux accueillant des troupes françaises ».
Les Canelés de Céline ont enfin leur boutique
Depuis vendredi, une bonne odeur de canelés s’échappe d’une jolie boutique de l’Upper East Side.
Souvenez-vous, il y a un an, Céline Legros rêvait d’ouvrir sa boutique avec “un four visible derrière le comptoir et l’odeur des canelés“. C’est désormais chose faite. On peut s’offrir les fameux canelés et financiers sucrés ou salés dans sa nouvelle boutique Canelé by Céline située sur la 82ème rue, tout près de la première avenue.
Ancienne avocate, Céline Legros s’est lancée dans le business des canelés en 2009. Depuis sa cuisine du Bronx, elle a peu à peu étendu son portefeuille de clients, pour comprendre des hôtels, restaurants ou cafés (plusieurs boutiques Nespresso aux Etats-Unis, Tartinery au Food Plaza à New York), des traiteurs (Traiteur Tastings NYC, Besfren New York) et des entreprises qui font appel à elle pour des évènements.
A côté de ce business B to B, Céline Legros voulait ouvrir sa propre boutique. “Je voulais offrir à notre clientèle l’expérience unique de voir la confection des canelés en direct”, explique-t-elle. Dans sa “mini boutique” à l’image de ses mignardises, “tout est fait sur place de manière artisanale, derrière le comptoir“. Par ailleurs, la création de la boutique constitue pour cette entrepreneuse passionnée “l’aboutissement du projet de confection puisque les canelés sont désormais mis en valeur dans un écrin sur mesure, unique et gourmet“.
Dans la boutique imaginée par SDG Design, on retrouve le mélange de tradition et de modernité qui caractérise le “Canelé by Céline”. Derrière la devanture orange vif, les mignardises sont disposées en vitrine devant un meuble de métier patiné de gris incorporant tiroirs et miroirs à l’ancienne. Des suspensions lumineuses modernes disposées au-dessus du comptoir incorporent, en clin d’oeil, des moules à canelés en cuivre traditionnels.
Le four que l’on aperçoit derrière le comptoir ne désemplit pas. En plus des mignardises préparées pour alimenter sa clientèle de professionnels, l’équipe de Céline Legros doit confectionner chaque jour pour les clients de sa boutique plus de 400 canelés salés et sucrés (une quinzaine de saveurs différentes sont proposées) et des mini-financiers. La boutique propose également aux amateurs un expresso ou un capuccino pour accompagner une ou deux mignardises fraîchement sorties du four.
Depuis vendredi, la clientèle locale semble séduite par la nouvelle voisine. “J’aime les produits français et l’ouverture de votre boutique fait du bien au quartier !” dit-une cliente curieuse de découvrir un produit qu’elle ne connaissait pas encore. Le jour de l’ouverture, les créations de Céline se sont écoulées en quelques heures.
Et pour les lecteurs de French Morning, la boutique offrira jusqu’à la fin du mois de décembre trois canelés pour l’achat d’une Dessert box Savory ou Sweet. N’hésitez plus !
Michael Bublé à New York en 2014
Frank Sinatra des temps modernes, le Canadien Michael Bublé rend visite à ses fans new-yorkais. Le crooner sera au Madison Square Garden le 8 juillet 2014. Les tickets sont en vente.
Le bellâtre dont la voix suave et le charme font tomber les dames se hisse constamment au sommet des ventes de disques en Europe et en Amérique du Nord. Révélé en 2005 avec son album ‘It’s Time », il enchaine les cartons depuis quinze ans. Ses disques «Call Me Irresponsible » (2007) Crazy Love » (2009), « Christmas » (2011) et son petit dernier « To Be Love ». Sorti en avril 2013, il comprend notamment son déjà cultissime « It’s a Beautiful Day ».
Pourquoi n'y a-t-il pas de hooligans aux Etats-Unis?
Point de bagarre généralisée. Ni de dégradation de matériel. Ni de charges des forces de l’ordre en gilet pare-balle. Mais où diable sont les casseurs? C’est la question que s’est posée au moins une fois tout amateur de sports français dans un stade américain.
Certes, les actes de violence existent dans les arènes sportives américaines et en dehors (affrontement entre supporters de West Ham et de Columbus Crew en 2008, entre fans de NFL…) , mais le hooliganisme n’y a pas pris racine comme en Angleterre, en Italie ou encore en France. Le retard de développement du « soccer », sport qui draine traditionnellement le plus de hooligans, n’est pas une raison. Entre le hockey, le base-ball et le football, les Américains ont largement de quoi se mettre sur la figure.
Pourquoi donc les supporters américains sont-ils aussi sages? La réponse est peut-être à trouver dans un article du New York Times d’octobre 1993. A l’époque, une violente altercation entre supporters britanniques à Rotterdam vient d’entrainer l’arrestation de 600 personnes. L’équipe chargée de la sécurité de la Coupe du Monde 1994 aux Etats-Unis en profite pour aller droit… au but lors d’une conférence de presse. Dans une situation similaire, elle aurait eu recours à des gaz lacrymogènes et même des armes à feu, précise-t-elle, laissant entendre que les hooligans européens étaient des anges à côté des gangs de Los Angeles.
Pour Jérôme de Bontin, manager de l’équipe de foot new-yorkaise des New York Red Bulls, le statut privé des arènes sportives aux Etats-Unis leur confère plus de latitude pour exclure les supporters violents notamment. “Comme on est chez nous, on a des règles strictes. L’Etat n’a pas les mêmes pouvoirs“. Mais ce n’est pas qu’une question de règlement. “Les Américains sont plus mobiles géographiquement. Le supporter américain a tendance à être moins attaché culturellement aux équipes locales que ne le sont les supporters de Marseille ou de Paris par exemple, dont les familles ont des décennies d’attachement aux clubs“, souligne le Français, ajoutant que les Américains ont tendance à soutenir leur équipe universitaire avant tout.
Pour Dougie Brimson, scénariste de l’excellent Green Street Hooligans, film de référence sur l’hooliganisme anglais avec Elijah Wood, les faits de hooliganisme existent aussi aux Etats-Unis, mais ils ne sont simplement pas qualifiés comme tels.”Ceci dit, il y en a clairement moins qu’en Europe“, note le cinéaste britannique. Selon lui, le travail des clubs de supporters américains explique cette différence. “La scène sportive est gérée par les fans, elle n’a pas évolué de manière organique comme en Europe. En effet, les cadres des clubs de supporters de la Major League Soccer notamment méritent d’être applaudis pour le très bon travail qu’ils sont en train de faire“. Pourvu que ça dure.
Loyers: hausse à Brooklyn, baisse à Manhattan
Brooklyn a beau être “cool” et “hip”, c’est aussi un borough où louer devient de plus en plus cher.
Selon une récente étude de l’agence immobilière Douglas Elliman, les loyers à Brooklyn continuent d’augmenter alors que ceux de Manhattan sont en baisse (pour le troisième mois consécutif). Le loyer médian à Brooklyn s’élève désormais à 2.800 dollars, soit une hausse de 3,8% par rapport à novembre 2012, tandis que celui de Manhattan chute de 3% pour s’établir à 3.100 dollars. C’est le deuxième écart le plus étroit enregistré par l’agence, qui s’est concentrée pour Brooklyn sur les quartiers du nord et du nord-ouest.
Le niveau des prix brooklynites est porté par l’augmentation du loyer des studios (+9,3% par rapport à novembre 2012) et des appartements d’une chambre (+4,9%). Selon le courtier MNS, la chute du prix des locations à Manhattan est particulièrement forte à Chelsea (-3,04%), dans le Lower East Side (-2,58%) et l’Upper East Side (-2,51%). A Brooklyn, les hausses les plus fortes s’observent à Bed-Stuy (+16,5%) et Bushwick (+13,5%).
L’auteur du rapport de Douglas Elliman, Jonathan Miller, a expliqué dans la presse new-yorkaise que les prix des locations à Manhattan ne devraient pas chuter de manière significative. La raison: l’embellie sur le marché de l’emploi, qui génère de plus en plus de locataires, et les restrictions qui continuent de peser sur les prêts. « Nous atteignons une sorte de plateau, a-t-il dit au site DNAInfo. Les loyers (de Manhattan) resteront à des niveaux élevés tant que les conditions de prêts ne seront pas allégées“.
"Les Bronzés font du ski" à Brooklyn
Les Bronzés débarquent à Williamsburg. Le centre de langue Coucou Brooklyn organise une projection du cultissime “Les Bronzés font du ski” le 20 décembre.
Cette comédie de Patrice Leconte, grand classique du cinéma français, réunit la joyeuse équipe du Splendide (Thierry Lhermitte, Josiane Balasko, Christian Clavier, Gérard Jugnot, Michel Blanc…) pour une aventure hilarante sur la poudreuse. L’histoire, tout le monde la connait: un groupe de touristes qui se sont rencontrés en Côte d’Ivoire, se retrouvent dans les Alpes pour des vacances riches en péripéties. Et en dialogues savoureux- “je crois que toi et moi on a un peu le même problème, c’est-à-dire qu’on ne peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi.”
Boissons et snacks seront servis.