Le “maître”, comme le surnommait Charlie Chaplin, débarque à New York au mois de décembre. Le FIAF mettra à l’honneur Max Linder, ce géant du cinéma des années 20 et papa des comiques modernes.
Cet hommage “Mad About Max : The Films of Max Linder” débutera le 3 décembre avec la projection de certains de ses courts métrages comme “Les débuts de Max au cinéma” ou encore “Max et Jane veulent faire du théâtre”. “Soyez Ma femme”/”Be My Wife” ( diffusé pour la première fois aux Etats-Unis) sera projeté à 12h30 et 16h. Il met en avant les difficultés de Max à obtenir la main de sa belle. Ce film sera rediffusé avec “L’étroit mousquetaire”/”The Three Must-Get-Theres” (diffusé pour la première fois aux Etats-Unis), parodie des Trois Mousquetaires, à 19h30.
Le 10 décembre seront projetés de nouveaux courts métrages ainsi que “Sept ans de malheur”/”Seven Years Bad Luck” (diffusé pour la première fois aux Etats-Unis) à 12h30, 16h et 19h30. Ce dernier plonge le spectateur avec humour dans l’univers de la superstition.
Enfin le 17 décembre seront diffusés “l’Homme au Chapeau de Soie” de Maud Linder (documentaire réalisé par la fille de Max Linder abordant la vie et l’œuvre de son père) à 12h30 et 16h et le célèbre Yoyo, de l’oscarisé Pierre Etaix, que Max Linder a inspiré, à 19h30.
Un mois de décembre avec Max Linder au FIAF
Bientôt des boulangeries "Paul" à Boston
Le boulanger français “Paul” va bientôt vendre son pain à Boston.
Le Boston Globe a indiqué, samedi, que la légendaire maison française allait ouvrir quatre magasins dans la ville, dont un à Downtown Crossing (ci-dessus), “au printemps“.
Boston deviendra alors la troisième ville américaine à accueillir “Paul” après Washington DC et Miami. Le site de Downtown Crossing, dont la pose de la première pierre a eu lieu samedi en présence du maire Thomas Menino et du consul de France à Boston Fabien Fieschi, disposera d’un laboratoire (où le pain sera préparé) et proposera des Baguettes, de la Fougasse et autres pains et pâtisseries françaises.
Au total, sept “Paul” verront le jour “dans la région” de Boston “d’ici 2017“, poursuit le journal.
La France en Coupe du Monde: enfin une bonne nouvelle
Revue de presse. Et 1, et 2, et 3-0 ! On l’aime, cette France qui gagne. Et les Etats-Unis aussi.
Au lendemain de la victoire des Bleus 3-0 au Stade de France, synonyme de qualification pour la Coupe du Monde 2014 au Brésil, les journalistes américains n’ont pas manqué d’éloges pour parler de la performance des Bleus. Selon l’agence de presse Associated Press, les Gaulois ont tout simplement « produit leur meilleur match depuis des années ». Rien que ça.
Plus que la performance du Onze tricolore, certains de nos confrères se sont intéressés à l’ambiance autour du terrain. Dans son article, l’Associated Press note que la France “s’est unie derrière son équipe“. Déroutant. «Le public à domicile, connu pour être difficile, a soutenu la France sans sourciller, une surprise en soi. Il n’y avait ni moqueries ni soupirs ». Pour le New York Times, ce succès français tranche avec la morosité qui règne actuellement en France. Le quotidien reprend l’extrait d’un édito du Figaro, paru en “Une”, après la défaite en Ukraine. « En regardant le match aller des Bleus à Kiev, on pouvait se dire que l’équipe était à l’image du pays: malade ». Un peu de champagne ne peut pas faire de mal.
La fameuse morosité française fait, une fois de plus, couler de l’encre aux Etats-Unis. ABC News l’évoque dans article sur une étude récente d’Expedia sur le manque de vacances dans différents pays. Le site de la chaîne américaine s’étonne que les Français soient le peuple au monde qui prend le plus de vacances tout en se plaignant de ne pas en avoir assez. « Les Français prennent tous les 30 jours de vacances qui leur sont disponibles, mais 90% des adultes français sont « fortement » ou « plutôt » d’accord avec la phrase : «Je me sens privé de vacances ». Cette « contradiction » s’explique par le fait que les Français « sont ceux qui restent le plus connectés» sous les palmiers. « 93% des Français notent qu’ils consultent constamment, régulièrement, ou parfois leur e-mail professionnel et leur messagerie vocale ». Les Français seraient-ils moins fainéants qu’on ne le pense ?
Pour ceux qui partent, et qui envisagent de se rendre aux Etats-Unis, il serait judicieux de jeter un coup d’œil aux conseils aux voyageurs mis en ligne sur le site du Ministère des Affaires étrangères. Ces recommandations ont provoqué de nombreux remous dans les villes américaines qui s’estimaient stigmatisées. C’est le cas de Chicago, où le ministère conseille d’éviter le sud et l’ouest de la ville. Le HuffPost Chicago a notamment répondu à cet affront en publiant les photos des sites touristiques localisés dans zones déconseillées. Le Chicago Sun Times rapporte que le Maire de la ville Rahm Emanuel a dit, lors d’une conférence de presse, “ne me lancez pas sur ce que je pense des Français. Ca ne serait pas bon ».
Dans le journal, la journaliste Laura Washington prend cependant la défense de la France. « Je dois dire que les Français ne sont pas stupides, estime-t-elle. Cette année, Chicago a vu beaucoup de violence, et la plupart des actes violents touchent le sud et l’ouest de la ville. Des quartiers noirs.» « Nous avons ces conversations tous les jours, mais nous ne sommes pas habitués à les voir représentées sur un site Internet étranger ». C’est tout juste si la courageuse ne remercie pas les Français. « Ne jetez pas la pierre aux Français. Jusqu’à ce que nous ne parvenons pas à contrôler la violence, utilisez votre bon sens et faites attention ». Jamais les consignes aux voyageurs du Quai d’Orsay n’auront été aussi lues…
Cirque Eloize réinvente la vie de bureau
Si l’on vous dit: “compagnie de cirque québécoise” et que vous répondez “Cirque du Soleil“, il est temps de découvrir le Cirque Eloize.
La troupe de “nouveau cirque”, créée en 1993, sera à New York du 19 au 29 décembre pour présenter son spectacle “Cirkopolis”. L’histoire: un employé de bureau qui s’embête un peu beaucoup au travail s’échappe de son quotidien en se perdant dans un imaginaire peuplé d’acrobates, de danseurs et d’acteurs.
Douze performeurs se partageront la scène du Skirball Center de NYU pour un spectacle tout en couleurs. Dave St-Pierre, chorégraphe pour le Cirque du Soleil a prêté main forte à l’équipe pour réaliser ce show familial.
Décès de Jean-Paul Picot, propriétaire de la Bonne Soupe
Légendaire propriétaire de la Bonne Soupe, Jean-Paul Picot est décédé dimanche à la suite d’une crise cardiaque. Il avait 77 ans.
Le charismatique propriétaire du restaurant français de Midtown, qui fête cette année ses quarante ans, fut un des piliers de la communauté française de New York. Il a fait ses armes de chef à l’Ecole Hôtelière de Lausanne avant de commencer sa carrière de chef-restaurateur à Paris et New York, où il ouvrit une crêperie avant d’entamer l’aventure “Bonne Soupe” avec sa femme Monique. Dans une interview en 2010, il déclarait avoir été le premier restaurateur à “fabriquer et vendre de vrais croissants français à New York“.
Connu pour son énergie, cet adepte de cyclisme a également versé dans la politique, devenant membre de l’Assemblée des Français de l’Etranger (AFE) en 1992.
“C’était un très bon ami. Il me laissera un souvenir impérissable“, confie l’avocat Richard Ortoli, qui l’a rencontré à son arrivée aux Etats-Unis il y a quarante ans. “C’était quelqu’un de généreux, très loyal à tous les niveaux, il avait le cœur sur la main. Et il aidait beaucoup la communauté“. M. Picot ouvrait son restaurant plusieurs fois par an au groupe “Age d’Or” d’Accueil New York et de l’Entraide New York, qui rassemble des Français retraités vivant pour la plupart depuis des dizaines d’années aux Etats Unis.
“Il était brut de décoffrage au premier abord, mais c’était quelqu’un d’hyper généreux“, se souvient l’artiste Jean Lebreton, proche de la famille. “Il faisait tout pour aider ses amis”.
“Il était un homme d’une très grande générosité et je sais pour l’avoir constaté, que certaines personnes qui ne pouvaient payer leur repas, trouvaient toujours table ouverte chez lui à la Bonne Soupe“, selon Guy Wildenstein, qui a siégé au sein du même groupe que lui (UDIL) à l’Assemblée des Français de l’étranger. M. Picot avait également accepté, à sa demande, de siéger au Comité de Direction de la Société Américaine de la Légion d’Honneur. “Jean-Paul était un homme qui n’était avare ni de son temps, ni de son amitié.“
Une veillée aura lieu le 26 novembre de 18h à 20h au Frank E. Campbell Funeral home (1076 Madison Ave. , au coin de la 81e rue).
Sortir de la crise, maintenant!
D’après un sondage ifop de juillet 2003, les Français seraient « révoltés » à 52% et 33% d’entre eux sont « résignés »… Rarement ils auront été si peu confiants en leur avenir et leurs dirigeants si impuissants devant la dégradation de l’économie du pays, en dépit, et sans doute à cause, d’efforts sans précédent de rigueur budgétaire. Ne nous leurrons pas, cette défiance mine la démocratie.
Dans son nouveau rapport (à paraître lundi 26 novembre et disponible sur www.clubpraxis.com), le Club Praxis souligne la profondeur du marasme actuel et propose 18 mesures concrètes pour sortir de la crise. Le constat est sans appel. Les PME françaises embaucheront cinq fois moins en 2013 que les PME allemandes. C’est un problème parce que dans les sorties de crise, comme on l’a vu récemment aux Etats-Unis, ce sont les PME qui créent des emplois. Or en France la profitabilité des entreprises est au plus bas depuis les années 80 : 6% du PIB contre 9% outre-Rhin. Le taux d’autofinancement est très faible, ce qui rend nos entreprises plus dépendantes d’un système bancaire qui sous le double effet de la crise de l’euro et des nouvelles régulations de capital prête peu. PwC vient de publier son rapport fiscal mondial. Les entreprises françaises y font très piètre figure : dans l’ensemble des taxes, charges et impôts payés par les entreprises, l’impôt sur les sociétés ne pèse que 13% contre 47% en Allemagne (signe de faiblesse), le reste partant presqu’exclusivement en charges sociales.
Nous considérons donc que la priorité de l’action publique doit être la santé des entreprises publiques et particulièrement des PME. Nous proposons de baisser les charges sociales de 100 milliards de dollars, bien au-delà des 20 milliards prévus par le plan National pour la Croissance. De façon concomitante, les quelques 750 milliards de dépenses sociales annuelles devront baisser de 100 milliards également, ce qui nous ferait revenir non dans l’Angleterre victorienne et les romans de Dickens, mais dans la moyenne européenne… Notons aussi que 100 milliards c’est 5 points de PIB, soit le différentiel de dépenses sociales entre la France et l’Allemagne.
Sait-on d’ailleurs que l’on dépense en France 34 milliards en frais de gestion des budgets sociaux, soit la moitié du rendement de l’impôt sur le revenu ? Il est temps de réduire la voilure et de remettre l’incitation à travailler au cœur de notre stratégie de sortie de crise. Cela ne peut se faire dans la jungle opaque des empilements de prestations sociales et d’avantages en nature. Nous proposons donc de remplacer la quasi-totalité des aides sociales par une première tranche d’impôt négative : c’est au fond le vrai travailler plus pour gagner plus. Il est aussi temps d’en finir avec l’illusion de la progressivité de l’impôt, et de lui préférer la justice et la transparence : nous réclamons une plus grande assiette et un maximum de deux tranches.
Il est devenu un cliché de parler de cap. Or la métaphore spatiale n’est pas la plus pertinente : la dimension importante c’est le temps. C’est dans le temps qu’il faut mieux contrôler nos dépenses et analyser la préparation des budgets de l’Etat à tous les scénarios possibles. D’où l’importance de la prospective. Un organisme indépendant du gouvernement doit pouvoir informer le public, en toute transparence, à l’instar du Congressional Budget Office aux Etats-Unis, sur les risques posés aux générations futures par notre incurie présente.
Seule la transparence et la prospective permettront de faire émerger la discipline nécessaire à une gestion anticyclique de l’économie, c’est-à-dire capable de dégager des excédents budgétaires en période de croissance soutenue.
Tous les efforts demandés ici devront s’accompagner d’un langage de vérité : les réformes structurelles ne sont pas indolores. Il est même probable qu’elles détériorent une situation économique déjà difficile. Mais si briser le cercle vicieux de la contreperformance et de la déprime était à ce prix ?
À New York, de discrets francs-maçons français
Columbus Day. Grand jour pour les Francs-Maçons de New York. Chaque année, une délégation de la Grande Loge de New York, qui regroupe 800 loges maçonniques de l’Etat, participe à la traditionnelle “Columbus Day Parade”, devant un million de curieux agglutinés le long de la 5e avenue.
Loin d’être taboue comme en France, la franc-maçonnerie a pignon sur rue aux Etats-Unis. Outre Columbus Day, les “freemasons” s’affichent dans le cortège de la Steuben Parade allemande, tous les ans en septembre, et lors d’autres manifestations. La Grande Loge de New York dispose d’un bâtiment on ne peut plus visible au coin de la 23e rue et de la 6e Avenue. Mieux, il est possible de le visiter sur demande du lundi au samedi. Les curieux pourront notamment y croiser une statue dorée de George Washington, premier président des Etats-Unis et franc-maçon notoire. On est loin du secret qui entoure la franc-maçonnerie en France.
Plusieurs fois par mois, différentes loges se retrouvent dans les salles sans fenêtre de ce luxueux “QG” de la franc-maçonnerie new-yorkaise. Parmi elle, l’Union française numéro 17, première loge d’expression française des Etats-Unis. Créée en 1797, elle est aussi l’association française la plus ancienne des Etats-Unis toujours en activité. Ses très discrets membres sont restaurateurs, artistes, journalistes, financiers… Chaque 3e mardi du mois de septembre à juin, ils se retrouvent autour d’un “vénérable” pour des travaux de réflexion. “Nous ne sommes pas une société secrète. Ceux qui nous accusent de l’être se trompent. Avec tous les livres et les émissions de télévision, nous n’avons plus de secrets. On ne peut pas être plus ouvert qu’on ne l’est“, estime l’acteur Francis Dumaurier, ancien “vénérable” de la loge. Ouverts, mais pas au point pour sa soixantaine de membres de dévoiler leur identité. “Toute la diversité de la communauté française de New York y est représentée“, se contente de dire Francis Dumaurier.
L’Union française n’est pas la seule loge “française” à New York. Ouvertes respectivement en 1805 et 1855, la Sincérité et France-Clémente Amitié Cosmopolite s’inscrivent, comme l’Union française, dans le sillon de la Grande Loge Nationale Française (GLNF). New York compte aussi une loge affiliée au Grand Orient de France, l’Atlantide, et une loge féminine affiliée à la Grande Loge Féminine de Belgique. Le Droit Humain, obédience mixte ouverte aux hommes et aux femmes, compte également une loge.
Mais pour les Français maçons, la discrétion reste de mise, même dans un pays où la franc-maçonnerie est acceptée. Seul Francis Dumaurier, qui parle ouvertement de son appartenance à la franc-maçonnerie dans son livre électronique X-PAT NY, sorti en 2011, a souhaité être identifié pour ce reportage. “Ici c’est très ouvert, mais on garde notre côté français. Les Français pensent: ‘T’es maçon, donc t’es de la mafia“. Donc on évite de trop se répandre“, résume un restaurateur, maçon depuis plus de vingt ans.
“Il y a énormément d’intolérance vis-à-vis de la franc-maçonnerie, poursuit un Français dans l’immobilier. La Franc-maçonnerie est une affaire personnelle. Le fait d’avoir la liberté de se dévoiler est très bien. Il y a des frères qui n’ont pas envie de le faire pour des raisons professionnelles“.
Si les membres sont discrets, les organisations elles s’affichent. L’Union française dispose d’un site et organise tous les ans des pique-niques publics. D’autres, comme l’Atlantide ou France-Clémente Amitié Cosmopolite, sont listées sur le site du Comité des Associations françaises (CAF) de New York. Un souci d’ouverture que partage la Grande Loge de New York, dont le nombre de membres a chuté de 346.000 en 1929 à 54.000 aujourd’hui. “Trouver de nouveaux membres est toujours un souci. Il y en a qui retournent en France, d’autres qui prennent leur retraite en Floride“, poursuit un responsable de la Sincérité. “Il faut assez de membres pour couvrir les dépenses, la location des espaces et faire tourner l’association. On a de l’argent mais on ne croule pas sous l’or non plus. Si on ne se renouvelle pas, on peut devenir une loge morte“.
Crédit: Défilé de Francs-maçons sur la 5e Avenue / Facebook
Hollande en visite d'Etat à Washington en février
L’annonce est arrivée dans une chorégraphie presque parfaite. A quelques minutes d’intervalle, l’Elysée puis la Maison Blanche ont annoncé que les Etats-Unis dérouleront le tapis rouge pour François Hollande le 11 février prochain.
“Michelle et moi nous réjouissons d’accueillir le président Hollande et Valérie Trierweiler pour une visite d’Etat aux Etats-Unis”, indique le communiqué de la Maison Blanche. Comme le protocole le prévoit, cette visite incluera un “dîner d’Etat” à la Maison Blanche.
La visite d’Etat est devenue une rare occurrence ces derniers temps à Washington. Depuis son arrivée à la Maison Blanche, les Obamas n’ont organisé que six dîners d’Etat. Le dernier date de mars 2012 avec le Premier ministre britannique David Cameron. George et Laura Bush n’en étaient pas plus friands (six visites d’Etat au total en 8 ans), alors que Bill Clinton en avait lui organisé 23 et Ronald Reagan 35.
D’ici à février, les deux présidents espèrent que les disputes autour du programme d’espionnage de la NSA seront dissipées. En septembre dernier, la présidente brésilienne Dilma Rousseff avait annulé sa visite d’Etat à Washington en signe de protestation. “Les Etats-Unis et la France sont des alliés proches, dit le communiqué de la Maison Blanche. Pendant cette visite, nous discuterons des possibilités de renforcer encore la coopération entre les Etats-Unis et la France sur la sécurité et l’économie. François Hollande avait déjà été reçu par Barack Obama en 2012 au lendemain de son élection, mais la visite, éclair, n’avait pas l’apparat d’une visite d’Etat.
Les deux hommes se verront beaucoup l’an prochain: dans la foulée, François Hollande a invité Barack Obama aux cérémonies célébrant le 70e anniversaire du débarquement des alliés sur les plages de Normandie en juin prochain.
"Nutcracker", un Noël qui danse au San Francisco Ballet
Noël et les traditions qui vont avec arrivent à grand pas. « Nutcracker », ou « Casse-Noisette », se joue tout le mois de décembre au San Francisco Ballet.
La veille de Noël 1944, au War Memorial Opera House de San Francisco, le public découvre la première américaine de « Nutcracker ». Un triomphe ! Depuis, ce ballet est devenu une tradition pour le plus grand plaisir des petits et des grands. Avec ses danseurs internationaux et d’importants effets spéciaux, le San Francisco Ballet fera une fois de plus rêver toute la famille. Véritable fable sur le passage de l’enfance à l’adolescence, « Nutcracker » parle l’amour et des forces du mal. L’intrigue est centrée sur une petite fille allemande du nom de Clara Stahlbaum qui, le soir de Noël, reçoit un casse-noisette. Pendant la nuit les jouets s’animent et le Casse-noisette se transforme en prince… Que la magie commence.
French Morning vous offre des places pour Dead Man Talking
French Morning gâte ses lecteurs ! Cinq paires de deux tickets sont à gagner pour le film “Dead Man Talking” qui sera diffusé le 7 décembre prochain à 17h25 au Florence Gould Hall du Fiaf dans le cadre du festival “In French With English Subtitles”.
Ce film, pour le moins surprenant, met en scène Patrick Ridremont, François Berléand ou encore Virginie Efira et plonge le spectateur dans un univers sordide, celui des condamnés à mort. William Lamers, 40 ans, s’apprête à être exécuté dans l’indifférence générale. Mais le directeur de la prison lui demande s’il a quelque chose à dire avant son exécution, et le condamné se lance dans un long monologue sur sa vie.
Lamers devient alors l’enjeu d’un étrange marché: comme la loi ne précise rien sur la longueur des dernières paroles et que le Gouverneur Stieg Brodeck, au plus bas dans les sondages, ne peut prendre aucun risque à un mois des élections, on décide de laisser le condamné raconter son histoire jusqu’au bout. Il doit parler pour ne pas mourir. Une fable humaniste étonnante et émouvante.
MAJ: Le concours est maintenant clôt. Les heureux gagnants:
Anna Uspenskaya
Isabelle Fix
Melodie Carli
Aurélie Flejo
LIZ SORG
Trois recettes de chefs pour Thanksgiving
Pour vous éviter de recycler le menu Thanksgiving de l’année dernière, French Morning vous propose un menu élaboré avec l’aide de trois illustres toques: Daniel Humm (chef d’Eleven Madison Park), Alain Ducasse et Daniel Boulud.
En accompagnement, le Potiron farci au gruyère, au bacon et aux noix de Daniel Boulud
Pour 10-12 personnes Temps de préparation : 20 minutes. Temps de cuisson: 3h30
Ingrédients: 1 « cheese pumpkin » (également appelé « Cinderella pumpkin » d’environ 10 à 12 livres (4,5 à 5,4 kg), 1 courge « butternut », 2 cuillères à soupe d’huile d’olive. 1 miche de pain au levain. 1 gousse d’ail. 3/4 livre de bacon fumé, couper pour atteindre une épaisseur de moins d’un centimètre. 1/2 tasse de noix grillées et hachées. 1/2 tasse de graines de citrouille grillées. 1 bouquet de ciboulette émincé. 1 livre de fromage de gruyère râpé. 5 tasses de crème liquide « half and half ». 1/2 cuillère à café de cannelle, muscade, gingembre, clou de girofle. Sel et poivre
Méthode: Préchauffer le four à 350 ˚ F. Couper la courge « butternut » en deux, retirer les graines, frottez l’intérieur avec de l’huile d’olive et saupoudrer de sel et de poivre. Allongez le côté «peau » de la courge sur un plateau recouvert d’une feuille d’aluminium et cuire au four pendant environ 1 heure ou jusqu’à cuisson complète (vérifiez la cuisson avec la pointe d’un couteau).
Pendant ce temps, mettez la citrouille à l’envers, et avec un petit couteau à éplucher, faites une incision d’environ 20 cm de diamètre à l’extrémité. Celle-ci doit être assez large pour permettre de remplir le potiron avec la farce. Couper le pain au levain en tranches épaisses de 2cm et les toaster. Frotter légèrement le pain grillé avec la gousse d’ail. Dans une sauteuse mise sur feu moyen, verser le lard et cuire, en touillant, jusqu’à ce qu’il croustille. Retirez-le avec une écumoire, égouttez-le sur une plaque doublée de papier essuie-mains et mettre de côté.
Quand la courge « butternut » est suffisamment froide, retirez la peau avec une cuillère et couper en dés. Dans un bol, mixer la crème liquide avec les épices, le sel et le poivre. Saupoudrez l’intérieur de la citrouille avec du sel et du poivre. Puis, remplir la citrouille en commençant par une couche de pain, puis la moitié du bacon, des noix, des graines de citrouille, de la ciboulette et du fromage. Verser la moitié de la crème liquide et appuyez légèrement. Répéter avec le reste des ingrédients de remplissage. Puis, verser le reste de crème liquide.
Remettre le couvercle de la citrouille placez-le sur une plaque de cuisson recouverte d’une feuille d’aluminium. Cuire au four pendant 1h30 à 2 heures, ou jusqu’à ce que la citrouille au fromage soit bien cuite. Servir chaud et se régaler.
Pour les New-Yorkais (paresseux), le plat peut être commandé sur le site de l’Epicerie Boulud et collecté avant le 27 novembre.
La suite… Poulet rôti aux pommes, aux marrons, à l’ail et aux herbes de Daniel Humm
Pour la préparation
Ingrédients: 1 poulet (entre 3 et 3 1/2 pounds). 1 cuillerée à café d’huile de colza. 2 cuillerées à soupe d’échalotes émincées finement. 1 tasse de marrons pelés et coupés en dés (1/8 inch). 1/2 pomme Granny Smith pelée et coupée en dés (1/8 inch). 1 tasse de chapelure. 1 tasse de beurre à température ambiante. 2 cuillerées à soupe de persil émincé. 1 cuillerée à café de sel
Méthode: Dans une sauteuse, faire chauffer l’huile à feu doux. Ajouter les échalotes et les faire revenir jusqu’à ce qu’elles deviennent translucides (entre 3 et 4 minutes). Ajouter les marrons et la pomme et faire revenir pendant 8 à 10 minutes. Transférer dans un bol et verser la chapelure, le beurre, le persil et le sel en remuant pour bien mélanger le tout. Transférer la mixture dans une poche à douille et la conserver à température ambiante jusqu’au moment de farcir le poulet.
Ouvrir la cavité du poulet et retirer l’excédent de gras. Pour fendre le poulet en papillon, commencer par le placer poitrine vers le bas sur une planche à découper. Insérer un couteau ou ciseau tranchant dans la cavité, couper les deux côtés de la colonne vertébrale et la retirer du poulet.
Retourner le poulet de manière à ce que le côté poitrine soit au-dessus et utiliser vos mains pour casser le sternum et aplatir le poulet. Retirer les ailes. En utilisant un couteau à désosser, gratter la viande et la peau à partir du bout des pattes pour découvrir environ 1 centimètre de l’os. Faire une petite incision de chaque côté de la poitrine. Croiser les pattes, les border sous la peau pour les maintenir en place.
Travailler délicatement avec vos doigts sous la peau pour créer de l’espace pour la farce. Faire glisser la farce à la pomme et aux marrons sous la peau des cuisses et des poitrines. La farce doit être répartie uniformément pour maintenir la forme du poulet. Refroidir le poulet au réfrigérateur jusqu’à ce que la farce soit bien prise (environ deux heures).
Cuisson
Ingrédients: 2 cuillerées à soupe d’huile de canola. 8 pommes Lady, coupées en deux. 2 têtes d’ail, coupées en deux transversalement. 1/4 tasse de marrons pelés. 1/4 tasse d’oignons cipollini pelés et coupés en deux et 1/4 tasse de petits oignons. Sel. 1 bouquet de romarin. 1 bouquet de thym
Méthode: Préchauffer le four à 475 degrés F. Dans une grande casserole en fonte, faire chauffer l’huile à feu vif. Ajouter les pommes et l’ail, faces coupées vers le bas, avec les marrons et les oignons et cuire jusqu’à ce qu’ils soient dorés (3 à 4 minutes).
Déplacer les pommes, l’ail, les marrons et les oignons sur les bords extérieurs de la casserole et placer le poulet au centre, côté peau vers le haut. Assaisonner avec le sel et saisir le poulet pendant 2 minutes sur le feu avant de le transférer dans le four. Le rôtir pendant 35 minutes, ajouter le romarin et le thym et continuer à faire cuire le poulet pendant 10 à 15 minutes supplémentaires, jusqu’à ce que la peau soit dorée et que la température de la partie la plus épaisse de la poitrine atteigne 150 degrés F.
Transférer le poulet sur une grille et le laisser reposer pendant 15 minutes avant de le découper. Servir le poulet avec les pommes rôties, l’ail, les marrons et les oignons.
En dessert, Alain Ducasse et ses poires pochées, son sorbet poire et sa sauce chocolat
Poires pochées, sauce chocolat
Pour 4 personnes
Lavez 4 poires williams mûres. Epluchez-les en gardant leur queue, ne jetez pas les épluchures. Dans une casserole, rassemblez 75 cl d’eau, 90 g de sucre semoule, le jus d’un demi-citron, 1 gousse de vanille ouverte et grattée et les épluchures des poires. Faites bouillir.
Plongez alors les poires debout dans ce sirop et cuisez-les pendant 15 minutes. Retirez la casserole du feu et laissez les poires refroidir dedans. Cassez 125g de chocolat noir à 70% en morceaux et faites-le fondre au bain-marie ou au micro-ondes. Ajoutez-lui 2 cuillerées à soupe de crème liquide et 2 à 3 cuillerées du sirop de cuisson des poires puis mélangez bien. Dans chaque coupe, déposez 1 boule de sorbet aux poire (voir recette ci-dessous). Posez 1 poire dessus, nappez-la de sauce chocolat et servez tout de suite.
Sorbet aux poires
Pour 4 personnes
Epluchez 4 poires bien mûres. Retirez le cœur des poires. Coupez les fruits en petits morceaux. Mixez les poires avec 50g de sucre semoule, versez dans la sorbetière et turbinez.
Cette recette est disponible dans l’ouvrage Alain Ducasse Nature: Simple, Healthy, and Good.