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CMJ Music Marathon: les Français dans les starting blocks

Le CMJ Music Marathon 2013 rassemblera comme chaque année des centaines d’artistes du monde entier et de nombreux professionnels de la musique pour cinq jours de concerts et d’évènements non-stop. Rendez-vous du 15 au 19 octobre.

Plus de 80 tables-rondes sont également prévues : l’occasion de rencontrer musiciens émergents ou leaders de cette industrie en constante évolution, et d’assister par exemple à une discussion sur le retour du vinyle, la fin du règne EDM ou les dix ans d’iTunes. Tout le programme ici.

La délégation française ne passera pas inaperçue avec le célèbre Woodkid (ci-dessus), graphiste et réalisateur (notamment des clips « Teenage Dream » de Katty Perry et « Born to Die » de Lana Del Rey) devenu musicien folk et le franco-berlinois Thomas Azier en première partie le 15 @ Webster Hall, les groupes rock Apolline (le 15, 16 & 17) et Lys (le 14 & 16), Olivier Libaux, co-fondateur du groupe Nouvelle Vague, le 15 @ Joe’s Pub, et le talentueux Dream Koala, Parisien d’origine brésilienne âgé de seulement 18 ans, en solo le 16 @ Bowery Hotel, puis aux cotés de Telepopmusik, l’excellent groupe électro révélé en 2001 par le morceau « Breathe » adopté par la compagnie Air France, le 19 @ Cameo Gallery et le 20 @ Le Bain infos & billets

Sans oublier cette semaine…

* Vendredi 11 *

Benoit & Sergio @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) : le duo pop électro-romantique allemand installé à DC sera accompagné d’Evan Michael & DJ Travmatic du fameux Kaviar Disco Club infos & billets

* Samedi 12 *

Bonobo @ Terminal 5 (610 West 56th Street) & after-pary @ Slake (251 West 30th Street) : comme mixer fait également partie de son arsenal artistique, le talentueux musicien anglais fait d’une pierre deux coups et nous offre un concert live infos & billets et un DJ set en after infos & billets

Hot Since 82, M.A.N.D.Y., Just Be & Nathaniel Jay @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : les labels Noir Music & Get Physical s’invitent au méga club de Brooklyn infos & billets

VERBOTEN STAGE ONE (lieu à annoncer) : l’évènement tant attendu (et dernier de la série) rassemble l’excellent Solomun, DJ/Producteur allemand né en Bosnie, le non moins fameux duo deep/indie local Walker & Royce, et Metro Area & David August pour la partie live infos & billets

* Dimanche 13 *

BODY & SOUL spécial Columbus Day week-end : désormais internationale donc plus rare à New York, la soirée légendaire a choisi la Marlin Room tout récemment rénovée du Webster hall (125 East 11th Street) pour recevoir ses nombreux fidèles infos & billets

Clubbing à prévoir…

Vitalic @ Webster Hall le jeudi 17 Octobre billets

Dimitri from Paris @ Slake le vendredi 18 octobre billets (gratuit avant minuit)

Umek @ Pacha le samedi 19 octobre infos & billets

Little Dragon @ Bowery ballroom le mercredi 23 & Music hall of Wiliamsburg le jeudi 24 octobre infos & billets

Calvin Harris PIER OF FEAR avec R3hab, Michael Woods & Burns @ Pier 94 le samedi 26 octobre billets

The Magician & Tensnake le samedi 9 novembre (lieu à announcer) billets

Photo: Boe Romain/ABACAUSA.COM

"Romance" et "Pola X" au programme de "J'adore Violence"

Sexe et violence sont au programme de “J’adore Violence”, le festival de cinéma qui met à l’honneur le “New French Extremity” au MAD Museum, du 11 octobre au 5 décembre. Ça va saigner !

La “New French Extremity” désigne la vague de films apparus en France à fin des années 90. Ils communient autour d’un style cru, brutal, sans concession. Théorisé par le critique James Quandt, ce courant cherchait à explorer la manière dont la  violence et la transgression sexuelle dans le cinéma et la télévision ont affecté la société au cours du XXe siècle.

Critiqué pour son côté trop provocateur, ce mouvement a durablement influencé le cinéma français. Au programme du festival “J’adore Violence”: des films qui ont beaucoup fait parler à leur sortie: “Romance” de Catherine Breillat, “Pola X” de Leos Carax, “Le Dernier combat” de Luc Besson ou encore « Les amants criminels » de François Ozon.

Crédit photos: Criminal Lovers de François Ozon

L'éducation française se renforce à Austin

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Le programme de français langue maternelle (Flam) de la capitale du Texas a pratiquement doublé son effectif pour sa troisième rentrée.

Démarré avec seize élèves il y a deux ans, Education Française Austin a attiré des familles nouvellement arrivées, ou ressentant le besoin de cours structurés, et en affiche désormais trente répartis en cinq classes.

« Nous avons regroupé les enfants par niveau d’enseignement ainsi que par niveau de langue », indique Claire de Coatpont (ci-dessus), la présidente de cette association de parents de jeunes Français scolarisés dans des écoles américaines. « Nous ne pouvons pas faire du cas par cas. Et il n’y a pas le même nombre d’élèves dans chaque groupe. Mais nous nous efforçons de répondre aux attentes en constituant des groupes compatibles et agréables. Et après quelques semaines, nous trouvons que cela fonctionne. »  Quatre des cinq classes reçoivent tout leur enseignement de français langue maternelle le samedi matin et prennent une pause ensemble, se réjouit Claire de Coatpont.

La responsable associative estime que c’est l’évènement organisé l’année dernière au moment de la Chandeleur et les projections de films français pour enfants qui ont permis de faire connaître l’association. « Nous avons invité l’ensemble de la communauté francophone et eu le temps d’échanger sur beaucoup de choses, y compris ce que l’on peut faire à EFA. »

Carte Vitale: les retraités français à l'étranger peuvent la demander

Les retraités français à l’étranger pourront avoir une carte Vitale. Le ministère délégué aux Français de l’étranger l’a confirmé en réponse à une question du député des Français d’Amérique du Nord Frédéric Lefebvre.

Tout Français résidant à l’étranger titulaire d’une pension d’un régime de retraite de base peut bénéficier de l’ouverture de droits aux prestations en nature de l’assurance-maladie en France, et peut donc être remboursé pour des soins reçus en France, précise le ministère dans sa réponse parue mardi au journal officiel. Un retraité résidant à l’étranger peut conserver sa carte Vitale à son départ du territoire français et l’utiliser lorsqu’il revient en France pour recevoir des soins. S’il ne possède pas de carte Vitale, celle-ci lui sera automatiquement délivrée lorsqu’il qu’il fera ouvrir ses droits permanents auprès de la CPAM compétente“.

Le ministère confirme ainsi une information délivrée en septembre auprès de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée des Français de l’étranger.

Pour faire une demande de carte Vitale, le pensionné du régime général devra s’adresser à la caisse du dernier lieu de résidence habituelle en France, soit la caisse du lieu des soins. Le délai de production de la carte est de trois semaines après le renvoi du formulaire de demande par l’assuré. Pour les adhérents à la CFE (Caisse des Français de l’étranger), actifs ou retraités, la totalité du dossier est gérée par la CPAM d’Indre-et-Loire, de l’ouverture des droits au remboursement des soins.

Et le cheesecake franco-américain est né!

Tout a commencé par une histoire entre amis“. L’un s’appelle Jérôme Roux, l’autre Jared Zuckerman. L’un est Français, l’autre Américain. Ce qui les réunit? L’amour du cheesecake.

Début octobre, les deux comparses lanceront  “La Cheesecakerie”, une marque de cheesecake gourmet disponible fin octobre à Gourmet Guild (à Williamsburg bien entendu). Leur idée? Réinventer ce dessert traditionnel en lui donnant une touche française. Leurs cheesecakes se prénomment par exemple “Mère Poulard” ou “Tarte Tatin” et sont disponibles dans toutes les tailles, y compris en “Petit Frenchy”, un mini-cheesecake aux allures de petit four.

Jérôme Roux et Jared Zuckerman se sont rencontrés il y a trois ans à travers des amis communs. Le natif de Long Island est un francophile convaincu, qui “vit et respire le style français“. Sa passion pour le cheesecake l’amène à concocter des recettes depuis dix ans, avec l’ambition de vivre de sa passion. Jérôme Roux, lui, est arrivé aux Etats-Unis il y a sept ans. Pas de cheesecake en tête, mais bien le rêve américain. Il se distingue en 2010 en tant que finaliste du “Rising Star Award”  du Fashion Group International, qui récompense chaque année de jeunes talents de l’industrie de la mode. Il officie alors comme responsable au sein de département marketing de Calvin Klein Fragrances. Et le cheesecake dans tout ça ? “Jared nous les faisait goûter lors de soirées entre amis. Personne n’y était insensible“, se souvient-il.

Les cheesecakes des deux amis sont censés être plus légers et moins sucrés que ceux disponibles sur le marché. En attendant de conquérir New York, ils ont déjà régalé leurs amis et les visiteurs du Taste of France, fin septembre. “Non seulement ils les ont trouvés excellents, mais c’était les meilleurs qu’ils avaient goûté jusqu’ici“, se réjouit Jérôme Roux, en parlant de ses amis. “Notre recette  fait l’unanimité, et tous les retours étaient positifs“.

Pour le slogan, ça sera “House of gourmandises”.” Tout ce que nous créons doit passer par le filtre franco-américain“. Et la même exigence sera de mise pour les prochaines pâtisseries : cookies, muffins…

Pour le lancement, leurs cheesecakes ne seront disponible qu’à Gourmet Guild, en nombre limité de parfums. La distribution sera étendue aux épiceries et aux restaurants. Et se fera pourquoi pas, un jour, dans leur propre magasin ? “On pense bien sûr à en ouvrir un à New York, indique Jérôme Roux. Et pourquoi pas à Paris, si le succès est au rendez-vous“.

Photo: Jared Zuckerman et  Jérôme Roux (droite) / Alexis Buisson

L'art investit Harlem

Harlem a de la créativité à revendre, et le montre du 11 au 13 octobre. La “Harlem Art Walk Tour”, déambulation artistique dans le quartier mythique, fait son retour.

Cent artistes locaux participent à l’opération. Leur point commun: ils vivent et travaillent à Harlem. Leurs travaux seront exposés dans quelque soixante lieux accessibles gratuitement : des cafés, restaurants, appartements et galeries. Parmi les participants, la photographe française Capucine Bourcart, qui présentera quatre nouvelles séries au 123 West 120th Street, dont “Natures mortes” (photos de poissons, viande, oeufs, cheveux et agrumes) et “Femme parfaite”, la reconstitution d’une femme (dos et devant, presque grandeur nature) à partir de quinze femmes différentes qui ont fait don visuellement de la partie préférée de leur corps.

Toutes les informations sur les exposants et les lieux participants seront disponibles à la Casa Frela Gallery, au 47 West 119th Street. Sculpture, céramique, peintre, photographie, couture: toutes les formes d’art seront représentées.

Le coup d’envoi de la manifestation  sera donne lors d’une réception à Artist & Craftsman Supply, le vendredi 11 octobre de 19h30 à 21h30.

Photo: Still Life Fishes / Capucine Bourcart

Frontback quitte New York pour San Francisco

Frontback vient s’installer dans la Silicon Valley, là où le “web mobile est né.” La formidable épopée d’une bande de passionnés à qui le destin a souri à Brooklyn, un jour de juillet 2013, continue donc.

Le risque était grand pour Frédéric Della Faille (CEO) de replier bagages dans la quinzaine. Puis l’application Frontback est arrivée sur iPhone, au début de l’été. Succès viral immédiat pour un produit développé sur le temps libre d’une équipe jusqu’alors préoccupée par le développement de CheckThis, une plateforme de publication en ligne simplifiée.

Principe de Frontback? Vous et ce que vous voyez. Traduction: une utilisation simultanée de la caméra frontale et arrière de l’iPhone pour créer un cliché en deux parties. Son génie? Avoir remis à l’honneur une caméra frontale jusqu’ici mal aimée par d’autres applications, tout en surfant sur la vague des selfies (auto-portraits), une technique embrassée par la nouvelle génération du web mobile.

Jusqu’ici, la petite troupe avait choisi New York (Brooklyn) pour quartier général. Un déménagement à San Francisco s’opère en ce moment. Pourquoi? “San Francisco a inventé le web mobile et le web social. Les compétences se trouvent là. Certes, les profils que nous recherchons sont difficiles à engager, mais c’est le prix à payer pour le talent.

Actuellement, l’équipe de Checkthis et Frontback est composée de quatre personnes aux Etats-Unis et deux à Bruxelles, en Europe. Des Européens à la conquête de l’Ouest? “Je n’en sais rien. Nous ne sommes pas Belges, Français, Européens ou Américains. Nous avons tous des origines variées. Nous sommes avant tout une bande de férus du web. Je protège mon équipe de toute sensation de structure pour les inciter à livrer avant tout du travail de qualité.” A peine conscient du succès, Frédéric Della Faille reste concentré “sur le produit et la communauté“: “La seule conséquence palpable est ma boîte e-mail plus encombrée qu’avant et tous ces nouveaux noms qui nous contactent.

Le temps presse? “Oui! On vit à l’heure du web mobile. A San Francisco, nous allons trouver l’expérience et en profiter, plutôt que de l’étudier et l’importer ici, à New-York. Nous n’avons plus le temps d’apprendre.” La Baie a vu naître et grandir Instagram et Twitter ; les ambitions de Frontback sont au moins aussi élevées. Inconscient et anesthésié par la course contre la montre, M. Della Faille répond à nos questions avec sourire et malice: “Je ne sais même pas si nous sommes une start-up. Je fais mon boulot. Je me donne sans compter.

Pour l’heure, l’application est disponible uniquement sur iPhone, sans plan immédiat de diversification sur Android et Windows Phone 8, où d’autres occupent déjà le terrain, à commencer par DualShot, qui capture “les deux côtés de chaque histoire“. Toutefois, seule l’application iPhone peut aujourd’hui s’inscrire dans l’énorme communauté qui alimente chaque jour Frontback et au sein de laquelle on trouve quelques noms plus ou moins évocateurs: Ashton Kutcher ou encore le Premier Ministre belge, Elio Di Rupo. A ce propos, un retour en Belgique, à Bruxelles, est-il envisageable pour Frédéric Della Faille, le CEO? “En aucun cas! Jamais.

Photo: Techcrunch

Marie-Antoinette revit à San Francisco

Marie-Antoinette est décidément à la mode. Après le film de Sofia Coppola, l’actrice Barbara Schulz brossera son portrait le 15 novembre au Lycée français de San Francisco lors de son spectacle « Les correspondances de Marie-Antoinette ».

Comme son nom ne l’indique pas, la pièce est basée sur les lettres de la monarque, adaptées par l’historienne Evelyne Lever. Mariée à 14 ans, reine de France à 18, appréciée par le peuple avant de basculer en enfer,  Marie-Antoinette est l’une des souveraines les plus marquantes de l’Histoire de France. Molière de la révélation théâtrale en 2001, la comédienne Barbara Schulz lui redonnera vie. Et promis, la reine ne portera pas de baskets comme dans le film de Coppola.

La pièce sera en français avec sous-titres en anglais.

Credit: fiaf.org

ACTIUM: l'ambassadeur du luxe en Amérique latine et dans les Caraïbes

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Article partenaire. Depuis dix ans, basée a Miami, ACTIUM accompagne des marques de luxe comme distributeur et agent, aux Etats-Unis et en Amérique du Sud.

La société représente de grandes marques internationales regroupées au sein de trois divisions indépendantes dans les catégories Parfums et Cosmétiques (L’Oréal Luxe, Puig, Hermes Parfums, L’Oréal Paris & Body Shop) Vins & Spiritueux (Laurent Perrier, Whyte & Mackay & VOSS) et Retail (concessions Hermes) Philippe Giraud (ci-dessous), le fondateur, livre ses ambitions pour un marché en pleine explosion.

Quand et pourquoi avez-vous créé Actium?

image002J’ai eu la chance de beaucoup apprendre des différentes multinationales pour lesquelles j’ai travaillé entre le début de ma carrière professionnelle en 1991 et la création d’Actium en 2004. J’ai décidé de me lancer dans l’entrepreneuriat à ce moment là. Cela a été la meilleure décision de ma vie!

Pourquoi concentrez-vous votre activité sur l’Amérique latine et les Caraïbes? Et pourquoi des marques “premium”?

Notre région d’expertise était l’Amérique latine et les Caraïbes dès le début. J’y avais passé l’essentiel de ma carrière (même si nous avons beaucoup développé l’Amérique du Nord en duty-free depuis). Mon histoire personnelle et professionnelle m’ont conduit naturellement vers les marques “premium”. Je suis issu d’une famille qui est depuis longtemps dans l’univers des marques haut-de-gamme et j’ai moi même travaillé pour des multinationales portées sur ce segment. J’ai donc naturellement vu l’opportunité que présentaient ces marques, qui ont besoin d’aide pour s’implanter dans cette partie du monde, qui est complexe et bien souvent pas une priorité pour eux, qui sont souvent tournés vers l’Asie ou les marchés matures. Actium offre une solution “clef en main” pour les marques qui cherchent une expertise locale, un accès aux consommateurs haut-de -gamme, et une bonne compréhension des exigences dans ces marchés.

Est-ce que l’essentiel de votre business se fait dans les duty-free?

Nous y sommes très présents, mais ça ne représente pas l’essentiel. Les ventes en duty-free ne constituent qu’une part du marché des biens haut-de-gamme. Lorsque vous établissez une stratégie commerciale, vous ne pouvez déconnecter le duty-free du marché local. Au Brésil par exemple, nous sommes devenus spécialistes de ce que nous appelons le “grand Brésil”, qui comprend non seulement le marché domestique et les circuits traditionnels de duty-free, mais aussi les circuits “au-delà des frontières”. Nous suivons mêmes les tendances et les habitudes d’achat des consommateurs brésiliens à l’étranger. Aucun consommateur aujourd’hui n’achète par un seul canal. Il est essentiel de comprendre la globalité du marché.

Qu’est-ce qui différencie Actium des autres distributeurs de la région?

Nous sommes les seuls distributeurs opérant sur des catégories multiples (alcools, parfums et cosmétiques, style et accessoires) et sur d’aussi vastes territoires (toute l’Amérique latine et les CaraÏbes en domestique et duty-free, et l’Amérique du Nord en duty-free). Nos concurrents se concentrent sur des marques d’une catégorie, ou de petits territoires. Notre positionnement nous permet de développer des partenariats de long terme avec des marques exceptionnelles sur de très grands territoires. Nous constituons progressivement le puzzle de la distribution régionale, notre marché potentiel est donc énorme. Nous pouvons vendre au même consommateur à la fois un sac Hermès haut de gamme au Panama, une bouteille exceptionelle de Laurent Perrier au Brésil ou un produit Lancome à Saint Barth…

Une autre différence avec la plupart de nos concurrents est notre connaissance approfondie à la fois des marques et des consommateurs. Tous nos dirigeants ont auparavant travaillé poru des marques haut-de-gamme; de nous avons évidemment des capacités de vente en gros, mais aussi nos propres magasins de détail.

Comment voyez-vous Actium dans dix ans?

Nous serons leaders dans la distribution et la vente de détail de marques de luxe en Amérique latine, Caraïbes et Amérique du Nord en duty free. Nous continuerons de nous consacrer sur quelques partenariats de long terme avec des marques d’exception. Et surtout, plus que tout, nous resterons passionnés!

Le cinéma international fait son show à Fort Lauderdale

Fort Lauderdale fait son cinéma. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) revient pour sa 28e édition du 19 octobre au 11 novembre.

Au programme: près de 200 films issus des quatre coins du monde. Quatre salles participent à cette grand-messe du 7e Art: Cinema Paradiso, Sunrise Civic Center, Grand Bahama Island et Muvico Pompano. Plusieurs films français sont à l’affiche, dont “Amour et turbulences”, montré le 27 octobre dans le cadre des French Weeks de Miami. “Sous le figuier”, film poignant sur la fin de vie d’une personne âgée atteinte d’une maladie incurable, sera montré le 24 octobre. Pour les amateurs de comédies, “Joséphine, Single & Fabulous” d’Agnès Obadia, sur une histoire d’amour imaginaire qui entraine une célibataire dans une spirale d’aventures ubuesques, et “Just a Sigh”  (”Le temps de l’aventure”), avec Emmanuelle Devos, seront projetés le 21 octobre et les 1, 2 et 3 novembre respectivement.

 
 

Michel Onfray parle de son Albert Camus

“L’Ordre libertaire : la vie philosophique d’Albert Camus”. Le thème de la conférence (et titre du nouveau livre) de Michel Onfray le 23 octobre au Théâtre Raymond Kabbaz peut paraitre un tantinet pointu. Qu’importe! Ce n’est pas tous les jours qu’une pointure de la philosophie française est en ville.
Penseur, chroniqueur, écrivain, athée se réclamant de la pensée nietzschéenne et épicurienne, Michel Onfray ne parlera pas uniquement des idées d’Albert Camus, mais de l’homme. A l’occasion du 100ème anniversaire de la naissance de l’écrivain, il retracera le parcours de ce monstre-sacré des idées, issu d’un milieu modeste, défenseur des pauvres et des victimes. Hédoniste, libertaire, anarchiste, anticolonialiste et viscéralement hostile à tous les totalitarismes: les pensées de Camus reflètent sa vie riche et mouvementée.
Pour vous remettre de vos émotions, une dégustation de vin sera offerte par le Consulat Général de France à 19h et au début de la conférence à 19h30.

L’immobilier à Miami : entre rêve et réalité

Valeurs sûres, quartiers en devenir, bons deals et pièges à eviter. Le marché de l’immobilier à Miami évolue en permanence. Tour d’horizon.

Pour un accès direct océan, tout en restant au cœur de la ville, il n’y a guère que Miami Beach. Sa partie sud, South Beach (SoBe) reste le quartier le plus onéreux avec des prix à l’achat variant autour des 6-10.000 € / m², pouvant facilement atteindre le double dans les condominiums les plus récents. Marie-Charlotte Piro, Vice-présidente de MC² Immobilier, conçoit « Miami Beach comme un achat plaisir », et Franck Leblond, de Mon Appart à Miami, précise qu’elle « reste un marché d’opportunistes ». Tous deux s’accordent : se méfier des « frais de copropriété qui peuvent vite devenir exorbitants ».

Valeurs sûres depuis quelques années, « Downtown qui explose sur du récent » et « Brickell, qui reste un quartier d’affaires, mais avec des nouveaux programmes très intéressants ». Avec la reprise, les projets pullulent et les ventes sur plans sont bouclées en quelques semaines. « Bonne nouvelle pour les investisseurs, moins bonne pour les résidents », les locations sont très compétitives, avec une croissance des prix de 40% en 4 ans, selon Franck Leblond.

Par ricochets, la zone émergente est sans nul doute celle cernée par les trois autoroutes juste au nord de Downtown. Entre les deux ‘Causeways’ pour Miami Beach et l’inéluctable I-95 à l’ouest, les quartiers d’Edgewater (sur la baie), Midtown, Wynwood et Design District (un poil plus au nord) ont bénéficié de l’influence croissante de la scène artistique et de l’implantation parallèle de grandes enseignes de luxe. C’est à la fois une option pertinente pour y vivre, mais aussi « une des meilleures opportunités en terme d’investissements avec une belle plus-value espérée à moyen-terme », selon Marie-Charlotte Piro. Des designs modernes, luxueux, des prix qui n’atteignent pas encore ceux de Brickell ou SoBe, et des charges de copropriété raisonnables.

Une autre option : franchir l’I-95 tout en restant à hauteur de l’hyper-centre. « Little Havana est aujourd’hui une des zones qui monte en puissance », poursuit-elle, en raison de la rareté de l’offre à Brickell notamment. Des opportunités intéressantes, de ‘standing’ un peu inférieur, dans une zone plus résidentielle, au parc immobilier plus ancien. Quelques perles rares sont à découvrir.

Enfin, en s’éloignant davantage… Key Biscayne, village huppé sur île accessible après péage, offre « un marché restreint qui n’a que peu souffert pendant la crise, les prix y sont restés quasiment constants et toujours hauts », selon Marie-Charlotte Piro. Coconut Grove, le quartier d’ambiance européenne en bord de baie au sud,  est « très prisé par les Français », avec de belles prestations pour un budget moindre. Coral Gables, « quartier résidentiel chic et historique, qui reste traditionnellement très demandé par les grandes familles locales » offrira davantage d’espace mais à budget plus élevé. Tout comme, plus au sud, le village de Pinecrest, avec du volume, « dans une zone moderne au système scolaire reconnu ». Enfin, de l’autre côté, Fort Lauderdale, à quelques dizaines de miles au nord, ville de canaux, « où de très belles propriétés sont bien plus accessibles » qu’elles ne peuvent l’être à Miami ; et qui plus est, vous pourrez y accoster votre bateau !

Quant aux investissements ‘pur jus’, les deux spécialistes précisent que « les soldes sont finies ». Les années dorées de l’eldorado floridien sont révolues. Et Franck Leblond de préciser que le tapage journalistique était plutôt « loin de la réalité, à nous faire croire que l’on peut obtenir tout pour rien ». Pour autant, la métropole de South Florida reste une valeur sûre, en pleine croissance, avec plus de 10 milliards d’investissements en cours et des projets considérables tels le Resorts World Miami. Nos deux interlocuteurs s’entendent pour justifier du premier rang de la ville au plan national, « avec des prix qui sont encore raisonnables au regard des autres grandes villes américaines (New-York, San Francisco, …) et sud-américaines (Mexico City, Saõ Paulo, Buenos Aires, …) ».

Enfin, quelques conseils aux arrivants ou spéculateurs : « Entourez-vous ! », souligne M. Leblond. La concurrence est féroce et la crise des ‘subprimes’ a échaudé les financiers ; ainsi, un apport massif en cash et / ou une garantie solide sont fortement souhaités pour se porter acquéreurs. Aussi, un conseil en immobilier pourra vous éclairer à propos des frais communs ou d’assurances. Quant aux locataires, ils ne disposent que de peu de droits, hormis « celui de payer à temps et de partir quand on lui demande », poursuit l’agent. Donc, « ne pas hésiter à négocier un bail sur plusieurs années et proposer des paiements d’avance ». Bonne chasse !

Photo: © Alan Schein Photography/CORBIS