Accueil Blog Page 1313

BZH lance un "Apéro breton" mensuel

Les Bretons savent lever le pied… et le coude. Ils le prouvent encore cette semaine.
L’association bretonne BZH New York inaugure ce jeudi 17 octobre ces “Apéro Bretons” au restaurant français Jeanne & Gaston. 
Ce nouveau rendez-vous mensuel est gratuit et ouvert à tous, membres de BZH comme les malheureux non-membres. L’occasion de faire des rencontres personnelles et professionnelles dans un cadre convivial. BZH New York regroupe les Bretons de New York et les amis de la Bretagne dans la Grosse Pomme.
Photo: Jeanne & Gaston/ Credit: Jean-Philippe Gerbi

Balthus, ses jeunes filles et ses chats

Le Met présente une trentaine de toiles autour des deux thèmes de prédilection de Balthus: les jeunes filles et les chats. On y découvre également pour la première fois quarante dessins de jeunesse du peintre.
 
La plupart des tableaux exposés représentent des jeunes filles, que Balthus s’ingéniait à représenter dans des attitudes rêveuses et volontiers suggestives. L’exposition se concentre sur les premières décennies de son travail entre 1936 et 1953. et nous fait évoluer de Paris au Morvan, en passant par la Savoie et la Suisse.
Parmi ces jeunes filles, on découvre l’un de ses tous premiers modèles, Thérèse Blanchard (ci-dessus). Lassé de réaliser des portraits de femmes mûres sur commande, Balthus aurait ouvert la porte de son studio parisien à cette voisine de quartier. Elle prendra la pose pour ces toiles, parmi les plus intéressantes de l’exposition, qui évoquent les sentiments contrastés de l’adolescence. Le regard de l’adulte peut y percevoir des allusions érotiques.
On retrouve également, au détour de certaines toiles, des chats, dont l’un est un autoportrait. A l’âge de 11 ans, Balthus décide de raconter l’histoire de son chat récemment disparu, sur 40 petits dessins à l’encre qui apportent beaucoup de charme et d’originalité à cette exposition. Longtemps ignorés, ils avaient été publiés à l’initiative de Rainer Maria Rilke. C’est la première fois que ces dessins sont exposés au public.
Photo: Therese on a Bench Seat / Met

La ministre française, l'ex-diplomate américaine et l’égalité des sexes

0

Pour une femme, la possibilité de concilier enfants et carrière de haut niveau dépend beaucoup… de son conjoint. Sur ce point, Najat Vallaud-Belkacem et Anne-Marie Slaughter, qui débattaient le 14 octobre à l’université Columbia, étaient à peu près d’accord. Sur le reste, les positions de la ministre du Droit des femmes et de cette professeur à Princeton reflétaient des différences culturelles sur la conception du travail, de la place de la mère – et de l’enfant –  dans la société.

Anne-Marie Slaughter a deux fils adolescents, et pour mieux s’occuper d’eux, elle a démissionné d’un poste haut placé au Département d’Etat. Elle a expliqué sa décision dans un essai (« Why women still can’t have it all »), paru en juillet 2012 dans The Atlantic, qui a suscité une avalanche de réactions. Pour elle, il est hypocrite de penser que les femmes peuvent mener de front vie de famille et carrière de haut niveau, et que tout ne serait que question de volonté, d’implication, d’organisation. « Il est temps de revisiter l’argument selon lequel les femmes doivent s’adapter à un monde d’hommes », écrit-elle.

Aucun discours de ce type du coté de ministre française du Droit des femmes. « En France, il ne revient pas aux individus, mais aux institutions de créer les conditions pour que les femmes puissent articuler travail et vie de famille » a lancé la ministre, défendant le modèle étatique à la française, ses crèches, allocations, congés-maternité, paternité et parentaux, congés-enfant malade. « Il ne faut pas laisser ces décisions dans la sphère privée, et en faire un principe intangible porté par les pouvoirs publics », a argué Najat Vallaud-Belkacem.

« Ce que vous avez en France est fabuleux », a approuvé Anne-Marie Slaughter, qui appelle de ses vœux de telles initiatives aux Etats-Unis. Et pourtant, elle constate qu’ici, plus de femmes, en proportion, accèdent à des postes à hautes responsabilités – le plafond de verre se brise un peu plus facilement. « Le problème, en France, ce sont les attitudes sexistes, a observé l’Américaine. Bien souvent, dans le cadre professionnel français, les hommes ne prennent pas les femmes au sérieux. La culture américaine est plus égalitariste. »

La ministre a reconnu le problème du machisme et du sexisme en France, citant un événement récent à l’Assemblée nationale. Elle a aussi pointé du doigt les phénomènes de harcèlement, beaucoup plus encadrés ici. « Nous avons aussi à apprendre des Etats-Unis en matière d’éducation des filles, qui ont plus confiance dans leurs capacités. »

Pour Anne-Marie Slaughter, même avec toutes les aides possibles, être parent prend du temps, et il est nécessaire d’être présent auprès de ses enfants lorsqu’ils en ont le plus besoin. Elle estime qu’après 18 heures, une mère, même avec de fortes responsabilités, est plus utile chez elle qu’à son bureau, quitte à retravailler le soir après le coucher de ses enfants. Ce sont aux employeurs de s’adapter à ces contraintes et  de permettre plus de travail à domicile, de flexibilité. « S’occuper des autres, c’est quelque chose qui devrait être beaucoup plus valorisé en entreprise », estime l’Américaine.

Ainsi, pour elle, l’équilibre carrière-famille doit davantage se penser à l’échelle d’une vie. « Je conseille aux femmes de viser les emplois les plus intenses ou qui impliquent des déplacements avant d’avoir des enfants, ou vers 50 ans, quand ils partent à l’université.» Un moment clé de la carrière des femmes, qui, avec l’allongement de l’espérance de vie, devrait selon elle être beaucoup plus valorisé. Sur ce dernier point, Najat Vallaud-Belkacem a acquiescé, citant une initiative lancée dans ce domaine dans la fonction publique.

Français et Américains mauvais en lecture et en calcul

0

Ni les Etats-Unis, ni la France n’ont la moyenne en lecture et en calcul. C’est l’un des enseignements de la première évaluation des compétences des adultes de 24 pays répartis dans quatre continents réalisée par l’Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE), qui classe la Finlande et la Japon en pole position.

Mais, tandis que « les compétences en littératie et en numératie des Français se situent parmi les plus basses des pays participant à l’évaluation », l’OCDE se contente de noter que « de plus grandes proportions d’adultes maîtrisent mal la langue ou les chiffres aux Etats-Unis par rapport à d’autres pays ».

Les Français plus faibles en lecture

De fait, 12 % des adultes américains se situent aux deux niveaux les plus élevés de compréhension des textes écrits, contre seuls 7,7 % des adultes français, selon cette étude réalisée auprès de 166.000 adultes du 1er août 2011 au 31 mars 2012. « La proportion d’adultes français obtenant de faibles scores en littératie (niveau inférieur ou égal au niveau 1 sur 5) est l’une des plus importantes des pays participants : 21,6 %, contre 15,5 % en moyenne dans les pays de l’OCDE participants », souligne l’organisation.

Les Américains font pire en calcul

Les Français se rattrapent toutefois un petit peu dans l’utilisation des concepts numériques et mathématiques. Dans ce domaine, ils sont 8,3 % à atteindre les deux niveaux les plus élevés, contre 8 % aux Etats-Unis. Ces deux chiffres sont « supérieurs à ceux de seulement deux autres pays comparés (l’Espagne et l’Italie) », s’alarme l’OCDE. Mais dans son analyse, l’organisation insiste surtout sur le tiers d’adultes américains ne dépassant pas le niveau 2 en la matière.

Des défis spécifiques

On est tenté d’expliquer ces résultats par le fait qu’en France « les compétences en littératie sont peu demandées dans le cadre professionnel », alors que « les employeurs français sont parmi ceux qui utilisent davantage les compétences en numératie des travailleurs », selon cette même étude. Mais aux Etats-Unis aussi, « la relation entre les compétences en numératie et les revenus est particulièrement forte », signale l’OCDE.

En fait, chacun des deux pays a des défis spécifiques à relever. Aux Etats-Unis, c’est « l’origine socio-économique qui a un plus fort impact sur la maîtrise des compétences que dans d’autres pays ». Tandis que « les résultats des Français varient sensiblement en fonction de leur niveau de formation » et que dans l’Hexagone « les différences de compétence en littératie entre les individus nés en France et ceux nés à l’étranger sont plus marquées que dans la moyenne des pays participant à l’évaluation ».

Loin du tiers monde, Médecins du Monde ouvre une clinique à New York

Far Rockaways, sa plage et ses HLM… Tout au bout de la ligne A, le quartier compte une des plus fortes densités de logements sociaux de la ville de New  York, plus de 25 % de chômeurs et un taux de pauvreté supérieur à 22%. Plus que suffisant pour que Médecins du Monde décide de s’y installer.

Nous cherchions un endroit où ouvrir une première clinique et lorsque l’ouragan Sandy a frappé, et mis en évidence l’isolement des Rockaways, il était évident que c’était là qu’il fallait s’installer“, souligne Ron Waldman, le président de Doctors of the World-USA, branche américaine de MDM. L’organisation française était déjà présente entre 1990 et 2008 aux Etats-Unis, mais l’ancienne équipe s’est séparée de la maison-mère pour créer une nouvelle association (Healthright International), qui se consacre aux demandeurs d’asile.

Professeur à l’université George Washington, professionnel de santé publique, Ron Waldman a pris la tête de la nouvelle branche américaine qui est, dit-il “d’abord une organisation américaine“. “Comme toujours avec Médecins du Monde nous sommes à la fois tournés vers l’étranger, pour aider les autres, mais également  solidement ancrés ici“. Les Rockaways se sont fait une place dans les médias à l’occasion de Sandy mais, souligne Waldman, “le secteur était pauvre avant et va le rester après. Il y a beaucoup de gens sans assurance, qui ont besoin de nous“.

Ouverte dans des bureaux désertés depuis Sandy, la clinique sera inaugurée officiellement le jeudi 17 octobre. Trois jours par semaine, pour commencer, des infirmiers bénévoles accueilleront les patients qui, en cas de besoin, pourront également être traités gratuitement dans l’hôpital local, qui a passé un accord avec Doctors of the World.

Mais comme toutes les organisations caritatives françaises qui traversent l’Atlantique, Médécins du Monde veut aussi récolter de l’argent. “Pour l’instant, nous levons de l’argent ici pour cette opération des Rockaways, et nous en recevons de notre maison-mère en France, explique Ron Waldman. Mais c’est pour MDM un investissement: dans le futur, nous voulons lever de l’argent ici pour financer notre travail à l’international.

Pour ce faire, l’organisation humanitaire compte notamment sur ses racines françaises. “Nous finançons par exemple des opérations en Grèce grâce au soutien de la communauté grecque-américaine, souligne Ron Waldman. Il y a beaucoup d’entreprises françaises ici, qui veulent être de bons citoyens américains et donner comme c’est la tradition ici. Grâce à nous, elles pourront être à la fois de bons Américains et de bons Français“.

French Weeks Miami 2013: trois semaines à la française

Quel est le point commun entre le rendez-vous des gourmets French Spice, des musiciens Miami Nice Jazz Festival, et des cinéphiles (« Amours et Turbulences ») ? Ces trois manifestations font toutes parties des French Weeks, trois semaines consacrées à la France à Miami.
Du 24 octobre au 15 novembre 2013, l’evenement fête sa sixième année. Il est organisé par la Chambre de commerce franco-américaine de Floride (FACC), en partenariat avec le Consulat général de France à Miami ; le tout sous le patronage de l’Ambassadeur de France aux Etats-Unis, M. François Delattre.
«French Weeks est un événement professionnel, social, sportif et familial. De nombreux événements sont organisés afin de célébrer tous les aspects de la présence française en Floride. Du cocktail d’ouverture et de fermeture, au tournoi de golf, de la table ronde au déjeuner avec l’Ambassadeur, tous les formats et thèmes se retrouvent pendant French Weeks. Sans oublier nos ventes aux enchères et tombola lors du cocktail de clôture », rappelle Laure McKay, Directrice exécutive de la FACC.
Le secret pour éviter l’essouflement au bout de six ans? Le renouvellement du programme, tout en conservant les points forts. Et l’implication de tout ce qui compte dans la communauté franco-floridienne. Côté diplomatique, de l’ouverture à la Résidence du Consul général de France le 24 octobre (4896 SW 80th Street, Miami, FL 33143 – $20/30)  à la venue de l’Ambassadeur de France le 1er novembre (déjeuner au Conrad Hotel, 12:00-14:00 – $60/65)  et au cocktail de clôture le 15 novembre (17:00-20:00 – $20/30), on mobilise.
Célébrant le jumelage historique des villes de Miami et Nice, le programme culturel et musical donne aux French Weeks une renommée certaine au-delà de l’Etat : le Miami Nice Jazz Festival, avec quatre concerts (25 & 26 octobre, 2 & 9 novembre – South Miami Dade Cultural Center / Olympia Theater at the Gusman Center), ainsi que sept concerts ‘satellites’ du 23 octobre au 10 novembre (Van Dyke Café / Pax / Soya E Pomodoro / Riviera Hotel SoBe) pour porter la musique au plus près du public de South Beach.
Enfin, addition récente au programme, French Spice constitue aujourd’hui le pilier gastronomique des French Weeks. Sur le modèle de Miami Spice, sont proposés des menus spéciaux d’inspiration culinaire française, à tarifs fixes, en une variété de restaurants partenaires qui se renouvellent chaque année afin de gagner en diversité. Nouveautés 2013 : la participation de ces restaurants au cocktail d’ouverture, la mise en place d’une offre vins dédiée durant l’opération, et l’extension aux boulangeries / cafés avec Café Spice.
Autour de ces trois piliers, l’opération French Weeks agrège chaque année d’autres évènements ou manifestations culturelles, gastronomiques, et sportives qui donnent une saveur différente à chaque nouveau millésime. Depuis la première édition, l’emprise géographique ne cesse de s’étendre ; elle atteindra cette année Delray Beach au nord et Islamorada dans les Keys au sud. La richesse du programme permet à chacun de « pick and choose » : tournoi de golf, exposition, pique-nique, table-ronde et salon économique, … A vos agendas !
A noter particulièrement cette année un segment promouvant la Martinique (Défilé et showroom, 13-15 novembre, Miami / Fort Lauderdale), et une série de manifestations en partenariat avec la FIU (Florida International University – films, ateliers, concerts, conférences, …).

Depardieu à l'affiche du premier Chelsea Film Festival

“La Marque des Anges”, le film de Sylvain White avec Gérard Depardieu, Joey Starr et Thierry Lhermitte, fera l’ouverture du tout nouveau Chelsea Film Festival, le 24 octobre.

Ce festival, lancé par l’actrice française Ingrid Jean-Baptiste, vient d’annoncer sa programmation. Documentaires, films, courts-métrages, français ou étrangers: il y en aura pour tous les goûts. Sorti en 2013, “La Marque des Anges” raconte l’histoire d’un policier (Gérard Depardieu) qui enquête sur la mort mystérieuse d’un chef de chorale. Il rencontre alors un policier d’Interpol qui veut démanteler une organisation secrète suspectée d’enlèvements d’enfants. Les deux flics unissent leurs forces pour découvrir le fin mot de l’histoire.

Egalement au programme: “Charles Bradley, The Soul of America” (vendredi 25 octobre) sur l’ascension fulgurante de ce chanteur sans-abris au sommet des charts ; “Admissions”  (samedi 26 octobre) sur le quotidien de quatre étudiants clandestins aux Etats-Unis; “Les Petits Princes” (dimanche 27 octobre) sur les aventures d’un jeune talent du football dans un centre de formation. Le festival se referme le 27 octobre.

Guide des guides: visiter New York avec des enfants

Les guides de voyage pour enfants ont ceci de magique qu’ils parviennent à convaincre des parents qu’en dépensant une douzaine d’euros, des enfants qui auraient pleurniché «c’est quand qu’on va chez Abercrombie and Fitch ? »vont soudain s’exclamer « je n’aurais jamais cru que la cathédrale Saint Patrick était un pilier de la communauté irlandaise ».

Pariant sur la capacité des parents à croire que leurs enfants ne demandent qu’à en apprendre plus, plusieurs éditeurs proposent donc des guides de New York  plein de points d’exclamation et de tutoiement (on y reviendra) qui permettent d’aiguiser l’intérêt des petits pour la ville avant et pendant le voyage, et de faire durer leurs souvenirs. Pour ce qui est du guide à proprement parler, le plus complet s’adresse aux parents (Partir en famille New York chez Lonely Planet).

Evidemment à New York, le temps que l’encre soit sèche, l’info risque d’être périmée (les pages sur Coney island ou la Statue de la Liberté ont été écrites avant le passage de Sandy) mais ça fait partie du jeu. Notre tour d’horizon:

Mon carnet de voyage à New York, Editions Sikanmar

Idéal pour les 4-8 ans.
A ouvrir avant de partir. En commençant le cahier d’activités quelques jours avant le départ, les enfants ont déjà l’impression de s’immerger.
En plus des informations attendues sur New York, on y trouve plein de remarques qui apprennent à ouvrir l’œil sur la façon dont on y vit : métiers inattendus, chorégraphies des pom pom girls…
Avec ses gommettes, ses espaces à coller et décorer, il offre de quoi se constituer un formidable livre souvenir de vacances entre scrap book et guide. Les illustrations sont sympas, le format est pratique. La couverture en dur et les spirales, c’est idéal pour l’ouvrir et occuper un enfant au resto.
Là encore, certains textes tiennent du wishful thinking (de « dans chaque musée, je m’émerveille de voir autant d’œuvres d’art » jusqu’à « et si tu pensais à noter l’adresse de ton école pour écrire à ta maîtresse ? »… ) D’ailleurs on veut bien connaître le nom de l’enfant qui aura, à côté, rempli la page « colle ici le brouillon de ta lettre ».
A compléter idéalement par un guide avec des adresses. Pour l’acheter.

New York pour en savoir plus que les grands, Lonely Planet
Idéal pour les 8-13 ans.
Ce n’est pas exactement un guide (il n’a pas de plan d’ailleurs) mais plutôt une compil’ d’informations colorées et d’anecdotes sur New York, de l’origine historique du zoo de Central Park par exemple, aux hamacs dans lesquels dormaient les ouvriers qui construisirent le pont de Brooklyn, en passant les inventions new-yorkaises ou  la rampe du Guggenheim…
Le côté pour enfants tient parfois un peu trop à ce que les adultes s’imaginent une présentation pour enfants avec points d’exclamation à volonté et une statue de liberté qui dit « ça gaze ? » Certaines anecdotes ne sont pas exactement kids friendly (pourquoi parle t-on de « bear » et « bull » market à Wall Street par exemple).
A force d’anecdotes décalées, il manque parfois  l’essentiel. Les deux pages sur Harlem par exemple racontent comment George Washington y gagna une bataille mais ne comptent pas un mot sur la population et la culture noire de ce quartier.
Certaines informations gagneraient à être associées à des détails pratiques pour les vacances. Par exemple pour le baseball, où voir des matchs, des pères s’entraîner avec leur fils, où acheter des maillots souvenirs, le musée des pompiers pour les pages pompiers… Pour l’acheter.

New York. Guide pour les enfants et les parents, Itak.

Idéal pour les 7-12
La présentation fait assez bon marché, mais comme il est bon marché, on ne lui reprochera pas.
Il a l’intérêt de présenter des lieux où les enfants peuvent avoir envie de faire étape et d’avoir des plans des différents quartiers.  Pratique pour faire avec eux une première sélection de ce qu’ils auront envie de voir.
Il s’adresse plus aux enfants dans sa présentation avec photos et textes courts (mais quel éditeur a décrété qu’il fallait charger les guides pour enfants de points d’exclamation ?) Quelques formules inattendues (Broadway qui « serpente » dans tout Manhattan…). Pour l’acheter.

Partir en famille, New York. En voyage Editions.

Idéal pour les 30-40 ans, ok plus d’accord.
De tous, c’est le plus pratique pour organiser ses journées, ses visites et les temps de break. C’est un vrai guide pour bien remplir des journées pour enfants et celui dont la sélection est la plus adaptée aux enfants, avec un petit carnet d’activités pour les petits.
Pour ceux qui se représentent mal New York, quelques suggestions d’itinéraires (parfois un peu optimistes sur la durée des étapes), et des chasses aux trésors pour  maintenir l’intérêt d’enfants qui en ont marre…  Appréciable aussi, le guide sort de Manhattan (non pas seulement à Brooklyn mais aussi dans  le Queens et le New Jersey), mentionne de bons endroits de pauses (squares et piscines notamment), et spécial pour les pieds de plombs aux musées, indique ceux qui distribuent sur demande des livrets d’activités pour enfants.
Des bonnes adresses même si on s’explique mal le faible des auteurs pour les boutiques Crocs et les fast food Chipotle et pourquoi passer par un tour organisé pour aller écouter du gospel à Harlem.
Précieux aussi avec des petits, le guide fait un bel effort pour indiquer quels musées ont des guides en français, ou quand c’est en anglais, ce qui est accessible pour les enfants. Pour l’acheter.

Babar à New York. Idéal pour les moins de 5 ans et les plus de 75 ans

Bon d’accord, c’est pas un guide, on a triché. Mais il est tellement joli à regarder.  Un livre pour rêver de l’époque où en venait à New York sur la Panam, où on fumait dans l’avion, et où il y avait des cabines téléphoniques dans Manhattan.  Pour y retrouver, quarante ans plus tard, des rites immuables de New York, comme de l’importance d’avoir l’appoint en monnaie pour prendre le bus…
(Attention, Babar qui n’est pas un plouc va visiter le campus d’Harvard… et d’autres lieux hors New York).

In'Box : la lunch box du gourmet

0

Soupe carotte-orange, gâteau de légumes, brochettes de poulet mariné, tarte à la tomate, bun au saumon fumé, cake à la banane… Voilà de quoi changer des chips, nuggets ou frites qui s’invitent souvent à la table du déjeuner des petits Américains.

Pour proposer une alternative à la cantine ou à la lunch box répétitive et « faite à la va-vite », Stéphanie Rubin et Ingrid Calvo ont lancé en mai 2013 In’Box, un service de repas pour enfants livrés à domicile ou devant les écoles. « L’idée, c’est de proposer des menus variés et équilibrés, avec entrée, plat, laitage et fruit », raconte Ingrid Calvo. Tout peut se manger froid. Le tarif est de 9,90 dollars par lunch box – un peu moins si la personne prend un abonnement. Une taille ado/adulte existe également pour deux dollars de plus, de même que des versions pour les sportifs et sans gluten.

Ingrid Calvo et Stéphanie Rubin, 37 et 39 ans, se sont connues sur les bancs de l’université Dauphine, à Paris. L’une a travaillé dans le marketing chez l’Oréal, l’autre dans finance. Si Stéphanie vit à New York depuis 13 ans, Ingrid s’est installée à Manhattan il y a deux ans. “On a créé In’Box pour répondre à un vrai besoin. Les repas des cantines sont catastrophiques, et préparer des lunch box tous les jours devient vite l’enfer. Personne n’a envie de couper des blancs de poulet à 7 heures du matin”, lance Ingrid, qui a deux enfants de 8 et 10 ans.

Les deux femmes, qui ont reçu l’appui d’un business angel pour démarrer, disposent d’une cuisine midtown, d’une armée de livreurs, et goutent tous les jours les plats préparés par leur cuisinier, formé par le French Culinary Institute. « Depuis mai, nous avons vendu environ 2.000 repas, avec une clientèle régulière de 200 familles dans Manhattan. Nos clients sont principalement Upper East Side – à PS 6 et au Lycée Français – , dans le West Village et Chelsea », indique Ingrid Calvo. Et sil elles ne peuvent pas encore s’octroyer un véritable salaire, les deux fondatrices espèrent pourvoir le faire en 2014, en étendant leur activité.

Pour cela, il faudrait que le bouche à oreille fonctionne. L’essor du bio, de la culture “foodie” et l’image positive du déjeuner à la française, tel qu’il a été vanté  dans un ouvrage de Karen Le Billon, devrait les aider. “Ce n’est pas dans les habitudes des Américains de prendre des repas du midi complets et séquencés. Ici, c’est la culture du snack. Mais beaucoup de parents sont ouverts au changement”, remarque Stéphanie Rubin. “Il faut que notre produit rentre dans les moeurs”, conclut-elle. Mais les choses peuvent aller vite. Certaines familles, tellement conquises, leur commandent même des lunch box… le week end ou pour le diner !

Un bain sonore aux Cloisters

Fermez les yeux, vous êtes au milieu d’un choeur à quarante voix distinctes.

Dans le cadre de la célébration du 75e anniversaire des Cloisters, la chapelle Fuentideña accueille jusqu’au 8 décembre une installation musicale inouïe pour une expérience planante. Quarante enceintes hifi ont été disposées en ovale à l’intérieur de la chapelle. Chacune d’elles diffuse la voix d’un chanteur interprétant a cappella le motet Spem in alium, du compositeur baroque Thomas Tallis.

Ce morceau, d’une dizaine de minutes, est diffusé toute la journée. Placez-vous à côté d’une enceinte, au centre, déplacez-vous… Les voix se répondent et s’unissent dans un va-et-vient polyphonique à l’acoustique innovante et réussie.

Cette oeuvre sonore a été créée par la Canadienne Janet Cardiff. C’est la première fois que les Cloisters accueillent une installation d’art contemporain.

Banksy redécore New York (et aime sa pizza)

0

Le prolifique artiste de rue Banksy s’offre un mois d’octobre à New York avec la ferme intention de recouvrir la ville de ses impressionnantes créations.

La raison de sa venue: son projet “Better Out Than In”, qu’il compte réaliser en restant incognito. Un tour de force quand on sait que la presse locale le traque pour le démasquer. “New York appelle les graffeurs comme un vieux phare sale, a-t-il écrit dans plusieurs e-mails au Village VoiceNous voulons tous faire nos preuves ici (…) j’ai choisi New York pour la quantité de cachettes. Peut-être que je devrais être dans un endroit plus pertinent, comme Pékin ou Moscou, mais la pizza n’est pas aussi bonne“.

Entre deux pizzas, Banksy le graffeur-cinéaste-activiste politique a frappé aux quatre coins de la ville. Et presque tous les jours. A Brooklyn, il a laissé sur un mur le dessin d’un ballon gonflable en forme de cœur, recouvert de pansements. Dans le Lower East Side, une impressionnante fresque de trois chevaux fous portant des jumelles. A Midtown, un chien levant la patte sur une bouche d’incendie. Une bulle s’échappe de cette dernière. On y lit: “Tu me complètes“.

Les œuvres de Banksy sont effectuées avec des pochoirs, ce qui lui permet de travailler beaucoup plus rapidement sur les lieux du “crime”, car  préparés à l’avance. “A quand les rumeurs selon lesquelles il a passé vingt ans à préparer son coup dans le Lower East Side“, se demande un photographe dans le New Yorker.

Banksy est un habitué des coups d’éclats. En 2007, il s’est illustré en peignant des fissures et des trous de ciel bleu dans le mur de sécurité autour de Bethléem afin de redonner espoir aux habitants. On lui doit aussi la mise en place de la poupée gonflable d’un détenu de Guantanamo en plein Disneyland. Les médias parlent de terrorisme artistique, mais les fans voient en lui un poète des temps modernes.  Les New-Yorkais n’ont pas fini de découvrir ses œuvres sur leurs murs, et de les partager sur les réseaux sociaux.

Crédit photo: Abaca

CMJ Music Marathon: les Français dans les starting blocks

Le CMJ Music Marathon 2013 rassemblera comme chaque année des centaines d’artistes du monde entier et de nombreux professionnels de la musique pour cinq jours de concerts et d’évènements non-stop. Rendez-vous du 15 au 19 octobre.

Plus de 80 tables-rondes sont également prévues : l’occasion de rencontrer musiciens émergents ou leaders de cette industrie en constante évolution, et d’assister par exemple à une discussion sur le retour du vinyle, la fin du règne EDM ou les dix ans d’iTunes. Tout le programme ici.

La délégation française ne passera pas inaperçue avec le célèbre Woodkid (ci-dessus), graphiste et réalisateur (notamment des clips « Teenage Dream » de Katty Perry et « Born to Die » de Lana Del Rey) devenu musicien folk et le franco-berlinois Thomas Azier en première partie le 15 @ Webster Hall, les groupes rock Apolline (le 15, 16 & 17) et Lys (le 14 & 16), Olivier Libaux, co-fondateur du groupe Nouvelle Vague, le 15 @ Joe’s Pub, et le talentueux Dream Koala, Parisien d’origine brésilienne âgé de seulement 18 ans, en solo le 16 @ Bowery Hotel, puis aux cotés de Telepopmusik, l’excellent groupe électro révélé en 2001 par le morceau « Breathe » adopté par la compagnie Air France, le 19 @ Cameo Gallery et le 20 @ Le Bain infos & billets

Sans oublier cette semaine…

* Vendredi 11 *

Benoit & Sergio @ Cameo Gallery (93 North 6th Street, Brooklyn) : le duo pop électro-romantique allemand installé à DC sera accompagné d’Evan Michael & DJ Travmatic du fameux Kaviar Disco Club infos & billets

* Samedi 12 *

Bonobo @ Terminal 5 (610 West 56th Street) & after-pary @ Slake (251 West 30th Street) : comme mixer fait également partie de son arsenal artistique, le talentueux musicien anglais fait d’une pierre deux coups et nous offre un concert live infos & billets et un DJ set en after infos & billets

Hot Since 82, M.A.N.D.Y., Just Be & Nathaniel Jay @ Output (74 Wythe Avenue, Brooklyn) : les labels Noir Music & Get Physical s’invitent au méga club de Brooklyn infos & billets

VERBOTEN STAGE ONE (lieu à annoncer) : l’évènement tant attendu (et dernier de la série) rassemble l’excellent Solomun, DJ/Producteur allemand né en Bosnie, le non moins fameux duo deep/indie local Walker & Royce, et Metro Area & David August pour la partie live infos & billets

* Dimanche 13 *

BODY & SOUL spécial Columbus Day week-end : désormais internationale donc plus rare à New York, la soirée légendaire a choisi la Marlin Room tout récemment rénovée du Webster hall (125 East 11th Street) pour recevoir ses nombreux fidèles infos & billets

Clubbing à prévoir…

Vitalic @ Webster Hall le jeudi 17 Octobre billets

Dimitri from Paris @ Slake le vendredi 18 octobre billets (gratuit avant minuit)

Umek @ Pacha le samedi 19 octobre infos & billets

Little Dragon @ Bowery ballroom le mercredi 23 & Music hall of Wiliamsburg le jeudi 24 octobre infos & billets

Calvin Harris PIER OF FEAR avec R3hab, Michael Woods & Burns @ Pier 94 le samedi 26 octobre billets

The Magician & Tensnake le samedi 9 novembre (lieu à announcer) billets

Photo: Boe Romain/ABACAUSA.COM