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L'Institut culinaire LeNôtre de Houston ouvre ses portes

L’Institut culinaire LeNôtre de Houston ouvre ses portes au public le 24 octobre.

Ouverte à tous, l’école enseigne les metiers de la cuisine:  boulangerie, pâtisserie, service,  vins et gestion de restaurant. Au total, douze programmes sont proposés au sein de l’antenne texane de la célèbre maison française.

Lors des portes-ouvertes, les participants pourront visiter les cuisines et échanger avec les enseignants et les élèves. L’école propose aussi des programmes d’aide à la scolarité. Il sera également possible d’organiser des entretiens individuels au terme de la visite, qui démarre à 18h30.

Les recettes pour devenir Daniel Boulud

“Ce n’est pas la partie de mon travail que je préfère, mais je dois le faire“. C’est le lot des chefs-stars. Daniel Boulud est de nouveau en tournée promotionnelle. New York, Milwaukee, Los Angeles, San Francisco: il ne ménage pas sa peine pour vendre son dernier livre de recettes, Daniel: My French Cuisine.

C’est son cinquième pour être précis, vingt ans après son premier, Cooking with Daniel Boulud. Et vingt ans après l’ouverture du désormais légendaire Restaurant Daniel dans l’Upper East Side de Manhattan. “Une coïncidence, précise-t-il. Les autres livres de recettes étaient écrits avec l’idée de cuisiner à la maison, de faire de recettes simplifiées. Ce livre n’est pas à la gloire de Daniel Boulud, mais à la gloire du Restaurant Daniel“, dit-il.

Au gré des 400 pages, co-écrites avec la journaliste Sylvie Bigar (par ailleurs collaboratrice de French Morning) et agrémentées de 125 superbes photos de Thomas Schauer, le cuisinier détaille les recettes qui ont régalé ses clients ces trois dernières années. Elles ont été choisies de manière aléatoire: son porcelet aux cinq épices côtoie ainsi le duo de bœuf, la caille aux raisins, l’escalope viennoise et le mille-feuille aux pommes. Il y évoque aussi des plats issus de ses régions françaises préférées et qu’il cuisine pour ses amis et sa famille. En bonne place, les spécialités de Lyon, vivier à grands chefs, où Daniel Boulud a fait ses armes. Le poulet au vinaigre à l’estragon, son premier plat en tant qu’apprenti au restaurant lyonnais Nandron, figure en bonne place.

Outre les recettes qui ont valu à Daniel quatre étoiles au New York Times – il en a perdu une en juillet – et trois au Michelin, l’ouvrage préfacé par son mentor Paul Bocuse raconte la cuisine selon Boulud. Il y signe dix essais sur le vin, la viande, le pain ou encore les truffes. Dans ce dernier, on apprend notamment qu’il lui est arrivé de débourser “le prix d’une petite voiture“, soit « entre 12.000 et 14.000 dollars », pour acquérir le précieux champignon.

Pour les lecteurs intéressés par les coulisses de Daniel, le clou du livre sera sans doute le texte du journaliste américain Bill Buford, que Daniel Boulud a invité dans sa cuisine. Le critique culinaire, qui a assisté ébahi à la préparation d’un coulibiac, pâté en croute à base de poisson et de légumes, et d’une tête de veau en tortue, raconte la colère de Daniel autour d’un pot-au-feu mal préparé. “Sorry, it’s shit no?” s’excuse le chef auprès de son invité un brin décontenancé par sa gêne. “Avec le temps, je ne suis pas moins exigeant, raconte Daniel Boulud. Hier, j’étais tout aussi exigeant mais seul. Aujourd’hui, je le suis toujours mais mieux entouré.

S’entourer, une nécessité pour le chef, propriétaire de quatorze restaurants dans le monde, dont sept à New York, habitué des plateaux télé et des galas. Un livre de recettes alors qu’il est de moins en moins aux fourneaux, un peu paradoxal? Il balaie la remarque d’un revers de main. “J’ai des amis qui n’ont qu’un seul restaurant et qui passent moins de temps en cuisine que moi. Sur 80 heures de travail, j’y passe bien plus de la moitié de mon temps“. Il faudra donc à ses lecteurs un peu d’entrainement pour réussir le clafouti à la lavande.

Credit photo: Daniel Boulud au DB Lounge / T. Schauer

 

L'art en cours de français: des ateliers pour les profs au Texas

Avis aux enseignants de français au Texas!

Envie, pour dynamiser vos cours, d’utiliser une exposition, un tableau ou autre œuvre d’art pour mieux enseigner la langue de Molière? L’agence Thélème International, spécialisée dans le soutien aux projets interculturels, organise plusieurs ateliers de quatre heures en novembre au Texas.

Le premier atelier aura lieu les 1er et 2 novembre au Museum of Natural Science de Houston.  Le 4, à UTEP El Paso, le 5 à l’UT Austin, le 6 à l’Alliance française de Dallas et les 7 et 8 à la conférence de la Texas Foreign Language Association à Frisco. Limités à trente personnes, ils seront animés par Ghislaine Bellocq, une enseignante spécialisée dans les liens entre pédagogie et arts visuels.

Pré-réservation obligatoire. Les participations recevront un certificat à l’issue des ateliers.

Photo: frenchculture.org

"French Cinema Now": San Francisco veut ses films français

San Francisco veut son cinéma français et le veut maintenant!

Présenté par la San Francisco Film Society, le festival “French Cinema Now” fait son retour dans la Baie du 7 au 10 novembre. Quatre jours dont l’ambition est de montrer le meilleur du cinéma français et francophone d’aujourd’hui. La projection de “2 automnes 3 hivers” par Sébastien Betbeder, sur un homme de 33 ans qui décide de changer de vie, marquera l’ouverture de ce rendez-vous.

Egalement au programme: “Un château en Italie” de Valeria Bruni Tedeschi, “Tirez la langue, mademoiselle” d’Axelle Ropert ou encore “Les Salauds” de Claire Denis avec Vincent Lindon et Chiara Mastroianni. A noter la projection de “La maison de la radio”, du documentariste Nicolas Philibert, sur la radio publique française.

Le programme complet est à découvrir sur le site de la manifestation.

Juliette Binoche, troublante en Camille Claudel

“Camille Claudel 1905”, film retraçant l’internement de la sculptrice française jouée par Juliette Binoche, sort au Film Forum le 16 octobre.

Sorti en France pour le 70e anniversaire de la mort de Camille Claudel, il plonge le spectateur dans une période sombre de la vie de l’artiste, à savoir son enfermement forcé par sa famille. Chronique de la vie recluse de Camille Claudel, dans l’attente d’une visite de son frère Paul, le film se veut fidèle à la vie de l’artiste.

Filmé dans un vrai hopital psychiatrique avec de vrais patients, “Camille Claudel 1905” fut bien accueilli par la critique française, porté par une Juliette Binoche excellente.

Crédit photo: Abaca

A Houston, un premier café des sciences glacé

Houston s’apprête à accueillir son premier café européen des sciences.

C’est un glaciologue français qui inaugurera la formule mercredi. Directeur de recherche au laboratoire de glaciologie et de géophysique de l’environnement de Grenoble, Dominique Raynaud est membre du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) qui a reçu le prix Nobel de la paix il y a six ans. Il est aussi l’un des auteurs de Planète blanche, un ouvrage permettant de voyager du Groenland à l’Antarctique, en passant par les glaciers des pays tempérés (et dont une version actualisée a été traduite l’année dernière en anglais). La soirée du 23 octobre permettra donc d’évoquer (en anglais) la beauté des glaces comme la façon dont elles évoluent sous l’effet du réchauffement climatique.

Les représentations diplomatiques des différents pays de l’Union européenne espèrent ainsi susciter des rencontres et, in fine, de nouvelles collaborations scientifiques. Mais « les cafés des sciences se veulent décontractés » et « visent le public le plus large possible », précise Catherine Marais, l’attachée scientifique adjointe du consulat de France à Houston, à l’initiative de ce nouveau rendez-vous.

Jusqu’à présent, le consulat pouvait organiser des séminaires à l’occasion du passage d’un scientifique français à Houston. Proposer un rendez-vous mensuel (le troisième mercredi de chaque mois) en partenariat avec les autres missions européennes à Houston lui permet de donner plus de visibilité à ces évènements tout en dynamisant le réseau scientifique international. « Le café fournit de plus l’occasion au pays mis à l’honneur de faire connaître ses programmes en faveur des sciences », ajoute Catherine Marais.

La programmation des prochains cafés européens des sciences n’est pas encore arrêtée. Mais chaque mission diplomatique transmettra l’information à sa communauté.

Photo : Cyril Grima.

Visiter New York comme le Routard ne vous la montrera jamais

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Diane Desazars devient, le temps d’une balade, guide personnel et bonne copine qui vous fait partager ses bons plans et coups de coeurs new-yorkais.
Pas un nuage dans le ciel, le temps est idéal pour une visite du West Village. Diane Desazars nous attend sous l’arc de triomphe du Washington Square Park. Elle propose de s’assoir un moment pour commencer son récit : “Quand les premiers européens sont arrivés en 1609,  Manhattan n’était habitée que par quelques tribus …”. On découvre alors des histoires d’Indiens, de colons Hollandais et de trocs. Autour de nous, les immeubles et maisons qui bordent le parc se transforment en fermes et champs de tabac. Son récit passionné nous ramène quatre siècles en arrière.
Pendant deux heures, la guide va nous faire redécouvrir New York: nous compter l’histoire du Village et partager ses bons plans, entre personnages célèbres et cafés sympas. “Mon rôle c’est un peu comme celui d’une amie à New York”, résume t-elle.
Les Indiens se transforment en artistes bobos, on sent alors un vent de liberté et de bohème souffler sur le Village des années 1900 où les cafés d’artistes attiraient les peintres européens et où les loyers étaient dérisoires. Ancienne journaliste et écrivain pour enfants, Diane Desazars est historienne de formation et passionnée d’Art. Aujourd’hui, guide pour enfants au MET, elle aime faire partager durant ses visites des anecdotes sur les artistes qui font partie de l’histoire de la ville.
Notre guide poursuit son récit dans les rues désordonnées du Village. La Française s’arrête par-ci par-là pour nous raconter une anecdote sur une façade ou nous montrer le famuex Stonewall, bar des émeutes à l’origine de la Gay Pride.
Après 10 ans de vie à New York, “où j’ai moi-même suivi des visites de la ville, je me suis dit que j’avais encore beaucoup de choses à découvrir”, explique la jeune femme. C’est ainsi qu’est née l’idée des balades sur mesure. “Les gens peuvent me dire s’ils souhaitent voir tel ou tel coin des quartiers en particulier”. Avec deux ou trois visites par semaine pour des groupes de 6 à 8 personnes, 10 maximum, le bouche à oreille fonctionne plutôt bien. “J’ai beaucoup de touristes mais aussi des Français qui vivent ici, des jeunes femmes qui viennent entre copines“, explique t-elle. Depuis ses premières visites, en avril, elle se concentre sur deux quartiers : West Village intitulé ‘Histoire et histoires” et Chelsea, “L’Art dans la ville”. Elle compte étendre ses visites prochainement au Lower East Side, East Village et Downtown. La guide préfère s’en tenir à des quartiers ciblés pour prendre le temps de faire ses recherches.
Ces visites permettent aussi de rencontrer des gens, souligne la Française. Et parfois, si le groupe le souhaite, on termine la visite autour d’un déjeuner”. Comptez 200$ pour une visite de 2h à partager entre les participants, avec un minimum de 30$ pour une visite individuelle. Les tarifs et durées peuvent être discutés avec la guide.
Plus d’info.

Little Haiti fête "Creole Month"

Chaque troisième vendredi du mois, c’est soirée haïtienne à Little Haïti ! Ambiance caliente au programme.

Bonne chair, musique rythmée, un peu de culture et surtout beaucoup de plaisir, c’est ce que promettent “Big Night Little Haiti”, ces soirées organisées par The Rhythm Foundation and Little Haïti Cultural Center et élues « meilleur festival » par le New Times Best of Miami. La prochaine soirée, le 18 octobre, fêtera « Creole Month ». La nuit commencera avec un concert gratuit d’Hector Lominy et de son groupe et verra se succéder plusieurs musiciens locaux comme T-Vice.

Des plats caribéens concoctes par des chefs de la région seront servis au Little Haïti Cultural Center.

Crédit photo: Emeline Michel / Big Night Little Haiti

Les enfants font leur cinéma à Miami

Au tour de bout d’chou de trainer ses parents au cinéma. Le premier Miami International Children’s Film Festival, calqué sur le festival de New York, prend ses quartiers du 25 au 27 octobre au Coral Gables Art Cinema.

La programmation se veut éclectique. Outre les films (longs et courts-métrages) et dessins-animés pour cinéphiles en culotte courte, deux ateliers ludique sur la technique du “stop motion”, utilisée dans Wallace et Gromit par exemple, et une rencontre avec le réalisateur d’AninA (vendredi 25 octobre, lors de l’ouverture du festival) sont prévus. Côté films, “Ernest et Célestine”, l’excellent “Kirikou et les hommes et les femmes”, “Cinderella Moon” et “Pinocchio” sont au menu de ces trois jours de toile. Certains de ses films n’ont jamais été montrés en Floride.

Crédit: Pinocchio d’Enzo Alo

Une Française au Beverly Hills Art Show

Elle a fait de la confection de posters de films et de villes sa spécialité. Normal donc qu’elle se retrouve en haut d’une… affiche. En l’occurrence, celle du Beverly Hills Art Show, qui se déroulera les 19 et 20 octobre.

Artiste normande expatriée à Los Angeles, Astrid Chevallier participera aux côtés de plus de 200 artistes locaux à cette grande foire d’art, qui rassemble un large éventail de formes artistiques (sculpture, céramique, peinture, installations). L’artiste présentera notamment sa collection de peintures abstraites “Goldissime”. Elle se livrera à une démonstration de peinture “live” pour le public du salon, qui accueille 55.000 personnes tous les ans.

L’accès est gratuit. Le stand d’Astrid Chevallier sera dans la section 200.

Lou Doillon: "Juste une fille normale qui essaie"

Lou Doillon est en ce moment en tournée aux Etats Unis, sa première rencontre avec son public américain. Après Los Angeles, San Francisco et Boston, elle sera ce soir à New York dans le cadre du festival Ooh la la.

Elle dit ne pas avoir de rêve américain… Il semble pourtant que Lou Doillon, que l’on a souvent comparée à Patti Smith, ait réussi sans mal à conquérir son public outre atlantique. Sa voix folk et blues, la langue et la culture anglo-saxonne inscrite dans son ADN grâce à sa maman, Jane Birkin, font d’elle une artiste qui s’inscrit tout naturellement dans la lignée des grandes chanteuses françaises qui ont connu le succès aux Etats Unis.

Alors, qu’est ce que ça lui fait de voir son nom inscrit en grosses lettres à l’extérieur d’une salle de concert américaine ? « Ca fait rire, ça fait plaisir et ça fout la trouille ! (rires) Mais ce sont trois sentiments que j’aime beaucoup donc ça motive et en même temps c’est assez surréaliste. On a une nostalgie des Etats-Unis et c’est très excitant d’être là mais c’est presque injuste de voir son nom ici alors qu’on a fait des salles bien plus incroyables et angoissantes en France. Cependant, il n’y a rien à faire, c’est comme une carte postale !».

Lou Doillon était de passage, vendredi, au El Rey, une salle mythique de Los Angeles qui a accueilli récemment les Pixies.  Elle est venue présenter son album « Places », sorti l’été dernier aux Etats-Unis, qui a fait l’unanimité auprès de la presse spécialisée et du public. « Je propose de la vérité en barre » explique Lou Doillon « c’est assez ironique d’ailleurs dans une ville comme Los Angeles ! Mais justement c’est quelque chose qui manque ici, de pouvoir extérioriser ses sentiments sans retenue dans une société où les femmes sont présentées comme super powerful. Je suis juste une fille normale, qui essaye». Et le galop d’essai est vite transformé au contact de son public, qui reprend en cœur «Devil or angel » et « ICU », deux titres phares de l’album. En guise de pépites, la Française offre une version acoustique de « Should I stay or should I go » et une interprétation émouvante et magistrale du titre des Pretenders «  I go to sleep » . Une jolie entrée en matière pour celle qui souhaite qu’on la voit, juste comme une fille normale.

 

La France devient-elle trop américaine?

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Revue de presse. Quand les Français pestent à propos des radars ça résonne jusqu’au oreilles des Américains ! Qui en profitent pour lister les 21 choses les plus embarrassantes de l’hexagone tel que Francky Vincent ou Nabilla…ouille!
Échange cupcakes contre Veuve Clicquot. La France et les États Unis sont de bons partenaires, chacun se fait envie et idolâtre l’autre, le New York Times nous l’explique.”Chaque culture, française et américaine, a pris de l’autre ce qu’il fallait ou ce quelle désirait. Aujourd’hui, nous voulons leur Camembert, Roquefort et Époisses et ils veulent nos iPhones, SUV et cuisine Tex-Mex. Ils réclament des  brownies, des gâteaux et de la crème glacée molle (tout ce qui peut maintenant être trouvés dans de nombreuses régions de France), et nous ne pouvons pas vivre sans Louis Vuitton, Veuve Clicquot et Chanel.”
Un peu caricatural peut-être? Pourtant, la France est bien le deuxième marché de Mcdonald’s dans le monde, après son pays d’origine. Une statistique suffisamment shocking pour que le NYT consacre tout un débat à l’épineuse questions “Is France becoming too American”?  A lire dans le même débat, des tribunes sur les rappeurs français inspirés par les Américains, ou encore l’assurance que “la France restera toujours différente”, par Debra Ollivier, auteur de “What French Women know: About Love, Sex and Other Matters of the Heart and Mind.”
Les radars ou la tirelire de l’État. Faire le lien entre les radars “guirlande de Noël” et les caisses vides de l’Etat c’est ce que font de nombreux français et Bloomberg ne s’en prive pas non plus. “Près de la ville de Saint-Julien-en-Genevois, à la frontière suisse, il y a un radar automatique qui  flash comme une lumière de Noël, étincelante à chaque fois qu’il repère un excès de vitesse. Et il ne chôme pas avec plus de 250.000 P.V en 2011 et 2012, selon Auto-Plus.” À 90 euros la contravention  l’État tient ici sa cash machine, bien appréciable en temps de disette budgétaire. Les journalistes américains ne  remettent pas en cause les radars et la politique de sécurité routière qui porte ses fruits aujourd’hui, mais un zèle un peu trop intéressé pour être sincère… Les radars automatiques devraient rapporter  800 millions d’euros en amendes cette année, contre 453 millions en 2007. Même la Police commence à douter du système et  vandalise ses propres radars en les aveuglants avec des sacs  devant les caméras de TF1 (provocation qui vaut menace de suspension aux deux CRS coupables)!
Une Américaine en France. Quand une Américaine passe deux ans en France,  elle ne loupe pas nos petits travers. Chelsea Fagan dans Thought Catalog  livre sa vision drolatique de la France en 21 exemples et n’épargne pas les “Frenchies”  en les présentant comme plus débauchés que les Américains ! Au menu le désormais fameux ” casse toi pauv’ con” de l’ancien président ou encore notre attrait pour la musique à texte comme Francky Vincent ou Fatal Bazooka. La chanson du comique Sebastien Patrick Quand il pète il troue son slip qui a détrôné les Daft Punk sur iTunes laisse également perplexe la journaliste, le comique gaulois si fin et raffiné doit lui échapper… La culture Française prend un sérieux coup et ce n’est pas la télé qui dépaysera l’Américaine: “Zappez sur n’importe quelle chaine française dans la matinée, en début d’après midi et même en prime time et vous êtes assuré d’être inondés par rien d’autre que la télévision américaine” . Notre manie d’uriner dans les endroits publics est aussi scrutée, avec Obélix-Depardieu qui se soulage dans un avion comme ambassadeur.
Stromae superstar. Jusqu’où montera la folie Stromae? Le Belge, de son vrai nom Paul Van Haver, est numéro dans toute l’Europe et dans le top 10 du Billboard avec son nouvel album  Racine carrée. Stromaé c’est avant tout une voix grave et un goût prononcé pour la pop mélancolique, son Alors on danse résonne encore dans nos têtes. Le New York Times lui consacre un papier plutôt élogieux en soulignant son coté éponge de la société française et ses problèmes sociaux “sa musique est souvent ludique, mais presque toujours avec une touche plus sombre, un reflet de la désillusion et de l’agitation qui ont supplanté l’auto-assurance d’une génération plus tôt en Europe”.  Avec sa façon de chanter si singulière on le compare souvent à un autre belge célèbre, Jacques Brel.