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Gad Elmaleh fait rire Miami

Le plus américain des comiques français est de retour chez l’Oncle Sam. Gad Elmaleh se produira au Fillmore Miami Beach le 28 septembre.

Grand dmirateur du stand up comedy show américain, l’humoriste multiplie les dates aux Etats-Unis. Le protégé de Jerry Seinfeld s’est récemment produit à New York devant 3.000 personnes, dans le cadre de sa tournée sur la côte est. Dans son spectacle, il s’amuse des différences culturelles entre les Français et les Américains.

Artiste multi-talents, qui s’illustre aussi bien au cinéma que sur scène, il promet à son public un bon moment de rigolade.

Credit: Marco Piovanotto/ ABACAUSA

Lara Fabian en concert à New York

Sa voix exceptionnelle lui a valu des disques de diamant, des Victoires de la Musique et un concert au Stade de France avec Monsieur Johnny Hallyday. Lara Fabian se produira le 27 décembre au Carnegie Hall de New York.

La chanteuse belgo-canadienne, qui a écoulé plus de douze millions d’albums dans le monde, viendra présenter son dernier bébé musical, “Le Secret”, sorti en avril 2013. En 25 ans de carrière, elle a signé plusieurs hits, comme “Je t’aime” et “Tout” figurant dans son album “Pure” (1999) et ses excellents “Tu es mon autre” et “J’y crois encore” dans son album “Nue”.

Lara Fabian, qui chante en anglais, n’est pas inconnue des Américains. Son album “Lara Fabian”, dont la version anglaise est sortie en 1999, s’est hissé dans le haut des charts aux Etats-Unis.

Photo: SIPA

Le Taste of France recherche des bénévoles

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« Le Taste of France wants you »! Le grand salon dédié à l’art de vivre français, qui se tiendra les 28 et 29 septembre à Bryant Park, se cherche des bénévoles.

Ces derniers assisteront l’équipe dans plusieurs activités : information des visiteurs, enregistrement des invités, restockage des stands, assistance des Maîtres cuisiniers, vente de billets. Chaque roulement dure quatre heures, les bénévoles sont encouragés à en faire plus. Le Taste of France cherche aussi des petites mains pour participer à la mise en place du salon, le 27 septembre.

Les personnes intéressées doivent s’inscrire sur le site de la manifestation. Ils devront assister à une séance d’information ce jeudi 26 de 17h à 19h ou de 19h à 21h. Les organisateurs feront gagner par tirage au sort un vol aller-retour pour la France à bord d’Air France.

Au milieu des costumes tyroliens, la France défile sur la 5e Avenue


On a perdu le Lycée français“. Au coin de la 68e et Park Avenue, le contingent français prend forme, non sans quelques flottements. Pas de temps à perdre pourtant: dans quelques minutes, il gagnera la 5e avenue, où l’attendent des milliers de curieux.
On lui excusera ce temps de rodage: c’est la première fois que la communauté française défile à New York. Associations, écoles et officiels étaient invités samedi à prendre part à la 56e Steuben Parade allemande, qui rassemble chaque année les associations germaniques des Etats-Unis pour un grand défilé sur l’avenue mythique. Une participation française sans précédent, qui s’inscrit dans le cadre des festivités autour de cinquantenaire du traité de l’Elysée, qui scella l’amitié franco-allemande.
Derrière une longue bannière du Comité des Associations Françaises (CAF), nos Gaulois new-yorkais n’ont pas ménagé leur peine pour cette grande première. Ils se sont munis de drapeaux français et allemands, et même de costumes régionaux. A l’instar de Miss Alsace 2010, Mathilde Buecher, venue de France avec un collègue de la Maison d’Alsace de Paris battre le pavé new-yorkais dans une robe de la Maison Bossert de Strasbourg. “C’est un honneur de représenter la région à New York. C’est incroyable“, glisse-t-elle entre deux photos avec des fans, avant de rejoindre le groupe de l’Union alsacienne, dûment équipé de coiffes noires traditionnelles, de drapeaux alsaciens et d’une cigogne en peluche.
Alain Leclerc, musicien breton, arbore fièrement un gilet noir de Concarneau, tissé de motifs floraux. Quinze reproductions de ce vêtement datant de la fin du XIXe siècle ont été acheminées à New York pour habiller les membres de l’association des Bretons de New York, BZH.De quoi faire sensation dans le métro. “Les gens nous demandent d’où on vient, qui nous sommes, raconte-t-il. New York est la ville la plus connue au monde. On ne peut pas imaginer ce que c’est de défiler sur la 5e avenue. C’est comme un ovni.
Ségolène Royal participe
Le défilé s’est étiré de la 68e à la 86e rue, passant devant le Consulat de France et les Services culturels de l’Ambassade. Quelques drapeaux français miniatures garnissaient les barrières placées le long de l’avenue. L’Ambassadeur de France aux Etats-Unis François Delattre, le consul de France à New York Bertrand Lortholary et leurs homologues allemands ont ouvert le cortège, composé pêle-mêle de blondes sexy sur des chars affrétés par des marques de bière, de danseurs en costume tyrolien et de Volkswagen. Le tout sur fond de rap allemand et de musique traditionnelle. Ségolène Royal, en lunettes de soleil et veste orange, et l’ancien ministre de l’agriculture – germanophone – Bruno Lemaire ont également mis leurs chaussures de marche. “C’est magique de défiler sur la 5e Avenue. C’est un mélange de simplicité et de folklore, glisse Ségolène Royal, venue à New York promouvoir le projet de voyage transatlantique de l’Hermione, réplique du navire de Lafayette, actuellement amarré dans sa région de Poitou-Charentes. “Il est important de soutenir toutes les manifestations d’amitié franco-allemande partout dans le monde, surtout aujourd’hui“.
Un projet de parade française
Derrière les “Wild Dancers” allemands, parés de cuir noir et de plumes vertes, deux chars “franco-allemands” ont lentement fait leur chemin, décorés de répliques en carton de la Tour Eiffel, de la Porte de Brandebourg, d’un avion d’Airbus et de personnages historiques, dont le Marquis de Lafayette et le Baron von Steuben, un officier prussien qui participa à la guerre d’indépendance américaine. Une Smart, réalisation franco-allemande, figurait aussi dans le cortège. Les Bretons, eux, avaient pris soin de venir avec des cornemuses pour assurer l’ambiance musicale.
Le chef Claude Godard, de l’association des Maîtres cuisiniers de France, n’en revient pas. “On a l’impression d’être sur les Champs-Elysées, c’est magnifique“.
Ca fait pas mal de marche“, confie François Delattre, en quittant la manifestation pour prendre l’avion. “C’est le symbole de la France qui s’organise à New York, en partenariat avec nos amis allemands. La foule est impressionnante, intriguée par la présence française. C’est une manière de faire connaître l’amitié franco-allemande et le traité de l’Elysée.
C’est un petit peu dommage qu’on ne soit pas plus nombreux, regrette Dominique Payraudeau, membre de la Société culinaire philanthropique. Les Français ne sont pas habitués à défiler. Si on le refait, il y aura sans doute beaucoup plus de monde.” Le refaire, le président du Comité des Associations françaises Gérard Epelbaum y compte bien. “On va travailler sérieusement à lancer notre propre parade, dit-il. Il n’y a pas de raison pour que la communauté française n’ait pas sa place sur la 5e avenue, ou la 6e, dans la mosaïque de New York“.
Crédit photo: Alexis Buisson 

OpenWorld 2013: hissez haut, San Francisco!

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Préparez-vous à croiser des badges et chemises à l’enseigne rouge cette semaine, partout à San Francisco.
L’actualité sportive des derniers jours a largement évoqué l’Oracle Team USA, détenteur de l’America’s Cup. L’équipe, qui dispute ce ce moment-même la 34e édition de la Coupe, est financée par le multi-milliardaire Larry Ellison, troisième fortune des Etats-Unis, patron d’Oracle et ami intime de feu Steve Jobs.
Mais qui est Oracle? L’entreprise développe des produits et services informatiques à destination des entreprises, les plus connus étant Oracle Database, Weblogic Server et E-Business Suite. Elle a fait la une de l’actualité en 2010 suite au rachat de Sun Microsystems, éditeur de Java.
L’America’s Cup n’est pas la seule occasion pour Oracle de briller. Si OpenWorld échappe à l’oeil des plus avertis dans la Baie, il réunit plusieurs dizaines de milliers de personnes chaque année dans la ville.
Oracle OpenWorld ouvre ses portes ce dimanche 
L’événement se tient traditionnellement à San Francisco à la fin du mois de septembre durant cinq jours et s’adresse avant tout aux decision-makers du monde entier, raison pour laquelle il suscite généralement une curiosité mâtinée d’ignorance auprès du grand public local. Ticket d’entrée? $2,650 L’an dernier, 50.000 personnes s’y sont retrouvées: une marée humaine qui mobilise une grande partie des hôtels et bnb’s de la Baie durant une semaine.
Si les présentations se déroulent principalement au Moscone Center, le Social Hub de la semaine se situe dans un lieu éphémère baptisé Oracle Plaza @ Howard. Ce complexe temporaire sert avant tout de lieu privilégié pour le networking et la restauration des participants. Preuve du retentissement industriel du rendez-vous: il accueillera cette année un studio mobile de la chaîne CNBC sur Howard et la 4e, à quelques encablures du Moscone West.
Parmi les Français du voyage, Easyteam, spécialisée dans le service autour des technologies Oracle et sponsor de la délégation française. La société y consacre carrément un blog, où seront retranscrits les moments forts de cette édition 2013 autour des technologies phares de l’époque: cloud et big data. Mark Hurd, numéro 2 d’Oracle, devrait tenir un discours très attendu sur le sujet en ouverture de la semaine. Larry Ellison doit lui présenter la nouvelle offensive de son entreprise à l’adresse de l’européen SAP sur le front des bases de données, l’occasion de définir la position stratégique du géant américain pour l’année à venir.
Sur un air de Love Somebody
Un rendez-vous de cols blancs et de geeks? Oui, mais garnie d’une pause musicale – elle aussi traditionnelle – ce mercredi; plusieurs concerts sont ainsi programmés sur Treasure Island dès 19h30 pour l’Oracle Appreciation Event: les Maroon 5 venus de Los Angeles et les Black Keys de l’Ohio. Une navette est prévue pour les participants via l’incontournable Bay Bridge. Cette traversée leur permettra d’apprécier les Bay Lights en LED de l’artiste Leo Villareal.
Photo: oracle.com.

A New York, la génération Star Ac' rend hommage à Edith Piaf

Il fallait Edith Piaf pour réussir ce miracle: une salle de 3000 personnes, en majorité américaines, devant une scène où se succèdent des artistes qui chantent en français et dont la plupart n’ont jamais entendu parler…
Pour cette première édition new-yorkaise des Francofolies de la Rochelle, les organisateurs avaient concocté une affiche à dominante jeune: Nolwenn Leroy, Christophe Willem, Zaz,  Duffy, Madeleine Peyroux, Alex Hepburn, Beth Ditto, Olivia Ruiz, Camélia Jordana, Coeur de Pirate, Emmanuel Moire, Patrick Fiori et Elodie Frégé. Les plus expérimentés Jean-Louis Aubert, Patricia Kaas, Harry Connick Jr, Angelique Kidjo complètaient la soirée, aux côtés du “parrain” de l’évènement, Charles Dumont.
C’est d’ailleurs le chanteur de 84 ans, auteur d’une trentaine de chansons d’Edith Piaf , qui a été le plus applaudi, par un plublic plutôt âgé et visiblement venu prendre un bain de nostalgie. “J’étais déçu que Charles Aznavour ne soit pas là”, regrettait à la sortie Maggy. Un moment annnoncé à l’affiche comme maître de cérémonie, le chanteur et ami de Piaf avait finalement déclaré forfait.
L’humoriste François-Xavier Demaison a donc officié, en anglais, et surtout en français: la soirée du Beacon Theater était filmée dans les conditions du direct pour être retransmise par France 2 en octobre.

 
 
 
 
 

La star du jazz manouche au San Francisco Jazz Center

Dorado Schmitt, star du Gypsy Jazz, viendra envoûter le San Francisco Jazz Center, les 25 et 26 octobre.

Considéré comme un des maîtres du genre, le Lorrain a commencé la musique à 7 ans. Il s’est fait un nom en jouant avec les plus grands, dont Philip Catherine and Oscar Peterson. Avec son trio, le Dorado Trio, il a composé de nombreux CD, inspiré par le maitre Django Reinhardt et Stéphane Grappelli. Dorado Schmitt est également connu pour ses représentations à la fois spirituelles et modernes.

Photo : Sipa / Sipa USA

Nuit blanche à Bryant Park

A croire que certains attendaient ce moment depuis longtemps. Casque de gaulois, costume, robes de soirée, masques et même une mini Tour Eiffel en guise de chapeau : les convives du Dîner en Blanc ont une fois de plus affiché leur créativité, mercredi soir, pour l’édition 2013 de la flash mob culinaire (voir notre vidéo ici).

Comme le veut la tradition, le lieu a été tenu secret jusqu’à la dernière minute. Les participants n’ont pas été déçus : les organisateurs leur ont offert Bryant Park. En moins d’une demi-heure, le mythique espace vert de Midtown, au pied des gratte-ciel, s’est empli de la foule toute de blanc vêtue, équipée de tables et de nappes blanches. Argenterie, charcuterie, baguette, fromage, vin rouge et même du homard étaient aussi de la partie. “Bryant Park est un l’endroit rêvé pour le Dîner en Blanc, mais très compliqué à mettre en place. Les gens y accèdent de quatre côtés différents, et il nous faut trois heures pour installer la logistique (lumières, décors, bar, sécurité…) ce qui est très court, il y a un véritable rush», explique Gilles Amsallem, co-fondateur des French Tuesdays, organisateur de la manifestation.

Pour cette édition 2013, les organisateurs ont fait plus fort que les années précédentes. Près de 4.000 personnes ont répondu « présent » (contre 3.400 l’an dernier au Lincoln Center et 1.000 en 2011, premier Dîner en blanc new-yorkais, au Winter Garden). “Un quart des personnes présentes ce soir sont francophones, c’est un rendez-vous pour les Français de New York et que les Américains adorent, il y a une véritable attente“, poursuit M. Amsallem.

Parmi les convives, Christina Delice, une Française de Perpignan, qui a participé aux trois Dîners en Blanc new-yorkais. «C’est le genre d’événement qui manque à New York, des instants où l’on peut se réunir, comme pour la Fête de la musique en France.»

Philippe, un autre Français, apprécie le cadre de Bryant Park. “C’est plus détendu que dans un restaurant gastronomique français“. “C’est l’endroit idéal  pour amener une demoiselle“, confie Nathan. A 22h, ils sont tous repartis sans laisser de trace. Jusqu’à l’an prochain. A Central Park peut-être?

 

Steuben Parade: les Français de New York se préparent à défiler

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1, 2, 3…” Gérard Epelbaum compte à voix haute les associations françaises de New York qui participeront, samedi, à la Steuben Parade sur la 5th Avenue. Le président du Comité des Associations Françaises (CAF) s’arrête.  “17“, s’exclame-t-il. « Sans compter les écoles. C’est bien pour un début ».

Invitée à participer à la parade allemande pour fêter le cinquantenaire du traité de l’Elysée, la communauté française a répondu “présent“. Les Français défileront avec leurs bannières derrière deux chars aux couleurs de la France et de l’Allemagne, décorés de statues d’Adenauer et de de Gaulle et de reproductions de la Tour Eiffel, de la Porte de Brandebourg et d’un A380, réalisation européenne. Une grande première pour la communauté. “Je cherche toujours des bérets, des marinières“, poursuit M. Epelbaum.

Pour Thierry Kranzer, président de l‘Union alsacienne, l’émotion sera au-rendez-vous. L’association défilera avec une coiffe alsacienne et des habits rouges et blancs, couleurs de l’Alsace. Entre “50 et 70” personnes sont attendues dans le contingent alsacien, dont Miss Alsace 2010. “Il y a des gens qui vont faire quatre heures de train de Pennsylvanie pour participer à cet évènement, s’exclame-t-il. Pour nous, Alsaciens, compte-tenu de notre histoire, ça sera le plus beau jour de notre communauté aux Etats-Unis“.

Outre les responsables associatifs, le consul Bertrand Lortholary et l’Ambassadeur François Delattre, les élèves issus des classes bilingues français-allemand du Lycée français de New York (LFNY) prendront part au cortège. Ségolène Royal, de passage à New York, est également attendue. “On a fait venir quinze costumes traditionnels bretons“, indique Charles Kergaravat, président de BZH New York, qui organisera un tournée de bars après la marche. “Les Bretons ont l’habitude des défilés. Cela fait partie de notre culture. On a déjà défilé sur la 5e avenue dans le passé, rappelle-t-il. Nos évènements sont toujours marqués par leur ouverture. Notre participation à une parade allemande va dans le même sens. C’est aussi une bonne manière de faire parler de la Bretagne“.

La Steuben Parade, qui rassemble chaque année depuis 56 ans les associations germano-americaines des Etats-Unis, attire plusieurs milliers de curieux, et est retransmis en direct sur PBS. « Comme tous les Français,  indique pour sa part le consul Bertrand Lortholary, je suis très fier que la France défile pour la première fois sur la 5e avenue et qui plus est à l’invitation de nos amis allemands».

Une première expérience qui donne déjà des idées à Gérard Epelbaum, du CAF. “Un défilé comme cela peut inciter la communauté française de New York, de plus en plus grande, à développer sa propre parade, dit-il. Ca serait bien“.

Photo : Toast to life / Flickr.com 

Portes ouvertes au nouveau campus du Lycée Français

Après le déménagement de son emplacement d’origine à Corte Madera, et quatre mois de travaux intensifs, le Lycée français a enfin pris ses quartiers à Sausalito.

Son directeur, Frédéric Faisse, qui a passé une grosse partie de son mois d’août dans les nouveaux locaux, n’en revient pas lui-même : « Je suis encore abasourdi par la vitesse et l’efficacité des équipes qui ont effectué les travaux, je n’aurais jamais pensé que nous serions livrés à temps pour la rentrée, mais en voyant travailler les ouvriers, les équipes du Lycée, et les jours passant, c’est devenu une belle réalité. Les enfants ont leurs classes, leurs bureaux et leurs enseignants. Evidemment, il y a encore des ajustements mais on peut dire que notre rentrée est réussie, déclare-t-il. « Je n’ai pas encore eu le temps de m’attaquer à l’administratif, il faut être sur tous les fronts au début et encore plus cette année » sourit-il, en désignant les piles de papiers sur son bureau.

Un bilan positif donc, même s’il y a encore quelques défis à relever. Si le terrain de jeu des maternelles est fonctionnel, celui des grands est en attente de construction. La ville de Sausalito a donné son accord, il lui reste à accepter les plans. « Maintenant il faut faire vivre l’école et ce campus, organiser la circulation de chacun, que les enfants et enseignants prennent leurs marques. Cela se fait petit à petit. »

Placé juste au Nord du Golden Gate Bridge, ce campus est désormais plus accessible aux enfants de San Francisco qui ne trouvaient pas de place en ville « Nous ne voulons pas être une annexe de San Francisco, nous voulons notre identité propre au conté de Marin, c’est très important, mais il est vrai que les enfants en provenance de San Francisco sont, du fait de notre emplacement, plus nombreux. »

Des portes ouvertes sont organisées le 21 septembre 2013, de 10h à midi, pour les parents souhaitant découvrir le campus.

 

Austin et Angers, presque jumelles

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Angers-Austin, unies pour la vie?

C’est la ville française, séduite par la vie culturelle de la capitale du Texas et la réputation de ses universités, qui, en 2010, a fait le premier pas pour initier un jumelage. Menée par le francophile maire Lee Leffingwell, Austin ne l’a pas repoussée. « Le jumelage entre Angers et Austin est prometteur » pour le maire d’Angers, Frédéric Béatse, qui veut « miser sur la connaissance, l’échange entre étudiants, l’innovation, la culture et la musique, vecteurs de développement économique ». 

Après une première mission exploratoire en 2011, les Angevins étaient bien représentés au festival South by Southwest cette année comme la précédente. Du côté d’Austin, on n’est pas en reste. L’université St. Edwards a renoué contact avec ses origines dans l’ouest de la France en établissant un partenariat avec l’université catholique de l’ouest basée à Angers. Mais c’était avant le démarrage du jumelage. Quant à l’échange des élèves de CM2 d’Austin International School avec leurs homologues d’une école angevine en 2012, il n’a pas été reconduit l’année dernière, les petits Texans s’étant rendu dans la région de Saint-Nazaire au mois de juin dernier.

Festival, ambassadeur et voyage

Tandis que le partenariat entre St. Edwards et l’université catholique de l’ouest continue de se développer avec la mise en place de binômes d’étudiants français et américains pour accompagner au mieux les nouveaux venus et intensifier les échanges culturels, c’est surtout par le biais culturel que les échanges Austin/Angers ont progressé cette année. Ainsi le mois de septembre sera très austinite à Angers. Après les représentations du groupe “funky-tonk” The Moonhangers il y a quelques semaines, Austin Psych Fest y organise Levitation, un festival complet réalisé en partenariat avec la société locale Radical Production et la salle de musiques actuelles d’Angers Le Chabada. « La relation Austin-Angers a apporté beaucoup de bénéfices aux deux villes, notamment dans les domaines de la musique et de l’éducation », estime le bureau du maire d’Austin dans un e-mail.

La perspective d’un évènement dédié à Angers paraît encore lointaine à Austin. Mais sur le modèle des “ambassadeurs” de villes jumelles dans la capitale angevine, « la municipalité d’Austin pourrait mettre à disposition d’Angevins vivant à Austin un bureau qui leur permettrait d’assurer une représentation auprès de leurs concitoyens texans», explique Bill Clabby, co-président du comité de jumelage.

Ce dernier organise par ailleurs un voyage anglophone en Anjou, l’Angers Loire tour. Une semaine à la découverte de la riche histoire de la ville, du vignoble et du Cadre Noir de Saumur, agrémentée de visites d’églises, de châteaux, d’une croisière sur la Loire et bien sûr de dégustations de poisson au beurre blanc, de vins de Loire ou encore de Cointreau…

Coût de ce séjour d’une semaine en hôtel trois étoiles de style François Ier presque tous repas compris ? 1950$ hors billet d’avion, « un tarif extra au vu du programme », assure le président du comité de jumelage, Albert Milhomme. La douceur angevine, elle, n’a pas de prix.

Credit: Angers Loire Tourisme

"Police" de Maurice Pialat au MoMA

Chaque année, Gaumont présente un film de ses archives au MoMA. Cette fois-ci, “Police” de Maurice Pialat, sorti en 1985, à l’honneur.
“Police” met en scène Mangin (Gerard Depardieu), un flic chargé de démanteler un réseau de traffiquants de drogue dans un Paris tenu par les relations incestueuses entre les avocats, criminels et policiers. Le film vire également au drame romantique lorsque Mangin rencontre Noria (Sophie Marceau, alors âgée de 19 ans).
En montrant le film, Nicolas Seydoux, président de Gaumont, a souhaité rendre hommage à Maurice Pialat et Daniel Toscan du Plantier, son producteur, morts il y a dix ans.