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6 French onion soups à déguster cet hiver à New York

L’hiver pointe le bout de son nez et dans les rues ouvertes aux quatre vents de New York, on n’a qu’une envie : se réfugier dans une taverne bien chaude pour y déguster un de ces plats que nous concoctaient avec amour nos grand-mères. Une recette bien française a, depuis longtemps, pris racine aux États-Unis, elle a même gardé son nom d’origine : la French onion soup, l’incontournable soupe à l’oignon. Gratinée, savoureuse, fondante… elle réchauffe rien qu’à sa vue. Notre sélection d’adresses où se régaler.

Balthazar

La recette est inchangée depuis des années dans cette institution de Soho. Elle débute par une large cuillerée d’huile d’olive et l’intégration de nombreux ingrédients qui sentent bon la France : du beurre, de l’ail, du thym, du laurier, du poivre blanc (fraichement broyé svp), mais aussi des oignons bien sûr, du bouillon de poulet, quelques morceaux de pain et un peu de vin blanc. Par-dessus, Balthazar y ajoute un peu de gruyère. Délicieusement gratinée, elle se sert très chaude dans ce restaurant de style brasserie qui en a fait un de ses « must-try ». 22$ à la carte.

Bistro Les Amis

Elle est très souvent recommandée comme la meilleure de New York. Elle a été placée en tête du classement de Yelp en tout cas. L’Onion Soup gratinée du Bistro Les Amis est en tout cas l’une des plus rustiques. Servie dans un pot en céramique blanc, elle laisse dégouliner sur les côtés un peu de bouillon mélangé au gruyère sur lesquels on aimerait bien poser sa langue, une fois l’assiette terminée, tellement on en redemande. On se contentera, décence oblige, d’une autre tradition française : glisser quelques gouttes de vin rouge au fond de l’assiette avant de la porter à ses lèvres pour achever entièrement le breuvage. On appelle ça Chabrot et on a l’impression d’être revenu 50 ans en arrière et à 6000 km de là. Affichée à 15,95$ sur le menu.

Chez moi

Non, l’auteur de ces lignes ne vous invite pas chez lui. Parce qu’il ne sait pas faire la soupe à l’oignon et parce qu’à New York, c’est « Chez moi » qu’il faut aller pour en déguster l’une des meilleures. On vous parle bien sûr du restaurant français d’Atlantic Avenue, en plein cœur de Brooklyn (Brooklyn Heights). L’atmosphère y est typiquement française et la soupe à l’oignon délicieuse. Elle est même un peu moins chère qu’ailleurs (12$) et on pourra l’agrémenter d’un cocktail bien corsé pour aller avec.

La bonne soupe

Ce restaurant emblématique de Midtown a célébré cette année ses 50 ans d’existence. Il propose les plats les plus classiques de la cuisine française. La soupe à l’oignon est évidemment un passage obligé, encore plus quand on s’appelle La bonne soupe. Et le nom n’est pas usurpé : l’onion soup y est délicieuse. Elle se prépare dans un bouillon de bœuf, avec des oignons caramélisés, des croutons et du gruyère. Comptez 17$.

Café de l’Alsace

Le restaurant alsacien de l’Upper East Side, réputé pour sa choucroute garnie, son steak frites à l’os à moelle et pour ses bières (130 sortes différentes), l’est aussi pour sa soupe à l’oignon gratinée. Le gruyère est généreux sous les oignons et le pain de campagne qui l’accompagne – à tremper sans complexe dans le bouillon – est une merveille, croustillant comme à peine sorti du four. Compter 16$.

À la maison avec Trader’s Joe

Pour les petites bourses, ou ceux qui préfèrent allier la chaleur de la soupe à celle de leur foyer, jetez-vous sur la french onion soup de Trader Joe’s, cette épicerie branchée présente un peu partout dans la ville qui propose des plats et ingrédients pour la plupart bio à des tarifs attractifs. Pour 5,49$, vous aurez deux portions à réchauffer en cinq minutes au micro-ondes. La recette est assez simple mais le résultat à la hauteur des espérances pour un si petit prix. Versez-là dans un petit récipient en céramique pour davantage d’authenticité.

Automédication aux États-Unis: Soigner 10 maux du quotidien

Isabelle Guglielmi, pharmacienne et fondatrice du blog santé Ameriksanté, nous explique ce que l’on trouve en pharmacie aux États-Unis et le système de santé américain.

Mal au ventre ? À la gorge ? Nez qui coule ou douleur en bas du dos ? Il est toujours utile de savoir prendre en charge certains maux du quotidien, non graves, avec les médicaments que l’on trouve en vente libre dans les supermarchés, drugstores et pharmacies aux États-Unis. S’il ne faut pas en abuser, il faut aussi faire attention et ne pas prolonger l’automédication si les symptômes ne passent pas. Il est parfois plus sage de consulter pour ne pas passer à côté d’un diagnostic que seul un médecin peut réaliser.

Dans cet article, nous revenons sur 10 maux du quotidien que vous pouvez aisément prendre en charge avec des médicaments en vente libre. Il peut être intéressant, dans certains cas, de revoir aussi certaines habitudes de vie qui peuvent améliorer l’état général. S’il n’est pas possible de revoir entièrement tous les conseils judicieux ayant trait à chacun de ces maux, nous vous proposons les médicaments utiles, quelques conseils pratiques et, surtout, quand il faut consulter un médecin.

Le troubles digestifs

Si de nombreux problèmes digestifs disparaissent au bout de quelques jours, ils n’en restent pas moins désagréables et il faut rapidement s’en débarrasser. Heureusement, ils peuvent être pris en charge rapidement. Cependant, si ils durent ou ne cèdent pas aux traitements communs, il faudra alors consulter car ils peuvent révéler un dysfonctionnement plus profond.

1- L’acidité gastrique

Une acidité gastrique peut être passagère. En général, elle intervient après un repas un peu trop lourd, ou trop rapidement avalé. Pour certains, il peut y avoir une hyper acidité de l’estomac. Parfois, cette acidité peut remonter dans l’œsophage, on appellera alors cela le reflux gastro-œsophagien (RGO en français, Acid reflux en anglais). L’hyperacidité gastrique et le reflux gastro-œsophagien sont donc deux troubles différents, qui peuvent néanmoins avoir des traitements communs. Il convient dans un premier temps d’adopter des mesures hygiéno-diététiques : diminuer la consommation de café, alcool, tabac. Les fruits peuvent aussi induire une acidité et un reflux. Certains médicaments peuvent aussi augmenter l’acidité de l’estomac, comme l’ibuprofen.

Il existe des traitements médicamenteux dans les rayons américains, permettant de lutter contre l’acidité gastrique et/ou le reflux gastro-œsophagien : leur indication sera principalement : upset stomach à différencier de heartburn (brûlure) qui est plus précis. En effet, le terme upset stomach, non médical, décrit une gamme de symptômes gastro-intestinaux comme les gaz, les ballonnements, l’indigestion, les brûlures d’estomac, les nausées, les vomissements, la constipation ou la diarrhée.

Plusieurs types de médicaments en vente libre peuvent aider à soulager vos symptômes et à réduire l’acidité de votre estomac :

  • Les antiacides procurent un soulagement rapide et à court terme en neutralisant l’acidité gastrique. Ils peuvent inclure des ingrédients comme le bicarbonate de sodium (baking soda), le carbonate de calcium (par exemple dans les pastilles Tums) ou des sels de magnésium. On retrouve aussi des sels d’aluminium, souvent associés à ces sels de magnésium, comme Mylanta. Maalox était une marque reconnue à la fois en France et aux États-Unis, mais il semble qu’elle ait été arrêtée.
  • Les acides alginiques sont souvent associés à des antiacides pour procurer un soulagement rapide. Les antiacides aideront à neutraliser l’acidité gastrique, les acides alginiques, quant à eux, forment un film protecteur, recouvrant et protégeant les zones enflammées et diminuant les risques de reflux. On retrouve ainsi le Gaviscon (connu aussi en France).
  • Les anti-H2, comme la famotidine (Pepcid) et la cimétidine, réduisent la quantité d’acide produite par l’estomac. Bien qu’il faille jusqu’à une heure pour que les anti-H2 agissent, leurs effets durent plus longtemps que les antiacides, jusqu’à 12 heures.
  • Les inhibiteurs de la pompe à protons (IPP) permettent une réduction durable, jusqu’à 24 heures, de la production d’acide gastrique. Le lansoprazole (Prevacid), l’oméprazole (Mopral, Prilosec ou Zegerid) et esomeprazole (Nexium) sont trois types d’inhibiteurs de la pompe à protons. Ils existent aussi en forme à libération prolongée.

Les signes d’alerte : Il faut consulter si les brûlures durent plus de 72h ou si, chez la personne âgée, la douleur est irradiante et remonte vers le thorax.

2- Maux de ventre

Ici point de Spasfon, donc en cas de douleurs, on pourra se tourner vers le Tylenol, à condition de savoir d’où vient la douleur. Exemple : la douleur des règles, auquel cas, on pourra aussi prendre de l’ibuprofen (Advil, Moprin). En cas de douleur aiguë, brûlures en urinant, douleurs violentes avec vomissement, il sera plus judicieux de consulter.

3- Diarrhées, vomissements, gaz

La diarrhée est souvent d’apparition brutale, en général lors d’une infection intestinale. Elle se définie ainsi lorsque l’on a plus de trois selles liquides par jour. Elle peut être prise en charge par automédication, à condition de ne pas dépasser 3 jours, et ce, en l’absence de fièvre. Dans ce cas-là, il faudra alors consulter. Chez l’enfant et la personne âgée, il faudra éviter toute déshydratation et consulter au delà de 24h.

Il existe sur le marché en libre-service, le lopéramide (Imodium). En cas de gaz, il est possible de prendre l’association, lopéramide/simethicone (ou Imodium multi symptom relief), mais attention, ne pas prendre la simethicone simultanément avec un antibiotique prescrit par le médecin, cela pourrait diminuer l’efficacité de l’antibiotique. La simethicone peut se trouver seule dans certaines spécialités et sera alors indiquée pour diminuer les gaz.

Il existe sur le marché le Peptol. Il s’agit d’un sel de salicylate de bismuth. Pour information, les sels de bismuth ont été interdits par voie orale en France. De plus la présence de salicylate contre-indique ce médicament pour les personnes sous anti-coagulants, en cas d’ulcère et chez l’enfant.

Les signes d’alerte : On consulte si la diarrhée est accompagnée de fièvre élevée, de sang dans les urines ou suite à un voyage sous les tropiques. Chez le bébé et l’enfant, il faut être très vigilant car une diarrhée peut rapidement entraîner une déshydratation.

4- Constipation

Seule la constipation occasionnelle pourra être prise en charge de façon autonome. En présence d’une constipation chronique, il sera judicieux d’en parler à un médecin. En tout état de cause, une constipation doit être accompagnée de mesures diététiques :

  • Hydratation optimale : on n’oublie pas de boire et ce, dès le matin
  • Augmentation de la part de fibres : fruits et légumes
  • De plus, il faudra aussi penser à bouger : une marche peut souvent débloquer les choses.

Côté médicament, le marché est plutôt bien fourni. S’il existe de nombreuses possibilités, il est préférable de privilégier les poudres de fibres, telles Easyfiber ou Fiber choice, ou les laxatifs osmotiques, comme Miralax.

En cas de voyage, il peut être utile de se rabattre de façon ponctuelle (nous insistons sur « ponctuelle ») sur des options plus radicales, avec les laxatifs irritants comme le Senekot ou les bons vieux suppositoires à la glycérine Fleet.

Fièvre et coups de froid

5- Fièvre

Les médicaments contre la fièvre sont parmi les plus courants. Ils gèrent aussi bien la fièvre que les douleurs. Ces médicaments sont le plus souvent présentés sous forme de comprimés, de capsules ou alors de sirop pour les enfants. On trouve peu de suppositoires. Il existe des formes pédiatriques : se référer aux indications reportées sur la boîte. Même s’ils sont d’usage courant, il est impératif de respecter les posologies et de ne pas les prendre au delà de quelques jours.

On retrouve :

  • L’acetaminophen que l’on retrouve dans l’Excedrin (qui est un mélange d’acetaminophen et d’aspirine), le Tylenol
  • L’aspirine
  • L’ibuprofen (Advil) qui est un anti-inflammatoire non stéroïdien
  • Le Naproxen retrouvé dans Aleve.

Il ne faudra pas prendre ces médicaments sur le long terme. On peut les alterner en cas de fièvre, tout en respectant un intervalle de temps de 4 heures. Il est de même important de vérifier les dosages, notamment pour l’acetaminophen que l’on retrouve dans de nombreuses autres spécialités. Un surdosage est vite arrivé.

En cas de fièvre prolongée (plus de 48h), il est impératif de consulter un médecin.

6- Maux de gorge

Ne pensez-pas retrouver votre Strepsil. On a malgré tout le choix entre différentes pastilles :

  • Les pastilles à base de menthol, grand vainqueur de ce marché car il est anti-inflammatoire et légèrement anesthésique. Vous trouverez les Ricola qui se déclinent sous différents parfums avec toujours le menthol en ingrédient principal
  • Certaines pastilles (Cephadol, Vicks) se veulent un peu plus médicamenteuses mais elles renferment souvent des anesthésiques locaux tellement dosés que l’on a l’impression de sortir de chez le dentiste après chaque prise
  • Côté collutoire, le marché est très pauvre, si ce n’est inexistant. Les rares collutoires sont aussi très forts en benzocaïne, un anesthésique local. À noter les pastilles Mucinex à base de hexylresorcinol qui est à la fois un anesthésique et un antiseptique.

Les signes d’alerte : Consulter en cas de douleur importante voire insupportable accompagnée d’une fièvre, surtout si cela persiste plus de 48h. il est alors impératif de poser un diagnostique afin de ne pas passer à côté d’une angine à streptocoque qui, si elle n’est pas soignée, peut entraîner des complications ultérieures.

7- La toux

Concernant la toux, il faudra dissocier la toux grasse de la toux sèche. Le marché des médicaments américains anti-tussifs est assez simple mais assez restreint.

On retrouve pour la toux sèche, les spécialités à base de l’antitussif, dextrometorphan et de menthol. Les principaux médicaments se retrouvent sous les noms de marque : Delsym, Dimetapp, Mucinex et Robutissin.

Pour la toux grasse, il faudra se rabattre sur un expectorant, et il n’y aura que l’option de la guafenesin que l’on retrouve dans les spécialités telles que Mucinex (encore) et Robutissin.

Les marques se déclinent à l’infini et il est donc toujours nécessaire de regarder de plus près les indications et les ingrédients. Attention, dans le cas d’une toux productrice grasse, il ne faut pas tenter de calmer la toux qui est en fait là comme un réflexe pour évacuer ce surplus de mucus.

Les signes d’alerte : ils seront multiples. Il faudra consulter en cas :

  • de fièvre élevée,
  • d’une toux rauque (surtout chez l’enfant),
  • chez une personne âgée,
  • lors d’une toux sèche avec une gêne respiratoire.

8- Le rhume

Les médicaments ne manquent pas. Les spécialités se déclinent à l’infini et regroupent souvent plusieurs ingrédients. Des décongestionnants (phenylephrine et pseudoephedrine) se retrouvent associés à un antihistaminique qui aura tendance à faire dormir. L’acetaminophen est aussi rajouté dans ces formules. Il existe alors des formules jour/nuit qui peuvent être une bonne option.

On retrouve des noms de marques qui déclinent des associations d’ingrédients comme : Tylenol Cold and Flu, Theraflu, DayQuil et NyQUil, Avil, Sudafed.

Il n’est pas possible de les citer tous mais, armez-vous de patience pour trouver la combinaison qui vous conviendra : cold, flu, couch, congestion. Il est alors nécessaire de ne pas cumuler plusieurs médicaments et d’être vigilant à ce qu’ils contiennent. Il peut être utile de soigner le rhume localement en utilisant des lavages de nez aussi. une bonne fumigation de nos grand-mères avec une goutte d’huile essentielle d’eucalyptus peut aussi aider de façon très efficace.

Les décongestionnants utilisés sont au nombre de deux : la phenylephrin et la pseudoephedrine. Ces deux médicaments ont fait la une, respetivement aux USA, par la FDA, et en France par l’ANSES. Tout deux semblent présenter une balance bénéfices  risques défavorable. Ils sont peu efficaces et présentent des effets indésirables non négligeables. Dans la mesure du possible, évitez-les et préferez des méthodes plus naturelles, comme le lavage du nez au sérum physiologique, ou respirez des huiles essentielles.

En cas de fièvre, vérifier que vous ne prenez pas une double dose d’acetaminophen. Pour en savoir plus, reportez-vous à la fiche de AmerikSanté, sur le sujet.

Douleurs

9- Douleurs musculaires

Un mouvement brusque, une torsion et hop, vous voilà avec une entorse, une foulure ou simplement une douleur. Si une prise de médicament par voie orale peut aider, il peut être utile de soulager localement. L’utilisation du chaud ou du froid peut aider dans un premier temps en fonction la nature de la douleur :

  • chaud pour les contractures, courbatures, torticolis, lumbagos etc,
  • froid pour les bleus et contusions.

Les crèmes à base de menthol peuvent soulager la douleur et le gonflement, si il y a lieu. Bengay est une crème de choix, à base de menthol, de camphre et de salicylate de méthyl (anti-inflammatoire). Attention, ne pas utiliser chez l’enfant.

Il y a peu, le gel Voltaren, anti-inflammatoire, a fait son apparition sur le marché des médicaments en vente libre. Cela permet d’élargir le nombre de médicaments dans cette indication. Il aura de plus une action plus marquée sur les problèmes comme tendinite, entorse, douleurs musculaires ou articulaires. À noter, l’Arnica est aussi toujours là pour aider à résorber les bleus.

10- Maux de tête

Près de la moitié de la population a au moins un mal de tête par an. On distingue plusieurs types de maux de tête :

  • Les céphalées : le plus souvent les maux de tête sont répartis sur les deux côtés du crâne
  • Les migraines ont comme caractéristiques de ne toucher qu’un côté de la tête et peuvent être précédées d’un aura, c’est-à-dire de nausées ou de troubles visuels. Elles peuvent être chroniques et devront alors être suivies par un médecin.

Des changements de style de vie ont montré des effets favorables en diminuant l’intensité et la fréquence des maux de tête :

  • un sommeil de qualité d’une durée de 7 à 8 heures,
  • une bonne hydratation : boire tout au long de la journée,
  • une alimentation équilibrée,
  • manager son stress,
  • penser à aérer son intérieur.

Pour traiter un mal de tête, il existe différents médicaments, ici aux États-Unis,  qui rejoignent ceux utilisés pour la fièvre.

  • le paracétamol, connu ici par un autre nom, l’acétaminophen, avec le plus connu des médicaments, le Tylenol. Attention, le Tylenol ne doit pas être utilisé sur une trop longue période et il est impératif de respecter la posologie. Trop prendre d’acetaminofen peut rapidement endommager le foie
  • L’ibuprofen (Advil) qui est un anti-inflammatoire non stéroïdien
  • L’Excedrin est un mélange d’acetaminophen et d’aspirine qui a montré son efficacité.

On peut aussi ajouter une prise sur plusieurs jours de suppléments alimentaires à base de magnésium pour diminuer la fréquence des migraines, comme recommandé par l’American Migraine Foundation.

Les signes d’alerte : Attention, il est impératif de consulter un médecin si les maux de tête sont très violents et ne cèdent pas aux anti-douleurs ou s’ils sont trop fréquents.

Voilà 10 maux qui peuvent être pris en charge en automédication aux États-Unis. Il faut cependant garder en tête que si les symptômes ne disparaissent pas rapidement, une visite chez le médecin s’impose, surtout si les symptômes sont multiples, s’ils sont accompagnés de fièvre ou si vous êtes en présence d’une personne à la santé plus fragile, c’est-à-dire un enfant ou une personne âgée.

Brèves new-yorkaises: Permis suspendus, SantaCon et le mystère des 21 chatons

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale.

? La ville a envoyé cette semaine des lettres aux propriétaires de 50 immeubles de toutes les zones de la ville où des locataires ont été sanctionnés pour des ventes de cannabis non autorisées. Les propriétaires qui continueront de permettre de telles ventes illégales pourraient se voir infliger des amendes allant jusqu’à trois fois le montant du loyer et l’expulsion de leurs locataires.

? Plus de 50.000 conducteurs new-yorkais ont vu leur permis suspendu pour ne pas avoir effectué d’examen de la vue. Une mesure adoptée pendant la pandémie avait permis de s’autocertifier temporairement afin de renouveler son permis. Mais, cette année, la ville avait accordé jusqu’à dimanche dernier pour passer le test auprès d’un professionnel. Ceux qui ne l’ont pas fait risquent donc de perdre leur permis.

? Grâce à The Innocent Project, une « nonprofit legal organization », un homme condamné à tort pour un double homicide a été disculpé par un tribunal de Manhattan après 20 années passées en prison.

Ⓜ️ La ligne de métro F a connu le plus de perturbations de service cette année, avec seulement 71% des trains circulant à l’heure.

? Better Days a vendu des milliers de repas cette année sur des applications de livraison. Il a annoncé la semaine dernière qu’ils étaient tous cuisinés par des robots.

? Comment les chiens sont devenus les rois de New York (podcast de RTL).

? C’est bientôt le plus grand rassemblement de Pères Noël à New York, le SantaCon (Santa-Claus Convention). C’est samedi prochain, le 9 décembre. Préparez vos déguisements !

? L’État de New York va abandonner l’usage des termes « feminine hygiene products » et « sanitary napkins » en faveur d’un langage plus inclusif, selon la gouverneure Kathy Hochul.

Ⓜ️ Selon les projections, le MTA pourrait faire face à des déficits budgétaires atteignant près de 900 millions de dollars en 2026.

⚓️ Le ferry reliant Manhattan à Governor Island sera électrique d’ici 2025.

? Il vous en coûtera 15$ pour entrer dans Manhattan en dessous de la 60th rue, entre 5am et 9pm, lorsque le péage sera mis en place courant 2024. (Amis routiers, ce sera jusqu’à 36$ pour vous). Les expériences similaires menées dans de grandes villes à travers le monde ont montré « une réduction significative du trafic, une amélioration de la vitesse moyenne des véhicules et une diminution des émissions », selon le New York Times. Dans le même temps, une étude a classé New York à la première place des villes américaines les pires pour conduire.

? 54 des 100 sans-abris identifiés comme souffrant de graves problèmes de santé mentale ont été internés, dans le cadre de la politique de la ville consistant à hospitaliser « de force et sans leur consentement », les personnes considérées comme dangereuses. Les autres n’ont pas pu être retrouvés par la police.

?  La police a délivré vingt-et un chats trouvés à l’intérieur d’une fourgonnette verrouillée – et glacée – de l’Upper East Side.

? Gunner, un cheval tirant une calèche de Central Park, s’est échappé dans les rues de Midtown. Il a heurté deux voitures et a finalement été emmené en dehors de New York pour recevoir des soins (on espère qu’il n’a pas été emmené dans cette ferme où vivent tous les animaux de compagnie de notre enfance).

? On compte 15.000 fermes consacrées à la culture d’arbres de Noël dans tout le pays.

? La police de New York (NYPD) a compté 2.200 victimes de pickpockets en 2023, contre un peu moins de 2.000 en 2022. Les voleurs sont particulièrement actifs à Noël autour de Times Square.

? La ville projette d’augmenter de 30% le nombre d’arbres à New York d’ici 2035.

? La police crypte désormais, et pour la première fois de son histoire, ses échanges radio.

? Le maire de NYC a déclaré le 30 novembre « Kiss Day » (le groupe de musique, pas le baiser).

❄️ Central Park n’a pas vu de neige depuis le 13 février 2022, il y a plus de 650 jours. Statistiquement, Central Park n’a que 11% de chances d’avoir de la neige à Noël.

? Le hibou Flaco qui avait quitté l’Upper East pour Central Park a finalement été aperçu sur la rambarde d’un escalier de secours dans l’Upper West.

? Selon The Economist, Zurich et Singapour sont devenues les villes les plus chères au monde juste devant New York.

✈️ Un avion de Virgin Atlantic, alimenté par du carburant à faible émission carbone, a effectué pour la première fois un vol transatlantique entre Londres et New York. Le carburant est obtenu à partir d’huile de cuisson usagée et de graisse animale mélangées à une petite quantité de kérosène synthétique fabriqué à partir de maïs recyclé.

C’est tout pour cette semaine. On se retrouve lundi prochain pour de nouvelles aventures.

Le député Christopher Weissberg à New York pour rencontrer la communauté française

Avant de retourner à l’Assemblée nationale le 11 décembre pour l’examen de la dernière version du projet de loi sur l’immigration, Christopher Weissberg passe quelques jours à New York. Arrivé de Paris ce week-end, le député des Français d’Amérique du Nord restera dans la Grosse Pomme jusqu’au mercredi 6 décembre et prévoit, d’ici-là, de consacrer du temps à la communauté française de la région d’ici son départ le .

Plusieurs rendez-vous à son agenda pour évoquer les grands dossiers, notamment l’entrée en vigueur, le mois dernier, de l’allongement de la durée des visas E1 et E2, le renouvellement du passeport à distance expérimenté au Canada et autre dématérialisation des démarches administratives… ce sera l’occasion, pour les expatriés, de poser leurs questions à leur député.

  • Lundi 4 décembre au restaurant Ocabanon (245 W 29th St.) de 8:30am à 10am : rencontre avec les entrepreneurs, investisseurs et membres de la communauté d’affaires. S’inscrire ici.
  • Mardi 5 décembre dans le New Jersey, à la Tessa International School (720 Monroe St Suite, E105-106, Hoboken) de 9am à 10am : un petit-déjeuner discussion avec les parents d’élèves et les membres de la communauté française de New York et du New Jersey. S’inscrire ici.
  • Toujours mardi 5 décembre, de 5pm à 6:30pm, à la Maison Française de l’université Columbia, East Gallery (515 West 116th Street, Buell Hall, 2nd floor, MC 4990). Échange au sujet notamment de l’actualité parlementaire française et des relations franco-américaines. S’inscrire ici.
  • Mercredi 6 décembre de 8:30am à 9:15am chez FrenchFounders (27 W 20th St), rencontre réservée uniquement aux membres de FrenchFounders autour des questions d’entrepreneuriat (visas E) et d’attractivité de la France. S’inscrire ici.

5 concerts à ne pas rater cet hiver à New York

On vous a fait une petite sélection de 5 concerts, aux styles musicaux variés, pour réchauffer vos soirées d’hiver, et ce sont tous des artistes déjà testés en concert qu’on a hâte de retourner voir, certains même pour la troisième fois !

LCD Soundsystem

LCD Soundsystem, Terminal 5. © Olivia Garcin

On adore ce groupe new-yorkais de musique électronique aux notes post punk et disco, dont le leader, James Murphy, est à la fois musicien, chanteur et producteur. L’année dernière, ils avaient enchaîné 20 shows, tous incroyables d’énergie au Brooklyn Steel, et ils remettent ça cette année avec leur tri boro tour, 4 dates à Brooklyn, 4 à Manhattan et 4 dans le Queens, jusqu’au dimanche 10 décembre. Tickets ici.

Patrick Watson

@Patrick Watson

Patrick Watson, dont le style comporte des influences de cabaret pop et de musique classique combiné à du rock indépendant, est un quatuor qui porte le nom de son chanteur et parolier. Il a été le compositeur de nombreuses bandes originales familières de séries télé comme de films d’auteur. On ne se lassera jamais de sa voix et de ses mélodies envoutantes. Le mercredi 13 décembre au Webster Hall. Tickets ici.

Patti Smith and her band

PATTI SMITH Summerstage 2021 @Olivia Garcin
Patti Smith, Summerstage 2021. © Olivia Garcin

Pour les fans de la chanteuse, guitariste pop rock américaine des années 1960-70, ne ratez pas ses deux prochaines dates à New York. On avait beaucoup aimé sa prestation lors des Summerstage de Central Park il y a 2 ans. Les vendredi 29 et samedi 30 décembre au Brooklyn Steel. Tickets ici.

Cat Power sings Dylan

Habituée à chanter les chansons des autres, Chan Marshall de son vraie nom, tente son projet de reprise le plus ambitieux à ce jour : une reconstitution d’un album d’un concert de Dylan qui a changé le cours de l’histoire du rock. Nous allons entendre les chansons de Bob Dylan à nouveau, non seulement à travers la magnifique voix de l’artiste mais aussi à travers ses oreilles. Elle honore avec amour l’empreinte de son héros dans l’histoire et apporte une nouvelle vitalité étonnante à nombre de ses chansons les plus vénérées. Mercredi 14 février 2024 au Carnegie Hall. Tickets ici.

Kid Francescoli

Kid Francescoli, Elsewhere 2022 @Olivia Garcin
Kid Francescoli, Elsewhere 2022. © Olivia Garcin

Ce projet pop électro français, marseillais même, ne vous est pas inconnu car de nombreux spots publicitaires et nombreuses séries ont repris leurs titres, dont le fameux « Moon » qu’on ne se lasse pas d’écouter. Matthieu Hocine en est à son sixième album, « Sunset Blue » qui compte 11 pistes ayant pour thème les jalons majeurs de la vie du compositeur et de son développement artistique, parcours largement influencé par la culture méditerranéenne. Mardi 26 mars 2024, au Racket. Tickets ici.

Let’s Glow SF: Des artistes français illuminent le centre de San Francisco

À partir du vendredi 1er décembre et pendant dix jours seulement, plusieurs bâtiments emblématiques de San Francisco vont être illuminés grâce à des projections sur leur façade. Let’s Glow San Francisco a pour but de redynamiser les quartiers historiques du Financial District et de Jackson Square, et est le plus grand événement de ce type aux États-Unis.

Le travail de plusieurs artistes français a été sélectionné pour l’édition 2023 : le Ferry Building se transformera ainsi en « Shadow Lighthouse » grâce à la créativité de Yann Nguema, le tout mis en musique par le groupe Zero Gr4vity

https://www.instagram.com/p/C0Rw6l-tL19/

Jérémie Bellot et AV extended projetteront deux œuvres : « Morphing Statuaire », au Landing at Leidesdorff, au 565 Commercial Street, et « Crystal Reflection » sur la façade du Pacific Coast Stock Exchange, au 301 Pine Street.

Le studio parisien Spectre Lab animera son Paper tale sur la façade du Hobart Building, et vous transportera en images dans un monde de papier aussi poétique qu’éphémère.

Glow SF sera officiellement lancé à 7pm, ce vendredi 1er décembre. On pourra voir six bâtiments s’animer chaque soir de 5pm à 10pm jusqu’au dimanche 10 décembre. En outre, le pass gratuit SF Glow donne droit à de nombreuses réductions dans les restaurants de ces quartiers. Une belle soirée en perspective…

L’ex-consule de New York Anne-Claire Legendre bientôt à l’Elysée

Le consulat de New York, un bon tremplin vers l’Élysée ? Après Jérémie Robert, l’actuel consul nommé la semaine dernière conseiller Afrique après d’Emmanuel Macron, c’est au tour de celle qui l’a précédé sur la 5e Avenue, Anne-Claire Legendre, de rejoindre le Palais. Selon le site Politico Europe, l’actuelle porte-parole du Quai d’Orsay devrait remplacer le conseiller Afrique du Nord et Moyen-Orient du chef de l’État, Patrick Durel, sur le point d’être nommé ambassadeur de France à Bagdad.

Anne-Claire Legendre avait occupé le poste lorsque Laurent Fabius était au ministère des Affaires étrangères, entre 2013 et 2016, avant d’être nommée Consule à New York puis Ambassadrice au Koweit jusqu’en 2021. Après cela, elle avait rejoint le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian – remplacé depuis par Catherine Colonna – pour assurer le porte-parolat.

Le parcours de la diplomate bretonne de 44 ans a fait d’elle une experte du Moyen-Orient : après son début de carrière à l’ambassade de France au Yémen en tant qu’attachée de presse, elle s’est vue confier, en 2008, les relations bilatérales entre la France et l’Algérie au sein de la direction d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient à Paris. De 2010 à 2013, elle intègre la mission française de l’ONU à Manhattan, chargée des dossiers brûlants de la Syrie, de l’Irak, d’Israel-Palestine et du Liban au Conseil de sécurité sous l’ambassadeur Gérard Araud.

Anne-Claire Legendre rejoint donc la cellule diplomatique présidentielle à un moment difficile pour Emmanuel Macron, entre une communication en quête d’un nouveau souffle et une politique étrangère malmenée par la guerre entre Hamas et Israël. Celle-ci a été critiquée dans les rangs même des fonctionnaires de l’Elysée et du Quai d’Orsay, y compris par des diplomates français en poste au Moyen-Orient et dans certains pays du Maghreb.

Où manger les meilleures frites à New York?

C’est le met populaire par excellence, appelé ici French fries même si leur origine reste floue. Qu’elle soit belge ou française, qu’on l’appelle frite, allumette, pomme-frite, qu’on la mange avec les doigts ou du bout de la fourchette, en cornet ou en barquette, la frite fait l’unanimité chez les gourmands. Et chacun a son avis sur le meilleur endroit où la déguster. Voici le parti frit de French Morning !

La plus gourmet

À l’Entrecôte-Le Relais de Venise. Après deux ans de fermeture à cause de la pandémie de Covid, le bistrot parisien à la déco nostalgique a rouvert Upper East Side pour le plus grand bonheur des viandards amateurs de bonne franquette. Au menu : un plat unique. Une entrecôte généreuse recouverte de la sauce secrète qui a fait la renommée du lieu porte Maillot (34,95$). Pour accompagner cette pièce de choix, des frites évidemment. Fines, croustillantes, moelleuses à cœur et grassouillettes juste comme il faut, elles jouent leur partition d’escorte à la perfection. « Nous utilisons les mêmes pommes de terre que celles de France. Elles sont plongées dans un bain d‘huile deux fois. Une fois avant le service, puis à la demande juste avant d’être servie » explique Darin Nathan, directeur de la franchise. A noter : pas de ketchup ni de mayonnaise sur les tables. La star du plat aka la sauce secrète est amplement suffisante pour saucer !

L’entrecôte-frites du relais de Venise Upper East Side. Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La plus réputée

Les pommes-frites de Balthazar sans aucun doute. Il suffit de voir le nombre de vidéos Youtube consacrées à leur préparation pour mesurer la renommée de ce cornet. Là-bas, on utilise la pomme de terre Russet, riche en amidon avec une chair très sèche.  Elles vont tremper dans l’eau toute la nuit avant d’être égouttées, séchées puis vont subir un double bain de friture (le deuxième étant plus élevé). Croustillantes à l’extérieur, fondantes à cœur, les frites de Balthazar sont pimpantes et jamais mollassonnes. Bon à savoir : les restaurants Pastis dans le Meatpacking District et Minetta Tavern dans Greenwich Village, suivent la même technique.

La plus trendy

Noëmie Carrant, journaliste food pour Resy nous livre son adresse préférée. « Le Crocodile à Williamsburg. Les frites sont servies en accompagnement de leur poulet rôti nappé de jus aux herbes. Les frites font donc trempette dans la sauce, c’est fabuleux et tellement réconfortant en hiver ».

La plus authentique

Mark’s Off Madison, dans le quartier de Flatiron. Le propriétaire et chef du lieu Mark Strausman les nomme “belgium fries” « parce que c’est de là-bas qu’elles viennent !», affirme-t-il. « Elles sont taillées façon Pommes Pont Neuf, épaisses et larges, passent dans un double bain de friture, sont égouttées et saupoudrées de kosher salt. » Servie dans un grand cornet comme dans une friterie tradi. Preuve de leur succès : il s’en écoule plus de 80 kilos chaque semaine ! « Même si nous avons d’autres spécialités, elles sont sur toutes les tables » prétend Mark Strausman.

Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La version fast food

Shake Shack pour leur crinkle fries, ces bâtonnets de pommes de terre gaufrés que l’on commande recouverts de leur fameuse sauce fromage fondu.

Les frites au fromage fondu de Shake Shack © Shutterstock

Le bon plan : McDonalds. La célèbre chaîne (trop) présente dans le monde entier n’est peut-être pas reconnue pour préparer les meilleures frites. Mais elles restent une madeleine de Proust qu’on continue à apprécier pour leur côté régressif. Bonne nouvelle : McDo a lancé ses « Free Fries Fridays ». Jusqu’à la fin de l’année, le fast-food offre une frite moyenne tous les vendredis avec un achat minimum 1$.

Mais aussi :

La recommandation de l’influenceur food Jeremy Jacobowitz « celles de Peter Luger Steack House avec une coupe épaisse ce qui permet d’avoir plus de crémosité à l’intérieur. Excellentes également car très salée ».

À Salt & Battery pour un excellent fish&chips dans les règles de l’art. Côté chips comme disent nos voisins d’Outre-Manche, elles sont arrosées d’une généreuse dose de vinaigre de malt acidulé.

Bar Sardine : Situé à West Village, le Bar Sardine est réputé pour ses frites assaisonnées avec de l’ail et des herbes.

Pomme Frites dans East Village. Des frites belges avec une large sélection de sauces.

Raoul’s : Comment imaginer leur steak au poivre sans les pommes allumettes qu’on utilise pour faire trempette dans la sauce onctueuse.

Mother’s Ruin : entre chips, gaufres et frites, les « Old Bay Waffle Fries » sont un incontournable du menu.

 

 

 

À Malibu, un air de Méditerranée souffle sur la Villa Getty

Le bleu de l’océan Pacifique, qui se découpe entre les pins et les oliviers, nous transporte tout droit sur les rives de la Méditerranée. Des visiteurs prennent la pose devant les statues de bronze et les fontaines aux mosaïques multicolores dans les jardins ensoleillés de la Villa Getty. Nichée sur les collines de Malibu, cette incroyable demeure romaine, reconstituée dans les années 1970 par le magnat du pétrole J. Paul Getty (1892-1976), dévoile au public ses trésors de l’Antiquité dans un écrin naturel évoquant le sud de l’Italie. Avec le Getty Center (à Brentwood), elle fait partie du Getty Museum, mais propose une expérience à part… À environ 30 minutes de Los Angeles, une escapade étonnante (et gratuite !*) à faire en famille ou entre amis, testée par French Morning.

Des visiteurs se prennent en photo dans un des jardins de la Villa Getty. © Getty Center

Le voyage commence sur la spectaculaire Pacific Coast Highway (PCH), qui serpente le long de la côte entre mer, montagnes et palmiers. La Villa Getty se cache dans un canyon à flanc de colline, à la limite de Pacific Palisades et Malibu. À l’entrée, les véhicules s’engagent sur une voie romaine pavée, bordée de romarins, de lavandes et d’arbousiers. Après avoir laissé sa voiture au parking, il faut franchir un pavillon d’entrée, emprunter un escalier et marcher quelques minutes pour découvrir la haute villa blanche aux tuiles rouges, bordée d’un amphithéâtre de 450 places. Réouverte au public en 2006 après une longue restauration, la villa est accessible aux enfants et aux personnes handicapées, grâce aux ascenseurs qui permettent d’éviter les nombreux escaliers.

Visiter la Villa Getty, c’est remonter 2.000 ans d’Histoire et voyager en Méditerranée sans quitter la Californie. C’est déambuler à travers des galeries débordantes d’objets inestimables, collectionnés par J. Paul Getty tout au long de sa vie ou légués au musée après sa mort. La villa abrite environ 44.000 pièces, dont une petite partie est exposée simultanément. Le rez-de-chaussée est consacré aux collections grecques et étrusques : poteries aux dessins délicats, jarres en bronze, bijoux d’or et d’ambre, statues… Dans un temple circulaire, l’Hercule de Landsdowne tenant à la main la peau du Lion de Némée fait partie des pièces les plus célèbres du musée. Le second étage est dédié à l’Antiquité romaine. Parmi ses innombrables merveilles, la verrerie d’une finesse inégalée a de quoi inspirer les plus grands designers de LA !

Environ 40 000 pièces antiques sont conservées à la Villa Getty. Le second étage est dédié au monde romain. © Getty Center

Mais au-delà de ses collections, la Villa Getty à elle seule constitue un musée à ciel ouvert. Quant à son histoire, elle est digne d’un scénario d’Hollywood. Dans les années 1970, J. Paul Getty souhaite construire un musée pour exposer ses collections d’art, que son ranch de Malibu ne suffit plus à accueillir. Le millionnaire, qui a beaucoup voyagé en Italie et en Grèce, rêve de reproduire à l’identique la Villa des Papyrus, qui le fascine. Les vestiges de cette luxueuse villa romaine, enfouie après une éruption du Vésuve en 79 ap JC, ont été découverts près de l’ancienne cité romaine d’Herculanum, sur la baie de Naples, dans les années 1750. Des dizaines de statues de bronze et de marbre et plus d’un millier de papyrus y ont été retrouvés. Selon les archéologues, la villa aurait appartenu au beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Piso Caesoninus.

Pour recréer la Villa des Papyrus à Malibu, l’homme le plus riche du monde engage une équipe d’architectes, d’archéologues, d’artisans et d’historiens. Ils sont chargés de reproduire la demeure romaine selon le plan qu’en a fait Karl Weber, un ingénieur militaire suisse, dans les années 1750. Selon la vision de Getty, ils y incorporent des détails d’autres villas romaines de la région. Atrium, péristyles intérieur et extérieur, jardins, mosaïques, dallage de marbres multicolores, statues… J. Paul Getty suit de près les travaux, mais il meurt en 1976 dans son château de Sutton Place, en Angleterre, sans avoir pu visiter le musée achevé, qui a ouvert ses portes au public deux ans plus tôt, en 1974.

Le péristyle extérieur est orné de magnifiques fresques. © Getty Center

Les amoureux d’art et d’antiquité passeront facilement une demi-journée voire plus à la Villa Getty. Pour percer tous ses secrets, des visites guidées et des conférences gratuites sont proposées tous les jours. Le café offre des plats frais d’inspiration méditerranéenne (assez chers) pour se restaurer sur place, mais on trouve des restaurants plus typiques (et plus abordables) à quelques minutes en voiture sur le PCH. Avant de quitter la Villa, une halte s’impose à la boutique, qui regorge de souvenirs et de livres pour adultes et enfants.

*L’entrée de la Villa Getty est gratuite, le parking coûte 20$. Les billets doivent être réservés à l’avance, sur le site Internet du musée ou par téléphone.

Vous reprendrez bien une dose de Sugar Sammy?

Superstar au Canada ayant conquis la France depuis plusieurs années, Samir Khullar, alias Sugar Sammy, revient au printemps prochain aux États-Unis avec son humour corrosif et ultra-rythmé.

Passionné par le stand-up depuis son plus jeune âge, l’humoriste de 47 ans, qui nous a confié l’an passé « aimer être adoré et détesté en même temps », présentera son one man show intitulé « You’re Gonna Rire 2 ». Un spectacle dans lequel le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a déjà à son actif plus de 2.000 spectacles dans une trentaine de pays, dresse un portrait de la société qu’il observe, sans filtre et sans tabou.

 

En attendant de débarquer aux États-Unis, le comédien québécois, qui se fait un plaisir de choquer son public, continue à sillonner les routes de la Belle Province. Sa tournée américaine débutera à Miami le vendredi 22 mars 2024, puis se poursuivra en Floride jusqu’au samedi 30 mars (Orlando et Tampa). Apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission télévisée « La France à un incroyable talent », Sugar Sammy sera en Géorgie les vendredi 5 et samedi 6 avril (Atlanta), dans le Tennessee le samedi 13 avril (Nashville), au Texas du vendredi 19 avril au samedi 4 mai (Austin, San Antonio, Dallas et Houston), dans l’Illinois les vendredi 10 et samedi 11 mai (Chicago), en Californie du vendredi 7 au samedi 29 juin (San Diego, Los Angeles, Sacramento, San Francisco), tout en s’octroyant un détour par l’Arizona le dimanche 9 juin (Phœnix). Le trublion de l’humour se rendra ensuite dans le Nevada les vendredi 5 et samedi 6 juillet (Las Vegas).

«Ghosts of the Chelsea Hotel», le docu phénomène projeté à Los Angeles

Samedi 2 décembre prochain, le Cinelounge Sunset à Hollywood présente à 9:30pm le documentaire « Ghosts of the Chelsea Hotel (and Other Rock & Roll Stories) ». Réalisé par Danny Garcia, le film de 70 minutes revient sur l’histoire fabuleuse de cet hôtel inauguré en 1884, d’abord ouvert en immeuble coopératif, et logeant alors quelques célébrités, ainsi de Jackson Pollock, Arthur Miller, Leonard Cohen, Jim Morrison, Patty Smith, Janis Joplin, Bob Dylan…

Le documentaire revient sur les différentes controverses survenues dans l’hôtel, et notamment l’assassinat de Nancy Spungen, petite amie alors du bassiste des Sex Pistols, Sid Vicious, sur l’amour d’Andy Warhol pour l’hôtel, et conte à travers le regard de certains locataires, toujours présents au Chelsea Hotel, dont la Française Man-Laï Liang (qui a participé à la production), les péripéties et secrets d’un lieu désormais mythique.

Estelle Fraisse (San Francisco): Quand devenir maman redonne vie

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Alors qu’elle vit dans les Alpes et exerce en tant qu’infirmière, Estelle Fraisse vit un quotidien qui lui plaît : passionnant et au contact de la nature. Son futur, c’est sûr, il sera là ! Sauf qu’un jour, elle rencontre quelqu’un d’extraordinaire. Un Français qui vit en Californie et qui est de retour pour les fêtes de fin d’années en France. Tout d’un coup, son futur change : quelques mois plus tard – un 1er avril ça ne s’invente pas -, Estelle et l’heureux élu se marient et la voilà entamant une nouvelle vie aux États-Unis.

Peu de temps après, les jeunes tourtereaux attendent leur premier bébé. La Californie leur plaît, bref la vie est belle. Jusqu’au jour où son mari est diagnostiqué d’une grave maladie et tout change. Cette grossesse tant désirée n’est plus la priorité. Il faut à tout prix soigner son époux, l’accompagner et se concentrer sur son futur. Arrive ce sentiment étrange de s’être fait voler sa grossesse par la maladie.

Une fois le bébé arrivé, Estelle se dit que ce lien qu’elle aurait aimé développer pendant qu’elle était enceinte, elle pourrait le développer par le biais de l’allaitement de son nourrisson : mais cela s’avère bien plus compliqué que prévu, elle se sent seule. Cette première grossesse et ce premier postpartum vont allumer un feu en Estelle, une irrépressible envie : celle de mettre son savoir médical avec la douceur d’un accompagnement individuel au service des familles désireuses d’emprunter le chemin de l’allaitement. Et au cours des années suivantes, elle va se former et accompagner des centaines de familles.

Aujourd’hui maman de deux enfants, et aux côtés de son mari – guéri – Estelle a fondé son entreprise et vient en aide des familles francophones de la Bay de San Francisco.

Retrouvez le French Baby Guide in San Francisco juste ici : https://www.thefrenchbabyguide.com/


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.