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Éducation bilingue: Des Petits Poussins supplémentaires à Manhattan et Brooklyn

Il y a encore un an, le rez-de-chaussée du 151 York Street à DUMBO était un grand espace vide. Aujourd’hui, des salles de classe colorées et lumineuses, reliées par des couloirs décorés d’arbres et de nuages en bois, y ont fait leur apparition.

Bienvenue dans le dernier-né des crèches et maternelles bilingues Petits Poussins. Située dans une tour résidentielle à quelques pas du Brooklyn Bridge Park, cette nouvelle antenne, la deuxième de Brooklyn après celle de Downtown, doit ouvrir en janvier. Elle pourra accueillir plus de 90 d’élèves.

C’est, « pour l’instant », la plus grande des écoles du groupe scolaire privé VHG, qui compte cinq autres établissements, souligne sa fondatrice Vanessa Handal-Ghenania, en faisant le tour du propriétaire. « D’habitude nous avons six classes, là nous en aurons huit. Elles seront plus grandes et hautes de plafond ». 

Partenariat avec un groupe immobilier

Pour ce nouveau projet, l’entrepreneure trilingue a suivi la formule gagnante de son établissement de Downtown Brooklyn : s’arrimer à un projet immobilier en développement pour servir de service aux résidents de l’immeuble où se trouve l’école – et au voisinage. Ainsi, le site de DUMBO s’inscrit dans le cadre d’un partenariat avec le groupe d’investissement CIM, qui possède le bâtiment. Nommée Front & York, cette résidence de luxe est dotée de son propre parc intérieur, parmi d’autres avantages. L’école n’est pas réservée aux habitants de l’immeuble.

Ce genre de partenariat avec une société immobilière a porté ses fruits pour l’école de Downtown Brooklyn. Localisée dans un « condo » haut-de-gamme, cette dernière est le fruit d’une collaboration avec le géant Tishman Speyer. « On s’est rendu compte qu’on servait beaucoup de gens de l’immeuble et des alentours. Par conséquent, notre communauté est très diverse en terme de familles : un tiers sont des Français expatriés, un tiers sont des internationaux où un parent parle anglais et le second une autre langue, et le reste est constitué d’anglophones », raconte Mikael Raspail, directeur des Petits Poussins à Brooklyn.

Harlem et Lower East Side

La naissance de l’antenne de DUMBO n’est pas la seule bonne nouvelle pour les parents new-yorkais qui veulent élever de jeunes bilingues. Le groupe doit ouvrir en janvier une autre crèche-maternelle à Harlem, à côté de son site existant. Prénommée Petits Poussins Three, celle-ci pourra accueillir 43 enfants.

À DUMBO comme à Harlem, les inscriptions sont ouvertes. Les enfants de trois mois et plus sont les bienvenus.

Vanessa Handal-Ghenania précise qu’elle devra fermer d’ici la fin 2023 sa toute première crèche, située dans un brownstone à Harlem, pour cause de non-renouvellement du bail par le propriétaire. Elle l’avait lancée en 2014 à la suite de la naissance de son troisième enfant. « Je suis déjà nostalgique ! », avoue-t-elle. Elle pourra se consoler en coupant le ruban, « dans quelques mois », d’une école de 45 places, dans le Lower East Side cette fois-ci, dont elle planche déjà sur les plans. Avant d’ouvrir en dehors de New York ? « On ne se ferme aucune porte ».

Où se procurer du foie gras pour les fêtes à Los Angeles?

Quand on réveillonne à l’autre bout du monde, le foie gras est une madeleine de Proust qui rappelle la France. Mais en Californie, sa production et sa revente sont interdites par la loi, au nom du bien-être animal. En 2023, la Cour Suprême a refusé d’entrer dans la saga judiciaire, confirmant  le ban en vigueur depuis 2012. « Il y a eu une zone grise pendant que la loi était challengée à la Cour Suprême, mais aujourd’hui, c’est fini, les restaurateurs ont arrêté d’en vendre », confirme Laurent Vrignaud, patron de l’enseigne Moulin, à Orange County.

Alors où se procurer du foie gras quand on vit à Los Angeles ? La question a suscité un déluge de réponses sur le groupe Facebook Bons plans gourmands aux États-Unis. Car, si de rares restaurateurs en vendent sous le manteau, il est possible de s’en faire livrer à LA et dans la région, en toute légalité, depuis un autre État américain ou via un autre pays. Provenance, qualité, recettes, frais de livraison… French Morning vous aide à y voir plus clair. 

Auprès des fermes à foie gras américaines

Depuis la fermeture de l’unique producteur californien, seules deux fermes produisent du foie gras aux États-Unis, dans l’Etat de New-York : Hudson Valley Foie Gras et Belle Farm’s Foie Gras. Si elles fournissent essentiellement restaurants et grands chefs, les particuliers peuvent en commander sur Internet et se le faire livrer à domicile.

Hudson Valley Foie Gras, qui élève des canards mulards à deux heures de New-York, décline la viande de volaille et le foie gras sous toutes ses formes : entier, en tranches, en cubes, au torchon ou en terrine, en mousse et même en saucisse ! Début décembre, certains produits étaient en promotion : 80,40$ (au lieu de 134$) pour un foie gras frais entier à cuisiner (1,5-1,75 lb) ou 69$ (au lieu de 115$) pour le même, surgelé. Comptez 55$ pour un petit foie gras au torchon (8 oz) et 90$ pour un foie gras au torchon de 1 lb. Ajoutez environ 50$ pour la livraison en Californie, en un jour ouvré.

Située non loin de là, la Belle Farm’s Foie Gras vend ses produits via Bella bella Gourmet Foods. Cette marque regroupe des fermes spécialisées depuis 25 ans dans l’élevage de volailles, dans le Comté de Sullivan. Ici aussi, on trouve un large choix de foie gras frais (y compris déveiné), surgelé, en terrine, au torchon ou en mousse… Un gros foie gras frais (1,8-2 lbs) coûte ainsi 147$. Les terrines, assaisonnées au Cognac et au Sauternes, coûtent 45$ la petite (8 oz) ou 104,5$ la grosse (1,3 lb). Un minimum de 100$ de commande est requis pour se faire livrer, mais la livraison est offerte sur les commandes de plus de 500$ (avis à ceux qui voudraient passer une commande groupée !) Comptez 50,85$ de frais de livraison pour une grosse terrine de foie gras. 

Acheter du foie gras québécois 

Le Québec constitue l’autre principale source d’approvisionnement en foie gras sur le marché américain. Installé à l’Est de Montréal, Rougié est l’un des producteurs québécois les plus connus. Ses produits, issus de canards nourris «à 100% de maïs québécois sans hormones ni antibiotiques», ne sont pas vendus directement aux particuliers, mais on peut s’en procurer auprès de revendeurs américains.

Nevada Foie Gras vend du foie gras Rougié sous toutes ses formes (à l’exception du foie gras frais) : congelé, entier ou en tranches, au torchon, en terrine, mi-cuit ou en mousses, assaisonnées à l’Armagnac ou à la truffe. Comptez 132$ pour un foie gras « Lobe A » surgelé de 1,3 lbs à cuisiner à la maison. Attention, les frais de livraison vers Los Angeles sont élevés : 85$ pour ce produit.

De son côté, Gourmet Food Store vend une très grande sélection de foies gras Rougié en ligne, avec des frais de livraison qui semblent moins élevés. Par exemple, le foie gras Rougié entier et surgelé de 1,7 lb coûte 163$, mais avec seulement 32$ de frais de livraison vers Los Angeles, ce qui revient moins cher que de le commander chez Nevada Foie Gras.

Le commander en ligne hors de Californie

Installé à Long Island City, à New York, le jeune charcutier Aurélien Dufour, fabrique des produits artisanaux au sein de sa petite entreprise Dufour Gourmet. Sa boutique en ligne propose d’ alléchantes créations dont une terrine de foie gras de canard (a partir de 49,99$) et une terrine de foie gras à la truffe (a partir de 59,99$). Comptez entre 35 et 45$ de frais de livraison.

Goudy’s French Cuisine, la charcuterie de Céline et Christophe Goudy créée en 2016 à San Francisco comme French Morning vous le racontait alors, peut vendre du foie gras en Californie du fait de son autre adresse dans le Colorado. Sont proposés des foie gras entiers entre 124$ et 147$, des foies gras au torchon en deux tailles à 59$ et 115$ et du foie gras mi-cuit (« fait avec amour » peut-on lire sur le site) entre 39$ et 266$, là aussi selon les tailles. Les produits sont expédiés dans les 2 ou 3 jours suivant la commande passée soit directement sur le site, soit en écrivant à [email protected], ou encore par téléphone au (408) 368-6174.

Le site de produits et de plats français Cuisinery, basé dans le New Jersey, propose un bloc de fois gras tranché (2 lb, soit 900 gr) à 219,99$, une terrine de foie gras de 6 oz (170 gr) à 49,99$ et une autre de 2,2 lb (1 kg) à 249,99$. Bonus : en passant commande, des suggestions de cuisson à la poêle et/ou au four sont ajoutés.

Précisons, enfin, que D’Artagnan ne livre malheureusement pas en Californie. C’est cette entreprise, fondée par Ariane Daguin (et revendue en 2022) qui avait fait connaître le foie gras aux États-Unis dans les années 1980.

Le New York French Comedy revient avec 4 humoristes francophones

Le stand-up en français a le vent en poupe à New York. Les humoristes francophones viennent désormais sans complexe faire rire dans leur langue sur les scènes de la Grosse Pomme. Le New York French Comedy, né au printemps dernier, s’associe au La Baule Comedy Club pour sa troisième édition. Benoît Paillier et Samuel Triboulet, les deux Français fondateurs de ce comedy club à New York, organisent une nouvelle soirée de stand-up le vendredi 8 décembre à 7pm au Broadway Comedy Club. Du « 100% stand-up francophone » promettent-ils, avec quatre humoristes. 

En tête d’affiche, l’auteur et comédien franco-algérien AZ qui trouvera le temps de tester la scène new-yorkaise entre ses tournages de films, d’émissions TV et radio et la tournée de son nouveau spectacle « 6X10 ». Il sera accompagné du Canado-colombien Santi Espinosa, du Franco-marocain David Moïse Hazout, et de l’Américain Dan Narurman, qui s’est déjà frotté au stand-up en français à Paris et Montréal. 

Ouverture de Gabriela, la nouvelle scène DJ de Williamsburg

Cela fait plus de 20 ans que le Dj et producteur de Dance Music New Yorkais Eli Escobar sévit à la fois sur les Dance Floor les plus connus de la ville mais également sur des plateformes influentes, comme Boiler Room ou BBC Radio 1 Essential mix pour n’en citer que deux. Il va ouvrir très prochainement son propre club, Gabrielasur le site de l’ancien Kinfolk 90 de Williamsburg.

Eli Escobar sera aux platines accompagné de Luke Solomon pour le week-end d’ouverture, le vendredi 15 décembre. Des noms comme Dee Diggs, Kim Anh, LADYMONIX, Cosmo et Justin Strauss circulent également pour venir jouer dans les premiers mois.

Le club sera divisé en 3 salles, un coin food & drinks, une piste de danse et une mezzanine, et le sound system promet d’être de très grande qualité. Eli Escobar partage ce projet avec  trois partenaires dont le Français Rafael Ohayon, ami de longue date et patron du Café Mogador, Justin Ahiyon et Ilan Telmont, deux noms derrière l’institution de la nuit House of Yes. De très bonnes soirées en perspective.

Jean-Pierre Laffont: «Ma curiosité ne s’est pas émoussée, je garde mon œil de nomade»

Lorsqu’il reçoit, le 13 novembre dernier, l’insigne de chevalier de la Légion d’honneur dans les salons du Consulat de France, Jean-Pierre Laffont est très entouré. À sa droite et ce, depuis 1966, Eliane, son épouse et « partner in crime », comme elle aime à dire et à leurs côtés, Stéphanie, leur fille, visiblement émue. Dans la foule, très nombreuse, venue célébrer les 57 années consacrées au photoreportage de ce grand solitaire qui n’a jamais « partagé un taxi, un repas ou une chambre d’hôtel » pour préserver autant que possible son indépendance, l’ami de toujours Jean-François Leroy, directeur du festival « Visa pour l’image », venu lui remettre l’insigne.

Le Consul général de France Jérémie Robert, Jean Pierre Laffont, Eliane Laffont et Jean François Leroy. NYC, 13 novembre 2023.

Celui qui, « aux stars, a toujours préféré les trottoirs » n’est pas bien connu du grand public français, quand bien même ce même public a pu voir ses milliers de photos couvrant la naissance de la contre-culture américaine, loin des mondanités. Pendant vingt ans, il est le premier correspondant étranger de l’agence Gamma.  

Un immigrant à États-Unis

Médaillé, récompensé, célébré, Jean-Pierre Laffont est un immigrant. Pied-Noir d’Algérie, il a vécu le déracinement, la difficulté à trouver sa place en France en tant que photographe. Pendant une année entière, il photographie des stars, mais rêve d’autre chose, d’Amérique. Quand il débarque aux États-Unis en 1964, migrant pour la seconde fois, sans argent, sans parler l’anglais, il est plus à même de comprendre et partager la situation de milliers de déracinés, comme lui. « C’est grâce à mon statut que j’ai immédiatement été admis par les Savage Skulls, un groupe de rebelles Puerto Ricans du Bronx qui m’ont laissé les photographier pendant plusieurs jours. Être immigrant m’a beaucoup aidé. J’étais un étranger, comme eux. »

Bronx, New York, 20 juillet 1972. Les Savage Skulls s’affichent toujours en rangs serrés sur les trottoirs, comme dans une scène de West Side Story.

Le livre « Ma tumultueuse Amérique » est le témoin des trente années qui vont suivre à sillonner le pays pour rendre compte de la naissance des mouvements de libération de la femme et des homosexuels, du déclin de l’automobile à Detroit, de la pauvreté des villes et des campagnes, des inégalités, des gangs… Tout ce qui constitue la Démocratie américaine , « si différente des autres et si intéressante à photographier. »

Manhattan, New York City, 28 juin 1970. La Gay Pride est née. Suite à de violents incidents contre des homosexuels qui ont eu lieu un an plus tôt, un groupe va organiser un défilé pour protester contre l’homophobie.

«Hanté par les occasions manquées»

Les États-Unis sont un paradis pour un photographe comme Jean-Pierre Laffont qui a le don d’être là au bon moment et à la bonne place, don qui a peu de choses à voir avec la chance. « Il faut préparer son sujet, lire la presse internationale, anticiper. Rater une image, un cadrage, un instant parfait, ça ne s’oublie jamais. Je reste hanté par les occasions manquées où je n’ai pas pu montrer ce que je voulais au bon moment. Mes photos ratées sont celles dont je me souviens le mieux. »

Sur le chemin américain, Eliane ouvre le bureau de l’agence Gamma en 1969 et, tous ensemble, avec l’ami Hubert Henrotte, l’agence Sygma en 1973. « Gamma et Sygma sont une nouvelle façon d’approcher le photojournalisme et de faire du reportage. » Le métier en est bouleversé. C’est un nouvel état d’esprit. Désormais, les photographes partagent à parts égales les frais et les recettes avec les agences. « Nous sortons de l’anonymat et nos noms apparaissent en même temps que la publication de nos clichés. Le marché est favorable. De grands magazines comme Life, Look, Paris Match, Stern nous achètent beaucoup de photos. Notre mission est de rendre compte, explorer, informer, montrer l’évolution politique et sociale de notre époque. Mais aussi émouvoir et émerveiller. Je pensais que mes photos contribueraient à changer le monde… Aujourd’hui, je sais qu’elles restent les témoins de la grande aventure de mon époque… »

Fourche Valley, Arkansas, 11 décembre 1980. Roc McTigert a 80 ans et vit seul. Il ne peut plus utiliser sa camionnette car l’essence est trop chère. Il se sert de son cheval pour le labourage et le transport.

L’Amérique, un paradis pour les photographes

Et aujourd’hui ? L’Amérique de Trump et Biden est-elle toujours tumultueuse ? « Souvent burlesque et tragique, mais toujours un paradis pour les photographes. Les clichés s’y prennent sans contrainte, depuis n’importe où, sur les trottoirs, dans le métro. Il n’y a pas, comme en Allemagne ou en France, un droit à l’image qui nous contraint et affaiblit notre travail. »

Un travail qui, lui aussi, a beaucoup changé. « Le progrès des appareils a permis au photographe de ne plus penser à la technologie. Plus besoin de porter quatre ou cinq appareils autour du cou. Mais aujourd’hui, l’Intelligence Artificielle nécessite, plus que jamais, de nouvelles règles pour défendre nos métiers. »

Entouré de sa famille et de ses amis, l’insigne à la boutonnière, Jean-Pierre Laffont va-t-il continuer à sillonner les chemins de l’Amérique ? « Ma curiosité ne s’est pas émoussée avec le temps. Je garde mon œil de nomade. Mais je dois aussi retrouver la fraîcheur des premières fois, du premier choc visuel. Je ne reconnais plus, dans l’Amérique d’aujourd’hui, la cité brillante au sommet d’une montagne que promettait le président Reagan. On envisage avec Eliane de louer un camping-car et de sillonner la France rurale. Après toutes ces années ici, je suis prêt à passer deux ans avec les fermiers français. »

Detroit, Michigan, septembre 1980. La ville de Detroit est en ruine et connaît un déclin constant depuis soixante ans. La majorité des habitants est au chômage ou déserte la ville pour tenter sa chance ailleurs. La voiture « Made in the USA » se vend mal. Detroit devient une ville fantôme.

Attendons-nous alors, tel « le retour de Detroit qui va renaître de ses cendres et nous donner une belle histoire comme l’Amérique les aime », au perpétuel come-back de Jean-Pierre Laffont.

JR dévoile sa fresque XXL à Miami

C’est l’aboutissement d’un an de travail. L’artiste français JR a inauguré lundi 4 décembre son installation monumentale, baptisée « Chronicles of Miami », qui s’affiche fièrement sur deux façades de la métropole floridienne. La première section de cette fresque photographique couvre un mur de la Jungle Plaza de Design District (visible jusqu’au mois de janvier 2024), et la seconde s’étend sur le flanc de Superblue Miami, un centre d’art 2.0 proposant des expositions immersives dans le quartier d’Allapattah (installée jusqu’au mois de décembre 2024) .

Inspirée par le muraliste mexicain Diego Rivera, époux de Frida Kahlo, cette œuvre d’art démesurée de plus de 120 mètres de long (en rassemblant les deux parties) comporte les visages de plus d’un millier d’habitants de la ville. En novembre 2022, pendant 10 jours, JR a sillonné les différents quartiers de la ville dans un camion transformé en studio photo et a invité les passants à se faire tirer le portrait. Son idée : créer une mosaïque humaine afin d’offrir une fenêtre sur les dynamiques sociales et refléter la diversité de Miami.

Ayant pris soin également d’enregistrer la voix des participants, l’artiste français parvient non seulement à capturer visuellement l’énergie d’une ville, mais intègre également une diversité d’histoires humaines directement dans son œuvre. Les mots prononcés par chacun d’entre eux sont en effet associés à leur portrait grâce à l’application de réalité augmentée JR:murals.

Pauline Capelle (Canada): Quitter l’hôtellerie pour travailler avec les hockeyeurs de Montréal

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Originaire d’Albi, Pauline Capelle a quitté l’Hexagone en 2017 et a vécu successivement au Canada en PVT, à Sheffield en Angleterre pour finalement s’installer à Montréal il y a un peu plus d’un an. Son récit est une toile vivante de sept années d’explorations, de défis et de rebondissements. Pendant son PVT au Canada, elle découvre un sport qui initialement ne l’inspirait qu’assez peu, le hockey sur glace. Un sport qui est quasi religion au Québec. Et c’est une véritable révélation pour Pauline : la vitesse de jeu, la glace, les bagarres… tout lui plaît, elle est conquise.

Notre French Expat de la semaine incarne véritablement l’esprit de l’expatriation. Son récit, léger mais sérieux, nous transporte entre l’excitation des découvertes, les défis inattendus et une résilience exemplaire. De Montréal au Royaume-Uni, en passant par des allers-retours, Pauline nous fait partager avec entrain la richesse et la diversité des villes qu’elle a eu le privilège de considérer comme « chez elle ».

Son retour à Montréal, parsemé de rebondissements, l’a conduite à décrocher brillamment un emploi au Centre Bell, emblème des Canadiens de Montréal, une équipe de hockey iconique. Serait-ce un signe indiquant qu’elle est enfin au bon endroit ?


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Calcul de la retraite franco-américaine

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Lors d’un webinaire dédié au calcul de la retraite franco-américaine, nous avons abordé avec trois experts les sujets suivant :

– Règles de calculs des retraites françaises et américaines
– Réforme des retraites en France : quel impact sur une carrière internationale ?
– Intérêt de la convention de sécurité sociale
– Les stratégies patrimoniales de retraite aux États-Unis

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Contactez les intervenants
Philippe Plantadi de Novelvy Retraite
? [email protected]

Alexandre Quantin, Wealth Management Advisor & Partner chez USAFrance Financials. Avec plus de 10 ans d’expérience en gestion patrimoniale pour les Français aux États-Unis, Alexandre Quantin fait partie de la liste Forbes des meilleurs professionnels de la finance en 2023.
? Réservez un rendez-vous gratuit avec Alexandre

Olivier Sureau, co-fondateur de JADE FIDUCIAL, société de comptabilité et fiscalité pour les entreprises et particuliers français et américains basés notamment aux États-Unis
? [email protected]

Ladurée dévoile son coffret de fêtes “Eugénie”, disponible aux États-Unis

[Article sponsorisé] Ladurée a toujours inspiré le public à transformer des instants quotidiens en moments de célébration avec ses biscuits unique. S’inspirant du monde de la mode et de la gastronomie, Ladurée continue de bousculer la tradition avec chaque nouvelle création. Parmi ses sources d’inspiration, les femmes créatives, assertives, avant-gardistes et audacieuses occupent toujours une place centrale. Encore une fois cette année, Ladurée rend hommage à une femme historique qui n’a pas hésité à remettre en question les idées préconçues et les canons culturels de son époque. Ladurée rend hommage à l’esprit rebelle et parisien, l’impératrice Eugénie de Montijo. Découvrez un coffret unique, disponible aux États-Unis.

Une femme à la fois iconique et iconoclaste

L’impératrice Eugénie de Montijo était une mécène des arts et une figure majeure de son époque. Contemporaine de Louis-Ernest Ladurée, fondateur de Ladurée en 1862, Eugénie était une véritable précurseure. Inspirant la création de l’Opéra Garnier et influençant le style Napoléon III, ses intuitions et son goût ont fait de Paris un point central culturel et hédoniste de renommée mondiale.

Présentation d’une nouvelle douceur : faites la rencontre d’Eugénie

À déguster avec un café, lors du thé ou en gourmandise en soirée, Eugénie est disponible en 8 saveurs uniques  de Ladurée. La forme et les couleurs d’Eugénie font écho à la création emblématique de Ladurée, le macaron, tout en offrant une interprétation complète. Eugénie crée un mariage étonnant de textures avec un biscuit croquant et sans gluten, un cœur fondant et un enrobage en chocolat. La gamme a été créée pour tous ceux qui savent que le plaisir est autant pour les yeux que pour le palais.

Les boîtes Eugénie font le cadeau parfait pour toutes les occasions. Les coffrets arborent un motif « toile de Jouy » qui fait un clin d’œil au « savoir-faire » de la Maison, et les grands “L” fuchsia couronnés et estampillés sur les boîtes rappellent l’esprit coloré et contemporain de Ladurée. Disponibles dans les magasins Ladurée et sur laduree.us, en boîtes de 6, 12 ou 18.

Et pour les grands enfants…

Il n’y a pas d’âge pour un calendrier de l’avent. Derrière les 24 cases du calendrier Ladurée, découvrez toutes les douceurs de la maison. Enfin, cette année, pour la saison des fêtes, les macarons emblématiques de Ladurée combinent audace et confort dans une édition limitées de 3 saveurs festives.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

La démonstration d’amour d’Ibrahim Maalouf à l’occasion de son North America Tour

Le titre de son dernier album se passe de traduction : il s’appelle Capacity to Love et il raconte parfaitement le thème de la musique du trompettiste français. Ibrahim Maalouf sera en tournée au printemps prochain sur le continent nord-américain à travers une série de 11 dates, résumées sous la dénomination « Electronic Experience ».

Les fans new-yorkais du musicien avaient déjà été très chanceux, au début de l’été, de pouvoir assister à un concert, le premier depuis très longtemps, d’Ibrahim Maalouf aux États-Unis, le 1er juillet lors de « Bric, Celebrate Brooklyn! ». Au début de son concert, le trompettiste avait demandé aux spectateurs de se lever et ils ne s’étaient plus jamais rassis. Pris par la fièvre festive des cuivres et des percussions qui accompagnement l’artiste, ils avaient eu un aperçu de la créativité et de l’énergie contagieuse du trompettiste virtuose.

Il y aura d’autres chanceux, nombreux, au printemps prochain dans les villes suivantes : Boston le samedi 20 avril (billets ici), Washington le dimanche 21 avril (billets ici), New York le mardi 23 avril (billets ici), Quebec City le jeudi 25 avril (billets ici), Montreal le vendredi 26 avril (billets ici) , Toronto le samedi 27 avril (billets ici), Vancouver le lundi 29 avril (billets ici), Seattle le mardi 30 avril (billets ici), Portland le mercredi 1er mai (billets ici), San Francisco le vendredi 3 avril (billets ici), et Los Angeles le samedi 4 mai (billets ici).

En 16 albums, Ibrahim Maalouf est passé de lauréat des plus grands concours internationaux de trompette classique à travers le monde, à jazzman le plus populaire de la scène musicale française. Remplissant le Volkswagen Arena d’Istanbul, le Lincoln Jazz Center de New York, le Kennedy Center à Washington, il est également devenu en 2016 le premier jazzman de l’histoire à afficher complet dans la plus grande salle de concert de France, l’Accor Arena de Paris Bercy.

Repéré par la légende vivante Quincy Jones et qualifié de « virtuose » par le New York Times, Ibrahim Maalouf a collaboré ces dernières années avec Wynton Marsalis, Angélique Kidjo, Melody Gardot, le Chronos Quartet, Trilok Gurtu, Josh Groban, Marcus Miller, Salif Keita, ou encore Gregory Porter qui lui a suggéré le nom de son dernier album lors d’une collaboration entre les deux artistes. Un nouvel album et une tournée nord-américaine pour l’écouter en live, voilà qui va attiser notre capacity to love

Publié le 14 novembre 2023. Mis à jour le 5 décembre 2023.

Parc national de White Sands: Dunes immaculées en plein désert

Une mer de sable d’un blanc pur pareil à de la neige, nichée entre les reliefs de San Andres et de Sacramento Mountains, le parc national de White Sands est un mirage au milieu du désert. Une apparition éclatante, improbable qui lance un appel à la découverte qu’aucun voyageur ne peut ignorer. Mais, si jadis, peu étaient ceux qui s’aventuraient dans cette région assez isolée du Nouveau-Mexique, tout près de la frontière mexicaine, la tendance est en train de se renverser. Ancien monument national, le site a été surclassé en parc national en 2019. Le voilà qui apparaît désormais sur la carte des prisés parcs nationaux américains et attire de plus en plus de monde. Quel dommage de devoir le partager mais, soyons honnêtes, un lieu comme ça ne pouvait rester secret indéfiniment ! Reste maintenant à l’apprécier à sa juste valeur.

Dune parc national White Sands

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 25 US$ par véhicule.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Carte parc national White Sands

Ce que le parc national de White Sands a de spécial

Le gypse, cette pierre minérale de sulfate dihydratée de calcium est la responsable du décor improbable du parc national de White Sands. Une érosion particulièrement active dans la région a transformé la pierre en fines particules de sable. Mais on ne parle pas d’un phénomène à petite échelle ici. Ce sable blanc d’une pureté étonnante compose le plus grand désert de gypse au monde. Il s’étale sur plus de 700 km (dont presque 600 sur le territoire du parc national) et prend la forme de dunes qui s’élèvent tantôt légèrement du sol en vallées de collines arrondies et infinies, tantôt, en hautes montagnes de sable.

Quand on visite le parc national de White Sands, on débute habituellement l’expérience par un petit arrêt au visitor center, puis, on s’enfonce dans le parc via une route étroite qui essaye de se frayer un passage au milieu des dunes. Le sable est partout, en hautes dunes de part et d’autre de la route et parfois même sur la route que l’on ne distingue plus que par sa forme qui trace un chemin dégagé dans le désert minéral.

Blanc comme neige

Du sable partout, des dunes à perte de vue… je me suis imaginée, avant d’arriver dans le parc national de White Sands, découvrir un désert comme un autre. Pourtant, ce lieu ne ressemble à rien de ce que j’avais déjà connu. Et si le soleil n’y tapait pas si fort, je me serais cru au milieu de la neige. Alors oui, le décor est simple ici : des montagnes en fond et quelques arbres et buissons qui percent par ci et par là, guère plus. On est en plein milieu d’un désert, celui du Chihuahuan, une zone isolée choisie par l’armée pour installer la zone militaire de White Sands Missile Range qui borde le parc. Mais le gypse n’a pas besoin de plus pour briller.

Ce blanc et cette lumière ont quelque chose d’envoutant. Il suffit d’attendre le coucher de soleil pour comprendre comment la lumière joue avec ce décor peu commun, comment elle teinte ce sable, force les contrastes et anime un tableau dans lequel on fait soudainement partie.

Beauté de l’aurore

Le parc national de White Sands, c’est un écosystème unique au milieu d’un désert qui accueille une vie sauvage tout aussi spéciale : des tortues, des renards, des lynx, toutes sortes de petits rongeurs et mammifères. C’est au lever du soleil, quand le parc est le plus calme, que vous aurez le plus de chances de faire quelques jolies rencontres. Et, au pire, si vous ne croisez pas d’animaux, vous aurez toujours la chance d’être aux première loges pour voir le jour se lever sur le parc national. Le réveil matinal en vaut la peine !

Coucher de soleil parc national White Sands

Comment rejoindre le parc?

Une voiture est nécessaire pour rejoindre le parc national de White Sands. Si vous arrivez en avion, vous pourrez atterrir dans l’un des aéroports de la région et louer une voiture à  partir de là. L’aéroport international le plus proche est celui d’El Paso, il se trouve à 1h30 de route au sud du parc. L’aéroport international de Tucson se trouve à moins de 5h de route au sud-ouest et celui d’Albuquerque à 3h30 au nord du parc.

Une seule route permet d’accéder au parc. Elle débute au visitor center et rejoint le cœur des dunes, le reste du parc n’est accessible qu’à pied.

Route parc national White Sands

À quelle saison visiter le parc national de White Sands?

L’été, il faut se méfier du soleil et de la chaleur. C’est pour cette raison qu’une visite du parc national de White Sands est idéale de la fin de l’automne au début du printemps. Le parc peut être fermé ponctuellement lorsque des essais de missiles sont en cours dans la zone militaire limitrophe. En général, c’est une histoire de quelques heures mais vérifiez les informations sur la page dédiée sur le site du parc national avant votre venue.

Automne parc national White Sands

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir 

Il n’est pas possible de dormir dans le parc national de White Sands.

S’il est normalement autorisé de faire du camping sauvage au cœur même des dunes de White Sands (à condition d’obtenir le permis au préalable au visitor center), cette option est indisponible le temps de la rénovation des emplacements (d’une durée indéterminée).

Les villes les plus proches pour se loger sont Almogordo, à une quinzaine de minutes de l’entrée du parc. On y trouve quelques motels et hôtels de chaîne. Le State Park d’Oliver Lee Memorial State Park est une bonne option pour planter la tente un peu plus loin de là, dans un joli décor de désert. Las  Cruces, à 50 min du parc, est une ville typique avec une partie historique. Le centre et ses abords offrent une belle panoplie de logements.

Où manger

Amogordo et Las Cruces offrent différentes options de restauration mais, pour manger dans le parc, la seule option est de passer par la boutique du visitor center qui vend quelques snacks (sandwiches, burritos…).

Le parc national s’est doté de tables de pique-nique avec une structure ombragée en aluminium très design. Pareilles à des voiles de métal au milieu du désert, ces œuvres sont signées de l’architecte Lyle E. Bennett. Pique-niquer dans ce cadre est l’une des expériences incontournables d’une visite dans le parc national de White Sands. Le parc possède trois sites de pique-nique équipés de ces tables : Primrose, Roadrunner et Yucca.

Playa Trail

Que voir et que faire dans le parc?

La visite du parc national de White Sands peut s’organiser en 3 temps.

Le visitor center

Le bâtiment en adobe traditionnelle mérite un arrêt rien que pour son architecture typique de la région. C’est aussi là où vous pourrez acheter quelques vivres avant de vous enfoncer dans le parc et en apprendre plus sur l’histoire du site (exposition et film de présentation). C’est aussi là où vous pourrez louer des luges pour glisser dans les dunes une fois que vous aurez rejoint cette partie du parc national.

Dunes Drive

Il vous faudra environ 45 min pour parcourir la boucle de Dunes Drive dans sa totalité (sans compter les arrêts). La route en elle-même offre une vue magnifique sur le désert de gypse et compte plusieurs points de vue et balades à ne pas rater. Il peut être pertinent de commencer par ces arrêts avant de rejoindre les dunes pour avoir ensuite la liberté de profiter librement du temps qu’il vous reste pour crapahuter dans les montagnes de sable blanc. La route est partiellement pavée, puis, se termine en piste mais elle est accessible à tout type de véhicule.

Parmi les arrêts à ne pas manquer :

  • Playa Trail, cette courte balade (environ 20min) est magnifique en cas de pluie les jours précédents. Un petit point d’eau se forme alors, tel une oasis dans le désert. En fin de journée, quand le ciel teinté de reflets rouges s’y reflète, le spectacle est simplement magique.
  • Dune Life Nature Trail, première balade possible dans les dunes de sable avec des panneaux qui racontent la faune et la flore locale. Environ 1h de balade.
  • Interdune boardwalk, Une passerelle s’enfonce dans le début des dunes, elle permet de voir les plantes natives de ce désert de gypse et offre un beau point de vue sur la vallée sableuse avec les montagnes en fond.

À partir de là, la route se divise pour former la boucle qui dessert les aires de pique-nique de Primrose, Roadrunner et, plus loin (à la fin de la bouche), Yucca. On y trouve aussi l’amphithéâtre, n’hésitez pas à vérifier au visitor center si un événement est prévu le jour de votre visite.

  • Alkali Flat Trail, au bout de cette boucle, se trouve le départ de la balade au milieu des dunes. Vous pourrez en emprunter un petit bout, juste pour profiter du panorama sur les dunes à perte de vue ou pratiquer le sentier en entier (environ 3h). Il est très important, si vous prévoyez de faire la randonnée en entier, de partir bien équipé-e-s avec de très grosses quantités d’eau et de quoi vous protéger du soleil très agressif dans les dunes.

Les dunes

Plusieurs points de départ permettent donc de s’enfoncer dans les dunes. La meilleure façon de profiter du désert de gypse étant par la marche qui permet de s’éloigner des foules, d’observer les fleurs et plantes du désert, probablement quelques yuccas, peut-être même des animaux.

Une expérience marrante est aussi de glisser dans les dunes avec la luge louée au préalable au visitor center. Il est possible de s’adonner à cette activité au niveau d’Alkali Flat trailhead parking area (les plus hautes dunes pour la luge) et Roadrunner Picnic area.

Visitor Center parc national White Sands

Conseils pour une expérience authentique

Randonner dans les dunes est donc la manière la plus authentique d’explorer le parc national de White Sands. Une visite à différentes heures de la journée permet de profiter du désert de gypse sous différentes luminosités et d’observer que la couleur des dunes évolue elle aussi au fil du jour. Une bonne demi-journée étant suffisante pour explorer le parc national de White Sands, pourquoi pas y venir en milieu/fin de journée, s’arrêter aux points de vue sur la roue scénique, faire entièrement ou partiellement la balade d’Alkali Flat Trail en profitant du coucher de soleil sur les dunes pour revenir le lendemain assister au lever de soleil.

Une autre expérience est de profiter du parc de nuit. Habituellement, il ferme au coucher du soleil (entre 17h et 20h selon la saison), mais reste exceptionnellement ouvert les soirs de pleine lune. Une visite organisée avec un ranger permet de découvrir le parc de nuit. Ces visites sont organisées de mars à novembre et réservables deux mois avant sur le site du parc national, plus d’informations.

Yuca parc national White Sands

FAQ

Montagnes parc national White Sands

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 25$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée?

    Oui, une bonne demi-journée permet de visiter le parc national de White Sands.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Non, le camping sauvage est actuellement indisponible dans le parc qui n’accueille aucune autre forme d’hébergement.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, c’est même la meilleure saison pour visiter le parc national de White Sands avec des températures agréables et moins de monde.

Vie d’Expat: Comment éviter la solitude des grandes villes?

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres sur l’épanouissement personnel.
Aujourd’hui, Marie confrontée à l’expérience de la solitude.

« J’étais contente de quitter New York pour Los Angeles. Nous avions besoin de changement et de soleil. Après toutes ces années dans une ville de banquiers, je me voyais bien partager mon quotidien avec des “gens du cinéma”. Pas de stars, des gens normaux que l’industrie du divertissement avait appelés pour égayer nos soirées sur Peacock ou Netflix.
Un peu de douceur, des palmiers, un quotidien où l’on serait autorisé à ne pas courir toute la journée, où l’immobilier serait abordable, pour peu que l’on trouve le bon quartier.
Alors, oui, il fallait tout reprendre à zéro, reconstruire le tissu de nos amitiés. Mais, contrairement à notre arrivée à New York, dix années auparavant, j’avais les codes, les trucs et les astuces. J’étais rodée et ça ne s’était pas fait sans mal. Merci le Lycée ! Merci au Moulin à café où nous nous sommes si souvent retrouvées après avoir déposé nos enfants.
Et puis, j’étais habituée à l’anonymat, à ces journées entourées de centaines de gens sans jamais croiser un seul regard, à cette surface bien commode qui gomme les jugements et les différences, mais sans jamais rien à quoi s’accrocher. Parce que personne n’a le temps. Parce que les gens sont bookés jusqu’en 2025. Je connaissais tout ça. J’étais prête, du moment que nous pouvions un peu lever le pied, ralentir le rythme. Tout m’allait.
Nous avons donc quitté New York pour Los Angeles et les choses ne se sont pas passées comme espéré.
Le déménagement, l’installation ? Sans problème (mon conseil : n’économisez jamais sur le transporteur. Vous le payerez ensuite, et très cher.) Les palmiers ? Ils sont bien là. L’espace, la piscine, la mer, oui !
Mais après deux ans de vie à L.A, j’ai bien été obligée de l’admettre : le sentiment de solitude est encore plus grand que celui que j’éprouvais à New York.
Le décalage horaire fait que, même si vous n’avez pas de contacts réguliers avec l’Europe, l’éloignement donne l’impression d’habiter un autre pays. Les New-Yorkais vous oublient.
Et puis cette vie en voiture… Tout le monde me l’avait dit, bien sûr. Ce n’était pas une découverte. Mais à vivre, c’est autre chose. Lorsque vous avez déposé vos enfants à l’école, personne ne songerait à se retrouver au café d’à côté. Il n’y en a pas ! Et s’il existait, il faudrait prévoir du temps supplémentaire pour trouver à se garer… Impossible d’installer une routine. J’en suis venue à regretter New York et son métro, pour ses contacts et ses gens bien vivants.
Est-il possible de ne pas se sentir seule dans une grande ville ? »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Marie. Voyons ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur l’expérience de la solitude.

Qu’est-ce que la solitude ?

« La solitude n’est pas une émotion, c’est un état de fait. Lorsque nous employons ce mot, c’est toutefois pour traduire autre chose qu’une situation de fait; à savoir, un sentiment. Souvent, il s’agit de tristesse ou d’ennui. Mais cette signification ne se déduit pas automatiquement, car être seul peut s’avérer agréable. Cela dit, l’expression « Je me sens seul » a toujours une connotation de manque, de privation.

À quoi sert le sentiment de solitude ?
« L’expression « se sentir seul » fait image. Cette image est une forme d’approximation de nos sentiments qui peut revêtir diverses significations.
Le manque affectif engendre la tristesse. Se sentir seul peut être considéré comme l’antichambre de la tristesse ou comme une manière voilée de parler de sa tristesse. Mais la solitude n’est pas toujours empreinte de peine. « Je me sens seule dans cette foule » peut avoir toutes sortes d’autres sens comme « Je ne connais personne et j’ai peur », « Je suis étrangère à tous ces gens et cela me déplaît », « Je n’arrive pas à établir des contacts et cela me déçoit » ou, au contraire, « Personne ne fait attention à moi et cela fait bien mon affaire ! »
Le sentiment de solitude s’accompagne toujours d’émotions. Ce sont ces dernières qui permettent d’identifier ce que l’état de solitude traduit vraiment.

Que faire avec la solitude ?
Il est impératif d’identifier les émotions vécues dans cette solitude. Ce sont elles qui me permettront de cerner mes besoins et de voir à les combler.”

Et pour compléter cette lecture, le podcast « Comment vaincre la solitude et l’isolement ? » sur France Inter.

 

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Jennifer à qui la France manque dans tous les sens du terme.
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