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Livre: Quand Taxi Driver rencontre Little Miss Sunshine

Les chemins qui mènent au roman sont parfois longs et tortueux, mais peuvent aussi être rapides et évidents. Les professionnels de l’écriture appellent cela « l’élément déclencheur ». Pour Mathieu Tazo, l’auteur de Une dernière chanson avant l’oubli paru cet automne aux éditions Daphnis et Chloé, l’idée de ce récit est née d’un quiproquo. Alors qu’il s’était préparé avec sa famille pour une virée dans les Catskills, une inconnue monte à l’arrière de sa voiture de location et demande : « Vous êtes mon Uber ? » Petit moment d’étonnement et puis la réponse, évidemment : « Non, ce n’est pas moi. » La femme quitte le véhicule. Et s’il avait dit oui ?

L’idée le travaille. Il faut dire que Mathieu Tazo n’en est pas à son premier essai. Français né à Toulon, mais expatrié depuis presque quinze ans à New York, il est l’auteur de trois autres romans. « L’élément déclencheur », il connaît. Et s’il avait dit oui ? Pendant le trajet qui les mène, son épouse, ses deux filles et lui vers leur destination, Mathieu Tazo élabore mentalement une première trame. Les personnages se dessinent lentement en même temps que l’intrigue. On fête alors les 50 ans du festival de Woodstock, rassemblement emblématique de la culture hippie des années 60. C’est décidé : Woodstock servira de décor, mais aussi, et surtout de contexte. Qui n’a jamais rêvé d’une vie plus libre, plus rock and roll ? « Je n’ai pas de nostalgie pour cette époque, explique l’auteur, mais beaucoup de tendresse. Si l’on fait abstraction des dérives comme les drogues ou les gourous, le phénomène hippie est porteur de nombreuses valeurs positives. » L’auteur voudrait-il faire passer un message ? « Je ne me positionne pas, mais oui, je suis convaincu que les plus belles aventures sont collectives. » L’ancien joueur de football de haut niveau ne s’est pas tout à fait effacé derrière l’écrivain.

Les hippies disparus et Ringo Starr

Au côté de Lazare, le narrateur, broyé par la solitude de New York, contraint d’endosser, contre de l’argent, des rôles différents pour mieux se cacher, se dessine un autre personnage : Gloria, vieille dame charmante et joyeuse, qui n’a plus toute sa tête et n’attend qu’une chose, remonter sur scène avec son groupe de l’époque, les Sweetwater. « Pour moi, continue l’auteur, c’est elle le personnage principal. Celle qui fait le lien entre les générations. J’étais vraiment intéressé par cette question : que sont devenus ces jeunes de l’époque qui ont maintenant plus de 70 ans. Comment vivent-ils aujourd’hui leurs idéaux d’il y a cinquante ans ? » Autour de Gloria s’organise progressivement une petite famille improbable, de celle que l’on se trouve et qui ne nous est pas donnée, dont les membres sont tous animés par un même désir de liberté. « New York est parfait pour cela. La ville se prête bien aux jeux de rôle. »

Au premier rang, on découvre Jade, l’inconnue qui monte par erreur dans la voiture de Lazare. Swann le fils en manque de repères. David, le contrepoint de Gloria, celui qui a abandonné tous ses idéaux. « Comme la plupart des hippies, souligne Mathieu Tazo. Certains sont partis dans des fermes de l’Oregon, mais la plupart ont dû travailler. À travers ce récit, je voulais comprendre ce qui s’était passé, pourquoi ils avaient disparu. » Et puis, en guest, Ringo Starr. « Il a vraiment chanté lors des 50 ans du festival de Woodstock ! J’ai trouvé intéressant de mettre à profit cet élément de la réalité pour l’intégrer à l’histoire. À 80 ans passés, il incarnait très bien ce que cet anniversaire représentait: un regard nostalgique sur cette période lointaine d’une jeunesse pleine de rêves, alors que la vieillesse est maintenant là… » Le mouvement hippie a vite disparu, mais grâce à Dernière chanson avant l’oubli, Mathieu Tazeo nous en fait revivre le souvenir.

Grandeur et mystère du Chelsea Hotel au cinéma

C’est un hôtel pas comme les autres, qui renferme des drames mais aussi une énergie créative sans pareille. Cet endroit, qu’Andy Warhol a décrit lui-même comme un « vortex glamour d’artistes, de célébrités et d’excentriques », c’est le Chelsea Hotel, l’institution du quartier de Chelsea – et de New York.

Un nouveau documentaire propose de plonger dans la grande et les petites histoires de ce lieu hors-du-commun, à la fois lieu de résidence et de passage. Réalisé par Danny Garcia, Ghosts of the Chelsea Hotel sera projeté à Brooklyn (Film Noir Cinema à Williamsburg) le jeudi 16 novembre et à Hollywood le 2 décembre (Cinelounge Cinema).

À travers des images d’archives et des entretiens avec ses résidents, dont l’ex-mannequine française Man-Laï Liang qui vit toujours sur place et a participé à sa production, le documentaire raconte le passé de ce lieu du XIXe siècle qui a vu défiler des titans de la culture et de l’art, comme Mark Twain, Tennessee Williams, Jack Kerouac, Bob Marley ou encore le photographe Robert Mapplethorpe et la chanteuse Patti Smith.

En plus de mettre en avant le rôle de l’hôtel dans les mouvements artistiques du XXe siècle, il évoque les tragédies qui lui sont associées, comme le meurtre mystérieuse de Nancy Spungen, la copine de Sid Vicious des Sex Pistols poignardée au Chelsea Hotel en 1978 à l’âge de 20 ans. Près de 140 ans après son ouverture, le bijou new-yorkais garde des secrets.

Les Français sacrés champions du monde du burger à Dallas

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Ils sont venus, ils ont vu (et cuisiné), ils ont vaincu ! Dimanche 12 novembre, la Team Burger France est montée sur la première marche du podium du meilleur burger au monde grâce à sa création « All-in », un burger gourmet exotique autour de l’ananas qui a fait l’unanimité auprès des amateurs et des professionnels du World Food Championships (WFC).

L’audace française

Ce burger, c’est un véritable coup de poker, une recette complètement retravaillée la veille de la compétition suite à une révélation. « On ne peut pas gagner avec ça (ndlr : la recette initiale inspirée du Big Kahuna Burger de Pulp Fiction), c’est pas assez abouti, ça fait trop burger de fast food. À trop vouloir s’adapter aux habitudes US, c’était plus nous », explique le chef Joannes Richard, à la tête de l’équipe française. Il était 6pm le samedi quand la Team Burger France prenait la route du Central Market pour acheter les ingrédients de la nouvelle recette finalement choisie pour le lendemain. « Quitte à perdre, autant perdre avec quelque chose qui nous fait kiffer. »

Et leur audace a payé. Une victoire qui vient récompenser plus d’un an et demi de travail, depuis leur première participation au World Food Championships 2022. Forts de leur expérience, Joannes Richard et ses deux coéquipiers, les chefs Nelson Batouxas et Benoit Sanchez, savaient que pour repartir avec la coupe, il faudrait mettre les gros moyens. Recrutement de deux social media managers, activation des réseaux professionnel et personnel, soutien public de multiples personnalités françaises – l’ancien rugbyman Sebastien Chabal, les journalistes Agathe Auproux et Smaïl Bouabdellah, le chef italien Denny Imbroisi ou encore l’humoriste Jason Chicandier – accompagnement par trois coachs… rien n’a été laissé au hasard. « La volonté qu’on avait, c’était de montrer qu’on était une vraie team, à l’image d’une équipe de sport », explique Joannes Richard, lui-même ancien rugbyman.

Cette victoire met un terme à près de trois semaines passées à Dallas, une ville dont la Team Burger France retiendra la gentillesse et la bienveillance de ses habitants. « Lors de la finale, le boucher qui nous a servis pour la compétition est venu nous soutenir, et les candidats éliminés de notre catégorie sont venus nous soutenir aussi, c’était fou ! », explique l’heureux vainqueur, sur un petit nuage.

L’expérience américaine ne s’arrête pas à Dallas puisque l’équipe sera de retour à Bentonville dès le mois d’avril pour tenter de se hisser au rang de champion du monde toutes catégories confondues et d’empocher la somme de 150.000 dollars. Pour la suite, la Team Burger France souhaite passer le flambeau et accompagner la prochaine génération de Français aux World Food Championships. « L’idée est de créer un championnat qui serve d’étape qualifiante pour le WFC pour offrir la possibilité à d’autres de participer sous le nom de la Team Burger France, et qu’on accompagnerait en tant que coachs. »

Fabrice Sopoglian (Los Angeles): Réussir aux États-Unis avec un visa talent, de la persévérance et des rêves

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« La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. » Ces mots empruntés à Albert Einstein résonnent parfaitement avec l’histoire de Fabrice Sopoglian, notre invité aujourd’hui. Dans ce nouvel épisode de French Expat, vous allez découvrir comment alors que rien ne l’y prédestinait à priori, Fabrice est devenu à l’âge de 16 ans un organisateur de soirées estudiantines parisiennes. Une anecdote pas vraiment anodine car cette première expérience s’avèrera être un véritable tremplin pour la carrière du jeune Français. Mais comment Fabrice a-t-il pris la décision de s’envoler vers les États-Unis ? Et comment s’est-il lancé dans l’industrie du divertissement outre-Atlantique ?

Son périple hors du commun l’a mené de physionomiste dans un restaurant à succès à parrain des Anges de la télé-réalité, en passant par la gestion d’un club de striptease. Fabrice est un bosseur et un rêveur qui ne manque jamais d’idées. Dans cet épisode, il partage avec nous les leçons qu’il a tirées de son parcours atypique et les défis auxquels il a dû faire face pour réaliser ses ambitions.

Nous découvrons l’importance de saisir les opportunités lorsque elles se présentent, comme l’obtention d’un visa talent aux États-Unis qui a ouvert les portes de nombreuses opportunités professionnelles à Fabrice. Il souligne également l’importance de la persévérance et de la préparation pour réussir dans l’industrie du divertissement, qu’il compare à un combat de boxe en douze rounds. Fabrice met également en lumière la valeur des relations et du réseautage dans son parcours. Il partage comment il a su se lier d’amitié avec des célébrités en trouvant les mots justes et en évitant les sujets évidents. Il souligne également l’importance de suivre ses rêves, même si cela implique de prendre des risques et de sortir de sa zone de confort.

Plongez dans l’univers fascinant de Fabrice Sopoglian et découvrez comment il a suivi sa passion et s’est forgé une carrière unique dans l’industrie du divertissement. Laissez-vous inspirer par son parcours, ses défis surmontés et les leçons précieuses qu’il a tirées de son incroyable aventure et qu’il partage aujourd’hui avec générosité dans French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Miami Art Week 2023: Les galeries et artistes français au rendez-vous cette année

C’est la semaine la plus arty de l’année dans le Sud de la Floride. Rendez-vous incontournable des collectionneurs aguerris et néophytes venant des quatre coins du globe, la Miami Art Week se tiendra du lundi 4 au dimanche 10 décembre. Une flopée d’artistes français seront représentés lors de cette manifestation culturelle, ainsi que dans les différentes foires et expositions satellites organisées dans l’aire métropolitaine de Miami.

Vaisseau amiral de cette grand-messe de l’art contemporain, Art Basel (mercredi 6 au dimanche 10 décembre), qui a soufflé l’an passé ses vingt bougies, accueillera pas moins de 277 galeries internationales triées sur le volet au Convention Center de Miami Beach, dont les Parisiennes Crèvecœur, Chantal Crousel et Fitzpatrick Gallery, pour ne citer qu’elles. Ces dernières exposeront respectivement, entre autres, des travaux de Julien Carreyn, Jean-Luc Moulène et Cédric Rivrain. La prestigieuse enseigne Perrotin sera elle aussi de la partie. Gérée par le marchand d’art Emmanuel Perrotin, cette galerie a fait couler beaucoup d’encre lors de l’édition 2019 d’Art Basel en exposant notamment l’œuvre « Comedian » de l’Italien Maurizio Cattelan : une banane scotchée à un mur vendue 120.000 dollars avant d’être mangée par un autre artiste.

Œuvres de Claude Lalanne. © Galerie Mitterrand

Adjacente, la foire Design Miami (mercredi 6 au dimanche 10 décembre), dédiée aux objets d’art décoratifs aux lignes futuristes, rassemblera une cinquantaine de galeries internationales, dont celles des Français Patrick Seguin, Laurence Bonnel ou encore Jean-Gabriel Mitterrand, le neveu du président François Mitterrand. Ce sera l’occasion de découvrir notamment du mobilier des designers Jean Prouvé et Charlotte Perriand, des céramiques de Suzanne Ramie, ainsi que des sculptures de Claude Lalanne, connue notamment pour son œuvre « L’Homme à la tête de chou » qui s’affiche fièrement sur la pochette de l’album éponyme de Serge Gainsbourg.

Œuvres de JonOne. © Fabien Castanier Gallery

Près d’un millier d’artistes émergents ou confirmés seront exposés dans les allées d’Art Miami (mardi 5 au dimanche 10 décembre), la plus ancienne foire d’art contemporain de la métropole floridienne, qui prépare sa 33e édition. Ils seront représentés par quelque 170 galeries, dont celles des Français Fabien Castanier, Lélia Mordoch et Robert Bartoux, toutes trois ayant pignon sur rue dans les quartiers de Wynwood et Design District. On pourra y contempler des réalisations du street artiste Rero, du sculpteur Alain Le Boucher, mais aussi du Franco-Américain John Andrew Perello, plus connu sous le nom de JonOne, l’un des pionniers du graffiti.

© Richard Orlinski

Située à proximité, la foire CONTEXT (mardi 5 au dimanche 10 décembre), petite sœur d’Art Miami, mettra elle aussi en lumière les œuvres de différents artistes tricolores, comme les peintres Jean-Marc Calvet, Caroline Dechamby, Rémy Aron ou encore Carole Jury, dont des peintures à l’huile de sa série intitulée « Time Goes By », le plasticien Cédric Bouteiller, sans oublier le sculpteur Richard Orlinski, célèbre pour son bestiaire en résine colorée ou en métal évidé.

© Galerie Derouillon

Seule foire d’art des États-Unis gérée par une organisation à but non lucratif, NADA Miami (mardi 5 au samedi 9 décembre) donne un coup de projecteur sur l’art nouveau ou sous-exposé. Cette 21e édition abritera plus d’une centaine de jeunes galeries d’art émergentes internationales, dont celle des Stéphanois François Ceysson et Loïc Bénétière, ainsi que celle du Parisien Benjamin Derouillon, qui présentera certaines œuvres du Britannique de cœur et Français d’adoption Alex Foxton.

© Francois Visser

Réputée pour promouvoir les travaux les plus innovants, SCOPE (mardi 5 au dimanche 10 décembre), qui plante chaque année depuis plus de vingt ans son pavillon sur le sable de South Beach, rassemblera plus de 130 marchands d’art. Ils viennent de Berlin, Londres, New York ou encore Paris, à l’image de Vianney Salzac et Alexandre Fabry, les cofondateurs de The Bridge Gallery, qui comptent parmi leurs protégés la photographe malienne Fatoumata Diabaté et l’artiste sud-africain Francois Visser.

4 comédies en avant-première au French Comedy Club de Los Angeles

The French Comedy Club est de retour à Los Angeles les samedi 2 et dimanche 3 décembre prochain. Pour sa 3e édition, l’événement invite à découvrir 4 comédies françaises projetées en avant-première aux États-Unis, en français et sous-titrées en anglais.

Rendez-vous au Lumière Cinéma à Beverly Hills le samedi 2 décembre à 3pm pour assister à la projection du film Sage-Homme (The Midwife) réalisé par Jennifer Devoldère avec Karine Viard et Melvin Boomer dans le rôle d’un étudiant sage-homme. À 7:30pm, le film 3 jours Max (Only 3 days left) réalisé par Tarek Boudali embarque dans une comédie d’action où le héros principal (joué par Tarek Boudali) a trois jours pour libérer sa grand-mère kidnappée par un cartel mexicain.

Deux autres films sont programmés le dimanche 3 décembre avec le film très attendu Second Tour (Second Round) réalisé par Albert Dupontel. L’auteur-réalisateur-interprète campe le rôle d’un candidat à l’élection de la présidence de la République suivi par une journaliste de télévision jouée par Cécile de France. Une comédie drôle et loufoque à la Dupontel. Le même jour à 7pm, place au film Une année difficile (A difficult year), le dernier film d’Olivier Nakache et Eric Toledano qui met en scène Albert et Bruno (joués par Pio Marmaï et Jonathan Cohen), deux quadras en crise et surendettés qui, sur le chemin associatif, intègrent, sans conviction, un groupe de militants écolos.

Baromètre Expat Communication: Être soi-même en expatriation

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Le baromètre d’Expat Communication revient en 2023, avec quatre enquêtes qui vous seront proposées tout au long de l’année, toujours pour mieux comprendre la vie et les attentes des expatriés français.

Ces enquêtes s’articuleront autour d’un thème  central : « Les visages de l’expatriation en 2023 »

Cette quatrième et dernière enquête de 2023 se penche sur les thèmes de l’identité, de l’écologie et de l’interculturel dans le contexte de l’expatriation.

Où vous sentez-vous vous-même ?

Êtes-vous en phase avec les valeurs de votre pays d’accueil ?

Êtes-vous préoccupé par les différents enjeux écologiques ?

Quel regard posez-vous sur les différences culturelles ?

Nous avons besoin de vous pour dessiner le panorama de l’expatriation en 2023.

Je participe

Toutes les réponses sont anonymes et les résultats sont publiés dans le mois suivant la fin  de l’enquête.
Accessible jusqu’au 31 octobre 2023.

[Vidéo] Le parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 14 novembre 2023 pour un webinaire dédié au parcours fiscal d’un expatrié français aux États-Unis. Nous vous proposons aujourd’hui de visionner sa rediffusion.

Cet enregistrement a pour objet d’apporter l’éclairage de professionnels, intervenant de manière croisée, sur les principales questions que se pose un·e Français·e au cours de sa vie d’expatrié·e (départ de France, installation aux États-Unis et retour en France).

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale, et Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group, ont abordé des sujets variés tels que la notion de résidence fiscale, l’Exit Tax, la structuration d’investissements immobiliers, les formalités fiscales, l’anticipation des donations et successions, le traitement transfrontalier des LLC, les managements packages…

Nos deux experts ont également apporté leur éclairage de spécialistes sur l’actualité fiscale, notamment la multiplication des contrôles fiscaux aux États-Unis, et la modification du régime de la location meublée en France.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

? Contactez les experts

Luc Marouby, avocat expert en fiscalité patrimoniale internationale : [email protected]

Jean-Philippe Saurat, associé du cabinet franco-américain d’experts-comptables Massat Consulting Group : [email protected]

Cultiver l’empathie et la gentillesse dès le plus jeune âge au Lycée Français de New York

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[Article sponsorisé] L’objectif de l’éducation devrait aller bien au-delà des leçons sur les fondamentaux en lecture, écriture et mathématiques. Bien que ces compétences soient indéniablement vitales, les écoles jouent un rôle clé dans la formation des élèves pour en faire des membres de la société empathiques qui œuvrent pour le plus grand bien. C’est l’un des leitmotivs du Lycée Français de New York.

Préparer les élèves à leur vie future

Au sein de la communauté scolaire, les élèves acquièrent des compétences sociales essentielles, collaborent et prennent conscience de leur rôle dans le monde. 

Dr. Jamil Zaki, dans son livre à succès The War for Kindness : Building Empathy in a Fractured World, suggère que l’empathie et la gentillesse sont les compétences qui doivent être entretenues, un peu comme l’exercice d’un muscle. Le renforcement de notre empathie a un impact profond sur nos communautés. Vannina Boussouf s’en est rendue compte lorsque elle pris ses fonctions de directrice du primaire, ce qui l’a incitée à réfléchir à la manière de favoriser une culture scolaire axée sur ces valeurs.

Finalement, le but de l’éducation est de préparer les élèves à la vie au-delà de la salle de classe. L’adoption de la règle d’or dans toutes les actions et décisions de l’établissement pourrait ouvrir la voie à une société plus civile, où l’empathie et la gentillesse prédominent. Cela implique de traiter les autres avec respect, d’écouter activement et d’apprendre à partir de différents points de vue. Il faut reconnaître l’interconnexion de chacun  et comprendre que toutes les actions ont un impact profond sur les autres. 

Crédits : Da Ping Luo pour Lycée Français de New York
Crédits : Da Ping Luo pour Lycée Français de New York

Une culture d’établissement centrée autour de ces valeurs

Le Lycée Français de New York organise chaque année la Journée de l’Entente, symbole de l’engagement de l’établissement à cultiver l’empathie dans l’éducation et dans la communauté. Cet événement, qui se prépare pendant plusieurs mois avec tous les élèves du Primaire, célèbre l’affirmation de ces valeurs.

Lors de la Journée de l’Entente, les élèves, leurs parents et leurs professeurs se réunissent dans un esprit d’ouverture. Par le biais d’activités, de discussions et d’expériences partagées, l’accent est mis  sur l’importance de l’empathie, de la gentillesse et de la compassion. En s’engageant dans des conversations constructives, les élèves apprennent à exprimer leurs différences avec respect et à apprécier la richesse des perspectives qui existent au sein de leur communauté scolaire. Cela favorise non seulement une meilleure compréhension mutuelle, mais aussi une culture de la tolérance et de l’acceptation.

En prenant appui sur la mission du Lycée, les élèves sont engagés dans cette construction de l’Entente. Ils sont préparés à comprendre nos différences individuelles, les perspectives, aspirations et expériences diverses tout en en maintenant un fort sentiment de connexion et de respect les uns envers les autres.

 Le Lycée Français communique un message clair, aligné avec sa mission : l’éducation va au-delà des résultats ; elle englobe le développement d’individus respectueux et compatissants. Grâce à ces initiatives, l’établissement sème les graines de la gentillesse et de la compréhension, en veillant à ce que ces valeurs s’épanouissent dans le cœur et l’esprit des élèves, les transformant en citoyens du monde cultivés, intellectuellement raffinés et courageux.

Venez découvrir le Lycée Français de New York

Renseignez-vous sur la philosophie de l’école: lfny.org
Participez à une session d’informations: lfny.org/portes ouvertes

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

À Los Angeles, ces tables où dîner en groupe

À Los Angeles, embarquer ses amis pour célébrer anniversaire, baby shower, Christmas party, ou simplement réunir son équipe et ses collègues pour un dîner de travail, peut s’avérer d’une complexité sans nom. Parfaitement calibrés pour les groupes, voici les restaurants testés et approuvés par la rédaction où réserver à plusieurs.

Farmhouse Kitchen

Chez Farmhouse Kitchen, dans le quartier de West Adams, ouvrait l’année dernière la copie du restaurant original de San Francisco fondé par Kasem Saengsawang. Outre la salle principale, parfaitement instagrammable, la large terrasse et sa fontaine rutilante compte un espace aux grandes tablées, illuminées de lampions, et parfaitement pensé pour les soirées groupées. Et en option, la Lao Table Set (jusqu’à 25 personnes et à partir de 150$/personne) offre une longue table dressée à la thaï, tout en couleurs, avec nappes en feuilles de bananier avec, au menu, pad thai, tofu frit, riz d’ananas et crevettes, curry de bœuf…

Mr. T

Mr. T ouvre sa salle à manger pour les groupes. © Mr. T

À Hollywood, dans le quartier de Sycamore District, Mr. T, la table imaginée par le Français Guillaume Guedj, et réplique, en plus grand, de son restaurant du Marais parisien, compte une salle privatisable en soirée, remplie de vinyles (Whitney, TLC, Otis Redding entre autres) parfaite pour 14 invités, et jusqu’à 30 en incluant la partie terrasse. Des booths s’adaptent également pour les groupes de 6 à 8 personnes. En cuisine, la chef Alisa Vannah joue sur la créativité avec ses recettes de kebab d’agneau, de croquettes monsieur aux champignons, d’oursin au riz et de thon cru à la thaï. Meilleur soir où réserver, le « Mr. Tuesday » avec soul, disco, hip hop et R&B au programme (prix sur demande).

Le Great Outdoor

Le Great Outdoor, c’est la table des copains à Santa Monica. Un concept de barbecue en plein air (réchauffé en hiver par quelques chauffages extérieurs) inventé par Rudy Beuve et son acolyte Pedro Mori, qui, autour de longues tablées (jusqu’à 30 personnes) régale de gambas, homard, tranches de bœuf et légumes grillés, la plupart choisis au fameux Farmer’s Market de Santa Monica, et toujours accordés à quelques bons vins français. La maison propose des menus personnalisés pour les groupes sans prix fixe.

Meteora

Meteora, le restaurant de Jordan Kahn. © Meteora

Sur Melrose Avenue, Meteora, la table fantastique du chef Jordan Kahn invite sur une autre planète, celle d’un ancien temple abandonné il y a 1000 ou 2000 ans où la nature aurait repris le pouvoir. Pensée pour 10 à 15 personnes, la salle privatisable réunit autour d’une table ovale cernée par la jungle et fait déguster la cuisine inspirée des cultures indigènes et maya chères au chef. Au choix, un menu en trois actes auxquels ajouter quelques assiettes à partager, ou le menu dégustation en 14 bouchées avec, entre autres, l’huître parfumée à la graisse de bœuf fumé, le canard aux mûres ou le yam (un dérivé de la patate douce) à la truite et aux noisettes (prix sur demande).

Bar Moruno

À Silver Lake, le Bar Moruno et sa cuisine hispano-portugaise revisitée embarque en haut de son escalier aux azulejos, dans une salle à manger privée pouvant accueillir jusqu’à 14 invités, et dans laquelle un puits de lumière central fait contempler les étoiles. Trois menus sont proposés (à partir de 95 $ par personne) avec en plats testés et approuvés : la conserve de sardines et son pain au beurre, le « pan con tomate », le poulet rôti au feu de bois et la tarta de queso. Incontournable aussi, la platée de frites saupoudrée d’épices indiennes.

Redbird

Le Nest au restaurant Redbird. © Redbird

À Downtown LA, Redbird loge dans un ancien presbytère du XIXe siècle. Un cadre spectaculaire dans lequel les chefs Neal et Amy Knoll Fraser composent une cuisine californienne gourmande et efficace (tester les pasta cavatelli). L’église compte une série de salles à privatiser dans ses étages, dont la plus romantique, le Nest, avec terrasse, cuisine privée et vue sur le clocher de l’église, pouvant accueillir jusqu’à 36 personnes. Redbird compte également un jardin potager planté d’oliviers centenaires, pour l’organisation d’anniversaires, baby shower et mariages (prix sur demande).

Parc national de Badlands: Lunaire et millénaire

Ses formations rocheuses désertiques et lunaires, donnent au parc national de Badlands l’air d’être suspendu dans un autre espace spatio-temporel. À mille lieues de l’agitation du monde moderne. Rien ne semble se passer dans cet espace situé dans le sud-ouest du Dakota du Sud, au milieu de nulle part. On dirait que le temps s’est arrêté au-dessus de la mer de collines acérées et multicolores et des vastes prairies herbeuses.

Pourtant, derrière ce calme et cette façade d’immobilité, il y a une longue histoire mouvementée. Elle se raconte dans ses richesses géologiques, mais également en remontant dans le temps : un passé marqué par une guerre territoriale sur fond de promesses bafouées et d’usurpation. Voyageurs, préparez-vous : une visite du parc national de Badlands ne laisse pas indifférent et ses paysages sont aussi déroutants et émouvants que l’est son histoire, si singulière et à la fois si représentative de la destinée de cette région.

Badlands overlook

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 30 US$ par véhicule.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Route

Une fresque géologique à lui tout seul

Comme presque toujours, l’histoire de ce parc commence il y a des millions d’années, à l’époque du Crétacé où une mer peu profonde recouvre la région. Une épopée de formations sédimentaires érige des reliefs rocheux qui, une fois l’eau retirée, sont mis à nu. Mais ici, les roches friables sont drastiquement mises à mal par l’érosion. Les couches de grès, de sable ou d’ocre sont creusées, grignotées par le vent et la pluie pour former des  canyons, des collines aux aires de mesas du Far West et des colonnes rocheuses aux contours déchiquetés. Tantôt pales, tantôt multicolores mais toujours un peu lunaires.

Si la rapidité d’érosion de ce parc est la responsable de ses reliefs ciselés et spectaculaires, c’est aussi la cause de sa durée de vie bien inférieure aux autres parcs nationaux. Bien sûr, à notre échelle, cela ne change rien, mais ce parc nous rappelle qu’il est une force de la nature.

Une histoire mouvementée

Une nature que l’homme a souvent essayé de maitriser avec plus ou moins de succès. Ce sont les natifs Américains qui s’y installent d’abord saisonnièrement pour chasser le bison. Pendant des milliers d’années, ils fréquentent seuls la région avant d’être amenés à côtoyer pacifiquement les trappeurs franco-canadiens, venus faire commerce dans la région. À cette époque, le parc est surtout connu pour ses richesses planétologiques qui font parler de lui dans tout le pays. On vient de loin pour voir son importante concentration de fossiles qui balaye une grande partie de la fresque historique de ce parc avec des espèces emprisonnées depuis le Crétacé aussi bien que des bouts de vie de l’époque de la chasse au bison. Mais on y vient en petit nombre. Jusqu’à ce que la découverte d’or dans la région vienne semer la zizanie.

Plus loin, notamment dans toute la zone des Black Hills (un peu plus à l’Ouest), les blancs commencent à affluer dès 1874. La ruée va priver les natifs de leurs terres natales et les faire atterrir dans des réserves. En 1889, les Lakotas Oglalas (qui se sont séparés des autres Sioux Lakotas), sont parqués dans la réserve des Pine Ridge Reservation. La réserve occupe une grande partie de la région sud de l’État, dont le secteur sud du parc de Badlands. Ce territoire accordé aux Lakotas en échange de leur liberté leur est finalement partiellement retiré par le gouvernement américain qui s’en sert pour des essais de tirs et de bombardements pendant la Seconde Guerre Mondiale.

Cette terre sera rendue à la tribu des Oglalas Lakotas mais pas vraiment complètement, les Américains ont d’autres projets.

Après la guerre, le département d’agriculture tente d’attirer les pionniers dans la région. Publicité mensongère à l’appui, elle vend cette région comme une terre fertile et pleine de promesses. Quelques-uns arrivent tant bien que mal à s’y installer mais les vagues de sautelles et des tempêtes de sable ont raison de leurs récoltes. Finalement, le destin de cette région très particulière est scellé. Elle est mise sous la tutelle de l’État et préservée, d’abord en tant que monument national en 1929, puis, parc comme national en 1978.

Chiens de prairies Badlands

La création du parc national de Badlands : un bien pour certains, un mal pour d’autres

Cette protection est une aubaine pour l’habitat naturel du parc qui sera désormais protégé.

Car au milieu de cette mer de sédiments érodés, se déroulent des plaines à perte de vue qui forment l’une des plus grandes zones de prairies herbeuses (maintenant protégée) du pays. C’est pour cette raison que ce parc, qui semble si inhospitalier, abrite une vie sauvage aussi riche. Un écosystème rare où évoluent tranquillement biches, coyotes, pumas, tortues ou encore de joyeuses bandes de chiens de prairies. Grâce à la création du parc national, plusieurs espèces en danger y sont même réintroduites comme le bison, le putois à pieds noirs, le mouflon d’Amérique ou encore le renard véloce.

Mais les perdants de l’histoire sont encore et toujours les Lakotas qui se voient encore reprendre une partie de leurs terres. La partie sud du parc national est située sur la réserve et bien qu’en co-gestion entre le gouvernement américains et les Oglalas Lakotas, ce secteur du parc national empiète donc encore sur les terres des natifs.

Vous ne vous aventurez probablement pas dans cette partie très difficile d’accès et perdue au milieu de terres privées (que l’on ne franchit qu’avec une autorisation) mais, pour autant, ne perdez pas de vue que l’histoire de ce secteur qui fait partie de l’identité du parc national de Badlands.

Une émotion palpable

Au volant de votre voiture lorsque vous passerez de points de vue spectaculaires en panoramas déroutants, crapahuterez sur les roches lunaires ou surplomberez la mer de mesas à perte de vue, vous percevrez l’intensité de ces « mako sica ». Surnommées mauvaises terres par les lakotas, ces terres nous rappellent qu’elles sont celles des natifs et qu’elles ont vu le monde changer, se déchirer ; cette région accaparée, morcelée, bradée. Restez dans le parc en fin de journée, lorsque les touristes quittent progressivement les points de vue et les sentiers de balade, laissez la lumière baisser et mélanger les couleurs des roches, irradier tout de sa chaleur dorée. Les biches sortiront surement en nombre et le ciel se chargera d’une intensité assez rare. C’est à ce moment que le parc prend toute sa dimension mystique qui force parfois une émotion assez vive.

Prairie parc national de Badlands

Comment rejoindre le parc?

La seule façon d’accéder au parc est en voiture. L’aéroport le plus proche est celui de Rapid City (Dakota du Sud) à moins d’une heure de route. L’aéroport international de Denver (Colorado) se trouve à 5h50 de route de là.

Le parc national se divise en deux parties :

  • La partie nord est la partie principale. On y accède par l’US 90 au nord et la route 44 au sud. Cette partie comporte trois entrées principales : North East Entrance (au nord-est donc), Pinnacles Entrance au Nord (entrée plus centrale) et Interior Entrance, en venant du sud. Il est possible de rejoindre le parc national de Badlands par d’autres routes secondaires. L’entrée la plus populaire est celle de North East Entrance car elle permet de rejoindre le Ben Reifle Visitor Center. Il est aussi possible de rejoindre ce visitor center depuis Interior Entrance mais la route pour y accéder est plus longue. Aussi, il est courant de traverser le parc depuis : North East Entrance en passant par le visitor center et de ressortir au niveau de Pinnacles Entrance en suivant Badlands Loop qui concentre les attractions principales du parc. Il faut compter une bonne heure de route. L’autre solution est de continuer la route via la Sage Creek Rim Road et de ressortir tout à l’ouest au niveau de la petite ville de Scenic en passant par Sage Creek. Il faut compter le double de temps environ.
  • La partie sud est composée de deux îlots distincts : Stronghold Unit et Palmer Creet Unit. Ces zones sont toutes les deux situées sur la réserve de Pine Ridge Reservation et sont très difficiles d’accès (très isolées et nécessitant des autorisations pour traverser les terres privées qui les enclavent). Il est donc peu courant de s’y rendre mais on y trouve un visitor center, le White River Visitor Center.

Badlands Loop Road

À quelle saison visiter le parc national de Badlands?

Le parc national de Badlands se visite toute l’année. En hiver, le parc est souvent enneigé. Si les paysages sont magnifiques, il faut faire attention aux routes qui peuvent être glissantes, voire fermées selon les conditions. C’est une visite assez féérique, mais comme souvent, plus risquée. Pensez aussi qu’il peut faire vraiment frais, surtout avec le vent qui est souvent de la partie. L’été, il fait chaud et le parc est plus fréquenté. Entre les deux, l’automne et le printemps sont des saisons agréables à considérer pour une visite plus tranquille.

Prairies herbeuses parc national de Badlands

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

Où dormir dans le parc national de Badlands

Un seul logement en dur est disponible dans le parc, il s’agit du Cedar Pass Lodge qui propose de belles cabines en bois traditionnelles situées juste à côté du Ben Reifel Visitor Center dans un décor grandiose.

Les autres options sont le camping. Le parc compte deux sites :

  • Cedar Pass Campground, situé à côté de l’hôtel qui se réserve sur le même site que les cabines.
  • Sage Creek Camground, situé à l’ouest du parc. Il s’agit d’un camping sur la base du premier arrivé, premier servi.

 

 

Où manger dans le parc national de Badlands

Le seul restaurant se trouve au niveau de Cedar Pass Lodge (restaurant et vente de snacks). L’autre option étant de pique-niquer dans le parc. Plusieurs espaces de pique-nique avec des tables se trouvent au niveau de ces sites :

  • Ben Reifel Visitor Center
  • Big Foot Pass Overlook
  • Conata Picnic Area
  • White River Visitor Center

Les infrastructures touristiques les plus proches (restaurants, hôtel, magasins…) se trouvent au niveau du complexe touristique de Wall, à l’entrée du parc (au nord de Pinnacles Entrance).

Mesas parc national de Badlands

Que voir et que faire dans le parc national de Badlands?

Le parc est donc divisé en deux parties : le nord, la partie principale et le sud qui se situe dans la réserve de Pine Ridge,  isolée et difficilement accessible. C’est pour cette raison que les recommandations de visites se portent généralement exclusivement sur la partie nord. Voilà donc les sites et les balades à ne pas manquer dans la partie principale du parc national de Badlands.

Mais avant même de commencer votre visite du parc national de Badlands, un arrêt presque incontournable s’impose. En 1931 l’épicerie/pharmacie de Wall Drug (située au niveau de Wall à l’entrée nord du parc) tente de s’imposer dans cette région désertique. Mais personne ne s’y arrête. Au bord de la faillite, Dorothy, la propriétaire, décide d’installer de gros panneaux au bord de la route indiquant la présence du magasin et la distribution d’eau gratuite. En peu de temps, les clients affluent, tout comme les panneaux qui sont placés de plus en plus loin pour signaler la distance restante jusqu’au magasin. Aujourd’hui, on en trouve tout au long de l’Interstate 90, dans tout l’État mais aussi chez les voisins du Minnesota et du Wyoming. Si ce commerce est devenu mythique et propose encore de l’eau gratuite à qui en demande, il ne reste plus grand chose de la petite boutique d’antan. C’est devenu une grosse attraction touristique autour de laquelle s’est greffé tout un complexe touristique de motels, restaurants, attractions et magasins de touristes dans une ambiance western, surfaite et tape à l’œil. C’est bruyant et peu authentique, mais ça reste une bonne halte pour se dégourdir les jambes, distraire les enfants parmi toutes les attractions proposées ou faire quelques provisions avant de rentrer dans le parc national.

De là, on peut soit directement rejoindre le parc national de Badlands via l’entrée de Pinnacles au sud de la ville de Wall où se trouve le complexe, soit en continuant l’Interstate 90 jusqu’à North East Entrance. Ce que nous vous conseillons si vous venez et repartez en direction de Rapid City. Cela vous permettra de débuter la visite par un arrêt au visitor center de Ben Reifel. Si vous voyagez d’est en ouest ou vice-versa, autant traverser le parc dans le sens de votre trajet.

Les deux zones principales de cette partie nord du parc sont articulées autour des deux routes principales et permettent une visite très facile. De nombreux points de vue avec parkings sont aménagés tout au long de ces routes. On y trouve aussi de nombreux départs de balade. Le parc national de Badlands est probablement l’un des parcs où il est le plus facile de se repérer et de rejoindre les points d’intérêt sans même parfois avoir à marcher.

Badlands Loop Road

Cette boucle concentre les attractions principales du parc, le visitor center, le lodge et son restaurant, un des campings, les points de vue et balades les plus connus du parc. Il faut prévoir une heure de route pour entrer au niveau de North East Entrance et ressortir au niveau de Pinnacles Entrance ou vice-versa.

 Parmi les arrêts à ne pas manquer :

  • Big Badlands Overlook, quelle meilleure façon d’être accueilli dans le parc que ce panorama spectaculaire sur la vallée de pics sédimentaires et ses strates multicolores.
  • Ben Reifel Visitor Center, ressource précieuse pour organiser sa visite dans le parc et en savoir plus sur son histoire géologique.
  • Les nombreux points de vue qui s’enchainent à partir visitor center. Parmi les plus spectaculaires : Cedar Pass, Norbeck Pass, Big Foot Pass et Pinnacle Overlook, le plus haut point de vue qui vient clôturer la visite de la Badlands Loop Road.
  • Quelques balades permettent aussi de pénétrer ces formations sédimentaires uniques, notamment près du visitor center. Ne manquez pas Door Trail, qui permet après le petit bout de sentier aménagé d’évoluer librement au cœur des formations lunaires. C’est unique ! Windows Trail est une balade très courte (environ 15-20min) et aussi très belle. Un peu plus loin, Fossil Exhibit Trail offre à voir une belle concentration de fossiles.

La région de Sage Creek

La partie à l’extrémité ouest du parc, se fait en général en complément de la Badlands Loop Road, juste avant de bifurquer pour sortir au niveau de Pinnacles. La Sage Creek Rim Road connecte la Badlands Loop Road et la ville de Scenic tout à l’ouest. Elle dessert quelques points de vue et le camping du même nom. Il faut compter environ 50 min pour traverser cette région et ressortir du parc. On peut facilement y observer des bisons et des mouflons et  bien d’autres espèces sauvages qui vivent dans le parc. La route n’est pas goudronnée. Elle reste en bon état et facilement praticable par tout type de véhicule par beau temps mais attention aux jours de pluie et de neige à ne pas s’y aventurer avec une voiture classique.

Parmi les points d’intérêt à ne pas manquer (outre l’observation de la faune locale) :

  • Hay Butte Overlook, un panorama spectaculaire sur la mer de mesas à perte de vue.
  • Robert Prairie Dog Town, une balade dans les fameuses prairies herbeuses d’où l’on observe les joyeux chiens de prairies.
  • Sage Creek Overlook. Un panorama qui permet d’observer les prairies herbeuses qui se partagent le paysage avec les collines sédimentaires dans un équilibre surprenant. C’est encore plus frappant lorsque l’herbe y est bien verte et contraste avec les teintes plus « ambiance désert » des roches sédimentaires.

Big Badlands Overlook

Conseils pour une expérience authentique

Comprendre l’histoire de ce lieu offre une approche totalement différente de ces « mauvaises terres » tantôt boudées, tantôt disputées. Mais, l’autre particularité de la région, c’est son passé géologique et sa concentration étonnante de fossiles. Pour se familiariser avec cette histoire, une balade (en anglais) est menée par les rangers du parc, tous les jours à 8:30am (au niveau de Door Trail Trailhead) de fin mai à fin septembre. (Plus d’informations sur le site du parc national). Elle revient sur 75 millions d’années et permet de comprendre la particularité géologique de ce parc. L’autre activité à faire dans le même esprit est d’observer les paléontologues en train de trier, identifier et ranger les fossiles dans le Fossil Preparation Lab du Ben Reifel Visitor Center. Tous les jours de 9am à 4:30pm, de la deuxième semaine de juin à la troisième de septembre.

Coucher de soleil parc national de Badlands

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Badlands?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée?

    Oui, on peut facilement visiter la partie nord en une journée. La partie sud étant, dans tous les cas, difficilement accessible.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Le parc possède un hôtel, le Cedar Pass Lodge et 2 campings.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, mais en restant vigilant aux conditions de circulation et à la fermeture possible de certaines routes.

Point de vue parc national de Badlands

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