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La France veut vendre le luxueux duplex de son Ambassadeur à l'ONU

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Pour renflouer les caisses de l’Etat, rien de tel qu’une bonne opération immobilière. C’est ce que la France envisage de faire à New York, en mettant en vente un somptueux appartement qu’elle possède au 740 Park Avenue, selon des informations de French Morning.

Ce duplex, qui sert de résidence au Représentant permanent de la France auprès des Nations Unies, pourrait être mis en vente entre 35 et 40 millions de dollars, d’après les estimations d’agents immobiliers. La mission francaise à l’ONU n’a pas souhaité faire de commentaires.

Si cet appartement vaut si cher, c’est avant tout parce que l’adresse est légendaire. Cet immeuble résidentiel d’une trentaine d’appartements, construit en 1929, est réputé comme étant l’un des plus prestigieux de Manhattan. Peuplé de milliardaires, ce « power building » est devenu «  l’épicentre des gens qui dirigent le monde », comme l’affirme le journaliste Michael Gross, auteur du livre “740 Park”, dans un documentaire diffusé sur Arte fin 2012 (voir la version en ligne).

Dans son livre, Michael Gross raconte que Jackie Kennedy y a passé son enfance, que John Rockefeller Junior y a longtemps possédé un appartement, tout comme les plus hauts dirigeants de la Standard Oil Company, d’American Express, de la Chase Bank, de Chrysler, ainsi que les héritiers des plus grandes familles américaines (les Vanderbilt, les Marshall Field, les Brewsters…)

Aujourd’hui, l’immeuble abrite des magnats de la finance, comme Stephen Schwartzman (Blackstone Group) et John Tain, ex PDG de Merryll Lynch. La designeuse Vera Wang y a acheté un appartement pour 23 millions de dollars en 2007. L’industriel David Koch, et l’héritier de la maison Estée Lauder font aussi partie des pensionnaires.

La vente de cet appartement, situé au 12e et 13e étage, serait donc très profitable pour l’Etat. D’autant qu’il a été acheté en 1978, avant le boom immobilier new-yorkais. Auparavant, l’ambassadeur était logé dans un autre appartement au 2e étage, acquis par la France en 1949, peu après la création de l’ONU.

Cette opération permettrait aussi de faire des économies substantielles, alors que les charges de ce type d’immeubles, qui comportent une batterie de portiers, de concierges et d’agents d’entretien, se comptent en dizaines de milliers de dollars. « Entre 10.000 et 20.000 dollars par mois », estime un agent immobilier new-yorkais.

Toutefois, même si l’adresse est mythique, les intéressés ne courent pas les rues. Dans ce type de résidences (« co-op »), on est sommé de payer cash, et de disposer d’un matelas de plusieurs millions de dollars sur son compte pour postuler. Le magazine immobilier Curbed raconte qu’un duplex du 740 a été mis en vente 35 millions de dollars en 2009, et n’a pas trouvé preneur pendant près de trois ans. C’est finalement un associé de Goldman Sachs qui l’a emporté pour… 23 millions. Toutefois, en 2012, un autre duplex, aux mêmes étages que celui de l’ambassadeur à l’ONU, été vendu 52 millions de dollars à un financier. Un record absolu.

Et même en disposant des fonds nécessaires, la partie n’est jamais gagnée. Le conseil d’administration des propriétaires du 740, qui valide les candidatures, est réputé pour sa férocité. La légende raconte que plusieurs stars, comme Barbara Streisand, s’y sont cassé le nez.

Chamalières ou l'Amérique du Nord: Louis Giscard d'Estaing a choisi

Louis Giscard d’Estaing l’a dit pendant le Grand Débat French Morning-FIAF. Il l’a redit lors d’un déplacement à Calgary. “Si je suis élu, je ne postulerai pas pour un nouveau mandat de maire de Chamalières en mars 2014. Je passerai le relais à l’excellente équipe municipale de Chamalières, en m’appuyant sur elle pour terminer ce mandat“, lit-on dans un communiqué publié samedi.

Lorsqu’il a entamé sa campagne pour la législative en Amérique du Nord en mars, le candidat de l’UDI était resté vague sur son avenir à la tête de la commune auvergnate. Lors d’un entretien avec French Morning, il avait refusé de se prononcer sur un éventuel renoncement à son mandat. “J’ai toujours mené mes mandats jusqu’à leur terme, avait-il dit. Si je suis élu, la question se posera à partir de la rentrée.” 

Chamalières est le fief de la famille Giscard d’Estaing. Son père, l’ancien président Valery Giscard d’Estaing, fut maire de la commune de 1967 à 1974.

Si je suis élu, je serai donc dans notre circonscription d’Amérique du Nord dès que le calendrier des travaux parlementaires le permettra pour une période de quatre jours minimum – suivant les périodes, une semaine sur trois ou quatre – ou dans le cadre de missions parlementaires ou de voyages ministériels, comme je l’ai fait de 2007 à 2012 en tant que Président du Groupe d’amitié France-États-Unis de l’Assemblée nationale ou s’il y a des manifestations, évènements ou cérémonies programmées”, précise-t-il.

 Photo: Louis Giscard d’Estaing à New York. Crédit: Mehdi Taamallah 

"Moi, candidat": l'hebdo de la législative épisode 3

Cette semaine dans « Moi, candidat », retour sur le Grand Débat French Morning-FIAF, avec six candidats à la législative partielle en Amérique du Nord.

Vote de soutien. Pendant le débat, Louis Giscard d’Estaing (UDI) a indiqué que sa candidature avait fait l’objet d’un vote de soutien par le bureau de l’UDI Canada. « Combien de personnes ? », lui a aussitôt demandé le candidat du MoDem Nicolas Druet. L’intéressé a botté en touche. La réponse est… cinq. Le bureau en question compte six membres, dont Séverine Boitier, sa suppléante, mais une personne a voté contre (le « chargé publication » Remi Daviet, qui a quitté l’UDI peu après), selon l’équipe de campagne de Giscard.

Soutien discret. LGE avait convié nombre de ses soutiens au débat. Parmi eux: Bruno Bich, 36e fortune française, président du conseil d’administration de BiC, le fabriquant des stylos, briquets et rasoirs jetables. Le groupe a été fondé par son père, le baron Bich. D’ordinaire discret, le patron, établi aux Etats-Unis depuis plus de trente ans, figure au comité de soutien du candidat de l’UDI. Il n’a pas souhaité donner d’interview.

Tout sauf les parachutés. Les candidats ont profité de leur présence à New York pour  le débat pour organiser des meetings. Lundi, Nicolas Druet (MoDem) avait réuni plusieurs entrepreneurs au Sushi Shop de Madison Avenue. « Si le MoDem est au second tour, nous avons de bonnes chances de l’emporter car les socialistes ne veulent pas de Lefebvre », leur a-t-il dit. « Si vous ne soutenez pas le MoDem, soutenez au moins un candidat local », a ajouté Franck Barrat, élu AFE, qui participait à la réunion.

Droit au but. Après le débat, Frédéric Lefebvre a rechaussé les crampons. Direction le New Jersey pour rencontrer… Thierry Henry. Le candidat de l’UMP a visité le stade des New York Red Bulls, où évolue l’ancien international français. Il s’est également entretenu avec Jérôme de Bontin, le manager général du club. Et en a profité pour faire quelques photos pour son fameux tweet-journal de campagne.

Les Pirates contre Lefebvre. Le même Lefebvre est la star malgré lui d’une vidéo de la candidate du Parti Pirate, Véronique Vermorel. On le voit dans les couloirs de l’Assemblée nationale interrompu en pleine interview avec LCI, par deux députés qui l’accusent de préférer les caméras aux bancs de l’Assemblée. Après le clip, le message suivant s’affiche : « Lassés des clowns professionnels ? Au Parti Pirate, on prend la politique au sérieux. »

Le FN et la binationalité. Interrogé sur sa perception de la binationalité dans un parti qui lui est hostile, Thierry Franck Fautré (FN) n’avait pas souhaité nous répondre lorsque nous avions fait son portrait. A L’Outarde Libérée, il assure ne pas vouloir la remettre en cause. « Aux citoyens binationaux, nombreux en Amérique du nord, et surtout au Canada, il se veut rassurant : « Quand on est Français, on reste Français! », a-t-il dit au site.

Giraud contre le PS. Cyrille Giraud (EELV) continue sa stratégie de différenciation du Parti Socialiste dans les colonnes de France-Amérique. « Je peux comprendre que des gens qui ont été impactés par ces mesures et qui ont voté pour Corinne Narassiguin et moi l’année dernière ressentent une certaine frustration. La promesse de campagne était que les montants alloués à la PEC seraient en totalité reversés aux bourses scolaires. Clairement, on s’en est écarté. »

Petit rappel: le vote par Internet a lieu du mercredi 15 mai de 12h (heure de Paris) au mardi 21 mai 12h (heure de Paris).

« I’m not an accent »: le cri du coeur comique d'une Française de LA

« I’m not an accent », c’est le motto de Rose Laurent, le personnage qu’interprète Soraya Garré, dans cette comédie colorée qu’elle a écrite et qui prend place à Los Angeles. « C’est l’histoire d’une Française, immigrante aux États-Unis, qui est déterminée à prouver à ceux qui vivent dans son pays d’accueil qu’elle est en fait bien plus qu’un accent », raconte-t-elle.

Dans ce court-métrage d’une dizaine de minutes (ci-dessous), drôle et rythmé, on suit donc Rose Laurent, écrivain de son état, dans sa recherche d’emploi sur le cruel marché angelin.« Je n’arrive pas à trouver de travail parce que j’ai un accent… », confie la protagoniste à son ami Clive, interprété par l’acteur américain Ryan Daniel Dobson. « C’est ridicule, nous sommes aux Etats-Unis, rétorque-t-il, tout le monde a un accent. »

C’est d’ailleurs avec cette philosophie à l’esprit que Soraya Garré était arrivée à Los Angeles en 2006. Venue accompagner une amie à une audition, le directeur de casting remarque alors la Française d’origine espagnole et kabyle, et lui suggère de se présenter. À sa surprise, le ton de l’assistante dans le bureau des auditions est tout à fait différent: « Sorry, we don’t take accents » lui lance-t-elle sèchement.

« C’est quelque chose qui résonne dans la tête pendant longtemps », raconte l’actrice, également productrice du film. Du fait de ses origines mixtes, les problèmes d’identité culturelle ont toujours fasciné cette titulaire d’une maîtrise en Lettres, Langues et Civilisations anglo-américaines. « Quand on part d’un pays, on se sent déraciné, pourtant on a souvent le besoin d’être accepté et d’appartenir à un groupe. On ressent alors parfois une sorte de frustration, mais il faut savoir tourner cette frustration en sa faveur, et trouver sa force dans sa différence. »

À l’occasion d’une classe de montage, Soraya Garré réalise une première vidéo YouTube de trois minutes, mentionnée dans l’article Qu’est-ce qu’il a mon accent ? que nous avions publié en 2011. Les retours positifs l’encouragent à tourner cette version plus longue, qu’elle présente l’année dernière à l’American Independent Film Festival de Beverly Hills. Cette expérience, « très positive et très gratifiante » pour l’apprenti cinéaste, l’a encouragée dans sa lancée : Soraya Garré rédige actuellement la version longue d'”I’m not an accent”.

Lucien Hervé, l'oeil de Le Corbusier, exposé à New York

Lucien Hervé, dont Le Corbusier disait qu’il avait “l’esprit d’un architecte et savait comment observer l’architecture“, a photographié pendant 16 ans les projets du créateur.

Depuis 1993, la Galerie du Jour agnès b. de Paris expose ses photographies. Du 10 mai au 30 juin, la boutique de Downtown New York montrera les clichés indiens du photographe, dans le cadre de la série “Lucien Hervé: Le Corbusier in India”.

Tous les clichés présentés à l’occasion de cette exposition ont été pris au cours de deux voyages en Inde, en 1955 et 1961. On peut y admirer les nombreuses constructions de Le Corbusier dont le Palais de l’Assemblée (1955) de Chandigarh, qu’il considérait comme son édifice le plus réussi.

Décédé en 2007 à l’âge de 97 ans, Lucien Hervé est reconnu pour l’originalité de ses photographies.

 

Joséphine Ancelle retourne au Cutting Room

Pour ceux qui avaient raté son retour sur scène, pas de panique. Joséphine Ancelle revient sous les projecteurs du Cutting Room le 18 mai.

Le jeune talent connait bien cette magnifique salle de Midtown, tout juste rénovée – elle l’avait remplie en mars. « Joséphine », c’est une voix cristalline et un style innocent, fragile, qui ferait pleurer un  cœur de pierre. Formée entre New York, Paris et Montréal (où elle a chanté dans une chorale de gospel), elle cultive un ton qui évoque Yaël Naim et Ingrid Michaelson. Ses mélodies légères sur le voyage, l’amour et a beauté du quotidien ont été entendues dans des salles prestigieuses comme le Living Room, le Sidewalk Café et le Bitter End pour ne citer qu’elles.

Pour ceux qui voudraient se remplir l’estomac en plus des oreilles, le Cutting Room dispose d’un menu complet.

Une conférence sur le bilinguisme et les programmes bilingues à New York

Le bilinguisme, c’est bien. Le développer dans les écoles, c’est mieux.

Ce jeudi 16 mai, plusieurs experts et éducateurs impliqués dans le monde bilingue participeront à une conférence sur les avantages du bilinguisme, et le lancement de programmes d’immersion dans les établissements scolaires de New York.

La conférence est organisée par les groupes de parents des programmes bilingues de Downtown / Midtown, avec le soutien de l’ambassade de France. Parmi les invités, on retrouve nombre des « usual suspects » de la scène bilingue new-yorkaise: Ofelia Garcia (photo), professeur à la City University Of New York et spécialiste du bilinguisme, Marie Bouteillon, professeur à The Carroll School ou PS 58 (Brooklyn), Giselle McGee, directrice de PS 58,  Virgil de Voldère, fondateur et directeur de La Petite Ecole ou encore Hannah Helms, membre de l’association Education Française New York.

Crédit : CUNY

Cuba Nostalgia fête ses 15 ans

Cuba Nostalgia revient à Miami du 17 au 19 mai.
Une quarantaine d’expositions feront découvrir la diversité de la culture cubaine. Au programme : la cuisine, les fameux cigares, la flore et la faune, les héros de l’indépendance, photographies et peintures, des documents historiques, le sport, un Cuban Coffee Shop, un Mojito Lounge ou encore un concours de danse cubaine. Que demander de plus?
Sept galeristes exposeront des tableaux d’artistes cubains. Une vingtaine de stands du souvenir seront dédiés à l’histoire de Cuba : vieux journaux et ancienne monnaie, bijoux antiques, films et vidéos seront à vendre. Côté musique : quatre concerts, dont celui du groupe Karysma Band, feront danser les visiteurs. Enfin, les visiteurs pourront goûter aux spécialités cubaines comme le café, le Picadillo ou le Cuba Libre.
Le thème de l’édition 2013 célébrera aussi les « Quinces », cérémonies cubaines organisées en l’honneur de tous les jeunes qui fêtent leurs quinze ans, un élément central de la culture cubaine et sud-américaine.
Crédit : Cuba Nostalgia Festival

« I’m not an accent »: le cri du coeur comique d'une Française de LA

« I’m not an accent », c’est le motto de Rose Laurent, le personnage qu’interprète Soraya Garré, dans cette comédie colorée qu’elle a écrite et qui prend place à Los Angeles. « C’est l’histoire d’une Française, immigrante aux États-Unis, qui est déterminée à prouver à ceux qui vivent dans son pays d’accueil qu’elle est en fait bien plus qu’un accent », raconte-t-elle.

Dans ce court-métrage d’une dizaine de minutes (ci-dessous), drôle et rythmé, on suit donc Rose Laurent, écrivain de son état, dans sa recherche d’emploi sur le cruel marché angelin.« Je n’arrive pas à trouver de travail parce que j’ai un accent… », confie la protagoniste à son ami Clive, interprété par l’acteur américain Ryan Daniel Dobson. « C’est ridicule, nous sommes aux Etats-Unis, rétorque-t-il, tout le monde a un accent. »

C’est d’ailleurs avec cette philosophie à l’esprit que Soraya Garré était arrivée à Los Angeles en 2006. Venue accompagner une amie à une audition, le directeur de casting remarque alors la Française d’origine espagnole et kabyle, et lui suggère de se présenter. À sa surprise, le ton de l’assistante dans le bureau des auditions est tout à fait différent: « Sorry, we don’t take accents » lui lance-t-elle sèchement.

« C’est quelque chose qui résonne dans la tête pendant longtemps », raconte l’actrice, également productrice du film. Du fait de ses origines mixtes, les problèmes d’identité culturelle ont toujours fasciné cette titulaire d’une maîtrise en Lettres, Langues et Civilisations anglo-américaines. « Quand on part d’un pays, on se sent déraciné, pourtant on a souvent le besoin d’être accepté et d’appartenir à un groupe. On ressent alors parfois une sorte de frustration, mais il faut savoir tourner cette frustration en sa faveur, et trouver sa force dans sa différence. »

À l’occasion d’une classe de montage, Soraya Garré réalise une première vidéo YouTube de trois minutes, mentionnée dans l’article Qu’est-ce qu’il a mon accent ? que nous avions publié en 2011. Les retours positifs l’encouragent à tourner cette version plus longue, qu’elle présente l’année dernière à l’American Independent Film Festival de Beverly Hills. Cette expérience, « très positive et très gratifiante » pour l’apprenti cinéaste, l’a encouragée dans sa lancée : Soraya Garré rédige actuellement la version longue d'”I’m not an accent”.

Les chansons populaires et folkloriques reprennent vie à Houston

La Chorale de l’Association Internationale des Nations-Unies s’associera aux World Voices Houston pour faire revivre des chansons folkloriques et populaires, les 11 et 19 mai.

Les deux chorales présenteront « Songs of yesterday, Traditions of Tomorrow », un concert qui explore l’évolution des chansons folkloriques dans le monde entier.

La mission que se sont donnés les chanteurs est d’associer une chanson folklorique à une chanson populaire provenant d’un pays différent et qui pourrait, hypothétiquement, devenir un jour une chanson folklorique.

La chorale de l’Association Internationale des Nations-Unies rassemble des chanteurs internationaux de Houston. Son ambition: mettre en avant la compréhension entre les cultures par la chanson.

Crédit : United Nations Association International Choir

Un Français joue Dvorak au San Francisco Symphony

Trois grands compositeurs d’Europe de l’Est seront mis à l’honneur à San Francisco par un Français, du 29 mai au 2 juin.

Gautier Capuçon interprétera le fameux concerto pour violoncelle de Dvorak. Ce jeune violoncelliste a débuté sa carrière à l’âge de 17 ans et a depuis obtenu de nombreuses récompenses dont la Victoire de la musique “nouveau talent de l’année” en 2001. Son interprétation du compositeur Dvorak a été saluée par la presse musicale: Gramophone la qualifiée de “magique“.

Pendant ce concert de deux heures, le violoncelliste jouera également des oeuvres de Kodaly et Bartok, deux grands compositeurs hongrois du XIXème siècle.

Législative: Bayrou tire sur les parachutés

François Bayrou n’y est pas allé de main morte. Sur Radio Canada, mercredi, le président de MoDem a apporté son soutien au candidat du parti à la législative en Amérique du Nord Nicolas Druet et sa suppléante Martine Volard. Et en a profité pour s’en prendre sans les nommer aux deux parachutés de l’élection: Louis Giscard d’Estaing (UDI) et Frédéric Lefebvre (UMP).

« S’il y a des représentants des Français de l’étranger, il faut que ces représentants soient réellement des Français de l’étranger et non pas des hommes politiques qui ont échoué dans les élections nationales, qui vont chercher un lot de consolation auprès des électeurs d’Amérique du Nord », a taclé le centriste. Allusion non feinte à Louis Giscard d’Estaing, candidat de l’UDI, battu en juin 2012 lors de la législative dans la 3e circonscription du Puy-de-Dôme. “Il y a là un détournement, un dévoiement de la loi“, ajoute-t-il, plaidant pour l’élection de personnalités « réellement établies » en Amérique du Nord.

François Bayrou était invité par la radio canadienne pour parler de son idée de gouvernement d’union nationale.  78% des Français plébiscitent cette idée, selon un récent sondage IFOP pour le Journal du Dimanche. Il a en rajouté une couche sur la législative à la fin de son intervention. “C’est choquant de voir que les représentants des Français de l’étranger seraient parachutés. Simplement parce qu’ils n’ont pas trouvé de place, parce qu’ils ont été battus, ce qui peut arriver dans une élection, ils vont se présenter pour représenter les Français d’Amérique du Nord alors qu’ils ne partagent pas leurs conditions de vie, leurs idées et leur situation.

Photo: Notarianni Laetitia/ABACAUSA.COM