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Où manger les meilleures frites à New York?

C’est le met populaire par excellence, appelé ici French fries même si leur origine reste floue. Qu’elle soit belge ou française, qu’on l’appelle frite, allumette, pomme-frite, qu’on la mange avec les doigts ou du bout de la fourchette, en cornet ou en barquette, la frite fait l’unanimité chez les gourmands. Et chacun a son avis sur le meilleur endroit où la déguster. Voici le parti frit de French Morning !

La plus gourmet

À l’Entrecôte-Le Relais de Venise. Après deux ans de fermeture à cause de la pandémie de Covid, le bistrot parisien à la déco nostalgique a rouvert Upper East Side pour le plus grand bonheur des viandards amateurs de bonne franquette. Au menu : un plat unique. Une entrecôte généreuse recouverte de la sauce secrète qui a fait la renommée du lieu porte Maillot (34,95$). Pour accompagner cette pièce de choix, des frites évidemment. Fines, croustillantes, moelleuses à cœur et grassouillettes juste comme il faut, elles jouent leur partition d’escorte à la perfection. « Nous utilisons les mêmes pommes de terre que celles de France. Elles sont plongées dans un bain d‘huile deux fois. Une fois avant le service, puis à la demande juste avant d’être servie » explique Darin Nathan, directeur de la franchise. A noter : pas de ketchup ni de mayonnaise sur les tables. La star du plat aka la sauce secrète est amplement suffisante pour saucer !

L’entrecôte-frites du relais de Venise Upper East Side. Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La plus réputée

Les pommes-frites de Balthazar sans aucun doute. Il suffit de voir le nombre de vidéos Youtube consacrées à leur préparation pour mesurer la renommée de ce cornet. Là-bas, on utilise la pomme de terre Russet, riche en amidon avec une chair très sèche.  Elles vont tremper dans l’eau toute la nuit avant d’être égouttées, séchées puis vont subir un double bain de friture (le deuxième étant plus élevé). Croustillantes à l’extérieur, fondantes à cœur, les frites de Balthazar sont pimpantes et jamais mollassonnes. Bon à savoir : les restaurants Pastis dans le Meatpacking District et Minetta Tavern dans Greenwich Village, suivent la même technique.

La plus trendy

Noëmie Carrant, journaliste food pour Resy nous livre son adresse préférée. « Le Crocodile à Williamsburg. Les frites sont servies en accompagnement de leur poulet rôti nappé de jus aux herbes. Les frites font donc trempette dans la sauce, c’est fabuleux et tellement réconfortant en hiver ».

La plus authentique

Mark’s Off Madison, dans le quartier de Flatiron. Le propriétaire et chef du lieu Mark Strausman les nomme “belgium fries” « parce que c’est de là-bas qu’elles viennent !», affirme-t-il. « Elles sont taillées façon Pommes Pont Neuf, épaisses et larges, passent dans un double bain de friture, sont égouttées et saupoudrées de kosher salt. » Servie dans un grand cornet comme dans une friterie tradi. Preuve de leur succès : il s’en écoule plus de 80 kilos chaque semaine ! « Même si nous avons d’autres spécialités, elles sont sur toutes les tables » prétend Mark Strausman.

Le cornet de pommes Pont Neuf et ses trois sauces. © geraldineatsnewyork

La version fast food

Shake Shack pour leur crinkle fries, ces bâtonnets de pommes de terre gaufrés que l’on commande recouverts de leur fameuse sauce fromage fondu.

Les frites au fromage fondu de Shake Shack © Shutterstock

Le bon plan : McDonalds. La célèbre chaîne (trop) présente dans le monde entier n’est peut-être pas reconnue pour préparer les meilleures frites. Mais elles restent une madeleine de Proust qu’on continue à apprécier pour leur côté régressif. Bonne nouvelle : McDo a lancé ses « Free Fries Fridays ». Jusqu’à la fin de l’année, le fast-food offre une frite moyenne tous les vendredis avec un achat minimum 1$.

Mais aussi :

La recommandation de l’influenceur food Jeremy Jacobowitz « celles de Peter Luger Steack House avec une coupe épaisse ce qui permet d’avoir plus de crémosité à l’intérieur. Excellentes également car très salée ».

À Salt & Battery pour un excellent fish&chips dans les règles de l’art. Côté chips comme disent nos voisins d’Outre-Manche, elles sont arrosées d’une généreuse dose de vinaigre de malt acidulé.

Bar Sardine : Situé à West Village, le Bar Sardine est réputé pour ses frites assaisonnées avec de l’ail et des herbes.

Pomme Frites dans East Village. Des frites belges avec une large sélection de sauces.

Raoul’s : Comment imaginer leur steak au poivre sans les pommes allumettes qu’on utilise pour faire trempette dans la sauce onctueuse.

Mother’s Ruin : entre chips, gaufres et frites, les « Old Bay Waffle Fries » sont un incontournable du menu.

 

 

 

À Malibu, un air de Méditerranée souffle sur la Villa Getty

Le bleu de l’océan Pacifique, qui se découpe entre les pins et les oliviers, nous transporte tout droit sur les rives de la Méditerranée. Des visiteurs prennent la pose devant les statues de bronze et les fontaines aux mosaïques multicolores dans les jardins ensoleillés de la Villa Getty. Nichée sur les collines de Malibu, cette incroyable demeure romaine, reconstituée dans les années 1970 par le magnat du pétrole J. Paul Getty (1892-1976), dévoile au public ses trésors de l’Antiquité dans un écrin naturel évoquant le sud de l’Italie. Avec le Getty Center (à Brentwood), elle fait partie du Getty Museum, mais propose une expérience à part… À environ 30 minutes de Los Angeles, une escapade étonnante (et gratuite !*) à faire en famille ou entre amis, testée par French Morning.

Des visiteurs se prennent en photo dans un des jardins de la Villa Getty. © Getty Center

Le voyage commence sur la spectaculaire Pacific Coast Highway (PCH), qui serpente le long de la côte entre mer, montagnes et palmiers. La Villa Getty se cache dans un canyon à flanc de colline, à la limite de Pacific Palisades et Malibu. À l’entrée, les véhicules s’engagent sur une voie romaine pavée, bordée de romarins, de lavandes et d’arbousiers. Après avoir laissé sa voiture au parking, il faut franchir un pavillon d’entrée, emprunter un escalier et marcher quelques minutes pour découvrir la haute villa blanche aux tuiles rouges, bordée d’un amphithéâtre de 450 places. Réouverte au public en 2006 après une longue restauration, la villa est accessible aux enfants et aux personnes handicapées, grâce aux ascenseurs qui permettent d’éviter les nombreux escaliers.

Visiter la Villa Getty, c’est remonter 2.000 ans d’Histoire et voyager en Méditerranée sans quitter la Californie. C’est déambuler à travers des galeries débordantes d’objets inestimables, collectionnés par J. Paul Getty tout au long de sa vie ou légués au musée après sa mort. La villa abrite environ 44.000 pièces, dont une petite partie est exposée simultanément. Le rez-de-chaussée est consacré aux collections grecques et étrusques : poteries aux dessins délicats, jarres en bronze, bijoux d’or et d’ambre, statues… Dans un temple circulaire, l’Hercule de Landsdowne tenant à la main la peau du Lion de Némée fait partie des pièces les plus célèbres du musée. Le second étage est dédié à l’Antiquité romaine. Parmi ses innombrables merveilles, la verrerie d’une finesse inégalée a de quoi inspirer les plus grands designers de LA !

Environ 40 000 pièces antiques sont conservées à la Villa Getty. Le second étage est dédié au monde romain. © Getty Center

Mais au-delà de ses collections, la Villa Getty à elle seule constitue un musée à ciel ouvert. Quant à son histoire, elle est digne d’un scénario d’Hollywood. Dans les années 1970, J. Paul Getty souhaite construire un musée pour exposer ses collections d’art, que son ranch de Malibu ne suffit plus à accueillir. Le millionnaire, qui a beaucoup voyagé en Italie et en Grèce, rêve de reproduire à l’identique la Villa des Papyrus, qui le fascine. Les vestiges de cette luxueuse villa romaine, enfouie après une éruption du Vésuve en 79 ap JC, ont été découverts près de l’ancienne cité romaine d’Herculanum, sur la baie de Naples, dans les années 1750. Des dizaines de statues de bronze et de marbre et plus d’un millier de papyrus y ont été retrouvés. Selon les archéologues, la villa aurait appartenu au beau-père de Jules César, Lucius Calpurnius Piso Caesoninus.

Pour recréer la Villa des Papyrus à Malibu, l’homme le plus riche du monde engage une équipe d’architectes, d’archéologues, d’artisans et d’historiens. Ils sont chargés de reproduire la demeure romaine selon le plan qu’en a fait Karl Weber, un ingénieur militaire suisse, dans les années 1750. Selon la vision de Getty, ils y incorporent des détails d’autres villas romaines de la région. Atrium, péristyles intérieur et extérieur, jardins, mosaïques, dallage de marbres multicolores, statues… J. Paul Getty suit de près les travaux, mais il meurt en 1976 dans son château de Sutton Place, en Angleterre, sans avoir pu visiter le musée achevé, qui a ouvert ses portes au public deux ans plus tôt, en 1974.

Le péristyle extérieur est orné de magnifiques fresques. © Getty Center

Les amoureux d’art et d’antiquité passeront facilement une demi-journée voire plus à la Villa Getty. Pour percer tous ses secrets, des visites guidées et des conférences gratuites sont proposées tous les jours. Le café offre des plats frais d’inspiration méditerranéenne (assez chers) pour se restaurer sur place, mais on trouve des restaurants plus typiques (et plus abordables) à quelques minutes en voiture sur le PCH. Avant de quitter la Villa, une halte s’impose à la boutique, qui regorge de souvenirs et de livres pour adultes et enfants.

*L’entrée de la Villa Getty est gratuite, le parking coûte 20$. Les billets doivent être réservés à l’avance, sur le site Internet du musée ou par téléphone.

Vous reprendrez bien une dose de Sugar Sammy?

Superstar au Canada ayant conquis la France depuis plusieurs années, Samir Khullar, alias Sugar Sammy, revient au printemps prochain aux États-Unis avec son humour corrosif et ultra-rythmé.

Passionné par le stand-up depuis son plus jeune âge, l’humoriste de 47 ans, qui nous a confié l’an passé « aimer être adoré et détesté en même temps », présentera son one man show intitulé « You’re Gonna Rire 2 ». Un spectacle dans lequel le Canadien polyglotte d’origine indienne, qui a déjà à son actif plus de 2.000 spectacles dans une trentaine de pays, dresse un portrait de la société qu’il observe, sans filtre et sans tabou.

 

En attendant de débarquer aux États-Unis, le comédien québécois, qui se fait un plaisir de choquer son public, continue à sillonner les routes de la Belle Province. Sa tournée américaine débutera à Miami le vendredi 22 mars 2024, puis se poursuivra en Floride jusqu’au samedi 30 mars (Orlando et Tampa). Apprécié pour son rôle de jury quelque peu provocateur dans l’émission télévisée « La France à un incroyable talent », Sugar Sammy sera en Géorgie les vendredi 5 et samedi 6 avril (Atlanta), dans le Tennessee le samedi 13 avril (Nashville), au Texas du vendredi 19 avril au samedi 4 mai (Austin, San Antonio, Dallas et Houston), dans l’Illinois les vendredi 10 et samedi 11 mai (Chicago), en Californie du vendredi 7 au samedi 29 juin (San Diego, Los Angeles, Sacramento, San Francisco), tout en s’octroyant un détour par l’Arizona le dimanche 9 juin (Phœnix). Le trublion de l’humour se rendra ensuite dans le Nevada les vendredi 5 et samedi 6 juillet (Las Vegas).

«Ghosts of the Chelsea Hotel», le docu phénomène projeté à Los Angeles

Samedi 2 décembre prochain, le Cinelounge Sunset à Hollywood présente à 9:30pm le documentaire « Ghosts of the Chelsea Hotel (and Other Rock & Roll Stories) ». Réalisé par Danny Garcia, le film de 70 minutes revient sur l’histoire fabuleuse de cet hôtel inauguré en 1884, d’abord ouvert en immeuble coopératif, et logeant alors quelques célébrités, ainsi de Jackson Pollock, Arthur Miller, Leonard Cohen, Jim Morrison, Patty Smith, Janis Joplin, Bob Dylan…

Le documentaire revient sur les différentes controverses survenues dans l’hôtel, et notamment l’assassinat de Nancy Spungen, petite amie alors du bassiste des Sex Pistols, Sid Vicious, sur l’amour d’Andy Warhol pour l’hôtel, et conte à travers le regard de certains locataires, toujours présents au Chelsea Hotel, dont la Française Man-Laï Liang (qui a participé à la production), les péripéties et secrets d’un lieu désormais mythique.

Estelle Fraisse (San Francisco): Quand devenir maman redonne vie

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Alors qu’elle vit dans les Alpes et exerce en tant qu’infirmière, Estelle Fraisse vit un quotidien qui lui plaît : passionnant et au contact de la nature. Son futur, c’est sûr, il sera là ! Sauf qu’un jour, elle rencontre quelqu’un d’extraordinaire. Un Français qui vit en Californie et qui est de retour pour les fêtes de fin d’années en France. Tout d’un coup, son futur change : quelques mois plus tard – un 1er avril ça ne s’invente pas -, Estelle et l’heureux élu se marient et la voilà entamant une nouvelle vie aux États-Unis.

Peu de temps après, les jeunes tourtereaux attendent leur premier bébé. La Californie leur plaît, bref la vie est belle. Jusqu’au jour où son mari est diagnostiqué d’une grave maladie et tout change. Cette grossesse tant désirée n’est plus la priorité. Il faut à tout prix soigner son époux, l’accompagner et se concentrer sur son futur. Arrive ce sentiment étrange de s’être fait voler sa grossesse par la maladie.

Une fois le bébé arrivé, Estelle se dit que ce lien qu’elle aurait aimé développer pendant qu’elle était enceinte, elle pourrait le développer par le biais de l’allaitement de son nourrisson : mais cela s’avère bien plus compliqué que prévu, elle se sent seule. Cette première grossesse et ce premier postpartum vont allumer un feu en Estelle, une irrépressible envie : celle de mettre son savoir médical avec la douceur d’un accompagnement individuel au service des familles désireuses d’emprunter le chemin de l’allaitement. Et au cours des années suivantes, elle va se former et accompagner des centaines de familles.

Aujourd’hui maman de deux enfants, et aux côtés de son mari – guéri – Estelle a fondé son entreprise et vient en aide des familles francophones de la Bay de San Francisco.

Retrouvez le French Baby Guide in San Francisco juste ici : https://www.thefrenchbabyguide.com/


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

[Vidéo] Optimiser son budget santé aux USA : bien choisir son assurance santé

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Pour les expatriés, le choix d’une solution d’assurance santé peut être un vrai casse-tête.

Nous vous donnions rendez-vous en ligne le 28 novembre 2023 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

Bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couvertures santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement.

Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay du webinaire ci-dessous ou directement sur YouTube

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? FR : +33 (0)9 77 21 99 60 // USA : +1 (347) 491-4190
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Agate, le nouveau centre de formation pour les enseignants en contexte multilingue

Pédagogie inversée, intelligence artificielle… Le paysage éducatif mondial est en constante évolution, créant un besoin d’accompagnement pour les enseignants. Forte de ce constat, Emilie Nolf a lancé en janvier 2023 Agate, un centre de formation en français pour les enseignants en contexte multilingue. « Ils ont besoin d’être accompagnés, et de réfléchir avec d’autres enseignants qui rencontrent des difficultés similaires dans leurs classes, que ce soit l’acquisition de la langue orale ou l’apprentissage de la lecture », explique la fondatrice du centre.

Accompagnement individuel ou en groupe

Avec plus de vingt ans d’expérience dans l’enseignement et la formation, l’idée de créer Agate s’est imposée comme une évidence pour Emilie Nolf. Installée depuis 2017 dans la région de San Francisco, elle était, avant son déménagement, directrice d’une école à Lyon, et dispensait des formations en France. « Quand je suis partie aux États-Unis, je ne pensais pas pouvoir continuer mon activité de formatrice. Or, j’ai tout de suite reçu beaucoup de requêtes pour accompagner les enseignants, mais au départ, je n’avais pas forcément les compétences dans le bilinguisme ou dans les neurodivergences. Avec Agate, les enseignants ont accès à des spécialistes de l’éducation inclusive, des neurosciences, du bilinguisme. »

Émilie Nolf, fondatrice du centre de formation Agate destiné aux enseignants francophones. © Agate

Agate propose des formations individuelles en ligne et en personne, et travaille également avec des écoles pour établir un accompagnement sur mesure pour un groupe d’enseignants. « Nous offrons quatre catégories de formation : devenir enseignant pour les personnes en reconversion, être accompagné pour les enseignants qui arrivent dans un pays étranger, développer ses compétences et enfin encadrer une équipe pédagogique. »

Partager les problèmes et les solutions

Agate ancre ses formations dans des cas très concrets. Une analyse de la pratique sert généralement de point de départ : les enseignants partagent leur expérience, évoquent les problèmes auxquels ils sont confrontés pour réfléchir avec les formateurs et d’autres enseignants à de possibles solutions. « Ils peuvent ainsi se rendre compte qu’ils ne sont pas seuls face à leurs problèmes. Par ailleurs, on leur demande de mettre ces solutions en pratique entre deux séances, ou d’effectuer par exemple une sélection de livres jeunesse et d’écrire la trame d’étude de l’un d’entre eux que l’on retravaille ensemble en fonction de leur pratique en classe. »

Depuis le lancement d’Agate début 2023, plus de 200 enseignants issus de 80 structures éducatives (écoles, alliances, associations…) ont suivi une formation, ce qui représente environ 5.000 heures, bénéficiant à plus de 6.000 élèves. « Nous avons un très bon retour des enseignants qui ont suivi ces formations, tant sur le partage de connaissances et la collaboration que l’impact dans la classe. Nos formations sont d’ailleurs quasiment pleines jusqu’en avril 2024, et nous créons constamment de nouvelles offres selon les demandes. »

Parc national de Canyonlands: La vallée infinie de mesas et canyons

Le parc national de Canyonlands est une région à part entière. Le plus grand parc national de l’Utah, plus de 130 hectares de désert dans le plateau du Colorado qui abrite le confluent de la Green River et du Colorado. C’est là où ces deux fleuves mythiques se rejoignent sculptant sur leur chemin canyons vertigineux et mesas sans fin. Prenons aussi une grosse touche d’érosion qui est venue grappiller les roches les plus friables et vous comprendrez, qu’à ces plateaux et canyons, s’ajoutent des cheminées de fées bariolées qu’on pourrait presque croire venues tout droit de Bryce National Park.

Mais n’imaginez pas tourner la tête et voir d’un côté des canyons, d’un autre des colonnes rocheuses effilées. Le parc est non seulement immense mais aussi cloisonné par les fleuves (et leurs affluents) qui le façonnent. Il faut compter une longue route pour rejoindre les différentes parties de Canyonlands, quand bien même elles sont accessibles ! 

Point de vue parc national de Canyonlands

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤  Entrée 30 US$ par véhicule.

➤  Toutes les informations sur le site du parc national.

 

Balade Point de vue Island in the Sky

Ce que le parc national de Canyonlands a de spécial

La seule façon de prendre réellement la mesure de cet infini désert aux formations accidentées est peut-être encore de le survoler. D’en haut, on peut observer les plateaux d’Island in the Sky qui surmontent le cœur du parc et sa vallée de canyons à perte de vue (c’est ici que le nom d’île dans le ciel prend tout son sens). C’est aussi d’en haut que l’on peut voir s’ériger les murailles d’aiguilles rocheuses ciselées de The Needles. On y comprend comment ces différentes régions épousent et s’agencent dans les méandres de la Green River et du Colorado. On devine le dédalle de canyons inaccessibles de The Maze sans pouvoir vraiment situer la quatrième partie du parc d’Horseshoe Canyon avec sa collection d’art rupestre en dehors des limites du parc national, de l’autre côté du Glen Canyon Recration Area.

Dans l’ombre de Arches

C’est probablement en raison de cet isolement et de cette difficulté à embrasser d’un coup d’œil son infinité que la préservation de cette région a pris autant de temps. D’abord comme monument national en 1961, puis comme parc national en 1964. Il faut dire qu’on est dans un coin où les prouesses de la nature ne sont pas une denrée rare : « Castle Valley », La Sal Mountains et Arches se trouvent tout près de là, dans cette même région de Moab. C’est d’ailleurs grâce à Arches que Canyonlands est sorti de l’anonymat. Le gérant du monument national d’Arches, Bates Wilson, ayant eu l’occasion de pousser jusque-là et de découvrir la pépite cachée à quelques miles de son parc, a commencé à lancer l’idée de l’établissement d’un parc national. Mais il fallut attendre quelques années de plus pour que le secrétaire de l’Intérieur, Stewart Udall, vole au-dessus du parc (en 1961) et réalise l’enjeu de cette proposition. Ironie du sort, Canyonlands est finalement devenu un parc national 5 ans après Arches.

Un parc très étendu

Aux voyageurs qui rêvent de paysages désertiques loin des foules, de décor de Far West jusqu’au bout des buissons arides et des fers à cheval du Colorado, qui veulent deviner les planques où se sont peut-être cachés Butch Cassidy et sa bande d’hors-la-loi ou bien scrutent les rochers pour apercevoir les troupeaux de mouflons, le parc national de Canyonlands offre tout cela. Mais non sans effort. Il faudra rejoindre les parties les plus reculées via de longues routes, des pistes ou de la marche pour s’enfoncer dans le cœur du parc. Sans aller si loin, les petites balades et nombreux points de vue d’Island in the Sky permettent déjà de contempler la vallée de canyons qui se déroule à l’infini. Du haut de ces promontoires, on perd la notion d’espace. La perspective n’existe plus et aucune échelle n’est là pour nous permettre de réaliser l’étendue du spectacle qui se joue devant nos yeux. Dans leur singularité, chacune des visites du parc est vraiment spéciale. Tant mieux, car il est très difficile d’accéder aux quatre parties du parc en une seule visite et il faudra probablement faire un choix !

The Needles Canyonlands

Comment rejoindre le parc ?

Il vous faudra obligatoirement une voiture pour circuler dans le parc national de Canyonlands, voire un 4×4 pour de nombreuses parties du parc qui sont accessibles uniquement par des pistes non bétonnées. Les différentes parties du parc sont très éloignées les unes des autres, il est donc impossible de visiter plusieurs secteurs en une journée.

Arriver en avion

Si vous pensez arriver en avion puis louer une voiture, l’aéroport international le plus proche est celui de Salt Lake City à 4h de route de là. Celui de Denver se trouve à 6h de route. L’aéroport régional de Grand Junction est, quant à lui, à 1h50 de route du parc national de Canyonlands.

Le train ou le bus

Grand Junction est aussi une option si vous voulez arriver en train (via l’Amtrak) ou en bus avec la compagnie Greyhound). De là, vous pourrez louer une voiture pour rejoindre le parc national de Canyonlands.

Les différentes parties accessibles 

  • Island in the Sky. La partie la plus au nord et la plus proche de Moab (à 1h de là) est Island in the Sky. On la rejoint et circule dedans facilement avec une voiture classique. Comptez une grosse heure (aller/retour) pour vous rendre dans les différentes zones de ce secteur depuis le visitor center.
  • The Needles. Cette zone se trouve au sud du parc national de Canyonlands. Il faut 1h30 depuis Moab pour rejoindre The Needles. La partie accessible entre le visitor center et Big Spring Canyon Overlook (la partie aménagée la plus éloignée) se parcourt en 15min de voiture. La zone accessible par la route est donc assez réduite ici. Un 4×4 est ensuite nécessaire pour accéder au back country via une des nombreuses pistes. Une autre partie de cette zone est le point de vue The Needles Overlook qui offre une vue panoramique à perte de vue sur l’ensemble du parc, une zone très isolée et sans issue.
  • The Maze. Cette partie à l’ouest du parc national de Canyonlands est uniquement accessible avec un 4×4, c’est une zone difficile d’accès, elle est plutôt réservée aux visites plus sportives à bord d’un véhicule adapté.
  • Horseshoe Canyon. Entre Capitol Reef National Park et Glen Canyon National Recreation, cet îlot du parc national en dehors de ses limites est accessible depuis la bourgade de Hanksville via une longue piste de 30 miles qu’il est conseillé d’emprunter avec un 4×4 (même si, en théorie, la route peut être praticable avec une voiture classique par beau temps).

Le 4×4 dans le parc

Une information est très souvent négligée quand on parle de 4×4 dans les parcs nationaux, la plupart des agences de location ne vous couvrent pas les pistes, s’il vous arrive un pépin sur une route non pavée cela sera à vos frais, ayez-le en tête.

Une grande partie du parc national de Canyonlands est uniquement accessible en 4×4, vous trouverez de nombreuses informations précises à ce sujet sur le site du parc national.

Piste 4x4 Canyonlands

À quelle saison visiter Canyonlands ?

Comme souvent dans cette région, l’automne et le printemps sont les saisons idéales pour visiter le parc national de Canyonlands. L’été, les températures y sont très élevées avec quasi aucune ombre. L’hiver, le décor du parc sublimé par la neige a quelque chose de magique. Cela peut donc être une visite à considérer mais il faudra bien vérifier les conditions d’accès en temps réel selon la météo.

Vallée Canyonlands

Où se loger et se restaurer dans le parc ?

Où dormir dans le parc national de Canyonlands

Il n’est possible de dormir dans le parc national de Canyonlands  qu’en camping, le parc ne possède aucun hôtel. Les deux campings aménagés se trouvent au niveau d’Island in the Sky et The Needles. Il s’agit de campings sans eau, sur la base du premier arrivé premier servi (quelques réservations et l’accès à l’eau potable sont disponibles à The Needles selon la saison). Le camping en itinérance est autorisé à condition de demander un permis auprès des rangers du parc.

Pour se loger en dehors du parc, Moab est une bonne option pour la partie d’Island in the Sky et Monticello propose quelques options pour rayonner sur The Needles. Hanksville offre aussi quelques hôtels et motels pour rejoindre Horseshoe Canyon et The Maze.

Où manger dans le parc national de Canyonlands

Vous trouverez des restaurants au niveau de Moab, Monticello et Hanksville, parfois quelques options sur la route entre ces différentes villes mais aucune option de restauration dans le parc national. Pensez donc à prévoir votre pique-nique.

Confluence Overlook Canyonlands

Que voir et que faire à Canyonlands ?

Une visite des différentes parties du parc national de Canyonlands demande du temps et un véhicule adapté (pour de nombreuses zones du parc). Mais même avec une voiture classique et en une journée, il est possible de profiter de quelques balades et de magnifiques points de vue sur le plateau du Colorado. Préférablement, depuis la partie d’Island in the Sky, la plus proche de Moab et la plus accessible. Voici quelques visites à considérer en priorité dans ce secteur pour observer les méandres du Colorado et de la Green River tout en prenant la mesure de l’infinité des canyons et mesas formés par ces deux fleuves mythiques. Ici, on se sent infiniment petit et on perd toute notion de grandeur, c’est un autre espace spatio-temporel qui semble se dérouler sous nos pieds.

Island in the Sky

  • Shafter Canyon Overlook, un point de vue qui surplombe la piste du même nom juste à l’entrée du parc.
  • Mesa Arch, l’ultra photogénique arche qui dévoile en arrière-plan la vallée infinie de canyons se trouve à la bifurcation de la partie sud et de la partie ouest du parc.
  • Green River Overlook, non loin de la bifurcation, un point de vue sur les méandres de la Green River à ne pas manquer.
  • Aztec Butte, une balade d’1h30 conduit à des ruines de greniers amérindiens.
  • Partie sud: ne manquez par Buck Canyon Overlook avec les La Sal Mountains en fond et le Grand View Point Overlook.
  • Partie ouest : à l’extrémité de ce secteur, la balade d’1h30 d’Upheaval Dome offre un décor de cratère entouré de badlands colorées.

The Needles

Si vous préférez une expérience hors des sentiers battus, vous pouvez directement pousser jusqu’à The Needles en sachant que le décor y est bien différent. C’est l’autre côté du tableau, là où les formations rocheuses s’enfoncent dans les plaines sauvages, là où coulent Colorado et Green River mais aussi là où se dressent les formations rocheuses en forme d’aiguilles qui ont donné leur nom au secteur. Vous pourrez soit aller directement à The Needles Overlook, soit vous enfoncer un peu plus dans le parc dans la zone principale. Prévoyez alors un arrêt au visitor center et les visites suivantes :

  • Le long de la route UT-211, vous pourrez observer de beaux pétroglyphes au niveau de Newspaper Rock State Historic Monument et les grottes de Cave Springs (balade de 45min).
  • Spring Canyon, cette zone offre de jolies balades avec vue sur la vallée de canyons (dont Sliderock Trail) et des panoramas sur de larges colonnes rocheuses comme Big Spring Canyon Overlook. Ne manquez pas la longue randonnée (5h) vers Confleunce Overlook Trail où l’on peut donc voir le photogénique confluent du Colorado et de la Green River.
  • The Needles, pour voir les fameuses aiguilles rocheuses, il faudra rejoindre l’extrémité sud du secteur et prévoir de plus longues randonnées (4h-5h) comme la Chesler Park Loop Trail, magnifique balade au pied des aiguilles qui passe aussi par un slot canyon ou Devils Kitchen Trail, autre balade pour voir les formations colorées de près.
  • Squaw Flat & Lost Canyon, une autre belle randonnée (d’environ 4h) au milieu de belles formations rocheuses.
  • Needles Overlook, cette zone isolée du secteur The Needles, se situe dans une impasse, vous pourrez y profiter des points de vue spectaculaires sur l’ensemble du parc national de Canyonlands.

The Maze

Si vous avez le temps et un véhicule adapté, pourquoi pas vous enfoncer dans le dédale rocheux de The Maze – à la condition uniquement d’être parfaitement renseigné et équipé. On s’enfonce alors dans un back country accidenté et désertique.

Horseshoe Canyon

C’est au bout d’une très longue piste de près de 30 miles que vous accéderez à des pétroglyphes et des collections rupestres uniques en leur genre. Il est fortement conseillé d’y aller en 4×4 et d’avoir pris toutes les informations pour accéder au site dans un des visitor centers, en amont. Il est difficile de ne visiter que cette partie du parc étant donné qu’on ne trouve aucun visitor center à proximité.

Activités dans le parc

Une autre façon de découvrir le parc est à travers une sortie en rafting, à cheval ou à vélo. Vous trouverez toutes les activités et  compagnies qui proposent des tours au sein du parc national sur le site de NPS.

Mesa Arch Canyonlands

Conseils pour une expérience authentique

Observer les étoiles depuis le parc national de Canyonlands est une façon bien spéciale de profiter du désert du plateau du Colorado. C’est l’un des endroits les plus sombres du pays qui offre des conditions idéales pour l’observation des étoiles. Avec des jumelles, on pourrait même parfois voir l’anneau de Saturne. Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous.

Pour faire du stargazing (observation des étoiles), vous pouvez le faire de façon libre. Pensez à prendre une carte du ciel étoilé pour repérer les constellations, la voie lactée… Remplacez vos lampes frontales et autres sources lumineuses par une lumière rouge (moins agressive) et prenez le temps car il vous faudra bien une demi-heure pour habituer vos yeux à l’obscurité et être dans les meilleures conditions pour profiter du spectacle qui s’offre à vous. En été, il est possible d’assister à une session guidée par les rangers du parc, plus d’informations sur le site du parc national.

Stargazing Canyonlands

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Canyonlands ?

    Non. Il suffit de s’acquitter des 30$ d’entrée.

  • Peut-on visiter le parc à la journée ?

    Oui, si on ne visite que la partie principale d’Island in the Sky, il faut compter une demi-journée plus le temps de route pour visiter chaque partie du parc national.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Uniquement en camping au niveau d’Island in the Sky et The Needles.

  • Peut-on visiter le parc en hiver ?

    Oui, mais en restant vigilant aux conditions de circulation et à la fermeture possible de certaines routes.

Island in the Sky

Laurence de Valmy expose ses «Posts» à l’Artspace Warehouse de Los Angeles

L’autoportrait au chapeau de paille de Van Gogh; Le Baiser de Gustav Klimt; Marilyn Monroe par Andy Warhol… Ces œuvres ultra-célèbres qui imprègnent notre rétine, l’artiste française Laurence de Valmy en a fait des posts Instagram, afin de communiquer leur histoire -parfois méconnue- à l’ère des réseaux sociaux. 

Du samedi 28 octobre au vendredi 1er décembre, six toiles de sa série « Post » seront présentées à l’Artspace Warehouse de Los Angeles, à West Hollywood, dans le cadre de l’exposition Color Pop. Ses œuvres côtoieront celles de cinq artistes internationaux inspirés par le Pop Art : Billy Criswell, Desireé Gaskin (Dez), Nayla Kai Saroufim, Khoury et Marc Raphael. Le vernissage aura lieu le samedi 28 octobre de 4pm à 6pm.

C’est en 2016 que Laurence de Valmy s’est lancée dans cette vaste série. « Ces toiles revisitent l’histoire de l’art, qui me passionne, en connectant des grandes œuvres d’artistes avec l’esthétique d’Instagram. Je reproduis ces peintures à l’acrylique, en les composant comme un post Instagram, et je rédige des commentaires à partir de faits réels pour expliquer leur histoire », raconte l’artiste.

Laurence de Valmy a fait de sa passion pour la peinture une profession depuis son arrivée aux États-Unis, en 2015. Elle vit aujourd’hui à San Diego, où elle dirige les affaires culturelles de l’Alliance française, en plus de son travail d’artiste. Dernier projet en date : une série qui interroge la représentation des filles et des femmes dans l’univers Pokémon ! Son travail est diffusé par plusieurs galeries, à New-York, Los Angeles, au Royaume-Uni et en France.

Publié le 22 octobre 2023. Mis à jour le 28 novembre 2023.

Bientôt un vol direct entre San Antonio et Paris?

Décoller de Paris le matin, assister à un match de Wemby le soir, et être de retour dès le lendemain chez soi : il faudrait aujourd’hui un petit périple pour réaliser cela. Demain, ce sera peut-être extrêmement simple. Notamment boosté par l’arrivée de Victor Wembanyama dans le Texas, San Antonio réfléchit, selon nos informations, à ouvrir une ligne directe entre son aéroport et Paris. « L’équipe de développement aérien de notre aéroport s’efforce constamment d’attirer un service international. La France est une destination merveilleuse pour les loisirs et les affaires », confirme à demi-mots José Luis Garcia, responsable des affaires internationales et du protocole de l’aéroport.

Liaison avec Francfort en mai

La capitale française est en concurrence avec Londres pour l’ouverture de cette nouvelle liaison États-Unis – Europe. La différence se fera sur les conditions financières qu’offriront chacune de ces destinations. Au-delà de « Wemby », c’est surtout pour développer son économie renaissante que San Antonio tente d’établir des ponts avec le Vieux Continent. La métropole a d’ailleurs conclu un premier partenariat pour un vol direct avec l’Europe : ce sera vers Francfort, souvent considérée comme la capitale économique de l’Allemagne, dès le mois de mai 2024.

San Antonio essaie ainsi de se démarquer et d’exister face à ses deux voisins imposants, Dallas et Houston, qui possèdent d’ailleurs chacun déjà leur liaison directe vers Paris (avec Air France pour Houston et American Airlines pour Dallas). Pourtant 7e en nombre d’habitants des États-Unis, San Antonio figure bien plus loin (23e) au classement économique.

Relation «étroite» avec la France

La ville du sud du Texas entend capitaliser dans les prochains mois et les prochaines années sur une dynamique plutôt positive. « Depuis deux ans, San Antonio est classée deuxième en croissance parmi les grandes villes américaines », relève Marc Anderson, le PDG de Visit San Antonio, l’organisme chargé de promouvoir l’image de la ville, notamment à l’international. « La plupart des nouveaux arrivants sont de jeunes professionnels, attirés par le coût de la vie, qui est plus attractif chez nous, mais aussi par les opportunités professionnelles que la ville offre, poursuit-il. Il est plus facile de construire une carrière ici qu’ailleurs. »

San Antonio a ainsi ouvert 12 nouveaux hôtels et 100 restaurants depuis la fin de la pandémie. Et prévoit d’en ouvrir 24 autres dans les deux années à venir. Alors l’arrivée de Victor Wembanyama est une aubaine pour la ville, qui fait à nouveau parler d’elle grâce à ses Spurs, son équipe de basket. Grâce au basketteur français, les télévisions nationales s’arrachent à nouveau les rencontres en prime-time de l’équipe texane. Un coup de pub inespéré pour une métropole surtout connue pour le tourisme autour de Fort Alamo. « Nous avons une relation très étroite avec la France et les Français. Tony Parker a mis San Antonio sur la carte pour les Français. Et avec Wemby, on est très heureux et excité de pouvoir continuer à promouvoir la ville auprès des Français », complète Marc Anderson, qui avec ses équipes a lancé, pour attirer les touristes, des campagnes de communication digitales… en France.

D’où vient la tradition du sapin de Noël du Rockefeller Center?

À New York, le Rockefeller Center figure parmi les lieux emblématiques de la ville. Durant les fêtes de fin d’année, les New-Yorkais et les Américains, mais aussi les touristes du monde entier, convergent vers cet endroit pour s’amuser sur la patinoire éphémère et profiter des illuminations du plus célèbre sapin de Noël des États-Unis. Cet arbre est d’ailleurs devenu une véritable attraction touristique, avec plusieurs dizaines de millions de visiteurs chaque année. Mais de quand date son installation ? Et qui en est à l’origine ? French Morning vous dit tout.

Sapin et salaire

L’apparition du premier sapin remonte à la construction du Rockefeller Center en 1931, en pleine Grande Dépression. À cette époque, les travaux venaient juste de démarrer avec, comme principale main-d’œuvre, des milliers d’ouvriers italiens et irlandais. À l’approche des fêtes de Noël, ceux-ci ont décidé de planter un sapin baumier (balsam fir tree en anglais) de vingt pieds, soit un peu plus de six mètres de hauteur. Pour la décoration, les ouvriers avaient utilisé des guirlandes de papier et de canneberges et quelques ornements.

« Les ouvriers ont installé le premier sapin tout au nord du Rockefeller Center et non pas à son actuel emplacement (30 Rockefeller Plaza, N.D.L.R.). Cet arbre a été planté dans une zone où il n’y avait encore que des gravats. C’est à ce même endroit qu’ont été installées une table et une chaise pour accueillir un contremaître. Les ouvriers y formaient alors une longue file d’attente pour recevoir leur salaire », raconte Daniel Okrent, ancien rédacteur en chef du magazine Life, public editor du New York Times et auteur de Great Fortune : The Epic of Rockefeller Center. Une photo prise à cette époque a immortalisé cet instant.

Une tradition depuis 1933

Si la première apparition du sapin de Noël remonte à 1931, ce n’est qu’à partir de 1933 qu’une célébration officielle a été organisée. À cette date, l’arbre est devenu l’un des symboles de New York à l’approche de Noël. « Pour les New-Yorkais, son importance est due au rôle du Rockefeller Center. Situé au cœur de la ville, dans Midtown, c’est un lieu où tout le monde est amené à passer, précise Daniel Okrent. Pour le reste du pays, il est devenu un symbole grâce à la cérémonie officielle d’illumination qui est retransmise en direct sur NBC et sur NBC Radio avant l’apparition de la télévision ». Quant à la cérémonie officielle, elle a toujours lieu le mercredi d’après-Thanksgiving avec le maire de New York, le P.-D.G. de Tishman Speyer (société propriétaire du Rockefeller Center) et de nombreux invités et célébrités.

Des critères bien précis

Depuis l’instauration de cette tradition new-yorkaise, l’arbre de Noël répond à des critères bien précis. En effet, il est toujours choisi par le jardinier du Rockefeller Center. Erik Pauzé, qui occupe actuellement ce poste, sillonne les pépinières des États de New York, du New Jersey et du Connecticut, pour trouver la perle rare. Ces dernières décennies, le choix s’est toujours porté sur un Norway Spruce (épicéa de Norvège). Il s’ensuit un processus de découpe pour que l’arbre ne dépasse pas les cent pieds, soit environ trente mètres. La hauteur est limitée en raison des problématiques de transport et de l’étroitesse des rues autour du Rockefeller Center. Une fois le sapin arrivé à destination, une grue vient le placer à la verticale, et il est ensuite soutenu par quatre haubans avec une énorme pointe en acier à la base. Pour finir, un échafaudage est érigé afin de permettre l’installation de toutes les décorations.

Cette année, le nouveau sapin ne déroge pas à la règle puisque le jardinier du Rockefeller Center a choisi un épicéa de Norvège venu de la ville de Vestal, dans l’État de New York. D’une hauteur de 80 pieds (24 mètres) et âgé de 80 ans, il affiche un poids de 12 tonnes. Quant à la décoration, elle se compose de 50.000 leds, soit plus de 5 miles (environ 8 kilomètres) de câbles, et d’une étoile Swarovski de 70 pointes, pesant plus de 400 kilogrammes. Mi-janvier, ce gigantesque épicéa sera retiré du Rockefeller Plaza pour être donné à l’ONG américaine Habitat for Humanity. Il sera alors broyé, traité et transformé, afin d’être utilisé pour la construction de maisons.

Et vous, à quel point avez-vous détesté «Napoléon»?

Le réalisateur britannique Ridley Scott (« Blade Runner », « Thelma & Louise », « Gladiator »…) a réussi un bel exploit : transformer une figure historique aussi complexe que Napoléon en personnage fade et sans-relief. C’est, en résumé, le sentiment qu’on a à l’issue de la projection de son « Napoléon », sorti en salles aux États-Unis la semaine dernière, à grand renfort de promotion.

Très attendu, le biopic se veut une biographie romancée de l’empereur déchu, de son émergence dans le chaos de la Révolution française jusqu’à sa mort en exil sur l’île de Sainte-Hélène après la défaite de Waterloo. Il alterne entre deux trames narratives : son histoire d’amour avec Joséphine de Beauharnais, avec qui il essaie désespérément d’avoir un enfant, et ses exploits sur le champ de bataille, à commencer par la reprise de Toulon aux mains des forces britanniques et royalistes en 1793.

Malheureusement, ce choix binaire occulte complètement la richesse du personnage historique controversé, un Corse maîtrisant mal le français qui s’est hissé aux cimes du pouvoir… Au lieu de raconter cette ascension fulgurante, et sa chute, le Napoléon de Ridley Scott, incarné par l’Américain Joaquin Phœnix qu’on a vu plus inspiré, est un homme terne et sans saveur, qui émet des bruits bizarres quand il veut copuler. 

L’héritage oublié de Napoléon

Le film se termine par un bilan humain des batailles de Napoléon, comme si la violence était son unique héritage. Il est indéniable que le despote a ensanglanté l’Europe, rétablissant au passage l’esclavage dans les colonies (aspect totalement absent du film), mais il a aussi façonné la France moderne. On lui doit notamment le baccalauréat, le Code civil ou encore la création des préfets pour structurer le territoire.

En plus de comporter son lot d’inexactitudes historiques, le fait que les personnages sont tous anglophones crée une barrière supplémentaire. Les noms des ministres et généraux entourant Napoléon sont parfois difficiles à saisir, et les « vive la France ! » lancés avec un accent anglais prêtent à sourire. 

La réalisateur dirait qu’il n’avait pas l’intention de faire un documentaire, mais on peut regretter qu’il n’ait pas utilisé son talent et son budget (200 millions de dollars) pour brosser un portrait plus rigoureux de Napoléon… Car s’il y a bien un dirigeant dont la vie n’a pas besoin d’être romancée pour en faire l’objet d’un long-métrage à succès, c’est lui ! 

La critique française plus dure que l’anglo-saxonne

D’autres cinéastes ont beaucoup mieux saisi la complexité du personnage. C’est le cas de Sergei Bondarchuk, réalisateur du formidable « Waterloo », où Rod Steiger incarne avec brio le rôle d’un leader militaire autant admiré qu’irascible et malade lors de cette dernière débâcle face aux armées britanniques et prussiennes.

Certes, tout n’est pas à jeter dans le film de Scott. Certaines scènes sont superbes, comme la bataille d’Austerlitz, une victoire napoléonienne en 1805, et celle de son sacre comme premier empereur des Français à la cathédrale Notre-Dame de Paris. Les costumes aussi valent leur pesant d’or. Mais cela n’est pas assez pour faire oublier le reste. Au bout de vingt minutes, on décroche…

Pour répondre aux vives critiques de la part de la presse française, beaucoup plus dure que les journalistes américains ou britanniques si l’on en croit le New York Times, le réalisateur a dit que « les Français ne s’aim(aient) même pas ». Il a aussi invité ses détracteurs à « s’acheter une vie ». En tout cas, la polémique fait vendre. « Napoléon » a enregistré plus d’un million de dollars au box office le jour de sa sortie en France. Cela ne veut pas dire que tout le monde est ressorti du cinéma conquis…