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Le ballet "Notre-Dame de Paris" retransmis au Raphael Film Center

Victor Hugo n’en finit pas de faire parler de lui. Après le succès incontestable qu’a eu l’adaptation cinématographique de son chef d’œuvre, Les Misérables, le Raphael Film Center apporte lui aussi une French Touch à sa programmation.

Dimanche 10 mars, sera retransmis, en direct depuis la Scala de Milan, « Notre-Dame de Paris », un spectacle du danseur Roland Petit adaptant lui aussi un roman de l’écrivain français.

Lors de la création de son ballet, Roland Petit a su s’entourer de grandes figures françaises. Pour la musique, c’est à Maurice Jarre, compositeur de la bande-originale de « Lawrence d’Arabie », qu’il a confié la réalisation de tous les morceaux du spectacle. Les costumes, quant à eux, ont été réalisés par un des plus célèbres créateurs français, Yves-Saint-Laurent.

Le 10 mars, le Raphael Film Center ne rendra donc pas hommage qu’à l’écrivain mais aussi à ces trois figures françaises.

Les amateurs de ballet classique pourront admirer pendant deux heures les deux grands danseurs, Roberto Bolle et Natalia Osipova, qui ont fait les plus belles heures de la troupe. Et qui tenteront une nouvelle fois de faire revivre l’âme de ce ballet de 1965.

Pour les retardataires, une séance de rattrapage aura lieu le 12 mars à 18h30. Aucune excuse pour ne pas se replonger dans ce classique de la culture française. 

 

Olivier Minne n'aurait pas dit "non" à l'Assemblée

La carrière politique d’Oliver Minne aura été pour le moins éphémère. Le 26 février, l’animateur de Fort Boyard figurait sur l’un des deux tickets pour l’investiture du parti socialiste, aux côtés de Gabrielle Durana, comme l’a révélé French Morning. Le 28 février, les militants socialistes en Amérique du Nord ont tranché en faveur de l’autre duo : Franck Scemama et Annie Michel.

S’il ne s’est pas rêvé à l’Assemblée -il était suppléant-, Olivier Minne n’aurait pas dit “non” aux habits du député si l’opportunité s’était présentée. “Si jamais on avait du en arriver là, approchant gentiment de la cinquantaine, je n’aurais pas trouvé incongru de la (Gabrielle Durana) remplacer. Je ne me serais pas senti comme un corps étranger à ce poste“, a-t-il confié, mercredi, au Lab d’Europe 1.

Les réactions à sa candidature, en revanche, ont visiblement touché l’homme, qui y voit le signe d’une “crispation” du pays : “Il y a eu beaucoup de colère. Des mots très durs. Cela m’a troublé. Mais ça doit faire partie du jeu. Et je l’accepte“.

Habitué des plateaux télé, l’animateur, visiblement à l’aise dans son nouveau costume, n’a pas non plus hésité à donner son avis sur les premiers mois de François Hollande à la tête de l’Etat : “Il y a sans doute des choses à revoir en matière de communication, c’est certain ! C’est l’homme de médias qui parle ! Et puis c’est pas simple parce que la machine à broyer l’emploi ne s’est pas arrêtée“. En bon homme de gauche, l’animateur de Fort Boyard n’oublie pas non plus de défendre son parti : “J’ai bon espoir. Le président de la République incarne de belles valeurs. Je serais bien le dernier à désavouer le gouvernement en place aujourd’hui“.

La législative, l'occasion d'entrer en "résistance" selon Frédéric Lefebvre

Profitant  de son passage dans l’émission Le Talk Orange-Le Figaro, Frédéric Lefebvre a appellé les électeurs Français d’Amérique du Nord à voter pour lui pour “entrer en resistance” contre le gouvernement.

Je veux me battre pour ces Français. Aujourd’hui, ces Français d’Amérique du Nord mesurent chaque jour la politique français du gouvernement. Le moment est venu d’envoyer un signal. Il faut arrêter le massacre. Je parle notamment de la politique fiscale qui les cible et en font des boucs émissaires. Ensemble, nous devons entrer en résistance“. Le présentateur Yves Thréard le coupe alors, ne lui laissant pas le temps de correctement articuler une expression qu’il avait déjà utilisé il y a quelques années dans une tribune publiée dans France Soir : “La France a mal à la France“.

Touché par le non soutien de Guy Wildenstein, le patron de l’UMP à New York, l’ancien porte-parole du parti est revenu sur son investiture. “Mon intronisation s’est faite sans aucune difficulté. Il y avait plusieurs candidats et la commission d’investiture a décidé qu’il fallait me faire confiance“. Et de poursuivre: “Je me suis battu et depuis cette défaite, je sillonne cette Amérique du Nord. Aujourd’hui, ce qui compte pour tous ces Français, c’est d’avoir quelqu’un capable de se battre pour eux“.

Interrogé sur son niveau d’anglais, Frédéric Lefebvre n’a pas souhaité rentrer dans le débat, renvoyant ceux qui sont intéressés à cette fameuse interview réalisée avec Charlie Rose en 2012.

Je veux gagner cette élection pour tous mes compatriotes qui ont besoin, là-bas, de se regrouper, de se rassembler, poursuit-il. “Résistance”, je n’ai pas employé ce mot à la légère“.

Un tour de France pour francophiles à Dallas

En France il y a Paris, et le reste. Ce cliché ne sera désormais plus vrai pour les Texans puisque l’association French Affaires a mis au point un cycle de conférences sur les régions françaises.

Les conférences ne traiteront cependant pas de l’ensemble des régions françaises mais de celles que l’association qualifie de « clefs » comme la Provence, la Bretagne ou encore la Corse.

Cinq conférences sont prévues à partir du 19 mars. Elles seront animées par la spécialiste de la France et fondatrice de French Affaires Elizabeth New Seitz. L’objectif est de faire découvrir la France par différentes disciplines comme la géographie, l’histoire, l’art, l’architecture, la culture et bien sûr la cuisine.

Les personnes souhaitant participer aux conférences recevront chacune un guide précisant les bons plans pour chaque région : les lieux à visiter, les incontournables, les évènements culturels ainsi que des adresses d’hôtels et de restaurants. En outre, la conférencière donnera des indications sur des livres et des films permettant de mieux saisir la particularité des régions étudiées.

Les conférences étudieront les régions suivantes :

– 9 mars : Introduction à la géographie de la France. Paris, Ile-de-France et Champagne

– 26 mars : Normandie, Bretagne et la Vallée de la Loire

– 2 avril : Bourgogne, Est de la France et les Alpes

– 9 avril : Provence, Côte d’Azur et Corse

– 16 avril : le Sud-Ouest : Bordeaux, le Médoc et les Pyrénées

 

Miami au rythme de l'électro

Organisée pour la première fois en 1985 pour une petite centaine de professionnels, la Winter Music Conference s’est depuis considérablement développée.

Elle accueille aujourd’hui l’élite de la musique électro avec des artistes, labels, producteurs, et médias spécialisés du monde entier. Au programme: des conférences, ateliers, la cérémonie des Dance Music Awards et bien sûr de nombreux concerts.

Devant l’ampleur du succès, le festival de musique Ultra s’est greffé dès 1999 afin de pouvoir accueillir simultanément un public plus large. Pour la première fois cette année, Ultra se produira sur deux week-ends pendant lesquels se succéderont 250 artistes devant plus de 150.000 personnes au Bayfront Park, situé au cœur de Miami.

Véritable lieux de rencontre entre des artistes et les fans du monde entier, les deux événements sont une antichambre des nouvelles tendances de l’électro et annoncent les tubes de l’année en avant-première.

Leur succès ont apporté une grande visibilité à la musique électro et ont ouvert le style à la fusion musicale.  De nombreux artistes invités cette année à Ultra le montrent bien : une forte dose de soul pour Soul Clap Records ou Afrojack,  beaucoup de groove chez Kill Paris, un peu de rock pour Matt&Kim et même du punk chez Sleigh Bells. Le festival compte également des invités issus d’autres horizons musicaux comme les artistes Azealia Banks, Snoop Doggy Dog et The Weeknd.

Les détracteurs d’Ultra regrettent les années underground qui ont accompagné l’émergence de la musique électro et critiquent la tournure, certes très commerciale qu’a pris le festival aujourd’hui. Mais celui-ci offre également un tremplin pour des nouveaux artistes qui partagent la scène avec David Guetta, Calvin Harris, ou Fatboy Slim, têtes d’affiches de cette année et habitués d’Ultra.

A l’instar du festival de Cannes pour le cinéma, Winter Music Conference et Ultra Music Festival célèbrent la dance music dans le glamour et la bonne humeur. Exubérance et grosse envie de fiesta sont donc vivement recommandées pendant cette parenthèse enchantée !

Un meet-up français voit le jour à Sugar Land

Les Petits Amis de Sugar Land, c’est un nouveau groupe pour enfants (et leurs parents) destiné à préserver l’usage du français.

Objectif: organiser des rendez-vous pour faire jouer les enfants entre eux en français. Les parents sont conviés aussi. Basée dans la ville de Sugar Land, le groupe s’adresse aux familles francophones et anglophones des villes voisines comme Richmond, Missouri City, Houston et Katy.

La première rencontre du groupe aura lieu à Oyster Creek Park dans la ville de Sugar Land à une date qui n’a pas encore été fixée. Huit familles sont déjà inscrites. Les rencontres auront lieu dans des lieux conviviaux tels que des parcs, des zoos mais aussi des restaurants ou directement chez les familles.

SXSW: le programme des Français et francophones

L’édition 2013 du festival d’internet, de cinéma et de musique South by Southwest  (SXSW) réunissant chaque année quelque 300.000 personnes à Austin ouvre ses portes du 8 au 17 mars. Si moins de participants francophones sont attendus, nombre d’entre eux ont répondu “présent”. Tour d’horizon.

Angers en force !

Le jumelage entre Austin et Angers noué il y a deux ans continue de prendre de l’ampleur. Pour leur troisième participation à l’évènement, la municipalité angevine et le service économique de la communauté d’agglomération Angers-Loire métropole ont décidé de confier les manettes de cette opération à 150.000 euros aux acteurs de la filière musicale. La scène de musiques actuelles Le Chabada et la pépinière d’entreprises culturelles 9 rue Claveau ne se contentent pas d’emmener formations (Titi Robin Trio, Daria…) et professionnels angevins (Sub Me, Radical Production, 3C Tour…) dans leurs valises afin de proposer des plateaux austinito-angevins comme l’année dernière. Sous la bannière Austin Angers Music, et avec le soutien du Bureau Export de la musique française de New York ainsi que du blog gastronomique d’Austin GourmandeMom.com, ils embarquent aussi le chef local Rémi Fournier pour deux journées complètes de dégustations culinaires et musicales, entre 10 heures et 17 heures (mais l’entrée au brunch, jusqu’à midi, est sur invitation), jeudi  14 mars au Bungalow (92 Rainey Street), où aura également lieu un concert à partir de 20 heures, et vendredi 15 mars à Justine’s Brasserie (4710 E 5th Street).

Angers peut aussi s’enorgueillir de faire le déplacement en compagnie de festivals français aussi prestigieux que Les Eurockéennes, Les Vieilles Charrues ou Marsatac. « Notre début de savoir-faire et de réseau à Austin, notre dynamique, intéressent des professionnels français qui ne connaissaient pas encore Austin, mais aussi certains qui connaissaient déjà. Les brunchs français des 14 et 15 mars seront l’occasion de faire rencontrer tout ce petit monde et gageons que des projets musicaux y germeront », espèrent les organisateurs, qui aident déjà le groupe punk d’Austin Ume à programmer sa tournée française de l’été prochain.

En “off”

La soirée programmée par la Maison Kitsuné jeudi 14 mars à The Tap Room (311 Colorado Street) à partir de 20 heures devrait attirer du monde, mais elle présente surtout des groupes américains. Des groupes français ou franco-américains, non soutenus par des labels, organiseront des concerts en marge du festival. Château Nowhere jouera mercredi 13 mars au Vortex/Butterfly Bar (2307 Manor Road) et jeudi 14 à la Cherrywood Coffeehouse (1400 E 38th ½ Street). Cosmic Suckerpunch mercredi 13 au Rusty’s (405 E 5th Street), jeudi 14 au Cheers Shot Bar (416 E 6th Street), puis au Rooftop on 6th (403 E 6th Street) et vendredi 15 au Red Eyed Fly (715 Red River Street). Hooka Hey mardi 12 mars à Hotel Vegas (1500 E 6th Street), puis à The JR (603 Red River Street), dans le cadre de la programmation officielle du festival, et vendredi 15 à Stompin Grounds (3801 S Congress Avenue). Et The Wyldz vendredi 15 au Snack Bar (1224 S Congress Avenue) à midi, puis au Gingerman (301 Lavaca Street) à minuit et dimanche 17 à Jo’s Coffee (1300 S Congress Avenue).

Des concerts québécois auront lieu cinq soirs d’affilée dans le cadre de Planète Québec. Pour la troisième édition de la manifestation, les cousins canadiens élisent domicile au Swan Dive (615 Red River Street). Et dans dans le programme de SXSW, on peut aussi noter la présence des Congolais de Baloji et Petite Noir, des Belges de La Chiva Gantiva ou des Suisses de Bonaparte.

Les formations françaises à retrouver dans ce même programme (voire au-delà) sont : Alba Lua, Arno Gonzalez, DARIA, Fredda, Isaac Delusion, LYS (qui a aussi fait l’ouverture du French Cultures Festival le 8 mars à Houston), Sammy Decoster, Titi Robin Trio, Trésors et Terakaft. La liste complète des représentations se trouve sur FranceRocks.com.

Claude François rend visite à Opia

Trente-cinq ans après la mort de Claude François, le restaurant Opia a décidé de le refaire monter sur scène, le 16 mars. Son imitateur François Damide reprendra en voice-over les tubes du chanteur-star.

Le jour, Damide est le fondateur et le président de Crafting Beauty, Inc, créateur de parfum. La nuit, il est Claude François. Fan inconditionnel du chanteur français, il a eu envie de rendre hommage à son idole en concoctant un show unique, dans un pays où Claude François a toujours rêvé de jouer.

“On ne le sait pas assez mais 40% des chansons de Claude François sont des tubes américains à la base, traduits en français. “C’est la même chanson”, par exemple, est une reprise de “It’s the same old song” des Four Tops. J’espère pouvoir sensibiliser le public américain en reprenant des tubes qu’ils ont déjà pu entendre dans leur pays”. 

Passionné, François Damide ne laisse aucun détail au hasard : “C’est beaucoup de répétitions pour 40-45 minutes de show quand même. Claude François sur scène, c’est de l’aérobic ! Il faut aussi expliquer aux Claudettes, qui sont américaines, ce que Claude François était. Ce n’est pas toujours simple”. 

Le chef d’entreprise est fier de son programme : “Je vais essayer de donnerau public un aperçu de ce que Claude François était capable de réaliser sur scène. Il y aura également des changements de costume, plusieurs parties, une partie années 60, une partie années 70”. Pour entendre (et voir) le reste, rendez-vous le 16 mars à 21h30 au restaurant Opia.

À South by South West, les Français ne se bousculent pas

Il y aura moins de Français à South by Southwest cette année.

Contrairement aux années antérieures, la France n’organisera sa traditionnelle soirée France Rocks, vitrine des groupes français lors du volet musical de la fameuse manifestation, tandis que les Pays-Bas et l’Argentine s’apprêtent à faire leurs premiers pas à South by Southwest, où des Nations comme le Japon ont également pignon sur rue. Malgré une forte présence angevine (Angers étant jumelée avec Austin) et celle de la maison Kitsuné, on passe de plus d’une vingtaine de groupes français présents à une douzaine.

Michèle Amar,  responsable Bureau export de la musique française, organisateur de France Rocks, ne cache pas que des raisons budgétaires expliquent l’absence de soirée française cette année, mais tient à minimiser ce changement de programme. France Rocks reviendra l’année prochaine et « comme d’habitude, nous soutiendrons fortement les groupes français pour la communication, le marketing… en invitant tous les professionnels à nous retrouver. C’est le plus important pour assurer les résultats économiques et financiers d’un passage à SXSW ».

Il y a « de plus en plus d’évènements aux Etats-Unis », poursuit-elle. Et à choisir entre un concert non rémunéré à SXSW et un autre payé à Coachella, le choix peut être simple pour un groupe français. Par ailleurs, même si SXSW se diversifie, certains ensembles peuvent lui préférer des évènements plus ciblés sur un genre musical.

A South by Southwest Interactive aussi, faire moins mais mieux

La même tendance se dégage pour le volet interactif du festival, qui démarre dès ce vendredi et s’arrête mardi pour laisser place à la musique. Le Wall Street Journal se demandait récemment si la hausse du coût de l’évènement pour les participants conjuguée à celle du nombre de festivaliers (qui complique la tâche de se faire remarquer par de potentiels investisseurs ou partenaires) ne risquait pas d’en décourager certains. Et de fait, beaucoup des Français de South by Southwest s’étant donné un rendez-vous quotidien au Fado l’an dernier ne  prévoient pas de revenir cette année.

PetitWeb.fr et FreshNews.fr (qui bloggera aussi pour le blog d’Orange) seront à nouveau de la partie, tout comme la blogueuse du Figaro.fr Marie-Catherine Beuth entre autres. Et le co-fondateur de l’agence de conseil en communication digitale Telsa, Martin Pasquier, couvrira la vingtième édition de la manifestation pour le collectif Knowtex dans le cadre du projet Rock My SXSW financé sur la plateforme de financement participatif Kiss Kiss Bank Bank, également relayé sur son blog personnel. Mais il s’agit là  de rendre compte des tendances observées à SXSW, pas de lever des fonds ou de faire affaires.

Même les étudiants français, que Silicon Students avait réuni l’an dernier, semblent venir en plus petit nombre cette année. Etudiant de l’école de management de Normandie en stage au sein de l’éditeur d’une application de géolocalisation sociale Echolocation basé à New York, Olivier Le Bas fait toutefois part de son excitation de participer à « cet énorme évènement. Il y a grosse effervescence cette année » sur le volet interactif, estime le jeune homme.

Comme pour la musique, c’est Planète Québec qui devrait assurer la principale présence francophone lors de SXSW Interactive. Le réseau d’affaires de l’industrie des nouveaux médias du Québec Alliance Numérique tiendra un kiosque au centre des Congrès d’Austin pendant toute la durée du festival.

Le Clarkson, le septième bébé de Georges Forgeois

Le groupe Forgeois lance son septième restaurant à New York : le Clarkson. Pour ce nouveau bistrot, le restaurateur change de recette : la cuisine européenne à la sauce américaine. “J’avais envie de changer et de me lancer un challenge », confie Georges Forgeois, patron du groupe.

Pour ce nouveau restaurant, le groupe conserve pourtant ce qui a fait son succès : le côté bistrot français, notamment à travers la décoration. Ainsi, les tables rappellent-elles les établissements parisiens des années 1940. Avec le Clarkson, le groupe Forgeois désire transformer, au-delà de la cuisine française, la cuisine européenne. « Les recettes sont européennes mais le chef les transforme à la façon des chefs américains, explique Georges Forgeois. La plupart des plats à la carte pourraient très bien se trouver sur des menus français mais ils sont revisités à la sauce américaine ». Les plats traditionnels, comme le confit de canard ou le poussin rôti, sont ainsi agrémentés de nouveaux ingrédients comme du bacon au verjus (un acide extrait de raisin blanc).

L’une des nouveautés du groupe est de proposer des produits bio et locaux. Mais que les puristes se rassurent, le vin et le fromage sont toujours importés d’Europe. L’ambiance du bistrot invite à l’aventure, avec des tableaux rappelant les safaris d’Afrique. La carte des cocktails est exotique également : elle propose des boissons aux doux noms de « Matahari », « Widow’s Kiss » ou encore « Gypsy Sidecar ».

Le restaurant s’adresse à une clientèle familiale. Certains plats, les « Share Plates » ne sont servis que pour être partagés. « Nous avons voulu créer une ambiance conviviale», explique Georges Forgeois, qui aime définir le Clarkson comme un « Café Noir amélioré ».

BélO chante pour Haïti au Lycée Français

Le chanteur BélO sera au Lycée français de New York, le 20 mars, pour un concert exceptionnel. La star haïtienne dévoilera son nouveau single,  Banm Nouvel Ou (Tell me about you), disponible uniquement en ligne pour le moment.

Jean Bélony Murat, connu sous le nom de scène de BélO, est considéré comme l’ambassadeur musical d’Haïti. Chanteur et compositeur engagé, l’artiste a déjà gagné de nombreux prix, dont le prestigieux “Prix de la Découverte Radio France Internationale” de 2006. Ses chansons sont un subtil mélange de rock, worldbeat, reggae et de rythmiques traditionnelles afro-haïtiennes, connues sont la désignation de “ragganga”.

Depuis le tremblement de terre de 2010 en Haïti, BélO sillonne le monde pour évoquer la situation de son pays. Son troisième album “Haïti debout” a été produit par Radio France. Le 20, il sera accompagné, pour sa chanson “Lakou Trankil”, avec les élèves de 6e.

 

Sébastien Rouxel, l'enfant prodige de la pâtisserie

C’est d’abord les mains que l’on remarque chez Sébastien Rouxel. Longues, fines et élégantes, elles pourraient appartenir à un peintre ou un sculpteur, mais ce sont celles d’un virtuose de la pâtisserie qui dansent dans les coulisses du restaurant multi-étoilé Per Se, au dessus de Central Park.

«J’ai huit ans peut-être. Sur le rebord de la fenêtre je vois un sac en papier. Je sais qu’on est mercredi parce qu’il n’y a pas école et que le sac contient, comme tous les mercredis, les gâteaux déposés par ma grand-mère », se souvient-il.

Quel parcours! Aux berges de la Loire natale ont succédé les rives de l’Hudson, L’Elysée, puis les vallées verdoyantes de Napa. Rouxel a commencé bien tôt puisqu’il est nommé à 20 ans, chef pâtissier du Mess de L’Elysée. Aujourd’hui pâtissier en chef des restaurants de Thomas Keller, il signe avec ce dernier son premier livre de recettes pour Artisan Books Bouchon Bakery, du nom des cinq pâtisseries qui sont venues s’ajouter aux trois Bouchon Bistrots. Avec Per Se et The French Laundry, trois étoiles Michelin chacun, Rouxel est responsable du sucré pour dix établissements.

« C’est une question d’organisation, de propreté, dit-il. Si mon tablier bleu marine est toujours aussi bleu à la fin de la journée, c’est que notre travail est bien fait. »

Ses best-sellers? Un macaron à la pistache, fondant à l’intérieur mais emballé d’une coquille de meringue au croquant leste. «On en vend environ 15.000 par mois par établissement. »

A Bouchon Bakery, Rouxel s’amuse et crée le Paris-New York en guise de Paris-Brest. « C’est mon parcours. Des racines bien françaises avec une famille et une carrière américaines. » Alors, pâte à choux, oui, mais fourrée de beurre de cacahuète, un délice. Vous connaissez peut-être le Hostess Ho Ho, sorte de roulade soi-disant chocolatée qu’on trouve sous plastique dans les stations-services. Rouxel invente lui le Oh Oh, sa version, style mini-bûche, crème chantilly et biscuit recouvert de chocolat noir Valrhona.

Si le comptoir du Time Warner Center peut surprendre par sa simplicité, la pâtisserie du Rockefeller Center est plus cossue, mais pour Rouxel, le luxe c’est de travailler avec les meilleurs ingrédients. « Pour mes croissants, je fais venir 250 kg de beurre Elle & Vire par semaine. »

En bref, la clé de cette réussite? Peut-être le fait que malgré les étoiles et les accolades, les points de repère de Rouxel n’ont jamais changé. « Mes gâteaux préférés ? Les mêmes que dans mon enfance : le fraisier et la tropézienne. » Dans son livre, Rouxel a réinventé ces classiques mais quant au goût, pas besoin de réinventer quoi que ce soit. Il suffit de fermer les yeux.