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New York va élire son meilleur kouign amann 2023

Cette pâte caramélisée de couleur dorée, qui croustille sous la dent quand on la croque, et qui révèle, grâce au beurre, un cœur moelleux et fondant qui réchauffe le cœur même en hiver : c’est le kouign amann. La pâtisserie bretonne fait l’objet d’une épreuve le dimanche 15 octobre (de 12:30pm à 3pm) à New York pour la 3 édition du concours du meilleur kouign amann de la Grosse Pomme.

Organisée dans le très branché Essex Market, en plein Lower East Side, la compétition réunira parmi les meilleurs pâtissiers de la ville, qui vont s’affronter à coups de pâtes feuilletées et de beurre breton pour réaliser le mets le plus savoureux. C’est l’association des Bretons BZH New York qui est à l’origine de cet événement culinaire qui fait saliver tous les gourmands. L’an dernier, le moment le plus beurré de la Grosse Pomme avait réuni 300 personnes. Qui succèdera à la Boulangerie de François, ce petit coin Bleu-Blanc-Rouge niché dans Forest Hills (Queens), sacrée l’an dernier ?

De nouveaux chefs sont attendus cette année, et le jury new-yorkais va avoir à cœur d’apprivoiser ces saveurs bretonnes qui ont conquis les palais, notamment aux États-Unis : plusieurs médias majeurs, comme le New York Times, s’emparent régulièrement du sujet, témoignant de l’attrait d’une ville aussi cosmopolite de Big Apple pour ce morceau de France.

Sponsorisé par Paysan Breton, marque née en 1969 d’un regroupement d’éleveurs qui souhaitait valoriser le fruit de son travail à travers un produit de haute qualité et préserver le savoir-faire de la région, et accueillie par Salon Sucré, le bar à dessert du chef Simon Herfray installé dans le Market Line food court, la compétition permettra aux participants de déambuler de stand en stand pour y déguster ces pâtisseries qui proposeront certainement des saveurs toutes différentes, certaines plus originales que d’autres, mais permettant toutes un retour en arrière, dans ces années d’enfance de France, où on croquait généreusement dans ce qu’on appelait des gâteaux et qui nous laissaient pour un long moment dans l’après-midi des petits bouts de pâte feuilletée entre les dents.

Choisir la bonne structure d’entreprise aux États-Unis

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[Article partenaire] Lorsqu’il s’agit de créer une entreprise aux États-Unis, l’une des décisions les plus importantes pour les entrepreneurs est le choix de la structure légale de leur entreprise. Ce choix peut avoir un impact significatif sur la manière dont l’entreprise est imposée ainsi que la façon dont ses propriétaires en retirent des bénéfices.

Parmi les options les plus fréquemment envisagées figurent les sociétés corporatives (en particulier les sociétés “C” et “S”), les partenariats, les LLC (Limited Liability Companies, ou sociétés à responsabilité limitée) et les entreprises individuelles. Le choix de la structure appropriée pour un entrepreneur individuel repose sur une multitude de facteurs, dont les ambitions commerciales, la responsabilité légale, et bien sûr, les implications fiscales. Mazars vous accompagne dans ce choix.

Les sociétés corporatives

Les formes les plus communes de sociétés corporatives sont les C-Corp et les S-Corp, chacune soumise à des règles fiscales différentes. 

Les C-Corp sont considérées comme des entités fiscales distinctes de leurs propriétaires. Elles acquittent un impôt sur les bénéfices au taux de 21% au niveau fédéral (auquel peut s’ajouter un taux au niveau étatique). Les actionnaires sont ensuite imposés sur les dividendes qu’ils perçoivent de la société, sur leur déclaration fiscale individuelle. Ce schéma fiscal présente l’inconvénient d’exposer les bénéfices à une double imposition. Les C-Corp sont généralement préférées par les grandes entreprises qui aspirent à réinvestir leurs bénéfices dans l’entreprise.

Les S-Corp sont des entités à imposition unique. Elles contournent l’impôt sur les bénéfices au niveau de l’entreprise, permettant aux bénéfices d’être distribués aux actionnaires et déclarés directement sur leurs déclarations de revenus personnelles.

Les S-Corp sont courantes parmi les petites et moyennes entreprises souhaitant éviter la double imposition des bénéfices. En règle générale, elles sont en revanche réservées aux actionnaires individuels, américains. Les distributions de ce type de sociétés doivent être proportionnelles à la participation de chaque actionnaire, sous peine de perdre le statut “S”.

La flexibilité et transparence fiscale des partenariats et entreprises individuelles (« sole proprietorship »)

Les partnerships sont une autre option répandue aux États-Unis. Ils offrent une structure flexible où les bénéfices et les pertes sont répartis directement entre les partenaires, qui les déclarent sur leurs déclarations de revenus personnelles. Avec un sole proprietorship, aucune formalité particulière n’est nécessaire à la création.

Le bénéfice de l’entreprise est reporté annuellement dans la déclaration personnelle du propriétaire et peut ainsi entrainer une imposition élevée des bénéfices, selon le barème auquel le propriétaire est soumis. Ces deux options et leurs transparences fiscales permettent d’éviter la double imposition mais n’assurent pas une responsabilité limitée.

La polyvalence fiscale des LLC (Sociétés à Responsabilité Limitée)

Les LLC combinent la flexibilité des partenariats avec la protection de la responsabilité limitée offerte par les sociétés corporatives. Sur le plan fiscal, les LLC ont le choix d’être imposées comme une C-Corp, une S-Corp ou un partnership, sous réserve d’effectuer cette élection dans un délai de 75 jours. Cette polyvalence en fait une option très prisée des entrepreneurs.

Pour choisir la bonne structure d’entreprise aux États-Unis, il est essentiel de prendre en compte plusieurs éléments clés.

Éviter la double imposition des bénéfices est souvent centrale pour le choix de l’entité juridique. Si les C-Corp sont susceptibles d’être doublement imposées, les S-Corp, les partnerships et les LLC offrent une transparence fiscale, contournant ainsi cette double imposition. La protection de la responsabilité personnelle est un autre facteur essentiel à prendre en considération. Les sociétés et les LLC instaurent une séparation nette entre les actifs de l’entreprise et les biens personnels des propriétaires, offrant ainsi une protection en cas de litiges. 

Le choix de la structure d’entreprise aux États-Unis doit découler d’une évaluation approfondie de ces facteurs fiscaux, tout en tenant compte des objectifs de l’entreprise et des besoins spécifiques des propriétaires. Une planification fiscale aura un impact durable sur la prospérité financière de l’entreprise.

Mazars comprend les défis uniques auxquels les entrepreneurs français sont confrontés lors de leur expansion aux États-Unis. Ses équipes de professionnels, au sein des services externalisation, fiscalité et mobilité internationale, peuvent vous accompagner dans toutes les étapes de votre projet d’implantation.

Pour en savoir plus sur les services offerts par Mazars USA LLP, contactez l’équipe ou rendez-vous sur le site internet du cabinet.

Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Camille de Galbert à l’Invisible Dog: «Je ne réduis pas la cire, je la fais grandir»

Tout est en mouvement avec Camille de Galbert. Ses sculptures, ses dessins à l’encre noire, son corps. Pas étonnant pour une ancienne danseuse du Merce Cunningham Studio qui, suite à une blessure au genou, a choisi de s’exprimer autrement. L’artiste française, qui expose pour la première fois en solo au centre d’art The Invisible Dog à Brooklyn, a trouvé dans les blocs de cire de quoi exercer la force de ses bras graciles. « Ce qu’il y a de génial avec la cire – une matière liquide quand elle est chauffée – c’est qu’elle est imprévisible, explique-t-elle. Vous ne savez jamais comment ça va finir ».

The Invisible Dog présente « Growing Matter / Camille de Galbert » jusqu’au 15 octobre 2023. ©The Invisible Dog

L’exposition « Growing Matter / Camille de Galbert » présente plus d’une vingtaine d’œuvres, posées sobrement sur des socles de bois ou accrochées aux murs, au rez-de-chaussée de ce qui fut autrefois une ancienne usine de ceintures et de bijoux fantaisie de Boerum Hill. The Invisible Dog – du nom d’un accessoire qui fit fureur aux États-Unis dans les années 1980 et inventé par le propriétaire des lieux, Frank DeFalco : une laisse rigide pour chien destinée à être promenée sans l’animal – est resté dans son jus depuis sa création par Lucien Zayan il y a 15 ans. Les matériaux du bâtiment – le bois et la brique – se superposent à la cire des œuvres et se répondent.

C’est dans son studio situé aux étages supérieurs, là où résident 22 autres artistes comme elle, que Camille de Galbert peaufine sa maîtrise de la matière. Armée de son heat gun – pistolet à air chaud – , elle laisse les gouttes de cire se former, couler et s’allonger vers le sol, telles des stalactites. « C’est comme la sédimentation. Je ne réduis pas la cire, je la fais grandir. C’est en faisant des couches et des couches et des couches que la cire grossit ». Elle ajoute des pigments de couleur, et de la résine pour la solidification. « Je change ensuite la gravité de sens » dit-elle en retournant le bloc encore tiède, de manière à diriger les concrétions vers le ciel avant de les presser entre ses mains puissantes. Un geste « patient, répétitif, cumulatif », souligne dans un texte l’écrivaine Céline Malraux à propos du travail de Camille de Galbert, « un rapport charnel à la matière où l’urgence du geste côtoie l’imprévisibilité du medium ».

Camille de Galbert dans son studio, à l’Invisible Dog. ©E.Guédel

L’urgence est partout dans la vie de Camille de Galbert. Dans le calme de son studio donnant sur le pommier du petit jardin, son temps de travail est compté : il commence tous les jours à 9am et finit à 4:30pm, les heures d’entrée et de sortie des écoles de ses trois enfants. Une contrainte temporelle qui lui confère cette impression de femme pressée, habitée d’une frénésie créative, entre deux routines de la vie familiale. Un quotidien qui exige l’endurance et la discipline d’une danseuse.

Invertebrate #4, Camille de Galbert, 2023. Cire naturelle et résine. ©The Invisible Dog

L’exposition est co-produite par l’Institut français-Alliance française (le FIAF) de New York et la galerie Krief à Paris, précise Lucien Zayan, qui a su tisser, en 15 ans, des liens avec près d’une centaine de mécènes et avec les grands centres d’art new-yorkais. « On collabore avec quasiment toutes les institution de la ville, dit-il. Ça crée des réseaux, des familles d’artistes… » Une exposition à voir jusqu’au dimanche 15 octobre et un lieu à fréquenter régulièrement, rien que pour y boire une tasse de thé – autre geste patient – avec Camille de Galbert et d’autres artistes lors des « cérémonies traditionnelles » organisées dans la tea room de l’artiste japonais Takao Shiraishi, au milieu du jardin (la prochaine sera en novembre).

Soirée Design et Art en faveur de l’association Women4Women

L’association Women4Women, créée par Juliette Fisbein qui aide les femmes victimes de violences conjugales, organise le samedi 14 octobre une soirée de levée de fonds à St Lydia’s, 304 Bond Street, à Brooklyn. Trois artistes invitées pour l’occasion, deux peintres et une créatrice de bijoux, présenteront leur travail et mettront en vente leurs œuvres dont 50% seront reversés à l’association. Les droits d’entrée de 20$ (accès + un verre de vin) seront, eux, entièrement reversés à l’association.

Little Hoops by Elodie Glain

Les boucles d’oreille faites à la main de Elodie Glain. @Elodie Glain

Des boucles d’oreille en polymère faites à la main et fabriquées avec passion par Elodie Glain, créatrice de bijoux installée à Carroll Garden. Chacune de ses paires de boucles témoigne de sa passion pour l’art, avec des motifs complexes, des couleurs vives et une sensation de légèreté.

Faustine Badrichani

Faustine Badrichani met en vente ses oeuvres au profit de Women4Women. @GéraldineBordère

L’artiste peintre installée à New York depuis plus de 10 ans mettra en vente certaines de ses toiles emblématiques de son travail sur le corps des femmes.

Alexa Saxton Thomas

Une des œuvres de Alexa Saxton Thomas qui sera mise en vente le 14 octobre. @AlexaSaxtonThomas

Peintre formée aux Beaux-Arts, Alexa Saxton Thomas s’efforce de véhiculer l’émotion au travers de la lumière, de la forme et de la couleur. Son travail est fortement influencé par la nature sous toutes ses formes ainsi que par le cancer qu’elle a combattu quand elle avait 20 ans.

L’occasion d’investir dans de jolies pièces et des œuvres inédites par des artistes françaises et de faire une bonne action.

Jean Dousset: «L’engouement pour les diamants de laboratoire n’a jamais été aussi fort»

À Los Angeles, dans le quartier de Melrose Avenue, une toute nouvelle boutique dédiée aux diamants vient d’être inaugurée. Sur la façade, un nom français « Jean Dousset », son fondateur, et à l’intérieur un décor ultra léché où les vitrines exposent collections de bagues et bijoux enrobés de diamants d’un nouveau genre : les « lab-grown » ou diamants issus des technologies de laboratoire.

Descendant de Louis Cartier

« Cette boutique marque une vraie révolution dans l’univers du diamant, inaccessible pour beaucoup de consommateurs jusqu’à présent, explique le Français. Avec le diamant issu des laboratoires (ndlr, aussi appelé “synthétique”), c’est un nouveau monde qui s’ouvre, toujours luxe, mais autorisant désormais tous les rêves. Aucun expert au monde ne peut aujourd’hui faire la différence entre un diamant de synthèse et un diamant naturel. La technologie de laboratoire permet de reproduire exactement les mêmes conditions de pression et de température que sous l’écorce terrestre, avec au final, un prix divisé par 10. »

Arrière-arrière-petit-fils de Louis Cartier, le fondateur de la célèbre maison de joaillerie, Jean Dousset s’est d’abord formé aux grandes maisons du luxe, ainsi de Chaumet et Van Cleef & Arpels, avant de débarquer à Los Angeles où il s’intéresse dans un premier temps, à l’immobilier et à la rénovation de plusieurs maisons. « Cartier fait partie de mon héritage mais je n’ai pas grandi dans les ateliers, dit-il. Et puis cet héritage m’a rattrapé, et j’ai finalement décidé de revenir à mes premiers amours en me consacrant aux diamants. »

La boutique Jean Dousset conçue par le studio Design Bitches. ©Jean Dousset

D’abord à la tête d’une entreprise en ligne dédiée aux diamants naturels, rapidement prisée par quelques célébrités dont Paris Hilton et Eva Longoria, Jean Dousset change de stratégie en 2021 et s’enthousiasme pour les diamants de synthèse en lançant une première ligne « Oui, Jean Dousset ». « Un succès immédiat », dit-il, qui le pousse à convertir l’ensemble de son business model, « seule arme pour me développer ».

Chute des cours du diamant naturel

Sur les murs de la boutique imaginée par le studio angeleno Design Bitches, Jean Dousset raconte son histoire, expose les photos de la famille Cartier, dans les vitrines, ses bagues de fiançailles best-seller Chelsea et Elle, et pour la première fois, une collection de bijoux sans diamants. L’entrepreneur souhaite ne pas s’arrêter là et cherche désormais à se développer dans d’autres grandes villes aux États-Unis comme New-York, voire Paris.

« C’est maintenant ou jamais ! dit-il. L’engouement des consommateurs pour les diamants de laboratoire n’a jamais été aussi fort. » Depuis un an, le cours des pierres précieuses est en chute libre, avec un recul des prix pour les diamants naturels de 25%. Et la part des diamants synthétiques connaît, elle, un engouement sans précédent, représentant aujourd’hui, selon les spécialistes, près de 10% du marché global.

4 croisières sur l’Hudson pour admirer le «foliage» à New York

Octobre, c’est Halloween, Oktoberfest… et le foliage, le phénomène de changement de couleur de la végétation à l’automne. Pour assister à ce spectacle, pourquoi ne pas tenter le bateau ? Plusieurs croisières dédiées vous embarquent au départ de Manhattan tout au long du mois.

Classic Harbor Line

Avec sa flotte de yachts et de goélettes (schooners), la Classic Harbor Line organise un éventail de croisières le long de l’Hudson. En fonction de la formule choisie, vous pourrez bruncher, déjeuner ou seulement apprécier la vue avec un verre. L’une des offres comprend ainsi les commentaires d’un guide spécialisé dans le fleuve et sa géologie. Une autre croisière a lieu à bord d’un petit yacht datant des années 1920. Quelle que soit la formule choisie, un verre de vin, de champagne ou d’une autre boisson est inclus dans l’achat du ticket. Attention: certaines croisières ne sont pas possibles le week-end. Les prix s’échelonnent de 72 à 86 dollars pour les mineurs et de 108 à 142 dollars pour les adultes en fonction du type de croisières. Infos et tickets

La Bear Mountain Cruise

Proposée par la Circle Line, la compagnie connue pour son tour complet de Manhattan au fil de l’eau, cette croisière remonte l’Hudson sur pas moins de 80 kilomètres. Sur le trajet, le bateau passera sous les ponts George Washington et Mario Cuomo, au nord, longeant les Palisades, les falaises du New Jersey. Oktoberfest oblige, des plats allemands et des bières sont proposés à l’achat à bord. Il est possible de prendre un package premium pour accéder à un bar privé, des boissons non alcoolisées à volonté et au pont supérieur pour de meilleurs vues. Coût: 139 dollars contre 79 dollars le ticket basique. La croisière partira de Midtown (Pier 83) tous les week-ends à 9am jusqu’au 12 novembre et marquera un arrêt de deux heures à Bear Mountain. Infos et tickets

Fall Foliage Brunch Cruise

Pour 139 dollars, les passagers bénéficient d’un buffet bien garni (soupes, bagels, fruits, brownies, omelettes…). Le thé, café et autres boissons soft sont offertes. Pour celles et ceux qui veulent arroser le tout d’un cocktail, une formule cash bar est aussi proposée. Autre “plus” de cette croisière : vous en aurez pour votre argent. En effet, au lieu d’aller uniquement vers le nord, jusqu’à l’académie militaire West Point, elle vous emmènera aussi vers le sud, jusqu’à Sandy Hook. De quoi s’en mettre plein la vue et l’estomac. Chaque samedi et dimanche jusqu’au 4 novembre au départ de Highlands (New Jersey) et de Pier 11 (Wall Street). Tickets et infos

Fall Foliage Cruise

L’avantage de cette option proposée par Event Cruises NYC, c’est son prix : 45 dollars pour le ticket général. Un hot dog et un verre de vin sont inclus. Un menu d’inspiration allemande sera proposé à bord. À noter que le bateau partira de l’East River (Pier 36) et passera devant la Statue de la Liberté et la pointe sud de Manhattan, avant de remonter l’Hudson. Il n’ira pas aussi loin sur le cours d’eau que les croisières pré-citées. En effet, il montera jusqu’à Riverdale avant de faire demi-tour si l’on en croit l’itinéraire en ligne. Infos et tickets

«Complètement cramé!» avec Malkovich et Ardant débarque au Festival du film de Newport Beach

Cinéphiles et amoureux de la culture française, enfilez votre plus belle tenue de soirée pour ce rendez-vous alléchant. Mercredi 17 octobre, le French Spotlight revient dans la programmation du Festival du Film de Newport Beach. Et pour cette soirée de cinéma français, c’est la comédie « Mr Blake at your service ! » ou « Complètement cramé ! » dans la langue de Molière, qui sera projetée pour la première fois aux États-Unis (Français sous-titré Anglais).

Ce premier film de Gilles Legardinier met en scène John Malkovich, Fanny Ardant, Philippe Bas et Emilie Dequenne dans une adaptation drôle et touchante de son roman à succès Complètement cramé ! (2012). Andrew Blake, un veuf britannique éploré, débarque en France au Domaine de Beauvillier, en quête du souvenir de sa femme. Mais pour rester, il va devoir jouer le majordome. Sa vie s’apprête à prendre une tournure inattendue… 

La projection, précédée d’un red carpet, débutera à 7:45 pm au cinéma Triangle 5 de Costa Mesa. Elle sera suivie d’une after party avec de quoi boire, manger, et s’amuser. Les billets sont en vente sur le site du Festival de Newport Beach (30$ pour la projection du film uniquement, 50$ pour le film et l’after party).

On chante et on rit avec Molière sur la scène du TLF

Après Dom Juan l’année dernière, Molière est de retour sur les planches du Théâtre du Lycée français le vendredi 10 novembre avec l’adaptation musicale de la célèbre pièce Le malade imaginaire. Argan est le plus grand hypocondriaque de tous les temps. Persuadé d’être malade, il veut assurer ses vieux jours en mariant sa fille à Cléante, car il a l’avantage d’être médecin ! Cette dernière se rebiffe, et n’a pas l’intention d’épouser quelqu’un qu’elle n’a pas choisi, tout médecin qu’il soit !

Interprétée par Cécile Dumoutier, Marion Peronnet, Arnaud Schmitt et Simon Froget-Legendre, Le malade imaginaire en la majeur est une revisite vitaminée et hilarante du classique de Molière. La mise en scène est particulièrement réussie, soutenue par le jeu des quatre acteurs, qui jouent une dizaine de personnages.

Changement de date pour le Frenchy Comedy Club

Le Frenchy Comedy Club annule les représentations prévues ce dimanche 8 octobre au Sony Hall et les reprogramme pour le début de l’année prochaine. La nouvelle date a été fixée au vendredi 19 janvier 2024, avec deux représentations (au lieu de trois prévues initialement), à 7:30pm et 9:15pm. Une soirée post-spectacle sera également organisée en compagnie des humoristes.

Sur les six comédiens qui devaient monter sur scène dimanche, trois ont déjà confirmé leur présence : Sebastian Marx, Paul Taylor et Serine Ayari. D’autres viendront se joindre à l’équipe (nous vous donnerons la liste dès que nous la connaîtrons).

Pour ceux qui avaient acheté un billet pour le 8 octobre, les organisateurs proposent de les rembourser ou de leur assurer une place pour le 19 janvier avec un « surclassement en place premium » ainsi qu’un accès gratuit à l’aftershow. 

Une galerie de design nichée dans une townhouse de West Village

St Luke’s Place, en plein cœur de West Village. Une rangée de Townhouses, aux hauts et beaux escaliers, dans lesquelles on a si souvent rêvé de rentrer… C’est désormais possible car c’est au numéro 8 de la rue que la galerie The Future Perfect a choisi de s’installer.

Expositions uniques de design contemporain

Cette galerie a été fondée en 2003 par David Alhadeff, qui est le pionnier à avoir eu l’idée de réimaginer la galerie traditionnelle dans un environnement résidentiel. Basée à Williamsburg à ses débuts, puis à Noho, la galerie se trouve désormais nichée dans un hôtel particulier somptueux, construit en 1901 et rénové par l’architecte anglais emblématique David Chipperfield en 2003.

Cette maison/galerie de cinq étages, avec jardin et rooftop, est accessible seulement sur rendez-vous, ce qui rend la visite encore plus spéciale. L’environnement exclusif de cette galerie est une véritable expérience, on se retrouve dans un espace unique pour visualiser des œuvres de manière totalement innovante. Que vous soyez collectionneur, professionnel du design ou simplement admirateur occasionnel, vous apprécierez le mélange éclairé d’œuvres difficiles à trouver, en édition limitée et souvent uniques.

Les céramiques d’Olivia Cognet

C’est à l’occasion de l’exposition Smooth Vast Body of Water (jusqu’au 22 octobre) que vous allez pouvoir découvrir le magnifique travail d’Olivia Cognet –dont on a déjà parlé dans French Morning à Los Angeles. Cette artiste multidisciplinaire, née à Nice et passionnée par le design, n’a de cesse de créer des œuvres d’art qui incorporent un mélange sensuel de brutalisme moderne et de féminité absolue.

@French Morning/Olivia Garcin

Cette exposition -qui réunit également l’artiste verrier John Hogan et le sculpteur sur bois Casey McCafferty- explore le potentiel de la matérialité en tant qu’interprète entre les formes d’expression tactiles et intangibles. En entrant dans la maison, on est immédiatement attiré par les peintures murales en céramique d’Olivia Cognet, qui donnent comme l’impression d’un puzzle et qui appellent à la contemplation pour laisser part à notre imagination. On aime également ses trois sculptures Totem, très esthétiques, son grand lustre labyrinthique, sans oublier ses appliques en céramiques qui se mélangent si bien avec le bois du magnifique escalier qui domine la Townhouse. Le côté architecturale et les lignes graphiques de ses œuvres épousent totalement l’ambiance du lieu.

@French Morning/Olivia Garcin

Que vous soyez à Manhattan, à Los Angeles ou à San Francisco (la galerie The Future Perfect possède deux autres emplacements), on vous encourage à programmer un rendez-vous, chaque espace propose une programmation spécialisée avec des expositions exclusives d’artistes contemporains dans des lieux qui valent vraiment le détour. David Alhadeff a toujours su étonner les amateurs de design et d’architecture avec des endroits incroyables, en partageant sa vision en matière d’artisanat et d’innovation. 

À New York, Tartinery remet la tartine française au goût du jour

C’est un retour aux sources : Tartinery, cette chaîne de bar à tartines lancée en 2010 par le Parisien Nicolas Dutko, revient Downtown. Depuis cet été, un nouveau lieu a ouvert ses portes, en plein cœur de Greenwich Village (233 Thompson street). Treize ans après le lancement de la première « Tartinery », à Nolita, un lieu qui a connu un très fort succès avant de fermer ses portes en 2018, faute d’accord sur le renouvellement du bail. Désormais, Tartinery compte six adresses dans Manhattan. Partout, les mêmes ingrédients : des produits frais à des prix abordables, une carte centrée autour des tartines, des salades, avec vins et cocktails, dans une déco moderne et très aérée.

« Notre premier lieu, à Nolita, nous avait vraiment lancés, apporté de la notoriété et défini notre image, se souvient Nicolas Dutko. Tartinery était devenu sexy grâce à ce spot. On avait une clientèle à 80% féminine et on marchait très fort le soir, parce que contrairement aux autres lieux ressemblant au nôtre, on servait aussi du vin et des cocktails. On espère recréer un peu cet esprit à Greenwich Village. On ne veut pas être perçu comme une chaîne, on veut que tous nos restaurants soient vus comme des lieux uniques. » Tout en restant fidèle à l’ADN de la marque française, un mélange d’influences né des rencontres et des voyages du fondateur. « Je me suis inspiré de pleins de choses, reconnaît-il. On a travaillé avec un chef français pour élaborer nos recettes. J’ai voulu créer un concept de café français mais avec une patte new-yorkaise. J’ai aussi été marqué par les cafés australiens de ce style lors de mon voyage là-bas. »

Présents à Grand Central et au District

Tartinery commence à se faire une place dans le paysage new-yorkais. En 2019, Nicolas Dutko et ses équipes ont remporté un appel d’offres et ouvert un lieu dans le Dining Concourse de Grand Central. Ils sont aussi présents au rez-de-chaussée de l’Olympic Tower (5th Av & 51st st); dans The Shops at Columbus Circle; ainsi qu’à Midtown, sur Park Avenue (au 90); et enfin au District, à Battery Park, où les Français ont poussé l’originalité jusqu’à ajouter au restaurant intérieur un bar sur le toit, avec vue sur la North Cove Marina.

Tartinery décline le concept de tartines sous toutes ses formes. ©Tartinery

« Créer et réussir à New York demande beaucoup d’efforts, explique Nicolas Dutko, qui s’est formé à l’Ecole hôtelière de Lausanne (Suisse) et qui vit dans la Grosse Pomme depuis 2007. Ici, si tu n’es pas prêt à énormément travailler, si tu n’as pas les dents qui rayent le parquet, c’est difficile. C’est une ville qui ne fait pas de cadeaux. » Le Parisien est très impliqué dans la création de ses lieux : il va jusqu’à choisir le marbre des tables ou le bois du bar. Il connaît personnellement tous ses fournisseurs. Il se fournit en pain auprès de Pain d’Avignon, après avoir longtemps importé de France celui de Poilâne (il est ami d’enfance de la PDG Apollonia). Il a aussi visité des vignobles en France pour créer un vin maison. « J’ai toujours été perfectionniste, confie-t-il. Quand je vois une tartine trop toastée, je pète un plomb ! » Difficile toutefois de croire que ce quadra à l’allure simple et décontractée, et aux airs un peu bourgeois-bohème, puisse se mettre en colère…

Floride et catering

« Ce qui me plaît le plus aujourd’hui, c’est la création, la définition du concept d’un lieu », ajoute-t-il, alors que ses différentes adresses réunissent 160 emplois. Le lieu le plus fréquenté, celui de Grand Central, accueille 1000 clients par jour et génère 5 millions de dollars de chiffre d’affaires. Un beau succès que Tartinery pourrait développer en ouvrant de nouveaux lieux, essentiellement à l’extérieur de New York (Long Island, Connecticut, New Jersey) ou en Floride. Tartinery compte aussi développer son activité de catering, à partir de ses cuisines situées à East Williamsburg et qui alimentent tous les restaurants du réseau. « On fait tout sur place, nos soupes, nos sauces, etc, explique Nicolas Dutko. On n’achète rien de déjà cuisiné. » Une façon aussi de coller au nom du lieu. Tartinery comme une fabrique à tartines. Un petit goût d’enfance, des tartines de grand-mère, remis au goût du jour.

EXPO, le rendez-vous des passionnés de la vie sauvage 

« Il y a tellement de marasme dans le monde que nous avons besoin d’inspiration ! », assure Jean-Gaël Collomb, Directeur exécutif de Wildlife Conservation Network. Et depuis 22 ans, cette Organisation non gouvernementale y travaille. Sa mission ? Protéger les espèces en danger, notamment dans les pays en voie de développement.

Chaque année, elle réunit ainsi tous ses partenaires sur le terrain lors d’un évènement spécial, l’Expo. L’enjeu : « informer le public sur la biodiversité, le sensibiliser sur la nécessité de protéger la nature et mettre en lumière les bonnes actions, celles qui ont un impact », précise le Français à la tête de l’ONG. 

Lors de la soirée du vendredi 13 octobre, organisée à San Francisco, entre 6pm et 9pm, WCN accueillera une cinquantaine de partenaires. Autant de personnes qui consacrent leur vie à la protection des animaux en voie de disparition et qui partageront leurs expériences derrière leurs stands. L’idée étant de découvrir leur travail, leurs spécificités et leurs méthodes de sauvegarde auprès d’une faune variée (okapis, tamarins, baleines, guépards, etc.).

© WCN – Fall Expo

Quatre partenaires réputés monteront par ailleurs sur scène. Ils raconteront leurs histoires et offriront un voyage auprès des lions, des pingouins, des éléphants et des grues africaines. En bonus : un safari virtuel pour une immersion sauvage et un marché d’artisanat pour soutenir les programmes. « Nous attendons plus de 500 personnes », confie Jean-Gaël Collomb qui espère toucher le plus grand nombre. Et d’ajouter : « La nature va mal et nous avons besoin de fournir plus d’efforts afin de rétablir un équilibre plus sain. Chacun peut y contribuer à son niveau : en conservant l’eau, en triant ses déchets ou en devenant un donateur… ». Participer à cet évènement, c’est déjà un engagement pour la planète.

Publié le 21 septembre 2023. Mis à jour le 5 octobre 2023.