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Martingale, la dernière-née des marques de cognac, mise sur les États-Unis

Vos racines et votre héritage vous rattrapent parfois de façon surprenante, et pour Guillaume Thomas, elle a le goût du cognac. Celui qui a été le directeur financier, puis le directeur de la transformation de Pernod Ricard North America à New York, vient de lancer une marque de cognac : Martingale. Une nouvelle aventure entrepreneuriale, sorte de retour aux sources puisque Guillaume Thomas est un enfant du cru.

Le château et la distillerie

Il a grandi à Cognac jusqu’à son bac, et sa famille n’est autre que l’un des plus gros producteurs de cognac, qui fournissait jusqu’à présent les deux plus grandes marques du spiritueux, Martell et Hennessy. « Mon grand-père a acheté un château et 20 hectares de vignes près de notre ferme après la guerre, et l’a beaucoup développé. Il en a fait un domaine de 250 hectares aujourd’hui et une des plus grosses distilleries de cognac, reprise par mon cousin. Après sa mort en 2016, notre famille a eu à cœur de valoriser son héritage en inaugurant notre propre marque », raconte Guillaume Thomas.

Domaine du cognac Martingale, à Salignac-sur-Charente. ©Eric Medsker

Il y a encore quelques années, Guillaume Thomas n’aurait jamais imaginé une carrière d’entrepreneur. Après un début de carrière en conseil en stratégie, il est entré en 2005 chez Pernod Ricard, une « superbe maison », qui l’a emmené en Afrique du Sud, en Irlande et enfin à New York en 2014. Une position de challenger sur le marché américain, où les enjeux sont immenses. La décision de la quitter pour reprendre l’affaire familiale et la lancer aux États-Unis n’a pas été simple, mais elle est un « aboutissement logique pour moi et ma famille ».

Challenger les trois grands du secteur

Guillaume Thomas passe désormais son temps entre la France et New York. Lors de notre entrevue, il revenait de la première mise en bouteille de Martingale. « Nous ne partons pas de zéro, la production est déjà existante. Notre but est de créer quelque chose de différent dans une industrie qui innove peu », fait-il valoir. Car les trois principaux acteurs (Hennessy, Martell et Remy Martin) se partagent 80% des parts de marché du cognac.

Certes, le cognac s’est beaucoup développé ces dernières années, notamment grâce à des collaborations avec des rappeurs, mais elles se focalisent sur l’aspect puissant, sombre et parfois lourd du spiritueux. « Le cognac ne peut pas être réduit à ça. Nous misons sur une richesse aromatique, un côté plus fin, élégant et frais ». Son cognac est distillé sans la lie pour être moins lourd, pendant 6 à 7 ans. Il mise sur un prix élevé de 120 dollars la bouteille (contre 60 dollars pour les grands, mais bien plus pour les extra old distillés pendant dix ans), et sera commercialisé d’abord à New York et Los Angeles, avant de s’étendre à d’autres territoires.

Partenariat avec le rappeur D-Nice

Martingale – le nom vient de l’expression « trouver sa martingale », la recette du succès, en référence à l’histoire de sa famille – commence tout juste à être distribué. Il va produire 15.000 bouteilles d’ici la fin de l’année, et l’objectif est d’en produire trois fois plus l’an prochain. Le Français a déjà recruté une équipe de sept personnes aux États-Unis et, pour se faire connaître dans le milieu rap et R&B, la marque a signé un contrat avec le DJ D-Nice, une référence très influente du milieu. Une phase de lancement importante pour Guillaume Thomas, qui a levé 4 millions de dollars auprès de sa famille et de business Angels. Il abordera un nouveau tour de table fin 2024. Il est confiant, le marché américain du cognac -qui pèse 2 à 3 milliards de dollars par an- est en plein essor, avec un taux de croissance de 5 à 15% (et même 20% en plein Covid).

Les challenges ? Il y en a beaucoup, reconnaît-il avec un sourire. Tout d’abord, se retrouver seul. Pour contrer cela, il a recruté un associé américain, Andrew Weir, son directeur marketing et commercial. Et puis bien sûr, les montagnes russes de l’entrepreneuriat. « Six jours sur sept, c’est fabuleux. Le dernier, on se demande ce qu’on est en train de faire. Mais c’est une passion. »

Elsa Martin (Colorado): Ne jamais dire jamais… ou comment je suis devenue enseignante aux États-Unis

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Dans cet épisode de French Expat enregistré en personne depuis le Colorado, Anne-Fleur Andrle accueille Elsa Martin, une expatriée française qui partage son histoire captivante et son parcours éducatif hors du commun. Après deux ans de médecine, puis de biologie, Elsa se rapproche d’un métier qu’elle évitait à tout prix (celui de ses parents) : l’enseignement. Un métier passion qui ne la quittera plus et qui va la mener aux quatre coins du monde.

Un beau jour, la jeune Française se retrouve confrontée à une opportunité inattendue. Elle reçoit un appel d’une personne inconnue qui lui propose de se rendre dans un pays pour le moins exotique, les Seychelles. Intriguée, Elsa demande des détails et l’interlocuteur la rassure en lui présentant l’emploi qu’il lui propose. Cet interlocuteur n’est autre que le directeur de l’école internationale des Seychelles. Et trois semaines plus tard, Elsa s’envole pour cette destination de carte postale.

Pendant la pandémie, Elsa Martin sera rapatriée vers la France et devra alors se poser des questions : les portes des États-Unis étant pour le moment fermées, elle se demande s’il faut qu’elle reste en France, si elle doit réinventer son projet professionnel, ou bien repartir ailleurs.

Finalement, l’enseignante prend le chemin du Colorado pour s’installer à Fort Collins et rejoindre une école bilingue dans laquelle elle occupe enfin le poste qu’elle a tant convoité : celui d’institutrice aux États-Unis.

Aujourd’hui, Elsa nous embarque en voyage depuis Cambridge (UK) jusqu’aux Seychelles, en passant par la France, l’Espagne et les États-Unis. Nous découvrons les défis qu’elle a dû affronter, les choix importants qu’elle a faits et les leçons qu’elle a apprises tout au long de son parcours.

Cette semaine French Expat vous propose deux épisodes emprunt d’espoir, d’humour et de détermination qui donnent envie de suivre Elsa au bout du monde !

Le premier volet de l’histoire d’Elsa Martin peut s’écouter via ce lecteur :

Et le second par ici :

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

«Corps extrêmes», un spectacle aérien français programmé au BAM

Dans le cadre de la 40e édition de Next Wave, un festival qui met à l’honneur des spectacles de danse, du théâtre et de l’opéra avant-gardistes, le BAM (Brooklyn Academy of Music) programme, pour la première fois, « Corps Extrêmes », du chorégraphe français Rachid Ouramdane. Il s’agit d’une prestation impressionnante de danse aérienne, qui s’emploie à explorer l’espace entre la Terre et le ciel, avec pour instrument, une corde suspendue, et pour fond, un mur d’escalade.

Les danseurs et athlètes traversent la scène tour à tour, seuls ou ensemble, avec une seule lumière blanche sur eux ou des vidéos d’activités extrêmes projetées sur le mur en arrière-plan. Ils mettent en scène les précipices du monde, au sens propre comme figuré, et nous invitent à trouver la sérénité et le calme dans notre rapport à cet espace entre Terre et ciel.

Un véritable travail de force intérieure et physique pour trouver un exutoire, qui nous plonge dans l’adrénaline de la performance suivie par la quiétude de l’immobilisme. Vous serez happés, subjugués et émerveillés par cette performance de défi à la gravité. À découvrir du vendredi 27 au dimanche 29 octobre.

L’enseignement bilingue à Washington DC: webconférence gratuite

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— REPLAY — Visionnez le replay de la webconférence sur le site de la Bilingual Fair

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 30 octobre au 2 novembre 2023, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Inscription gratuite

Une session sera dédiée à l’éducation bilingue à Washington DC, avec Xavier Jacquenet de Rochambeau International School. Elle aura lieu jeudi 2 novembre à 12pm ET.

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair digitale des États-Unis est sponsorisée par la Délégation Générale du Québec à New York.

Avec le soutien de :

Retrouvez le programme complet du salon.

L’enseignement bilingue à San Francisco : webconférence gratuite

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— REPLAY — Retrouvez le replay de la webconférence sur le site de la Bilingual Fair

Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 30 octobre au 2 novembre 2023, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Inscription gratuite

Une session sera dédiée à l’éducation française à San Francisco, avec Pauline Dides et Karine Luguet de French American International School. Elle aura lieu mercredi 1er novembre à 11am PT.

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair digitale des États-Unis est sponsorisée par la Délégation Générale du Québec à New York.

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L’éducation en français en Californie du Sud : webconférence gratuite

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 30 octobre au 3 novembre 2023, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Inscription gratuite

Une session sera dédiée à l’éducation en français en Californie du Sud, avec Juliette Lange du Lycée International de Los Angeles. Elle aura lieu lundi 30 octobre à 11am PT.

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par la Délégation Générale du Québec à New York.

 

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L’éducation française au Texas : session d’information gratuite en ligne

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 30 octobre au 2 novembre 2023, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

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Une session sera spécialement dédiée à l’éducation en français au Texas. Elle aura lieu jeudi 2 novembre à 1pm CT.

Avec Cedric Herve de Austin International School.

L’édition 2023 de la Bilingual Education Fair des États-Unis est sponsorisée par la Délégation Générale du Québec à New York.

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Éducation en français à New York et dans le New Jersey : webconférences gratuites

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? Les maternelles en français à New York et dans le New Jersey

? Les écoles primaires à New York et dans le New Jersey

? Les collèges et lycées français du grand New York

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Vous êtes parent, francophone, aux États-Unis ? Quelles sont les options d’éducation bilingue pour votre enfant ?

Du 30 octobre au 2 novembre 2023, des milliers de parents auront l’occasion de venir découvrir en ligne les options d’éducation bilingue disponibles pour leurs enfants dans quatre grandes régions des États-Unis, en assistant à des webinaires de présentation et en interagissant en direct avec les représentants des écoles et des programmes périscolaires représentés.

? Inscription gratuite

Nous vous proposerons plusieurs sessions dédiées à la région de New York et au New Jersey, de la maternelle au lycée.

La première session “Les maternelles en français à New York et dans le New Jersey” aura lieu lundi 30 octobre à 12pm ET. La seconde concernera les écoles primaires, et aura lieu mardi 31 octobre à la même heure. Enfin, la session dédiée aux collèges et lycées de New York et du New Jersey aura lieu mercredi 1er novembre, toujours à 12pm ET.

Avec :

  • Mireille Desalm et Jean-Yves Vesseau – The École
  • Anne-Sophie Gueguen – The French American Academy
  • Laurent Debenay – Lyceum Kennedy
  • Léa Péan – Tessa International School
  • Janelle Charles – Le Lycée Français de New York
  • Vanessa Handal Ghenania et Marion Menand – Petits Poussins

Une édition « physique » à New York

Après plusieurs années d’annulation dûes à l’épidémie de Covid-19, le salon de l’éducation bilingue revient à New York !

Cette année, le salon new-yorkais sera entièrement dédié aux écoles proposant des programmes francophones.

Rendez-vous à la Villa Albertine sur la 5e avenue le samedi 4 novembre pour une journée de découverte des options d’éducation francophone à New York. Le détail de cette journée ici.

Rencontrez les représentants des écoles sur les stands et posez leur toutes vos questions. Participez à des conférences sur le thème de l’éducation bilingue. Inscription gratuite.

Les événements « Bilingual Fair », en ligne et en présentiel, sont organisés par French Morning Media Group, en partenariat avec les Services Culturels de l’ambassade de France aux États-Unis.

L’édition 2023 de la Bilingual Fair est sponsorisée par :

Parc national de Glacier, le plus canadien des parcs américains

Tout en haut du Montana, à la frontière canadienne, le parc national de Glacier déploie ses paysages de sommets ciselés, de glaciers accessibles et de lacs translucides, quand juste au-dessus de lui, le parc national des lacs de Waterton compose l’autre partie du puzzle, côté Canada. À eux deux, ils forment un espace unique : le parc international de la paix Waterton-Glacier, classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1995.

Deux parcs, deux pays, deux noms pour un même territoire incroyable au cœur des Rocheuses. Mais revenons côté américain pour observer des dizaines de glaciers dispersés dans le parc, plus de 130 lacs officiels et cinq fois plus de lacs non nommés, sans oublier plus de 500 cours d’eau. Ici, on est sur la ligne de partage des eaux. Et l’eau, on la savoure dans tous ses états.

Vue sur les glaciers

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année mais partiellement de l’automne au printemps. La route de Going-to-the-Sun-Road est ouverte en été (mi-juin à mi-octobre) comme de nombreuses infrastructures du parc.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc mais elle l’est pour emprunter la route Going-to-the-Sun-Road en été.

➤ Toutes les informations sur le site du parc national.

Parc du parc national de Glacier

Ce que le parc national de Glacier a de spécial

Le parc national de Glacier, c’est un décor de haute montagne emblématique des Rocheuses côté États-Unis. Mais cet environnement unique n’est pas éternel et le temps presse pour le parc, dans tous les sens du terme.

Il ne reste déjà qu’une poignée de jours pour les voyageurs qui veulent traverser la mythique route de Going-to-the-Sun-Road qui traverse le parc d’est en ouest. Très vite, la neige ne permettra plus que de voir une petite partie du parc et ce, jusqu’à début juin. Cela dit, même canalisée, une visite hivernale du parc, au cœur de ses paysages enneigés vertigineux, mérite de venir se perdre dans cette région sauvage et isolée.

Le timing, plus délicat et irréversible, c’est la fonte des glaciers. Ici plus qu’ailleurs, les effets du réchauffement climatique sont observables, à une vitesse alarmante. Pour s’en rendre compte, il faut se rappeler que lors de sa création en 1910, le parc national de Glacier comptait une centaine de glaciers. Aujourd’hui, il n’en recense plus que 37. Depuis 1980, la fonte s’est accélérée avec une conséquence sans appel : d’ici 2030, la plupart des glaciers du parc auront disparu pour ne laisser que quelques petits îlots de neige esseulés. On fait rapidement le calcul, le nombre d’années pour profiter de ce paysage de glace ne tient déjà plus que sur les doigts de la main.

Iceberg Trail

Alors un conseil : foncez ! Prenez la route, chaussez de bons souliers de randonnée et partez sur les sentiers de ce parc national en danger. Mais n’oubliez pas, c’est le nord ici ! Les grizzlys habitent les lieux (les règles de prudence en territoire d’ours – un bear spray en poche idéalement – sont donc de mises), il fait frais et on est en altitude. C’est aussi son décor si sauvage et si grandiose qui en fait un lieu spécial. Des paysages comme dans les Rocheuses canadiennes, des lacs à la couleur émeraude, des prairies alpines fleuries, des forêts denses et, bien sûr, des glaciers et des cours d’eau par dizaines : voilà à quoi s’attendre. La mythique Going-to-the-Sun-Road vous conduira sur la ligne du partage des eaux et vous offrira des panoramas uniques, très accessibles. Les randonnées vous permettront d’être plus proches de cette nature et probablement d’observer de jolies espèces locales. À commencer par les fameuses chèvres des montagnes rocheuses, ces espèces de peluches sur pattes toutes blanches qui s’observent facilement à l’occasion d’une balade ou d’une randonnée.

Parc national de Glacier en fleurs

Comment rejoindre le parc?

Une visite du parc national de Glacier se mérite. Il est situé tout au nord du Montana, à la frontière canadienne, dans une région reculée et isolée de toutes grandes villes ou autres attractions touristiques connues.

En avion : L’aéroport international le plus proche est celui de Glacier, à Kalispell, à environ 50 km de la West Entrance. Les deux autres aéroports internationaux les plus proches ne sont pas à côté. Il s’agit de l’aéroport de Missoula (2h40 au sud du parc) et de Great Falls International Airport (à 2h30 au sud-est du parc national de Glacier). Les plus gros aéroports sont, eux, à des heures de route (presque 9h pour Seattle et presque 10h pour Salt Lake City).

En train : Le parc est accessible en train toute l’année (via la ligne Empire Builder) à condition de louer une voiture depuis West Glacier (Belton) ou Essex et, l’été, depuis East Glacier Park également. Los de la saison estivale, un service de navette est d’ailleurs disponible entre les dépôts du train et certains hôtels du parc.

En  voiture : Le parc national de Glacier est accessible depuis plusieurs entrées :

  • Depuis la West Entrance où se trouve le Park Headquarters et l’Apgar Visitor Center. De là, vous accéderez au lac MacDonald et au début de la célèbre route Going-to-the-Sun-Road.
  • Depuis la East Entrance.
  • Via The St. Mary Entrance qui rejoint la route de Going-to-the-Sun-Road et accueille le St. Mary Visitor Center.

Deux autres entrées indépendantes vous permettront de rejoindre des régions orientales sans connexions possibles avec l’Ouest et la Going-to-the-Sun-Road. Il s’agit de :

  • Two Medecine Entrance
  • Many Glacier Entrance.

Pour vous donner une idée du temps de trajet, il faut compter une grosse heure pour traverser le parc d’est en ouest.

En  navettes (saisonnières) : Une navette gratuite (sur la base du premier arrivé, premier servi) part de Lake MacDonald Lodge et Sprague Creek Campground (à l’ouest) et rejoint St. Mary Visitor Center (à l’est) en s’arrêtant à différents points d’intérêt, le long de la Going-to-the-Sun-Road.

Les navettes sont en service du 1er juillet au premier lundi de septembre (parfois en horaires réduits jusqu’à mi-septembre). Une solution pratique pour les voyageurs en train et ceux qui ne souhaitent pas prendre leur voiture sur la Going-to-the-Sun-Road.

Route parc national Glacier

À quelle saison visiter le parc national de Glacier?

L’été (généralement du 1er juillet à Labor Day, premier lundi de septembre) est la saison où vous trouverez tout ouvert. En raison de son altitude, le parc national de Glacier est enneigé une grande partie de l’année et ses infrastructures tournent donc au ralenti en dehors de cette période. En automne et au printemps, l’ouverture des routes dépend de l’enneigement et de nombreuses régions sont inaccessibles. Prévoyez de vérifier l’accessibilité du parc en temps réel par ici.

Les visitor centers sont généralement ouverts de début ou mi-juin à fin septembre (Logan Pass, St. Mary). Apagar Visitor Center est ouvert un peu plus longtemps dans l’année, de fin avril à octobre. Seul le Glacier National Park Headquarters reste accessible toute l’année.

Bon à savoir, en été

De fin mai à mi-septembre, une réservation est obligatoire pour emprunter la Going-to-the-Sun-Road en voiture. La réservation se fait habituellement sur ce site.

En hiver

Une partie reste ouverte annuellement, il s’agit de la petite portion entre la West Entrance et le Lac MacDonald Lodge qui permet exclusivement du profiter du lac du même nom.

Lac McDonald en hiver

Où se loger et où se restaurer dans le parc?

➤ Où dormir dans le parc national de Glacier :

Les hôtels

Le parc national de Glacier possède plusieurs hôtels regroupés dans les parties principales du parc. Ces différents établissements ne sont ouverts qu’en été ou du printemps à l’automne.

  • Autour du lac McDonald : The Village Inn Motel, Lake McDonald Lodge, Apgar Village Lodge et Motel Lake McDonald.
  • Autour de Many Glacier : Swiftcurrent Motor Inn et Many Glacier Hotel
  • Autour de St. Mary Lake : Rising Sun Motor Inn.

Le parc national de Glacier possède aussi deux refuges : Sperry Chalet  (à l’est du lac MacDonald) et Granite Park Chalet (au nord du lac).

Vous trouverez pas mal d’options privées à l’ouest, à côté de West Glacier Village, du côté de Martin City ou encore de Kalispell… À l’est, autour de St. Mary Village.

Les campings

Le parc national accueille 13 campings qui fonctionnent soit sur la base du premier arrivé, premier servi, soit sur réservation. La plupart ne sont ouverts qu’en saison. Parmi les plus connus vous trouverez :

  • Apgar Campground et Fish Creek Campground (tout à l’ouest du lac McDonald).
  • Sprague Creek (à l’ouest du lac)
  • Avalanche Creek Campground (un peu loin sur la Going-to-the-Sun-Road)
  • Rising Sun Campground.
  • Mary Camprgound (situé comme le Rising Sun Campground sur le lac St. Mary)
  • Two Medecine Lake Campground (à Two Medecine)
  • Many Glacier Camground (dans la zone du même nom).

Plusieurs autres campings se situent dans la zone nord-est plus reculée.

En camping comme à l’hôtel, les places sont très prisées au sein du parc. Il est conseillé de réserver très à l’avance. Séjourner en dehors du parc, notamment aux portes d’entrée, peut être une solution plus économique.

➤ Où se restaurer dans le parc national de Glacier :

En été, plusieurs options de restauration sont disponibles au niveau des hôtels du parc. À Apgar se trouve Eddie’s Café. Lake McDonald Lodge concentre lui 3 établissements :

  • Russell’s Fireside Dining Room
  • Jammer Joe’s Grill & Pizzeria
  • Lucke’s Lounge.

Il est aussi possible de manger du côté de St. Mary Lake juste à l’entrée du parc et du côté de Many Glacier. à Ptarmigan :

  • Dining Room
  • Swiss Lounge
  • Nell’s (au Swiftcurrent Motor Inn)
  • Heidi’s.

Chèvre des montagnes rocheuses au parc national de Glacier

Que voir et que faire dans le parc national de Glacier?

Le parc national de Glacier peut faire l’objet d’une visite à la journée. La route de Going-to-the-Sun-Road en sera alors l’épicentre. Si vous entrez par l’ouest, voici quelques arrêts à ne pas manquer le long de cette route mythique :

  • Le lac MacDonald et ses nombreux points de vue sur le lac translucide encadré par les reliefs ciselés de Mount Vaught et Mount Brown, entre autres. Ne manquez pas un passage au Lake McDonald Lodge, situé à l’extrémité est du parc.
  • Avalanche Creek pour ses départs de balade et Trail of the Cedars Nature Trail, un joli sentier d’interprétation dans les Cèdres.
  • Weeping Wall, là où une surprenante cascade d’eau se déverse sur la Going-to-the-Sun-Road.
  • Logan Pass, le col offre de jolies balades dans un décor de haute montagne. Idéalement, prévoyez de faire la randonnée d’Hidden Lake Trail (10Km qui vous conduira au joli lac en croisant certainement des chèvres des montagnes).
  • Jackson Glacier Overlook, tout est dans le nom de ce point de vue imprenable sur le glacier Jackson.
  • L’ouest du lac St. Mary offre de jolies balades plus ou moins longues : St Mary Falls, Baring Creek ou Sun Point Nature Trail.
  • Rising Sun et le très populaire point de vue imprenable sur le lac St.Mary au milieu duquel flotte le petit îlot de Wild Goose (Wild Goose Island Lookout).

Si vous avez plus de temps, prévoyez d’explorer les autres parties du parc du côté de Two Medecine et Many Glacier (notamment) et d’effectuer des randonnées.

Many Glacier

Cette région est particulièrement adaptée pour les randonnées plus longues. Deux balades (entre autres) vous conduiront jusqu’à deux beaux glaciers : Grinnel Glacier (17km) qui s’avance plus ou moins (selon la saison) dans le lac Grinnel; et celle d’Icerberg Trail, (très) connue pour ses îlots de glace flottant dans l’eau émeraude (15km). Un passage par l’hôtel historique de Many Glacier Hotel est également un must de cette zone. Plusieurs balades conduisent aussi à de splendides lacs de montagne comme le saisissant lac Josephine.

Two medecine

De nombreuses randonnées sont aussi accessibles dans ce secteur. Ne manquez pas le sauvage Two Medecine Lake et le chalet historique de Medecine Lake connu, aujourd’hui, comme le Two Medicine Campstore.

Waterton Lakes NP

Une visite de Waterton Lakes peut être envisagée depuis Glacier et permet de découvrir l’autre côté du parc international de la paix de Waterton-Glacier. Il faut compter une heure de trajet pour le rejoindre depuis l’est du parc national de Glacier  (depuis St. Mary) plus le passage à la douane. Pour passer du côté canadien, on vous demandera un passeport et un AVE pour les citoyens non américains ou non canadiens). Côté USA, on vous demandera les habituels documents pour passer la frontière américaine. Bon à savoir, si la station de douane de Carway est ouverte toute l’année, celle de Chief Mountain, n’est en service que de mai à septembre.

Les paysages de Waterton Lakes sont tout aussi variés et démesurés côté canadien. De longues randonnées à la journée permettent, notamment, de s’approcher des lacs turquoise au décor emblématique des Rocheuses canadiennes. Pour ceux qui sont plus pressés, un passage par le village de Tonwsite, un arrêt dans le bel hôtel historique de Prince of Wales Hotel et la découverte du magnifique lac Waterton (supérieur et/ou inférieur) vous donneront déjà un aperçu de la beauté sauvage de ce parc national canadien. Le lac Waterton peut se découvrir via une croisière en bateau ou à travers des balades jusqu’aux différents points de vue et, pourquoi pas, jusqu’aux Cameron Falls. Pousser jusqu’au Red Rock Canyon permet d’explorer un décor érodé et rougeoyant dans les gorges du même nom.

Comme pour le parc national de Glacier, les réservations d’hôtels et de campings (majoritairement situés à Townsite) se réservent des mois à l’avance.

Conseils pour une expérience authentique

Comme toujours, marcher vous permettra de vraiment prendre la mesure de la nature grandiose de ce parc où l’eau se décline sous toutes ses formes : cascades, lacs, glaciers… On a rarement la chance de voir une pareille diversité de paysages. Mais le plus de ce parc qui a déjà tout pour impressionner ses visiteurs, ce sont ses hôtels historiques à l’architecture en bois spectaculaire. Certains se trouveront sur votre chemin, d’autres vous demanderont un détour, voici une liste non exhaustive d’hôtels à considérer lors de votre visite :

  • Glacier Park Lodge, situé à 1h au sud de Rising Sun, avec son lobby démesuré (structuré par d’immenses troncs massifs), vertigineux et magnifique.
  • Lake McDonald Lodge (qui a l’avantage de se trouver sur le lac MacDonald et donc d’être facilement accessible) est aussi un bel exemple d’architecture traditionnelle que l’on apprécie de l’extérieur, comme de l’intérieur. Poussez la porte d’entrée de la réception, vous y trouverez aussi de belles pièces de bois et de têtes empaillées.
  • D’autres établissements méritent un arrêt si vous êtes dans ces régions du parc : Prince of Wales Hôtel côté Canada, Many Glacier Hotel dans la zone du même nom ou encore le chalet de Two Medicine (sans surprise situé à Two Medecine).

Une autre façon de découvrir le parc national de Glacier est au fil de l’eau. Plusieurs tours sont disponibles sur le lac MacDonald et le lac de St. Mary. On en trouve aussi du côté de Two Medecine et Many Glacier. Ces balades sur l’eau offrent des vues spectaculaires sur les principaux lacs du parc, les reliefs rocheux en arrière-plan.

Petit conseil pour votre visite : prévoyez un bear spray pour randonner. Vous en trouverez à Costco ou REI du côté de Kalispel ou dans la plupart des visitor centers. Glacier National Park Lodge en vend aussi.

La paisible Glacier NP

FAQ

Rivière parc national de Glacier

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc?

    Non, uniquement pour emprunter la route de Going-to-the-Sun-Road en été.

  • Peut-on visiter Glacier en une journée?

    Oui, vous vous concentrerez alors sur les attractions autour de la Going-to-the-Sun-Road.

  • Peut-on dormir dans le parc?

    Oui, l’été, en camping ou à l’hôtel.

  • Peut-on visiter le parc en hiver?

    Oui, mais uniquement sur une toute petite partie au niveau du lac MacDonald.

La percée américaine de l’auteur français et washingtonien Victor Dixen

Comme beaucoup d’auteurs, Victor Dixen a toujours eu un gros appétit pour la lecture depuis sa tendre enfance. Ce qui le différencie de la majorité, c’est la manière dont il a commencé à rédiger ses romans, alors expatrié aux États-Unis pour la première fois. « À l’adolescence, j’ai commencé à avoir des problèmes d’insomnie et de somnambulisme », se souvient l’écrivain français de 44 ans. 

Finalement, Victor Dixen a un « déclic » et commence à écrire son premier roman la nuit. L’histoire portera sur un jeune adolescent de New York qui n’arrive pas à dormir et part dans une clinique magique dans un ranch à Redrock, près de Denver. La série littéraire « Le Cas Jack Spark » est née. On est alors en 2000 et Victor Dixen travaille dans le service marketing d’une start-up basée dans le Colorado, dans la ville de Denver, son premier contact avec le pays de l’Oncle Sam. En France, les journalistes littéraires comparent l’histoire de Jack Spark à Harry Potter. S’en suivent trois autres tomes sur les aventures de Jack Spark et son combat pour un monde magique plus juste. 

De New-York à Washington

En 2016, l’auteur a l’occasion de retourner aux États-Unis pour s’installer à New York. Il décrit la Grosse Pomme comme sa « ville de cœur » avec une « diversité et métissage que je n’ai pas trouvé ailleurs », un réel « carrefour du monde ». « Le métier d’écrivain est solitaire et New York permet de se connecter à n’importe quel moment », de jour comme de nuit, témoigne-t-il. Malgré son amour pour la ville qui -comme lui- ne dort jamais, il suit sa famille à Washington DC et pose ses valises dans le quartier de Logan Circle en 2020.

« C’est vrai que Washington à la réputation d’être une ‘transition city’, mais quand on creuse, on trouve le Washington authentique, avec une profondeur historique ». Il apprécie la capitale américaine, une ville très européenne selon lui, qui permet de longues promenades au gré des musées, avec surtout « une dimension historique très inspirante ». Son endroit préféré ? Il est à Georgetown, dans un vieux manoir fédéral des années 1800. « J’adore Dumbarton House et son vieux cimetière », ce qui ne surprendra pas ses fans. 

Des livres bientôt adaptés au petit écran

Avec la traduction de ses œuvres – publiées en France chez Laffont et Gallimard – en anglais, Victor Dixen voit ses livres attirer de nombreux passionnés de la science-fiction aux États-Unis, tous âges confondus. « Le genre de la science-fiction n’attire pas seulement les ados mais les adultes également », rappelle-t-il. Sa dernière série, « Vampyria », qui plonge les lecteurs dans un monde où le Roi-Soleil est devenu un vampire, est publiée par la maison d’édition américaine Amazon Crossing. Le premier tome (sur quatre écrits et douze prévus) The Court of Shadows est sorti le mois dernier sur les étagères des librairies de Washington et d’ailleurs.

« J’ai vu se développer une vraie communauté en ligne autour de Vampyria », explique-t-il, fier de voir que le public américain répond également à l’appel. Le monde imaginaire de Victor Dixen serait bientôt sur nos petits écrans, confie l’écrivain. Il a quelques projets adaptations télévisées de sa série littéraire « Phobos » en vue avec notamment le scénariste britannique de Doctor Who, Phil Ford.

Les curieux et les passionnés de science-fiction pourront rencontrer l’auteur à Washington, à la librairie francophone Bonjour Books DC le samedi 28 octobre prochain, de 3pm à 5pm. Plus d’info et inscription ici.

La Québécoise Nathalie Bonin envoûte Los Angeles avec son sublime album «Aspirations»

Longue robe de dentelle noire, elle semble danser, les yeux fermés. Ses doigts légers virevoltent sur les cordes tandis que le chant du violon, comme sorti de son âme, emporte l’assistance. Ce vendredi 22 septembre, le temps s’est arrêté sous les dorures du Millennium Biltmore Hotel de Los Angeles. C’est ce lieu emblématique des plus grands succès d’Hollywood, au cœur de Downtown LA, que la violoniste et compositrice québécoise Nathalie Bonin a choisi pour présenter son nouvel album néo-classique, « Aspirations » (que l’on peut découvrir ici). Journalistes, amis et producteurs sont venus l’écouter, en tenue de soirée, un verre à la main.

Vendredi 22 septembre, Nathalie Bonin a enchanté l’assistance venue écouter des morceaux de son nouvel album au Millennium Biltmore de Los Angeles. ©Nathalie Bonin

Les dernières notes s’envolent. Tonnerre d’applaudissements. Entourée de ses deux acolytes, Ayşe Deniz Gökçin au piano et Radhika Vekaria au chant, Nathalie Bonin salue son public. L’émotion se lit sur son visage d’ange. Et pour cause. « Aspirations » résonne comme une renaissance, après les années de doute qui ont suivi son arrivée à LA, en 2018. La Cité des Anges, la Québécoise en rêvait pourtant. Mais dans cette ville immense, à la culpabilité d’avoir laissé sa famille à Montréal, s’ajoute la pandémie, qui la prive de contrats, puis survient ce terrible accident de la route, qui l’empêche de jouer du violon pendant des mois… Avant qu’elle ne retrouve la lumière.

Un album sorti des studios Abbey Road

C’est cette traversée intérieure qui a inspiré les huit titres d’« Aspirations ». Un cinquième album de musique de production* très personnel. « Le fait d’avoir failli mourir sur un diviseur autoroutier a été symbolique : cela m’a forcée à prendre une direction, à une époque où j’étais profondément divisée entre le Québec et Los Angeles, relit Nathalie Bonin. Cette nécessité d’avancer vers mon rêve, malgré les sacrifices, fait partie de l’aspect mélancolique de l’album (…) Chaque pièce est basée sur une émotion, sur une histoire que je voulais raconter, un peu comme une peinture à laquelle j’apporte différentes couleurs.»

Grâce au label Audio Network, la compositrice a eu la chance d’enregistrer son album aux mythiques studios Abbey Road, à Londres. En solo au violon, accompagnée de Paul Bateman au piano, d’Auriel Pawsey à la harpe et de 28 des meilleurs instrumentistes à cordes de Londres, comme on peut le voir dans cette jolie vidéo. « C’était un rêve inespéré, se souvient la Québécoise. Par moments, je me suis pincée en me disant que c’était vraiment en train de se passer. Être dans ce temple de la musique, pouvoir contribuer à cette énergie, c’était magique ! »

Sa spontanéité détonne, pour une artiste à l’incroyable carrière multi-récompensée. Née à San Francisco de parents franco-canadiens, Nathalie Bonin commence le violon à l’âge de 4 ans, à Montréal. À 11 ans, ses parents déménagent à New York pour qu’elle développe ses dons auprès des meilleurs professeurs. D’une créativité infinie, elle explore tous les styles musicaux, voyage, multiplie les collaborations et s’illustre pour ses époustouflants shows de violon aériens. Pendant huit ans, elle brille comme premier violon de l’émission La Voix TVA (The Voice) au Québec, aux côtés des plus grandes stars. 

Après le Grammy, le cinéma ?

Mais le rôle d’interprète la laisse sur sa faim, elle rêve de composer sa propre musique. D’où la décision radicale de partir à Los Angeles, avec une obsession : écrire des mélodies pour le cinéma et le petit écran. « Je voulais me donner une chance de me faire connaître comme je voulais être connue, explique-t-elle. Au début, je me présentais comme une compositrice, sans dire que j’étais violoniste. Mais c’est devenu ma force de revenir à ce côté artiste de scène. Aujourd’hui, j’arrive à présenter ces deux facettes sans être divisée. Tout se met en place » se réjouit-elle. 

Sa persévérance est aujourd’hui couronnée par de prestigieuses récompenses, dont un Grammy pour l’album « Women Warriors : The Voices of Change », en 2022. « Quand on est un peu résilient, on arrive à trouver des projets qui nous tiennent vraiment à cœur, même si ce ne sont pas forcément ceux qui nous avaient attirés au départ, témoigne-t-elle. Le cinéma, je crois que ça va arriver, même si ça a été différé.» La violoniste, réconciliée avec elle-même, n’a pas fini de nous faire vibrer.

TLF 2023: Une journée exceptionnelle avec les acteurs transatlantiques du changement

Qu’est qu’on fait extrêmement bien de part et d’autre de l’Atlantique et comment construire l’avenir ensemble ? Le vendredi 3 novembre prochain, le Transatlantic Leaders Forum ((TLF) de FrenchFounders tentera de répondre à cette question en réunissant les grands acteurs de la tech (du Next40), de la finance et du secteur Impact français et américain. « Il s’agit de montrer le meilleur de la France aux États-Unis dans différents secteurs, montrer à des investisseurs américains qu’il faut investir en France, et permettre à des entreprises françaises de travailler avec de grands groupes américains », rappelle Benoit Buridant, le CEO-fondateur de FrenchFounders.

Impact, Tech & Transatlantic

Comme à chaque édition du TLF, la liste des intervenants est impressionnante (susceptible d’évoluer d’ici au 3 novembre). Cette année, elle comprend Reid Hoffman (co-fondateur de LinkedIn), Yann LeCun (VP & Chief AI Scientist de Meta) et Jerome Pesenti (Fondateur de Sizzle AI) sur l’intelligence artificielle; Hans Vestberg (Chairman & CEO de Verizon) sur la mobilité; ou encore Asha Sharma (COO d’Instacart) sur les nouveaux comportements des consommateurs; ou encore, Benoît Lemaignan (CEO et co-fondateur de Verkor) qui vient de lever plus de 2 milliards d’euros pour ses batteries électriques et Rachel Delacour (CEO et co-fondatrice de Sweep) sur la décarbonation… pour ne citer qu’eux. En tout, une quarantaine de speakers « inspirants », estime Géraldine Le Meur de FrenchFounders, elle-même entrepreneure et investisseure. Des invités « surprise » sont également annoncés.

La journée se déroulera sous forme de discussions avec les participants, dans un cadre qui se veut plus « intime » cette année (600 à 700 personnes maximum) dans l’auditorium du siège de Goldman Sachs, à Battery Park City. Un côté exclusif qui devrait permettre de favoriser les échanges entre les intervenants et les participants.

Le programme de ce marathon de huit heures :

8:30am : première session consacrée à l’Impact avec pour thème « Une action urgente pour un avenir durable : Les acteurs du changement façonnent l’agenda, aujourd’hui et pas demain »

10:30am : deuxième session consacrée à la Tech autour du thème « Naviguer dans les nouvelles frontières de la technologie : Relever les défis de l’IA, des données et de la cybersécurité mondiale »

12pm : pause déjeuner/buffet et networking

1:30pm : troisième session autour du thème Transatlantic, intitulée « Synergies transatlantiques : Construire des entreprises mondiales fortes face aux défis économiques d’aujourd’hui et à l’incertitude de l’avenir »

De 2pm à 4pm, des sessions en petits groupes seront dirigées par des experts, avant la clôture de la journée à 4:30pm.

« Les enjeux sont tellement forts que tout le monde a cette volonté de faire avancer les choses ensemble, d’échanger sur les meilleures pratiques, afin de préparer l’avenir », conclut Géraldine Le Meur.

Inscription : 390$ pour les non-membres de FrenchFounders et 150$ pour les membres.