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Au bord du Gowanus, la fête en zone industrielle

Les portes d’un grand portail blanc, rongé par la rouille, s’ouvrent sur un îlot semi-sauvage. Là, une centaine de personnes discute, danse, pique-nique sous les arbres, au bord du Gowanus Canal. Deux DJs assurent l’ambiance musicale. Il n’est que 18h en ce dimanche d’août et leurs beats electro font effet.

Nous sommes à Gowanus Grove, une zone industrielle située au cœur de Brooklyn. C’est là, entre une usine désaffectée et le canal archi-pollué de Gowanus, que les DJs Eamon Harkin et Justin Carter, fondateurs des soirées Mister Saturday Night, ont décidé d’organiser Mister Sunday tous les dimanches après-midi de 15h à 21h. “Ce lieu est vraiment unique, confie Justin Carter. Il y a des arbres, de l’eau (…) À aucun endroit dans la ville est-il possible d’être aussi près d’un quartier ou tant de gens vivent sans  déranger personne“.

Ce quartier, c’est Gowanus, un lieu plus connu pour ses entrepôts désaffectés que sa nightlife. Au XIXe siècle, le canal qui le traverse était un axe de circulation majeur pour les navires de marchandises qui alimentaient l’activité industrielle de Brooklyn. Avec le déclin du cœur ouvrier du borough, le canal est tombé en désuétude. Ses eaux polluées par des décennies de trafic fluvial et l’industrie l’ont rayé des esprits new-yorkais.

Mais comme les hipsters ont horreur du vide, ils ont progressivement réinvesti le quartier, à la faveur de loyers peu élevés et d’espaces vacants. Pour sa part, Justin Carter a découvert Gowanus Grove il y a six ans, mais ce n’est qu’en 2011 qu’il a lancé le premier Mister Sunday. “Ce n’était même pas un choix conscient. C’est le lieu qui nous a choisi“, souligne le DJ brooklynite.

Le lieu en question est un espace truffé d’arbres, à l’écart des habitations. La piste de danse est installée au centre de la propriété, entre une vieille usine et le canal. Sous une boule disco surplombant la petite piste, décorée de guirlandes, on croise des New-Yorkais de tous âges.

La fête occupe aussi une place importante au sein du voisinage. “On a reçu un soutien inespéré des voisins, affirme Carter. Quand on leur parle de la fête, le soutien est massif ». « Les arbres, le service, l’espace privilégié, tout se rejoint, mais à la fin de la journée, notre passion, c’est la musique, raconte-t-il. Quand je vois une personne de plus de 60 ans à une Mister Sunday, je me dis que c’est une réussite ».

Infos pratiques:

“Mister Sunday”: dimanche 19, 26 août et 2 septembre de 15h à 21h à Gowanus Grove, 400 Caroll Street, entre Nevins et Bond, Brooklyn. 10$ avant 17h si RSVP à [email protected], 12$ autrement. Plus d’information ici et réservation des places ici

Crédit Photo: Natalie Keyssar

Un millénaire de jardins chinois au Met

Les jardins privés occupent une place primordiale en Chine. Ils constituent un lieu d’exception pour les rendez-vous littéraires, les réceptions, les escapades romantiques et les méditations quotidiennes.

Depuis des centaines d’années, les peintres et artistes chinois se sont servi du jardin comme un lieu d’inspiration. Plus d’une fois les artistes se sont aussi rendu acteurs de ces lieux, en les dessinant et les concevant, en y déclamant des poèmes et en écrivant l’histoire de leur propriétaire.

Le Met a voulu rendre hommage à ces espaces artistiques incroyables dans son exposition “Chinese gardens : Pavilions, Studios, Retreats”, qui s’étend autour de la Astor Chinese Garden Court du musée. Plus de soixante tableaux, des dizaines de céramiques, bambous gravés, et photographies retracent l’image du jardin en Chine à travers les siècles.

Infos pratiques : 

“Chinese Gardens : Pavilions, Studios, Retreats”, du 18 août au 6 janvier 2013. Au Metropolitan Museum of Art, 1000 Fifth Avenue et 82nd Street, Upper East Side. Billets d’entrée au Met : adulte 25$, seniors 17$, étudiants 12$, gratuit pour les moins de douze ans. Plus d’informations ici

Photo : Wang Xizhi Watching Geese, de Qian Xuan (1235– avant 1307). Dynastie Yuan.

New York, plutôt en kayak ou en canoë ?

Au milieu des ferries et des bateaux de croisière, des intrépides se faufilent parfois en canoë ou en kayak. Cette activité atypique, souvent gratuite, est l’un des secrets les mieux gardés de New York.

Pourtant, avec son superbe panorama, la ville est un spot idéal pour s’y essayer. Idéal aussi pour ses courants. Deux importantes marrées hautes et marrées basses ont lieu chaque jour dans le détroit de Long Island. L’eau de la Hudson et de la East River change donc de direction quatre fois par jour. Ce qui permet d’organiser des parcours pratiques pour les kayakistes qui peuvent partir et accoster au même endroit (et éviter le retour au point de départ en métro, tout mouillé).

Une fois motivé à prendre l’eau, reste à trouver un kayak. Impossible d’en louer. Faire du kayak dans une ville est très technique et nécessite de bonnes connaissances du sport et du lieu. Surtout à New York où les courants de la Hudson River sont particulièrement forts. A moins d’être un spécialiste des eaux new-yorkaises, mieux vaut être accompagné d’un guide.

Manhattan

Justement, les compagnies de canoë-kayak ne manquent pas. Rien qu’à Manhattan, deux organismes se partagent le marché : New York Kayak Company (Pier 40 à W Houston et West Sts) et Manhattan Kayak Company (Pier 66 at 26th St and Twelth Ave). Si vous avez déjà quelques connaissances en kayak, ces deux compagnies pourront vous emmener faire un tour adapté à votre niveau. Ne soyez pas surpris si votre guide vous teste avant d’embarquer. Couper la route d’un ferry n’est sûrement pas le bon moment pour découvrir que vous avez surestimé vos capacités. D’autant que de nombreux parcours offrent de très belles vues pour les débutants.

Manhattan Kayak Company organise des balades à partir de 40$ pour 75 minutes. New York Kayak Company est un peu plus cher. L’organisme propose des excursions à partir de 50$ l’heure.

Si vous n’êtes pas un artiste de la pagaie, ces deux compagnies proposent des cours sur le long terme. Ça peut-être une bonne idée pour les locaux, moins si vous êtes de passage. Pour une courte escapade, une bonne alternative est l’association Downtown Boathouse (Pier 40 à Houston St, Pier 96 à 56th St ou 72th St). Et en plus, c’est gratuit! Il vous suffit de vous rendre sur le port un jour de week-end. Les bénévoles de l’organisation vous fourniront un kayak, une pagaie et un gilet de sauvetage gratuit. Vous pourrez alors pagayer dans un périmètre surveillé pendant une vingtaine de minutes. Les pagayeurs confirmés peuvent partir plus loin, comme dans les rivières, accompagnés d’un guide. Ces balades gratuites sont organisées jusqu’à fin août – début septembre, alors dépêchez-vous.

Brooklyn

Les autres boroughs ne sont pas en reste. A Brooklyn aussi, on pagaie gratuit avec une dizaine de clubs de kayak. The Gowanus Dredgers (2nd St. près de Bond St ou 9th St) propose des activités entièrement gratuites. Sa balade la plus populaire emmène les canoéistes à la découverte de la faune et de la flore de l’estuaire du Gowanus. Les participants descendent le canal jusqu’à la Gowanus Bay ou Valentino Pier et peuvent poursuivre la promenade en remontant la East River jusqu’à Hallets Cove, à Astoria. Cette activité est proposée les week-ends et pendant les vacances, jusqu’au 1er novembre.

Chez les Red Hook Boaters (Louis Valentino Jr. Pier Park à Coffey et Ferris Sts) aussi, tout est gratuit. Vous pouvez emprunter un kayak et vous promener à votre guise dans les eaux surveillées bordant le Louis Valentino Jr. Pier Park, les jeudis soirs et dimanches après-midis. Une seule ligne de bus vous y emmènera mais la vue sur la skyline de Manhattan et la Statue de la Liberté vaut le déplacement.

Le Brooklyn Bridge Park Boathouse (Furman St et Old Fulton St) offre aussi l’un des plus beaux spots pour embarquer, dans le quartier de Dumbo, entre le Brooklyn Bridge et le Manhattan Bridge. Les participants profitent des kayaks à une ou deux places mis à leur disposition gratuitement, pendant une vingtaine de minutes, dans ce secteur surveillé. Les familles sont les bienvenues, les moins de 16 ans doivent être accompagnés dans le kayak par un adulte. L’endroit est très prisé et comme les réservations sont impossibles, il faut souvent patienter une vingtaine de minutes (pas plus, assure le club). Les personnes qui souhaitent rejoindre l’association en tant que volontaire pourront profiter de longues balades sur la East river, tout au long de l’année.

Le Sebago canoe club ( 1400 Paerdegat Ave North à Paerdegat Basin) est basé dans le sud-est de Brooklyn, à Canarsie. Le club est réservé aux membres (275$ l’inscription annuelle, 125$ pour les étudiants de moins de 23 ans). Il propose des balades les samedis matins et mercredis soirs dans la trop méconnue Jamaica Bay, à la découverte de cet espace naturel protégé où s’arrêtent de nombreuses espèces d’oiseaux migrateurs.

Queens et Staten Island

Dans le Queens, rendez-vous au Long Island City Community Boathouse (45-00 5th St à Anable Basin). En partenariat avec le Socrates Sculpture Park, des virées en kayak sont proposées dans les eaux d’Hallets Cove pour 20 minutes (voire 40 minutes s’il n’y a pas de queue). Des promenades de deux heures sont aussi organisées pour les débutants et intermédiaires, entre les rives du Queens et Roosevelt Island, en partant de l’Anable Basin pour rejoindre Hallets Cove (réservation obligatoire). Ces deux activités sont gratuites.

Staten Island propose aussi des activités sympathiques grâce à l’association Kayak Staten Island (South Beach, au bout du Boardwalk, Parking Lot #1). Vous pourrez embarquer dans un kayak gratuitement et longer le littoral de South Beach, en face de Brooklyn, pendant  une quinzaine de minutes. Les enfants sont les bienvenus à condition que les moins de 18 ans soient accompagnés d’un adulte. En plus de la vue sur Brooklyn et le Verrazano-Narrows Bridge, les participants apprécieront la plage de sable fin.

Crédit photo : Dan Monick (Hudson), rsguskind (Gowanus) et Kay Marsh (Sebago) 

Erykah Badu à l'affiche de l'Afro-punk Festival

Il avait été annulé l’année dernière à cause de l’ouragan Irene. Cette année, il revient plus fort que jamais : le Afro-punk Festival présente des têtes d’affiches de haut vol pour sa huitième édition.

Entre la grande chanteuse soul Erykah Badu, les rockeurs de TV on the Radio, et l’électro funk de Toro y Moi, les amateurs de musique seront servis. Sur deux jours, pas moins de 33 artistes et groupes défileront sur la scène du Commodore Barry Park sur Flushing Avenue à Brooklyn pour des concerts gratuits.

Créé en 2002 pour donner un espace d’expression à la musique afro-américaine, l’Afro-punk festival a été un tremplin exceptionnel pour de nombreux artistes connus aujourd’hui: Santigold, the Noisettes, etc. Outre sa programmation incroyable, l’édition 2012 du festival comprend aussi une compétition de skate (la Nike Battle For the Streets Skate Competition), des stands de grapheurs et tagueurs professionnels, et les meilleurs food trucks de New York pour rassasier les bouches affamées après les shows.

 Infos pratiques : 

Afro-punk Festival, les 25 et 26 août, de midi à 21h. Au Commodore Barry Park, 266 Nassau Street, Brooklyn. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : Erykah Badu ©Bode Helm

La Guadalupe River Parade fête ses 10 ans

Au coeur du Hill Country, Kerrville organise depuis dix ans la Guadalupe River Parade. Cette journée festive et familliale aura lieu cette année le samedi 18 août.

Dès midi, de nombreuses activités seront proposées au Flat Rock Lake County Park, parmi lesquelles de la course en sac, du tir à la corde et des batailles de ballons d’eau. Les plus grands pourront profiter des concerts de musique. Pour faire une pause, des stands de nourriture permettront de se ravitailler.

Point d’orgue de la journée, à 18h, le défilé composé de bateaux décorés par les habitants de Kerrville et des alentours descendra la Guadalupe River.

Infos pratiques : 

Guadalupe River Parade, au Flat Rock Lake County Park, 3840 Riverside Drive, à Kerrville. De 12h à 23h, parade à 18h. Gratuit. Plus d’informations ici

Crédit photo : dailytimes.com

Rétrospective Ray Bradbury à Santa Monica

Le grand écrivain de science-fiction Ray Bradbury s’est éteint cette année à 91 ans. Il a laissé derrière lui des centaines de romans, nouvelles, contes et scénarios.

Mais aucun n’a fait plus de bruit que Fahrenheit 451. Ce roman d’anticipation évoque une société totalitaire dans laquelle lire est devenu un crime. Les pompiers ne sont plus chargés d’éteindre les feux mais de brûler les dernières bibliothèques existantes. L’un d’entre eux commence à se poser des questions sur ce système… Adapté par François Truffaut en 1966, Fahrenheit 451 s’est aussi élevé au rang de classique du cinéma. Ce sera le deuxième film diffusé par l’Aero Theater ce 22 août.

Il sera précédé par Something wicked this way comes (La foire des ténèbres en français), un film de 1983 de Jack Clayton. Dans cette oeuvre enfantine et fantastique, deux collégiens se retrouvent emportés dans une aventure inoubliable alors qu’ils déambulent innocemment dans une fête foraine.

Infos pratiques :

Ray Bradbrury Tribute, le 22 août, à 19h30. A l’Aero Theater, 1328 Montana Avenue, Santa Monica. Billet : adultes 11$, seniors et étudiants 9$. Plus d’informations ici

Crédit photo : Fahrenheit 451

Julie Delpy: "J'espère avoir la carrière de Woody Allen"

Dans sa suite d’hôtel chic et colorée à SoHo, Julie Delpy est au four et au moulin. Vêtue d’une élégante robe noire, elle lance : “Juste un coup de fil et je suis à vous“.
L’actrice est en promo. Elle nous reçoit quelques jours avant la sortie de 2 Days in New York, un film qu’elle a réalisé et scénarisé, dont elle occupe le premier rôle et a composé la bande originale. Comme dans le précédent volet (2 Days in Paris), nous retrouvons Marion la Française (Julie Delpy), cette fois-ci à New York. Elle s’est séparée de son compagnon, et s’est installée avec Mingus (interprété par l’acteur afro-américain Chris Rock). Le couple a prévu de recevoir la famille de Marion en l’honneur de son vernissage de photographie. Mingus, New-Yorkais jusqu’au bout des ongles et fan d’Obama, va voir débarquer chez lui trois Français plus vrais que nature. Un père soixante-huitard et “rablaisien“, une petite soeur exaspérante et nymphomane accompagnée de son petit copain lourdaud.
Dans 2 Days in Parisj’avais exploré une toute petite fenêtre des relations franco-américaines: l’Américain à Paris. Mais je n’avais pas encore exploité les envahisseurs français à Manhattan”, s’amuse Julie Delpy. La réalisatrice, qui vit à Los Angeles depuis vingt ans, a vu dans la ville le terrain de jeu idéal pour ce deuxième film. “New York, c’est la ville la plus iconique des Etats-Unis, contrairement à Los Angeles, où l’essence de la ville est plus difficile à capturer”.
Ce film déjanté se moque de la culture et des comportements parfois sans gêne des touristes français quand ils voyagent. Julie Delpy pose un regard volontairement caricatural – mais pas tant que ça – sur nos compatriotes gaulois : “Dans le film, les Français ne font pas des choses si folles que ça (…) J’en connais beaucoup des Parisiens qui rayent des voitures [comme le père de Marion]. Le personnage du beau-frère vulgaire et bête n’est pas du tout exagéré”.
La réalisatrice s’est largement inspirée de sa propre vie familiale: “Les Delpy, c’est le bordel (…) les gens s’aiment beaucoup mais s’engueulent”, dit-elle en riant. Son père, Albert Delpy, qui incarne son propre personnage à l’écran, ne parle pas anglais dans le film comme dans la vie. Comme dans son rôle, il multiplie les maladresses culturelles : « Ce n’est pas un mythe, mon père a essayé de ramener du fromage de chèvre aux Etats-Unis (…) il a même essayé de rentrer des cigares cubains! », s’exclame-t-elle.
Le ton du film tend vers l’humour scatologique : “Ça peut choquer les gens qui vont voir des films contes de fées dans lesquels pas un cheveu ne dépasse. Le fait que j’ai opté pour un couple mixte ne plaira pas à tout le monde, il y a encore des tabous là-dessus dans certaines régions des Etats-Unis“.
Reste à savoir si les familles américaines s’identifieront à la vie de famille agitée et burlesque de Marion. “Quand Chris Rock voit le film, il me dit que ça pourrait être deux familles américaines. Je pense que c’est un peu international”, estime la cinéaste.
Mais à l’instar de Woody Allen, auquel Julie Delpy est souvent comparée, elle ne s’attend pas à ce que ses films intimistes et un poil névrosés fassent l’unanimité.  “J’espère avoir la carrière de quelqu’un comme Woody Allen. Il a sa marque de fabrique. Pour l’instant, je cherche encore mon univers“.
Propos recueillis par Oriana Jomby-Diaz et Aude Villiers-Moriamé.
Infos pratiques:
2 Days in New York: le 17 août au Town Center 5, Encino, Los Angeles; le 17 août au Playhouse 7 Cinema, Pasadena; le 17 août au Landmark 12, West Los Angeles.
Crédit photo : Oriana Jomby-Diaz

Les fines bouches en fête au LA Epicurian Festival

Pour sa troisième édition à Los Angeles, le Epicurian festival a préparé une sélection d’évènements de grande qualité pour les gourmets californiens. Deux sessions sont programmées pour cette grande journée du 26 août.

L’une, de 15h à 18h, comprend plus de 500 stands d’exposition de sommeliers, producteurs, chefs… qui feront déguster leurs produits et offriront des démonstrations aux participants. Un concours aura lieu entre professionnels pour désigner le vainqueur de la “Coupe Epicure” : l’équipe qui aura su créer le meilleur repas à partir d’un panier d’ingrédients mystère.

La deuxième session, de 19h à 22h, comprendra les mêmes démonstrateurs, et des professionnels de l’industrie culinaire et viticole animeront quelques mini-séminaires. Une piste de danse sera aussi ouverte, tandis que le “High Roller Vodka Olympic Mixer” se chargera d’offrir cocktails à gogo aux participants.

Le festival aura lieu dans un décor de rêve. C’est le Vibiana, centre d’exposition installé dans une ancienne cathédrale espagnole du XIXème siècle, qui a retenu l’attention des organisateurs. Sous les arcades de l’église ou dans la cour extérieure, les participants pourront savourer leurs trouvailles de la journée. Trois artistes français ont été recrutés pour animer les deux sessions : Nathalie Alice, DJ Recycle et Andy Favre. Chaque session du festival coûte 100$, dont 25% sera directement reversé à l’une des quatre associations locales soutenues par le festival.

Infos pratiques : 

Los Angeles Epicurian Festival, le 26 août. De 15h à 18h, ou de 19h à 22h. Au Vibiana, 214 South Main st, Los Angeles. Billets : 100$. Réservations et plus d’informations ici

Crédit photo : LA Epicurian Festival / 2011

"Etre expat', c'est trouver son chemin"

Lors d’une soirée passée dans un pub américain avec un de ses amis, alors qu’il est un peu alcoolisé, Francis Dumaurier se retrouve dans la salle de bain et se regarde dans le miroir. Il se demande où va sa vie et ce qu’il devrait faire maintenant qu’il a 40 ans. Le lendemain matin, il se réveille. Et le choix est fait: il sera acteur. Depuis, il se considère comme “le meilleur acteur français de New York en terme de qualité de vie“. “Ici, j’ai 65 ans et je ne m’arrête pas“. Francis Dumaurier à l’âge d’un retraité en France, mais la vie d’une star de cinéma à New York.

C’est pendant l’été 1969 qu’il fait son premier plongeon dans la culture américaine: “A l’époque, partir en Amérique, c’était vraiment l’aventure“. “Le premier week-end, j’ai vécu un choc culturel monumental avec Woodstock“, se rappelle Francis Dumaurier du haut de la petite table verte de Bryant Park. Après être passé du côté de San Francisco, il se dit que l’aventure du “nouveau continent” ne fait que commencer.

Après avoir voyagé tout autour du monde et vécu cinq ans à Rio, l’acteur français obtient une carte verte (il était marié à une Américaine) et “part faire du Rock’n’roll à New York“. “Et ça fait 35 ans que je suis ici“. Francis Dumaurier a notamment joué dans Kate & Leopold (2001) avec Meg Ryan et Hugh Jackman ainsi que dans A Perfect Murder (1998) avec Micheal Douglas et Gwyneth Paltrow. Il a aussi fait des apparitions dans les séries américaines Gossip Girl et Sex and the City, et vit aussi des publicités qu’il tourne fréquemment.

Ce périple de la France aux Etats-Unis, il le raconte entièrement dans son premier ouvrage X-PAT NY, livre électronique disponible gratuitement sur Internet. L’autobiographie retrace minutieusement les péripéties et les voyages de ce fils de militaire toujours en quête d’aventures. “J’ai choisi d’écrire ce livre quand mon meilleur copain est mort il y a 4 ans et demi, raconte-t-il. La meilleure manière de résoudre mon traumatisme était de faire la genèse de ce qu’on avait vécu ensemble“. Devant l’intérêt de sa famille et de son entourage pour sa vie de bohême, il se décide à écrire “l’avant et l’après” de cette genèse.

Francis Dumaurier avoue avoir été surpris par sa mémoire lorsqu’il s’est assis devant son ordinateur et a commencé à retranscrire. “J’ai commencé à écrire et c’est sorti en cascade (…) J’ai toujours absorbé profondément mon environnement, ajoute-t-il. Si on fait des livres, c’est pour être lu, mais je n’ai jamais pensé pouvoir gagner de l’argent avec ça“, reconnaît l’homme aux multiples vies.

Francis Dumaurier veut avant tout partager ses aventures avec la nouvelle génération, mais espère redorer l’image de l’expatriation, pas toujours bien comprise des Français de métropole. “J’espère que ce livre va mettre en lumière la vie des expat’ car nous sommes considérés comme des traîtres, estime-t-il. En France c’est dur de faire le premier pas car on est dans des cases et se réinventer est mal vu“.  Francis Dumaurier ne se verrait pas retourner habiter “là-bas“, comme il le dit. “C‘est hors de question que je retourne habiter en France, ma vie est ici“. Et de conclure : “Etre expat’, c’est aussi trouver son chemin“.

Infos pratiques:

Le livre est disponible en téléchargement gratuit ici. Une vidéo de présentation est disponible ici. Lien Facebook ici

Crédit Photo: Oriana Jomby-Diaz

Cinq films cultes projetés à Central Park

Si vous avez quelques lacunes en classiques du cinéma américain, les projections en plein air du Central Park Conservancy Film Festival (CPCFF) sont l’occasion de vous rattraper.

Tous les soirs du 21 au 25 août, un film sera diffusé sur la pelouse nord de Sheep Meadow, en plein centre de Central Park. Suivez les mythiques péripéties de “The Dude” dans The Big Lebowski (des Frères Cohen,1998), et les aventures burlesques de la fraternité Delta Tau Chi dans Animal House (John Landis, 1978). Optez pour la brûlante violence qui monte dans Do the right thing (Spike Lee, 1989), ou préférez-y l’humour absurde de Pee Wee’s Big Adventure (Tim Burton, 1985)… Dans tous les cas, cette neuvième édition du CPCFF propose une programmation peu conventionnelle, décalée et divertissante.

Les spectateurs ont eux aussi leur mot à dire sur les projections, puisqu’ils peuvent choisir entre Clerks (Kevin Smith, 1994) et Coming to America (John Landis, 1988) pour la dernière séance, le 25 août.

Infos pratiques : 

Central Park Conservancy Film Festival, du 21 au 25 août. Les portes ouvrent au public à partir de 18h30, les films commencent à 20h. A Central Park, sur le terrain nord de Sheep Meadow, derrière Le Pain Quotidien (au niveau de la 69th street). Gratuit. Plus d’informations ici

Photo : The Big Lebowski

Jean-Marc Barr et Pascal Arnold parlent cinéma et sexualité

Deux films français, Sexual chronicles of a French family (Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui) et American translation seront projetés à l’Aero Theatre de Santa Monica le 23 août. Le duo de réalisateurs, Pascal Arnold et Jean-Marc Barr, sera présent à Santa Monica. Les Français répondront aux questions du public pendant l’entracte.

La soirée commencera à 19h30 avec la diffusion de Sexual chronicles of a French family, sorti en France en mai dernier. Le film raconte l’histoire de Claire (Valérie Maës) et Hervé (Stephan Hersoen), parents modèles veillant à l’éducation parfaite de leurs trois enfants. Quand Claire découvre son plus jeune fils en train de masturber en se filmant avec son téléphone portable, la mère de famille tente de dépasser le tabou de la sexualité pour entamer une discussion où chaque membre de la famille évoque ses expériences personnelles. De la polygamie du grand frère, aux visites du grand-père chez une prostituée, les réalisateurs présentent une famille à travers ses moments les plus intimes dans un film tendre et qui ne tombe jamais dans la vulgarité.

Après l’échange entre les cinéastes et le public, la soirée se poursuivra avec American translation (2011). Ce remake controversé de Bonnie & Clyde décrit la romance entre le jeune français Chris (Pierre Perrier) et la belle américaine Aurore (Lizzie Brochere). Leur passion est rapidement confrontée au secret de Chris, son obsession pour les jeunes gays. Le couple s’embarque dans un voyage violent, sensuel et destructeur.

Infos pratiques : 

“Sexual chronicles of a French family (Chroniques sexuelles d’une famille d’aujourd’hui)” et “American translation”, jeudi 23 août, à partir de 19h30. A l’Aero Theatre, 1328 Montana Avenue, à Santa Monica. 11$; étudiants et seniors 9$; membres de l’American Cinematheque 7$. 

New Boston à l'heure des cow-boys et de la country

La 42ème édition du “Pioneer Day and Rodeo”, le festival “le plus chaud du Texas” selon le site, reprend dès le 15 août. Au programme: chasses au trésor, concerts, de la country, et bien-sûr du rodéo, le tout étant réparti aux quatre coins de New Boston.

Mercredi 15 et jeudi 16 août, du gospel (dans l’Eglise First Baptist) et des manèges viendront animer ces jours de fête.

Vendredi, les choses sérieuses commencent. Les vendeurs seront en place de 18h à 23h sur le site du festival, il y aura des spectacle de 18h à 20h et du rodéo dans la Rodeo Arena à 19h30. Greg Gardner & VOODOO Cowboys, et d’autres artistes américains animeront un dancefloor plus country que jamais de 20h30 à 23h. A vos boots!

Samedi aussi sera chargé en émotions. Après un petit-déjeuner à base de pancakes, il y aura un défilé en ville sur le thème “Cowboy Boots & Country Roots” et des courses de quad … dans la boue! Un tournoi de volley, un turkey shoot, un tournoi de Bunco, et des courses de voitures et de motos seront aussi au programme.

Du côté des concerts, la célèbre chanteuse américaine de country Janie Frick honorera ce style de musique venu du sud des Etats-Unis en chantant samedi soir à 20h au Trailhead Park Pavilion. La musique du Texas renaîtra de ses cendres avec le légendaire Tommy Alverson qui sera en concert juste après Janie Frick. Ambiance authentique garantie!

Infos supplémentaires:

“New Boston Pioneer Days and Rodeo”: 15-18 août. Le site du festival: T&P Trail Head Park, Downtown New Boston, Texas. Plus d’information ici . Le programme complet des festivités et les lieux des différentes activités ici.

Crédit Photo: Pioneer Day & Rodeo