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Emeline (Tahiti): «J’irai fermer les yeux à Bora Bora»

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« La vie est un voyage et pas une destination », disait Ralph Waldo Emerson. Par cette citation, French Expat vous invite à plonger dans l’histoire d’Emeline, une Française exploratrice dans l’âme qui rêvait de parcourir le monde, et qui s’est adonnée à cette passion pendant quelques années. Puis un jour, alors que son pronostic vital est engagé, Emeline réalise que son rêve le plus profond, c’est de fermer les yeux face au lagon à Bora Bora en Polynésie française. Un adage prémonitoire diront certains : cette prise de conscience pousse Emeline à vivre sa vie à 3000%.

Après une expérience pas très réussie en Australie, c’est finalement vers la Thaïlande qu’elle s’envole, rejointe peu de temps plus tard par son conjoint. La vie dont elle a rêvé. Emeline devient professeure de FLE (français langue étrangère) et son quotidien correspond parfaitement à cette vie qu’elle a fantasmée. Finalement, c’est au cours d’une reconversion de son conjoint, qui cherche un stage de fin d’études, que les jeunes tourtereaux vont s’envoler pour la Polynésie française à Tahiti. Dans cet épisode, nous explorons le périple d’Emeline, son amour pour l’océan et surtout les obstacles qu’elle a surmontés pour, enfin, trouver sa place.

Comment concilie-t-on son désir de découvrir le monde avec la réalité de la vie à l’étranger, quels sont les enseignements qu’Emeline a tirés de ses expériences, comment cette incroyable aventure a-t-elle façonné Emeline en tant qu’individu et finalement qu’est-ce qui pousse certains d’entre nous à tout quitter pour se lancer dans la vie à l’étranger ? Des réponses à ces questions et bien plus encore dans l’épisode de French Expat de cette semaine.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Paris Gourmet rejoint les rangs de Zabar’s

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[Article partenaire] Met traditionnel des tables françaises, le jambon « Le Ruban Bleu » de Madrange est désormais distribué à Zabar’s par Paris Gourmet.

Alors que les températures chutent et que l’automne s’impose en douceur, voici une nouvelle qui adoucira les journées des Français expatriés. Paris Gourmet rejoint les rangs de Zabar’s – enseigne iconique de New York – avec le jambon de Madrange, « Le Ruban Bleu ».

Une préparation traditionnelle

Ce jambon est préparé dans la pure tradition avec un mélange d’épices traditionnelles françaises ajouté à la viande en début de préparation. Avant qu’elle ne durcisse puis ne s’attendrisse pendant 10 heures, la viande est affinée selon la méthode classique du “barattage”, qui confère aux jambons une douceur et un goût incomparables. Les jambons sont ensuite lentement cuits à la vapeur pendant plusieurs heures dans leur propre jus.  Après la cuisson et le refroidissement, ils sont affinés pendant 2 semaines sous réfrigération. 

Le “Ruban Bleu” est reconnaissable à sa couleur rosée et à son goût subtilement salé, parfait pour accompagner de nombreux plats ou à déguster seul. La réputation de ce jambon de Madrange en fait un choix incontournable pour les amateurs de charcuterie qui recherchent une expérience gustative authentique et raffinée. C’est une véritable célébration de l’art culinaire français, synonyme de qualité et de tradition.

Paris Gourmet, pour savourer la France

Fondé en 1983, Paris Gourmet excelle également dans la fourniture d’ingrédients de haute qualité pour les chefs professionnels et les amateurs de cuisine. Chaque article est soigneusement sélectionné pour satisfaire les palais les plus exigeants et inspirer la créativité culinaire. Paris Gourmet s’engage fermement envers la durabilité, en travaillant en étroite collaboration avec des producteurs locaux et en favorisant des pratiques respectueuses de l’environnement.

Paris Gourmet sait ravir les Français avec sa large sélection de produits bleu-blanc-rouge. Du fromage de chèvre, au beurre, en passant par les croissants et la moutarde, c’est la table française parfaite qui sera servie. Ces produits allient tradition et innovation pour créer une expérience gustative inoubliable qui célèbre la richesse de la cuisine française et l’amour de la bonne nourriture Et ainsi, pourquoi ne pas faire découvrir aux américains les plats traditionnels de l’Hexagone ? 

En rejoignant l’enseigne familiale Zabar’s, Paris Gourmet offre aux Français la possibilité de retrouver les saveurs du terroir à deux pas de chez eux. Niché au cœur de Broadway, Zabar’s propose une sélection des meilleurs produits disponibles avec lesquels le jambon « Le Ruban Bleu » de Madrange s’incorporera volontiers.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Romain Duris, Virginie Efira et Vincent Lacoste à l’affiche du festival du film de Fort Lauderdale

Avis aux cinéphiles. Le Fort Lauderdale International Film Festival (FLIFF) est de retour dans les salles obscures. Cette 38e édition se tiendra du vendredi 3 au jeudi 16 novembre. Quatorze jours de festivités durant lesquels seront projetés plus d’une centaine de longs-métrages, en provenance d’une quarantaine de pays, dont cinq productions diffusées dans la langue de Molière et sous-titrées en anglais.

Second long-métrage du réalisateur clermontois Thomas Cailley, ayant été présenté dans la section Un certain regard au Festival de Cannes, « Le Règne animal » (samedis 4 et 11 novembre à 9pm), rassemble Romain Duris et le jeune acteur Paul Kircher, l’étoile montante du cinéma français, qui incarnent un duo père-fils bouleversant dans un monde en pleine mutation où certains humains se transforment en animaux.

https://www.youtube.com/watch?v=dWjBqF7R75A

Le comédien Vincent Lacoste donne la réplique à la pétillante Anaïs Demoustier, sous la direction de Katell Quillévéré, cofondatrice du festival du cinéma de Brive, dans le film romanesque « Le Temps d’aimer » (vendredi 3 novembre à 3pm). Les deux acteurs interprètent un couple dont l’idylle, empreinte de secrets, prend naissance au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.

La réalisatrice française Tessa Louise-Salomé signe le documentaire « The Wild One » (lundi 13 novembre à 5:30pm) qui lève le voile sur la vie et l’œuvre du cinéaste et metteur en scène de théâtre américain Jack Garfein, rescapé des camps de concentration nazis, décédé en 2019 à l’âge de 89 ans. Un réalisateur controversé ayant vu ses deux longs métrages, « The Strange One » (1957) et « Something Wild » (1961), censurés par Hollywood, le premier pour ses allusions homosexuelles, le second pour le réalisme d’une scène de viol.

Virginie Efira à l’affiche du film “Rien à perdre” © Curiosa Films

Les amoureux du septième art français pourront également s’émouvoir devant « Rien à perdre » (samedi 4 novembre à 3pm et dimanche 5 novembre à 5pm), un film dramatique de Delphine Deloget abordant le sujet de la protection de l’enfance, dans lequel l’actrice belgo-française Virginie Efira campe une mère de famille qui élève seule ses deux enfants.

Le Fort Lauderdale International Film Festival présentera aussi le long-métrage « L’Autre Laurens » (mardi 7 novembre à 5:15pm et jeudi 9 novembre à 2:45pm) du cinéaste belge Claude Schmitz, une sorte de western moderne qui suit l’enquête d’un détective privé sur le meurtre de son frère jumeau.

[Vidéo] Immobilier : acheter à New York en 2023/2024

Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 10 octobre 2023 pour un webinaire dédié aux différentes étapes de l’acquisition d’un bien résidentiel à New York en 2023/2024.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Big Apple.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Avec deux experts :
– Renaud de Tilly, fondateur de DE TILLY REAL ESTATE à New York.

Contact : https://www.detillyrealestate.com/fr/contact/

– Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC

Contact : [email protected] / 516-341-6020

San Francisco French Cinema Days: Elsa Zylberstein ouvre la première édition du festival

Le septième art français déferle sur San Francisco. Un évènement inédit qui commence au Vogue Theater le vendredi 3 novembre 2023, à 6:30pm, avec la projection du biopic d’Olivier Dahan « Simone, le voyage du siècle » inspiré de la vie de Simone Veil. Elsa Zylberstein, qui confiait à French Morning être « fière » de voir le film sortir aux États-Unis, lancera les festivités. La comédienne restera ensuite pour un échange avec le public. 

Au programme du samedi 4 novembre : la Première américaine de « Tirailleurs », long-métrage de Mathieu Vadepied, avec Omar Sy. Rendez-vous cette fois-ci au Balboa Theater, à 4:00pm. Le film sera suivi à 7:00pm au même endroit par « Les Trois Mousquetaires » de Martin Bourboulon, avec Eva Green, Vincent Cassel, François Civil, Romain Duris et Pio Marmai. 

Elsa Zylberstein dans la peau (et les tailleurs Chanel) de Simone Veil.

Enfin, à l’affiche, le dimanche 5 novembre, toujours au Balboa Theater : « Le livre des solutions » de Michel Gondry, avec Pierre Niney et Blanche Gardin, à 4:00pm. Puis à 7:00 pm, « Toni en famille » de Nathan Ambrosioni, avec Camille Cottin.

Ces films seront projetés en français et sous-titrés en anglais. De quoi ravir les spectateurs expatriés en manque comme les américains francophiles. Cette programmation unique – qui compte quatre Premières américaines (seul « Simone » est sorti à NYC et à Los Angeles en août dernier) – est le fruit de la collaboration entre French Talent USA et la Société Culturelle Franco-Américaine (FACS). Les deux associations à but non lucratif œuvrent à la promotion de la culture française. Après avoir proposé des passes à 100 dollars pour les trois jours et les cinq films, des billets à 20 dollars par séance sont actuellement en vente ici. 

Vie d’Expat: Se faire des amis américains, mission impossible

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, l’histoire de Sébastien qui voudrait bien se faire des vrais amis américains.

« En 15 ans, j’ai dû venir à New York une bonne vingtaine de fois et lorsqu’un poste s’est débloqué pour moi, j’ai tout de suite dit oui. De la ville, je connaissais surtout les clubs, les restos, tous les endroits pour faire la fête. En tant que Français dans le “milieu de la culture”, je n’avais aucun problème pour rencontrer des garçons. Je crois que je suis assez doué pour nouer des contacts. 

Quand je me suis installé, j’ai cherché des rencontres plus sérieuses. Et, comme tout le monde, je suis tombé des nues. Après avoir rencontré un garçon à qui, de toute évidence, je plaisais beaucoup (c’est lui qui me l’a dit ! Et pas qu’une seule fois !), il m’a laissé sans nouvelles malgré mes relances (sans doute un peu insistantes). Et oui, m’a-t-on expliqué, les Américains sont comme ça. À force d’être tout le temps dans le positif, on ne sait jamais ce qu’ils pensent…

J’étais vexé. 

Alors, dès que j’ai pu, j’ai invité mes voisins à un barbecue sur le rooftop que nous partageons pour montrer au monde entier que je n’avais pas perdu mon talent : celui de me faire des amis. La soirée s’est très bien passée. À 6:30pm, pile, la terrasse était pleine de monde. On a beaucoup parlé. Et même si, trois heures plus tard, tout le monde était parti, j’étais vengé. On ne voulait peut-être pas sortir avec moi. Mais on recherchait mon amitié. La vie était belle. 

Étrangement, pas un seul de mes voisins ne m’a rendu l’invitation. On se croise dans les ascenseurs, dans le lobby. Je caresse leurs chiens. Ils me souhaitent tous une journée merveilleuse. Il nous arrive même de patienter pour un latte dans la même ligne en plaisantant. Et pourtant, cela ne leur viendrait pas à l’idée de m’inviter à dîner. 

Alors j’ai pris les devants. Un voisin plus âgé m’avait souvent dépanné à mon arrivée et je voulais le remercier en lui payant une bière. Un genre de grand-père retraité de la finance avec plein d’enfants et de petits enfants. Quand je lui en ai parlé, il est devenu écarlate et ne m’a jamais fixé de date. Je n’ai pas insisté ni renouvelé mon invitation. 

D’où ma question, French Morning : comment se fait-on des amis américains ? »

De toute évidence, Sébastien, vous éprouvez de la déception et vous nous posez la question, peut-être sous la forme d’une plaisanterie : existe-t-il une méthode pour se faire des amis. Eh bien la réponse est oui !

Voyons tout d’abord ce que dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions sur la déception que vous ressentez.

Qu’est-ce que la déception ?

« La déception n’est pas une émotion en elle-même. Elle indique mon insatisfaction, mais se distingue de celle-ci par sa cause : un espoir ne s’est pas réalisé. Je suis déçue dans mes attentes.

Cela dit, la déception, comme l’insatisfaction, s’accompagne toujours d’émotions. Je suis déçu avec un sentiment de tristesse, déçu et en colère, ou les deux à la fois; je suis déçu et découragé, jaloux, etc. »

À quoi sert la déception ?

« Il n’y a pas de déception sans attentes préalables, que celles-ci aient été explicites ou non. C’est l’écart entre mon attente et ce que je vis qui produit ma déception. La déception me permet donc d’identifier mes attentes avec précision. Ce qui peut être une première étape pour me permettre de définir plus clairement mes besoins et de préciser dans quelle mesure j’en porte la responsabilité ou je la fais porter à d’autres. Pour toutes ces raisons, les émotions liées à la déception sont d’un grand secours et il est utile de les ressentir. »

Que faire avec la déception ?

« La solution n’est certes pas de ne plus attendre, comme il est à la mode de le recommander. Les attentes ne sont pas réellement contrôlables, car elles relèvent du désir. Or, le désir est inhérent à la vie des êtres, qui ont une capacité de représentation et d’anticipation. Ignorer le désir, c’est supprimer l’un des moteurs qui nous poussent à nous mobiliser pour satisfaire nos besoins, y compris nos besoins d’actualisation en tant que personne. C’est pour ne pas souffrir que nous décidons de limiter nos attentes. Mais c’est la peine qui, même si elle est difficile à vivre, me renseignera sur mon besoin.

M’arrêter pour vivre ma déception m’aidera aussi à identifier le réalisme de mes attentes. Si nécessaire, je pourrai aussi m’interroger sur la part qui me revient dans le fait que mes attentes soient déçues. »

Nous vous proposons donc l’étonnant Comment s’entourer de gens extraordinaires

“Nous connaissons tous le dicton qui se ressemble s’assemble. Il s’applique particulièrement bien aux personnes extraordinaires. Si vous commencez à fréquenter des personnes extraordinaires, vous commencerez à rencontrer par leur entremise d’autres personnes extraordinaires. En rencontrant les amis de vos amis extraordinaires, vous vous rendrez compte que non seulement ils s’entendent bien entre eux, mais qu’ils ont eux aussi d’autres amis extraordinaires. C’est ainsi que se forme tout un réseau de personnes extraordinaires.

C’est ce que j’appelle la spirale de l’amitié. Plus vous fréquentez de personnes extraordinaires, plus la spirale prend de l’ampleur.

De cette spirale naissent de précieuses amitiés, authentiques, profondes, durables et bénéfiques, qui rehaussent la qualité de la vie. Dans cette spirale, les gens s’entraident pour que les besoins ou désirs de chacun soient satisfaits, qu’ils soient de nature professionnelle, personnelle ou sentimentale. (…)

Lorsque vous ne fréquentez que des personnes extraordinaires, si peu nombreuses qu’elles soient au départ, vous finissez par constater que de plus en plus de personnes intéressantes commencent à peupler votre vie.

Ces personnes vous ouvriront des portes en plus de vous faire connaître un monde nouveau, que ce soit sur le plan financier, social, intellectuel, affectif, spirituel ou culturel. » 

? Retrouvons-nous dans 15 jours avec l’histoire de Claire et Karim, qui n’ont peut-être pas déménagé à Miami pour les bonnes raisons…

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Simon Charette, le Canadien mélomane qui fait vibrer Washington

« Je ne serais plus musicien si j’étais resté à Montréal », balance Simon Charette, directeur musical canadien de 38 ans, costume bleu et café à la main. L’idée d’entreprendre lui a tout de suite plu aux États-Unis, même dans le domaine musical. « Si on a assez d’énergie et d’idée, on peut lancer facilement des projets, avec des levées de fonds par exemple », explique-t-il, alors qu’il a trois projets en cours cette année, dont L’Opéra Comique de Washington, une nouveauté lancée en août.

Simon Charette se rappelle de ses débuts dans la capitale américaine comme d’une révélation : « J’ai commencé en tant que chanteur mais je me suis rendu compte que j’avais une opinion dans la manière de présenter, dans la mise en scène, et c’est comme ça que je suis passé petit à petit vers la direction ».

Très impliqué au sein de la communauté française

Originaire du petit village de Saint-Ursule dans la région du Québec, Simon Charette étudie le chant classique et le piano à l’Université de Montréal avant de rencontrer sa future épouse et de la suivre dans la région de Washington en 2013. Un an plus tard, il tombe dans la sphère française en acceptant le poste de professeur de musique à l’école de Rochambeau. Puis en 2016, il devient le directeur de la chorale à l’ambassade de France. « On a joué deux fois devant le président Emmanuel Macron, en 2018 et 2022, lors de ses passages à Washington », souligne-t-il, pas peu fier. 

L’an passé, après deux années de restrictions dues au Covid, il lance le French Choir of Washington, une chorale d’amateurs et de passionnés de musique classique. « J’ai choisi un répertoire francophone et les répétitions sont en français, on joue des musiques moins connues ici comme Debussy, Offenbach, Ravel », souligne le mélomane. Jusqu’à maintenant, le Canadien a principalement proposé du coaching vocal, mais plus les projets passent, et plus il commence à trouver un nouveau chemin : celui de chef d‘orchestre d’opéra. 

Fondateur de L’Opéra comique de Washington

En août dernier, il décide de lancer une nouvelle organisation, celle de L’Opéra comique de Washington, avec déjà une date de spectacle prévue à la Maison française le vendredi 8 mars 2024. Pour financer ce nouveau projet, Simon Charette organise un spectacle qui servira de levée de fonds, le samedi 28 octobre, toujours à la Maison française, avec les chorales de Washington et celle de l’ambassade (billet ici).

« Je suis un passionné d’Offenbach donc c’est sans surprise que j’ai choisi ‘La vie parisienne’ pour ce premier spectacle, précise-t-il. Un opéra interprété par des acteurs et de chanteurs professionnels, contrairement aux chorales qu’il dirige. Avec 7 chanteurs, 15 musiciens et 20 choristes, cet événement fera partie d’une de ses plus grandes productions. L’opéra est un art « complet », conclut Simon Charette. « Certes qui coûte cher à produire, mais qui a de l’impact, comme les opéras de Wagner, que j’adore ». 

Rugby: Watch Party pour les quarts de finale France-Afrique du Sud à Miami

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Rien ne les arrête ! Les Bleus sont en quarts de finale de la coupe du monde de Rugby.

Le match aura lieu dimanche 15 octobre, à 3pm heure de Miami.

Nous vous donnons rendez-vous à 3pm à Semilla (Miami Beach) pour trembler et hurler avec nous ! Inscription ici.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par Semilla.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

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Julie Chapon et ses associés débarquent à New York pour développer Yuka

La nouvelle vague d’entrepreneurs de la French Tech a bien compris que ce n’est plus à Manhattan mais à Brooklyn qu’il faut poser ses valises. Et c’est dans un espace de coworking au cœur de Gowanus que Julie Chapon, cofondatrice de Yuka, nous reçoit pour nous raconter son installation à New York avec ses deux associés pour accélérer le développement de Yuka.

10 millions d’utilisateurs aux États-Unis

Il s’agit d’un deuxième départ pour l’application qui scanne les produits alimentaires et cosmétiques. Son lancement officiel aux États-Unis date de l’été 2020. « En pleine pandémie, ce n’était pas le moment idéal pour ouvrir ce marché. L’application n’a pas réellement décollé pendant un an et demi et en janvier 2022, une vidéo virale a provoqué un énorme pic d’utilisation », raconte Julie Chapon. Un buzz qui a même fait planter l’application, ce qui n’était pas arrivé depuis ses débuts. En cause : une vidéo Tiktok, recueillant de millions de vues, dans laquelle une jeune fille scanne des produits en utilisant Yuka.

Cette vidéo est suivie par d’autres sur Tiktok, puis le bouche-à-oreille opère. Résultat : « Depuis 18 mois, les États-Unis sont notre premier marché en termes de croissance. Nous avons 500.000 nouveaux utilisateurs américains tous les mois, si bien qu’il est devenu notre deuxième marché derrière la France », explique l’entrepreneure. 10 millions d’utilisateurs (contre 20 millions dans l’Hexagone), c’est un bon début, mais le réservoir est immense sur le marché américain. Ce marché est d’ailleurs particulier car 75 % des utilisateurs scannent des produits cosmétiques, alors qu’en Europe, 75 % sont dédiés à des produits alimentaires. Les Américains ont aussi plus de propension à acheter la version premium de l’application, même si cela reste minoritaire (moins de 1 %). Reste à déclencher un dernier levier selon la fondatrice : les retombées médias.

6 adultes et 5 enfants sous un même toit

C’est la raison pour laquelle Julie Chapon et ses associés, Benoît et François Martin, ont décidé de s’installer à New York avec leur famille fin septembre. Ils ont fait un choix peu anodin, celui de vivre dans la même grande maison à 6 adultes et 5 enfants, au sud de Prospect Park à Brooklyn. « Nous sommes très complémentaires et nous aimons travailler en trio, d’où la décision de partir ensemble. Et nous avons fait un choix économique avec la location d’une seule maison pour nous tous. C’est une nouvelle aventure à la fois professionnelle et humaine qui s’annonce pour nous  », sourit-elle.

Une chose est sûre, Julie Chapon et ses associés ont subi la pire météo de fin septembre pour leurs premiers jours à New York. Une installation « sportive », selon ses mots. Elle est en particulier déroutée par les courses au supermarché : « J’ai eu du mal à trouver des yaourts sans sucre ajouté pour mes enfants. Je manque de repères par rapport à la France et ce n’est pas encore évident pour moi de faire mes courses, j’y passe un temps fou à scruter la composition de tous les produits ».

Recommencer à pitcher

Mais la jeune femme est ravie de repartir à zéro aux États-Unis, même avec la traction que connaît Yuka dans le pays. « C’est chouette de recommencer à pitcher son projet, on ne le faisait plus en France car on n’a plus vraiment d’enjeu de notoriété pour Yuka. On retrouve l’excitation des débuts ». Elle a prévu de faire ce qu’elle n’a pas fait depuis longtemps : exposer au salon Great Food Expo dans le New Jersey, mais aussi distribuer des flyers dans les supermarchés, comme au démarrage de l’application.

Côté médias, elle a engagé l’agence de relations presse Kalamari pour se faire mieux connaître auprès des médias américains. Le trio n’en a pas oublié les neuf salariés restés en France : chacun peut venir à New York pendant un mois – trois d’entre eux arrivent d’ailleurs ce mois-ci. En tout état de cause, les fondateurs n’ont pas prévu de rester aux États-Unis sur le long terme, probablement un an ou un peu plus. Avant de revenir en Europe, les trois associés comptent constituer une équipe solide pour lui confier le marché américain, si prometteur pour Yuka.

Rugby: Watch Party pour les quarts de finale France-Afrique du Sud à New York

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Rien ne les arrête ! Les Bleus sont en quarts de finale de la coupe du monde de Rugby.

Le match aura lieu dimanche 15 octobre, à 3pm heure de New York.

On vous attend dans notre QG sportif habituel, le bar 5th&MAD. 18 écrans dont un géant vous mettront dans les meilleures dispositions pour visionner le match. Inscription ici.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par 5th&MAD.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

Valérie Fialais: Le modèle d’immersion réciproque en question

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Dans le dernier épisode du podcast Révolution Bilingue, Fabrice Jaumont accueille une véritable pionnière de l’enseignement bilingue, la Dr. Valérie Fialais. Enseignante expérimentée en maternelle bilingue français-allemand et titulaire d’un doctorat en sociolinguistique de l’Université de Strasbourg, Valérie Fialais partage son parcours, ses expériences et sa vision sur l’enseignement bilingue. Son travail de recherche portant sur le modèle d’immersion réciproque dans les salles de classe bilingues à New York et Francfort-sur-le-Main, elle explique comment ses découvertes pourraient aider à façonner l’avenir de l’éducation bilingue.

Si vous vous intéressez à l’enseignement bilingue, à l’immersion réciproque, ou simplement à la façon dont nos salles de classe peuvent répondre aux besoins linguistiques et interculturels de nos sociétés mondialisées, cet épisode est un incontournable.

https://www.spreaker.com/user/frenchmorning/episode-valerie-fialais

 

Un week-end dans les «Jewish Alps», au cœur de la renaissance des Catskills

Connu pour ses forêts, ses lacs et ses montagnes, le massif, à deux ou trois heures de route de New York, était certes toujours un terrain de jeu favori des New-Yorkais amateurs de nature. Mais il n’était plus « à la mode ». L’avalanche de boutique hotels, tous plus instagrammables les uns que les autres, prouve que les Catskills sont bien de retour. French Morning en a testé un pour vous.

« Borscht Belt »

Pourquoi de retour ? Car les Catskills furent autrefois un haut lieu de vacances pour la classe moyenne new-yorkaise. Et plus particulièrement pour la communauté juive, qui se trouvait interdite de bon nombre de country clubs et autres hôtels, avant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi jusque dans les années 1960.

Surnommée « Borscht Belt », ou encore « Jewish Alps », la région abritait plus de 500 resorts et des dizaines de milliers de bungalows qui accueillaient des familles, juives donc mais pas seulement, fuyant la chaleur de New York. Les plus célèbres de ces établissements étaient immenses, préfigurant les all-inclusive resorts à l’américaine qui ont depuis essaimé partout dans le monde. On pouvait y passer ses vacances sans jamais en sortir. Le film « Dirty Dancing » (1987) est inspiré de l’un des plus célèbres de ces hôtels (Grossinger), qui disposait de sa propre piste d’atterrissage pour petits avions. Les amateurs de la série « The Marvelous Mrs. Maisel » sont aussi familiers des Catskills de cette époque.

Mais à partir des année 1960, la Borscht Belt a commencé à perdre son lustre, sous l’effet notamment du développement du transport aérien de masse, rendant accessibles des destinations plus exotiques. La plupart des « colonies de bungalows » et des hôtels ont fermé, beaucoup restant à l’abandon. Jusqu’à ce que, vers la fin des années 2010, nombre d’entrepreneurs redécouvrent les environs.

The Glen Fall House

L’hôtel que French Morning a testé, The Glen Fall House, est un parfait exemple de ce revival. Cette ancienne ferme, devenue hôtel à la faveur du « boom » touristique de la région dans les années 1940, s’était tranquillement endormie. En 2018, Greg Brier and Jonathan Picco, deux entrepreneurs, se sont associés pour rénover les bâtiments et transformer l’endroit en cocon parfait pour un week-end de calme et de nature. L’esthétique est soignée mais la rénovation n’a pas bêtement effacé l’histoire du lieu. Le côté « bungalow » de l’endroit affleure; les planchers de guingois et les meubles rustiques créent une atmosphère prompte à la déconnexion. 

Nature et randonnées

Le secret d’un weekend dans les Catskills c’est bien sûr sa nature. Elle commence dès la porte de l’hôtel, et les sentiers des quelque vingt hectares de bois attenants, qui offrent de superbes balades, au fil des cours d’eau et des cascades qui ont donné leur lieu à l’endroit. 

Le sauna au coeur des bois du Glen Fall House. © Glen Fall House

Mais les vrais amateurs de nature s’aventureront plus loin. Les chemins de randonnée sont légion dans les environs. Vous pourrez par exemple arpenter la Colgate Trail qui part non loin de l’hôtel pour une longue journée de marche, ou choisir les célèbres Kaaterskill Falls, spectaculaires (vous n’y serez toutefois pas seuls à la haute saison). Mais les options sont innombrables.

Villages de charme

Les environs ne manquent pas de villages qui valent le détour et ont bénéficié de cette « Catskills renaissance ». Notre favori reste Woodstock. Le passé hippie n’est pas passé ici, mais la moitié bourgeoise de « bobos » a clairement pris le dessus. La rue principale est devenue un rêve de fashionista, avec ses créateurs, fripperies, galeries d’art… Flânez puis allez vous installer en terrasse dans un des restaurants, par exemple chez Silvia, dont on recommande chaudement les plats aux ingrédients bio et locaux. 

Enfin, ce n’est pas parce que le fameux festival éponyme a en fait eu lieu à 100 kilomètres d’ici qu’il ne faut pas aller écouter un concert à Woodstock. Le Levon Helm Studios est l’endroit pour ça. Installé dans une grange, il accueille des concerts plutôt intimistes (maximum 200 personnes) et est devenu légendaire parmi les amateurs de rock. L’endroit parfait pour finir en beauté une journée dans les Catskills.

Pour plus d’options dans les Catskills lire : Itinéraire pour un week-end parfait dans les Catskills.

Se loger :

Hôtel Glen Fall House, 230 Winter Clove Rd, Round Top, NY 12473, États-Unis. Chambres à partir de 190$ par nuit.

Autres options :

Les alternatives ne manquent pas. Piaule, si vous souhaitez une option plus haut de gamme (et nettement plus chère), offre par exemple une atmosphère qui se veut « scandinavo-japonaise »… Les cabines individuelles, qui flottent au-dessus du sol au milieu de la forêt, sont spectaculaires. Chambres à partir de 400$ par nuit.

Plus proche du style de Glen Fall House, et dans la même gamme de prix, le Camptown Catskills vient d’ouvrir dans les locaux d’un bon vieux Motor Lodge rénové mais pas dénaturé. Chambres à partir de 160$.