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Regardez France-Namibie avec nous jeudi à New York

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French Morning continue sur sa lancée et vous invite à une nouvelle “watch party” de la coupe du monde de rugby ce jeudi 21 septembre, pour le match France-Namibie.

On vous attend à notre QG sportif, le bar 5th&MAD. 18 écrans dont un géant vous mettront dans les meilleures dispositions pour visionner le match.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par 5th&MAD. Inscription ici.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

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Allez les Bleus !

Brèves new-yorkaises: Pull mouton de Diana, Petit Prince sur la 5e et parking à 443$

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

?? 151 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à l’ONU cette semaine pour la 78e Assemblée générale.

? Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche dernier pour “demander aux dirigeants mondiaux de prendre leurs distances immédiates avec les combustibles fossiles, dont l’exploitation contribue dangereusement au réchauffement de la planète”. 

?  Des enfants, dont certains n’ont pas 9 ans, ont dévalisé plusieurs restaurants de Manhattan. Comme ils sont mineurs, ils ne peuvent être arrêtés. Remis en liberté, ils volent de nouveau dès le lendemain.

? Le 11 septembre a été commémoré sous des trombes d’eau, mais avec aussi un superbe arc-en-ciel double..

? ?Un bâtiment de l’Upper West appartenant à Disney dont le personnage emblématique est une souris, a été vidé de ses occupants pour cause d’invasion… de souris (porteuses, pour arranger l’affaire, de puces).

? 35 millions de dollars d’objets de luxe contrefaits saisis par la police à Chinatown.

Ⓜ️ Soixante-dix-huit vitres ont été brisées dans trente-six rames de métro en moins de deux jours. Leur réparation est évaluée à 500.000$, soit près de… 14.000$ la vitre.

? Les batteries lithium-ion défectueuses ont provoqué 175 incendies, blessé 96 New-Yorkais et tué 14 personnes. La ville lance cette semaine le programme Charge Safe, proposant des bornes de recharge certifiées et interdisant la vente de batteries non conformes.

?  Le conseil municipal de New York envisage par ailleurs de faire payer aux applications de livraison des vélos électriques certifiés pour certains de leurs 60.000 chauffeurs.

? L’amende pour les entreprises de télémarketing passant des appels non sollicités a été doublée. Elle est désormais de 20.000$.

?‍♀️ Lewis Pugh, 53 ans, a parcouru un peu plus de 506 km à la nage le long de l’Hudson.

? Le nouveau vaccin contre le Covid et ses variants est désormais disponible.

?La pizzeria Una Pizza Napoletana a obtenu la 3e place dans le classement des 100 meilleures pizzas dans le monde.

❤️ La sculpture emblématique LOVE de Robert Indiana est de retour au Rockefeller Center jusqu’au 24 octobre.

? Un YouTubeur, spécialisé des canulars, s’est incrusté sur le podium d’un événement de la Fashion Week de New York en portant un sac-poubelle, une charlotte de douche, un short orange et des baskets blanches.

? Les manifestations anti-migrants ont été particulièrement virulentes à Staten Island, le quartier le plus conservateur de la ville, où une école désaffectée abrite environ 2% des 59.000 migrants vivant dans les refuges du reste de la ville. Les habitants ont installé des haut-parleurs pour diffuser des messages hostiles en cinq langues différentes.

? Un Target de plus de 3.000 m2 ouvrira ses portes le mois prochain à Union Square.

? La sculpture en bronze du Petit Prince réalisée par l’artiste normand Jean-Marc De Pas sera installée sur la 5e avenue cette semaine.

? Une étude menée par l’agent immobilier Douglas Elliman table sur une baisse des loyers à partir de septembre.

Ⓜ️ La fraude dans les trains, métros et bus représentent une perte annuelle estimée à 700 millions $ pour MTA.

?️ Le célèbre dîner en blanc – lancé initialement en France en 1988 – a réuni près de 4.000 personnes dans le quartier du Meatpacking District.

? Le « pull mouton » de Diana, estimé à 81.000$ a finalement été vendu aux enchères pour 1,1 million.

?️ Une place dans un parking à Midtown vous coûtera au moins 443$ par mois.

Ouvrir un bar à vin à NYC, mode d’emploi

Qui n’a jamais rêvé d’ouvrir son propre bar ou restaurant à New York ? Charles Gerbier, un Français de 35 ans, et sa femme Alexandra McCown viennent de sauter le pas. Dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn, ils ont ouvert Frog, leur bar à vin. Le jeune couple de restaurateurs respire après des mois de recherche, de négociations et de travaux. Depuis la naissance de leur projet jusqu’au grand opening, ils nous expliquent toutes les étapes par lesquelles ils sont passés.

Étape 1: Avoir une idée et/ou un concept

La première chose est, tout simplement, d’avoir un concept. Il existe une multitude d’établissements à New York et pour se distinguer, une belle décoration ne suffit pas. Charles Gerbier et Alexandra McCown, eux, connaissent les filons du milieu depuis plusieurs années. C’est dans le bar à vin « parisien » où ils travaillent à Brooklyn qu’ils se rencontrent et tombent amoureux. Derrière le bar, ils cultivent ensemble l’idée d’ouvrir leur propre établissement. Ils le savent dès le début, ce sera un bar à vin. « Parce que je suis Français, et j’ai été élevé dans cette culture du bon vin », justifie Charles Gerbier. Pour Alexandra McCown : « J’adore boire du vin. Je pense sincèrement que c’est aussi simple que ça. ».

Étape 2: Trouver des investisseurs

Comme partout ailleurs, il faut de l’argent pour ouvrir son établissement. Avant de se lancer dans l’arène, ils gardent donc leur emploi. Ils observent, se nourrissent de tout ce qui les entoure, et alimentent leur carnet d’adresses. Une étape importante pour transformer l’idée en projet surtout que Charles Gerbier et Alexandra McCown n’avaient aucun héritage familial ou autre établissement fructueux à exhiber face à un banquier. Ils ont dû compter sur leurs contacts. Grâce à eux, le couple réussi à réunir 140.000$, en plus de leurs économies (60.000$). Un coussin confortable pour trouver un lieu idéal et le transformer.

Étape 3: Rechercher un lieu qui coche toutes les cases

Amoureux de leur quartier depuis plusieurs années, Charles Gerbier et Alexandra McCown n’ont pas hésité longtemps à sélectionner la zone de recherche. Ils ont également su voir le potentiel de ce quartier enclin au renouveau depuis le covid. Mais ce n’était que la première étape d’un long parcours. Le but étant de trouver un lieu qui coche le maximum de cases. Alors, il faut prendre le temps, parfois renoncer, voir réajuster ses plans. Après 6 mois, Charles Gerbier et Alexandra McCown trouvent le lieu idéal et signent pour 10 ans. Un investissement sur la durée qui leur permet aussi d’obtenir 4 mois gratuits pour les travaux.

Étape 4: Les travaux et la décoration

« Le lieu était ‘white box’, c’était vide. La seule chose que l’on voulait garder, c’était le carrelage années 20, typique de Brooklyn ». Pour cette étape, il était impossible pour le couple de gérer seuls, malgré la formation d’architecte de Charles Gerbier. Ils engagent alors un entrepreneur pour les travaux. Côté décoration, ils gèrent à deux, et « le concept est simple, c’est la maison ». Ils rapportent plusieurs tableaux personnels qu’ils affichent sur les murs, couleur sauge. Et au fond du bar trône un billard au velours rouge pétant, la touche américaine par excellence, parfait pour « briser la glace pendant un date », selon Alexandra McCown.

Étape 5: Ouvrir et puis… on verra bien!

Maintenant que la peinture est sèche, que la cave est pleine et que la mascotte – une grenouille qui fume et qui boit – est en place, il est temps d’ouvrir… Sauf qu’il faut faire face à des imprévus. Une fuite, un conflit de voisinage, ou encore un problème d’électricité, tout est possible. Charles Gerbier et Alexandra McCown n’y échappent pas. Mais le couple est soudé et heureux de mener ce projet ensemble : « Pour nous, être dans ce business ensemble est une force » raconte Alexandra McCown. « C’est aussi la beauté de faire ça avec son partenaire, ça resserre les liens », ajoute Charles Gerbier.

Festival d’automne: Dance Reflections à New York

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Lancé en 2020, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels est un programme de mécénat en faveur de la danse qui a pour principale mission de soutenir les artistes en création et les institutions liées à l’univers chorégraphique. En complément, l’initiative propose chaque année un festival organisé en collaboration avec des partenaires internationaux et dont les premiers rendez-vous se sont tenus à Londres en mars 2022 et à Hong Kong en mai 2023.

Pour cette édition américaine, qui se tiendra du jeudi 19 octobre au jeudi 14 décembre, Dance Reflections by Van Cleef & Arpels collabore avec de prestigieuses institutions de New York, pour vous inviter à apprécier la richesse de la création chorégraphique.

Un festival ambitieux

Le programme intense de ce festival va vous donner l’occasion de découvrir des performances au New York City Center, NYU Skirball Center, Joyce Theater, Park Avenue Armory, New York Live Arts, ou encore au Brooklyn Académie of Music, mythiques salles New Yorkaises.

Les trois valeurs de Dance Reflections by Van Cleef & Arpels, la création, la transmission et l’éducation, animent la programmation de ce festival. Pendant plusieurs semaines, une douzaine de spectacles proposent un panorama de la création chorégraphique internationale, entre œuvres récentes et pièces du répertoire ayant marqué l’histoire de la danse contemporaine. On vous laisse découvrir le programme du festival ici.

Des danseurs de 16 nationalités différentes

On a choisi cependant de mettre l’accent sur Room With A View du collectif (La)Horde, collectif formé en 2013 par Marine Brutti, Jonathan Debrouwer et Arthur Harel, et qui depuis 2019 est à la direction du Ballet national de Marseille. (LA)HORDE épouse l’engagement en faveur de la diversité. Ses membres sont issus d’un large éventail de cultures, ils ont des corps, des âges et des formations variés. Les vendredi 20 et samedi 21 octobre prochains, au NY Skirball, (LA)HORDE rassemblera vingt-cinq danseurs de seize nationalités différentes, accompagné du producteur de musique électronique Rone.

« Room With A View » explore les formes de contestation et de rébellion à travers la danse sur les rythmes de Rone, plus habitué jusqu’alors à hanter les clubs que les scènes de théâtre. Une œuvre brûlante qui raconte l’effondrement mais qui suggère des futurs possibles à travers les corps des danseurs et leur expression de la détresse, la transe, la joie, la révolte. 

On souligne lors de ce festival qu’il ne s’agit pas seulement de classiques de la danse mais aussi de nouvelles productions de chorégraphes contemporains. Le partenariat de la Villa Albertine lors de plusieurs représentations de ce festival en témoigne. En effet avec l‘Albertine Dance Season,  la Villa crée des opportunités, pour les chorégraphes et les compagnies les plus passionnants basés en France et dans les Caraïbes, d’explorer de nouvelles idées et de repousser les limites aux États-Unis. 

Victor Robaglia, le Français qui sublime le vin de Santa Ynez Valley

À 32 ans, ce Français d’origine australienne, transforme depuis 4 ans les raisins du domaine Brave and Maiden dans la Santa Ynez Valley (région de Santa Barbara) en véritables pépites.

Tout commence pour lui en France, à Paris puis à Aix-en-Provence à la fin des années 90 : après des études en management, Victor Robalgia décide de changer de voix. « Mon amie Marine, une Franco-américaine originaire de Miami, m’avait convié à une dégustation dans une cave à vin de Marseille. Un déclic qui m’a encouragé à commencer les vendanges dans les Alpilles au Domaine de Valdition. J’y ai passé quelques temps avant de filer dans une cave coopérative de Roquefort-la-Bedoule où j’ai tout appris du métier viticole traditionnel. »

À la recherche d’un nouveau challenge, le couple se tourne vers la Californie, se marie, atterrit à Los Angeles avant d’aller passer un mois à Santa Barbara. « Au mois d’août 2019, les domaines viticoles recrutaient beaucoup de saisonniers, nous avons donc tenté notre chance. Marine s’est fait embaucher au domaine Roblar Winery, et, dès le 1er septembre, je signais un contrat au domaine Brave and Maiden. »

Fondé par l’homme d’affaires indonésien Risal Risjad, associé à Jason Djang, l’une des têtes pensantes de Google, et sur les conseils de Paul Hobbs, le critique et spécialiste international du vin, le domaine Brave and Maiden, spécialiste des variétés du bordelais (Cabernet Sauvignon, Merlot, Cabernet franc) est, depuis 4 ans, en plein développement. « Avec un peu de chance, une réputation de français connaisseur du vin et beaucoup de travail, j’ai rapidement gravi les échelons et suis devenu le wine maker du domaine. »

Médaille d’or au Mondial du rosé

En quelques saisons, Victor Robaglia impose sa patte, participe au succès du Cabarnet Sauvignon et sa cuvée star, le Bequest, un assemblage de Cabarnet Sauvignon, Merlot, Cabarnet Franc et Petit Merlot. Il s’investit dans le développement des vins rosés, un secteur que peu d’Américains connaissent. L’expérience marche aussitôt et le Français obtient en 2021 la médaille d’or au Mondial du rosé, parmi 1500 vins sélectionnés.

« Ici, la combinaison d’un riche terroir argileux, le climat méditerranéen et les courants plus froids venus du Pacifique permettent de réaliser un très large panel des meilleurs cépages, détaille Victor Robaglia. Si notre production reste encore limitée – 70.000 bouteilles par an -, nos vins sont tous de très grande qualité. »

Des vins à savourer lors des dégustations ouvertes au public au sein du Domaine, et de ses salons imaginés par l’agence d’architecture Backen, Gillam et Kroeger, adressés deux fois par an aux membres du club viticole, et vendus dans certains restaurants de la région.

En pleine vendanges en cette mi-septembre, Victor Robaglia s’attèle également à la plantation de nouvelles vignes pour répondre à une liste d’attente qui grossit mois après mois, et profite des trésors de la vallée de Santa Ynez pour parfaire sa connaissance du vin. « Cette vallée est somptueuse, parfaite pour les longues balades en vélo ou pour le surf. Santa Ynez Valley est située à 2 heures de Los Angeles et à 5 heures de San Francisco, et à seulement 30 minutes de Santa Barbara ». Une région fabuleuse où vivent aujourd’hui près de 4000 Français expatriés.

Caroline Monvoisin, nouvelle Consule générale de France à Washington

François Penguilly a fait ses adieux à la capitale américaine en juillet dernier pour laisser sa place à Caroline Monvoisin, comme annoncé par un décret du 14 juin dernier. « Je suis ravie de continuer à œuvrer dans le domaine consulaire, sur le terrain », a-t-elle déclaré lors de sa prise de fonction, le vendredi 1er septembre dernier, selon le service de presse du consulat.

Caroline Monvoisin occupait précédemment un poste de directrice de projet en charge de la mise en place du vote électronique pour les élections législatives de 2022 et les élections consulaires de 2021, puis de chargée de mission auprès de la directrice des Français à l’étranger et de l’administration consulaire.

« Les défis liés à l’éloignement géographique de nos concitoyens sont un moteur d’innovation qui fait évoluer l’ensemble du service public » a également déclaré la Consule qui a acquis une première expérience personnelle de ces enjeux lorsqu’elle a passé un an, pendant ses études, à l’Université d’État du Colorado.

Formée sur les bancs de Sciences Po Rennes et titulaire d’une licence d’allemand, l’administratrice de l’État de 43 ans a été auparavant conseillère chargée du service de la présence française dans les institutions européennes à la Représentation permanente de la France auprès de l’UE, à Bruxelles, entre 2016 et 2020.

Avant cela, elle a occupé le poste de sous-directrice adjointe de l’Allemagne et de l’Europe alpine et adriatique, et de cheffe de la mission franco-allemande.

Carte Verte: avez-vous pensé au National Interest Waiver?

[Article partenaire] Pour de nombreux Français des États-Unis, la fameuse Carte Verte représente l’ultime sésame pour finaliser son American Dream.

Facilitant grandement la vie aux États-Unis, ce document officiel est cependant compliqué à obtenir et les démarches peuvent s’avérer très longues. 

C’est pourquoi il peut être avantageux de s’intéresser à des alternatives.

BCF avocats d’affaires revient sur le National Interest Waiver, une option de « Carte Verte » pour les talents exceptionnels et les détenteurs d’un diplôme avancé dans les domaines innovants des sciences.

Carte Verte: l’importance de l’employeur américain

De manière générale, outre les demandes basées sur les liens familiaux ou les demandes humanitaires, pour obtenir la fameuse Carte Verte, une personne doit être supportée par son employeur américain.

Pour plusieurs candidat·e·s, cela signifie que l’employeur doit soumettre l’offre d’emploi permanente faite au travailleur·euse étranger·ère à un test du marché de travail local, appelé le Permanent Labor Certification, ou « PERM ».

L’employeur doit donc démontrer qu’il a fait des démarches de recrutement de manière structurée et encadrée, notamment en respectant les exigences salariales et autres paramètres prescrits par le Département du travail américain, et qu’il n’a réussi à trouver aucun candidat américain objectivement qualifié pour le poste offert.

Les démarches reliées à ce processus sont onéreuses et les délais de traitement peuvent facilement excéder une année, notamment pour les cas audités. Malgré un marché du travail qui évolue rapidement, l’implication de l’employeur en tant que « parrain » est requis tout au long de cette démarche.

En cas de départ ou de cessation d’emploi, le ou la salarié·e ne peut alors tirer aucun bénéfice de la démarche qui avait été initiée.

Difficultés d’obtention de la Carte Verte pour les actionnaires de l’entreprise

Outre ces cas qui se produisent trop souvent, certaines personnes se voient en quelque sorte exclues de ce programme, notamment les travailleurs étrangers détenant 20% ou plus de l’actionnariat de l’entreprise qui les parraine et ce, directement ou indirectement.

Dans ces cas de figure, le caractère « de bonne foi » de l’affichage du poste est remis en cause par le Département du travail américain. Dans plusieurs cas il s’agit pourtant de personnes clé tels des entrepreneurs, des propriétaires de start-ups ou d’entreprises de toutes tailles, des professionnels de haut niveau, etc. 

Les personnes possédant des habiletés uniques ou extraordinaires sont également parfois désavantagées puisque le processus ne permet pas d’exiger leurs compétences et leur contribution subjective pour les distinguer des candidats disponibles sur le marché local de l’emploi.

Ces ressources cruciales se retrouvent en conséquence trop souvent engagées dans les longues et coûteuses démarches, ou carrément dans l’impossibilité d’obtenir la Carte Verte via l’entreprise qu’ils ont créée ou à laquelle ils contribuent de manière significative.

Ainsi, il n’est pas du tout étonnant que plusieurs personnes se tournent vers une option alternative pour l’obtention de la Carte Verte qui est fort intéressante et de plus en plus populaire, soit la catégorie EB-2 National Interest Waiver.

La catégorie EB-2 National Interest Waiver

Plus précisément, cette catégorie de priorité pour l’immigration professionnelle s’adresse aux personnes qui soit détiennent un diplôme d’études avancées (maitrise américaine ou équivalent au minimum) relié au domaine d’activités, ou encore possèdent des qualités dites « exceptionnelles » et dont la présence permanente aux États-Unis contribuerait de manière positive à l’intérêt national du pays.

Le ou la candidat·e doit démontrer que son domaine d’activité est d’une nature substantive et également d’une importance significative à l’échelle nationale.

Les qualités exceptionnelles se définissent à travers une série de critères et le candidat doit prouver qu’il répond à minimum trois desdits critères. Par exemple, il est possible de démontrer dix ans d’expérience dans un domaine précis, la possession d’un permis d’exercer une profession réglementée, la détention d’un diplôme d’études hautement pertinent (mais inférieur à la maitrise), une rémunération élevée en relation aux standards de la profession, une notoriété dans l’industrie ou un positionnement reconnu en tant qu’expert.

L’avantage indiscutable d’utiliser cette catégorie comporte deux facettes :

  • Elle permet une dispense du processus long et onéreux du « PERM » ;
  • C’est l’une des rares catégories d’immigration permanente pour laquelle le bénéficiaire peut présenter la demande à son propre nom, indépendamment de tout employeur. Cette indépendance et cette flexibilité deviennent très importantes dans le climat économique d’aujourd’hui aux États-Unis, marqué par un certain ralentissement dans l’industrie des technologies, par des mises à pied massives pour certains types de travailleurs, et par la précocité générale des start-ups et des filiales d’entreprises internationales en exploration du nouveau marché nord-américain.

Une alternative de plus en plus populaire

Il est important de préciser que cette catégorie particulière n’est pas nouvelle en soi, elle existait déjà depuis longtemps dans la réglementation américaine.

Toutefois, l’intérêt pour cette option d’immigration a considérablement augmenté en vue de deux annonces indépendantes :

  • L’instauration en janvier 2023 de la possibilité d’avoir recours au traitement accéléré pour cette catégorie de demande de résidence permanente ;
  • La publication d’une directive présidentielle pour la promotion des « STEM » (Science, Technologies Ingénierie et Mathématiques) et les technologies « cruciales et émergentes » par l’administration du Président Biden en 2022 et incorporée dans le guide d’interprétation destiné aux officiers d’immigration par la suite.

Le cadre juridique et la jurisprudence qui a suivi demeurent encore assez vagues à ce jour, les critères de qualification malgré la directive présidentielle restent difficiles à établir.

Les services d’un avocat expérimenté et spécialisé dans ce type du dossier – comme l’équipe de BCF – autant pour l’évaluation initiale de la faisabilité du dossier que pour sa préparation, devient indispensable. Toutefois, certaines tendances du marché peuvent être identifiées.

Profils de réussite de demande du National Interest Waiver

Tout d’abord, on note un taux de succès relativement élevé pour ce type de demandes lorsqu’elles sont présentées par des personnes qui possèdent un doctorat (PhD) octroyé par une université américaine dans un des domaines identifiés dans la directive de la Maison Blanche en tant que « technologies cruciales et émergentes ».

Un total d’une vingtaine de spécialités a été identifié incluant notamment l’informatique avancée, les matériaux d’ingénierie avancés, l’intelligence artificielle, la robotique et les systèmes autonomes, les biotechnologies, l’énergie ciblée, la fintech, les technologies hypersoniques, l’interface humain-machine, les technologies d’informatique quantum, l’énergie renouvelable et les systèmes et technologies spatiales.

Cela étant dit, d’autres domaines sont tout aussi éligibles, il n’existe pas de liste exhaustive et il appartient au demandeur de convaincre l’agent d’immigration.

À souligner notamment une application élargie de cette catégorie à certains postes dans le domaine du transport en commun, le génie civil, le développement urbain ou rural, la santé publique, le domaine pharmaceutique et biomédical, et d’autres secteurs d’économie qui peuvent avoir un impact dans l’intérêt national.

D’autre part, l’implication directe du gouvernement fédéral américain ou d’une l’agence fédérale dans le projet présenté au soutien de la demande n’est pas nécessaire, mais un appui des organismes publics ou quasi-publics, des chambres de commerces, des associations professionnels, des gouvernements étatiques ou locaux peuvent renforcer et solidifier les assises du dossier.

Dans d’autres cas de figure plus complexes, il devient davantage important de mettre en avant de nombreuses références appuyées par des experts et collaborateurs du candidat et de faire valoir l’expérience et l’apport unique de la personne visée. L’intérêt national demeure un standard très élevé et tout doit être parfaitement démontré et documenté.

Un système d’immigration qui s’adapte au monde actuel

Le National Interest Waiver est définitivement un développement encourageant malgré la complexité persistante de la démarche. Cette ouverture plus grande indique bien que le système, longtemps critiqué comme étant trop rigide voire cruel, s’adapte peu à peu à la nouvelle réalité des affaires.

Cependant, cette catégorie de Carte Verte est aussi victime de son propre succès depuis l’instauration de l’option du traitement accéléré.

Le volume des dossiers déposé est effectivement en nette augmentation, conséquence : les quotas annuels sont plus rapidement atteints et les délais d’attente sont en forte croissance.

Toutefois, le chemin d’obtention de la mythique Carte Verte via ce programme pour les candidats qualifiés demeure un des plus rapides et des plus intéressants.

Qui sait, peut-être que vous contribuez personnellement à l’intérêt national des États-Unis !

À propos de BCF Avocats d’affaires

Avec plus de 500 employés, dont 300 professionnels, BCF Avocats d’affaires s’illustre comme le cabinet tout désigné pour les chefs d’entreprise, les entrepreneurs, les entreprises en croissance et les sociétés internationales.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet du cabinet.

Article rédigé par :

  • Julie Lessard, associée et chef de l’équipe en immigration d’affaires
  • Olga Prygoda, avocate membre du barreau de Washington, États-Unis

Pour toute question concernant les options qui s’offrent à vous aux États-Unis et au Canada, n’hésitez pas à les contacter !

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Washington Accueil fête sa rentrée le 26 septembre

L’association Washington Accueil organise son traditionnel Grand café de la rentrée le vendredi 26 septembre de 10am à 12pm à la Maison française pour ses membres actuels et futurs. La nouvelle équipe est composée de Danielle Galand (Présidente), de Martine Edier (Vice-présidente) et son adjointe Nadege Batisson, Yaëlle Bonnevie (Trésorière), Nicolas Folliot (Secrétaire général) et de Danielle Moussali-Charaoui (Directrice de l’événementiel).

L’association, qui accompagne l’installation des immigrés français dans la région du DMV, en profitera pour présenter son programme d’activités pour la saison 2023-2024. Les membres auront la possibilité de renouveler leur adhésion. Les non-membres pourront, quant à eux, profiter de la rentrée pour s’inscrire. Ces derniers doivent envoyer leurs nom et prénoms à [email protected] afin de participer à ce grand café.

French Talent USA, l’association qui fait voyager la culture francophone à l’Ouest

« San Francisco, c’est un peu le Far Far West ! », sourit Isabelle Marcus, l’une des quatre co-fondatrices de French Talent USA. Et de préciser : « Difficile de faire venir l’offre culturelle française. Trop loin, trop coûteux, trop compliqué… ». Pourtant, le public local existe et il manque, selon elle, de spectacles dans la langue de Molière. 

C’est sur ce double constat qu’en janvier 2023, elle s’associe à trois autres femmes installées dans la Baie : Sabrina Bot, Christine Duquesne et Laure Tuchscherer. Ensemble, elles créent French Talent USA, une association à but non lucratif. L’objectif est de renforcer la présence des artistes francophones sur la côte Ouest des États-Unis en étoffant et en complétant l’offre actuelle.

« Nous venons d’horizons divers et différents, de la communication au juridique en passant par la philanthropie et les médias », explique Sabrina Bot, autre co-fondatrice, avant d’ajouter : « on a décidé d’unir nos compétences au service de la culture francophone ! »

Stand-up, musique et cinéma

Si l’idée de monter ce projet a germé longtemps avant de se concrétiser, l’association affiche déjà un beau palmarès. Fête de la Musique en juin dernier, en partenariat avec la ville de San Francisco et la Villa Albertine. Greg Cerrone en tête d’affiche. Avant-premières d’Asterix et Obelix, L’Empire du milieu ou de La Nuit du 12, au cinéma indépendant Vogue. Venue de Sebastian Marx, humoriste américain installé en France. Deux dates, deux sold-out ! Et toujours, un bonus en prime. « On veut créer de la plus-value pour notre public. Par un mot de réalisateur diffusé aux spectateurs, via une rencontre avec un artiste, un tour dans les coulisses… », détaille Sabrina Bot.

Le DJ Greg Cerrone au Bandshell du Golden Gate Park pour la Fête de la musique © Sabrina Bot

French Talent USA souhaite organiser cinq à six grands évènements par an. Avec une sélection qui, d’après Sabrina Bot, ira du très familial au plus pointu. « On cherche à embrasser la communauté dans sa totalité, sachant que l’on tient à rester accessible, dans une ambiance de proximité ! ». L’équipe travaille dans cette direction sur trois axes majeurs : le stand-up et la comédie française, le cinéma et la musique. 

Au programme : la première édition d’un festival de cinéma français du vendredi 3 au dimanche 5 novembre prochains avec les projections inédites de cinq films francophones. Programmation en cours. Au calendrier également, Arnaud Demanche en 2024.

Partenariats et dons

L’association espère aussi bientôt pouvoir développer un volet éducatif. L’idée ? Permettre à des personnalités, à l’instar d’écrivains reconnus, de proposer des conférences, de tourner dans les écoles francophones et d’offrir des ateliers. Pour ce faire, et pour réussir à financer les différentes idées, l’organisation a cependant besoin de soutiens financiers. 

Si les réseaux des quatre bénévoles leur ont permis d’établir à ce jour des partenariats privilégiés, elle lancent aujourd’hui un appel aux entreprises, aux grands groupes, aux mécènes et autres sponsors. « Nous ne touchons aucun revenu, mais on paie les artistes, on leur offre un accompagnement clé en main avec organisation du séjour, prise en charge des billets d’avion, aide au niveau des démarches administratives, des visas, etc. Tout ça, grâce aux dons et subventions », affirme Sabrina Bot.

Les deux co-fondatrices assurent recevoir de plus en plus de demandes de la part des artistes qui découvrent leurs activités et s’avouent surprises par leur accueil enthousiaste. Elles ne comptent donc pas s’arrêter là. Leur terrain de jeu se restreint pour l’instant à la Baie de San Francisco, mais les quatre passionnées projettent de s’étendre. Comme le confie Isabelle Marcus, « en commençant par Los Angeles, puis par Seattle au Nord, et San Diego au Sud. Histoire de couvrir l’ensemble du territoire de l’Ouest ! ».

Austin Museum Day: Entrée gratuite dans plusieurs musées de la ville

Plus de 40 musées de la ville d’Austin ouvriront leurs portes au public ce dimanche 17 septembre à l’occasion du Austin Museum Day. Que vous soyez plutôt branché arts, science, histoire ou culture, il y en aura pour tous les goûts. Et pour la petite touche ludique, Austin Museum vous propose de (re)découvrir les collections des musées du campus de UT via un Campus Crawl. Rendez-vous pour récupérer votre carte postale et vous lancer dans une chasse aux trésors pas comme les autres.

Pour vous aider à planifier votre journée, l’association Austin Musem a mis au point une carte des musées participants regroupés en 5 catégories : arts, science, histoire, culture et Campus Crawl. 

Pour les amateurs d’art :

Blanton Museum of Art, 200 E Martin Luther King Jr Blvd, Austin (10am-5pm) Situé sur le campus de UT, le Blanton attire pour sa richesse architecturale et la diversité des collections qu’il abrite.

Mexic-Arte Museum, 419 Congress Ave., Austin (12pm-5pm). À noter que seul le troisième étage sera ouvert au public pour admirer le travail des jeunes d’Austin au travers de l’exposition « Nuestro Mundo » ainsi que d’une rencontre avec l’artiste Esteban Miguel Guerra à l’extérieur du bâtiment.

UMLAUF sculpture garden and museum, 605 Azie Morton Rd, Austin (11am-4pm). Si vous prévoyez d’aller pique-niquer à Zilker ou à Barton Springs, le UMLAUF offre une parenthèse idéale au sein d’un écrin de verdure.

The contemporary Austin, 3809 W 35th St, Austin (9am-3pm). Une autre option en plein air qui ravit les visiteurs pour ses collections décalées et son emplacement au bord de l’eau.

The contemporary Austin.

Pour les amateurs d’histoire:

Bullock Texas State History Museum, 1800 Congress Ave., Austin (10am-5pm). Pour tout savoir sur l’histoire du Texas au travers d’expositions multisensorielles qui plairont aux petits et aux grands.

LBJ Presidential Library, 2313 Red River St, Austin (9am-5pm). Le musée rend hommage au 36e président des États-Unis avec un accent particulier mis sur son rôle crucial dans le mouvement des droits civiques et la guerre du Vietnam.

Pour les amateurs de science :

Lady Bird Johnson Wildflower Center, 4801 La Crosse Ave, Austin (9am-5pm). Ce jardin botanique ravira les amoureux de la nature qui y trouveront plus de 900 espèces de plantes natives du Texas dans un mélange d’espaces aménagés et naturels. Une excellente option pour la promenade dominicale.

Thinkery, 1830 Simond Ave, Austin. (10am-3pm). Un must si vous envisagez d’emmener vos enfants à l’Austin Museum Day. Le musée dispose d’espaces en intérieur et en extérieur et fera le bonheur d’enfants de 0 à 10 ans !

Blanton Musem of Art.

 

State Fair of Texas: Mode d’emploi pour en profiter au maximum

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Des stands et activités sur plus de 111 hectares, 2,5 millions de visiteurs par an accueillis par un cowboy de 17 mètres de haut, une durée totale de 24 jours, 500 000 Fletcher Corny Dogs vendus… on ne vous avait donc pas menti : everything is bigger in Texas, et c’est particulièrement vrai à la State Fair of Texas ! 

« The most Texan Place on Earth ». C’est dans ces termes que les organisateurs décrivent (modestement) l’évènement mythique, grand favori des guides touristiques qui fait le bonheur des Texans depuis 1886. Le site historique de Fair Park à Dallas accueillera la 137e édition de la State Fair of Texas, entre le vendredi 29 septembre et le dimanche 22 octobre. Quand on demande aux habitués de la foire ce qu’ils préfèrent de l’évènement, tous s’accordent pour répondre : la nourriture. Exit la pomme d’amour et la barbe à papa, ici on mange frit, y compris ce qu’on n’aurait probablement jamais osé plonger dans de l’huile. Des cuisses de dinde ? Pourquoi pas ! Des Oreos ? Soyons fous ! Un hot dog baigné dans l’huile… Bingo !

Si l’évocation d’un Oreo frit ne suffit pas pour vous convaincre d’aller faire un tour à la State Fair, rassurez-vous, les activités sont nombreuses et variées sur place.

 Que faire sur place:

  • Prendre quelques clichés de « Big Tex » et admirer le travail de Jessica Bonilla qui a dessiné les bottes de ce cowboy hors-normes
  • Assister à une course de cochons
  • Prendre de la hauteur dans la Texas Star, la plus grande roue de la foire
  • Participer à un rodéo
  • Se dégourdir les jambes sur un pédalo en forme de cygne
  • Echapper à la foule le temps d’une promenade au cœur du style art décor de Fair Park
  • Assister à l’un des nombreux concerts
  • Aller faire un tour au salon de l’automobile
  • Réveiller l’enfant en soi sur l’un des multiples manèges du Midway
  • Faire des emplettes auprès des artisans locaux
  • S’attendrir devant des animaux, petits et grands et aller à la rencontre des éleveurs texans

Enfin, si votre curiosité vous pousse à essayer les spécialités locales, privilégiez les lauréats du Big Tex Awards, un concours qui récompense chaque année les créations culinaires les plus originales. Guettez le logo bleu « Big Tex Choice Awards » qui identifie les mets gagnants de l’année sur les stands des heureux élus !

Pour finir, impossible de parler de nourriture de la State Fair sans mentionner le Fletcher corny dog, le fameux hot dog frit des frères Neil & Fletcher qui attire les foules depuis 1942 et se vend à plus de 500.000 unités tous les ans.

Vous l’aurez compris, une visite à la State Fair se compte en heures et requiert un peu de préparation. Pour une journée réussie, consultez la liste des activités et leur localisation sur le site de la foire, appropriez-vous le calendrier des évènements, enfilez une paire de chaussures confortables et prévoyez de passer en moyenne 4 à 6 heures sur place.

Quand s’y rendre:

La foire est ouverte de 10am à 9pm du dimanche au jeudi, de 10am à 10pm les vendredi et samedi. Naturellement, les weekends sont beaucoup plus chargés que les jours de semaine, particulièrement celui du 7 octobre, jour du fameux Red River Showdown qui oppose les Oklahoma Sooners aux Texas Longhorns. Evitez à tout prix ce weekend si vous ne voulez pas être l’une des 150.000 personnes qui cherchent une place de parking et font la queue pour un corn dog.

Si les weekends sont votre seule option, privilégiez le dimanche au samedi, et essayez de vous y rendre dès l’ouverture. Mais vous l’aurez compris, la meilleure option est d’aller à la foire en semaine, en plus d’avoir beaucoup moins de monde vous payerez nettement moins cher.

S’amuser sans se ruiner:

L’entrée à la State Faire of Texas est payante et vous permet d’accéder à bon nombre d’animations telles que les courses d’animaux, concerts, fermes pédagogiques, spectacles en tout genre, etc. Pour les manèges, stands de nourriture et autres, prévoyez cependant d’acheter des billets sur place en fonction de vos besoins. À noter que les entrées ne sont valables que pour la date renseignée sur le billet. Seuls les billets premium vous permettent de vous rendre à la foire n’importe quel jour de la semaine ou du weekend, moyennant un prix un peu plus élevé.

Comptez 15$ du lundi au jeudi, 20$ le vendredi, et 25$ les samedis et dimanches pour un ticket adulte, 5$ de moins pour les enfants et les seniors. Pour le parking, tablez sur environ 20$. Il existe toutefois de nombreux moyens de faire quelques économies :

  • Les mercredis : ramenez 5 aliments en conserve pour bénéficier d’une entrée au prix de 5$, quel que soit votre âge. Les dons de denrées alimentaires seront redistribués à la North Texas Food Bank pour venir en aide aux plus démunis.
  • Les jeudis : 5$ pour les personnes âgées de plus de 60 ans
  • Abonnez-vous à la newsletter pour bénéficier d’une entrée à 10$ les mardis et jeudis
  • Après 5 pm tous les jours en semaine, c’est 5$ par personne
  • Le jour de l’ouverture de la foire uniquement : faites don de 2 pots de peanut butter à la North Texas Food Bank en échange d’un billet d’entrée à 10$
  • Le season pass vous donne un accès illimité à la foire sur toute la durée de l’évènement au prix de 50$

Vous pourrez enfin bénéficier de réductions auprès des magasins Kroger et des restaurants Mc Donald’s, tous deux partenaires de l’évènement. Achetez vos billets directement chez Kroger pour obtenir 3$ de réduction sur les billets premium, et retrouvez des coupons de 5$ en semaine et 7$ le weekend dans les sacs et sur les plateaux de Mc Donald’s.

Bonne promenade!

French Comedy Club: Le stand-up à la française de retour à New York

L’humour et le stand-up, c’est dans l’ADN de New York. Depuis l’an dernier, les humoristes français ont aussi leur rendez-vous avec la Grosse Pomme. Le French Comedy Club revient avec trois représentations le dimanche 8 octobre dans la salle mythique du Sony Hall, Midtown. Cinq comédiens au programme de cette deuxième édition : Djimo, Nino Arial, Sérine Ayari et Paul Taylor.

Le maître de cérémonie sera le plus français des Américains, Sébastian Marx, qui s’est d’ailleurs confié à French Morning sur son plaisir de revenir jouer dans son pays natal, lui qui vit depuis 19 ans en France. Sa peur aussi de ne pas être assez woke pour un public, aux États-Unis, devenu plus réticent à rire de tout.

Sébastian Marx et sa bande pourront donc tester le second degré des Français de New York. Rendez-vous pour trois représentations le dimanche 8 octobre à 5:30pm, 7:30pm et 9:30pm. Pour les 20 premiers lecteurs de French Morning, une réduction de 10$ est offerte avec le code FRENCHMORNING.