Prix Avignon à l’Unisson 2022 du Meilleur Comédien pour Julien Alluguette, Prix de la meilleure mise en scène pour Virginie Lemoine, la pièce La vie est une fête se déplace, auréolée des louanges de la critique, jusqu’à San Francisco. La pièce écrite par Lilian Lloyd sera jouée au Théâtre Erick Moreau le vendredi 13 octobre, à 7:30pm. « C’est une ode à l’engagement de ceux qui se battre pour le bien-être des gens. Virginie Lemoine est une excellente comédienne doublée d’une brillante metteuse en scène. J’ai été vraiment bluffé par la performance des acteurs », explique Frédéric Patto, directeur artistique du TLF.
D’anniversaire en anniversaire, Romain, incarné par Julien Alluguette (son portrait), raconte les grands changements qui ont bouleversé la société, ainsi que les étapes marquantes de sa vie, à partir de sa naissance en 1973. Elevé par une mère dépressive qui aurait préféré avoir une fille, et un père aussi aimant que maladroit, Romain découvre l’amour en même temps de que son homosexualité. Un événement tragique va l’amener à délaisser son insouciance pour un engagement au nom de la tolérance.
Le Théâtre du Lycée français fête cette année sa dixième saison avec une programmation éclectique et optimiste. Frédéric Patto vient par ailleurs de lancer une campagne de levée de fonds pour continuer à pouvoir proposer une programmation de qualité, avec des pièces soigneusement sélectionnées à Avignon chaque année.
L’Alliance Française de Houston fêtera sa rentrée avec vins, fromage et charcuterie le jeudi 28 septembre. L’occasion pour sa nouvelle directrice, Elodie Ricolfi, de se présenter. Bien connue de la communauté francophone de Houston, Elodie Ricolfi a pris ses fonctions le mois dernier après s’être investie six années au sein de Houston Accueil, d’abord en tant que membre, puis en tant que Présidente de l’association (2018 et 2021) avant de rejoindre le conseil d’administration.
La Française, installée à Houston depuis 10 ans, souhaite donner une nouvelle impulsion à l’association qui accueille les francophiles de la région depuis 100 ans – ce qui en fait l’une des plus vieilles Alliances Françaises au monde.
Dans le cadre de cet effort de dynamisation, Elodie Ricolfi souhaite avant tout replacer l’Alliance au cœur de la communauté française, et créer des synergies avec les différentes organisations qui la composent et qui œuvrent à la promotion de la culture et de la langue française au Texas. La nouvelle directrice présentera donc sa vision et ses projets pour l’année à venir – y compris pour le gala du mois au printemps – à l’occasion de la soirée du 28 septembre dans les locaux de l’Alliance, de 6:30pm à 8:30pm. L’occasion également de (re)découvrir les services offerts par l’association.
Comme beaucoup d’ex-Manhattanites, Picto New York s’est installé à Brooklyn pour avoir plus de place. Le célèbre laboratoire photo français a quitté son port d’attache du Lower East Side pour investir des locaux plus spacieux, aux abords du Brooklyn Navy Yard. Il dispose désormais d’un étage entier de plus de 400 mètres carrés au 77 Washington Avenue, où la petite entreprise de huit employés sera en mesure d’organiser des expositions en plus de ses activités d’impression et de traitement de photographies.
Nouvelle étape de développement
Le vendredi 22 septembre, elle inaugurera son nouveau cocon en montrant les clichés saisissants du Français Jean-Pierre Laffont sur le « combat du siècle » entre Mohamed Ali et Joe Frazier en 1971, ainsi que le travail d’Ismail Ferdous, qui a immortalisé la plus longue plage naturelle au monde, celle de la ville de Cox’s Bazar, dans son pays natal du Bangladesh. Son reportage sur cette bande de sable qui s’étire sur plus de 120 km lui a notamment valu d’être pré-sélectionné pour le fameux Prix Leica, le graal de tout photo-journaliste. « C’est un peu stressant car c’est notre première exposition. On a envie de bien faire ! », raconte Julien Alamo, le co-fondateur et manager de Picto New York.
Ce déménagement marque une étape importante dans le développement de la filiale new-yorkaise de Picto, un illustre laboratoire français fondé en 1950 qui a imprimé les œuvres des plus grands, de Henri Cartier-Bresson à Robert Doisneau. Malgré cette réputation, il a fallu « quasiment repartir de zéro » pour développer l’activité de l’antenne de la Grosse Pomme, fondée en 2017. « À la base, nous travaillions avec beaucoup de photographes français installés à New York qui nous connaissaient de France. Petit à petit, notre communauté s’est élargie de manière organique », se félicite Julien Alamo.
Expositions, ateliers, rencontres
L’entreprise collabore aujourd’hui avec le prestigieux musée de photographie ICP (International Center of Photography), l’agence Magnum et sa fondation, le photographe Raymond Depardon sur ses projets américains, Fotografiska… Elle a aussi décroché un contrat avec le MoMA pour encadrer et imprimer une partie des œuvres montrées dans le cadre de l’édition 2023 de sa série New Photography, portant sur le travail de sept photographes liés à la ville de Lagos (Nigéria).
L’organisation d’expositions dans les nouveaux locaux doit permettre de renforcer et d’agrandir « la communauté Picto ». L’espace accueillera aussi des ateliers et des rencontres diverses destinés aux professionnels et aux amateurs avertis. La programmation est assurée par Squadra, une société montée par Julien Alamo et deux partenaires (dont la fondatrice de la plateforme Photographize) et dans laquelle Picto a mis des billes. Ismail Ferdous et Jean-Pierre Laffont font partie des quatre photographes soutenus par la société. « Nous voulons faire vivre cet espace, conclut Julien Alamo. Aux débuts de Picto New York, nous n’avions pas les moyens d’avoir un lieu comme ça. Mais après six années d’activité, nous avons su créer un réseau suffisamment important de photographes qui nous font confiance. C’était le bon moment de passer à la prochaine étape ».
« Faire rire, c’est faire oublier. Quel bienfaiteur sur la terre, qu’un distributeur d’oubli ! » Cette citation de Victor Hugo prend tout son sens avec l’histoire fascinante de l’humoriste française Julie Albertine. Le stand-up, c’est cet art de faire rire sur scène, né dans les Comedy Clubs américains, a trouvé un écho en France grâce à des artistes talentueux comme Julie Si elle est aujourd’hui une humoriste accomplie, son chemin vers la scène comique a été tout sauf conventionnel.
Au début des années 2000, fraîchement diplômée, elle a pris son envol pour New York, devenant jeune fille au pair tout en se formant à son autre passion : l’écriture de scénarios pour le cinéma. Après un retour en France et une carrière prometteuse dans le domaine, la pandémie de 2020 a provoqué un revirement inattendu dans sa vie puisque l’appel du stand-up et du micro se fait de plus en plus pressant.
En France, à ce moment-là, le stand-up est en plein essor, grâce à des humoristes connus comme Gad El Maleh ou Florence Foresti dont les spectacles ont été diffusés sur des plateformes telles que Netflix. Cependant la compétition reste féroce, et l’art de l’écriture humoristique est un défi constant.
Julie Albertine, jonglant entre son métier de scénariste et sa passion pour le stand-up, a parfois l’impression d’être dépassée. Et c’est à ce moment précis qu’elle fait le choix de retourner à New York pour insuffler une nouvelle énergie à sa carrière et trouver l’inspiration nécessaire pour créer de nouveaux sketches et ce, tout en suivant des cours au mythique et célébrissime Cellar Comedy Club.
Julie Albertine évoque également les différences de sens de l’humour français et américain. Elle a constaté que les Américains sont moins choqués par l’humour borderline que l’on considèrerait comme « trash » en France, et que d’ailleurs les aspirants humoristes en formation avec elle cherchent souvent à repousser les limites.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Baignées d’une lumière tamisée de couleur orange ou tout simplement plongées dans le noir absolu, dès la nuit tombée, entre les mois de mars et octobre, les plages du Sud de la Floride prennent un air mystérieux. Pourquoi ? C’est la question bête de la semaine.
On pourrait y voir un intérêt économique ou écologique pour les municipalités car l’utilisation abusive d’éclairage la nuit constitue un gaspillage d’argent, d’énergie et contribue à augmenter l’émission des gaz à effet de serre. La raison est ailleurs. Si les plages disposent d’un tel éclairage, c’est aussi pour préserver certaines espèces animales.
Pollution lumineuse dangereuse
Chaque année, plusieurs centaines de tortues marines affluent vers le Sud de la Floride pour déposer leurs œufs sur le littoral durant la nuit et sont ainsi les premières visées par la démarche. « Les lampadaires qui diffusent une lumière blanche et vive le long des plages représentent une véritable pollution lumineuse pour les femelles tortues pendant la période de ponte, mais aussi pour leurs nouveau-nés », indique Kirt Rusenko, biologiste marin au Gumbo Limbo Nature Center de Boca Raton.
En effet, une fois sorties de leurs œufs, pour regagner l’océan et se mettre à l’abri des prédateurs, les tortues marines utilisent principalement leur vue en se dirigeant vers l’horizon le plus lumineux. « En l’absence d’éclairage artificiel, c’est la brillance naturelle de l’océan et de la lune qui leur indique le large », souligne le biologiste marin. Ainsi, la présence de lampadaires au bord des plages peut désorienter les tortues marines qui finissent parfois par se déplacer dans la direction opposée à l’océan, vers les routes éclairées où elles s’exposent à de graves risques. « Elles peuvent mourir d’épuisement, de déshydratation ou être percutées par des véhicules faute de n’avoir pu reconnaître la bonne direction », alerte Kirt Rusenko.
Conscientes du danger, les municipalités ont mis en place depuis plusieurs années des équipements adaptés. Pendant la ponte, les lampadaires situés près des plages diffusent une lumière tamisée de couleur orange. « Les tortues marines y sont moins sensibles, explique Kirt Rusenko, car elles ont une vision complètement différente de celle de l’humain et perçoivent notamment les couleurs comme le bleu ou le vert, c’est pourquoi il est important d’utiliser des ampoules appropriées ».
Plus de 100.000 nids chaque année
Certaines villes, comme Boca Raton, n’hésitent pas à prendre des mesures encore plus radicales en éteignant totalement les lampadaires situés à proximité des plages. « C’est une solution incontestable, s’enthousiasme l’expert. Chaque année, 3.000 nids de tortues marines sont recensés sur l’ensemble du littoral du comté de Broward qui s’étend sur une cinquantaine de kilomètres, et plus d’un millier à Boca Raton sur une zone de seulement cinq kilomètres ».
Selon les dernières estimations, les tortues marines font plus de 100.000 nids chaque année dans le Sud de la Floride, un nombre encourageant selon le biologiste marin qui poursuit au quotidien ses opérations de sensibilisation auprès du public. « Les riverains qui habitent près des plages doivent également se mobiliser en éteignant les lumières qui ne sont pas nécessaires, en utilisant des lampes directionnelles permettant de canaliser le faisceau lumineux ou encore en les plaçant le plus au ras du sol possible pour qu’elles ne soient pas visibles depuis la plage ».
Une première version de cette Question bête a été publiée le 8 mars 2017.
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– À propos de l’école –
La particularité de l’école Smith Street Arts et Lettres réside dans son approche progressiste en matière d’éducation en français. Dès l’âge de 2 ans jusqu’à la fin du collège, les enseignants experts soutiennent le développement social, émotionnel, intellectuel et linguistique de chaque enfant, qui sont des éléments essentiels à la réussite scolaire. Le programme est centré sur la vie intellectuelle et créative de chaque enfant, encourageant la curiosité, le multilinguisme et l’expression artistique. Nourrir l’amour de l’apprentissage, le désir d’explorer et la capacité de comprendre diverses perspectives, ainsi que les compétences essentielles de la pensée critique et innovante est la mission essentielle de cette école.
Le théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles lève le rideau sur sa programmation d’automne. Pièces de théâtre, concerts, films d’animation… À l’affiche de cette 23e saison dans la salle de 220 places du Lycée français de LA : des spectacles en résonance avec l’actualité, qui portent haut les couleurs de la culture francophone en Californie.
Vendredi 29 septembre à 8 pm, le Gay Men’s Chorus de LA, l’organisation artistique LGBTQ la plus ancienne et la plus célèbre de la ville, ouvrira la saison. Le chœur de 40 artistes interprètera des tubes iconiques (« Born this way» de Lady Gaga, « I Feel Pretty » de Stephen Sondheim…). Une performance vocale de très haut niveau qui délivre “un message de diversité et d’inclusivité”, se félicite Pierre Leloup, à la tête du théâtre Raymond Kabbaz depuis 23 ans.
Mercredi 4 octobre à 8 pm, coup de projecteur sur la révolution de l’intelligence artificielle avec un ovni théâtral venu de Suisse, « dSimon ». En une heure, la pièce de théâtre met en scène l’artiste Simon Senn et son double numérique, « dSimon ». Le texte a carrément été écrit avec l’aide de Chat GPT2, grâce à la développeuse informatique Tammara Leites (également sur scène). Une réflexion vertigineuse sur la place que l’IA s’apprête à prendre dans nos vies.
Place à la musique classique vendredi 20 octobre à 8 pm avec le Virtuosi Orchestra de Los Angeles, l’orchestre résident du Lycée français, dirigé par le fameux Carlo Ponti. Dans son répertoire, des œuvres d’ Erik Satie, Mozart, Schubert et Carl Nielsen. Les fonds récoltés iront à l’éducation musicale dans les écoles du Sud de la Californie.
Jeudi 2 novembre à 8 pm, dans « Françoise par Sagan », Caroline Loeb se glissera dans la peau de la grande romancière française dans cette mise en scène d’entretiens donnés entre 1954 et 1992. « C’est un spectacle que j’ai vu il y a trois ans en Avignon dans un tout petit théâtre de 80 places et que j’ai trouvé incroyable, s’enthousiasme Pierre Leloup. J’avais l’impression que Caroline Loeb était Françoise Sagan.» Un spectacle nommé aux Molières 2018 dans la catégorie du meilleur One-woman show.
Le Festival d’animation français reviendra jeudi 16 novembre à 8 pm pour sa cinquième édition. L’objectif : mettre à l’honneur « un vivier extraordinaire d’artistes français dans l’animation », souligne Pierre Leloup. Avec son ambiance décontractée, autour d’un verre de vin et d’un plateau de fromages, le festival a trouvé son public à LA.
Jeudi 30 novembre à partir de 8 pm, le théâtre Raymond Kabbaz vibrera au rythme endiablé du jazz tzigane des cinq musiciens du Django Festival Allstars – Dorado Schmitt jouera notamment avec ses fils Samson et Amati.
Cinéma, danse, festivals… D’autres rendez-vous sont attendus dans les mois à venir. « Nous voulons inspirer les élèves, être une fenêtre culturelle sur la langue et culture française, mais aussi internationale », souligne Pierre Leloup, qui écume chaque année les festivals des deux côtés de l’Atlantique pour préparer sa sélection, souvent un an à l’avance. L’année dernière, pas moins de 50 levers de rideau ont fait vibrer les spectateurs du théâtre le plus francophile de LA.
On le surnomme « Frère Jacques », mais ne comptez pas sur lui pour sonner les matines. Jacques Schwarz-Bart sera l’invité d’honneur du prochain gala de la Maison française de NYU (New York University), le mardi 3 octobre, dans les locaux des Services culturels-Villa Albertine.
Considéré comme l’un des piliers du jazz, le saxophoniste guadeloupéen a un parcours hors norme. Après un passage par Sciences Po Paris et sur les bancs du Sénat comme assistant parlementaire, il décide de se consacrer à la musique, inspiré par l’engagement artistique et l’héritage culturel de ses parents. Sa mère, Simone, est une auteure reconnue tout comme son père, André, un juif français d’origine polonaise rescapé de l’Holocauste.
À la croisée d’influences européennes, américaines, africaines et même vaudoues, le répertoire de l’artiste reflète son itinéraire entre les États-Unis, la Guadeloupe, la Suisse, le Sénégal… Compositeur, producteur et professeur au sein de la prestigieuse école de musique Berklee, à Boston, il a notamment collaboré avec Erykah Badu et John Legend, pour ne citer qu’eux.
Le gala de la Maison française permet de lever des fonds pour soutenir les missions de l’organisation, chargée de promouvoir la francophonie à travers des conférences, concerts, projections et divers événements.
Les vacances semblent déjà bien loin. French Morning vous donne quelques idées afin de briser la sempiternel routine metro(mover), boulot, dodo à Miami.
C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs. De Tchaïkovski, à qui l’on doit l’incontournable ballet féerique « Casse-Noisette », au répertoire contemporain de Taylor Swift et Beyoncé, en passant par les plus grands classiques des crooners Frank Sinatra et Nat King Cole, les concerts Candlelight, donnés à la lueur des chandelles, ont le vent en poupe dans la métropole floridienne. Illuminées par des centaines de bougies, ces représentations intimistes, servies par des instruments acoustiques, s’invitent dans des lieux atypiques, à l’instar du temple maçonnique Miami Scottish Rite et du luxueux hôtel Loews à Coral Gables. Jusqu’au samedi 27 janvier 2024 – Plusieurs adresses – Infos ici
Les mélomanes apprécieront également les Wallcast Concerts durant lesquels les représentations du prestigieux New World Symphony, dirigé par le chef d’orchestre français Stéphane Denève, sont retransmises en direct et gratuitement sur un écran géant installé sur le mur de l’établissement de cet ensemble d’instrumentistes professionnels émergents basé à Miami Beach. Prévoyez une couverture et un pique-nique afin de profiter du concert, confortablement installé sur l’herbe du SoundScape Park avoisinant. Ce mur permet par ailleurs la projection d’une sélection de films chaque mercredi soir durant les mois d’octobre à mai. 500 17th St, Miami Beach – Infos ici
C’est l’un des incontournables de la littérature française. Chef d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince fête ses quatre-vingt ans cette année. Et pour l’occasion l’exposition immersive baptisée « The Little Prince World », qui prendra ses quartiers le mois prochain sur Watson Island, lui rendra un bel hommage. Surfant sur la nouvelle vague numérique, cette expérience sensorielle, à la fois visuelle et sonore, promet à ses visiteurs de voyager dans le monde magique de ce conte d’apprentissage, d’amitié et d’amour. À partir du vendredi 13 octobre – 888 Mac Arthur Cswy, Miami – Infos ici
Les férus d’art pourront quant à eux s’immerger dans l’univers psychédélique de la plasticienne japonaise Yayoi Kusama en poussant la porte du Pérez Art Museum Miami qui lui consacre une exposition temporaire intitulée « Love is Calling ». Implanté dans l’épicentre culturel de la ville, ce musée renferme par ailleurs plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen. Jusqu’au dimanche 7 avril 2024 – 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-3000 – Infos ici
Petits et grands s’émerveilleront par ailleurs devant les sculptures de dragons, licornes, sirènes et autres créatures fantastiques qui ont pris d’assaut l’HistoryMiami Museum, le plus grand musée d’histoire de l’État de Floride, dans le cadre de l’exposition temporaire « Mythic Creatures : Dragons, Unicorns & Mermaids ». On pénètre avec curiosité dans le monde fascinant de ces étranges pensionnaires afin d’en apprendre davantage sur les mythes et légendes qui les entourent. Jusqu’au dimanche 31 mars 2024 – 101 W Flagler St, Miami – (305) 375-1492 – Infos ici
Vos bambins pourront également s’adonner à une chasse au trésor organisée par les guides locaux francophones de Miami Off Road à Miami Beach. Ludique et instructive, cette activité familiale, conçue pour les enfants de 6 à 12 ans, permet de (re)découvrir le quartier de South Beach et ses bâtiments à l’architecture Art déco tout en s’amusant. Cette agence de visites guidées insolites propose par ailleurs de sillonner les rues de la ville confortablement installé dans une voiturette de golf. (845) 709 8334 – Infos ici
Avec trois côtés rectilignes et un quatrième épousant la forme du Potomac, Washington DC a une forme on ne peut plus particulière. Mais il n’en a pas toujours été ainsi puisque la capitale fédérale était à l’origine parfaitement carrée, d’une superficie de 10 miles sur 10 (16 km sur 16). Comment et pourquoi le District de Columbia a-t-il été amputé d’un morceau ? C’est la question bête de la semaine.
Sur les rives du Potomac
Pour que le pays ait enfin une capitale dans un lieu fixe, le Congrès décide de créer DC en 1790. La future capitale est placée par George Washington sur les rives du Potomac, non loin de sa plantation de Mount Vernon, à cheval sur la Virginie et le Maryland. Ces deux États cèdent du coup une partie de leurs territoires respectifs, dont les ports d’Alexandria et de Georgetown, inclus dans un carré de 259 km2 tracé à la règle. À l’époque, on ne se doute pas que c’est à cause de l’esclavage, encore peu contesté, que Washington DC va finir par perdre près d’un tiers de son territoire.
Place forte du commerce d’esclaves, la ville d’Alexandria commence à s’inquiéter des rumeurs d’abolition qui circulent dans la capitale au cours des années 1840. Par ailleurs, concurrencée sur le plan économique par Georgetown et isolée du reste du district par le Potomac, la ville est sur le déclin et commence à se dire que retourner au sein de la Virginie pourrait être une bonne idée.
Se sentant menacée par un courant abolitionniste qui prenait de l’ampleur, la Virginie est tout aussi intéressée par un retour au bercail du comté d’Alexandria, cédé à l’État fédéral un demi-siècle auparavant. En effet, un tel retour entraînerait l’ajout de deux représentants au parlement de Virginie, ce qui serait bien utile en cas de vote sur le devenir de l’esclavage dans l’État. Une pétition est finalement soumise au Congrès qui accorde un référendum. Et par 763 voix contre 22, les ex-Virginiens votent sans appel en faveur de la rétrocession.
Héritage de 1846
Le 7 septembre 1846, James Polk, le président démocrate de l’époque, finalise le transfert du comté d’Alexandria à la Virginie et fait perdre à Washington DC sa rive droite en même temps que sa forme trop parfaite. Et c’est ainsi que le côté sud-ouest de la capitale épouse désormais les rives du Potomac. En rejoignant la Virginie, Alexandria a pour sa part fait preuve de bonne intuition puisqu’en 1850, DC finit par interdire le commerce d’esclaves. 13 ans plus tard, en pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln signe la proclamation d’émancipation abolissant l’esclavage sur l’ensemble du pays.
Publié le 23 avril 2017. Mis à jour le 19 septembre 2023.
Du 11 au 15 septembre 2023, nous vous donnions rendez-vous en ligne pour un salon dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.
Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.
Cette semaine, le podcast French Expat vous invite à suivre le chemin de la gourmandise et de l’entrepreneuriat en compagnie de Maxime Pouvreau (aussi connu comme « Chef Max » aux États-Unis), le fondateur de la marque Petit Pot.
L’histoire de Maxime Pouvreau commence lorsque, durant son apprentissage en 2009, il entend une conversation entre son patron de l’époque et une cliente. Le sujet de leur discussion ? Un boulanger français établi en Nouvelle-Zélande afin d’ouvrir sa propre boulangerie. Intrigué, Chef Max a pris le numéro de téléphone de cette dame afin d’obtenir des contacts en Nouvelle-Zélande. Bien qu’il n’ait jamais voyagé et qu’il ne parle pas un mot d’anglais, deux mois plus tard, Chef Max s’est retrouvé à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Et il ne le sait pas encore mais ce voyage spontané va changer sa vie.
Chez lui à San Francisco
Après un an passé en Océanie, Maxime Pouvreau développe un amour profond et une passion absolue pour les voyages et décide que l’exploration du monde fera désormais partie intégrante de son quotidien. Après un retour en France au cours duquel il se forme dans des prestigieuses institutions parisiennes, Chef Max décide de saisir une opportunité professionnelle en Angleterre.
Quelques années plus tard, c’est dans la baie de San Francisco que l’on retrouve Maxime Pouvreau . L’ébullition entrepreneuriale ambiante l’inspire terriblement et il se sent presque tout de suite chez lui. « Jusqu’à ce moment-là, j’étais toujours sur le qui-vive à la recherche de l’étape suivante de mon parcours. Mais quand je suis arrivé à San Francisco, j’ai su que j’étais arrivé chez moi. La preuve, quinze ans plus tard, j’y suis toujours! » confie-t-il dans le podcast. Et il ne fait finalement pas exception aux traditions locales car cinq ans après son arrivée outre-Atlantique, Maxime Pouvreau décide de lancer sa société de traiteur d’entreprise qui propose des plats salés et sucrés dans des bocaux en verre pour le déjeuner.
Les desserts en bocaux
Petit Pot connaît rapidement un succès fulgurant, et les desserts se vendent comme des petits pains à l’instar des plats salés. Il décide alors rapidement de se concentrer sur son cœur de métier : les desserts. Et c’est ainsi que naissaient les Petits Pots de la marque que l’on peut déguster aujourd’hui.
Près de 10 ans après ses débuts entrepreneuriaux, Chef Max continue à faire rayonner Petit Pot, offrant aux amateurs de douceurs des délices exquis dans des bocaux en verre. Son parcours audacieux et inspirant prouve que la persévérance et l’innovation peuvent transformer un rêve en réalité, même lorsque les ressources semblent limitées.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.