Accueil Blog Page 155

[Vidéo] Une éducation francophone et bienveillante à Brooklyn, NY

0

Vous recherchez une éducation francophone pour votre enfant à New York ?

Découvrez un environnement bienveillant à Brooklyn, NY, où votre enfant pourra s’épanouir en français.

Lors de ce webinaire gratuit d’une heure, trois représentantes de Smith Street Arts et Lettres vous ont présenté le programme et la philosophie de leur école.

Faites vous un avis et découvrez vos options pour offrir à votre enfant la meilleure éducation possible à New York.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

CONTACT
Pour en savoir plus, contactez l’équipe de Smith Street Arts & Lettres à [email protected]

– À propos de l’école –
La particularité de l’école Smith Street Arts et Lettres réside dans son approche progressiste en matière d’éducation en français. Dès l’âge de 2 ans jusqu’à la fin du collège, les enseignants experts soutiennent le développement social, émotionnel, intellectuel et linguistique de chaque enfant, qui sont des éléments essentiels à la réussite scolaire. Le programme est centré sur la vie intellectuelle et créative de chaque enfant, encourageant la curiosité, le multilinguisme et l’expression artistique. Nourrir l’amour de l’apprentissage, le désir d’explorer et la capacité de comprendre diverses perspectives, ainsi que les compétences essentielles de la pensée critique et innovante est la mission essentielle de cette école.

Une rentrée sous le signe de la diversité au théâtre Raymond Kabbaz

Le théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles lève le rideau sur sa programmation d’automne. Pièces de théâtre, concerts, films d’animation… À l’affiche de cette 23e saison dans la salle de 220 places du Lycée français de LA : des spectacles en résonance avec l’actualité, qui portent haut les couleurs de la culture francophone en Californie.

Vendredi 29 septembre à 8 pm, le Gay Men’s Chorus de LA, l’organisation artistique LGBTQ la plus ancienne et la plus célèbre de la ville, ouvrira la saison. Le chœur de 40 artistes interprètera des tubes iconiques (« Born this way» de Lady Gaga, « I Feel Pretty » de Stephen Sondheim…). Une performance vocale de très haut niveau qui délivre “un message de diversité et d’inclusivité”, se félicite Pierre Leloup, à la tête du théâtre Raymond Kabbaz depuis 23 ans.

Mercredi 4 octobre à 8 pm, coup de projecteur sur la révolution de l’intelligence artificielle avec un ovni théâtral venu de Suisse, « dSimon ». En une heure, la pièce de théâtre met en scène l’artiste Simon Senn et son double numérique, « dSimon ». Le texte a carrément été écrit avec l’aide de Chat GPT2, grâce à la développeuse informatique Tammara Leites (également sur scène). Une réflexion vertigineuse sur la place que l’IA s’apprête à prendre dans nos vies.

Théâtre, musique, danse… L’année dernière, pas moins de 50 représentations ont fait rayonner la culture française au théâtre Raymond Kabbaz de Los Angeles. © Théâtre Raymond Kabbaz

Place à la musique classique vendredi 20 octobre à 8 pm avec le Virtuosi Orchestra de Los Angeles, l’orchestre résident du Lycée français, dirigé par le fameux Carlo Ponti. Dans son répertoire, des œuvres d’ Erik Satie, Mozart, Schubert et Carl Nielsen. Les fonds récoltés iront à l’éducation musicale dans les écoles du Sud de la Californie.

Jeudi 2 novembre à 8 pm, dans « Françoise par Sagan », Caroline Loeb se glissera dans la peau de la grande romancière française dans cette mise en scène d’entretiens donnés entre 1954 et 1992. « C’est un spectacle que j’ai vu il y a trois ans en Avignon dans un tout petit théâtre de 80 places et que j’ai trouvé incroyable, s’enthousiasme Pierre Leloup. J’avais l’impression que Caroline Loeb était Françoise Sagan.» Un spectacle nommé aux Molières 2018 dans la catégorie du meilleur One-woman show.

Le Festival d’animation français reviendra jeudi 16 novembre à 8 pm pour sa cinquième édition. L’objectif : mettre à l’honneur « un vivier extraordinaire d’artistes français dans l’animation », souligne Pierre Leloup. Avec son ambiance décontractée, autour d’un verre de vin et d’un plateau de fromages, le festival a trouvé son public à LA.

Jeudi 30 novembre à partir de 8 pm, le théâtre Raymond Kabbaz vibrera au rythme endiablé du jazz tzigane des cinq musiciens du Django Festival Allstars – Dorado Schmitt jouera notamment avec ses fils Samson et Amati.

Cinéma, danse, festivals… D’autres rendez-vous sont attendus dans les mois à venir. « Nous voulons inspirer les élèves, être une fenêtre culturelle sur la langue et culture française, mais aussi internationale », souligne Pierre Leloup, qui écume chaque année les festivals des deux côtés de l’Atlantique pour préparer sa sélection, souvent un an à l’avance. L’année dernière, pas moins de 50 levers de rideau ont fait vibrer les spectateurs du théâtre le plus francophile de LA.

La Maison française de NYU célèbre le musicien Jacques Schwarz-Bart

On le surnomme « Frère Jacques », mais ne comptez pas sur lui pour sonner les matines. Jacques Schwarz-Bart sera l’invité d’honneur du prochain gala de la Maison française de NYU (New York University), le mardi 3 octobre, dans les locaux des Services culturels-Villa Albertine.

Considéré comme l’un des piliers du jazz, le saxophoniste guadeloupéen a un parcours hors norme. Après un passage par Sciences Po Paris et sur les bancs du Sénat comme assistant parlementaire, il décide de se consacrer à la musique, inspiré par l’engagement artistique et l’héritage culturel de ses parents. Sa mère, Simone, est une auteure reconnue tout comme son père, André, un juif français d’origine polonaise rescapé de l’Holocauste.

À la croisée d’influences européennes, américaines, africaines et même vaudoues, le répertoire de l’artiste reflète son itinéraire entre les États-Unis, la Guadeloupe, la Suisse, le Sénégal… Compositeur, producteur et professeur au sein de la prestigieuse école de musique Berklee, à Boston, il a notamment collaboré avec Erykah Badu et John Legend, pour ne citer qu’eux.

Le gala de la Maison française permet de lever des fonds pour soutenir les missions de l’organisation, chargée de promouvoir la francophonie à travers des conférences, concerts, projections et divers événements.

8 activités pour surmonter le blues de la rentrée à Miami

Les vacances semblent déjà bien loin. French Morning vous donne quelques idées afin de briser la sempiternel routine metro(mover), boulot, dodo à Miami.

© Candlelight Miami

C’est bien connu, la musique adoucit les mœurs. De Tchaïkovski, à qui l’on doit l’incontournable ballet féerique « Casse-Noisette », au répertoire contemporain de Taylor Swift et Beyoncé, en passant par les plus grands classiques des crooners Frank Sinatra et Nat King Cole, les concerts Candlelight, donnés à la lueur des chandelles, ont le vent en poupe dans la métropole floridienne. Illuminées par des centaines de bougies, ces représentations intimistes, servies par des instruments acoustiques, s’invitent dans des lieux atypiques, à l’instar du temple maçonnique Miami Scottish Rite et du luxueux hôtel Loews à Coral Gables. Jusqu’au samedi 27 janvier 2024 – Plusieurs adresses – Infos ici

© New World Symphony

Les mélomanes apprécieront également les Wallcast Concerts durant lesquels les représentations du prestigieux New World Symphony, dirigé par le chef d’orchestre français Stéphane Denève, sont retransmises en direct et gratuitement sur un écran géant installé sur le mur de l’établissement de cet ensemble d’instrumentistes professionnels émergents basé à Miami Beach. Prévoyez une couverture et un pique-nique afin de profiter du concert, confortablement installé sur l’herbe du SoundScape Park avoisinant. Ce mur permet par ailleurs la projection d’une sélection de films chaque mercredi soir durant les mois d’octobre à mai. 500 17th St, Miami Beach – Infos ici

© The Little Prince World

C’est l’un des incontournables de la littérature française. Chef d’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince fête ses quatre-vingt ans cette année. Et pour l’occasion l’exposition immersive baptisée « The Little Prince World », qui prendra ses quartiers le mois prochain sur Watson Island, lui rendra un bel hommage. Surfant sur la nouvelle vague numérique, cette expérience sensorielle, à la fois visuelle et sonore, promet à ses visiteurs de voyager dans le monde magique de ce conte d’apprentissage, d’amitié et d’amour. À partir du vendredi 13 octobre – 888 Mac Arthur Cswy, Miami – Infos ici

© PAMM

Les férus d’art pourront quant à eux s’immerger dans l’univers psychédélique de la plasticienne japonaise Yayoi Kusama en poussant la porte du Pérez Art Museum Miami qui lui consacre une exposition temporaire intitulée « Love is Calling ». Implanté dans l’épicentre culturel de la ville, ce musée renferme par ailleurs plusieurs centaines d’œuvres modernes et contemporaines venues du monde entier, avec une petite préférence pour l’art local, sud-américain ainsi que caribéen. Jusqu’au dimanche 7 avril 2024 – 1103 Biscayne Blvd, Miami – (305) 375-3000 – Infos ici

© HistoryMiami

Petits et grands s’émerveilleront par ailleurs devant les sculptures de dragons, licornes, sirènes et autres créatures fantastiques qui ont pris d’assaut l’HistoryMiami Museum, le plus grand musée d’histoire de l’État de Floride, dans le cadre de l’exposition temporaire « Mythic Creatures : Dragons, Unicorns & Mermaids ». On pénètre avec curiosité dans le monde fascinant de ces étranges pensionnaires afin d’en apprendre davantage sur les mythes et légendes qui les entourent. Jusqu’au dimanche 31 mars 2024 – 101 W Flagler St, Miami – (305) 375-1492 – Infos ici

© Miami Off Road

Vos bambins pourront également s’adonner à une chasse au trésor organisée par les guides locaux francophones de Miami Off Road à Miami Beach. Ludique et instructive, cette activité familiale, conçue pour les enfants de 6 à 12 ans, permet de (re)découvrir le quartier de South Beach et ses bâtiments à l’architecture Art déco tout en s’amusant. Cette agence de visites guidées insolites propose par ailleurs de sillonner les rues de la ville confortablement installé dans une voiturette de golf. (845) 709 8334 – Infos ici

Pourquoi manque-t-il un morceau à Washington DC?

Avec trois côtés rectilignes et un quatrième épousant la forme du Potomac, Washington DC a une forme on ne peut plus particulière. Mais il n’en a pas toujours été ainsi puisque la capitale fédérale était à l’origine parfaitement carrée, d’une superficie de 10 miles sur 10 (16 km sur 16). Comment et pourquoi le District de Columbia a-t-il été amputé d’un morceau ? C’est la question bête de la semaine.

Sur les rives du Potomac

Pour que le pays ait enfin une capitale dans un lieu fixe, le Congrès décide de créer DC en 1790. La future capitale est placée par George Washington sur les rives du Potomac, non loin de sa plantation de Mount Vernon, à cheval sur la Virginie et le Maryland. Ces deux États cèdent du coup une partie de leurs territoires respectifs, dont les ports d’Alexandria et de Georgetown, inclus dans un carré de 259 km2 tracé à la règle. À l’époque, on ne se doute pas que c’est à cause de l’esclavage, encore peu contesté, que Washington DC va finir par perdre près d’un tiers de son territoire.

Place forte du commerce d’esclaves, la ville d’Alexandria commence à s’inquiéter des rumeurs d’abolition qui circulent dans la capitale au cours des années 1840. Par ailleurs, concurrencée sur le plan économique par Georgetown et isolée du reste du district par le Potomac, la ville est sur le déclin et commence à se dire que retourner au sein de la Virginie pourrait être une bonne idée.

Vue de Washington, peinture de. Baltimore: E. Sachse & Co., 1871. © Librairie du Congrès.

Se sentant menacée par un courant abolitionniste qui prenait de l’ampleur, la Virginie est tout aussi intéressée par un retour au bercail du comté d’Alexandria, cédé à l’État fédéral un demi-siècle auparavant. En effet, un tel retour entraînerait l’ajout de deux représentants au parlement de Virginie, ce qui serait bien utile en cas de vote sur le devenir de l’esclavage dans l’État. Une pétition est finalement soumise au Congrès qui accorde un référendum. Et par 763 voix contre 22, les ex-Virginiens votent sans appel en faveur de la rétrocession.

Héritage de 1846

Le 7 septembre 1846, James Polk, le président démocrate de l’époque, finalise le transfert du comté d’Alexandria à la Virginie et fait perdre à Washington DC sa rive droite en même temps que sa forme trop parfaite. Et c’est ainsi que le côté sud-ouest de la capitale épouse désormais les rives du Potomac. En rejoignant la Virginie, Alexandria a pour sa part fait preuve de bonne intuition puisqu’en 1850, DC finit par interdire le commerce d’esclaves. 13 ans plus tard, en pleine guerre de Sécession, Abraham Lincoln signe la proclamation d’émancipation abolissant l’esclavage sur l’ensemble du pays.

Publié le 23 avril 2017. Mis à jour le 19 septembre 2023.

Bien Vivre aux États-Unis : retrouvez toutes les conférences de l’édition 2023 en rediffusion

0

Du 11 au 15 septembre 2023, nous vous donnions rendez-vous en ligne pour un salon dédié aux Français et francophones expatriés – ou préparant une expatriation – aux États-Unis.

Au programme : de nombreuses conférences d’experts sur les thèmes de l’immigration, de la santé, du patrimoine, mais aussi de la vie quotidienne de l’expatrié, le but étant de vous donner les clés pour vivre votre expatriation de la meilleure manière possible.

Retrouvez la liste de tous les replays ici :

 

Cet événement est sponsorisé par USAFrance Financials, cabinet de gestion privée et patrimoniale pour les francophones expatriés aux États-Unis.

Chef Max (San Francisco), de la pâtisserie à la création de Petit Pot

0

Cette semaine, le podcast French Expat vous invite à suivre le chemin de la gourmandise et de l’entrepreneuriat en compagnie de Maxime Pouvreau (aussi connu comme « Chef Max » aux États-Unis), le fondateur de la marque Petit Pot.

L’histoire de Maxime Pouvreau commence lorsque, durant son apprentissage en 2009, il entend une conversation entre son patron de l’époque et une cliente. Le sujet de leur discussion ? Un boulanger français établi en Nouvelle-Zélande afin d’ouvrir sa propre boulangerie. Intrigué, Chef Max a pris le numéro de téléphone de cette dame afin d’obtenir des contacts en Nouvelle-Zélande. Bien qu’il n’ait jamais voyagé et qu’il ne parle pas un mot d’anglais, deux mois plus tard, Chef Max s’est retrouvé à Wellington, en Nouvelle-Zélande. Et il ne le sait pas encore mais ce voyage spontané va changer sa vie.

Chez lui à San Francisco

Après un an passé en Océanie, Maxime Pouvreau développe un amour profond et une passion absolue pour les voyages et décide que l’exploration du monde fera désormais partie intégrante de son quotidien. Après un retour en France au cours duquel il se forme dans des prestigieuses institutions parisiennes, Chef Max décide de saisir une opportunité professionnelle en Angleterre.

Quelques années plus tard, c’est dans la baie de San Francisco que l’on retrouve Maxime Pouvreau . L’ébullition entrepreneuriale ambiante l’inspire terriblement et il se sent presque tout de suite chez lui. « Jusqu’à ce moment-là, j’étais toujours sur le qui-vive à la recherche de l’étape suivante de mon parcours. Mais quand je suis arrivé à San Francisco, j’ai su que j’étais arrivé chez moi. La preuve, quinze ans plus tard, j’y suis toujours ! » confie-t-il dans le podcast. Et il ne fait finalement pas exception aux traditions locales car cinq ans après son arrivée outre-Atlantique, Maxime Pouvreau décide de lancer sa société de traiteur d’entreprise qui propose des plats salés et sucrés dans des bocaux en verre pour le déjeuner.

Les desserts en bocaux

Petit Pot connaît rapidement un succès fulgurant, et les desserts se vendent comme des petits pains à l’instar des plats salés. Il décide alors rapidement de se concentrer sur son cœur de métier : les desserts. Et c’est ainsi que naissaient les Petits Pots de la marque que l’on peut déguster aujourd’hui.

Près de 10 ans après ses débuts entrepreneuriaux, Chef Max continue à faire rayonner Petit Pot, offrant aux amateurs de douceurs des délices exquis dans des bocaux en verre. Son parcours audacieux et inspirant prouve que la persévérance et l’innovation peuvent transformer un rêve en réalité, même lorsque les ressources semblent limitées.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Livre: DreamLand, le Los Angeles solaire de Martine-Couralet Laing

Depuis la terrasse de sa maison, perchée sur les collines d’Hollywood où flottent des effluves de jasmin et d’eucalyptus, Martine Couralet-Laing aime contempler la ville qui s’étend à perte de vue devant elle. Cela fait 25 ans que la Française est tombée amoureuse de Los Angeles, où elle a suivi son mari, un producteur de cinéma américain. Dans DreamLand, un premier livre à paraître le 17 octobre aux éditions Lazare & Capucine, celle qui a travaillé dans la télévision brosse le portrait de sa Cité des Anges. Une ville peuplée d’anonymes et de stars, quelque part entre Hollywood, Malibu et Beverly Hills, où tout semble possible. Une ville dont elle chronique le folklore, d’une plume drôle et tendre, à travers mille anecdotes véridiques ponctuées de dialogues désopilants.

Anecdotes hollywoodiennes

Il y a ce jour, lors d’une randonnée près de Pacific Palissades, où elle ne reconnaît pas Tom Hanks et l’envoie bouler alors qu’il fait des gouzi-gouza à son bébé; cet autre où elle vole au secours d’un ami producteur aux prises avec une Pamela Anderson tyrannique; il y a cette fois où elle fait répéter son rôle à l’immense Jacqueline Bisset, autour d’une tasse de thé, dans l’intimité de sa propriété hollywoodienne… Au détour de ces histoires légères, se mêlent des épisodes plus tragiques de l’histoire américaine récente. Le terrifiant 11 septembre 2001, qui a figé Los Angeles dans l’angoisse, ou le calvaire des migrants sud-américains en quête d’une vie meilleure aux États-Unis, rapporté par la jeune Josefina, son employée.

Ces souvenirs, Martine Couralet-Laing les a conservés pendant des années, et en a régalé ses amis sans prévoir qu’ils donneraient naissance à un livre. « Partout où je vais, j’ai toujours des petits carnets où je griffonne des anecdotes, des récits, des impressions. Je ne pense pas qu’on décide d’écrire, c’est en nous depuis toujours, et tout-à-coup, on se lance », justifie-t-elle. Avec DreamLand, elle a voulu « rendre hommage à Los Angeles, une ville souvent décrite comme apocalyptique, proche du bord, pleine de clichés, en proposant au contraire un regard bienveillant, sans jugement. » Ce qui ne l’empêche pas d’épingler avec humour les travers d’Hollywood : chirurgie esthétique à outrance, règne d’Instagram, démesure du luxe…

Chronique d’un mode de vie

Des excès qui ne résument pas le mode de vie californien qui captive Martine Couralet-Laing depuis 25 ans. La diversité des cultures et des opinions, le respect de l’autre, cet état d’esprit positif… « J’aime ici cet optimisme un peu naïf, mais tellement contagieux, s’enthousiasme-t-elle. Il y a là quelque chose d’historique, dans cette terre nouvelle où les hommes sont arrivés il n’y a pas si longtemps. Ce sentiment d’expansion et de possibilité sans fin est toujours présent. Ici, on pense grand, on pense large, il n’y a pas de petits calculs. C’est une des choses que j’aime le plus à Los Angeles… Ça et le printemps permanent », sourit-elle.

Une good vibe qu’elle a su capturer dans DreamLand. L’auteure fera découvrir son livre au public le jeudi 21 septembre lors d’une rencontre organisée par l’Alliance Française de San Diego. Les inscriptions sont ouvertes ici (15$ pour les membres, 20$ pour les non-membres). D’autres rendez-vous sont en préparation à l’Alliance Française de Los Angeles en octobre, et à celle de Pasadena le 1er décembre. DreamLand sera disponible dans les librairies françaises à partir du mardi 17 octobre. Les expatriés peuvent le commander aux États-Unis sans frais de port via la librairie française en ligne Lireka. Depuis la Californie ou la France, une lecture pour prolonger l’été en plongeant au cœur d’un Los Angeles solaire.

Regardez France-Namibie avec nous jeudi à Miami

0

French Morning continue sur sa lancée et vous invite à une nouvelle “watch party” de la coupe du monde de rugby ce jeudi 21 septembre, pour le match France-Namibie.

Nous vous donnons rendez-vous à 3pm à Semilla (Miami Beach) pour trembler et hurler avec nous !

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par Semilla. Inscription ici.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

Regardez France-Namibie avec nous jeudi à New York

0

French Morning continue sur sa lancée et vous invite à une nouvelle “watch party” de la coupe du monde de rugby ce jeudi 21 septembre, pour le match France-Namibie.

On vous attend à notre QG sportif, le bar 5th&MAD. 18 écrans dont un géant vous mettront dans les meilleures dispositions pour visionner le match.

L’entrée est gratuite, la réservation de votre place est toutefois vivement conseillée. Les consommations sur place seront payantes, aux tarifs pratiqués habituellement par 5th&MAD. Inscription ici.

Les événements du Club des Bleus Rugby 2023 sont organisés par French Morning Media Group, avec le soutien de la marque Eden Park.

Le jour du match, des polos Eden Park seront à gagner sur place, par tirage au sort !

OFFRE SPÉCIALE
AVEC LE CODE RugbyFan2023, BENEFICIEZ DE 30% DE REDUCTION SUR LE SITE WEB D’EDEN PARK PENDANT TOUTE LA COUPE DU MONDE ! Valable aux USA et Canada.

Allez les Bleus !

Brèves new-yorkaises: Pull mouton de Diana, Petit Prince sur la 5e et parking à 443$

Chaque semaine, French Morning vous propose les grandes et petites histoires qui font de New York une ville sans égale. 

?? 151 chefs d’État et de gouvernement sont attendus à l’ONU cette semaine pour la 78e Assemblée générale.

? Plusieurs milliers de personnes ont défilé dimanche dernier pour “demander aux dirigeants mondiaux de prendre leurs distances immédiates avec les combustibles fossiles, dont l’exploitation contribue dangereusement au réchauffement de la planète”. 

?  Des enfants, dont certains n’ont pas 9 ans, ont dévalisé plusieurs restaurants de Manhattan. Comme ils sont mineurs, ils ne peuvent être arrêtés. Remis en liberté, ils volent de nouveau dès le lendemain.

? Le 11 septembre a été commémoré sous des trombes d’eau, mais avec aussi un superbe arc-en-ciel double..

? ?Un bâtiment de l’Upper West appartenant à Disney dont le personnage emblématique est une souris, a été vidé de ses occupants pour cause d’invasion… de souris (porteuses, pour arranger l’affaire, de puces).

? 35 millions de dollars d’objets de luxe contrefaits saisis par la police à Chinatown.

Ⓜ️ Soixante-dix-huit vitres ont été brisées dans trente-six rames de métro en moins de deux jours. Leur réparation est évaluée à 500.000$, soit près de… 14.000$ la vitre.

? Les batteries lithium-ion défectueuses ont provoqué 175 incendies, blessé 96 New-Yorkais et tué 14 personnes. La ville lance cette semaine le programme Charge Safe, proposant des bornes de recharge certifiées et interdisant la vente de batteries non conformes.

?  Le conseil municipal de New York envisage par ailleurs de faire payer aux applications de livraison des vélos électriques certifiés pour certains de leurs 60.000 chauffeurs.

? L’amende pour les entreprises de télémarketing passant des appels non sollicités a été doublée. Elle est désormais de 20.000$.

?‍♀️ Lewis Pugh, 53 ans, a parcouru un peu plus de 506 km à la nage le long de l’Hudson.

? Le nouveau vaccin contre le Covid et ses variants est désormais disponible.

?La pizzeria Una Pizza Napoletana a obtenu la 3e place dans le classement des 100 meilleures pizzas dans le monde.

❤️ La sculpture emblématique LOVE de Robert Indiana est de retour au Rockefeller Center jusqu’au 24 octobre.

? Un YouTubeur, spécialisé des canulars, s’est incrusté sur le podium d’un événement de la Fashion Week de New York en portant un sac-poubelle, une charlotte de douche, un short orange et des baskets blanches.

? Les manifestations anti-migrants ont été particulièrement virulentes à Staten Island, le quartier le plus conservateur de la ville, où une école désaffectée abrite environ 2% des 59.000 migrants vivant dans les refuges du reste de la ville. Les habitants ont installé des haut-parleurs pour diffuser des messages hostiles en cinq langues différentes.

? Un Target de plus de 3.000 m2 ouvrira ses portes le mois prochain à Union Square.

? La sculpture en bronze du Petit Prince réalisée par l’artiste normand Jean-Marc De Pas sera installée sur la 5e avenue cette semaine.

? Une étude menée par l’agent immobilier Douglas Elliman table sur une baisse des loyers à partir de septembre.

Ⓜ️ La fraude dans les trains, métros et bus représentent une perte annuelle estimée à 700 millions $ pour MTA.

?️ Le célèbre dîner en blanc – lancé initialement en France en 1988 – a réuni près de 4.000 personnes dans le quartier du Meatpacking District.

? Le « pull mouton » de Diana, estimé à 81.000$ a finalement été vendu aux enchères pour 1,1 million.

?️ Une place dans un parking à Midtown vous coûtera au moins 443$ par mois.

Ouvrir un bar à vin à NYC, mode d’emploi

Qui n’a jamais rêvé d’ouvrir son propre bar ou restaurant à New York ? Charles Gerbier, un Français de 35 ans, et sa femme Alexandra McCown viennent de sauter le pas. Dans le quartier de Bedford-Stuyvesant à Brooklyn, ils ont ouvert Frog, leur bar à vin. Le jeune couple de restaurateurs respire après des mois de recherche, de négociations et de travaux. Depuis la naissance de leur projet jusqu’au grand opening, ils nous expliquent toutes les étapes par lesquelles ils sont passés.

Étape 1: Avoir une idée et/ou un concept

La première chose est, tout simplement, d’avoir un concept. Il existe une multitude d’établissements à New York et pour se distinguer, une belle décoration ne suffit pas. Charles Gerbier et Alexandra McCown, eux, connaissent les filons du milieu depuis plusieurs années. C’est dans le bar à vin « parisien » où ils travaillent à Brooklyn qu’ils se rencontrent et tombent amoureux. Derrière le bar, ils cultivent ensemble l’idée d’ouvrir leur propre établissement. Ils le savent dès le début, ce sera un bar à vin. « Parce que je suis Français, et j’ai été élevé dans cette culture du bon vin », justifie Charles Gerbier. Pour Alexandra McCown : « J’adore boire du vin. Je pense sincèrement que c’est aussi simple que ça. ».

Étape 2: Trouver des investisseurs

Comme partout ailleurs, il faut de l’argent pour ouvrir son établissement. Avant de se lancer dans l’arène, ils gardent donc leur emploi. Ils observent, se nourrissent de tout ce qui les entoure, et alimentent leur carnet d’adresses. Une étape importante pour transformer l’idée en projet surtout que Charles Gerbier et Alexandra McCown n’avaient aucun héritage familial ou autre établissement fructueux à exhiber face à un banquier. Ils ont dû compter sur leurs contacts. Grâce à eux, le couple réussi à réunir 140.000$, en plus de leurs économies (60.000$). Un coussin confortable pour trouver un lieu idéal et le transformer.

Étape 3: Rechercher un lieu qui coche toutes les cases

Amoureux de leur quartier depuis plusieurs années, Charles Gerbier et Alexandra McCown n’ont pas hésité longtemps à sélectionner la zone de recherche. Ils ont également su voir le potentiel de ce quartier enclin au renouveau depuis le covid. Mais ce n’était que la première étape d’un long parcours. Le but étant de trouver un lieu qui coche le maximum de cases. Alors, il faut prendre le temps, parfois renoncer, voir réajuster ses plans. Après 6 mois, Charles Gerbier et Alexandra McCown trouvent le lieu idéal et signent pour 10 ans. Un investissement sur la durée qui leur permet aussi d’obtenir 4 mois gratuits pour les travaux.

Étape 4: Les travaux et la décoration

« Le lieu était ‘white box’, c’était vide. La seule chose que l’on voulait garder, c’était le carrelage années 20, typique de Brooklyn ». Pour cette étape, il était impossible pour le couple de gérer seuls, malgré la formation d’architecte de Charles Gerbier. Ils engagent alors un entrepreneur pour les travaux. Côté décoration, ils gèrent à deux, et « le concept est simple, c’est la maison ». Ils rapportent plusieurs tableaux personnels qu’ils affichent sur les murs, couleur sauge. Et au fond du bar trône un billard au velours rouge pétant, la touche américaine par excellence, parfait pour « briser la glace pendant un date », selon Alexandra McCown.

Étape 5: Ouvrir et puis… on verra bien!

Maintenant que la peinture est sèche, que la cave est pleine et que la mascotte – une grenouille qui fume et qui boit – est en place, il est temps d’ouvrir… Sauf qu’il faut faire face à des imprévus. Une fuite, un conflit de voisinage, ou encore un problème d’électricité, tout est possible. Charles Gerbier et Alexandra McCown n’y échappent pas. Mais le couple est soudé et heureux de mener ce projet ensemble : « Pour nous, être dans ce business ensemble est une force » raconte Alexandra McCown. « C’est aussi la beauté de faire ça avec son partenaire, ça resserre les liens », ajoute Charles Gerbier.