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A Brea, les gastronomes ne voient plus "La Vie en Rose"


Réplique exacte d’une ferme normande des environs de Bayeux, le restaurant «La Vie en Rose», construit au début des années 80, faisait partie du paysage de la ville de Brea, dans la banlieue Est de Los Angeles. L’établissement va pourtant bientôt disparaître, puisque son propriétaire, Louis Laulhère, a décidé de cesser son activité le 28 janvier prochain : « Après 27 années d’exercice, j’ai décidé qu’il était temps de tourner la page, explique ce Béarnais de 76 ans, arrivé aux Etats Unis à la fin des années 50. « Cela ne se fait pas sans émotion, bien sûr, mais j’ai tellement de bons souvenirs dans ce restaurant que je n’ai pas de regret. »

Louis Laulhère peut effectivement partir avec le sentiment du devoir accompli. Lorsqu’il reprend «La Vie en Rose» en 1984, créé deux ans plus tôt par un autre Français, Jacques Bonel, l’établissement est moribond et perd de l’argent : «Le challenge était énorme. Il n’y avait de clientèle régulière, les employés étaient démotivés et les investisseurs mettaient une pression énorme pour avoir des résultats et pour proposer un restaurant 5 étoiles. Progressivement, j’ai changé le personnel, la carte, la décoration… et cela a fini par payer.»

Proposant une cuisine française traditionnelle et rustique, «La Vie en Rose» devient ainsi un établissement incontournable pour les gastronomes. Au passage, Louis Laulhère accumule les prix et récompenses : restaurateur de l’année en 2005, Golden Sceptre de 2004 à 2009, Bacchus Wine Award de 2005 à 2009, Gold Merit de 1994 à 2007, Distinguished Restaurants of North America de 1994 à 2010, Best French Restaurant in Orange County en 2004, Award of Excellence de 1998 à 2007 par «The Wine Spectator» …

Les célébrités se pressent également pour obtenir une table, de même que les politiques, à l’image d’Arnold Schwarzenegger devenu client fidèle durant son mandat de gouverneur de Californie, ou encore le consul de France à Los Angeles, David Martinon. « Nous avons travaillé dur et nous avons aussi eu de la chance, ce sont ces deux éléments qui ont fait la recette de notre succès. Le bouche-à-oreille a fait le reste. Mais ma plus grande fierté, c’est que depuis mon arrivée, j’ai quasiment les mêmes employés. » Un personnel de 41 salariés pour 463 couverts.

Quand cette aventure gastronomique prendra toutefois, la ferme normande sera même détruite dans la foulée. « Lorsque j’ai indiqué aux investisseurs que je souhaitais arrêter car les charges devenaient trop lourdes, ils ont pris la décision de tout raser et de construire un «box restaurant» de l’enseigne Lazy Dog Cafe. »

Louis Laulhère, quant à lui, n’a pas l’intention de s’arrêter : « J’aime ma femme, mes quatre enfants et mes petits enfants, mais rester à la maison, ce n’est pas pour moi ! ». Le Béarnais s’est donc mis en quête d’un nouvel établissement «beaucoup plus petit et moins lourd à gérer» pour relancer «La Vie en Rose» dont il possède le nom. «Je me donne quelques mois pour l’ouvrir, certainement ici à Brea où se trouve la majorité de ma clientèle.» Les amateurs de bonne chère ne devraient donc pas avoir à se serrer la ceinture trop longtemps.

Infos pratiques :

Ce vendredi 13 janvier, à partir de 18h30, le restaurant «La Vie en Rose» proposera sa toute dernière soirée “Dinner with a Movie Night” avec menu de trois plats, suivi par la projection à 19h30 du film de Woody Allen “Midnight in Paris” (version originale). 28,50 dollars. Réservations au 714 529-8333 ou sur le site inernet : http://www.lavnrose.com/



Une classe bilingue ouvre dans une école publique de Glendale

Victoire pour Muriel Gassan, présidente de l’association de parents d’élèves Frenchip. Quand nous avions rencontrée cette Française il y a plus de deux ans, elle tentait de faire approuver un programme d’immersion bilingue en français-anglais dans la magnet school Benjamin Franklin à Glendale. C’est désormais chose faite.

L’école élémentaire, qui compte déjà six programmes bilingues, prévoit l’ouverture pour l’année scolaire 2012-2013 d’un Kindergarten d’immersion en français, qui acceptera 31 enfants.  « On parle de magnet school, précise Muriel Gassan, ce qui veut dire l’inscription n’est pas seulement réservée aux résidents de Glendale ».

C’est tout simplement une première pour une école publique de Los Angeles, où l’enseignement bilingue français-anglais était  jusqu’à présent offert par des établissements privés, homologués ou non. Presque trois ans d’efforts de la part de Muriel Gassan ont été nécessaires pour faire approuver l’ouverture de cette classe de maternelle, qui sera supervisée par les experts du programme FLAG (Foreign Language Academis of Glendale) et dirigée par un professeur de langue maternelle française. Les niveaux supérieurs (1st Grade, 2nd Grade, etc…) seront ajoutes d’année en année. En Kindergarten, 90% de l’enseignement sera dispensé en français, la part de l’anglais augmentant graduellement de niveau en niveau jusqu’à atteindre 50% au 5th Grade.

Qui dit magnet school dit aussi loterie, afin de sélectionner les chanceux en culotte courte qui viendront se rassembler sur le tapis à histoires en septembre 2012. Pour participer, l’enfant doit avoir 5 ans révolus au 2 décembre 2012; ceux qui comprennent et parlent le français devront être évalués à l’oral, et se verront accorder une mention prioritaire pour le tirage au sort.

Le dossier de candidature pour l’inscription est téléchargeable en ligne jusqu’au 27 janvier 2012 (16h30 heure locale). Toute candidature devra s’accompagner d’une visite de l’école, les intéressés ayant précédemment posé une candidature auprès du Glendale USD magnet program devront simplement ajouter le français à leur liste de souhait. La loterie pour sélectionner les 31 élèves sera tenue le 9 février prochain.

A New York, les programmes d’immersion bilingue (ou “dual language programs”) connaissent un franc-succès. Lancés par des parents d’élèves désireux d’offrir à leurs enfants un enseignement dans les deux langues, et dans le public, ils sont aujourd’hui au nombre de six dans la Grosse Pomme. Sans compter l’ouverture, en septembre 2010, de l’école à charte franco-américaine, la New York French American Charter School  (NYFACS), qui à terme proposera gratuitement une scolarité complète du Kindergarten au Baccalauréat, en français et en anglais.

Plus d’informations :

Ecole Benjamin Franklin

Glendale USD magnet program

Foreign Language Academy Glendale

 

 

La Pucelle, le Président et "Mademoiselle"

La célébration du 600ème anniversaire de naissance de Jeanne d’Arc, ou « Joan of Arc », par le Président français, a attiré l’attention des médias américains. Le Huffington Post souligne la « grande cuillérée de patriotisme » servie par Nicolas Sarkozy lorsqu’il récupère la « légendaire héroïne » dans un « noble discours qui, espère-t-il, améliorera son image écornée dans les esprits français ». Le site d’information affirme que l’anniversaire « ne pouvait pas tomber à un meilleur moment pour Sarkozy » en raison de sa faible cote de popularité, notant que son succès en 2007 est attribué au « siphonage des soutiens au Front National  à travers le durcissement de son image ».

Le Los Angeles Times voit dans la célébration une diversion, « une chance [pour les participants] de revivre et commémorer leur passé », même si « le rêve d’un autre sauveur national est brisé depuis longtemps ». La France serait donc en quête d’un homme ou d’une femme providentiel. « La nostalgie d’une gloire nationale perçue comme perdue a conduit certains partis politiques, en particulier ceux d’extrême droite, à adopter Jeanne d’Arc comme emblème d’un nationalisme hostile aux étrangers », note le quotidien. L’héritage de l’héroïne nationale a été évoqué par le Président au cours de la campagne de 2007, et « cela a eu l’air de jouer en sa faveur à ce moment-là ». Mais le journal doute de l’efficacité du symbole aujourd’hui. «Tous les Français ne se sentent pas une connexion avec Jeanne d’Arc, et invoquer sa mémoire ne va pas forcément appuyer sur la majorité des cordes sensibles ».

Sarkozy part « en solo »  sur la taxe Tobin

Nicolas Sarkozy reste à l’honneur des médias américains avec sa proposition de mettre en place la taxe Tobin. L’épisode est intéressant car il semble cristalliser un certain désenchantement de la presse américaine envers le Président français, qu’elle présentait hier comme « Sarko l’Américain ». Le Time ironise sur son « don de vexer ses partenaires européens, démontré à nouveau avec sa promesse d’imposer unilatéralement la taxe si le reste de l’Union européenne frappée par la dette n’embrasse pas la proposition à la fin du mois ». Le journaliste raille le fait que « l’initiative individualiste de Sarkozy » n’ait trouvé comme réponse qu’un « haussement d’épaules » chez les experts européens, appelé « haussement gaulois » par le journaliste Bruce Crumley, et rappelle la volte-face du président qui, en 1999, « ridiculisait cette même taxe, la qualifiant d’absurdité ». Cependant, il reconnaît la popularité que pourrait avoir cette mesure en ces temps de crise, et avoue que le seul risque pris par Sarkozy est « sa capacité à ennuyer profondément ses partenaires européens dont peu d’entre eux attendent autre chose de l’exaspérant et lunatique Français. »

Même réticence chez Bloomberg: « Partir en solo » est risqué, juge le site économique, qui décrit l’isolement de Nicolas Sarkozy au sein même de son gouvernement et note que « la faisabilité » d’un tel prélèvement est « remise en question par l’un de ses propres ministres », faisant référence à Valérie Pécresse, Ministre du Budget.

« Mademoiselle » interdit

Enfin, le Time s‘étonne que la ville de Cesson-Sévigné, dans la banlieue de Rennes,  ait “banni l’usage du terme “mademoiselle” sur les formulaires administratifs le 1er janvier 2012.” “Qu’est ce qui ne va pas avec “Mademoiselle”?”, s’interroge le magazine, qui trouve le terme “poli, si ce n’est joli”. Le Time explique que la controverse vient du fait que « ‘Mademoiselle’ trouve son origine dans ‘vierge’ », ce qui en plus d’être simplement sexiste, fait référence à plusieurs attributs pas toujours flatteurs selon les circonstances: “jeune, naïve et peut-être pas aussi sérieuse que son homologue « Madame », sur le lieu de travail ou lors d’occasions formelles “. Le magazine termine sur une pointe d’humour : “Cela fait de tout le monde une « Madame », désormais, n’est-ce pas?

 

 

New York en appli' iPhone

Avis aux heureux propriétaires de ce petit bijou technologique qu’est l’iPhone, la célèbre marque à la pomme propose une multitude d’applications relatives… à la Grosse Pomme. French Morning en a sélectionné quelques-unes.

Transport :

Avant toute chose, il convient de s’orienter dans une ville où il est aisé de se perdre. Les New Yorkais le savent, s’égarer dans le métro est quasiment un rite de passage pour tout nouvel arrivant. Ce sera désormais de l’histoire ancienne puisque l’application KickMap reprend le plan du réseau MTA mais le simplifie et l’améliore. Une fois arrivé à bon port, il est, aussi, souvent difficile de savoir quelle sortie emprunter. Pas de panique, il y a une application pour ça : Exit Strategy Subway. Et pour ceux qui ont une peur bleue du retard, l’application Hop Stop a répertorié les horaires des métros, bus et mêmes trains de New York et ses environs.

Sorties :

Manhattan regorge tellement d’endroits atypiques qu’il est parfois difficile de s’y retrouver. Que l’on cherche un restaurant ou un bar dans les environs, l’application Local Eats saura satisfaire le plus grand nombre avec sa sélection des meilleurs restaurants de la ville. Pour ensuite boire un pot, Coovents répertorie tous les bars proposant des Happy Hours et si l’on veut terminer la soirée en beauté, Time Out suggère plusieurs idées de sorties dans la ville. Pour un avis un peu plus authentique, on peut également télécharger The Scoop, où les journalistes du New York Times proposent leur propre sélection de bars, restaurants, concerts. La plus réussie de toutes est sans conteste celle de French Morning qui répertorie notamment les bons plans et les articles de votre site favori.

Rencontres :

Si l’on veut rencontrer des autochtones, on ne peut pas passer à côté de l’incontournable Foursquare, réseau social fonctionnant grâce à la géo-localisation par laquelle les usagers peuvent indiquer en temps et en heure le lieu où ils sont. Même principe pour Dates near me, sauf que cette fois-ci, l’usager peut indiquer s’il est célibataire ou non…

Vie quotidienne :

Une application qui en fera sourire plus d’un mais qui peut cependant s’avérer utile : SitorSquat indique à l’usager quelles sont les toilettes publiques les plus proches. Un peu plus insolite, Spotcrime répertorie les derniers crimes commis dans les environs.

 

Politique en France et aux USA: c'est la déprime

2012 s’annonce comme une année riche sur le plan politique avec les élections présidentielles à venir en France puis aux Etats-Unis. L’occasion de voir si les opinions publiques des deux pays font confiance à leurs institutions.

Selon les instituts de recherche Fondapol et Pew Research, respectivement français et américain, 34% des Français accordaient du crédit à leurs institutions fin 2010, contre 22% des Américains – il n’y a pas de statistiques comparables pour 2011. Est-ce assez pour dire que le cliché du Français râleur et pessimiste en prend un coup ?

On trouve cependant des tendances communes si l’on fait varier les indicateurs. Ainsi, si l’on prend le niveau d’études des sondés, les non-diplômés (USA : 21% ; France : 30%), en France comme aux Etats-Unis, font moins confiance à leurs institutions que les diplômés de l’enseignement supérieur. Ces derniers sont 27% aux Etats-Unis contre 44% en France à leur donner du crédit.

Mais certaines différences apparaissent également. En prenant l’indicateur de l’âge par exemple, on constate un fossé générationnel plus marqué en France: 26% des jeunes français (18-24 ans) font confiance à leurs institutions, contre 32% des jeunes américains. Si ce chiffre a tendance à augmenter avec l’âge pour les Français (+65 ans : 50%), il diminue au sein de la même population aux Etats-Unis (+65 ans : 20%).

Un festival de films français en ligne

Il était une fois, les festivals de cinéma avaient lieu exclusivement dans des salles obscures. Ce n’est plus le cas depuis MyFrenchFilmsFestival.com. La deuxième édition du festival de films français en ligne ouvre ses portes virtuelles du 12 janvier au 1er février. L’opération, proposée par UniFrance Films et Allociné, s’adresse aux cinéphiles francophiles du monde entier. Vingt-trois longs et courts-métrages seront diffusés dans quatorze langues différentes, de l’hébreu au coréen en passant par le polonais. Les internautes pourront voter pour leur réalisation préférée. Les mieux notées seront disponibles à bord des vols d’Air France, un des sponsors de l’événement.

Parmi les longs-métrages proposés cette année, « Entre nos mains » évoque la prise de contrôle d’une entreprise de lingerie par ses employés sur fond de crise économique. Un sujet dans l’air du temps. « Memory Lane » raconte pour sa part l’histoire d’un groupe d’amis qui se retrouve dans leur village natal, avec l’intuition qu’ils ne se reverront plus. Envie de rire ? Dans « la reine des pommes », la cousine d’une dénommée Adèle, qui vient de se séparer de son copain, veut l’aider à retrouver la confiance en la faisant  coucher avec un autre homme. Seul problème : l’intéressée n’en a aucunement envie.

Pour visionner l’ensemble des films, l’internaute aux Etats-Unis devra s’acquitter de 15.99 euros. Il existe des tarifs par film aussi. Ils varient en fonction du pays de visionnage.

Infos pratiques :

MyFrenchFilmsFestival.com du 12 janvier au 1er février 2012. Pour voir le programme complet et visionner les films, visiter le site ici

 

Le "bad boy" du rap français à Miami

L’enfant terrible de Trappes, amateur de Brel et « clean » depuis dix ans –  il était adepte de la drogue et a fait quatre passages en prison – a percé sur la scène française avec son premier album « Bourré au son » sorti en 2005. Depuis, les succès et les collaborations prestigieuses s’enchaînent avec deux albums sortis en 2011. Le premier, « La Fouine versus Laouni » est un double album avec, en face A, un rap « banlieusard » qui suit les codes bling-bling et le langage imagé des machos du hip-hop, et, en face B, un son plus intimiste et mélodieux avec une chanson dédiée à sa fille et une autre à son père.

Son deuxième album de l’année 2011, « Capitale du Crime vol.3 », termine la trilogie des « Capitale du Crime » avec 22 morceaux dont plusieurs réalisés en collaboration avec des artistes reconnus comme Corneille, Soprano, DJ Khaled ou Orelsan. Les féministes ont intérêt à avoir l’humour bien accroché !

« La Fouine » se produira sur la scène du Colony Theater à Miami, avec une première partie assurée par les rappeurs brooklynites, Y-Love et Diwon.

Infos pratiques :
« La Fouine », USA Tour 2012, le 25 janvier 2012 à 20h au Colony Theater, 1040 Lincoln RD, Miami Beach.
 

Le "bad boy" du rap français à New York

L’enfant terrible de Trappes, amateur de Brel et « clean » depuis dix ans –  il était adepte de la drogue et a fait quatre passages en prison – a percé sur la scène française avec son premier album « Bourré au son » sorti en 2005. Depuis, les succès et les collaborations prestigieuses s’enchaînent avec deux albums sortis en 2011. Le premier, « La Fouine versus Laouni » est un double album avec, en face A, un rap « banlieusard » qui suit les codes bling-bling et le langage imagé des machos du hip-hop, et, en face B, un son plus intimiste et mélodieux avec une chanson dédiée à sa fille et une autre à son père.

Son deuxième album de l’année 2011, « Capitale du Crime vol.3 », termine la trilogie des « Capitale du Crime » avec 22 morceaux dont plusieurs réalisés en collaboration avec des artistes reconnus comme Corneille, Soprano, DJ Khaled ou Orelsan. Les féministes ont intérêt à avoir l’humour bien accroché !

« La Fouine » se produira sur la scène du Florence Gould Hall à New York, avec une première partie assurée par les rappeurs brooklynites, Y-Love et Diwon.

Infos pratiques :

« La Fouine », USA Tour 2012, le 21 janvier 2012 à 20h au Florence Gould Hall, 55 East 59th St (entre Park & Madison Aves), New York.

 

 

Thierry Henry prêté à Arsenal: "Rien de positif à cela"

Thierry Henry n’aura pas résisté longtemps aux charmes de la statue de bronze qu’Arsenal lui a dédié le mois dernier aux portes du Emirates Stadium. L’ex-international français, meilleur buteur des New York Red Bulls, a retrouvé son ancien club la semaine dernière, prêté jusqu’à la mi-février, avec possibilité d’extension jusqu’à la fin du mois. « Titi » doit porter main forte aux Gunners privés de leurs attaquants Marouane Chamakh et Gervinho pour cause de Coupe d’Afrique des Nations (CAN)

« J’ai toujours dit que je ne retournerai pas jouer en Europe. Mais c’est difficile pour moi quand il s’agit d’Arsenal, s’est justifié le Français dans un communiqué pour expliquer son retournement de maillot. Je ne viens pas pour la saison entière. Je reviendrai et j’ai envie de gagner la MLS Cup avec les Red Bulls. J’espère que ce sera une situation ‘gagnant-gagnant’ dans laquelle je peux aider Arsenal et revenir en forme pour la saison de MLS. »

L’opération a été officialisée début janvier, le temps pour les deux clubs de régler les modalités du prêt. Le club new-yorkais s’inquiétait notamment de ne pas voir « Titi » rentrer à temps pour disputer les trois matchs de pré-saison qui se dérouleront à partir du 22 février à Tucson (AZ). Le club est resté vague sur la présence ou non du numéro 14 sur la feuille de match pour ces rencontres. Il sera en tout cas de retour pour le match d’ouverture de la saison de Major League Soccer (MLS) le 11 mars prochain contre Dallas.

« La mid-life crisis de l’athlète »

Les supporters interrogés par French Morning ne voient pas tous cette absence temporaire d’un bon oeil. « Je ne vois rien de positif à cela, rien de positif. Nous prions pour qu’il ne se blesse pas », confie Tim Hall, membre du conseil d’administration de l’Empire Supporters Club, un club de supporters des Red Bulls, après avoir vu, lundi, le match de FA Cup britannique contre Leeds United au cours duquel l’attaquant a marqué un but. « Il est atteint par la mid-life crisis de l’athlète : il se souvient de ses jours dorés, il veut être un héros une nouvelle fois… Nous avons besoin d’un Thierry Henry en forme ».

« C’est un bonne chose… s’il revient », souligne Nuno Rodrigues, président du club de supporters Garden State Supporters, plus optimiste : « Quel aurait été son rôle au camp d’entraînement de pré-saison ? C’est mieux pour le club qu’il retrouve un niveau de jeu compétitif et qu’il revienne avec les jambes en feu ! »

Les jambes en feu ? Henry ne se fait guère d’illusions : l’ex-Gunner pense qu’il sera davantage sur le banc des remplaçants que sur la pelouse. « Je serai sur le banc la plupart du temps. Nous le savons tous. Je ne suis pas assez bête pour penser que je vais commencer, a-t-il déclaré dans une vidéo postée sur le site des Red Bulls (voir ci-dessous). Le boss a son équipe. Comme je l’ai dit, c’est un processus d’aide. »

 

"Je procrastine: c'est grave docteur?"

Il ouvre la porte de son bureau, s’assied dans son fauteuil de grand ministre et pose son thermos de café tout en haut de la pile de dossiers en retard. Huit heures du matin et Marc est déjà fatigué. Le contentieux « Cunningham » est à régler avant-midi. C’est urgent. Les minutes puis les heures qui passent le consacrent champion du monde au lancer d’élastique et au panier à trois points. Il n’a rien fait. Seule la poubelle est remplie de boules de papier froissé. Il sait qu’il aurait dû s’y mettre, mais il n’a pas pu. À l’autre bout du téléphone, son client est affolé, les impôts lui courent après. « Ne vous inquiétez pas, je m’en occupe, on a le temps ». Il lui raconte des salades, c’est devenu sa spécialité. La satisfaction qu’il ressent d’avoir gagné un nouveau répit d’une journée est bien vite remplacée par un profond malaise et une grande tristesse. « Ce n’est pas moi de trahir ceux qui me font confiance. J’ai honte. Je ne sais plus quoi faire, aidez-moi ».

Marc est sombre et éteint. Je n’arrive pas à capter son regard. Il ne dit rien ce qui en dit long sur un dilemme qu’il traîne comme un boulet depuis toujours. À quarante ans, ça ne passe plus. Il veut changer, mais n’a aucune idée par quel bout commencer. « Mon cabinet d’expert-comptable marche à fond. Mes clients se passent le mot car je suis très fort à ce que je fais, mais ils n’ont aucune idée de comment je le fais. Je remets constamment les affaires urgentes au lendemain, voire au surlendemain. J’attends jusqu’à l’instant angoissant de me sentir acculé et de ne plus pouvoir faire autrement que d’y aller. Je travaille alors des nuits entières pour rattraper mon retard ». Les rides sur son front ont disparu. Cela lui fait un bien fou de partager avec quelqu’un d’aussi neutre que moi ce qui lui noue les tripes. « Je ne partage pas mes soucis avec ma femme. Elle se plaint de ne pas assez me voir, comme mes deux jeunes garçons d’ailleurs ». Il a le sentiment de s’enfoncer inexorablement dans des sables mouvants. Il est temps de l’en sortir. Avant cela, j’ai besoin de savoir si notre collaboration a une chance. « Quelle est ma musique préférée ? », ma question l’étonne. Il me parle de la joie immense qu’il éprouve lorsqu’il écoute ses groupes de jazz favori. Il sourit, il rayonne presque. Ouf, il reste de la vie dans cet homme en souffrance. On va pouvoir bosser.

Son père, commissaire de police, était si consciencieux et exigeant avec lui-même que Marc a pris le pli inverse. « C’est ridicule, mais cela a été ma façon d’exister dans le cocon familial. Aujourd’hui, c’est imprimé dans mon DNA ». Il est parti s’installer à New York, loin de son Alsace natale, espérant se défaire de ce qu’il pensait n’être qu’une sale habitude. Le succès, l’argent et l’énergie de la ville n’ont fait qu’appuyer là où ça fait mal. « La vérité est que je suis un procrastinateur invétéré ».

Marc a besoin de moi pour être son garde-chiourme. Il est persuadé que c’est la solution à tous ses malheurs. « Aide-moi à établir une méthode de travail que je suivrai au pied de la lettre, en bon soldat ». Je sais d’avance que son idée est vouée à l’échec. J’hésite, je déteste faire le flic, mais décide de le laisser se rendre compte par lui-même que le chemin qu’il veut suivre n’est pas le bon. Nous mettons au point une stratégie basée sur la meilleure façon de prioriser les dossiers en cours. Une semaine plus tard, il revient déçu et désemparé. Le premier jour s’est bien passé mais la pression de savoir qu’il devait me reporter ses progrès le lundi suivant l’a empêché d’accomplir sa mission. Jolie fausse excuse. « Je suis une catastrophe ambulante ». Il en rajoute une couche dans l’auto-flagellation. J’essaie de comprendre au lieu de partager sa frustration. Contrairement à un psychologue qui cherche à identifier ce qui ne va pas pour soigner son patient, un coach cherche à construire sur le positif de son client. Parfois l’angle d’approche, comme celui que je décide d’utiliser avec Marc, peut s’avérer déstabilisant.

Et si au lieu de lutter contre sa nature de procrastinateur, il l’accueillait à bras ouverts ? Le silence qui suit me dit que j’ai frappé à la bonne porte. « Accepter qui je suis pour me permettre d’être en contrôle ? ». Bingo, voilà le chemin à suivre. Au lieu de rester planté les bras ballants devant un bureau de plus en plus surchargé, qu’aimerait-il faire à la place ? « J’adore le cinéma » murmure-t-il timidement. Et bien qu’il y aille ! « Et mon travail ? ». Il ne le fera pas quoi qu’il arrive, autant qu’il se fasse plaisir. L’idée derrière tout cela est de le mettre face à face avec son gros défaut qui lui gâche la vie. Il a pris l’habitude d’en faire une montagne, j’aimerais savoir si c’est bien le cas. Quand je le revois la semaine suivante, j’ai littéralement quelqu’un d’autre devant moi. « J’ai vu beaucoup de films et je suis rentré à la maison vers dix-sept heures tous les soirs. C’est génial. Je me sens bien, la pression énorme que je me mettais sur les épaules s’est envolée ». Quoi d’autre ? « Je ne me suis pas senti coupable. Au lieu de m’en vouloir et de me traiter de tous les noms, j’ai éprouvé de la compassion envers moi-même ». Et alors ? « Crois-moi si tu veux, mais j’ai fini tous mes dossiers à temps, sauf un, et sans grande difficulté ». Marc apprend à vivre avec son dilemme au lieu de se bagarrer contre. C’est tellement plus facile et plus constructif.

Il lui a fallu trois mois de travaux pratiques, avec des hauts et des bas, pour ne plus avoir besoin de son coach comme canne blanche. Il voit clair maintenant, la honte et les interdits ne sont plus de mise. Il a réalisé que plus il acceptait qui il était, un « gentleman proscratinateur », moins il le devenait. Les repas en famille l’ont aidé à réfléchir calmement. Il dort bien la nuit. Le matin, il arrive au bureau content, prêt à achever la quantité de travail qu’il s’est imposé. Quand l’ombre de la procrastination réapparaît, il en sourit au lieu d’en avoir peur, et si elle subsiste, il part se balader l’esprit libre. Sa vie a changé sans faire les sacrifices douloureux qu’il envisageait. « Fais avec ce que tu as, ça ferait un bon titre de film, tu ne crois pas Nicolas ? ». Je souris. Il est enfin la star de sa propre vie.

Pour en savoir plus sur ce qu’est le coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com

 

Où acheter la Galette des Rois à Los Angeles ?

La Galette Pastry ne prend pas l’Epiphanie à la legère. Elle demande de signer une décharge si vous voulez que la fève soit insérée dans sa galette ! A $30 pour dix-douze personnes, à emporter toute l’année sur commande la veille ou deux jours avant. La couronne est fournie. 15137 Ventura Blvd, Sherman Oaks, Californie – Tel:(818) 905-0726

La Maison Richard propose sa galette toute l’année, $22 pour six-huit personnes et $26 pour dix-douze. A emporter, elle est fournie avec deux couronnes et une fève. 707 N. Stanley Avenue, Los Angeles, Tel: (323) 655-7777

Il faut se dépêcher pour profiter de la galette de Paris Bakery, disponible à emporter jusqu’au mardi 10 janvier. Trois tailles disponibles : $24 pour dix-douze personnes, $26 pour 15 et $28 pour 25. Compter $1.25 en plus pour la couronne. 1448 Westwood Boulevard  Los Angeles, Tel : (310) 474-8888

La galette d’Yvan Valentin pour Sweet Temptations est disponible à emporter tout le mois de janvier. $28 pour dix personnes, elle contient deux fèves et est fournie avec deux couronnes. 3514 West Jefferson Boulevard, Los Angeles – Tel :(323) 731-1122.

Les 14 adresses californiennes du Pain Quotidien proposent une galette des rois sans fève, mais avec couronne… A partager entre six-huit personnes pour $14.95. Il vaut mieux les commander à emporter, la livraison n’est pas gratuite.

La Maison du Pain propose des parts individuelles à $4.95 et des galettes pour huit personnes à $25. La fève (appelée « baby » !) est insérée sur demande du client. A emporter uniquement. 5373 West Pico Boulevard, Los Angeles, Tel: (323) 934-5858

« Village French Bakery » propose des galettes avec des fèves à $20 pour 12 personnes. A emporter seulement, sur commande la veille, disponible toute l’année. Malheureusement, pas de couronne cette année. 1414 W Kenneth Rd, Glendale, CA 91201 – Tel: (818) 241-2521.

Chez « Avignon Bakery », les galettes sont disponibles tout le mois de janvier à partir de $20 pour huit personnes, fève et couronne comprises. A emporter uniquement, il faut la commander deux jours avant. 19973 Ventura Blvd, Woodland Hills, Californie, Tel: (818) 610-8478.

« Chocolatine propose sa galette des rois maison, disponible tout le mois de janvier en trois tailles: pour quatre-six personnes ($38), huit-dix personnes ($50) ou 14-16 personnes ($70). Galette fournie avec 2 couronnes et une figurine en faïence. A emporter uniquement. 2955 E. Thousand Oaks Blvd, Thousand Oaks, Californie – Tel: (805) 557-056.

Les 14 adresses de la chaîne « Champagne Bakery » proposent la galette à partir du 5 janvier, fève et couronnes comprises pour six-huit personnes à $17. A emporter, livraisons à partir de $75.

 

"Les Misérables" sur les planches

On ne présente plus le célèbre roman de Victor Hugo, “Les Misérables”.  Adapté à la télévision, au cinéma, et même sur les planches de Broadway dans une comédie musicale à succès, c’est aujourd’hui dans une pièce au Madrid Theatre de Los Angeles que le roman reprend vie.

Le protagoniste principal est l’ancien forçat Jean Valjean qui, après une révélation, décide de consacrer sa vie à aider les infortunés, dont la petite Cosette. Une histoire universellement appréciée qui touche plusieurs générations grâce à ses personnages attachants et aux valeurs d’amour, de persévérance et de conviction qu’elle transmet.

Infos pratiques :

Les Misérables – School Edison du 6 au 8 janvier au Madrid Theatre, 21622 Sherman Way, Canoga Park, Tarifs de $18 à $25.