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Santé aux États-Unis: Les pièges à éviter

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[Article partenaire] L’assurance santé aux États-Unis est un sujet complexe et souvent source de confusion.

Avec un système de santé privatisé et des règles spécifiques, il est important de s’informer afin de faire les meilleurs choix en matière d’assurance santé et, ainsi, d’éviter toute mauvaise surprise.

AgoraExpat, expert de l’assurance santé aux États-Unis pour les expatriés, vous conseille.

Connaître le système de santé américain

Le système de santé américain diffère considérablement du système français.

Il est essentiel de se familiariser avec les termes et les concepts spécifiques des contrats d’assurance afin d’éviter les pièges ! Une bonne compréhension du système permet de prendre des décisions éclairées lorsque l’on cherche une assurance santé aux États-Unis.

Évaluer ses besoins santé correctement

Il est crucial d’évaluer correctement ses besoins avant de souscrire un contrat d’assurance santé. Un bilan de sa situation médicale, ainsi que des médicaments et types de consultations nécessaires, est indispensable pour choisir une couverture adéquate. En effet, rien n’est plus frustrant que de ne pas avoir le remboursement de la seule prestation médicale dont nous avions besoin !

Alors ignorer ces éléments peut entraîner une couverture insuffisante et des coûts élevés. Comme vous le savez, les États-Unis ont les tarifs les plus élevés au monde concernant la santé ! Ce qui nous emmène sur le point suivant :

Ne pas sous-estimer les coûts liés à la santé

$30,000 pour un accouchement à New-York, $50,000 pour une opération de l’appendicite, $350 pour une consultation chez un médecin spécialiste…

C’est la facturation moyenne aux USA !

Outre le coût exorbitant des soins de santé, il faut considérer le coût réel de votre assurance santé

L’assurance santé aux États-Unis représente un budget important, en particulier les plans qui proposent une couverture complète avec des plafonds très élevés ou illimités.

Alors pour évaluer le coût réel de votre assurance santé, il est important de prendre en compte les franchises, les copayments, le maximum out of pocket… en plus de votre cotisation mensuelle.

En effet, chaque contrat est différent, certains vous demandent une participation aux frais plus importante que d’autres.

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Connaître les différences entre toutes les offres

Avec un système d’assurances santé entièrement privé, il y a une quantité astronomique de compagnies d’assurances et de contrats d’assurances santé sur le marché américain.

Et évidemment toutes les offres ne se valent pas. Il faut donc savoir comparer et analyser les contrats afin d’éviter les pièges.

Comparer des offres qui sont comparables

HMO, PPO, Obamacare, contrats santé spécifiques pour expatries IPMI (International Private Medical Insurance)… De nombreux types de contrats d’assurances santé existent sur le marché américain !

En effet, le système d’assurances santé reposant entièrement sur les compagnies d’assurances privées (sauf exceptions pour les plus de 65 ans, invalides, ou encore les plus démunis..), il y a une multitude de contrats avec des niveaux de garantie complètement différents.

À titre d’exemple, un contrat IPMI ne se compare pas à un contrat Obamacare. En effet, avant de rentrer dans les détails, il faut savoir que certains États ont conservé l’application de la loi Patient Protection and Affordable Care Act dit ACA. Cette loi, dite Obamacare, oblige les résidents de certains États à avoir souscrit un contrat spécifique qui répond aux critères exigés par cette loi. S’ils ne le font pas, ils peuvent subir une pénalité fiscale en cas de contrôle.

  • Les contrats dits Obamacare ne pratiquent pas de sélection médicale, mais ont un socle de garanties figé qui comprend parfois des garanties dont nous n’avons pas besoin.
  • Les contrats dits IPMI quant à eux, sont plus souples. Il s’agit des contrats dédiés aux expatriés. Souvent il est possible de moduler le contrat comme on le souhaite, d’ajouter ou d’enlever certaines garanties, de choisir sa franchise…

Autre exemple, les contrats HMO ne sont pas comparables aux contrats PPO. Pour faire simple, les contrats HMO vous donnent un accès plus restreint aux professionnels de santé. Vous ne pouvez pas consulter de médecin « hors réseau partenaire » et vous devez passer par un médecin généraliste pour consulter un spécialiste.

Alors que les contrats PPO vous donnent une liberté dans le choix des professionnels de santé. Vous pouvez consulter librement un spécialiste et consulter « hors réseau ».

Un contrat HMO sera donc forcément moins cher qu’un contrat PPO. Mais le prix s’explique par les restrictions engendrées.

Il faut donc comparer ce qui est comparable pour faire un choix éclairé !

Faire attention aux petites lignes

En général, les contrats d’assurance ne sont pas agréables à lire. Rares sont ceux qui s’aventurent dans les conditions générales, les petites lignes comme on les appelle souvent.

Et c’est bien dommage, surtout lorsque l’on choisit seul son contrat !

Un prix très attractif s’explique forcément par la qualité de la couverture, ou par une franchise très importante.

Il est important de comprendre ce qui est garanti, ce qui restera à votre charge, quelle est l’étendue de votre couverture, si vous avez un délai de carence, si les pathologies existantes sont couvertes ou exclues …

Les points négatifs des contrats sont rarement mis en avant par la compagnie d’assurance !

Besoin d’aide pour choisir votre assurance santé ?

Faire appel à AgoraExpat vous permet d’avoir plus de transparence : cette société spécialisée dans la distribution de solutions d’assurance santé pour les expatriés n’a pas plus d’intérêt à vous proposer un assureur plutôt qu’un autre.

Les experts AgoraExpat vous présenteront aussi bien les points positifs (tiers payant, PPO…) que les points négatifs (délais de carence, plafonds..) afin que votre choix puisse être effectué de la manière la plus éclairée possible.

Faire appel à un expert tel qu’AgoraExpat pour choisir votre assurance santé aux États-Unis vous permettra donc d’avoir la certitude de souscrire un contrat adapté à vos besoins, sans surprises et sans aucun frais supplémentaire.

AgoraExpat est le spécialiste de l’assurance santé aux États-Unis pour la communauté francophone. Installé depuis plus de vingt ans aux États-Unis, cette société connaît les particularités qui déterminent un contrat de qualité. Le service est entièrement gratuit, alors n’hésitez pas à solliciter leur aide afin d’éviter les nombreux pièges dans le domaine !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet d’AgoraExpat et suivez-les sur Facebook, Instagram et LinkedIn.

Demandez votre devis

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Louise Egan, la professeure d’anglais préférée des Français de New York

[Article partenaire] Vous l’avez fait.

Vous avez obtenu votre expatriation à New York ! Vous voilà, avec toute la famille, en train de vous installer dans votre appartement, votre travail, votre école, votre vie américaine.

Bravo.

Tout va bien, super bien même, sauf… quand un Américain vous observe avec « that look »…

« That look » : il est temps d’améliorer votre anglais

Ce regard – celui que connaissent tous les anglophones non natifs après avoir dit quelque chose en anglais à un collègue américain, qui plisse immédiatement les yeux, penche la tête et dit : « What? Could you repeat that? ».

« C’est souvent à ce moment-là que les gens se rendent compte qu’ils ont besoin d’améliorer leur anglais », explique Louise Egan, New-Yorkaise originaire du Midwest, qui a fondé le Soho Language Group en 2007. Depuis, elle donne des cours d’anglais privés à des professionnels étrangers, en personne ou en ligne.

Prendre des cours d’anglais à New York

« La première chose à faire est de contacter votre service des ressources humaines », explique Louise.

« Certaines personnes doivent payer de leur poche. Mais d’autres ont un forfait de cours d’anglais privés dans les petits caractères de leur contrat d’expatriation. Certaines entreprises prévoient également des cours pour les conjoints. Les conjoints, qui n’ont souvent pas de visa de travail, ont en effet besoin de quelqu’un avec qui pratiquer l’anglais et d’obtenir des conseils sur la vie quotidienne ».

Des cours adaptés au niveau de chacun

Les cours de Louise sont axés sur les besoins de chaque étudiant, qu’il s’agisse de grammaire et de conversation, de prononciation ou d’écriture. Les cours particuliers permettent d’inclure l’intérêt d’un étudiant pour la culture ou l’histoire américaine, ou le temps de rédiger un discours, de s’entraîner à une présentation, ou simplement de savoir comment commander un café.

La « prof d’anglais » préférée des expatriés français

Les expatriés français constituent le groupe de nationalités le plus important auquel Louise a enseigné au fil des ans.

Des professionnels de Capgemini, Société Générale, IBM, Louis Vuitton, BNP Paribas, L’Oréal, Tiffany, l’Ambassade de France à Washington, Mazars, Air France, La Durée, les Services Culturels de l’Ambassade de France, Chanel, Restaurant Daniel, la Mission Française auprès des Nations Unies, et AB Tasty font partie des nombreux ressortissants français qui ont pris des cours avec Louise.

Louise comprend les difficultés qu’éprouvent les Français à maîtriser les temps verbaux, le vocabulaire et les expressions. Elle sait à quel point les réunions peuvent être pénibles quand on est le seul Français parmi des collègues américains et que l’argot et la vitesse de la conversation vont trop vite.

En ce qui concerne les accents, Louise peut vous aider à paraître plus américain, sans pour autant perdre votre âme française.

Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction de 15% sur 12 cours. Mentionnez French Morning lors de vos échanges avec Louise.

Voici quelques commentaires d’étudiants sur la page LinkedIn de Louise Egan :

« Prendre des cours d’anglais avec Louise pendant un an m’a beaucoup aidé dans ma nouvelle vie américaine. Mes collègues ont absolument remarqué la différence dans ma prononciation et mon accent. Le fait d’être comprise m’a définitivement aidée dans mon travail – les gens ne me demandent plus de répéter tout le temps ; et ça a également renforcé ma confiance en moi, ce qui m’a aidée dans d’autres aspects de ma vie ».

« J’ai beaucoup aimé travailler avec Louise sur ma dernière grande présentation. Elle m’a aidée à améliorer mon message, à m’exprimer avec le bon ton et le bon rythme, et enfin, elle m’a donné la confiance nécessaire pour faire un excellent discours !».

« Je recommande vivement Louise si vous cherchez un moyen très efficace et amusant d’améliorer votre anglais. Outre l’enseignement de la grammaire, des verbes à la mode et des expressions courantes américaines nécessaires pour être à l’aise avec ses collègues et dans la vie quotidienne, Louise m’a aidée à préparer mes discours et à ajuster ma prononciation et mon ton. De plus, j’ai apprécié la façon dont Louise propose d’apprendre la culture américaine grâce à une large sélection de sujets traités avec sérieux ou avec une touche de légèreté ».

« Travailler avec Louise, c’est comme travailler avec le meilleur professeur que l’on puisse imaginer. Calme, positive et très patiente, Louise m’a beaucoup aidée. Elle a massivement contribué à mes progrès en anglais (américain), non seulement sur la grammaire mais aussi sur l’accent et le vocabulaire ».

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web de Louise, Soho Language Group, et mentionnez French Morning pour profiter d’une réduction de 15% sur 12 cours.

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Le Boudoir Los Angeles, le nouveau salon au féminin de Clémence Pariente

Dans l’East Side de Los Angeles, au milieu du village d’Echo Park Avenue, ses magasins à jus, ses loueurs de vélo, librairies, épiceries et boutiques vintage, vient de s’ouvrir Le Boudoir Los Angeles, première boutique de lingerie dédiée aux femmes, signée de la Française Clémence Pariente.

Bouquiner, papoter et… acheter des culottes

Atterrie il y a 12 ans à L.A, suivant une amie journaliste partie sur un coup de tête, l’ex-Bordelaise, passée quelques années à Paris, s’installe d’abord pour 3 mois, tombe amoureuse de la ville et d’un garçon, et revient, quelques mois plus tard, munie d’un visa étudiant et d’une inscription à UCLA en marketing digital. De stages en stages, elle finit par décrocher un premier job chez Taschen où elle devient assistante de Benedikt Taschen, fondateur de la maison d’édition du même nom et qui partage son temps entre Cologne et Los Angeles.

Le Boudoir Los Angeles

« Puis la pandémie de 2020 est arrivée, et avec elle mon licenciement, explique la Française. La lingerie m’a toujours passionnée. Vue la rareté de ce type de commerce aux Etats-Unis, l’idée d’inviter un art de vivre très français à Los Angeles autour de marques de qualité, s’est tout de suite imposée. Sans vraiment de business-plan en tête, j’ai réuni mes économies, mes idées et mes inspirations pour créer cet écrin où recevoir clientes et amies comme à la maison, où venir feuilleter un bouquin ou lire une poésie, fumer une cigarette entre copines, papoter… et aussi acheter des culottes. »

Dans un décor aux inspirations 70, avec cabine d’essayage rouge, photographies érotiques de magazines plaquées aux murs, livres signés Jon Didion et anthologies du féminisme en libre service, Clémence Pariente présente ses marques coups de cœur représentant tous les types de féminités, exclusivement faites par les femmes et créatrices dont le parcours ou le savoir-faire la fascinent. Un spectre large, allant des culottes en coton recyclé La chatte à Françoise et Henriette H aux ensembles signés de la créatrice Yasmine Eslami, qui collabora longtemps pour Vivienne Westwood, jusqu’aux corsets de la maison Cadolle et pièces vintage des maisons Dior ou Dolce & Gabbana.

Un salon «intime et joyeux»

Entre les portants, aux collections classées « quotidien, luxe ou sexy », Clémence Pariente présente les créations de ses amies. Ici, une ligne de bijoux et pendentifs aux formes cœur ou fleur créée en collaboration avec la joaillère Danica Stamenic, là les cigarettes au CBD Full Moons Club imaginées par son amie Marion Brooks, des bibelots à la gloire des femmes chinés ici et là, et la série complète des livres de Dian Hanson (dont The Big Book of Breasts), l’éditrice responsable des Sexy Books chez Taschen.

Au fil des semaines, Le Boudoir s’est transformé en nouveau salon où causer, voire festoyer. Dernière invitée en date, Scout LaRue Willis, fille de Demy Moore et Bruce Willis, est venue chanter et présenter sa ligne de lingerie en crochet lors d’une soirée où même le vin rosé se conjugua au féminin, Vinovore, le collectif de femmes cavistes installé à Highland Park assurant le service.

« Plus qu’une simple boutique de culottes, le Boudoir est devenu ce lieu de rassemblement intime et joyeux, destiné à toutes les femmes, ajoute Clémence Pariente. D’autres événements auront lieu autour de lectures d’ouvrages et de poésies, des séances de conversations traitant autant du plaisir que du cinéma féminin, et de nouvelles collaborations. »

Coupe du monde de rugby: Le match d’ouverture à l’ambassade de France à DC

C’est le grand évènement sportif de la rentrée en France : la Coupe du monde de rugby. Elle se déroulera du vendredi 8 septembre au samedi 28 octobre dans 9 villes avec, pour match d’ouverture, le choc XV de France-Nouvelle-Zélande au Stade de France. L’équipe de Fabien Galthié affrontera ensuite l’Uruguay, la Namibie et l’Italie.

L’ambassade de France à Washington sera de la partie dès le 8 septembre en organisant une après-midi sportive, histoire de vibrer tous ensemble. La rencontre sera diffusée sur grand écran à la Maison Française. La troisième mi-temps promet d’être festive, « quel que soit le résultat » assure-t-on à l’ambassade, avec apéro et concert.

Les portes ouvriront à 2pm, le match commencera à 3pm. Pour s’inscrire, c’est ici (gratuit).

Le calendrier de l’équipe de France :

Vendredi 8 septembre à 3pm/21h : France-Nouvelle-Zélande à Saint-Denis

Jeudi 14 septembre à 3pm/21h : France-Uruguay à Lille

Jeudi 21 septembre à 3pm/21h : France-Namibie à Marseille

Vendredi 6 octobre à 3pm/21h : France-Italie à Lyon

Allez les Bleus !

 

Eli Dembele ouvre Studio Sessions, un espace pour passionnés de couture

Les clientes découvrent Studio Sessions, un nouveau magasin sur College Avenue, à Berkeley, avec curiosité. Et elles en ressortent ravies, promettant de revenir très vite. Eli Dembele, la Française qui les accueille, leur explique son concept : « C’est une boutique pour les amoureux de couture, avec une partie shopping et une partie artisanat. Ici, on peut coudre et apprendre à coudre ! ». 

D’un côté, un coin achat où des patrons de couture moderne, une sélection de mercerie, des accessoires, des livres (dessins, couture, mode) et des vêtements sont disposés; de l’autre côté, un espace consacré aux cours, aux ateliers et où les amateurs peuvent louer des machines à coudre pour avancer leur(s) projet(s) de manière autonome. « Le plus difficile, c’est de passer la porte, après c’est que du fun ! » lance la fondatrice.

L’histoire d’une reconversion

Eli Dembele a pourtant découvert la couture sur le tard. Lorsqu’elle arrive aux États-Unis, en 2018, pour suivre son mari à Santa Cruz, elle est en effet consultante spécialisée dans le référencement des entreprises sur le Web. « Mon visa ne me permettait pas de travailler et mon expatriation s’est donc accompagnée de gros questionnements. Je croyais par exemple maîtriser l’anglais, mais sur place, j’ai réalisé que pas du tout… J’ai dû réinventer toute ma vie ! », confie t-elle. 

Loin de se décourager, la Française s’inscrit dans une école afin d’améliorer son anglais. Puis, elle rejoint un centre communautaire comme volontaire. « J’aidais les anciens à se débrouiller avec leurs ordinateurs et smartphones. » À ce moment-là, elle essaie la couture suite à un cadeau d’anniversaire. « J’avais une image plutôt négative de la couture, mais confectionner mon propre sac lors d’un atelier m’a vraiment plu ! ».

Partie shopping de Studio Sessions à Berkeley © Charlotte Attry

En 2020, son mari change encore de poste et le couple s’installe à Berkeley. « La pandémie est arrivée juste après et m’a achevée ! », précise la fondatrice. Enfermée, elle lutte contre la situation, qu’elle qualifie de « déprimante », grâce à des cours de couture en ligne. « Je suis passionnée de mode depuis toujours. Ça m’a permis de m’exprimer, de rêver à la vie d’après Même si je passais mes journées à coudre des tenues qui ne voyaient pas le jour et des masques.»

Engagement, diversité et écologie

De fil en aiguille, Eli Dembele expérimente et se perfectionne. Elle suit différents cours, reprend des études sur les métiers de la mode, et multiplie les rencontres. Ce faisant, elle constate qu’il manque d’endroits où coudre comme il lui plairait. C’est un déclic. « Après plusieurs mois bloquée en France, j’avais enfin l’autorisation de travailler. Mes pistes professionnelles ne donnant rien, c’était le bon moment et le bon endroit pour me lancer ! » raconte t-elle.

Quelques exercices de mathématiques et un local plus tard, Studios Sessions ouvre pignon sur rue. Au programme : des ateliers (tous âges et niveaux bienvenus, de $70 pour un tote bag à $200 pour une robe ou un pantalon), des cours privés ou de la location de machines. « Plutôt que d’être seul chez soi, on rencontre des voisins, les jeunes peuvent venir parler avec des anciens… » assure la nouvelle chef d’entreprise, dont l’ambition communautaire et la volonté intergénérationnelle constituent des moteurs majeurs du projet. 

Eli Dembele ne cache d’ailleurs pas son engagement. Même dans la sélection de ses produits : « je choisis les patrons selon le style, mais aussi selon l’étique du designer qui se trouve derrière. Je tiens à être inclusive et avoir des modèles qui conviennent notamment à toutes les tailles. Je veux que tout le monde se sente le bienvenue ici ! ». Dans la même veine, elle s’inscrit dans une économie zéro déchet et circulaire. Elle a opté pour des matériaux recyclés et « réutilise les chutes pour des projets artistiques ou pour garnir des coussins ». Un espace où la créativité se double donc de valeurs humaines.

5 vignobles accueillants pour parents ET enfants dans les vallées de Sonoma et de Napa 

La majorité des domaines viticoles de la région n’acceptent pas les enfants. Un casse-tête pour les parents amateurs de dégustations. French Morning a sélectionné cinq exploitations qui les admettent et offrent une expérience familiale complète.

Belden Barns à Santa Rosa

©BeldenBarns

Une large grange datant des années 1870 plante le décor. Tout autour, la ferme cultive une multitude de fruits et de légumes, des abricots aux asperges. Si le sauvignon blanc et les syrahs sont ici les plus appréciés des grands, les petits, savourent de leur côté les chasses au trésor. À leur arrivée, ils se voient offrir un sac à dos avec à l’intérieur, un guide des insectes et des oiseaux locaux, une paire de jumelle, une loupe, des crayons et… une liste d’objets à trouver sur place. Gratuits, penser tout de même à demander ces sacs à l’avance.
Tarifs et horaires sur le site. 5561 Sonoma Mountain Rd, Santa Rosa. Tel : 415-577-8552

Francis Ford Coppola Winery à Geyserville

© Amanda Marsalis. Cabines et piscine, Francis Ford Coppola Winery

C’est sûrement l’un des plus célèbres domaines de la région (l’un des plus chers aussi). Son atout majeur ? Une piscine autour de laquelle les parents peuvent déguster du vin et manger. Leurs enfants, s’ils se lassent de jouer dans l’eau, trouvent à disposition des jeux de société et un terrain de pétanque. Il y également un tipi dans lequel se cache une bibliothèque. Autre point fort : le musée, qui se trouve dans la cave. On peut y admirer plusieurs accessoires issus des films réalisés par Coppola (Apocalypse Now, Dracula, le Parrain…).
Tarifs et horaires sur le site. 300 Via Archimedes, Geyserville. Tel : 707-857-1471 

Costello di Amorosa à Calistoga

Castello di Amorosa © smcfeeters – Shutterstock

Bienvenue dans une réplique de château italien du Moyen Âge ! Malgré une légère touche kitch, le charme opère au fil d’une visite guidée. Parents comme enfants voyagent dans le temps en découvrant des armures de chevalier, des cachots, des pièces secrètes… À l’issue de la balade, un jus de raisin et des coloriages attendent les plus jeunes tandis que les adultes peuvent s’essayer au merlot et au malbec. À noter : les poussettes ne sont pas autorisées à l’intérieur de la cave.
Tarifs et horaires sur le site. 4045 St Helena Hwy, Calistoga. Tel : (707) 967-6272

Anaba Wines à Sonoma

© Bex Wyant, Anaba Wines

À seulement 30 minutes du pont du Golden Gate (sans bouchons), c’est l’une des caves les plus proches de San Francisco. Quand les parents y viennent tester un pinot noir ou un chardonnay, dans un salon intérieur ou extérieur, leur progéniture s’amuse. Au choix : pétanque, pickleball, « cornhole » ou Jenga géant. Les plus : le four à pizza et les planches de brunch garnies de Bagels et de gaufres. Mention spéciale au « froisé », un sorbet à la fraise maison.
Tarifs et horaires sur le site. 62 Bonneau Road, Sonoma. Tel : 707-996-4188

Abbot’s Passage Winery à Glen Ellen

© Wool + Son Photography, Abbot’s Passage Winery

Les dégustations prennent place entre des pieds de vignes presque centenaires, une vue buccolique à souhait. Si les enfants peuvent s’y défouler, ils peuvent aussi imiter leurs parents avec leurs propres plateaux. Les grands sirotent des vins inspirés du Rhône, les petits, des boissons non alcoolisées. Par exemple, un shirley temple (jus d’orange, limonade et sirop de grenadine) ou un Bee’s Knees (jus de citron, sirop de miel). Le tout, accompagné de pop-corn. Possibilité de réserver des plateaux de shuffleboards en prime.
Tarifs et horaires sur le site. 777 Madrone Rd., Glen Ellen. Tel : 707-939-3017

 

 

Week-end bucolique à Wichita Mountains

Le mercure affiche plus de 35ºC et la vision de prairies fleuries, de lacs recouverts de nénuphars et de troupeaux de bisons et de longhorns vous laissent rêveurs ? Direction Wichita Mountains pour un weekend au vert.

Si, comme beaucoup, l’évocation de troupeaux de bisons en liberté vous transporte vers les paysages du parc de Yellowstone, vous serez surpris d’apprendre que cet emblématique mammifère peuple également les plaines du sud de l’Oklahoma. À 3 heures de route au nord de Dallas se trouve le Wichita Mountains Wildlife Refuge, l’une des plus vieilles réserves naturelles du pays établie en 1901, dont la mission est de gérer et protéger le patrimoine naturel. Six ans après sa création, la réserve accueillait des bisons en ses plaines, suivis de près par les wapitis des montagnes rocheuses pour finir par les longhorns texans. Tout ce beau monde cohabite aujourd’hui paisiblement sur un territoire de 24 000 hectares, pour le bonheur du million de curieux qui visitent la réserve chaque année.

©French Morning/Fanny Allender

L’accès à cet espace se fait via la petite ville de Medicine Park, une étape charmante dont l’activité se concentre autour de la rue principale d’East Lake Drive et du swimming hole de Bath Lake. La ville, conçue comme la première station balnéaire de l’Oklahoma au début du XXe siècle, interpelle immédiatement le visiteur pour l’ambiance qu’il y règne. Le temps semble s’être arrêté ici, comme en attestent les huttes de pierre marron laissées à l’abandon autant que les visiteurs se laissant bercer dans leurs rockings chairs installées sur le parvis. La promenade est courte, mais elle n’en est pas moins agréable au bord de l’eau autant que sur la rue principale. Pour la pause déjeuner, on opte pour la terrasse du Riverside Café qui surplombe le ruisseau et offre un peu de fraicheur.

©French Morning/Fanny Allender

Poursuite de l’expédition direction le Visitor Center, dans lequel on récupère le plan de la réserve et se fait conseiller plusieurs circuits de rando, des coins de pêche ou encore des lacs sur lesquels faire du standup paddle. Bien que l’on puisse apercevoir des bisons et longhorns dès l’entrée du parc, mieux vaut s’enfoncer dans les terres pour aller à le rencontre des troupeaux et profiter de la diversité de paysages.

On clôture la journée sur un coucher de soleil depuis le Mont Scott, le point culminant de la zone qui offre une vue panoramique sur la réserve de Wichita d’un côté et le lac de Lawtonka de l’autre. À noter que la montée est fermée aux automobilistes les samedi et dimanche matins pour permettre aux plus courageux de gravir les 4,8km et 750m de dénivelé à pied, à vélo ou en courant.

©French Morning/Fanny Allender

Au retour, on fait un crochet par un lieu paisible, que l’on ne retrouve dans aucun guide. À la sortie de la ville de Medicine Park, au bout du lac Lawtonka, se trouve un quartier fait de maisons flottantes, d’enfants qui jouent dans leurs kayaks, de pêcheurs venus lancer leur ligne au coucher de soleil, et de bateaux qui rentrent d’une journée sur le lac. Renseignez la School House Slough sur votre GPS et laissez-vous émerveiller par ce lieu unique.

Bon weekend !

L’humoriste Sebastian Marx sur scène à New York et San Francisco

Publié le 19 juillet 2023. Mis à jour le 30 août 2023.

Installé en France depuis plus de quinze ans, Sebastian Marx a eu le temps d’observer les différences culturelles entre son pays d’origine, les États-Unis, et son pays d’adoption. Elles sont devenues l’inspiration de ses différents spectacles. Cuisine, grammaire, petites habitudes, tout y passe, et cela donne un spectacle de stand up aussi drôle pour les Américains francophiles que pour les Français qui aiment la dérision.

On pourra apprécier son sens aigu de l’observation et des comparaisons lors de son passage à New York en juillet, et en Californie en septembre. Il se produira le jeudi 27 juillet au Kraine Theater de New York, le mercredi 20 septembre au Guild Theater de Menlo Park et le jeudi 21 septembre au Swedish American Hall à San Francisco pour présenter son nouveau spectacle « On est bien là ».

Sebastian Marx a fait ses armes à New York en tant que comédien au Caroline’s Comedy Club de New York dès l’âge de 17 ans. Après des études de cinéma à Boston, il s’installe en France. En 2010, il fait son premier spectacle en français, tout en lançant la “New York Comedy Night”, le premier plateau d’humour en anglais à Paris. Repéré lors de son passage au Jamel Comedy Club, il a également été chroniqueur sur Europe 1 et France Inter.

Sebastian Marx jouera son spectacle en français.

https://www.instagram.com/p/CtrZm3-Ni6s/

5 cours de danse gratuits ou pas chers pour l’été à New York

Diffusé le 23 juillet 2023. Mis à jour le 17 août 2023.

L’été à New York, c’est bien plus que l’humidité et la chaleur étouffante dans le subway. C’est aussi la saison des bons plans pour s’amuser gratuitement ou pour pas cher. Dans French Morning, on vous parle souvent des projections en plein air, des activités aquatiques ou des festivals de musique. Et si, cette année, vous appreniez quelques pas de danse ? Ce ne sont pas les options qui manquent.

Dans un parc

Comme chaque année, le Département des Parcs de New York a une programmation très riche cet été. Dans un parc, sur un terrain de handball ou dans un centre de loisirs municipal, des cours de danse gratuits sont proposés tous les jours à travers la ville. Pour ne citer que lui, le projet Summer on the Hudson offre des ateliers pour tous les âges, en particulier les seniors, à Riverside Park (entre 59e rue et 153e rue). Ailleurs, vous pourrez bénéficier de cours de danse-cardio, de danse du ventre, de zumba ou encore de tango. Il ne vous reste plus qu’à faire votre choix et vous inscrire sur le site du Parks Department. Infos ici

Avec Alvin Ailey

Profiter du savoir-faire de l’une des meilleurs compagnies de danse au monde pour zéro dollar, c’est aussi ça la magie de New York. Du 31 juillet au 5 août, la Ailey School, école de la mythique troupe Alvin Ailey, sillonnera les cinq boroughs pour donner des cours de danse gratuits aux New-Yorkais dans le cadre de son programme Ailey Moves NYC. Au menu: apprentissage de passages adaptés de Revelations, l’une des oeuvres-phares de la compagnie afro-américaine, pour tous les âges et niveaux; ateliers de danse ouest-africaine; séances pour les seniors avec échauffements assis ou debout…  Infos ici 

Cours de Rollerdance

C’est LE plan pour vous la jouer lors de vos dîners en ville: les cours de rollerdance de la Française Cécile Klaus, fondatrice de la compagnie féminine Miss’ile. Chaque mercredi et dimanche de juillet et d’août, l’artiste vous donne rendez-vous à 7pm au Pier 3 du Brooklyn Bridge Park pour une initiation à la danse sur rollers, où les participants apprendront quelques pas et mouvements, ainsi qu’une chorégraphie en guise de bouquet final. Coût: 15 dollars. Il est possible de suivre un cours de patin d’une heure juste avant, dès 6pm donc, pour la même somme. Tous les niveaux sont les bienvenus, à condition de venir avec ses rollers. Âge minimum: 6 ans. Pour s’inscrire, il suffit de cocher going sur la page de l’événement sur Facebook. Le paiement se fait sur place. Informations et réservations

Midtown Dance

Bureaux, shopping et… salsa ? Cet été, Midtown se met à la danse en accueillant, deux jours par semaine, des cours gratuits sur Herald Square Plaza (West 34th Street et Broadway). Chaque mercredi entre 6pm et 7pm, place à Mucho(s) Estilo(s), une série d’initiations à des styles très variés, du hip hop à la bachata en passant par le swing et la danse caribéenne. Chaque cours est assuré par un ou plusieurs instructeurs jusqu’au 20 septembre. Puis, les vendredis, du 4 août au 22 septembre, c’est soirée salsa entre 6pm et 8pm. Venez apprendre les rudiments de la danse latine seul ou accompagné. Pensez à vous inscrire avant de rappliquer. Inscriptions et infos ici

Lincoln Center

Si vous passez devant le Lincoln Center ces jours-ci, vous apercevrez une boule de disco géante sur le parvis. Elle vous tend les bras ! Cet été encore, le centre artistique de l’Upper West Side déroule son dance floor pour son Summer for the City. Le concept: une grande soirée dansante, qui commence par un cours autour de 7pm et se termine par un concert. Le jeudi 3 août, le célèbre musicien de salsa Eddie Palmieri, couronné de dix Grammy Awards, mettra l’ambiance tandis que la chorégraphe et productrice Talia Castro-Pozo, figure réputée dans le milieu de la salsa à New York, assurera le cours. Ils seront suivis le jeudi 10 août par le collectif de danseuses de hip hop, Ladies of Hip-Hop. L’entrée est libre et gratuite, mais il est possible de réserver un accès prioritaire (fast track) pour arriver sur la piste plus rapidement. Programme et inscriptions

Elsa Zylberstein: «Je suis hyper fière que le film sorte aux États-Unis»

Avec près de 2,5 millions de spectateurs, il a constitué le plus gros succès du cinéma français l’an dernier. « Simone, le voyage du siècle », le biopic d’Olivier Dahan rebaptisé « Simone, Woman of the Century », sort à New York et Los Angeles ce vendredi 18 août. Pour celle qui a porté le film et qui incarne son héroïne, Simone Veil, c’est une étape importante. « Je suis hyper fière que ce film sorte aux États-unis, de faire découvrir aux Américains la destinée incroyable de cette femme », explique Elsa Zylberstein depuis la France, lors d’une interview par zoom.

Un film-écho sur le droit à l’avortement aux États-Unis

Le film, que l’actrice a co-produit, retrace la vie de l’ancienne ministre de la Santé et académicienne, de son l’enfance à sa déportation à 16 ans dans l’horreur des camps d’extermination d’Auschwitz, de sa carrière de magistrate à celle de la femme politique pro-européenne marquée par la loi historique du 17 janvier 1975 légalisant l’IVG en France. « Honnêtement, quand j’ai voulu faire le film, assure Elsa Zylberstein, j’étais loin d’imaginer qu’il aurait un tel écho dans le monde aujourd’hui, que le droit à l’avortement allait être autant remis en cause aux États-Unis et ailleurs. » 

Il lui a fallu un an pour se glisser totalement dans les pas de l’ancienne ministre. Des heures d’archives visionnées pour adopter « chaque geste, chaque intonation, chaque battement de cils, chaque ravalement de salive, chaque respiration », pour entrer littéralement dans ses chaussures – durant des mois, la comédienne a marché avec les petites Chanel bicolores adoptées par Simone Veil -, a porté ses tailleurs que Chanel a recréés pour le film, réimprimant les tissus de l’époque.

Une transformation physique spectaculaire, entre prise de poids (9 kilos) et longues heures de maquillage quotidiennes afin de jouer au plus près Simone Veil, de ses 35 à 87 ans (Simone Veil jeune est incarnée par Rebecca Marder). « Je voulais absolument changer de visage, j’ai la tête plus longue qu’elle, moins triangle. Je voulais disparaître et devenir “Elle” », explique Elsa Zylberstein, prenant pour modèle Gary Oldman dans son rôle de Churchill. La comédienne a d’ailleurs travaillé avec le professeur de l’Actors Studio Jack Waltzer.

Elsa Zylberstein dans la peau (et les tailleurs Chanel) de Simone Veil,

Sortir de ses pas n’a pas été plus facile. « Quand ça devient une seconde nature de parler comme elle, de penser comme elle, ça laisse des traces – et tant mieux ! », s’exclame l’actrice qui ne se lasse pas d’évoquer « la force, la puissance et l’intransigeance » de Simone Veil dans ses combats. « On est tous lâches parfois… l’intransigeance de cette femme ! Quand elle s’est insurgée pour les conditions de vie en prison ou pour la Yougoslavie… je me dis : qui est là pour s’insurger pour les Ukrainiens ? »

«Dans ses yeux, je voyais l’émotion»

Elsa Zylberstein a rencontré Simone Veil à plusieurs reprises. La première fois, c’était en 2007 à Paris, lors d’une remise de prix organisée par l’université hébraïque de Jérusalem. Elles se sont vues plusieurs fois avant la mort de l’ancienne présidente du parlement européen, le 30 juin 2017. L’actrice prend son temps, pèse ses mots pour évoquer la femme qui repose aujourd’hui au Panthéon et qu’elle admire. « On me disait qu’elle était froide, froide, froide…. Moi, j’ai ressenti tout le contraire. Quand je l’ai vue, dans ses yeux, je voyais l’émotion. On avait toujours l’impression qu’elle avait des larmes dans les yeux. »

À propos des critiques, parfois acerbes, dans la presse française lors de la sortie du film l’automne dernier, Elsa Zylberstein dit « s’en tamponner le coquillard ». Elle  espère simplement que les Américains sauront découvrir une femme, rescapée de la Shoah, au destin « unique ». Il n’y finalement pas beaucoup de femmes politiques américaines de son envergure aux États-Unis. Le film sort en salle à New York (Angelika Theater) et à Los Angeles (Laemmle Royal Theater) ce vendredi 18 août, avant d’être disponible en streaming sur Itunes, Amazon et Google.

« J’aimerais que les Américains se disent “Wow, voilà un parcours de femme incroyable qui me donne des ailes, qui montre qu’il n’y a pas de fatalité”, conclut Elsa Zylberstein. Tu peux transformer ta vie, d’où que tu viennes. Quand tu démarres ta vie dans la merde, tout est possible, aussi. C’est ça, le message de Simone Veil. »

Clémentine Sarlat (podcasteuse): «Cette année aux États-Unis a changé ma vie»

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Dans ses Cahiers de Jeunesse, Simone de Beauvoir disait : « J’accepte la grande aventure d’être moi ». À l’âge de 17 ans, Clémentine Sarlat ne savait pas encore à quel point cette citation deviendrait prémonitoire. Elle a embarqué dans l’aventure de sa vie en partant vivre un an dans une famille américaine à Minneapolis, aux États-Unis. Ce voyage a non seulement bouleversé sa jeunesse, mais a également influencé sa trajectoire professionnelle et personnelle pendant près de 20 ans.
Dans ce nouvel épisode de French Expat, la podcasteuse à succès Clémentine Sarlat raconte comment elle a dû s’adapter à un nouveau système scolaire, une nouvelle manière de vivre et a découvert des traditions totalement nouvelles. Une année qui apporte à celle qui était alors une jeune lycéenne assoiffée de découvertes son lot de surprises parmi lesquelles des liens forts et durables tissés avec sa famille d’accueil, et notamment avec celle que Clémentine appelle sa sœur américaine qui a d’ailleurs influencé sans le savoir le nom du podcast qu’elle anime aujourd’hui : La Matrescence.
Les aventures de jeunesse peuvent résonner bien au-delà de leurs frontières et de leurs décennies. Cette année aux États-Unis a été un tremplin dans la vie de Clémentine Sarlat, nourrissant sa passion pour les voyages, les cultures et le partage d’histoires. Une aventure qui a laissé une marque indélébile dans sa vie adulte.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Les voiliers-cargos français redonnent du souffle au fret maritime transatlantique

Demain, le vin de votre caviste new-yorkais ou les produits de beauté des marques de luxe françaises auront peut-être été acheminés par… voilier. De nombreuses initiatives se développent pour décarboner le transport maritime, qui représente aujourd’hui 3% des émissions mondiales. Le secteur est en plein développement, via un foisonnement de solutions technologiques (kites, voiles souples ou rigides, ailes, rotors…), la plupart hybrides pour le moment. La filière française des navires propulsés par le vent pourrait à terme fournir un tiers du marché mondial, selon une étude de Wind Ship, une association créée pour promouvoir ces solutions. Les acteurs de la filière espèrent lancer 10.000 cargos véliques d’ici à 2030, soit 10% de la flotte mondiale. Une trentaine d’acteurs dont dix français avancent sur de nouvelles solutions à voile pour réduire la facture énergétique et les émissions des navires de commerce. Zoom sur plusieurs initiatives qui relient déjà ou relieront bientôt la France et les États-Unis.

Grain de Sail

Grain de Sail est un des acteurs historiques de l’import/export à la voile. ©Grain de Sail

L’idée a germé dans la tête de deux Bretons en 2010 : aller chercher du café et du chocolat à l’autre bout du monde en voilier cargo. Il y a quelques années, l’entreprise a poussé un peu loin son projet. Pour éviter de faire le voyage à vide, le voilier emporte à l’aller des vins bio français qui sont distribués sur le marché new-yorkais. En 2018, Grain de Sail s’est même lancé dans la construction de son propre voilier cargo, qui génère une économie carbone supérieure à 95% (avec système autonome de production d’énergie renouvelable), et qui a effectué sa première traversée transatlantique en 2020. Un nouveau bateau, Grain de Sail II, est en projet. Il permettra de tendre vers 100% de transport décarboné. Dès l’an prochain, l’entreprise bretonne entend enrichir son offre en exportant également des huiles d’olives bio sur la côte Est des États-Unis.

Vela

Le premier trimaran-cargo de VELA devrait commencer ses liaisons transatlantiques en 2025. ©VPLP

Avec leur entreprise Vela, basée à Bayonne, ils comptent lancer une ligne régulière entre la France et New-York à partir de 2025 : le navigateur François Gabart et ses quatre associés se sont lancés dans l’aventure du fret à la voile. Vins, parfums et épices devraient être transportés par la petite entreprise, grâce à un voilier-trimaran de 65 mètres de long et de 25 mètres de large dont la construction doit débuter à la fin de l’année pour une mise à l’eau dans deux ans. « Il nous permettra de transporter 5800 tonnes de marchandises par an, a expliqué Pierre-Arnaud Vallon, le président de l’entreprise. En 2028, on vise un départ tous les 9 jours pour avoir une capacité de transport annuel de 30 millions de tonnes. » L’équivalent d’une cinquantaine de conteneurs pourra être transporté lors de chaque traversée. D’ici 2035, l’entreprise compte lancer la construction de 30 voiliers. « Nous sommes entre l’aviation et le transport maritime, précise Pierre-Arnaud Vallon. On peut être plus rapide que les porte-conteneurs et moins cher que l’aérien. » Il faut 9 jours à un cargo conventionnel pour traverser l’Atlantique. Vela estime être mesure de le réaliser en 8 jours.

Neoline

Le projet de voilier cargo de Neoline, une entreprise basée à Nantes. ©Neoline

Neoline est devenu en quelques années un des acteurs les plus prometteurs du secteur. L’entreprise basée à Nantes a développé des technologies innovantes et extrêmement performantes : propulsé grâce à la force du vent, le bateau affiche des dimensions impressionnantes (136m de long, 3000m² de voile et 11 nœuds de vitesse). De nombreux clients prestigieux ont déjà noué des partenariats avec Neoline. « La collaboration avec Neoline nous permet de franchir une nouvelle étape en termes de transports durables. Chaque année, 4 millions de bouteilles (conteneurisées) seront transportées par cargo voilier vers les USA, le premier marché pour le Cognac Hennessy, a ainsi déclaré Mathieu Testud, le Directeur Supply Chain de Hennessy & Co. Ce mode de transport innovant viendra compléter notre dispositif historique d’expédition par voie maritime et ferroviaire (94% des modes de transport de Jas Hennessy & Co, la route représentant 5% et l’aérien moins de 1%). » Renault, Longchamp ou encore Clarins prévoient également d’utiliser les services de l’entreprise dans les années à venir.

Towt

Les bateaux de l’entreprise Towt relieront Le Havre à New York et Miami. ©Towt

Towt s’est également lancé dans l’aventure des voiliers cargos. Partis du Havre, les produits seront déchargés à New York et Miami. L’entreprise créée à Douarnenez, désormais basée au Havre, a récemment mis à l’eau la coque en acier de son tout premier voilier-cargo de 81 mètres. Le navire devrait naviguer 315 jours par an, dont 95% du temps à la voile, et transporter annuellement 30.000 tonnes de marchandises dès l’an prochain. Une flotte de quatre navires verra le jour d’ici à 2026.

Louis-Dreyfus Armateur et Airseas

Le projet Airseas : un kite géant automatisé capable de tracter des navires commerciaux. ©PolaRYSE

En collaboration avec l’entreprise nantaise Airseas qui a mis au point une aile volante baptisée Seawing, Louis-Dreyfus Armateur entend transporter des pièces de l’A320 d’Airbus (le géant de l’aéronautique possède 11% du capital de l’entreprise) aux États-Unis. L’aile géante de 1 000 m2 en forme de parachute, qui volera à une altitude de 300 m, doit tracter un cargo, pesant jusqu’à 200.000 tonnes, en appui du moteur.