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When the world spoke French

L’anglais n’a pas toujours été la langue la plus parlée au monde… A l’occasion de la traduction en anglais de son livre “When the world spoke French”, Marc Fumaroli donne le 5 octobre à la Maison française de Columbia une conférence sur l’importance mondiale qu’avait autrefois la langue française. L’intellectuel, membre de l’Académie française, raconte qu’au XVIIIème siècle, le français était la langue dans laquelle conversaient tous les intellectuels. Au début de la conférence, les spectateurs assisteront à a projection d’un film, “Quand l’Europe parlait français”, un documentaire réalisé par ARTE. Venez redécouvrir l’époque où tous les grands de ce monde parlaient la langue de Molière.
Conférence “When the world spoke French”, le mercredi 5 octobre de 18h à 20h30, à la maison française de Columbia. Morningside campus, Buell Hall East Gallery. Au croisement de 116th street et Broadway.

Les rapports hommes/femmes en France passés au crible

Le “donjuanisme à la française” est le sujet de cette conférence, de toute évidence inspirée par l’actualité de ces derniers mois … La sociologue Christine Fauré, auteure de “La démocratie sans les femmes”, sera le jeudi 6 octobre à la Maison française de NYU. “Si Don Juan était à l’origine un aristocrate espagnol voire européen, il est très tôt devenu français”, assure la sociologue. Christine Fauré parlera de la discrimination des femmes dans l’histoire de la France et dans la société française actuelle, affaire DSK comprise.
Conférence le 6 octobre de 7pm à 8:30 pm à la Maison française de NYU, située au 16 Washington Mews (au croisement entre Univ. Place et 8th Street)

Alain Juppé le recours?

Cette semaine, c’est Alain Juppé qui a le beau rôle dans la presse américaine: le New York Times dresse le portrait du ministre des affaires étrangères français. Steven Erlanger le présente comme un homme de première importance dans le paysage politique français actuel, et le décrit comme “compétent, poli et légèrement ennuyeux”. Le journaliste rappelle que le début du ministère d’Alain Juppé ne s’est “pas bien passé”: Sarkozy a décidé de soutenir les rebelles libyens “sans même demander l’avis de son nouveau ministre des affaires étrangères”. Mais Juppé ne s’est pas laissé faire, et a menacé de démissionner. Pour le journaliste, en France, la politique étrangère a toujours été dans les mains du président, mais un ministre des affaires étrangères autoritaire peut avoir un rôle malgré tout. C’est le cas d’Alain Juppé.
La vie du ministre n’a pas toujours été facile: “il y a quelque chose de tragique” dans son destin pour le New York Times. Après avoir fait les meilleures études possibles et réussi un brillant début de carrière, le politicien proche de Jacques Chirac voit sa carrière brisée par son procès dans l’affaire des emplois fictifs à la mairie de Paris. Eloigné de la vie politique pendant un an, Juppé est réélu maire de Bordeaux en 2006. En 2010, il est nommé ministre de la défense et connaît depuis, d’après le journaliste, “une impressionnante résurrection”. Le ministre des affaires étrangères assure en public que Sarkozy est le meilleur candidat pour la présidentielle de 2012. Mais pour le New York Times, il est surtout en train de préparer sa propre campagne: celle de 2017. Il a laissé entendre que le sénateur John Mac Cain s’était présenté à la présidentielle à l’âge de 72 ans. Or, comme le fait remarquer Steven Erlanger, “c’est l’âge qu’aura Alain Juppé en 2017”. A bon entendeur…
Le Canard Enchaîné, un modèle économique unique au monde
Un journal français qui fait des profits quand la presse va mal, et qui se permet en  plus d’ignorer internet… Vous l’aurez reconnu, c’est le canard enchaîné. Le Wall Street Journal publie une analyse de ce journal français atypique. Pour le journaliste Max Colchester, un journal sans site internet est extrêmement rare. Il ajoute que Le Canard Enchaîné est aussi unique “parce qu’il n’a pas de publicité”. Cela n’a pas empêché ce journal qui vend 500.000 exemplaires par semaine de faire un profit de 4,5 millions d’euros en  2010. Le modèle du canard enchaîné montre donc que la presse écrite n’est pas morte pour Max Colchester. Le journaliste cite une autre revue française qui a imité avec succès le modèle du canard enchaîné: la revue XXI.
La question que se pose alors naturellement le Wall Street Journal: ce modèle de fonctionnement pourrait-il être repris dans d’autres pays? Pas si sûr, pour Max Colchester.  Le journaliste explique que les journaux français tirent 40% de leurs revenus de la publicité, quand ceux américains en tirent 73%. C’est pourquoi “se passer de publicité est un moins gros sacrifice en France”. Le journaliste assure qu’à l’étranger, on ne trouve pas de journaux satiriques qui soient l’équivalent du Canard Enchaîné. En Angleterre, le magazine satirique Private Eye accorde toujours beaucoup d’importance à son édition papier mais a tout de même mis au point un site internet conséquent. Aux Etats-Unis, The Onion, qui propose des histoires satiriques fictives a une version papier, une version internet et également une version télévisée! Preuve que le Canard enchaîné reste aujourd’hui un OVNI dans le monde de la presse.
Après les Vélib’, les Autolib’! A Paris, on peut désormais emprunter à une borne Autolib’ des voitures électriques, les Bluecar, et les restituer à une autre borne. Mais pour le Financial Times, c’est un “pari très risqué” qu’ont pris Bertrand Délanoë, le maire de Paris, et Vincent Bolloré, l’entrepeneur qui fournit les voitures. D’après le journaliste Paul Betts, Bertrand Delanoë a l’espoir, “dans une atmosphère pré-électorale très volatile”, de retrouver le même succès qu’il a connu avec les Vélib’. Mais le Financial Times assure que les hommes politiques locaux ont déjà du faire face aux protestations des électeurs, des compagnies de taxis et des loueurs de voitures. “Paris a déjà très peu de places de parking” écrit le journaliste, qui ajoute que de nombreux résidents craignent que les 12,5km de places de parking qui seront dédiés aux stations Autolib’ ne rendent la situation intolérable.
D’après Paul Betts, le pari qu’a pris Vincent Bolloré est encore plus risqué: celui-ci a en effet investi 15 milliards d’euros pour créer une batterie spécifique aux voitures électriques. Pour la première semaine d’essai, Vincent Bolloré a engagé 1.500 personnes dont la fonction est d’aider les utilisateurs à se servir des Bluecar. D’après le Financial Times, leur rôle sera également de “lutter contre le même vandalisme qui avait affecté les Vélib'”. Le journal rappelle d’ailleurs, à la fin de l’article, que le succès économique des Vélib’ est contestable à cause des dégradations subies: durant les deux premières années de mise en service des Vélib’, près de 16.000 vélos ont été détruits ou volés.
Le Los Angeles Times ne semble pas non plus totalement convaincu par le projet des Bluecar. La journaliste Kim Willshers assure que tous les Parisiens ne sont pas ravis. Elle cite un mécontent: “J’ai vécu ici pendant 30 ans et personne ne m’a jamais demandé si je voulais ces Autolib’. Est-ce que c’est ça, la démocratie?”. La journaliste affirme “au passage” que “Vincent Bolloré est un ami de Sarkozy”. Enfin, elle ajoute qu’assurément, “les Autolib’ sont propres, électriques et silencieuses. Mais elles rendent la vie plus dangereuse aux piétons parisiens si endurants”. Et conclut son article de manière ironique: “Si vous êtes renversé par une Bluecar, vous ne l’entendrez même pas venir”.

Un mois pour la loterie de la Green Card

Le rêve américain pour les chanceux au tirage… Comme chaque année, les Etats-Unis distribuent 50.000 cartes vertes, ou “diversity visas”, pour l’année 2013, au hasard parmi les personnes qui se sont inscrites avant le 5 novembre sur ce site.
Tous les pays n’y ont pas droit (sont exclus ceux qui ont atteint leur quota d’immigrés par d’autres voies), mais les personnes nées en France ou dans les pays dont le français est la langue officielle sont autorisées à se présenter à la loterie. Les seules exceptions concernent le Canada et Haïti, qui ont envoyé plus de 50.000 émigrants aux Etats-Unis lors des cinq dernières années. Vous pouvez vous inscrire à la loterie quelque soit le pays dans lequel vous vivez, Etats-Unis compris, et ce même si vous possédez déjà un visa. Un quota précis est accordé à chaque pays, calculé après la clôture des inscriptions en fonction du nombre total de candidatures. L’année dernière, pour la France, ce quota était de 574 personnes.
Les critères
Pour s’inscrire, il y a quelques critères à remplir. (La liste complète en anglais ici). Il faut être titulaire de l’équivalent du baccalauréat ou tout au moins avoir un diplôme sanctionnant  la réussite de douze années d’études dans le primaire et le secondaire, ou alors avoir travaillé au moins deux ans dans un domaine nécessitant deux années de formation au cours des cinq dernière années. Attention, pour que ce travail soit pris en compte par le gouvernement américain, il doit être classé dans la catégorie 4 ou 5 et dans un rang supérieur à 7. Pour savoir si vos années d’expérience vous rendent éligible, rendez vous sur ce site, cliquez sur “find a job”, trouvez votre métier et rendez vous dans l’onglet “job zone”.
L’heure du résultat
Les résultats de la loterie sont accessibles à partir du 1er mai 2012. Vous ne serez pas prévenus par email, que vous ayez gagné ou perdu. Pour voir les résultats, il faut vous rendre sur le site du gouvernement et entrer votre numéro d’inscription. Méfiez-vous des sites non-gouvernementaux qui proposent leur aide dans ce fastidieux processus: ils sont souvent trompeurs et inutiles.
1er mai 2012: vous allez voir votre statut et découvrez que vous avez remporté le droit d’avoir une carte verte. Bravo, mais tout n’est pas encore gagné! Pour être sûr de donner chaque année 50.000 “diversity visas”, les Etats-Unis tiennent compte du fait que certaines personnes ne viendront pas et sélectionnent plus de 50.000 gagnants. Il faut donc faire toutes les démarches nécessaires pour obtenir la carte verte rapidement: mieux vaut s’inscrire pour un entretien auprès du consulat américain de son pays le plus vite possible. Ces entretiens commencent en octobre 2012. Une fois que que les 50.000 visas ont été distribués, le programme s’arrête.
Le chemin vers la nationalité américaine est souvent long et semé d’embûches. Mais avec un peu de chance…

Sécu: la chasse aux expat' est ouverte

Ils seraient «plusieurs dizaines de milliers». «Ils», ce sont ces expatriés qui profitent de leurs séjours en France pour faire rembourser indûment leurs soins par la bonne vielle Sécu. C’est pour les identifier et procéder à la radiation de certains d’entre eux que le gouvernement a autorisé à la mi- septembre la Caisse nationale d’assurance maladie (Cnamts) et la Direction générale des finances publiques (Dgfip) à recouper leurs listes.
«Il n’y a pas d’interaction entre les impôts et la Sécu. Les Français qui vivent à l’étranger peuvent donc conserver leur carte vitale même s’ils ne sont plus résidents fiscaux en France, résume Eric Thoby, directeur régional pour l’Amérique du Nord du groupe Crystal Finance. Et quand ils retournent en France, le médecin ne peut pas vérifier qu’ils sont résidents fiscaux.»
La phénomène des « expatriés fraudeurs » n’est pas nouveau. En avril 2004 déjà, une note de l’inspection générale des affaires sociales (IGAS) relative à l’évaluation des fraudes à l’assurance maladie le listait parmi les cinq cas de fraudes régulièrement observés chez les porteurs de la fameuse carte verte.
Face au coût du préjudice pour la Sécu et à la nécessité de réaliser des économies en ces temps de contraintes budgétaires, le gouvernement a donc décidé de passer à l’action. Le Parisien Aujourd’hui en France évalue à 40% la part des nouveaux expatriés recensés depuis 2007 qui sont faits soigner lors d’un retour en France, pour un montant moyen de 308 euros par personne. En extrapolant aux quelque deux millions d’expatriés, le préjudice pour la Sécu pourrait s’élever à presque 100 millions d’euros, selon le journal.
Sont concernés les expatriés qui ne sont pas couverts par leur employeur français (salariés en mission), ni ne cotisent à la Caisse des Français de l’étranger (CFE) ou à une assurance privée et doivent donc cotiser au système d’assurance maladie du pays d’accueil. 50.000 cas d’expatriés seront examinés par an, prévient la Caisse nationale d’assurance maladie dans un communiqué.
Les expatriés suspectés de fraude recevront dès octobre une lettre contenant différentes questions sur l’utilisation de leur carte. Avertissement sans frais cependant car, selon Le Figaro, aucun des fraudeurs identifié ne devra rembourser les sommes indûment perçues.

La crise aux Etats-Unis et en Europe vue par Etienne Balibar

Le philosophe français Etienne Balibar donnera le lundi 3 octobre, de 18h à 19h30, une conférence sur la crise en Europe et aux Etats-Unis au CUNY Graduate Center. Le célèbre philosophe, professeur à Paris X, est considéré comme l’un des plus grands penseurs politiques actuels. Il a travaillé sur la question des frontières, de l’universalité et de la citoyenneté européenne. Ne ratez pas “Europe, America and the crisis: a philosopher’s remarks”.
Une table ronde fera suite à cette conférence le mercredi 5 octobre. De midi à 14h, vous pourrez poser au philosophe vos questions sur la crise et ses conséquences sur le continent américain et européen.
CUNY Graduate Center, 365 5ème avenue (au croisement avec la 34ème rue), Manhattan. “Europe, America and the crisis: a philosopher’s remarks” le lundi 3 octobre de 18h à 19h30, dans la “Skylight room”. Table ronde le mercredi 5 octobre de midi à 14h, dans la salle 5109.

La nuit blanche, version Greenpoint

Depuis 10 ans qu’elle existe, la nuit blanche parisienne a vu son concept transposé à de nombreux pays, dont les Etats-Unis! Demain, samedi 1er octobre, Greenpoint présente sa propre nuit blanche, “Bring to light”, qui a lieu en même temps (ou presque, décalage horaire oblige) que celle de Paris. Au programme, de 18h jusqu’à minuit, des installations de son et de lumière dans les rues, des spectacles et des oeuvres d’art. La majorité des installations sont situés sur Noble street et Milton street.
Vous pourrez admirer, entre autres, l’oeuvre de Camille Scherrer “In the woods”: passez devant les projecteurs et vous verrez votre ombre se transformer en celle d’une créature de la forêt. Ne ratez pas “commercial break”, une projection vidéo qui réunit le travail de 130 artistes explorant les liens entre art et publicité dans les grandes villes. Et avec l’oeuvre “links”, l’artiste Gabriela Barcia-Colombo projette des vidéos de New Yorkais sur la grille d’un parc. En tout, une soixantaine d’oeuvres résolument contemporaines et souvent très déjantées vous attendent au coin des rues de Greenpoint.
Bring to light, la nuit blanche new yorkaise, c’est le samedi 1er Octobre de 18h à minuit à Greenpoint. Rues à arpenter: Noble street et Milton Street au croisement avec Franklin street, ainsi que l’India street pier. Pour accéder au festival, le service des East River Ferry jusqu’à l’India street pier sera assuré jusqu’à minuit, et le métro G sera remplacé par des navettes qui partiront toutes les dix minutes.

Keren Ann en concert

C’est dans un bar à vin de Soho que Keren Ann a décidé de se produire pour deux représentations ce week end. Après le succès de ses précédents disques, la chanteuse est actuellement en tournée pour son dernier opus “101 ». Le son et le look ont changé mais l’on retrouve toujours la douceur caractéristique de l’artiste dans des titres plus rythmés. Parmis les superbes chansons qui composent l’album vous pourrez retrouvez “Ny Names Is Trouble” ou « All The Beautiful Girls”. Celle qui a écrit pour entre autre pour Henri Salvador, Françoise Hardy, Jane Birkin et Vincent Delerm vous fera passer un délicieux moment.
Keren Ann en concert le 30 septembre et le 1er octobre 2011 au City Winery, 155 Varick Street, NY NY. Ouverture des portes à 18h, début du spectacle à 20h. Places: $15 au bar, $20 pour une table réservé, et $25 pour les tables VIP. Réservation ici.

La Target du Brooklyn Museum pour un samedi soir "Latino Heritage"

Vous n’avez jamais dansé face à face avec un Picasso ? Le Brooklyn Museum va arranger ça. Ce samedi, c’est la Brooklyn Museum’s Target First Saturdays, l’occasion de voir autrement ce lieu culturel situé à quelques pas de Prospect Park. Chaque premier samedi du mois, les visiteurs peuvent apprécier une programmation artistique gratuite et des spectacles entre 17h et 23h. Pour le mois d’octobre, la fête s’intitule “Latino Heritage”. Musiques cubaines, danses salsa et artistes Latino-Américains ont au programme. Tout au long de la soirée, le Museum Café propose sandwiches, salades, et boissons. Certains évènements requièrent des tickets qui sont en quantité limitée et distribués au Visitor Center situé dans le Rubin Lobby dès 14h.
Liste des festivités pour le Samedi 1er Octobre 2011:
Danse: 17h30
ABAKUÁ Afro-Latin Dance Company : mambo, funk, et danse afro-caribéenne. 300 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h.
Musique: 18h-20h
Jerry Hernandez y La Orquesta Dee Jay pour une soirée salsa. Leçon de salsa prévue par les danseurs Farrah Benoit et Franklin Liranzo à 17h.
Représentation: 18h30
L’actrice dramaturge Carmelita Tropicana présentera des extraits d’œuvres originales.30 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h30.
Hands-on Art: 18h30 à 20h30
Créer un collage qui reflète votre passé et votre présent et qui imagine votre avenir. 380 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 17h30.
Discussion sur l’art: 19h
La conservatrice d’art contemporain Eugenie Tsai dans Sanford Biggers: Sweet Funk—An Introspective. 30 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 18h30.
Discussion sur le cinéma: 19h30
Le documentaire de la chaîne HBO « The Latino List » (Timothy Greenfield-Sanders, 2011) explore la vie des Latino-Américains. Après la projection, Greenfield-Sanders parlera avec le public de son travail. 330 tickets gratuits disponibles au Visitor Center à 18h.
Dance Party: 20h-22h
DJ Bobbito Garcia a.k.a. Kool Bob Love aux platines pour un set Latin, Afro-beat, progressive hip-hop, et plus.
Book Club: 21h
Dr. Marta Moreno Vega, présentée dans l’exposition Latino List, évoquera des passages de ses mémoires « When the Spirits Dance Mambo ».
Music: 21h-22h
Le musicien Jose Conde mélangera des titres cubains et des sonorités rock & soul.
200 Eastern Parkway Brooklyn, New York 11238-6052 – http://www.brooklynmuseum.org/visit/first_saturdays.php

Les primaires à New York aussi

Samedi 8 octobre, ce sont les primaires du parti socialiste. Tous les Français sympathisants de gauche qui vivent aux Etats-Unis peuvent aller voter et désigner le candidat socialiste qu’ils veulent voir à la présidentielle. Le bureau de vote de New York se tiendra dans l’hôtel W Times Square, au croisement de Broadway et de la 46ème rue. L’adresse exacte: 1567 Broadway, au 5ème étage. Le bureau sera ouvert de 9h à 19h. Le vote a lieu un jour en avance pour cause de décalage horaire: si le vote avait lieu le dimanche, les New Yorkais voteraient en connaissant déjà le résultat.
Pour voter aux primaires, il faut remplir trois conditions: tout d’abord, être inscrit sur les listes électorales au consulat de New York au 31 décembre 2010, comme pour toutes les autres élections. Ensuite, il faut signer une charte qui assure que l’on adhère aux valeurs de la gauche. Enfin, il faut s’affranchir de la somme symbolique de 2$.
Julien Ducourneau, secrétaire de la section de New York du parti socialiste, attend entre 400 et 500 votants samedi 8 octobre. “Les Français qui vivent à New York sont  habitués à ce type de vote puisque les primaires existent dans le système politique américain. Il n’y a pas vraiment de remise en question de ce vote comme cela peut être le cas en France” affirme le secrétaire de la section de New York.
S’il y a un deuxième tour, le vote aura lieu dans les mêmes conditions le samedi 15 octobre.
Vote le samedi 8 octobre, de 10h à 19h, au 1567 Broadway (croisement Broadway/46ème rue).
Les autres villes américaines dans lesquelles on peut voter les samedis 8 et 15 octobre, de 9h à 19h, sous les mêmes conditions qu’à New York:
Los Angeles: The Los Angeles Lesbian and Gay Center, au Mac Donald/Wright Building, 1625 N. Schrader Blvd – CA 90028-6213
-Boston: The Eastern Bank Community Room, au 155 Darmouth street – MA 02116
San Francisco: Mechanics Institute, au 57 Post streetSt #415 CA 94104
Washington: Doubletree Hotel Bethesda 8120 Wisconsin Avenue MD 20814 BETHESDA

Manu croque la politique avec humour

Vous aimez les dessins satiriques sur l’actualité politique et internationale? Courez à l’exposition “Legally French” du dessinateur français Manu, de son vrai nom Emmanuel Letouzé. Elle se déroule du 7 au 9 octobre à la galerie “The invisible dog art center“, au 51 Bergen Street à Brooklyn.
Cet artiste qui a fait sa scolarité à Columbia et est désormais installé à Brooklyn tient un blog sur Rue89 dans lequel il se moque de la politique française et internationale. On y retrouve un Nicolas Sarkozy coiffé d’un bonnet d’âne, un Kadhafi qui trouve refuge dans les flammes de l’enfer et bien d’autres personnages du même acabit. Son deuxième cheval de bataille, c’est l’ONU, les ONG et la bureaucratie en général. Un milieu qu’il connaît bien puisqu’il travaille aux Nations-Unies. Ses dessins sur la bureaucratie sont publiés sur le site Stuff Expat Aid Workers Like. Vous pouvez également retrouver tous ses dessins sur son site Manu Cartoons.
Exposition des dessins humoristiques de Manu du 7 au 9 octobre à la galerie The Invisible Dog Art Center: 51, Bergen Street, Brooklyn. Le vernissage a lieu le 7 octobre de 18h à 23h; pour y participer, mieux vaut s’inscrire sur la page facebook de l’événement ou auprès d’Emmanuel Letouzé: [email protected]. Le samedi, la galerie est ouverte de 13h à 21h, et le dimanche de 13h à 17h.

Trois rendez-vous jazz à ne pas manquer

Jérôme Sabbagh au The Blue Whale
Jerome Sabbagh est loin d’être un inconnu de la scène jazz américaine. Ce saxophoniste ténor d’origine parisienne s’est installé à Brooklyn depuis plus de seize ans. Son projet le plus récent est un trio avec le guitariste Ben Monder et le batteur Daniel Humair. Le répertoire est formé de compositions de Sabbagh et d’improvisations libres. Intitulé Will Follow You, le troisième album présente une mélodie sincère et efficace. Jérôme Sabbag se produira à The Blue Whale jeudi 29 septembre et sera rejoint par des artistes locaux dont le guitariste Larry Koonse, Dave Robaire à la basse et Dan Schnelle à la batterie.
The Blue Whale, 123 Astronaut E S Onizuka St., L.A. Le jeudi 29 septembre à 21h00. Prix: $10. www.bluewhalemusic.com.
Esperanza Spalding au Orpheum Theatre
Originaire de Portland (Oregon), la bassiste et chanteuse de jazz Esperanza Spalding (photo) a été l’inattendue gagnante du Grammy Awards 2011 dans la catégorie Révélation de l’année. La nouvelle en avait étonné plus d’un puisque c’est le jeune Justin Bieber qui était l’immense favori. Ce qui a fait la différence ? La voix douce et chaleureuse d’Espenranza Spalding et sa technique vocale qualifiée de moderne, précise et accessible. L’artiste noire-américaine compte déjà depuis longtemps parmi ses fans le président Barrack Obama qui l’avait d’ailleurs invitée à Oslo en 2009 lorsqu’il a reçu son Prix Nobel de la Paix. La musique de chambre ouverte à l’improvisation et le charisme de la chanteuse sont à découvrir au Orpheum Theatre le vendredi 30 septembre à 20h00.
The Orpheum, 842 S. Broadway Ave., L.A. Vendredi 30 septembre à 20h00. Entre $27 et $60. laorpheum.com.
Le plein de jazz au Angel City Jazz Festival

Pour les inconditionnels du jazz, l’Angel City Jazz Festival devrait leur apporter pleine satisfaction. Commencée depuis le 22 septembre dernier, cette manifestation de renom finira le dimanche 2 octobre. Les meilleurs du jazz innovateurs sont présents. Rudresh Mahanthappa, considéré comme le « joueur de saxophone alto de l’année », le jeune pianiste Tigran Hamasyan ou encore les artistes Satoko et Natsuki Tamura. Angel City Jazz Festival propose au public des talents internationaux d’une grande qualité dans différents établissements de la ville.
Jusqu’au 2 octobre. Prix autour de $40. Tout le programme sur www.angelcityjazz.com.