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Le patron de Sweet Lily Bakery braqué par trois hommes cagoulés à Studio City

Depuis cinq jours, les messages de soutien affluent chez Sweet Lily Bakery, la boulangerie-pâtisserie de Thibault Leymarie et Marine Le Faucheur, très appréciée des Français, à Studio City. « Je suis très entouré, très soutenu. La famille, les amis, les clients, tout le monde vient me dire un mot gentil, ça fait chaud au cœur », témoigne le boulanger français, encore très secoué, après le violent braquage dont il a été victime, mercredi 26 mars.

Thibault Leymarie était venu confectionner ses pains et ses viennoiseries dans sa boulangerie de Cahuenga Boulevard, très tôt, vers 4am, comme à son habitude. Il attendait un de ses employés quand il a entendu la porte de devant s’ouvrir. « Je me suis retrouvé nez-à-nez avec trois mecs cagoulés, gantés, tout habillés de noir, pied-de-biche et barre de fer à la main, raconte-t-il. Je ne sais pas ce qu’ils venaient faire, car qu’y a-t-il à prendre dans une boulangerie ? Nous n’avons pas de cash, ni d’objets de valeur.»

Des contusions et une belle frayeur

Afin de les faire fuir, le boulanger leur fonce dessus en hurlant en français. « C’est peut-être pour ça qu’ils n’ont pas bougé », plaisante-t-il aujourd’hui. Le plus costaud des trois le soulève par son t-shirt. Ses pieds décollent. Le Français est balayé sur 15 mètres, de la cuisine à la porte d’entrée vitrée, qui cède sous le choc. Il est ensuite roué de coups au sol, dans la rue, comme on peut le voir sur les images glaçantes de la vidéosurveillance, reprises par les chaînes de télévision Fox 11 et KTLA

« Tout le long, je ne regarde pas leurs visages, mais leurs mains, car j’ai peur de ce qu’ils peuvent sortir comme arme. Avec un gun, j’étais foutu » revit Thibault Leymarie. Quelques minutes après, les trois hommes s’enfuient dans une Mercedes gris foncé, conduite par un quatrième complice. Le LAPD a lancé des recherches pour les retrouver. Le boulanger s’en sort avec des contusions, des bleus, et une belle frayeur. « Je préfère que ce soit tombé sur moi plutôt que sur mon staff », glisse-t-il. La porte, elle, devra être remplacée, ainsi que son téléphone portable, dont l’écran a été pulvérisé.

« Ça fait 10 ans que je suis là, et je n’avais jamais connu ça. En France, ça m’était arrivé deux fois », affirme-t-il, en décrivant « un quartier hyper calme » et « des voisins adorables ». Preuve en est, la vague de soutien reçue ces derniers jours. « Un Américain est venu à la boutique. Il avait vu aux infos ce qu’il s’était passé et il voulait nous aider. Il était prêt à nous donner de l’argent. On n’en demande pas tant, remercie le couple. On a des assurances qui sont là, mais c’était un vrai élan de soutien et de générosité qui nous a particulièrement touchés. »

Nouveau coup dur après les incendies

Le coup est pourtant rude à encaisser. « On n’avait pas besoin de ça maintenant » soupire Marine Le Faucheur. Encore éprouvé, son mari scrute les visages dans la rue et relève les plaques d’immatriculation au moindre doute. Alors que Pâques approche, il n’a pas le cœur à confectionner des chocolats. D’autant que l’envolée du coût du cacao les incite à revoir leurs créations à la baisse cette année.

Sweet Lily Bakery se remettait tout juste des incendies, début janvier, qui avaient entraîné un ralentissement de son activité. Avant cela, la grève des studios hollywoodiens, tous proches, avait plombé leurs ventes pendant un an. Heureusement, la vente de leur boutique de Culver City a permis au couple de retrouver un meilleur équilibre de vie, aux côtés de leurs filles.

Pâques 2025 : Où trouver des chocolats à Washington?

Pâques approche à grands pas… Cette année, la fête catholique tombe pendant les vacances de printemps de la capitale, le dimanche 20 avril. Pour les amateurs de chocolat, les chrétiens et les fidèles aux traditions, les boulangeries, pâtisseries et chocolateries de Washington DC proposent une sélection variée d’œufs et de créations chocolatées, pour petits et grands. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

The Chocolate House DC (Dupont Circle)

Cette année, la chocolaterie de Dupont Circle propose un « gift basket » spécial Pâques. © The Chocolate House DC

Cette petite chocolaterie haut de gamme nichée au rez-de-chaussée d’un immeuble à Dupont Circle passe presque inaperçue quand on passe devant mais ses chocolats valent le détour. The Chocolate House DC achète ses ingrédients dans le monde entier, dont Hawaï et la Suisse. C’est peut-être pour cela que les Washingtonians la recommandent souvent aux nouveaux arrivants qui cherchent de bonnes adresses. On retrouve également des marques françaises Bonnat, Francois Pralus, Michel Cluizel et Valrhona. Pour cette année, la maison propose un panier spécial Pâques pour 100$. Pour récupérer les commandes, il faut se rendre au magasin du lundi au jeudi, de 12pm à 6pm, le vendredi et samedi jusqu’à 7pm et le dimanche jusqu’à 5pm. On peut commander en ligne. Rendez-vous au 1904 18th St NW. Site.

Chocolate Chocolate (Downtown)

Les œufs en chocolat de Chocolate DC. © Chocolate DC

Pour les festivités de Pâques, Chocolate Chocolate propose des œufs de Pâques avec des couleurs très printanières et des lapins en chocolat moulés. On retrouve aussi la sélection habituelle, qui va des bonbons raffinés aux truffes gourmandes. Comptez entre 12,95$ pour un lapin simple à 42$ pour un trio d’œufs. Ouvert du lundi au vendredi de 11am à 5pm. Rendez-vous au 1130 Connecticut Ave NW. Site.

L.A. Burdick Chocolate (Georgetown)

Moutons de Pâques au chocolat blanc et à la ganache chocolat au lait. © L.A. Burdick Chocolate

Implantée dans plusieurs villes américaines, la chocolaterie L.A. Burdick Chocolate a été fondée par un Américain amoureux de la Suisse et de la France. Après un stage en chocolaterie artisanale, Larry Burdick est revenu aux États-Unis et a ouvert plusieurs chocolateries artisanales, dont une dans le quartier de Georgetown, à Washington. À l’occasion de Pâques, on y retrouve les traditionnels lapins et œufs en chocolat, ainsi que les célèbres souris au chocolat, devenues le symbole de la marque, mais aussi des moutons ! Compter environ 40$ pour un panier de Pâques. Ouvert du lundi au dimanche, de 8am à 8pm la semaine et jusqu’à 9pm le vendredi et le samedi. Rendez-vous au L.A. Burdick Chocolate, 1319 Wisconsin Ave NW. Site.

Capital Candy Jar (Lincoln Park)

Les œufs multicolores © Candy Jar

Les propriétaires de Capital Candy Jar aiment les couleurs pastel. Rose, jaune, vert, c’est un vrai feu d’artifice de chocolats. Les enfants apprécieront particulièrement les gummy bunnies ou les Oreo de Pâques. Les prix varient entre 9,95$ pour un paquet œufs de Pâques, 9,95$ également pour un lapin, et jusqu’a 71,95$ pour un coffret. Ouvert du mardi au dimanche, de 2pm à 7pm. Rendez-vous au 201 15th Street NE. Site.

Ladurée (Georgetown-Bethesda)

Chaque année, Ladurée revient avec une collection spéciale. © Ladurée

La célèbre boutique française, connue pour ses macarons, propose plusieurs sortes de chocolats sont encore disponibles, en forme d’œuf ou en carré, entre 20$ et 40$. Leur produit phare : un gâteau en forme d’œuf à partager entre 6 personnes. La boutique est ouverte tous les jours de 10am à 6pm au 3060 M St NW à Washington DC, ou à Bethesda de 10am à 7pm au 4808 Bethesda Ave. Site.

Neuhaus Chocolate (DC, Maryland, Virginie)

Les œufs Neuhaus à remplir en fonction de la taille souhaitée. © Neuhaus

Originaire de Belgique, la famille Neuhaus a créé sa marque de chocolaterie au début des années 1900 et est devenue une icône dans le monde de la chocolaterie à l’international. L’inventeur des ballotins au chocolat fourré et à la praline propose une multitude de produits différents pour Pâques. Les prix varient entre 17$ pour quatre petits œufs et 185$ pour 850 grammes d’œufs en chocolat. Rendez-vous à Bethesda, dans le Maryland, dans la gare de train de Washington DC à Union Station ou à Fairfax et Alexandria, en Virginie. Site.

DC Chocolate Festival à la Maison Française

Depuis huit ans, The Chocolate House DC organise un festival de chocolat à la Maison française. © Sarah Goolishian photography
Depuis huit ans, The Chocolate House DC organise un festival de chocolat à la Maison française. © Sarah Goolishian photography

Même si Pâques se célèbre le week-end du 20 avril, le chocolat est à l’honneur quelques jours de plus grâce à la 8e édition du festival du chocolat. Organisé par The Chocolate House DC, le festival aura lieu à la Maison Française de Washington, 4101 Reservoir Road NW, le samedi 25 et le dimanche 26 avril. En tout, une trentaine de chocolatiers locaux et internationaux se déplacent pour l’occasion. Compter 75$ par personne pour y participer. Billet à réserver ici.

Sex in America : Spring Break, l’open bar américain

Tout commence avec l’idée de réunir des étudiants pour faire la fête, en 1938, au cours d’une compétition de natation à Fort Lauderdale, en Floride. Vingt années plus tard, dans les années 1960, les étudiants ont commencé à affluer en nombre. Les commerces locaux en ont profité pour proposer des offres spéciales, comme des bières à volonté à 1,50$, et on a rebaptisé la ville en « Ft. Liquordale »… 

À mesure que la foule augmentait d’année en année, elle devenait également plus difficile à contrôler. En 1985, parmi les 370 000 étudiants qui se rendaient à Fort Lauderdale, 2 500 ont été arrêtés pour comportements « inappropriés », au point que les autorités ont interrompu les festivités. Il est même devenu interdit de boire sur les plages et les étudiants ont été informés qu’ils n’étaient plus les bienvenus. Las ! Ils sont partis ailleurs. 

Aujourd’hui, les trois destinations les plus populaires sont Panama City en Floride (370 000 étudiants), South Padre Island au Texas (150 000), et Cancún au Mexique (100 000). Un spring breaker y dépensera environ 1 100 dollars par semaine, soit 1 milliard de dollars rien qu’au Texas et en Floride. 

En 2006, un sondage de l’American Medical Association révélait que plus de la moitié des femmes considérait que se comporter de manière sloppy and promiscuous (comprenez : bourrée et libertine) était un moyen de s’intégrer plus facilement à la communauté. L’étude montrait également que les comportements à risques étaient pratique courante : sexe non protégé, partenaires multiples, agressions et blessures en contexte (très) alcoolisé…

Spring break après #metoo

Mais tout cela, c’était il y a vingt ans. Depuis #Metoo et la reconnaissance du consentement, les comportements ont-il évolué ? Eh bien, pas vraiment. Une autre enquête menée en 2024 a révélé qu’environ la moitié des répondantes (au féminin) étaient ivres toute la journée, et qu’environ 40% buvaient jusqu’à l’évanouissement. Une étude similaire menée auprès d’hommes a révélé des chiffres encore plus élevés. 57% des étudiantes ont indiqué que la promiscuité sexuelle pendant cette période était considérée comme une façon acceptable de s’intégrer. Bien loin de diminuer, les pourcentages ont même plutôt augmenté. 

Non, la vraie nouveauté de ces dernières années, c’est l’omniprésence de la drogue : cocaïne, weed, ecstasy (appelée aussi « Molly » quand elle se consomme en poudre) – tout est dispo, tout circule, tout se consomme. Dans les chambres, dans les toilettes, sur les balcons. Évidemment, cette surconsommation mollement réprimée par les autorités (couvre-feu, parkings inaccessibles, checkpoints, brigades à cheval), a une incidence sur la sexualité des étudiants. Il est d’ailleurs possible de choisir sa destination en fonction de la réputation des étudiantes qui la fréquentent. Alabama ? Georgie ? Filles faciles. Missouri ? Moins, mais ça va. Évidemment, ces évaluations sont tenues à jour par des étudiants. Ajoutez qu’il est très facile d’obtenir de fausses ID qui permettent à des mineurs de participer aux activités et vous comprendrez l’angoisse de certains parents. 

Quelques voix s’élèvent tout de même pour rappeler que tous les étudiants ne participent pas aux orgies. L’équipe du site Internet projectknow.com consacré à la lutte contre les dépendances a réalisé un sondage qui montre que plus d’un tiers des étudiants regrettent leur consommation d’alcool (mais ne sommes-nous pas tous les mêmes au lendemain de fêtes ?) et à peu près autant concernant les relations sexuelles. Sur le sujet d’ailleurs, le sondage montre que 49% des femmes n’ont eu aucune relation sexuelle (contre 27% des hommes) à cette période. Mais 11% ont eu entre deux et trois partenaires (26% chez les hommes).  

La semaine à 8 000$

Il est enfin intéressant de constater que la plupart des articles avertissant des risques pris par les étudiants pendant Spring Break datent de quelques années, comme si l’habitude avait été prise désormais. On préfère annoncer la venue de telle influenceuse pornographique. Probablement parce que l’évènement génère d’énormes revenus pour des pays comme le Mexique ou la République dominicaine, mais aussi aux États-Unis. Chaque année, le nombre et le prix des billets d’avion pour ces destinations augmentent. Les ventes de maillots de bain Victoria’s Secret ou de crèmes solaires connaissent des pics importants. Et les agences de voyages continuent de proposer des réductions à celles et ceux qui font venir leurs amis. 

Le seul argument qui tendrait à limiter l’affluence de la jeunesse américaine sur les plages du Mexique ou de la Floride reste l’argent. D’après Bloomberg, le prix moyen du break de printemps serait de 8 306$. C’est 26% supérieur à l’année dernière et deux fois plus qu’en 2019. Pour une semaine passée à moitié inconscient la plupart du temps, c’est quand même assez cher payé. 

Sources Online school; Newsweek; New York post

Sergio Tache, fondateur des parfums Dossier : « Je suis obsessionnel sur mes marges »

Le parfum a la cote aux États-Unis. Ce plaisir resté longtemps très européen gagne de plus en plus d’adeptes outre-Atlantique, chez les femmes mais aussi chez les hommes, qui représentent un tiers du marché. Mais le parfum reste un produit de luxe, difficile d’accès pour des audiences jeunes et désargentées.

Adieu la banque, bonjour la beauté

C’est le constat de Sergio Tache, qui lance Dossier en 2018, avec pour mission d’offrir des parfums de qualité à des prix raisonnables. Avant de créer cette entreprise, l’entrepreneur, né en Roumanie dans une famille de musiciens classiques et naturalisé belge, a fait ses armes dans la banque en Belgique. Il poursuit dans le secteur bancaire aux États-Unis après un MBA à Wharton, mais bifurque vers l’entreprenariat sur un coup de tête.

Avec Morgan Hermand, le fondateur de l’entreprise de lingerie Adore Me, il monte une première entreprise. Dans l’extension de cheveux, Irresistible Me. «⁠⁠⁠ Vous imaginez la tête de mes parents ! », rigole-t-il. L’entreprise débute dans la douleur : «⁠⁠⁠ Nous avons démarré avec 15 000$ sur notre compte, et les débuts ont été très durs. Mais nous avons créé quelque chose à partir de rien, et au bout de quelques années, nous faisions plusieurs millions de dollars de chiffre d’affaires par an. »

Moins de deux ans plus tard, Sergio Tache décide de repartir en solo, et revend ses parts à Morgan Hermand (l’entreprise existe toujours) pour se lancer dans les soins de beauté, sur ses fonds propres. Mais l’aventure n’est pas concluante, et il décide assez vite d’y mettre fin. Sur ce, il rencontre l’entrepreneur à succès (et grand promoteur de la droite ultra conservatrice), Pierre-Édouard Stérin. Ensemble, ils décident de disrupter l’industrie du parfum. Dossier est né.

Revenir aux sources

« L’industrie du parfum est une industrie poussiéreuse avec des marges très élevées, explique-t-il. Nous avons pris tous les éléments des maisons de luxe (qualité des ingrédients, longévité du parfum…), mais nous avons enlevé tout le superflu : bouteilles sophistiquées, packaging, coûts de marketing astronomiques, promotions par des célébrités…» Le résultat : une première collection, Impressions, lancée en 2019 et ouvertement « inspirée » par des parfums de luxe connus de tous.

Ainsi, Woody Oakmoss s’inspire de Coco Mademoiselle de Chanel, tandis qu’Aromatic Star Anise s’inspire de Sauvage de Dior. Les parfums de niche ne sont pas épargnés, et la collection fait la part belle aux parfums aux airs des bestsellers de Tom Ford, Byredo et autres Le Labo. Impossible en effet pour les marques de mettre un trademark sur leurs odeurs. Dossier saura en profiter et la collection, pourtant vendue exclusivement en ligne au départ, sera un succès.

En 2022, l’entreprise est contactée par Walmart qui souhaite distribuer ses parfums. La marque de Sergio Tache accroît dès lors sa présence physique, avec notamment une « pop-up store » à New York en 2024 qui crée le buzz : « Il y avait une queue de deux heures pour entrer dans la boutique », se souvient l’entrepreneur. Dossier ouvre cette année deux boutiques à New York, dans le quartier de Nolita et à l’intérieur d’un centre commercial dans Queens. Cette présence physique est d’autant plus indispensable que l’enseigne a depuis créé une nouvelle collection de parfums originaux « que nos clients et clientes ont besoin de voir et de sentir ».

« Connais-tu tes marges ? »

Il faudra trois ans à l’entreprise pour devenir profitable. Ses 100 employés se partagent aujourd’hui entre les États-Unis et la Roumanie. Les parfums, quant à eux, sont créés par des sous-traitants de la ville de Grasse, Mecque française des fragrances, « avec les meilleurs ingrédients possibles ».

Des États-Unis, Dossier s’est progressivement étendu au Mexique, Canada, Australie, Royaume-Uni, et vient de se lancer en Europe continentale et au Brésil. Dans chaque pays, Sergio Tache applique son motto : se concentrer sur l’essentiel. « Je suis obsessionnel sur mes marges, souligne-t-il. Notre marge unitaire (revenu moins coûts de production, logistique et acquisition client), doit couvrir tous les coûts fixes. Quand on applique ce principe à la lettre, cela rend les décisions plus simples. » L’entrepreneur garde de sa première carrière de banquier une aversion pour les entreprises qui ne dégagent pas d’argent : « Pour moi, si une entreprise ne produit pas d’argent, ce n’est pas un business, c’est un hobby ! »

Toute sa méthode de management est à l’avenant : « Pour l’e-commerce, nous appliquons des formules très simples. Le revenu sera fonction du nombre de visites sur le site, du taux de conversion, du panier moyen et du taux de retour de nos clients. Tout ce que nous faisons doit contribuer à améliorer l’un de ces leviers, sinon c’est une perte de temps et d’argent. » Des recettes simples et logiques, mais appliquées avec une grande rigueur, et qui ont fait le succès de Dossier.

Brèves new-yorkaises : Un avant-goût d’été… perdu en une heure

🌡️Les New-Yorkais ont envahi les parcs de leur ville samedi pour profiter des températures estivales. + 25ºC à l’ombre, rare pour un 29 mars. Pas un record en soi, en revanche, la chute des températures sévère et brutale en est un : on a perdu 15ºC en une heure (entre 5pm et 6pm le themomètre est passé de 26ºC à 11ºC) !

😔 Alors que François-Tanguy Olivon, un restaurateur breton, est décédé tragiquement après avoir versé un acompte de 197 000 € pour ouvrir un restaurant à New York, sa veuve a demandé au propriétaire du local de rembourser l’acompte ou au moins un mois de loyer, mais celui-ci a refusé en menaçant de lui faire payer la totalité du bail de dix ans – une cagnotte est ouverte pour aider sa famille (lien ici). Welcome to New York !

🩺 Un médecin new-yorkais ayant prescrit une pilule abortive à une résidente texane écope d’une amende de 113 000$. Heureusement, une loi de New York protège les professionnels de santé contre les poursuites liées aux interdictions d’avortement. 

🌳 Que vous soyez magnolias, lilas ou cerisiers, voici la carte des floraisons à venir dans les parcs new-yorkais. 

🚮 Vous voudriez bien composter (et éviter une amende) mais vous ne savez pas comment vous y prendre ? Tout est expliqué ici

💰 Si vous utilisez des applications d’avance de cash, comme Dave ou Earnin, vous payez probablement des frais cachés qui représentent des taux d’intérêt réels pouvant monter jusqu’à 330%. C’est illégal à New York, où ces mêmes taux ne devraient pas dépasser les 25%. Selon une étude, ces frais représenteraient un total de 500 millions de dollars de bénéfices pour les applications. 

💍 Trois individus ont volé chez un particulier près de 1,1 million de dollars en bijoux et en sacs de luxe. 

💵 Combien un célibataire doit-il gagner pour vivre confortablement à NYC ? 136,656 dollars par an. 

Ⓜ️ Le péage sous la 60ᵉ a rapporté 52 millions de dollars en février dernier. Rappelons cependant que la MTA a besoin de 87 milliards de dollars pour rénover ses lignes de métro. 

🩺 Santé : les coupes budgétaires de l’administration Trump s’élèvent à 360 millions de dollars, dont 27 millions retirés aux traitements dédiés à la santé mentale et 40 millions d’aides à la sortie de la dépendance. 

🎬 L’équipe de production de « The Whisper Man », filmé pour Netflix avec Robert De Niro, Adam Scott et Michelle Monaghan, a beaucoup de mal à boucler son casting. C’est le moment de postuler. On vous demandera juste d’être médecin légiste. 

👮 Elle percevait des aides pour payer plusieurs loyers dans des appartements du Bronx mais vivait en Floride. Elle risque la prison. 

🔴 Plusieurs croix gammées et inscriptions « nazies » ont été signalées sur des Tesla depuis le début du mois de mars. 

🤧 La saison des allergies printanières commence plus tôt et devrait durer 180 jours, soit 20 jours de plus que les années précédentes. 

Ⓜ️ L’extension du métro de la 2nd avenue vers East Harlem coûtera 7,7 milliards de dollars et sera entièrement payée par les revenus du nouveau péage (s’il n’est pas interdit par l’administration Trump). 

🧑‍⚖️ Une nouvelle loi devrait être votée pour limiter à trois mois le temps d’exploitation des échafaudages. De nouvelles couleurs seront autorisées, et leur hauteur sera augmentée à 3,6 mètres au minimum pour améliorer leur apparence et la luminosité. 

🤨 Little Italy, Kips Bay et le Theater District seraient les meilleurs quartiers où habiter. Vraiment ?

🏠 L’appartement de l’odieuse Miranda Priestly du « Diable s’habille en Prada » est en vente. 9 millions de dollars. 

🧑‍⚖️ L’accident d’hélicoptère avait fait cinq morts en 2018. Le procès vient de se terminer avec un règlement de 90 millions de dollars. 

👽 Un des trois modèles originaux de « E.T., l’extraterrestre » a été proposé aux enchères par Sotheby’s. Il est estimé entre 600 000 et 900 000 dollars.

Brèves new-yorkaises : avec le printemps, le retour des terrasses extérieures

🌞 En tant que Français, c’est probablement la nouvelle que vous attendiez le plus : la réouverture des terrasses couvertes sur les trottoirs des restaurants new-yorkais. 2 400 demandes ont été acceptées par la ville sur les 3 400. Pour trouver la terrasse de vos rêves, c’est ici

🍔 New York a été nommée la meilleure ville des États-Unis pour sa nourriture et ses boissons au cours des Global Tastemakers Awards du site Food & Wine.

🔫 New York a enregistré une diminution de 23,1 % des fusillades et de 34,4 % des meurtres par rapport à l’année 2024 au cours du premier trimestre. 

🗺 Pour la première fois depuis 1979, MTA a dévoilé une nouvelle carte du métro, plus lisible et mieux adaptée aux téléphones. 

😎 Si vous n’êtes pas très motivé pour prendre le métro, sachez quand même qu’Harrison Ford y a été vu cette semaine sur la ligne 1, venant de l’Upper West. Il est descendu à la 59ᵉ. 

🏠 Quel est le meilleur quartier pour acheter une maison ? Boerum Hill à Brooklyn. Les prix ont baissé de 26% et l’inventaire de biens disponibles augmenté de 75%. 

🔵 60% des résidents de New York sont soit des immigrants, soit des enfants d’immigrants.

🎤 Saviez-vous que Joe Dassin était connu et aimé aux US (« Beloved French Singer ») ? Son fils Julien a entamé une tournée en interprétant les chansons de son père. Un arrêt est prévu à New York. 

Ⓜ️ Le secrétaire américain aux Transports, Sean Duffy, a visité cette semaine le métro de New York avec le maire Eric Adams pour discuter des besoins en infrastructures de la ville. Sean Duffy a récemment critiqué la gestion du système de métro par la gouverneure Kathy Hochul. Le département des Transports a demandé des statistiques sur les agressions, la fraude tarifaire et le « surf de métro » à la MTA, ainsi que des informations sur les dépenses liées à la sécurité et à l’application des tarifs.

👩‍⚖️ Si vous vous souvenez de George Santos, alias « super menteur », membre de la Chambre des représentants de l’État de New York et accusé de fraude fédérale et d’usurpation d’identité, sachez qu’il risque jusqu’à sept ans de prison. 

🪪 Tous les Américains auront besoin d’un Real ID pour passer la sécurité des aéroports ou entrer dans la plupart des bâtiments fédéraux à partir du 7 mai 2025 (pour tout savoir, lisez notre article ici). Mais aujourd’hui, seulement 43 % des habitants de l’État de New York ont une carte d’identité conforme. 

🐀 Vous habitez Harlem ? Quelle chance ! Le département d’hygiène de la ville reprendra des croquettes contraceptives à l’intention des rats du quartier le 26 avril prochain. Le test, s’il est concluant, sera étendu à d’autres quartiers. Coïncidence ? Ce même jour, une cinquantaine de rues seront interdites aux voitures pour célébrer la journée de la terre. 

💸 Les amendes pour non-respect des règles de compostage sont désormais en vigueur : 25 $ pour les petits bâtiments et 100 $ pour les grands.

🍪 Une action collective accuse les cookies Girl Scouts de contenir des métaux lourds et du glyphosate à des niveaux dangereux et demande 5 millions de dollars de dédommagements. Le procès aura lieu à New York. 

⛳️ Un terrain de golf précédemment détenu par l’organisation Trump dans le Bronx pourrait lui rapporter 115 millions de dollars si le site est choisi pour un casino. Le contrat de vente inclut en effet une clause stipulant ce paiement supplémentaire pour une telle activité. 

🐌 EasyJet propose désormais une glace à l’escargot et à l’ail, inspirée par la gastronomie parisienne, évidemment. La glace est accompagnée de morceaux croquants, imitant une coquille d’escargot. 

💸 New York a le deuxième poids fiscal le plus élevé du pays, derrière Hawaï. Les impôts sur le revenu – ville et État – représentant 5,8 % des revenus des résidents. 

🔴 Les responsables de la Roosevelt Island Operating Corporation auraient dépensé 170 000 $ de fonds publics pour engager une société de relations publiques afin d’améliorer leur image en ligne et celle de leurs cadres.

🏙 Pourquoi Charlotte Gainsbourg a-t-elle décidé de quitter Paris pour s’installer à New York ? Elle s’est confiée au Figaro Madame.

😡 La colère de Bill Murray contre un fan dans l’AMC de Lincoln Square a fait le tour des réseaux. 

« Retour en France », le salon en ligne pour préparer votre retour d’expatriation

Le salon en ligne “Retour en France” revient en 2025 pour répondre à tous vos questionnements concernant l’impatriation, le retour au pays après une expatriation. Quatre conférences vous seront proposées gratuitement par une dizaine d’experts pour aborder les grands thèmes relatifs au retour en France. Inscription ici.

Au programme :

LUNDI 5 MAI à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 18h en France
👉 Patrimoine et fiscalité au retour des États-UnisREPLAY ICI
Avec:
🎙️ Jean-Philippe Saurat de Massat Saurat + Guimond Lavallée, cabinet d’expertise comptable et CPA
🎙️Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Associé et directeur des investissements chez USAFrance Financials group
🎙️ Jean Christophe Boidin du Groupe Sarro, Gestion de patrimoine transatlantique retraite et investissements en France

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LUNDI 5 MAI à 2pm ET · 1pm CT · 11am PT · 20h en France
👉 La check list administrative : ce qu’il faut préparer avant de rentrerREPLAY ICI
Avec:
🎙️ Laura Michl, avocate
🎙️Delphine Brière, fondatrice de MyParisTouch
🎙️ Claire Duval et Daniel Pourrias de Eurécole

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MARDI 6 MAI à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 18h en France
👉 Calcul de la retraite au retour des États-UnisREPLAY ICI
Avec:
🎙️ Philippe Plantadi de Novelvy Retraite, société de conseil et d’optimisation en droits de retraite spécialisée dans les carrières internationales
🎙️ Jean-Philippe Saurat de Massat Saurat + Guimond Lavallée, cabinet d’expertise comptable et CPA
🎙️Alexandre Quantin, MBA, RICP®, Associé et directeur des investissements chez USAFrance Financials group

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MERCREDI 7 MAI à 12pm ET · 11 am CT · 9am PT · 18h en France
👉 Investir dans l’immobilier en France : conseils de professionnels pour faire le bon choixREPLAY ICI
Avec:
🎙️ Manuel Ravier, entrepreneur français et co-fondateur du groupe Investissement-Locatif.com
🎙️Romain Levrini, fondateur de Nopillo
🎙️ Thomas Nivert de Societe2courtage, accompagnant les Français expatriés dans l’obtention de financement immobilier en France

[Inscription gratuite]

Julia Malye à Coral Gables pour une plongée dans la Louisiane du XVIIIe siècle

Elle ne s’est pas facilité la tâche. Pour raconter le destin de cette centaine de femmes envoyées en 1720 depuis l’hôpital de la Salpêtrière à Paris dans le Nouveau Monde pour peupler la Louisiane française, l’autrice parisienne Julia Malye a écrit non pas une, mais deux versions de son quatrième roman.

Pelican Girls, en anglais (HarperCollins), et La Louisiane, en français (Stock), sont nés d’un même projet, mais ont suivi des trajectoires distinctes. Le texte a d’abord été rédigé dans la langue de Shakespeare pendant les études aux États-Unis de son auteure, puis a été entièrement réécrit pour l’édition française. L’histoire reste la même, mais le récit, lui, diffère : deux langues, deux rythmes, deux sensibilités.

C’est ce travail de création transatlantique que la romancière de 31 ans viendra évoquer à Books & Books, à Coral Gables, le mardi 6 mai à 7pm, lors d’une rencontre littéraire organisée en partenariat avec le consulat général de France à Miami et la Villa Albertine.

L’occasion aussi de lever le voile sur un pan méconnu du passé colonial français, à travers le destin de trois femmes embarquées sur le navire La Baleine : Charlotte, orpheline de douze ans à la langue bien pendue ; Pétronille, murée dans le silence ; et Geneviève, accusée d’avoir pratiqué des avortements. Déracinées, confrontées à la maladie, à la solitude, à la violence des hommes, elles découvriront aussi l’amitié, le désir, la maternité, ainsi que les compromis imposés aux femmes pour survivre.

Vie d’Expat : À quoi bon vivre ici, si ce n’est pas pour en profiter ?

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Pascal qui a tout pour être heureux.

« Parmi toutes les raisons qui nous ont poussés à venir nous installer aux États-Unis, la qualité de vie faisait partie du top 3. Nous avons hésité, mon mari et moi, entre New York et la Floride. Et c’est finalement à Miami que nous avons trouvé des opportunités de travail pour tous les deux. Marc est dans la finance et moi dans le retail. Comme nous n’avons pas d’enfant, la question de l’école ne se posait pas. Nous n’avons eu aucun problème pour trouver notre appartement avec vue sur la mer, sur l’île de Key Biscayne. Changement radical pour nous qui venions du 4ᵉ arrondissement, à Paris. J’ai eu peur au début de ne pas supporter la vie en voiture, mais force est de constater que l’on s’y fait vite. Alors oui, je regretterai toujours mes chers commerçants de la rue des Francs-Bourgeois, mais rien d’insurmontable non plus. 

La première année a été paradisiaque. L’hiver est divin. L’été… climatisé. Et puis, il y avait nos quelques semaines en France pour nous rafraîchir. De temps en temps, on restait assis sur notre terrasse, sans rien dire, main dans la main, à profiter seulement de la lumière en nous disant intérieurement, « Mais quelle chance nous avons d’être là ! »

Mais, insidieusement, le travail a pris le pas sur tout. Ce n’est pas tant l’ordinateur rapporté au lit presque tous les soirs, que les voyages. Je suis constamment en déplacement. Des voyages intérieurs, mais pas ceux de Baudelaire : Texas, Californie, Illinois, New York. Ça ne s’arrête jamais. Et puis quelques allers-retours express en France parce que maman ne va pas très bien et qu’elle a besoin de son fils. Je ne parle pas de la fatigue, que je gère. Je ne parle pas du stress, de tous les tracas du voyageur. « Mon avion a été retardé. » « On n’a pas pu atterrir à Chicago à cause de la neige. » « Mon retour est décalé d’une journée. » Non, je parle de cette impression de ne profiter de rien.

Pourtant, la qualité de vie est là, c’est évident. Tout est si facile, si accessible : bateau, golf, restaurants, plages, parcs. C’est incroyable, pour un Français, de découvrir, pourvu que vous y mettiez le prix, à quel point tout est facile dès qu’il s’agit de loisirs. Mais la vérité, c’est que nous n’en profitons pas. Un peu comme les piscines dans les buildings. Personne n’y va jamais. Les week-ends, je me repose et, si je me lève trop tard, la location d’un bateau pour quelques heures est un peu ridicule. 

Je n’ai pas le sentiment de passer à côté de ma vie. Je ne suis pas en train de réclamer ma cinquième semaine de vacances. Je ne demande pas de finir à 5h. Mais je voudrais quand même profiter de tout ce que j’ai à disposition autour de moi. Sinon, à quoi bon ? »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage Pascal. Peut-être, passez-vous à côté de petits plaisirs, bonheurs qui vous aideraient à répondre à la question : « À quoi bon ? » Depuis les années 2000, la psychologie positive s’est beaucoup intéressée aux mécanismes du bien-être et du plaisir, en posant la question : pourquoi certains éprouvent-ils un ravissement profond en écoutant de la musique ou en effectuant des tâches du quotidien ? Après des décennies d’observation, le chercheur Mihaly Csikszentmihalyi a mis en lumière un facteur clé : l’attention. Ceux qui savent focaliser pleinement leur esprit sur une activité, sans se laisser distraire, atteignent un état de concentration intense appelé « flux ». Cet état de pleine immersion, proche de la pleine conscience évoquée par les traditions bouddhistes, peut être ressenti dans divers contextes : travail, loisirs, cuisine, ou même relations intimes.

Cette approche s’éloigne d’une conception du plaisir centrée sur la consommation et la recherche effrénée de sensations fortes. L’idée est plutôt de savourer des moments simples du quotidien en développant une conscience accrue de ces instants. La psychologue Sonja Lyubomirsky suggère ainsi d’accorder de l’attention aux petites sources de joie, comme la saveur d’un fruit ou la chaleur du soleil sur la peau, et de les « enregistrer » mentalement pour se constituer une réserve de souvenirs positifs.

Un exercice souvent préconisé par ces spécialistes consiste à dresser une liste des instants qui procurent du plaisir, favorisant ainsi une prise de conscience et une appréciation plus profonde du moment présent.

Toutefois, se contenter d’accumuler ces petits bonheurs ne suffit pas. Pour atteindre un état de satisfaction durable, il est essentiel de donner un sens à ces plaisirs. Selon le psychologue Martin Seligman, le bonheur véritable découle de l’utilisation de ses forces personnelles au service d’un objectif plus vaste.

La connexion avec soi-même est également primordiale. La psychothérapeute Hélène Roubeix, qui a étudié la sortie de la dépression, insiste sur l’importance de développer une relation harmonieuse avec son intériorité. Le véritable plaisir, selon elle, ne réside pas seulement dans la stimulation sensorielle externe, mais aussi dans la capacité à ressentir profondément ses émotions et à être en accord avec soi-même.

Source 

On a testé les simulateurs de Formule 1 qui essaiment un peu partout aux États-Unis

La saison de Formule 1 a repris dans un vacarme de moteurs. Alors que quatre Grands Prix sont programmés cette année sur le continent nord-américain (Miami le dimanche 4 mai, Montréal/Canada le dimanche 15 juin, Austin le dimanche 19 octobre et Las Vegas le dimanche 22 novembre), nous nous sommes glissés dans la peau des pilotes. Depuis quelques mois, des bars d’un style nouveau, baptisés F1 Arcade, proposent aux États-Unis de vivre l’expérience de conduite au plus près des sensations. Deux lieux ont d’ores et déjà ouvert leurs portes, à Washington DC et Boston. D’autres suivront très bientôt, à Las Vegas, Philadelphie, Denver ou encore Atlanta. Attachez vos ceintures, on vous fait vivre l’expérience – on a testé celui de DC.

Les sensations d’une monoplace F1

Dès l’entrée dans les lieux, l’atmosphère électrique donne le ton. Les lumières tamisées, les écrans diffusant des courses emblématiques et le vrombissement des simulateurs en action créent une ambiance digne des plus grands circuits. L’accueil est chaleureux, et après une rapide prise d’informations, on se dirige vers l’un des nombreux simulateurs de course. Il est conseillé de réserver, les sièges pourtant nombreux sont pris d’assaut, même les soirs de semaine !

Ces simulateurs sont conçus pour reproduire fidèlement les sensations d’une monoplace de Formule 1. Équipés de sièges dynamiques, de volants haute précision et de pédaliers réactifs, ils offrent une expérience sensorielle complète. Avant de débuter, il est possible de choisir son niveau de difficulté, allant de «⁠⁠⁠ Rookie » pour les novices à «⁠⁠⁠ Elite » pour les pilotes aguerris, garantissant ainsi une expérience adaptée à chacun.

Une fois installé, les mains sur le volant et le bassin solidement calé dans le baquet, l’adrénaline monte. Les simulateurs proposent une variété de modes de jeu : courses en solo, compétitions en équipe ou défis contre d’autres participants présents. Les circuits disponibles sont fidèlement reproduits, permettant de s’élancer sur des tracés légendaires comme Monaco ou Silverstone.

Dix minutes de concentration intense

Les sensations sont bluffantes : chaque virage, chaque accélération est ressentie grâce aux mouvements du siège et aux retours de force du volant. Les graphismes immersifs et le réalisme sonore ajoutent une dimension supplémentaire, plongeant au cœur de la course. La conduite, très intuitive dans le mode « rookie », s’avère cependant extrêmement difficile lorsqu’on monte en difficulté. Dans le mode expert, la voiture réagit au moindre mouvement de volant, et un freinage trop tôt ou trop tard vous envoie illico dans le décor. Les passages de vitesse, sur le volant, nécessitent aussi un petit temps d’adaptation.

Les tours s’avalent à une vitesse folle. Une course compte 5 tours. En moins de 10 minutes, la course est terminée mais c’est largement suffisant : la concentration que nécessite la conduite est telle qu’on termine l’épreuve fatigué nerveusement. L’expérience est grisante. L’espace de quelques dizaines de minutes, on prend place dans le même baquet qu’occupent habituellement Max Verstappen ou Lewis Hamilton.

L’expérience est évidemment loin d’être comparable à une vraie conduite de Formule 1, très éprouvante physiquement. Mais elle est suffisamment amusante pour la retenter. Les prix sont fonction de l’heure. Ils débutent à 22$ par pilote pour une séance de 3 courses (de 20 à 30 minutes). Il est aussi possible de réserver 5 courses. Comptez autour de 50$ pour une expérience en soirée.

Bonfires : 5 endroits où faire un feu de joie sur la plage dans la Bay Area

La saison des bonfires est officiellement ouverte à San Francisco ! Jusqu’en novembre, on peut faire un feu de joie sur la plage, en utilisant un des endroits réservés. L’occasion idéale de profiter des journées qui rallongent, des beaux jours qui reviennent pour faire griller hotdogs et chamallows en regardant le coucher de soleil. Très prisée des Californiens, cette tradition s’étend à de nombreuses plages de la côte, de Bodega Bay à Santa Cruz, avec des règles spécifiques à respecter à chaque endroit. Voici notre sélection des meilleures plages de la Bay Area où faire un bonfire.

Ocean Beach, à San Francisco

Cette plage de 5 kilomètres est un haut lieu de la beach culture san franciscaine. Prisée des surfeurs pour ses vagues, crainte des touristes pour ses courants parfois meurtriers, elle offre une belle étendue de sable fin qui s’étend à l’ouest de la ville. Idéale pour admirer le coucher de soleil, Ocean Beach est la seule plage de San Francisco où les bonfires sont autorisés, et ce, uniquement de début mars à fin novembre.

16 foyers en dur ont été construits pour faciliter ces bonfires et les contenir dans un lieu précis. Ils se situent en face du restaurant Beach Chalet, entre les escaliers 15 et 20 qui mènent à la plage. L’expérience est assez unique, et rassemble énormément de monde pour danser, faire de la musique, jouer au volley, et discuter à bâtons rompus. Un petit air de Burning Man qui n’est pas étonnant, puisque le festival est né dans les années 1980 à Baker Beach, une plage juste au nord d’Ocean Beach.

Comme les réservations ne sont pas permises, il faut soit arriver tôt dans la journée, soit sympathiser avec un groupe déjà présent pour partager leur foyer. Pour les groupes de 50 personnes et plus, un permis est demandé. On peut facilement acheter du bois pour le feu au Safeway tout proche. Le National Park Service, qui gère la Golden Gate Park National Recreation Area, où se situe Ocean Beach, impose que les feux soient éteints avec de l’eau, et non du sable, après 9:30pm et jusqu’à 6am. Pas question de brûler ses déchets dans le feu, tout doit être emporté avec soi selon l’adage « Leave no trace ». Les soirées sont souvent fraîches au bord du Pacifique, et il est très agréable de se réchauffer au coin du feu. Faites toutefois attention à la direction du vent, sous peine de se réveiller le lendemain avec des vêtements et des cheveux qui sentent le sanglier rôti… Plus d’infos.

Muir Beach

Muir Beach, au nord de San Francisco. © Deposit Photos

Au nord de San Francisco, la plage de Muir Beach offre un havre de paix face au Pacifique. Moins fréquentée qu’Ocean Beach, elle est équipée de 6 foyers pour faire des bonfires, dont 3 sont disponibles toute l’année. Ces derniers sont disposés près de l’extrémité sud du parking, et on ne peut pas les réserver à l’avance. On peut faire son bonfire à partir de 9am, et jusqu’à une heure après le coucher du soleil.

Pas d’endroit pour acheter du bois à proximité, on vous conseille donc de faire un arrêt au Safeway de Mill Valley avant d’emprunter la route sinueuse et ô combien pittoresque qui vous mènera jusqu’à la plage. En janvier, il n’est pas rare de voir des sapins de Noël faire office de petit bois pour allumer le feu. Muir Beach fait également partie de la Golden Gate Park National Recreation Area, et les mêmes règles s’appliquent pour l’extinction des feux et la gestion des déchets. Plus d’infos.

Dillon Beach, à Bodega Bay

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Située à 60 miles au nord de San Francisco, à proximité de la ville où Alfred Hitchcock tourna le film « Les Oiseaux », Dillon Beach est la seule plage privée de Californie du nord, mais on peut facilement y accéder en s’acquittant d’un droit d’entrée de 10$ par voiture. Très prisée des surfeurs, la plage est beaucoup moins fréquentée qu’Ocean Beach ou Muir Beach, et possède 6 foyers pour faire du feu toute l’année. On peut acheter de quoi faire un pique-nique à la petite épicerie du Dillon Beach resort juste à côté. Plus d’infos.

Seabright Beach, à Santa Cruz

Seabright Beach à Santa Cruz. © Deposit Photos

A 1h30 au sud de San Francisco, la petite ville balnéaire de Santa Cruz abrite une jolie plage, Seabright Beach. Elle se situe entre le boardwalk où les foules se pressent le week-end pour s’offrir des sensations fortes sur les différents manèges qui l’animent, et le port de Santa Cruz. 10 foyers sont disponibles pour faire un bonfire, sans réservation possible. Une ambiance très Beach Boys pour les amateurs de baignade, de surf, ou de bronzette. Plus d’infos.

Del Rio Mar Beach, à Aptos

Rio del Mar Beach à Aptos. © Deposit Photos

En continuant le long de la côte un peu plus au sud, une longue plage de sable blond s’étend le long du Pacifique. Parfois, elle se transforme en lagon selon les saisons, car la Aptos creek se jette dans l’océan juste à cet endroit, en faisant une plage idéale pour les enfants qui veulent patauger dans l’eau. Les bonfires sont possibles toute l’année, de 8pm au coucher su soleil. Plus d’infos.

La BD à l’honneur au Comics Art Festival de l’Alliance New York

Ce week-end, venez célébrer les bandes dessinées et leurs auteurs à l’Alliance New York. L’institution dirigée par Tatyana Franck organise le Comics Art Festival, du vendredi 28 au dimanche 30 mars, où les New-Yorkais pourront venir rencontrer les auteurs des plus célèbres planches françaises, assister à des discussions, masterclasses, projections, signatures de livres et célébrations qui incluront, parmi les auteurs et illustrateurs, Barry Blitt, Aleksi Briclot, les Brizzi Brothers, Delaf, Anita Kunz, Loui, Françoise Mouly, Peter de Sève, Art Spiegelman, Adrian Tomine, et d’autres.

Le festival s’ouvrira vendredi soir avec la projection du documentaire consacré à Art Speigelman, « Disaster Is My Muse » (2024). Il explore la vie et la carrière de l’illustrateur et la création de son chef-d’oeuvre « Maus », le roman graphique gagnant du Prix Pulitzer en 1992. Il est basé sur l’histoire de ses parents qui ont survécu à l’Holocauste et ses propres questionnements pour appréhender cet héritage.

Après une douzaine d’événements pendant le week-end, le festival se clôturera par une conversation avec Françoise Mouly, pour en savoir plus sur ses débuts dans la bande dessinée indépendante avec le magazine RAW, avant de devenir directrice artistique du New Yorker. Elle racontera les 32 ans passés dans l’institution et comment elle nourrit les futurs talents de la BD, alors que l’iconique magazine new-yorkais célèbre ses 100 ans cette année. Si vous n’avez pas encore de billets, malheureusement la billeterie affichait sold out ce mardi 25 mars, mais restez à l’affût d’éventuelles places supplémentaires sur le site de l’événement…