Ce vendredi 4 avril (à partir de 6:35pm), Uptown Flicks organise au Metrograph un événement spécial autour de la cinéaste martiniquaise Euzhan Palcy, avec la projection de « A Dry White Season » (« Une saison blanche et sèche », 1989) et « Simeon » (1992), deux de ses films emblématiques. La réalisatrice participera également à une discussion autour de l’impact de son travail et de son style (billets ici).
Euzhan Palcy est une réalisatrice, scénariste et productrice martiniquaise née en 1958, reconnue pour son engagement dans un cinéma à la fois poétique et militant. Elle s’est imposée sur la scène internationale avec « Rue Cases-Nègres » (1983), adaptation du roman de Joseph Zobel, qui lui vaut le César du meilleur premier film, une première pour une femme. En 1989, elle devient la première réalisatrice noire à diriger un film produit par un grand studio hollywoodien avec « Une saison blanche et sèche », une œuvre engagée contre l’apartheid, mettant en scène Marlon Brando. Son travail explore des thématiques telles que l’histoire coloniale, les injustices sociales et la mémoire africaine et caribéenne, faisant d’elle une figure majeure du cinéma francophone et mondial.
Indissociable du barbecue, tout comme les ribs, le cornbread est l’un des plats emblématiques de la gastronomie du Sud des États-Unis. Servi en petits carrés tartinés de beurre, ce délice à base de farine de maïs s’est imposé comme un incontournable des repas de famille américains. Pourtant, derrière ce « pain » – qui ressemble davantage à un gâteau pour nous, Français – se cache une histoire complexe, marquée par les réalités historiques des plantations et les ségrégations raciales, qui raconte un peu celle de l’Amérique.
Des tribus amérindiennes aux tables de Thanksgiving
Aujourd’hui, le pain de maïs est un incontournable des cuisines américaines, qu’il s’agisse de la gastronomie blanche ou afro-américaine. Pourtant, ce met trouve son origine chez les peuples autochtones d’Amérique. En effet, le maïs, plante endémique du continent, y est cultivé depuis plus de 9 000 ans, bien avant l’arrivée des expéditions de Christophe Colomb.
« Les Amérindiens broyaient le maïs, ou maize, pour en faire une farine qu’ils mélangeaient à des graisses animales afin de créer de petites galettes », explique Adrian Miller, spécialiste de la soul food (gastronomie afro-américaine). « Selon les tribus, elles étaient ensuite bouillies, frites ou cuites sur les braises. »
À leur arrivée, les colons européens, confrontés au manque de nourriture, se tournent vers la farine de maïs, grâce aux enseignements des peuples autochtones. Avec le temps, ils modifient la recette en y ajoutant du lait, du beurre, des œufs et de la levure, donnant naissance à ce que nous appelons aujourd’hui le cornbread. Cette recette, bon marché et nourrissante, est ensuite adoptée par les populations afro-américaines, notamment par les esclaves dans les plantations.
« Les esclaves recevaient des rations limitées, généralement composées de farine de maïs, de viande séchée et de mélasse », raconte Adrian Miller. Les fermiers blancs et les esclaves développent ainsi une multitude de déclinaisons du cornbread : les galettes cuites sur les braises (ash cakes), les versions à la poêle (Johnny cakes) ou encore les beignets frits (hush puppies).
Avec les migrations vers l’Ouest, ce symbole de la cuisine sudiste s’est peu à peu répandu dans tout le pays, devenant un pilier de la culture culinaire américaine et un symbole de convivialité transcendant les différences sociales et raciales.
Si le cornbread fait l’unanimité sur les tables américaines, une controverse persiste : doit-il être sucré ? « C’est une grande question », admet Adrian Miller. « Traditionnellement, les Afro-Américains ajoutent du sucre à leur recette, contrairement aux Blancs, qui en utilisent peu ou pas du tout. » Cette différence serait économique : « Les Afro-Américains avaient souvent accès à une farine de maïs de qualité inférieure, moins sucrée naturellement. Pour compenser, ils ajoutaient du sucre. »
Au fil du temps, cette version a conquis de nombreux Américains, friands des saveurs sucrées. Mais selon Adrian Miller, il reste une règle d’or : ne jamais céder à la facilité des préparations industrielles. Auteur culinaire, double lauréat du prestigieux prix James Beard, il partage avec nous sa recette de pain de maïs. Fidèle à la tradition afro-américaine, sa version, légèrement sucrée, est un hommage à ce plat qui raconte à la fois l’histoire des peuples autochtones, des esclaves afro-américains et de la nation toute entière.
«Minnie Utsey’s “Never Fail” Cornbread » – Recette issue du livre «Soul Food : The Surprising Story of an American Cuisine, One Plate at a Time » par Adrian Miller
« Minnie Utsey était l’une de mes nombreuses ” secondes mères ” dans l’église de ma ville natale. Elle était toujours très encourageante et intéressée par mon projet sur l’histoire de la soul food. Malheureusement, elle est déjà partie pour la Gloire, et elle n’a pas eu l’occasion de voir ce livre. J’honore son souvenir affectueux avec ce pain de maïs qui porte bien son nom » confie l’auteur.
Ingrédients pour 8 personnes :
1 tasse de farine tout usage
1/4 tasse de sucre
4 cuillères à café de levure chimique (baking powder)
3/4 cuillère à café de sel
1 tasse 1/4 de semoule de maïs jaune gros grain (coarse yellow cornmeal)
2 gros œufs
1 tasse de lait
1/4 tasse de shortening végétal, fondu et refroidi
Préparation:
Préchauffez le four à 220°C (425°F). Graissez un moule à gâteau carré de 20 cm (8 pouces).
Tamisez ensemble la farine, le sucre, la levure chimique et le sel dans un grand bol. Ajoutez la semoule de maïs et mélangez. Dans un petit bol, fouettez ensemble les œufs, le lait et le shortening fondu jusqu’à obtenir un mélange homogène. Versez le mélange aux œufs dans le mélange de farine et remuez jusqu’à ce que la pâte soit lisse. Versez la pâte dans le moule beurré.
Faites cuire jusqu’à ce que le dessus soit doré et que le gâteau soit ferme, environ 20 à 25 minutes. Servez chaud.
Si, marchant sur Madison Avenue aux alentours de Central Park, la curiosité vous entraîne à pousser les portes de l’hôtel The Carlyle, vous serez récompensé au-delà de vos attentes. L’hôtel, conçu par les architectes Bien & Prince en 1930, abrite un très surprenant trésor : le Bemelmans Bar. Un bar dont le décor, emprunté aux livres pour enfants, attire, depuis 1947, le haut du gratin new-yorkais. Il se targue d’avoir reçu tous les présidents américains depuis Harry S. Truman mais aussi la plupart des têtes couronnées européennes et d’être resté « the place to be » pour les politiques, acteurs et actrices, business men and women qui comptent.
L’expérience est unique. Il faut s’y préparer puisque le dress code est exigeant. Après 5:30pm, finies les tenues décontractées, bienvenue aux vestes, chemises et tenues élégantes. Alors, nous pouvons descendre les quelques marches à gauche de l’entrée et nous faufiler jusqu’à cet antre indémodable. L’atmosphère est vivante, il n’est pas encore 6pm, le lieu est déjà bondé. Dans la lumière tamisée, les convives installés sur les banquettes en cuir chocolat parlent avec animation, un verre à la main. La moquette épaisse transforme ces conversations enthousiastes en gentil brouhaha.
Les barmen, avec leur veste rouge étincelant, préparent des Dirty Martini, la spécialité du lieu depuis des décennies, et autres cocktails signature très coûteux. Peut-être aurons-nous la chance d’écouter un pianiste de jazz, aux commandes du piano à queue, il faudra alors ajouter quelques dollars à l’addition. On retrouve ici le luxe élégant des grands hôtels reproduit dans un lieu sombre et chaleureux. Un entre-soi où chacun peut se livrer, à l’abri des regards, à un divertissant moment entre adultes, étonnement décontracté.
Madeline, un grand classique de la littérature jeunesse
Contre toute attente, le décor peint sur les murs est inspiré de Madeline, le livre pour enfants écrit et illustré par Ludwig Bemelmans (1898-1962). Depuis la parution de son premier tome, en 1939, cette série de six livres a marqué des générations de New-Yorkais. L’auteur a d’ailleurs reçu, en 1953, à l’occasion de la sortie du troisième volume, le prestigieux prix de l’American Library Association, la Caldecott Medal.
Sur un fond mordoré, l’illustrateur américain a peint, sur les murs du bar du Carlyle, des scènes où Madeline, la célèbre petite fille espiègle, et ses onze camarades de pensionnat, s’activent, non plus dans Paris comme dans les livres illustrés, mais dans Central Park. Le trait alerte et drôle de Bemelmans s’attarde sur une végétation ébouriffée ou sur quelques animaux anthropomorphes comme un singe-serveur, un éléphant-patineur ou des enfants-lapins fabriquant un lapin de neige.
Si Ludwig Bemelmans a imprimé le lieu de son style illustratif, nous le devons à son lien familial avec l’hôtellerie. Son père et son oncle étaient les propriétaires d’hôtels en Autriche, où il est né. Après avoir émigré aux États-Unis en 1914, il a, en toute logique, travaillé dans ce secteur comme serveur et maître d’hôtel, notamment au Ritz Carlton de New York. Devenu illustrateur, il a d’ailleurs publié Hotel Splendide, en 1941, un livre illustré inspiré de ses propres expériences. À la même époque, il devient ami avec Robert Huyot, le manager du Carlyle. Celui-ci lui confie alors le décor des murs du bar. En échange, l’artiste vit dans l’hôtel, avec sa famille, durant un an et demi.
Tout commence toujours avec Paris
« In an old house in Paris that was covered in vines, lived twelve little girls in two straight lines…» Ainsi débutent toutes les histoires de Madeline, avérant le lien entretenu par Ludwig Bemelmans avec la Ville Lumière. Il relate dans ses mémoires, publiées en 1958, l’achat d’un hôtel particulier sur l’Île Saint-Louis. « C’était précisément ce que je cherchais – une belle maison, moitié palais, moitié ruine, une vieille maison couverte en partie de vignes », écrit-il.
Le rez-de-chaussée de cette demeure est occupé par un bistrot, La Colombe, dont il peint le décor. Ce sont des scènes de la vie parisienne qu’il dessine. Certaines seront d’ailleurs reprises pour des couvertures du New Yorker. Longtemps passés pour disparus, ces murs peints ont été en réalité déposés et conservés. Ils sont aujourd’hui la propriété des mécènes Charles et Deborah Royce. On peut en voir quelques panneaux à la Bemelmans Gallery de l’hôtel Ocean House dont ils sont les propriétaires, à Rhode Island.
Ludwig Bemelmans a réalisé de nombreux décors, tout au long de sa vie. Outre le Bemelmans Bar du Carlyle, en 1947 et La Colombe, en 1953, il a aussi peint les murs du restaurant autrichien la Hapsburg House à New York, en 1934, ainsi que la salle à manger dédiée aux enfants du yacht d’Aristotle Onassis, le Christina, en 1953. Le décor du Bemelmans Bar, seule trace in situ de cette production, est aussi l’unique œuvre inspirée d’illustrations pour enfant qui siège dans un lieu dédié aux adultes. Ce qui donne une étrange impression quand on le visite. Mais, depuis les années 2000, la direction de l’hôtel développe, pendant la journée, des événements spécialement conçus pour les enfants.
Ainsi, le samedi 19 et le dimanche 20 avril prochains, les plus jeunes pourront y célébrer Pâques en participant à une Easter Madeline Tea Party, un goûter inspiré par les histoires de Madeline… Et par Paris. Une expérience que l’on imagine très raffinée – pour 150$ par enfant – avec un goûter fait sur mesure par les cuisines du Carlyle et la pianiste de jazz et chanteuse de la maison, Tina deVaron, pour entonner les grands classiques de la chanson pour enfants. Le bar Bemelmans retrouvera alors des accents d’innocence et de malice, le temps d’un week-end.
Quand on habite Los Angeles, on n’y pense pas forcément, mais c’est une balade pourtant très agréable : parcourir, à pied ou à vélo, les 3,3 miles (2 kilomètres) de promenade tout autour du Hollywood Réservoir.
Déborah Laurent vous emmène dans les collines d’Hollywood découvrir ce lac artificiel créé par le barrage Mulholland, une structure centenaire, et qui offre des vues inhabituelles sur le Hollywood Sign. L’eau de ce réservoir sert aujourd’hui de réserve d’urgence.
La fête de Pâques ne serait pas complète sans une chasse aux œufs récompensée par un panier rempli de chocolats. Pâques approche à grands pas, alors nous avons sélectionné plusieurs enseignes où trouver des chocolats d’ici au dimanche 20 avril.
Nichée au cœur de Russian Hill, cette petite boutique est la caverne d’Ali Baba pour les becs sucrés. Pour Pâques, on y trouvera des moulages de lapins, de poussins, de tulipes ou de carottes, des petits œufs en chocolat noir, blanc ou au lait, fourrés au praliné, en encore une jolie boîte d’œufs de caille plus vrais que nature. Les bonbons s’achètent au poids. Candy Store, 1507 Vallejo Street, SF. Site.
Chocolate Covered à San Francisco
Les amateurs de chocolat connaissent bien cette boutique minuscule de Noe Valley qui recèle des trésors de gourmandise venus des quatre coins du globe. Moulages au chocolat noir ou au lait, lapins vegans, œufs de toutes les tailles et petites poulettes à croquer, l’échoppe déborde de friandises pour fêter Pâques. Chocolate Covered, 4069 24th Street, SF. Site.
Pour les puristes du chocolat, la meilleure adresse reste Dandelion. Cacao et sucre de canne bio sont les deux seuls ingrédients utilisés par le chocolatier san franciscain pour ses tablettes et pralinés. Pour Pâques, la gamme est restreinte mais ô combien luxueuse : tout d’abord, un oeuf en trompe l’œil, coque en chocolat, blanc en guimauve et jaune au caramel, et pour l’accompagner, des petits oeufs fourrés au praliné. Le prix est à la hauteur de l’émerveillement (42$ pour le trompe l’œil). Dandelion, plusieurs adresses à SF : 2600 16th Street; 740 Valencia Street; Ferry Building; 2115 Fillmore Street; 1837 Union Street.Site.
Cette année encore, les chocolatiers de chez One65, sous l’égide du chef étoilé Claude Le Tohic, proposent des moulages en chocolat si artistiques qu’on hésiterait presque à les casser pour les manger. Oursons, pandas, lapins, œufs… tous les chocolats sont aussi beaux que bons. Ils sont disponibles à partir du 1er avril. One65,165 O’Farrell St, SF. Site.
Ghirardelli à San Francisco
La marque iconique de chocolats san franciscains décline ses carrés au chocolat noir et au lait sur le thème de Pâques, et propose également des petits lapins fourrés au caramel, ainsi des moulages de lapins en chocolat à croquer, au propre comme au figuré. Ghirardelli Square, 900 North Point St F301, SF. Site.
Le petit magasin rose bonbon situé dans Hayes Valley a fait le plein de petits œufs en chocolat, lapins, bonbons pralinés, biscuits et bonbons acidulés. On peut même commander un Easter basket et son assortiment de douceurs spécialement sélectionnées pour fêter Pâques. Miette, 449 Octavia Street, SF. Site.
Dans les enseignes World Market
Pour les nostalgiques des lapins et œufs en chocolat que l’on trouve en quantité dans les supermarchés français, direction les magasins de déco et d’alimentation Cost Plus World Market. À Daly City, Corte Madera, ou Redwood City, cette enseigne propose des friandises importées d’Allemagne, principalement du chocolat au lait. On peut aussi acheter de jolies couronnes et plein d’autres accessoires pour décorer votre maison en tons pastels. World Market, 150 Serramonte Center, Daly City; 101 Clay St, Oakland; 2040 Redwood Hwy, Greenbrae. Site.
Chez Costco
Une bonne excuse pour aller faire un tour dans ce temple de la consommation : les chocolats de Pâques, notamment les lapins Lindt que l’on affectionne, sont à prix imbattables. On y trouve aussi des paniers garnis de bonbons, chocolats, et peluches pour les petits. Costco, 450 10th Street, SF; 1600 El Camino Real, South SF; 2300 Middlefield Rd, Redwood City. Site.
Après San Francisco, New York et Dallas, c’est au tour de Miami Beach de trinquer avec la French American Hospitality and Gastronomy Association (FAHGA), qui y organise L’Apéro-Mixer. Cette soirée de networking conviviale, pensée pour les professionnels – et passionnés – de l’hôtellerie, de la restauration, des métiers de bouche et de la boisson, se tiendra le mercredi 23 avril de 7pm à 9:30pm à Bagatelle.
Lancé en Californie en 2022, l’événement fédère francophones et francophiles autour d’un même objectif : dynamiser le secteur de l’hospitalité en tissant des liens entre la France et les États-Unis. « Il s’agit de créer des ponts, de favoriser les synergies, les échanges de savoir-faire et le partage culturel entre les deux pays », résume Pierre Bée, fondateur de FAHGA. Ce Normand de 48 ans ambitionne d’en faire un rendez-vous trimestriel sous le soleil floridien, tout en imaginant déjà des éditions à Boston, Chicago ou Los Angeles.
Créée en 2016, son association à but non lucratif regroupe aujourd’hui quelque 1 300 professionnels des deux côtés de l’Atlantique : chefs, hôteliers, restaurateurs, sommeliers, artisans des arts de la table ou encore designers d’intérieur.
Ce webinaire vise à expliquer la complexité du système de santé aux États-Unis et les solutions d’assurance disponibles pour les Français qui sont installés ou souhaitent s’installer outre-Atlantique.
Au programme notamment: – Le fonctionnement du système de santé, y compris l’assurance santé américaine et privée – Les options d’assurance santé pour les expatriés, et comment celles-ci diffèrent des plans locaux – Les coûts des soins de santé aux États-Unis et comment les maîtriser – Conseils pour maximiser la couverture tout en minimisant les coûts
À une heure au sud de Los Angeles, la ville de Laguna Beach, dans le Comté d’Orange, est la destination parfaite pour un week-end entre amoureux. Petit village de plage à ses origines, Laguna Beach émerge au début des années 1920 en devenant officiellement une ville (1927). Une période où s’installent les artistes et célébrités d’Hollywood cherchant à fuir le bruit et la cohue de Los Angeles. Charlie Chaplin y vécut quelques années, tout comme Béla Lugosi, l’acteur star du film « Dracula » de 1931, le réalisateur Edward H.Griffith, John Steinbeck qui y a écrit son roman Tortilla Flat. Bette Davis vécut également à Laguna Beach dans une villa devenue iconique, et toujours sur pied (1991 Ocean Way) et Judy Garland tourna ici quelques scènes du film « A star is born » (1954).
Un héritage hollywoodien à l’origine de la construction de maisons fabuleuses. Parmi les plus iconiques, le manoir du 290 Wave Street (au nord de Laguna Beach, avant d’arriver à Downtown) a été conçu au milieu des années 1920 par l’architecte Vernon Barker dans un style architectural « storybook » empruntant ses formes aux contes de fées… Ou aux histoires d’épouvante. Iconique à Laguna Beach, la maison est surnommée la « Witch House » (ou maison de sorcière). Un tour dans les collines résidentielles de Laguna Beach (notamment à l’ouest de Park Avenue) fait découvrir de nombreux cottages « Craftsman Style », apparus dans les années 1920 et inspirés des chalets suisses.
Principale attraction de Laguna Beach, son littoral dévoile toute une série de plages paradisiaques. Au nord de Laguna, proche de Downtown, Main Beach est la plage principale, adorée des touristes qui viennent ici se photographier au coucher du soleil devant la lifeguard tower. Pour éviter les foules, suivre plutôt Cliff Drive et son défilé de villas et belles maisons, et s’arrêter à la plage de North Crescent Bay (parkings limités) et ses 300 mètres de plage encerclés de grandes falaises et quelques villas.
Au sud de Laguna Beach (compter 8 à 10 mn), miser sur Victoria Beach (parking sur la PCH au niveau de l’entrée située à Victoria Drive), une plage par laquelle on accède via un quartier résidentiel ultra cossu, et cernée de falaises et palmiers. Voisine, Treasure Island beach (parking Lot 7 via le chemin accédant à l’hôtel Montage, et Lot 8 au croisement de la PCH et de Wesley Drive), vaut le coup d’oeil pour son ambiance de plage de bout du monde. Les connaisseurs viennent observer la faune marine des « tide pools » (bassins de marées) et les touristes courent se photographier sous l’arche.
Plus au nord, et plus tranquille, West Street Beach (parking sur la PCH, entrée à proximité de la résidence privée Laguna Royale), toujours fréquentée par la communauté LGBT (notamment lors du rassemblement du 4 juillet), a l’ambiance sauvage. Voisine, et rappelant les criques paradisiaques de Thaïlande, Table Rock (parking sur la PCH à proximité du restaurant Coyote Grill) s’invite entre quelques falaises noires adorées des plongeurs de haut-vol, et formations rocheuses spectaculaires. Seul bémol, la vigueur des vagues imposant d’être bon nageur. Enfin, connectée (par la mer) à Table Rock, 1000 steps Beach garantit des baignades plus agréables, à condition de vouloir descendre – et remonter – les 225 marches y menant.
Rayon culture, Laguna Beach compte depuis 1929, son Laguna Art Museum. Voisin du Heisler Park et de sa promenade magique au-dessus des falaises, le musée, consacré à l’art californien, réunit 3600 œuvres avec quelques bijoux du style plein air (Conrad Buff), moderniste (Helen Lundeberg), pop (Roger Edward Kuntz), chicano (Leo Limon) et des sculptures fabuleuses du mouvement light and space (Laddie John Dill, Christian Sampson). La ville compte également plus d’une cinquantaine de galeries d’art, de plus ou moins bon goût, rassemblées tous les premiers jeudis du mois pour l’événement « Art Walk » avec portes ouvertes et musique.
Un tour dans les rues de Downtown peut ainsi faire repartir avec une œuvre minimaliste de toute beauté à la Peter Blake Gallery. Ne pas manquer non plus quelques fresques murales, dont celles signées Robin Hextrum (angle Ocean Avenue et South Coast Highway), « The Whaling Wall » par la Wyland Galleries (509 South Coast Highway) et l’escalier new-age longeant la colline la plus pentue en ville, au croisement de 3rd St et Mermaid St).
Terre des artistes d’Hollywood et de la Prohibition, Laguna Beach fût aussi hippie. C’est ici que se développa notamment la « Hippie Mafia », un mouvement né de la Fraternité de l’Amour Eternel, une organisation fondée en 1967 par Timothy Leary. Psychologue, il vantait les vertus thérapeutiques du LSD, à l’origine, entre autres, du « Christmas Happening », un Woodstock de la West Coast réunissant 25000 personnes sous acide. Tombée dans le trafic international de drogues, la secte déclinera au début des années 1970.
« Un épisode marquant de l’histoire de Laguna Bech, qui influença notamment l’arrivée des communautés gays, explique Kent Kelley, fier représentant de la génération bohemian, mais un esprit qui a peu à peu disparu. » Un tour dans son magasin vintage Cherry Moon permet, sur les sons de Prince, Bob Marley et Annie Lenox, de découvrir d’anciens numéros de Playboy, des vêtements de seconde main et un judebox de la lunette de soleil épatant. Autre symbole de la culture hippie persistante, la boutique et salon The Chakra Shack compte, elle, une large sélection de pierres précieuses, encens et bols tibétains, et prédit même l’avenir.
Pour vivre la cuisine californienne, un passage au petit-déjeuner chez Penguin Café est vivement recommandé. Ce diner historique (1940) a conservé son décor vintage, et sert omelette, pancakes et cornedbeef en salle ou au comptoir. Alternative plus hipster chez Rye Goods, logé dans le beau Lumberyard Mall. Plus famille au Laguna Coffee Company avec terrasse et parasol sur la PCH. Pour le verre de vin au soleil et en rooftop, filer chez Mozambique (steakhouse) ou The Deck (fruits de mer). Et pour un déjeuner supra « healthy-Californie », Active Culture est la référence.
Après le sublime coucher de soleil – éviter Main Street et la lifeguard tower envahie par les touristes – plusieurs bonnes tables méritent l’attention. Les suiveurs du guide Michelin et amateurs de cuisine japonaise filent chez Rebel Omakase, la seule table étoilée du coin. Les classiques de la cuisine californienne se dégustent très bien chez Nick’s (burger et cioppino en favoris), voisin du bar à cocktails The Saloon. Enfin, bien représentée, la cuisine mexicaine se goûte chez Coyote Grill (idéal au déjeuner) et chez South of Nick’s.
Toutes les options sont possibles à Laguna Beach. Au sud, secteur plage, l’hôtel Montage Laguna Beach est l’immense paquebot luxe et classique surplombant la plage de Treasure Island. Une référence pour qui aime, à 1000$ la nuit. À 3 minutes à pied – sans vue plage -, Le Petit Pali Laguna Beach est la nouvelle adresse du groupe hôtelier Pali Society (ouverture en avril). Un ancien motel rénové et redécoré à la manière d’un chic boutique-hotel (à partir de 200 $). Dernier né, le Casa Loma Beach Hotel, un boutique-hotel historique récemment rénové dans un style mexicain et chic, s’enroule à une colline de palmiers, sur la plage de Main Beach. Originalité de la maison, une promenade publique cercle tout l’hôtel, imposant de circuler en sous-vêtements à sa fenêtre. Nuit à partir de 250 $.
Après un hiver riche en pluies, la Baie de San Francisco se pare de couleurs éclatantes à l’occasion d’une floraison spectaculaire. Un phénomène rare et hypnotique, aussi fragile qu’exceptionnel, qui, cette année encore, promet des paysages impressionnistes inoubliables. En route vers les meilleurs sites de la région !
Flower power, pluie et symphonie !
Nous gardons tous en mémoire le superbloom de 2023, cette explosion chromatique qui a fait le tour du monde, visible depuis l’espace comme une palette de couleurs infinie. Pourtant, le terme « superbloom » ne s’applique pas vraiment à la réalité de la région de San Francisco. Comme le souligne le professeur Justin M. Valliere, écologiste en restauration des écosystèmes natifs en Californie à l’UC Davis : « Bien que le terme “superbloom” ne soit pas vraiment scientifique, il désigne un phénomène bien réel : une prolifération de fleurs sauvages qui survient lorsque les conditions environnementales s’alignent parfaitement pour favoriser la germination, la croissance et la floraison généralisée des plantes indigènes. »
Ce phénomène est typique des zones arides du sud de la Californie, où les précipitations sont très variables, et où, certaines années, les fleurs sauvages sont presque absentes en raison du manque de pluie. Justin Valliere précise : « Dans ces écosystèmes, les espèces de fleurs sauvages restent en dormance dans la “banque de graines” du sol et n’émergent que lorsque les précipitations sont abondantes et bien réparties dans le temps. En revanche, dans la Baie de San Francisco, les précipitations, bien que variables d’une année à l’autre, sont plus régulières. Par conséquent, les fleurs sauvages n’adoptent pas les mêmes stratégies qu’en milieu aride. La plupart des années, nous pouvons nous attendre à voir des floraisons, même si certaines saisons s’annoncent plus généreuses que d’autres. »
Dans le chaos climatique ambiant, les printemps se suivent sans se ressembler, mais celui-ci promet encore des instants de grâce face à ce miracle de la nature. Tandis que le sud de la Californie connaîtra cette année une floraison plus timide, la baie, fidèle à sa générosité, réserve de belles surprises. Les précipitations providentielles des derniers mois ont réveillé des millions de graines endormies. Bien que difficile à anticiper, le millésime 2025 s’annonce prometteur, comme en témoignent les premières floraisons observées. Déjà, les pavots de Californie, les lupins de mer, les goldfields et les asters solaires sont en fête et se préparent à tapisser, en chœur, vallées et prairies d’un spectacle aussi éphémère qu’éblouissant.
Voici une sélection des meilleurs sites pour admirer les fleurs sauvages dans la baie, établie d’après les floraisons des années précédentes. Petit rappel : on reste sur les sentiers et on touche avec les yeux !
Le sentier en boucle Mori Point Peak offre des points de vue saisissants sur la côte, tandis qu’un vaste tapis de fleurs dorées, éclatantes telles de petits soleils, s’étire à perte de vue avant de plonger dans l’océan.
À voir : goldfields, boutons d’or (buttercups), tidy tips, lupins, red maids, checkerblooms, pavots de Californie, etc.
À Half Moon Bay, le sentier Cowell-Purisima s’illumine au printemps de fleurs de moutarde sauvage (spectaculaires mais invasives), ponctuées de lupins de mer et de pavots de Californie. Il serpente le long des terres agricoles bordant les falaises côtières, offrant une promenade vivifiante au cœur d’un paysage éclatant.
À voir : moutarde sauvage, pavots de Californie, lupins de mer, goldfields, blue dicks, giant trilliums, etc.
Réputé pour ses vastes prairies et ses sols riches en serpentine, refuges d’une flore sauvage et souvent endémique, Edgewood Park & Natural Preserve attire botanistes et photographes le long des sentiers Serpentine et Sunset, venus admirer un océan de goldfields, de boutons d’or de Californie parsemés de lupins de mer, de mariposa lilies et d’autres trésors floraux.
À voir : boutons d’or, pavots de Californie, goldfields, giant trilliums, blue dicks, lupins, mariposa lilies, fritillaires californiennes, etc.
Plus confidentielle, la réserve de Jasper Ridge, près de Stanford, abrite une biodiversité exceptionnelle, avec des espèces rares comme le brodiaea étoilé et la fritillaire californienne, dont les pétales en forme de cloche, marbrés de brun, de vert et de jaune, composent un motif en damier unique.
À voir : brodiaeas étoilés, fritillaires californiennes, mariposa lilies, lupins, pavots de Californie, asters solaires, boutons d’or, etc.
Autres sites à explorer : – À San Francisco : Lands End, Bernal Heights Park, Corona Heights Park, Grandview Park, Tank Hill, Batteries to Bluffs Trail (Presidio), Mount Davidson Park, Golden Gate Park, Balboa Natural Area, Glen Canyon Park, John McLaren Park, etc. – Autour de la Péninsule : San Bruno Mountain Park, Pulgas Ridge Reserve, Russian Ridge Reserve, etc. – À South Bay : Calero County Park, Mount Hamilton, Almaden Quicksilver County Park, Joseph D. Grant County Park, etc.
Non loin de Walnut Creek, le Mount Diablo State Park abrite plus de 150 espèces de fleurs et de plantes sauvages. Depuis les sentiers du Mitchell Canyon et du Summit Trail, les vallées et pentes se métamorphosent en un tableau vivant, où lupins indigo, clarkias fuchsia et pavots de Californie dansent sous la douce brise printanière.
À observer : pavots de Californie, lupins de montagne, clarkias, shooting stars, manzanitas du Mont Diablo, blue-eyed grass, blue dicks, coast paintbrush, radis sauvages, etc.
Sur les hauteurs de Berkeley, Tilden Regional Park offre de nombreuses randonnées, dont les sentiers de Wildcat Peak et Seaview, réputés pour leurs vues imprenables et leur floraison spectaculaire au printemps. Préparez-vous à grimper, mais le paysage paré de nuances violettes et orangées en vaut largement la chandelle !
À voir : pavots de Californie, lupins, paintbrushes, ithuriel’s spears, fiddle necks, baby blue eyes, etc.
Niché au cœur du comté de Contra Costa, cet immense parc offre une vue imprenable sur le Mont Diablo et le Delta, et regorge de fleurs sauvages à la belle saison, telles que les délicates milkmaids et les marronniers de Californie.
À voir : milkmaids, marronniers de Californie, boutons d’or, Ithuriel’s spears, fleurs-singe, etc.
Non loin des contreforts de la vallée de Livermore, à une petite heure de route à l’est de San Francisco, la paisible Sunol Wilderness Regional Preserve dévoile au printemps un vaste patchwork de pavots de Californie, de goldfields, de lupins, de phacélies et d’autres merveilles de la nature, formant un incandescent camaïeu de jaune, d’orange et de bleu.
À voir : pavots de Californie, goldfields, lupins, calycanthes, myriostemmas, phacélies, gilias tricolores, etc.
Autres sites à explorer : Berkeley Hills, Coyote Hills Regional Park, Shell Ridge Preserve
Depuis les sommets du mont Tamalpais, les panoramas s’étendent jusqu’aux îles Farallon, aux collines du comté de Marin, à la baie de San Francisco et au mont Diablo. Ce sanctuaire de biodiversité offre, au fil des saisons, un spectacle floral à couper le souffle. En empruntant les sentiers de Bolinas Ridge, Dipsea, Coast View et Redwood Creek, on découvre des trilles, des pavots de Californie éclatants, et les délicates clochettes de fée.
À voir : trilles, clochettes de fée, pavots de Californie, lupins, goldfields, calcanthes, myriostemmas, phacélies, gilias tricolores, etc.
Perchés au-dessus du Golden Gate, les Marin Headlands, ancien site militaire devenu un lieu de randonnée prisé, fascinent par leurs prairies côtières, leurs falaises escarpées souvent voilées de brouillard, et leurs vues imprenables sur l’océan et la baie. Au printemps, ce sanctuaire naturel, foisonnant de faune et de flore, se pare d’un manteau éclatant de pavots orangés, parsemé de lupins indigo et de fuchsias sauvages.
À voir : pavots de Californie, lupins, fuchsias sauvages, phacélies, gilias tricolores, goldfields, clochettes de fée, trilles, etc.
Véritable havre de biodiversité, le Point Reyes National Seashore est un site incontournable pour les passionnés de botanique indigène. Les fleurs sauvages y prospèrent généralement de février à août, s’épanouissant dans une diversité d’habitats : forêts, landes, prairies, falaises côtières, dunes et rives des marais salants. Abbotts Lagoon, Chimney Rock et Tomales Point sont parmi les premiers endroits où les floraisons apparaissent dès le début de la saison.
À voir : pavots de Californie, violettes sauvages, asters solaires, marguerites de mer, lupins, calypsos, fuchsias sauvages, radis sauvages, guimauves, tidy tips, pervenches, erythroniums, etc.
Autres sites à explorer : Tennessee Valley, SCA Trail (Sausalito), China Camp State Park, Sugarloaf Ridge State Park (Kenwood), etc.
Pour en savoir davantage sur la flore locale et les initiatives de conservation :
Calflora – Base de données interactive sur les plantes de Californie avec cartes et détails sur les habitats.
Calscape (par CNPS) – Aide à choisir des plantes indigènes adaptées à un site spécifique.
iNaturalist – Plateforme de science participative pour documenter la faune et la flore.
The Xerces Society – Se concentre sur la conservation des pollinisateurs et des habitats de plantes indigènes.
Changer de pays, c’est souvent aussi l’occasion de changer de vie. C’est en tout cas ce qu’a vécu Stéphanie Smaja, fondatrice de Challenge ton Job. Partie de France pour s’installer à Miami, elle a troqué une carrière dans les ressources humaines pour accompagner les femmes en quête de renouveau professionnel. Son parcours, jalonné de doutes et de défis, est une source d’inspiration pour celles et ceux qui hésitent à sauter le pas de la reconversion, surtout à l’étranger.
Dans cet épisode du podcast French Expat, Stéphanie revient sur son histoire, son changement de cap et les nombreux questionnements qui l’ont accompagnée. Un chemin le long duquel l’expatriation a servi de déclencheur à une véritable renaissance à la fois professionnelle et personnelle.
Un parcours personnel qui se réinvente
Stéphanie raconte comment, en quittant la France pour les États-Unis, elle a été confrontée à des défis inattendus : le déracinement, l’isolement et la remise en question de son identité professionnelle. Ce bouleversement vécu en parallèle d’une dépression post-partum l’a poussée à repenser entièrement sa carrière. Plutôt que de rester enfermée dans le cadre d’un poste stable, elle a choisi de transformer ce moment d’incertitude en opportunité pour se réinventer. « J’ai compris que ce qui nous rend légitime, ce n’est pas un diplôme, mais l’expérience que l’on accumule en osant. Il faut changer son discours intérieur, se dire que l’on va y arriver et expérimenter », explique-t-elle.
L’expatriation, une chance de se réinventer
Pour Stéphanie, changer de pays a transformé un obstacle en véritable moteur de développement personnel. L’expérience de l’expatriation lui a permis de sortir de sa zone de confort, de cultiver sa résilience et de redéfinir sa place sur le marché du travail. Aujourd’hui, elle accompagne d’autres femmes expatriées dans leur propre cheminement, prouvant qu’il est possible de concilier mobilité internationale et épanouissement professionnel.
« On sous-estime souvent tout ce que l’expatriation nous apporte en termes de compétences. C’est une force qu’il faut savoir valoriser. » Ainsi, plutôt que d’attendre d’être parfaitement prêt, Stéphanie encourage chacun à oser le premier pas : « Après tout, l’expatriation est déjà un pari sur l’inconnu… pourquoi ne pas en profiter pour écrire un nouveau chapitre professionnel ? »
🎧 Un bonus dédié à la reconversion professionnelle depuis l’étranger est aussi à écouter dès maintenant sur French Expat !
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des Français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
Le jeudi 3 avril de 6pm à 8pm, la Washington Accueil Association organise le vernissage de l’exposition « Fusion of Worlds : L’Art Français à Washington DC » à The VEN Art Gallery (2015 Massachusetts Ave NW). Organisée par Danielle Moussalli et Sandrine Konig, cette exposition collective se tiendra du vendredi 4 au dimanche 27 avril et mettra en lumière les œuvres de quinze artistes francophones membres de Washington Accueil (WAA).
« Fusion of Worlds » propose une immersion dans l’univers artistique d’un collectif vibrant, où se croisent traditions, identités et cultures. À travers la peinture, le collage ou les techniques mixtes, les artistes explorent les liens entre les influences françaises et l’énergie unique de Washington, DC. Cette exposition célèbre la diversité et la richesse des voix artistiques francophones, tout en offrant un regard personnel sur la ville à travers des sensibilités variées.
Parmi les artistes présentés : Olga Bauer, Zohra Benesch, Danielle Benski, James Bond, Rives Carroll, Maria-Victoria Checa, Héloïse Dupont-Nivet, Dany Galand, Benjamin Galand, Anna Katalkina, Véronique Legot-Marchand, Cécile Paszkiewicz, Nathalie Pouliquen, Suzanne Redois et Brigitte Zelenko. L’événement est ouvert au public.
Vous l’attendiez avec impatience, le traditionnel Marché français de Georgetown revient pour sa 22e édition, du vendredi 25 au dimanche 27 avril, pour marquer l’arrivée des beaux jours dans la capitale américaine. Cet événement, organisé par le Georgetown Business Improvement District (BID), se déroulera sur trois jours, de 11am à 5pm, le long de Wisconsin Avenue, entre O Street et Reservoir Road.
Avec plus de 40 commerces locaux participants, dont des boutiques, des restaurants, des antiquaires et des galeries, les bonnes affaires seront au rendez-vous, avec des promotions allant jusqu’à 75%. Pour se mettre à l’heure française, les visiteurs pourront se régaler de spécialités tricolores : crêpes, macarons, charcuterie, tout en profitant d’animations musicales et de spectacles de rue.
Le week-end sera également ponctué d’activités familiales, notamment des jeux, des sculptures sur ballons ou des maquillages pour enfants. Petits et grands pourront apprécier des concerts, avec des groupes jouant des airs de jazz français et de swing, ainsi que des performances d’artistes de rue (mime, monocycliste). Un événement familial, festif et accessible gratuitement. Pour plus de détails sur les commerces participants et le programme complet des activités, rendez-vous sur le site officiel : georgetownfrenchmarketdc.com.