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Repenser les mythes et réalités du bilinguisme avec Jérémi Sauvage

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Dans ce nouvel épisode de Révolution bilingue, nous avons le plaisir d’accueillir Jérémi Sauvage, maître de conférences en Sciences du Langage à l’Université Paul-Valéry Montpellier III. Passionné par le bilinguisme et la diversité linguistique, il nous aide à démystifier les idées reçues sur l’apprentissage des langues.

Au cours de cet épisode, nous explorons pourquoi le plurilinguisme est la norme mondiale plutôt que l’exception et comment les représentations sociales influencent notre perception des langues. Jérémi Sauvage souligne l’importance d’introduire les langues étrangères dès le plus jeune âge, en s’appuyant sur les capacités naturelles des enfants.

Que vous soyez parent, éducateur ou simplement curieux, cet épisode vous offrira de nouvelles perspectives pour repenser votre rapport aux langues et à l’éducation. Une conversation inspirante qui célèbre le bilinguisme comme un puissant outil de connexion entre les peuples.

Guerre commerciale : l’Europe dans les cordes…

Les tarifs douaniers ne sont pas une nouveauté, mais les récentes annonces de Donald Trump posent des questions inédites. Pour comprendre ce que les tarifs peuvent changer, il faut considérer l’impact économique, direct et indirect (que nous n’aborderons pas dans cet article mais qui est réel en termes de qualité de vie), et l’impact global sur les grands équilibres mondiaux.

Mais tout d’abord, un peu de contexte en quelques chiffres, pour cerner le problème :

  • Le PIB mondial est d’environ 100,000 milliards de dollars, en croissance d’environ 3% en 2024/2025.
  • Le PIB des États-Unis est d’environ 30,000 milliards, la dette américaine de 36,000 milliards, en augmentation de 2,000 à 3,000 milliards par an. Si rien n’est fait, le risque est que les dépenses sociales (santé des seniors et des plus démunis, retraites, environ 3,500 milliards) continuent d’exploser et de creuser encore plus le déficit du budget. Les principaux porteurs de la dette américaine sont le Japon (1,100 milliards) et la Chine (860 milliards). Le remboursement des intérêts est maintenant d’environ 900 milliards par an, surpassant le budget de la défense par exemple.
  • Le déficit commercial des États-Unis était de 900 milliards en 2024, en nette augmentation ces dernières années. Notons que les biens sont déficitaires et les services excédentaires. Le plus gros contributeur à ce déficit est la Chine, avec environ 300 milliards, suivie de l’Union Européenne avec environ 100 milliards (incluant les services). Mais le mix est différent : les importations chinoises comprennent plus de produits du quotidien ou à basse valeur ajoutée que les importations européennes, et l’Europe importe plus de services américains.
  • Le PIB de la France est d’environ 3,000 milliards, le déficit commercial de 80 milliards.

Que peut-on déduire de ces chiffres ?

  • Tout se passe comme si l’essentiel de la croissance mondiale était absorbé par l’émission de nouvelle dette américaine, ce qui est rendu possible par la dominance du dollar. A l’inverse, la croissance et donc la dette américaine génèrent de la croissance partout dans le monde à cause des importations.
  • Réduire le déficit commercial ne va pas résoudre le problème de la dette : il faudrait que les États-Unis reviennent à une situation de surplus significative, ce qui est hautement improbable à court terme.  
  • Il y a donc un problème systémique qui ne peut pas se régler sans changements majeurs dans l’économie américaine et mondiale.

Le consensus parmi les économistes (voir l’excellent résumé par Ray Dialo sur X) est que les tarifs sont en général contre-productifs pour l’importateur en particulier car ils sont inflationnistes (0.1% d’inflation pour chaque 1% de tarifs d’après Goldman Sachs, le calcul est vite fait) et favorisent les industries non-compétitives, qui sont protégées et ont moins d’incitations à l’innovation et à l’efficacité que dans un environnement purement concurrentiel. Évidemment ce n’est pas favorable non plus pour les exportateurs.

La vision affichée de Donald Trump est que les tarifs vont relocaliser les activités industrielles aux États-Unis, donc créer des emplois et générer des revenus, ce qui va permettre de diminuer la dette. Numériquement, c’est improbable ; non seulement faut-il construire ou adapter les usines, il faut aussi trouver la main-d’œuvre et faire l’hypothèse que les consommateurs vont continuer à consommer après une phase inévitablement inflationniste.

Quels sont les scénarios possibles ?

Donald Trump a déjà envoyé des signaux montrant que sa stratégie est d’obtenir des concessions avant de mollir sur le niveau des tarifs. Concernant l’Europe, et plus particulièrement la France, que veulent les États-Unis ? À un niveau basique, que les entreprises américaines, en particulier numériques, ne soient pas trop imposées, que les fermiers américains ne soient pas pénalisés, et que les Européens achètent encore quelques avions de chasse F-35. 

Que peut offrir l’Europe ? Ce n’est pas une puissance hostile envers les États-Unis, ni en mentalité, ni en capacité, donc pas une menace qui demande beaucoup d’attention. De plus, l’Union Européenne représente 13% du chiffre d’affaires des entreprises du Standard & Poor’s 500, ce qui est important mais pas catastrophique si l’UE achetait moins de produits américains (le reste du monde représente 29%).

L’Europe a cessé d’être une préoccupation américaine

Quels produits ou technologies critiques l’Europe détient-elle qui pourraient servir de levier dans une négociation ? Malheureusement, la réponse est simple : aucun. Cette situation n’est pas une fatalité, elle résulte de choix et de priorités. L’Europe a les talents et les ressources pour affirmer son indépendance et son leadership, pour peu qu’elle y mette sa volonté.

Certes, certains composants spécialisés de l’iPhone sont fabriques en France, mais ce n’est pas critique et Apple saurait gérer un remplacement. Une pénurie de voitures de luxe, de maroquinerie haut de gamme ou de champagne n’est pas vraiment une menace existentielle. Bref, l’Europe a cessé d’être une préoccupation américaine, et l’impact des tarifs n’en est qu’une des conséquences. 

Le problème est maintenant la concurrence chinoise, qui ne cesse de s’intensifier. Une action militaire chinoise à Taiwan – de moins en moins improbable pour ne pas dire de plus en plus probable – aurait pour effet de faire passer TSMC (Taiwan Semi Conductor Corporation) sous contrôle de Pékin, un problème stratégique majeur car toute l’électronique américaine ou presque en dépend.

Perte d’exportations vers les États-Unis

En attendant, les militaires américains sont très inquiets, entre autres, des progrès chinois dans la destruction de satellites ennemis. Ceci explique le pivot Indo-Pacifique des États-Unis, qui date de l’ère Obama, et qui a été récemment réaffirmé, avec naïveté mais réalisme par le secrétaire à la défense américain. Il est permis de dire que l’Europe n’a que très récemment commencé à prendre conscience de ce changement profond.

De ce point de vue, l’Europe est dans une position moins favorable que la Chine pour obtenir des concessions majeures de la Maison Blanche. En conséquence, il ne faut pas s’attendre à des largesses de la part des États-Unis, et il faut que la France et l’Europe travaillent durement à pénétrer d’autres marchés à l’export. De ce point de vue, l’accord Mercosur prend tout son sens, même s’il est potentiellement négatif pour les agriculteurs français.

Remise à plat de l’ordre mondial

Cependant, cela ne compensera pas la perte d’exportations vers les États-Unis ni le ralentissement de la croissance qui paraît inévitable – 1.5% du PIB de la France provient des exportations vers les États-Unis. Notons que la croissance française, ou allemande, est actuellement inférieure à 1%. Le scénario le plus probable semble être celui d’une Europe et d’une France subissant une réduction de son commerce avec les États-Unis et donc à des contraintes budgétaires encore plus fortes sans moyens de compenser, à un moment ou un effort d’investissement dans le militaire est impératif. 

Cela ne peut que se traduire par des difficultés pour les citoyens européens. Il serait illusoire d’espérer une sortie sans séquelles économiques et sociales de la remise à plat de l’ordre mondial que Donald Trump a déclenchée. À plus long terme, seul un sursaut sur l’innovation permettra à l’Europe et à la France de conserver sa croissance et sa prospérité.

Laurent Philonenko est managing partner de Deeptech Group, qui commercialise des solutions IA. Etabli aux US depuis 25 ans, il a dirigé des activités globales au sein d’entreprises de technologie publiques ou privées. Au delà de sa présence professionnelle ll a publié plusieurs articles relatifs aux grands defis tels que le changement climatique, la résilience urbaine ou l’assurance.

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Les tribunes publiées par French Morning sont proposées par des personnes extérieures à la rédaction, sur des sujets transatlantiques variés, afin d’alimenter le débat d’idées. La tribune n’étant pas signée par la rédaction, elle ne reflète pas la position de French Morning. Si vous souhaitez contribuer et proposer un texte, merci de nous contacter à l’adresse suivante : [email protected]

Quelle est la meilleure saison pour voyager en famille aux États-Unis ?

Il y a un sujet que l’on sous-estime très souvent quand on parle de voyage en famille aux États-Unis, c’est la saisonnalité ! Et pourtant, c’est ce qui pose les bases principales de son voyage. Mais qu’est-ce que c’est finalement, la saisonnalité de sa destination ? Est-ce choisir la bonne période pour la bonne destination, ou à l’inverse, la bonne destination pour la bonne période ? C’est un peu de ça, oui, mais pas que. De nombreux paramètres s’entrecroisent pour faire d’un voyage une expérience unique. Encore plus aux États-Unis. C’est de cela que l’on parle aujourd’hui dans le nouvel article de notre série Voyage en famille aux États-Unis.

tourisme usa

Je suis Nelly Jacques, spécialiste du voyage aux États-Unis depuis des années et, depuis l’arrivée de mon fils, je me suis spécialisée dans le voyage en famille aux États-Unis.

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Il y a donc deux façons d’aborder la question de la saisonnalité de sa destination :

  • Adapter la saison de son voyage en famille aux États-Unis à sa destination. Exemple : vous voulez absolument passer deux semaines dans les îles de Floride et vous attendez la bonne saison pour vous y rendre.
  • Choisir une destination en fonction de la période de son voyage. Exemple : vous avez une semaine de vacances pendant Spring break et vous cherchez une destination qui correspond à ces dates très précises. Les démarches sont différentes, mais interrogent de nombreux facteurs communs.
Lake Marion State Park
Lake Marion State Park, SC ©Nelly Jacques

Que change la saisonnalité sur une destination ?

Si ce sont surtout les conditions métorélogiques qui vont influencer la saisonnalité d’une destinaiton, voici tous les changements que l’on peut observer selon la période de son voyage :

  • Le climat et des conditions de visite différentes. Vous ne passerez pas les mêmes vacances si vous vous retrouvez à vous balader par des -10/20°C dans les Rocheuses ou si vous essuyez pluie sur pluie en plein été en Floride. La météo va grandement influencer vos conditions de visite. Un conseil : renseignez-vous bien à l’avance et pensez qu’avec des enfants, les conditions climatiques compliquées sont toujours plus challenging. Froid, moustiques, fort vent… Sont des situations que je préfère éviter quand je voyage en famille. Mais n’oubliez pas pour autant qu’avec une bonne organisation, on peut s’adapter à de nombreuses situations, même avec des enfants.
  • L’actualité saisonnière. L’offre peut varier considérablement selon la saison. Alors que certaines destinations, comme les grandes villes en Californie ou en Floride, offrent les mêmes activités et infrastructures toute l’année, d’autres régions peuvent voir des établissements et des activités fermer durant certaines périodes. Les saisons ne sont pas les mêmes partout : dans les régions chaudes, comme le sud de l’Arizona ou du Texas, de nombreuses attractions ferment en été ; dans les stations de ski, c’est plutôt en automne et au printemps que l’on observe les fermetures, et dans les régions froides, c’est de l’automne à la fin du printemps. En plus des fermetures saisonnières, la programmation et les activités peuvent être très différentes selon la période de l’année. Certaines destinations connaissent une activité intense en été. Par exemple, à Jackson Hole, dans le Wyoming, vous pouvez assister tous les soirs (sauf le dimanche) aux célèbres shoot-out historiques sur la place principale, ainsi qu’à de nombreux événements culturels et activités de plein air avec des rodéos chaque mercredi et samedi. Toutefois, en dehors de la saison estivale, la dynamique de la région change radicalement. Ce n’est pas un exemple isolé, renseignez-vous bien en amont sur la programmation de votre destination au moment de votre séjour.
  • Les disponibilités. C’est vrai partout, mais encore plus dans les parcs nationaux et les villes où le logement est compliqué en temps normal. En pleine saison, cela peut devenir presque impossible de se loger sur place, en tout cas à des prix décents.
  • Les prix, évidemment. Les prix seront plus élevés si vous voyagez pendant les périodes les plus fréquentées.

Attention aux réservations
Dans certains parcs, il vous faudra une réservation au préalable si vous voyagez en été (ou en pleine saison). Parfois, cela concerne l’entrée de tout le parc, parfois, c’est une partie ou une route en particulier. Vous trouverez les parcs imposant des réservations par ici. Certains state parks ou autres sites touristiques peuvent aussi proposer des réservations en saison, renseignez-vous bien au préalable.

Floral Park
Floral Park – Whashington DC ©Nelly Jacques

Quelle est la bonne saison d’un voyage aux États-Unis ?

La question se pose particulièrement aux États-Unis, pays gigantesque aux climats et écosystèmes si variés. Mais une bonne saison est-elle forcément la saison au climat parfait ? Pas forcément. Cela dépend de vos critères. La première question à se poser quand on envisage un voyage en famille aux États-Unis est logiquement « quand puis-je partir ? » Si vous suivez le calendrier scolaire, vous aurez un choix limité. En revanche, si vos enfants sont scolarisés dans des écoles calées sur le rythme scolaire français ou sur un format year round, ou encore non dépendants des dates des vacances officielles, vous aurez bien plus de liberté.

Voici les priorités à interroger :

  • Le budget : vous avez peut-être un budget serré qui peut vous imposer des destinations hors saison ou moins populaires.
  • La tranquillité : souhaitez-vous éviter la foule ?
  • Le choix : vous voulez du choix dans vos logements et options de visites ? Évitez les destinations populaires aux périodes de vacances scolaires.

Mes conseils si vous êtes obligés de suivre le calendrier scolaire américain :
Si le budget ou la foule n’est pas un souci pour vous, je n’aurais pas de conseils particuliers à part suivre vos envies ! Mais si vous cherchez une expérience plus low key, tout en partageant votre semaine de vacances avec des millions d’Américains, voici quelques conseils pour tout concilier :

  • Décalez un peu vos dates. Si possible, essayez de partir quelques jours après ou avant tout le monde (et vice-versa pour le retour), ou d’adapter la durée de vos vacances (quitte, si possible, à empiéter un peu sur les jours d’école).
  • Soyez originaux sur vos idées de destinations. Il y a tant à voir et à faire aux États-Unis, je suis sûre que vous pouvez trouver des compromis qui répondent à vos besoins/envies en pleine période scolaire. Une idée peut être d’échanger la Floride par une île de Caroline du Sud peu connue ou de troquer les reliefs lunaires d’un parc national par ceux très similaires d’un state park guère plus loin.

Mon conseil : ouvrez Google Maps et baladez-vous sur la carte en zoomant sur les parcs et sites d’intérêt. Vous y trouverez sûrement des pépites non référencées par les guides, blogs et autres plateformes de tourisme. Voyager hors des sentiers battus en famille, c’est une sensation que j’adore. C’est aussi généralement bien plus simple : moins de monde, moins de pression, plus de liberté et de plaisir.

Pour moi, la meilleure saison pour une destination d’un voyage en famille aux États-Unis n’est pas celle vendue sur les guides de voyage, mais celle qui correspond à ce que vous recherchez. Pour certains, c’est faire le plein de soleil en hiver pour fuir leur région froide. Pour d’autres, c’est se retrouver seuls et profiter de la tranquillité. Il n’y a pas de règles, mais il y a quand même des dates clés et des principes propres aux États-Unis malgré la diversité de ses territoires.

Charles Towne Landing State Historic Site
Charles Towne Landing State Historic Site, SC ©Nelly Jacques

Les dates clé du voyage en famille aux États-Unis

C’est la combinaison de ces différents critères qui rend les saisons plus ou moins kid-friendly en fonction des envies et des besoins de chaque famille. C’est assez propre à chaque destination selon son climat et sa saisonnalité, mais il y a quand même de grandes tendances qui se dessinent à l’échelle du pays.

Quid de la saison estivale ?
Lorsque l’on parle de saison estivale aux États-Unis, il y a une période assez universelle. Elle commence avec Memorial Day, le dernier lundi du mois de mai qui rend hommage aux forces armées américaines. Elle se termine avec Labor Day, l’équivalent de notre fête du travail célébrée le premier lundi de septembre. C’est entre ces deux week-ends fériés de 3 jours que se concentrent la plupart des activités d’été, la programmation culturelle estivale, l’ouverture des piscines et autres infrastructures des beaux jours.

Voyager à Noël
Si vous voyagez à Noël ou en hiver, il y a de fortes chances que vous cherchiez le soleil et la douceur. Vous pourrez les trouver dans de nombreuses régions du sud du Texas, de l’Arizona ou encore de la Californie, mais n’oubliez pas qu’en hiver, les journées restent bien plus courtes et qu’il peut faire sombre dès 5pm. Ce n’est souvent pas un souci lorsque l’on voyage avec des enfants, mais c’est à prendre en compte dans vos prévisions de visites.

Si vous voyagez pour chercher l’ambiance de Noël, peut-être même la neige, renseignez-vous bien sur les conditions de circulation. Certains parcs en altitude sont partiellement fermés en hiver (certaines parties ou routes). C’est le cas du Yellowstone NP, du Rocky Mountains NP, de Zion NP, de Glacier NP ou encore de de Yosemite NP…). Soyez vigilants aux cols si vous devez en traverser et assurez-vous que votre voiture de location est adaptée à vos conditions de route. Les pneus neige ne sont pas toujours une évidence pour les agences de location, même dans les régions à neige. Un véhicule à 4 roues motrices peut être une bonne idée selon la météo.

Décorations de Noël à Berverly Hills
Décorations de Noël à Berverly Hills ©Nelly Jacques

Voyager à la mi-saison
Si je me réfère à la mi-saison pour parler de l’automne et du printemps, n’oublions pas que de nombreuses régions ne respectent pas le calendrier traditionnel. Pour le Vermont, la pleine saison se situerait plus en automne, avec les nombreux citadins venant y observer le fall foliage. Alors que pour la Louisiane, la pleine saison se situe plutôt au printemps, lorsque la saison des écrevisses bat son plein et que les températures estivales n’engendrent pas encore trop de pluies. Mon seul conseil : mettez de la nature dans vos voyages, des couleurs flamboyantes dans vos séjours automnaux et des rangées d’arbres en fleurs dans vos séjours printaniers. Vous n’aurez pas forcément besoin de vous trouver à Washington DC pile au moment de l’éclosion des cerisiers ou dans les Appalaches, la semaine du pic des couleurs pour ça. La nature est partout aux États-Unis, il y a mille façons de profiter des changements de saisons au détour d’une balade ou d’un arrêt nature.

Couleurs de l’automne en Caroline du Nord ©Nelly Jacques

Idée de saisonnalité : mois par mois

Janvier
Quand tout le monde est rentré de ses vacances de Noël, la tête à prévoir Spring Break, pourquoi ne pas faire une petite excursion en Floride ? Voire même profiter de Martin Luther King Day si vous et vos enfants marquez le jour férié. La Floride en janvier, c’est moins de monde et généralement des températures assez douces.

Février
Si vous atterrissez à Salt Lake City, vous pourrez profiter des deux mondes : la neige et les montagnes dans les stations de Park City et des environs, et le soleil et les canyons dans le sud. Gardez en tête que même dans le sud, les températures resteront fraîches, mais c’est une belle période pour profiter des plus beaux parcs nationaux avec moins de monde, potentiellement saupoudrés de neige.

Mars
L’Arizona en mars hésite entre été et printemps, tout dépend si vous visez le nord plus montagneux et frais ou les déserts du sud. Dans tous les cas, cela reste une saison idéale pour explorer les parcs connus, les villes typiques, voire même pour séjourner dans un ranch.

Avril
Spring Break du côté de la Virginie est toujours une bonne idée, entre la côte tantôt balnéaire/tantôt sauvage, les villes coloniales et les Appalaches. C’est aussi en avril qu’a généralement lieu l’éclosion des cerisiers de Washington DC, mais attendez-vous au monde et à l’envolée des tarifs.

Mai
La Louisiane en mai, c’est l’été précoce, les moustiques et les gros orages encore un peu timides. Mai, c’est aussi la saison des écrevisses qui se dégustent sur de gros plateaux avec une poignée de patates et de maïs bouilli.

Juin
Juste avant l’arrivée de tous les touristes, pourquoi ne pas partir de Boston et remonter la côte sauvage et pêcheuse jusqu’au parc national d’Acadia ? Le parc national entre montagnes et océan n’est pas encore saturé en juin, pourtant on sent bien que la saison a déjà débuté pour le plaisir des voyageurs hâtifs.

Juillet
C’est généralement en été qu’on préfère visiter l’État de Washington et l’Oregon, tout simplement pour avoir les meilleures conditions climatiques. Mais la bonne nouvelle, c’est que ces États sont si grands et riches en attractions naturelles qu’on ne risque pas de se marcher dessus.

Août
J’aime aussi profiter de l’été pour me perdre dans les régions plus nordiques : le Wyoming des cowboys, le Montana sauvage ou encore l’Idaho rural. Mon conseil : sortez des sentiers battus, arrêtez-vous dans des bourgades typiques, allez voir des rodéos, regardez la programmation estivale. C’est aussi à cette période que vous trouverez de nombreux pow wows, ces célébrations amérindiennes traditionnelles. Si vous cherchez sur le net et trouvez des informations à ce sujet, c’est que les visiteurs sont les bienvenus. Avec des enfants, c’est une belle occasion de raconter l’histoire des natifs et de leur faire découvrir leur culture.

Septembre
Dans le sud des États-Unis, l’humidité et le climat subtropical laissent place à l’été indien. La Caroline du Sud ne fait pas exception, l’été s’y étire lentement pour permettre aux voyageurs de profiter encore un peu de la douceur de ses plages et de sa nature luxuriante.

Edisto Beach
Edisto Beach, SC ©Nelly Jacques

Octobre
Quand tout le monde se rue vers les montagnes de la côte Est, pourquoi ne pas s’envoler vers le Colorado ? Le doré des aspens n’a rien à envier aux couleurs flamboyantes de l’automne en Nouvelle-Angleterre. Le Colorado, c’est l’État de toutes les surprises, on y passe d’un désert à une station de ski, d’un canyon à une ville minière. En automne, on y rajoute les jolies couleurs des arbres et une météo imprévisible. Terminer une journée en t-shirt et se réveiller sous la neige n’est pas impossible.

Novembre
Entre Halloween et Noël, il y a un endroit où le temps ne semble pas avoir de prise, c’est le Sud du Texas. Arrivée à El Paso, à quelques kilomètres de la frontière mexicaine, la frontière se longe avec son Rio Grande jusqu’au très sauvage parc national de Big Bend. Un voyage hors du temps, entre deux pays et deux ambiances.

Décembre
La Californie en décembre, c’est l’occasion de se mettre dans l’ambiance de Noël avec les palmiers en fond. Visiter en pull léger au bord de l’océan, c’est une belle façon de terminer l’année, mais pour plus de dépaysement, j’aime pousser jusqu’à Palm Springs, profiter du climat du désert et des nombreux canyons aux portes de la ville.

Plage Santa Monica
Plage de Santa Monica, Californie ©Nelly Jacques

FAQ du voyage en famille aux États-Unis

Où trouver des chocolats de Pâques à New York ?

En avril, ne te découvre pas d’un fil, mais régale-toi de douceurs chocolatées ! Si elle est une fête religieuse, Pâques est aujourd’hui également une célébration païenne et une belle occasion pour tous les becs sucrés de laisser place à leur gourmandise. La rédaction n’est pas en reste, et heureusement, New York ne manque pas de délicieuses maisons, françaises ou non, pour acheter œufs, poules, lapins et autres animaux chocolatés. Voici notre sélection d’adresses. Une liste non exhaustive, donc si vous n’y figurez pas, faites-vous connaître, écrivez-nous !

Kreuther Handcrafts Chocolate

Ba-na-nion de Kreuter Handcrafts Chocolate © Kreuter Handcrafts Chocolate

Et si cette année, vous offriez des chocolats étoilés… Chef de son établissement éponyme, double étoilé au Michelin, Gabriel Kreuther est également à la tête d’une chocolaterie où il met son savoir-faire au service d’une expérience de dégustation haut de gamme. En collaboration avec le chef pâtissier Marc Aumont, l’Alsacien propose cette année, via son site, les cookies « Ba-na-Nions » de Pâques, des cookies shortbreads fourrés d’une ganache banane et caramel salé, avec deux yeux et une ceinture noire, en forme d’adorables Minions (48$ les 12), mais aussi une boîte de 6 œufs multicolores (64$). Le « Krispy treat » est une plaquette de chocolat noir, marshmallow et riz brun, surmonté d’un nougat au chocolat au lait et recouvert d’une plaque en tête de lapin (48$). Il propose aussi le « Collection cordial bonbon », 16 bonbons aux saveurs originales (Irish coffee, limoncello, mango tequila sunrise – 48$ la boîte de 16). Ou encore les « Cheesecake macarons », subtile fusion de ces deux desserts aux goûts mangue-passion, pistache, café, fruits rouge, cheesecake et noisette-chocolat (84$ les 24). À commander en ligne (livraison dans tout le pays ou à venir retirer au restaurant). Gabriel Kreuther, 41 W. 42nd Street, New York – 212-201-1985

Thierry Atlan

Oeuf arrosoir de Thierry Atlan. ©Thierry Atlan

Thierry Atlan a été inventif avec pas moins de 15 créations pour la collection de Pâques 2025, dont 12 sujets faits à la main avec le plus grand soin. Le chocolatier français, qui dirige son entreprise aux côtés de sa fille Julie, propose une sélection variée : poules, œufs, lapins, friture ainsi que des cookies en forme de lapin, adaptés à tous les budgets. Pour les budgets les plus larges, un œuf arrosoir en édition limitée de 30 cm et de plus d’un kilo – accompagné d’un sachet de friture -, à 125$. Les amateurs d’œufs pralinés seront aussi comblés avec des sachets d’œufs faits maison, disponibles en chocolat noir et au lait.

choisir parmi les plus classiques sujets cacaotés : un lapin en chocolat noir au lait grand format (24$) ou une poule (17$). Également des poissons multicolores pour égayer vos paniers ! À commander en ligne et à venir chercher sur place. Pas d’envoi. Thierry Atlan Soho, 436 West Broadway, New York – (646).476.8149

Lysée

Lapin et œufs Lysée. ©Lysée

Bien connue des gourmets, cette pâtisserie épurée propose également sa version de Pâques pour les fêtes. Sa cheffe, la Coréenne Eunji Lee, passée par de grandes maisons parisiennes (Ze Kitchen Galerie, Le Meurice), propose un duo composé d’un lapin (mousse de riz brun, gianduja et marshmallow vanille croustillant, et un œuf (mousse coco, gelée mangue-passion), pour 22$. Disponibles en magasin du mardi 8 au dimanche 20 avril, et pré-commandes sur le site. Lysée, 44 E 21ST St, New York.

L’Atelier du Chocolat

À Jersey City, l’Atelier du Chocolat, du Français Eric Girerd – classé dans le Top 10 des chocolatiers d’Amérique du Nord il y a quelques années – ne se limite pas au traditionnel œuf, mais propose toute une panoplie d’animaux en chocolat. Optez pour le canard à 6,50$, l’œuf XXL et sa garniture à 52$ (85$ en extra-large avec œuf et canard à l’intérieur) ou, plus classique, le lapin ou la poule à 25$. Toutes les formes, toutes les tailles, tous les prix… Vous trouverez forcément votre bonheur. Vous pouvez vous rendre sur place ou commander en ligne en amont. L’Atelier du Chocolat, 251 Newark Avenue Jersey City – (201) 332-9220

Jacques Torres Chocolate

Panier garni Jacques Torres. ©Jacques Torres

« Adorables et délicieuses, vous ne voudrez pas cacher nos gourmandises de Pâques. » Pas de doute, Jacques Torres sait attiser notre curiosité et nous mettre l’eau à la bouche quand il vante ses créations chocolatées. Au menu : un lapin tout en sourire à 19$ (chocolat au lait ou noir), un panier surprise à 75$ ou le garni pour toute la famille à 135$. En alternative, un coffret de bonbons chocolatés à 50$ pour régaler aussi les adultes. Jacques Torres met les petits chocolats dans les grands quand il s’agit de Pâques ! À retrouver sur son site internet ou en boutiques. Dumbo, 66 Water Street Brooklyn – (718) 875-1269. Grand Central Terminal, 17 Grand Central Terminal – (929) 427-0988.

Michel Cluizel

Oeuf Pirate. ©Michel Cluizel

Sortez des classiques et frottez vos papilles à des animaux chocolatés inédits avec Michel Cluizel : un bébé poussin empli d’œufs à 22$ ou un lapin aux yeux fermés digne d’un manga, rempli d’oeufs (25$). Vous pouvez aussi partir à l’abordage cacaoté avec l’œuf pirate (42$) ou miser sur le plus grand lapin (38$) ou l’œuf garni (80$). Boutique en ligne.  Et une boutique dans le New Jersey. Chocolat Michel Cluizel, 575 NJ-73 Bldg D, Suite 5, Berlin Twownship – (856) 486-9292

Chocolat Moderne

Oeufs Fauvergé de Chocolat Moderne. © Chocolat Moderne

« Art To Eat. » Sur son site, Joan Coukos, la fondatrice de Chocolat Moderne, annonce la couleur. Du design à la chocolaterie, il n’y a qu’un pas (et quelques fèves de cacao) que la créatrice a franchis avec brio depuis déjà 20 ans. Les artistes et les gourmets vont adorer customiser leur coffret d’œufs en chocolat. Disponibles par boîtes de 6, 9 ou 16 pièces (79$, 109$, et 179$, respectivement), ils sont également vendus à l’unité (16$) ou par 3 (45$) et sont aussi originaux dans leur esthétique que dans leur saveur : orange à l’amande, grenade, baklava, jaune à la passion ou tacheté à la framboise… Et même une version végane.  À noter : pour la troisième année consécutive, 10% des ventes seront reversés au World Central Kitchen qui vient en aide à la population ukrainienne. À retrouver dans la boutique de Chelsea ou en ligne. Chocolat Moderne, 27 West 20th Street, Suite 904, New York – (212).229.4797

Ladurée

Chaque année, Ladurée revient avec une collection spéciale. © Ladurée

It’s aussi « Easter Time chez Ladurée » ! Fidèle à son univers romantique pastel, la célèbre maison de pâtisserie de la rue Royale réinvente sa collection pascale autour de l’idée d’un jardin fleuri de mimosas lumineux et peuplé d’adorables lapins, d’œufs sérigraphiés et autres douceurs pralinées. Lapins déclinés en chocolat noir, au lait ou blanc peint en rose (deux tailles à 28 et 38$), sachets de figurines en chocolat (22$). Mais aussi des macarons noisette ou coco recouverts de chocolat ou leur patîsserie «⁠⁠⁠ Eugénie » fourrée au coco et caramel. Et bien sûr, les boîtes cadeaux de 8 et 18 macarons (33 et 75/78$). À commander en ligne ou à acheter en boutique. Soho, 398 W Broadway – (646) 392-7868. Madison, 864 Madison Avenue – 626 558-3157

La Maison du Chocolat

Lapin de Pâques. © La Maison du Chocolat

Avec ses trois adresses à Manhattan, la Maison du Chocolat reste une valeur sûre en termes de créations traditionnelles pour honorer l’esprit de la fête de Pâques. Craquez pour une bouchée en forme d’œuf au praliné de cacahuètes et fleur de sel (24$), ou sa boîte de 4 (60$). Pour les plus petits, le lapin « Peek-a-boo » en petit (38$) ou grand (70$) est à croquer ! Également disponible un coffret de petits œufs à la noisette à 70$. En ligne (livraisons gratuites à partir de 150$) ou en boutiques. Rockefeller Center : 30 W 49th St – (212) 265-9404. Upper East Side, 1018 Madison Avenue – (212) 744-7117. Columbus Circle, THE SHOPS AT 10 Columbus Circle – (718) 215-7058. Penn Station, 383 West 31st Unit 56. SoHo, 199 Prince Street – (212)265-9403

Épicerie Boulud

Le plus célèbre des chefs français aux États-Unis, Daniel Boulud, sait lui aussi faire plaisir aux petits et aux grands avec ses créations de Pâques. Une boîte cadeau contenant six œufs en chocolat peints à la main, et des saveurs innovantes : café-cardamome, chocolat-framboise, praliné-noisettes, citron-noix de cajou. Mais aussi un sac de mendiants, trois financiers au chocolat, des biscuits viennois et un cake citron-pavot. 59$ la boîte. Uniquement en commande via Goldbelly pour une livraison dans tout le pays.

Venchi

Oeuf chocolat noir-noisette. © Venchi

La franchise de « Chocogelateria » a aussi sorti sa collection de Pâques. Boîtes de jolis œufs à facettes (29$), œufs fourrés à la noisette, pistache, gianduja ou stracciatella (69 à 79$), boîte lapin remplie de mini-oeufs (18$), petit lapin ou poulet au chocolat au lait ou noir (18,50$), il y en a pour tous les goûts ! En ligne ou en boutiques.

Neuhaus

Boîte de chocolats de Pâques. © Neuhaus

Impossible de boucler une liste de boutiques spécialisées sans citer la plus connue des marques belges, présente dans le monde entier depuis 1857. Une valeur sûre qui propose cette année une édition limitée de 15 œufs aux saveurs exotiques : citron et graine de citrouille bergamote, noisette grillée et graines de chia, graines de pavot et calamondin (citron vert des Philippines), graines de quinoa et orange sanguine, praliné amande et graines de tournesol (49$), mais aussi toute une gamme d’œufs pralinés (leur spécialité) emballés dans des papiers de toutes les couleurs et de tous les formats. Assortiment de 9 chocolats dans un lapin (Peach ou Green Easter) à 25$, grand œuf au chocolat blanc, lait ou noir (40$). En ligne et en boutiques.

Breads Bakery remporte le Grand Prix du Meilleur Croissant de New York 2025

Ventripotent, doré, un poil grassouillet… Il était la star de la journée ! Non, pas Donald – même si des milliers de New-Yorkais s’étaient aussi donné rendez-vous à deux pas du 5th&Mad, à Manhattan, pour lui rendre un autre type d’hommage- ! Point de politique en cette matinée pluvieuse. Mais beaucoup de soleil dans les assiettes ! Ce samedi 5 avril, pour la troisième édition du concours French Morning du Best Croissant New York, près de 500 gourmands et un jury de 5 professionnels de l’industrie s’étaient réunis pour départager les croissants de 10 boulangeries sélectionnées par 2000 lecteurs de French Morning.

L’évènement a attiré une foule de gourmands à 5th&Mad. © Géraldine Bordère

L’appétit affûté, les papilles réveillées par les effluves de beurre qui avaient envahi le lieu et un verre de Mimosa à la main pour rincer le palais entre chaque bouchée, les experts viennoiseries ont eu du mal à n’en choisir qu’un. À l’image de Gillian et Kristen, amatrices de notre totem pâtissier national. « Celui-ci est très léger, c’est très agréable, je préfère ça qu’un croissant fourré à la crème, comme ce qu’on voit souvent ici. Mais j’aime aussi celui-là, plus dense. Je ne sais pas comment je vais me décider franchement » détaille Gillian, en pointant l’intérieur d’un croissant dodu tranché dans son épaisseur. «⁠⁠⁠ Je pourrais en manger tous les jours » soupire son amie.

Gillian et Kristen, grandes amatrices de croissants, ne voulaient pas rater cet évènement. © Géraldine Bordère

À l’étage, où le jury qui dégustait à l’aveugle s’était retranché, tout le monde semblait absorbé par la tâche. Sur leur feuille d’évaluation, 4 critères à noter entre 1 et 5 : apparence, arôme, stucture, saveur. Penché sur un croissant éventré, un couteau à la main, Nicolas Botomisy, consultant et chef pâtissier international, se lançait dans une dissection méthodique. Objectif : juger au-delà des apparences.

«⁠⁠⁠ Le visuel peut être trompeur, avertit le chef. Un croissant magnifique, bien gonflé, cache parfois des erreurs techniques sur la cuisson ou la quantité de sel utilisée. Le sel empêche une fermentation correcte. C’est rédhibitoire. Évidemment, un croissant doit donner envie, mais c’est surtout à la découpe qu’on va se faire une première idée. Et à l’odeur aussi. Un croissant, c’est avant tout du beurre et ça doit se sentir ! »

Lourde tâche pour le jury : départager 10 croissants selon 4 critères : apparence, arôme, stucture, saveur. © Géraldine Bordère

À l’heure de rendre son verdict, le jury était sûr de lui. « Les deux croissants en tête ont fait l’unanimité. Un demi-point les séparait » confessait Noémie Carrant, journaliste culinaire chez Résy.

10 boulangeries sélectionnées et des kilos de viennoiseries dévorés. © Géraldine Bordère

13h30. Emmanuel Saint-Martin, fondateur et CEO de French Morning et organisateur du concours, fébrile, invite les jurés à le rejoindre sur scène : Laure Larrose, cheffe pâtissière de Angelina Paris, Allison Chen, pâtissière et créatrice de contenus, Alberto Marcolongo, chef du Benoit, Noémie Carrant et Nicolas Botomisy. Remerciements à toutes les équipes, aux sponsors et petit speech du jury, ravi « d’être venu récompenser le savoir-faire et l’artisanat français ».

Roulements de tambours. C’est d’abord le Prix du Public qui est remis ex-aequo (une première !) à Brooklyn French Bakers, gagnant du Prix du Jury 2023 et à Julien Boulangerie, deuxième place du Prix du jury en 2023. Puis vient le Prix de la Création Spéciale, une distinction qui récompense la meilleure réinvention autour du croissant. Et à ce jeu du croissant-mutant, c’est de nouveau Julien Boulangerie qui se distingue.

Son « Croissant-Paris-Brest », petit dôme feuilleté fourré à la crème de noisette, a remporté tous les suffrages. « C’est mon dessert préféré. Un classique. Du coup cette idée s’est imposée à moi assez naturellement. Je suis ravi d’avoir convaincu le jury et je vais vite former mes équipes pour le proposer dans tous mes établissements d’ici deux semaines » a réagi Julien Khalaf. Une super nouvelle pour les gourmands !

Le « croissant-Paris-Brest », gagnant de la Création Originale. © Géraldine Bordère

Enfin, le prestigieux Prix du Jury était remis à Breads Bakery. La boulangerie du chef Edan Leshnick, qui compte cinq points de vente, s’impose maintenant comme un incontournable de la boulange à Manhattan. Déjà gagnant du Prix du Public et de la création originale en 2023, le boulanger-pâtissier était arrivé deuxième au prix de la meilleure baguette 2024. Un redoutable compétiteur, loin d’être blasé par les récompenses. « C’est génial, je suis tellement fier. Cette recette de croissant, c’est le fruit d’années de travail, d’essais avec les meilleurs ingrédients » se réjouit Edan Leshnick.

Mais au fait, c’est quoi un bon croissant ? Laissons au vainqueur le mot de la « faim ». « Pour moi, un croissant parfait, c’est un croissant bien beurré mais qui reste léger. À la fin, on ne se sent pas lourd, on a envie d’en prendre un autre. » CQFD.

Chez Brooklyn French Bakers, la relève est assurée. © Géraldine Bordère

Palmarès Best Croissant 2025 :

Prix du Public ex-aequo

Julien Boulangerie

Brooklyn French Bakers

Prix de la Création Originale

Julien Boulangerie

Prix du Jury

3ème position : Brooklyn French Bakers

2ème position : Julien Boulangerie

Gagnant : Breads Bakery

[Vidéo] Immobilier en Floride: pourquoi les investisseurs choisissent Sarasota

Depuis plus de 15 ans, la Floride et en particulier la région de Sarasota attire des investisseurs immobiliers Américains et internationaux toujours plus nombreux.

Nous avons accueilli pour ce webinaire Greg et Morgane Orquera, installés à Sarasota depuis plus de 20 ans et spécialisés dans la vente/gestion locative complète.

Ils nous ont éclairé sur les opportunités du marché local, avec notamment au programme:
– Point sur le rendement locatif (saisonniers & annuels)
– Une fiscalité avantageuse
– Quel processus d’achat pour les non-résidents
– Pourquoi Sarasota est-elle l’une des villes les plus dynamiques de Floride
– Cas concrets & conseils pratiques

Contact :
📩 Greg : [email protected]
📩 Morgane : [email protected]

Retrouvez le replay ci-dessous ou directement sur Youtube

Quelles perspectives d’investissement sur le marché immobilier français en 2025

[Article partenaire] Investir sur le marché immobilier français en tant qu’expatrié peut s’avérer être complexe. Dans cet article, Manuel Ravier, co-fondateur d’Investissement-Locatif.com fait le point sur les perspectives d’investissement en 2025.

Un marché en redynamisation

Après trois années marquées par une baisse cumulative d’environ 10 %, le marché immobilier français amorce aujourd’hui sa phase de reprise. Les taux d’intérêt, qui avaient atteint leur pic, entament désormais une baisse significative tandis que les prix repartent à la hausse. Cette intersection – avec la fin des bas prix et la diminution notable des taux – crée un contexte propice pour les investisseurs expatriés. Ce retournement offre l’opportunité de bénéficier de conditions de financement attractives et d’acquérir des biens à un moment où le marché est sur le point de rebondir.

 L’impact du DPE sur la tension locative

Les nouvelles exigences du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) transforment la dynamique locative. En imposant une meilleure efficacité énergétique, ces normes obligent les propriétaires à rénover des logements souvent qualifiés de « passoires thermiques ». En procédant à ces rénovations, l’investisseur valorise son patrimoine tout en s’assurant une occupation locative quasi permanente, ce qui, à terme, fait grimper les loyers. Ainsi, le marché bénéficie d’une dynamique locative soutenue et l’investisseur se trouve face à une opportunité de valorisation locative via des travaux stratégiques.

Des opportunités régionales à fort potentiel

Sur le plan géographique, certaines zones se distinguent tant pour leur dimension patrimoniale que pour leur rendement locatif. Pour les investisseurs souhaitant constituer un patrimoine de qualité, la région de Nice et l’ensemble de la Côte d’Azur offrent un cadre de vie exceptionnel, attirant un public international et garantissant une demande locative stable. À l’inverse, des villes comme Le Havre ou Toulon présentent des opportunités de rendement locatif supérieures grâce à des prix d’acquisition attractifs et une demande locative soutenue, permettant ainsi d’obtenir des rendements locatifs élevés sur le moyen et le long terme. En conclusion, alors que le marché immobilier français se relève après une période de baisse, l’intersection entre la baisse des taux et la remontée des prix constitue un signal fort pour investir.

L’impact des nouvelles normes du DPE renforce la demande locative et permet d’identifier des opportunités de rénovation énergétique avantageuses, tandis que des régions comme Nice, la Côte d’Azur, Le Havre et Toulon offrent des perspectives variées, allant du placement patrimonial au rendement locatif optimal.

Avec les conditions optimales du marché et une expertise reconnue, Investissement-Locatif.com, référence de l’investissement immobilier en France depuis 2012, accompagne ses clients pour transformer ce contexte en une opportunité d’investissement durable.

Note : les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

TEST update Vie d’Expat : Depuis que je vis loin, ma sœur a repris le rôle qui m’appartenait

Les lecteurs de French Morning nous soumettent régulièrement leurs problèmes liés à l’expatriation. Deux fois par mois, Vie d’Expat essaie de les aider en ouvrant sa bibliothèque de livres et de revues sur l’épanouissement personnel. Illustration Clémentine Latron.

Cette semaine, découvrons l’histoire de Fabrice dont l’éloignement a ravivé les rivalités entre frère et sœur.

« Avant, Noël, c’était moi. Les heures en cuisine, la décoration de la table, le choix des vins, encore moi. C’était une logistique parfois lourde, mais ça me plaisait. J’aimais rassembler. J’étais celui par qui Noël arrivait. 

Depuis que je vis aux États-Unis, ce rôle a glissé entre les mains de ma sœur. Elle a repris le flambeau et s’en sort très bien. Une grande partie de la famille se retrouve chez elle, mes filles incluses, et je n’en fais plus partie. Je devrais être content qu’elle prenne soin de tout le monde, mais au fond, ça me vexe. Ce rôle de fédérateur, ce pivot familial, c’était moi. Et maintenant, c’est elle qui l’incarne. Je regarde tout ça à distance.

Mes filles seront là-bas, elles aussi. Sarah m’a expliqué qu’elle ne pouvait pas venir ici à cause de son travail, qu’elle manquait de congés. Avec cinq semaines par an ? Julie, elle, m’a simplement dit qu’elle n’aimait pas Noël ici. « Hystérique et commercial ». Ce sont ses mots. Résultat, elles iront chez ma sœur. J’aimerais croire que c’est une question pratique. Mais je ne peux pas m’empêcher de me demander si elles préfèrent être là-bas, avec eux, plutôt qu’ici, avec moi.

Et puis, il y a mes parents. Ils vieillissent, surtout mon père, et chaque Noël que je manque est une occasion de moins d’être là pour eux. J’essaie de me convaincre que je fais ce que je peux, mais est-ce que c’est vrai ? Une année, c’était le travail. L’autre, le visa. L’autre encore, le Covid. Mais alors comment font les autres qui rentrent à chaque Noël ?

Je sais déjà comment se passera la soirée du réveillon. Je recevrai quelques photos sur notre groupe familial que je likerai avec un commentaire du genre « Joyeux Noël ». Je proposerai sans doute un appel vidéo qui ne servira à rien et dont les silences seront probablement gênants et qui accentueront encore le décalage. 

Je ne suis plus celui qui rassemble. J’ai perdu cette place sans même m’en rendre compte. Mon rôle, c’est celui de l’absent, de celui à qui on parle, parce qu’il le faut bien, avant de passer à autre chose. 

Peut-être que les choses changeront un jour. Peut-être que je trouverai une façon de recréer ce rôle ici, avec mes filles, si elles acceptent de venir. Je pourrais peut-être même inviter tout le monde. Enfin… Ceux qui veulent venir. Mais en attendant, je reste là, hors cadre, à regarder les autres construire des souvenirs auxquels je n’appartiens plus. »

La réponse de French Morning

Merci pour votre témoignage, Fabrice. Dans son article Frères et sœurs, l’inévitable rivalité, la journaliste Andrea Ostojic revient pour le magazine Sciences Humaines sur les relations fraternelles.

« Pour un frère ou une sœur qui se sent blessé, lésé ou incompris, la première étape pour aller mieux est de reconnaître sa souffrance. Comme le souligne la psychanalyste Virginie Megglé, il s’agit d’admettre que cette blessure, bien qu’elle puisse sembler minime aux yeux des autres, est tout à fait réelle. Une autre étape cruciale consiste à faire le deuil de la fratrie idéale, à accepter que son frère ou sa sœur ne puisse pas toujours combler toutes nos attentes. ‘Faire le deuil de notre fratrie, c’est renoncer à notre idéal, à nos illusions et à tout ce qui peut entretenir notre douleur. C’est ne plus penser à un épisode difficile, ne plus cultiver la nostalgie, ne plus ressasser une dispute non résolue… C’est un processus complexe et très long’, explique-t-elle. Parfois, prendre de la distance avec certains membres de la famille peut s’avérer salutaire pour avancer.

Une fois la douleur reconnue, un travail intérieur est nécessaire pour sortir du rôle de victime ou de bourreau, dans lequel on peut s’enfermer inconsciemment. Cela implique d’arrêter d’idéaliser la position de l’autre tout en dévalorisant la sienne, mais aussi de reconnaître ses propres émotions – jalousie, haine, rancœur – pour mieux les comprendre et, surtout, ne plus leur permettre de dicter nos réactions.

La jalousie, souvent mal jugée, est en réalité une manifestation de la peur de l’abandon. La reconnaître et l’accepter constitue un premier pas vers un apaisement durable. Cependant, il est essentiel de ne pas se limiter aux aspects négatifs des relations fraternelles. Comme le rappelle Francine Klagsbrun dans son ouvrage Frères et sœurs, pour le meilleur et pour le pire, la fratrie est également un espace d’amour et de complicité. Elle écrit que les membres d’une fratrie partagent ‘un réservoir de souvenirs – concernant certaines attitudes des parents, des fous rires et des moments d’espoir, des périodes douloureuses – qui transcende l’expérience individuelle et forme un passé commun.’ Ces souvenirs, uniques et inaliénables, lient les frères et sœurs pour toute la vie.

Ainsi, au-delà des conflits et rivalités, la fratrie reste le lieu de grandes joies, de soutien dans les épreuves, de complicités profondes et de démonstrations de solidarité, qui peuvent durer jusqu’à la fin des jours. »

✉️ On se retrouve dans 15 jours. En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

[Webconférence] Acquisition d’une société américaine: étape 3, l’intégration

En ce début d’année, le Moci propose une série de trois webinaires interactifs en direct, lors desquels trois experts traiteront du sujet de l’acquisition d’une société américaine.

Dans ce troisième et dernier webinaire de la série, qui aura lieu jeudi 10 avril à 16h, quatre experts aborderont l’étape de l’intégration de l’entreprise acquise.

Au programme:

1. Anticiper les défis de l’intégration
– L’intégration : une étape souvent sous-estimée
– Impact de la culture d’entreprise : différences de management US vs France
– La gestion des talents et des équipes locales; Comment éviter la fuite des talents clés après l’acquisition ?

2. Structurer l’intégration opérationnelle et financière
– Harmonisation des normes comptables et reporting; Comment mettre en place un reporting efficace sans créer de rigidité excessive ?
– Gestion de la trésorerie et contrôle du cash
– Importance du lien humain et des équipes locales; Comment assurer une transition harmonieuse pour les équipes américaines

3. Apprendre des erreurs et pérenniser la croissance
– Les erreurs les plus fréquentes dans l’intégration d’une entreprise US
– Retours d’expérience : cas de succès et échecs
– Stratégies pour transformer une acquisition en moteur de croissance
– Comment maintenir un équilibre entre autonomie et contrôle sur une filiale US ?
– Quels sont les indicateurs de succès d’une intégration réussie ?

👉 Inscription ici

Avec:
🎙️ Remi Forgeas, basé à New York depuis plus de 25 ans. Associé, il dirige le France Country Practice pour RSM, 5e cabinet d’audit et de conseil aux Etats Unis. Il accompagne les groupes français dans le développement de leurs opérations aux USA.

🎙️ Valérie Demont, associée au sein du Corporate Practice Group du bureau de New York et dirigeante du French Desk du cabinet Sheppard Mullin.

🎙️ Didier Choix, Fondateur et Managing Partner de DDA & Company, a réalisé avec succès de nombreuses opérations – représentant acquéreurs ou vendeurs -, dans une grande variété de secteurs, notamment dans les services financiers, l’industrie, l’aéronautique et la défense.

🎙️ Brigitte Andréolis-Clavier, ex-CFO de STACI, leader du secteur de la logistique de niche. Recrutée par le fonds Astorg en 2009, elle a accompagné la croissance et les 4 changements successifs d’actionnaires en mettant en place et faisant grandir la « sphère Finance au sens large ».  De 120 m€ de CA et 12 m€ d’EBITDA en 2009 réalisés à 97% en France, le groupe a atteint une taille de presque 800 m€ de CA pour environ 100m€ d’EBITDA réalisés dans 9 pays dont 40 % en France et 20% aux USA.

Vous aurez l’occasion de poser vos questions en direct.

Retrouvez tous les webinaires de la série “Acquisition d’une société américaine” ici.

La check list du retour en France : ce qu’il faut préparer avant de rentrer

Le retour en France après une période d’expatriation peut être une étape complexe et émotionnellement chargée. Le salon Retour en France, organisé par French Morning Media Group, est là pour aider les expatriés, futurs impatriés, dans cette transition.

Notre seconde conférence, “La check-list du retour en France”, qui a eu lieu lundi 5 mai à 2pm ET a permis de dresser la liste des conseils pratiques et des stratégies pour faciliter le retour.

[Retrouvez le replay de la webconférence ici]

Avec :

Delphine Brière est une entrepreneure spécialisée dans la chasse d’appartements, la relocation et la conciergerie haut de gamme à Paris. Fondatrice de MyParisTouch, elle accompagne une clientèle internationale dans leur installation et leurs projets immobiliers. Avec une approche sur mesure alliant expertise et sens du détail, elle facilite la transition de ses clients dans la capitale française.

Lors de la présentation, Delphine abordera les démarches essentielles (logement, fiscalité, couverture sociale, scolarité, etc.), les défis à anticiper et les solutions pour une transition en douceur. Grâce à des conseils pratiques et des retours d’expérience, elle aidera à mieux organiser ce changement et à se réadapter sereinement à la vie en France.

Me Laura Michl abordera notamment les sujets de la négociation de départ et du package de retour d’expatrié, ainsi que les autres problématiques potentielles lors d’une mobilité internationale.

Eurécole est une école privée internationale/bilingue (maternelle, élémentaire et collège) située à Paris qui enseigne 3 langues dès la petite section de maternelle (français, anglais, allemand/espagnol)

« Neuilly-Poissy », la comédie qui fait fi des conventions sociales et de la religion

Si vous avez besoin d’une parenthèse de détente, ne manquez pas la nouvelle comédie réalisée par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » ! À l’initiative de PIAFF, qui produit de nombreux artistes et événements francophones en Amérique du Nord, le film sera projeté sur plusieurs écrans californiens, avec en prime, la présence de Max Boublil, qui incarne le personnage principal du film, et du réalisateur, qui répondront aux questions du public.

Le film suit l’histoire de Daniel, un entrepreneur qui a tout pour lui : une entreprise qui cartonne, une famille au top et un appart de luxe à Neuilly. Bref, la belle vie ! Mais voilà, un petit souci financier vient tout chambouler. Du jour au lendemain, Daniel doit dire adieu à son confort et bonjour à une cellule de 9m2 à la prison de Poissy. Finis les costumes, place au survêt-claquettes ! Loin de se laisser abattre, Daniel tente de s’adapter comme il peut à son nouvel environnement, où son passé et sa judaïté ne sont pas forcément les bienvenus. Avec sa tchatche légendaire, son humour à toute épreuve et son sens de la débrouille, il affiche une belle résilience.

Réalisé par Grégory Boutboul, « Neuilly Poissy » nous promet une comédie dramatique touchante et amusante, qui ne manque pas de profondeur par moments. On y retrouvera avec plaisir Gérard Darmon, Steve Tientcheu que l’on avait déjà vu dans « Les Misérables » de Ladj Ly, Gérard Jugnot en rabbin, et Claudia Tagbo en surveillante de prison.

Le film sera projeté aux dates suivantes :

  • Lundi 5 mai à San Diego : Dans le cadre du San Diego French Film Festival, organisé par l’Alliance française de San Diego, au Lot, à la Jolla. Billets.
  • Mardi 6 mai à Los Angeles : The Landmark Westwood, 1045 Broxton Ave #2803, Los Angeles, CA 90024. Billets.
  • Mercredi 7 mai à San Francisco : Alliance française de San Francisco, 1345 Bush Street, San Francisco, CA 94109. Billets. Les questions-réponses auront lieu avant le film.
  • Mercredi 7 mai à Palo Alto : Aquarius Theatre, 430 Emerson St, Palo Alto, CA 94301. Billets. Les questions-réponses auront lieu après le film, le temps pour l’équipe d’aller de San Francisco à Palo Alto.

L’humoriste Antonia de Rendinger en tournée sur la Côte Ouest des États-Unis

Révélée en 2012 dans l’émission « On n’demande qu’à en rire » de Laurent Ruquier, Antonia de Rendinger a vu son succès se confirmer, jusqu’à devenir une des humoristes actuelles les plus acclamées en France. On a pu également l’apprécier dans la série « Comme des gosses » diffusée sur M6, et dans les trois derniers longs-métrages réalisés par Dany Boon.

Dans son nouveau spectacle, intitulé « Scènes de corps et d’esprit », la comédienne originaire d’Alsace se revendique comme « une fille de joie » qui se sert de l’humour pour dédramatiser des sujets parfois anxiogènes, comme les questions de genre, l’écologie, ou les réseaux sociaux. Déclinant une galerie de personnages hauts en couleurs, elle s’attaque au cynisme ambiant avec légèreté et bienveillance dans des mises en scènes qu’elle définit comme « à la papa » , très théâtrales et incarnées. Son spectacle, présenté à Avignon, en 2023, a remporté un franc succès.

A l’initiative de French Talent USA, Antonia de Rendinger sera en tournée américaine en mai, sur la côte Ouest des États-Unis :

  • À Palo Alto le jeudi 8 mai à 7:30pm, au Cubberley Theatre, 4120 Middlefield Road. Billets.
  • À San Francisco le vendredi 9 mai à 7:30pm, au Brava Theatre, 2781 24th Street. Billets.
  • À Seattle le lundi 12 mai à 7:30pm, au Stroum Jewish Community Center, 3801 East Mercer Way Mercer Island, WA. Billets.
  • À San Diego le mercredi 14 mai à 6:30pm au Mic Drop Comedy, 8878 Clairemont Mesa Boulevard. Billets.
  • À Los Angeles le jeudi 15 mai à 7:30pm à House of Cocotte, 2028 East 7th Street. Billets.