Les cigarettes:
Le groupe Lorillard Tobacco, 3e de l’industrie du tabac aux États-Unis, augmente ses prix à partir d’aujourd’hui: 5 à 11 cents de hausse sur les paquets Newport, 8 cents sur ceux de Kent, Old Gold, True, Satin et Max. Pas de hausse en revanche pour les cigarettes Maverick. Les autres cigarettiers, dont le leader du secteur Altria (Malboro, Philip Morris…) et Reynolds American (Camel, Winston…) devraient suivre (annonces attendues avant mercredi 6 juillet). Les compagnies répercutent la taxation plus lourde décidée par certains États, comme celui de New York: + $1,60 sur chaque paquet, ce qui porte son prix moyen à $9,20 (voire $11 à NYC).
Les sodas:
CocaCola augmente ses prix de 3 à 4%, après les avoir relevés de 2% cette année. Le géant d’Atlanta suit ainsi son concurrent PepsiCo qui, début juin, a déclaré une hausse de 3 à 5% des prix de vente effective entre le 10 juillet et Labor Day. Les plus petites entreprises, comme Dr Pepper Snapple, vont faire de même. Les raisons invoquées sont, d’une part, la hausse des coûts du transport avec la flambée des prix de l’essence; d’autre part, les spéculations sur le marché des matières premières.
L’alimentaire:
Il faut d’ailleurs s’attendre à une hausse généralisée sur les étiquettes dans l’alimentation en raison des aléas climatiques qui relèvent les prix des matières premières: les températures plus basses et les pluies plus abondantes que d’habitude dans le nord-ouest, les inondations dans les grandes plaines et le MidWest, et des températures plus élevées que la moyenne dans le nord-est perturbent les récoltes.
Transport de marchandises:
UPS attend un mois de plus, le 1er août, pour augmenter ses prix de fret. Le spécialiste du transport de colis prévoit de relever de 6,9% les tarifs à travers les États-Unis, vers le Canada et le Mexique. Là encore, l’augmentation ces derniers mois des coûts liée à celle des prix du brut est invoquée.
Les hausses du 1er juillet
Independence Day à New York
Independence Day ne commence jamais tôt à NYC. La plupart des attractions et manifestations débutent vers midi. On peut donc prévoir de se rendre tranquillement vers 11h00, à vélo ou en métro, à Coney Island pour l’incontournable coucours de hot-dogs au stand Nathan’s Famous. La tradition remonterait au 4 juillet 1916: quatre immigrés auraient lancé cette compétition pour déterminer lequel d’entre eux était le plus patriotique. Aujourd’hui, 20 candidats ont 10 minutes pour avaler le plus de saucisses et de pains allongés possible. Pour vous donner une idée du challenge: le tenant du titre depuis 4 ans est un Californien de 27 ans, Joey Chestnut, avec un record de 54 hot-dogs engloutis l’an dernier (68 en 2009, record mondial). Il tentera de remporter une 5e victoire consécutive.
Quand? À midi (12:00 pm). Conseillé d’arriver dès 11h00.
Où? Coney Island à Brooklyn, chez Nathan’s Famous, 1310 Surf Avenue, à l’angle de Stillwell Avenue.
Dans l’après-midi, direction le sud de Manhattan pour aller flâner à la New York Street Fair: stands de nourritures, bijoux, vêtements et objets en tout genre… ça sent un peu le graillon mais l’ambiance est festive.
Quand? De midi à 18h00.
Où? Sur Water Street, de Fulton à Broad Streets.
Ou encore, une balade historique guidée dans Greenwich Village et Gramercy Park: deux tours sont organisés sur les traces des présidents américains. Déclaration d’indépendance de 1776, George Washington (arche de Washington Square), Abraham Lincoln, Théodore Roosevelt (maison natale), Franklin Roosevelt, JFK sont évoqués.
Quand? À 14h30 (2:30 pm) et 17h00 (5:00 pm).
Où? Points de départ et réservations au 212-465-3331.
Combien? $18 le tour.
La dernière visite s’achève à 19h30 sur la Highway, parfait pour le traditionnel feu d’artifice de Macy’s. Le spectacle pyrotechnique du grand magasin est une tradition new-yorkaise depuis 53 ans. 40.000 feux seront lancés depuis 6 péniches sur l’Hudson River, à raison de 1.500 explosions par minute. Le thème cette année: “Gift of Freedom” pour le 125e anniversaire de la Statue de la Liberté. Le spectacle durera 26 minutes et l’orchestration musicale comprendra du gospel, des chansons de Katy Perry, Jennifer Hudson, Everclear ou encore de Taio Cruz. Les stars de Broadway Anika Noni Rose et Karen Olivo interprèteront “The Lady in the Harbor”.
Quand? À 21h20 (9:20 pm).
Où? Entre 24e et 50e Streets, sur l’Hudson River. Douze rues seront fermées à la circulation.
Meilleurs points de vue: les bords de l’eau côté New Jersey, le long de Hoboken et Weehawken. Côté Manhattan: au sud de la 45e Street, West side Highway.
Sylvie Vartan en concert: 2 au lieu d’1
L’étape new-yorkaise de la tournée de Sylvie Vartan aux États-Unis connaît quelques changements: il ne s’agit plus d’un seul concert mais de deux, les 26 et 27 juillet, dans un lieu plus intimiste, le Ballroom de l’hôtel Loews Regency à Manhattan -le Town Hall initialement prévu contient près de 1500 places. Le concert du 27 juillet affiche complet d’après les organisateurs. Les tickets déjà achetés pour le Town Hall restent valables pour le Regency.
Peu de détails sur le programme: Sylvie Vartan interprêtera des chansons de son dernier album Soleil Bleu, mais aussi des chansons en anglais -l’idole yé-yé est bilingue, vivant depuis 27 ans entre Paris et Los Angeles.
Quand? Les 26 et 27 juillet 2011 à 20h30 (8:30 pm)
Où? Ballroom de l’hôtel Loews Regency, Feinstein’s, 540 Park Avenue, 61st Street.
Combien? $50, $80 et $125 hors taxes.
Réservation: concert du 27 juillet: COMPLET. Concert du 26 juillet: par internet via Ticketweb.com ou LiveNation.com; par téléphone au 212-339-4095.
Le guide des plages
La plus “hipsters”
Apprivoisée il y a quelques années par des bandes de surfeurs aventureux, la péninsule des Rockaway attire désormais des hordes de jeunes New-Yorkais. Au programme cet été: skate, hamburgers bios et concerts dans un ancien aéroport transformé en parc. Vous y verrez peu de familles, mais beaucoup de “creatifs” tatoués venus tout droit de Williamsburg. Certains louent même des bungalows pour profiter de la mer tout l’été. Pour les petits creux, essayez le Rockaway Taco et le Tap and Grill.
Ligne A jusqu’à Rockaway Park Beach 116th street. Pour les concerts: ICI
La plus dépaysante
Aller à la plage en métro, c’est pratique, mais un weekend sans subway est tout de même un vrai luxe… Le ferry menant à Sandy Hook dans le New Jersey vous permet de réaliser ce rêve. Les bateaux partent du Pier 11 près de Wall Street ou d’East 35th street sur l’East River, et en moins d’une heure, vous avez quitté les gratte-ciels et la pollution (l’aller et retour coûte $43).
Une fois sur place, ceux qui veulent un changement d’atmosphère plus radical iront faire du naturisme à Gunnison Beach, la seule plage nudiste légale du New Jersey. Il y a aussi beaucoup d’espace pour les autres.
A lire aussi sur French Morning.
Ferry: www.seastreak.com. Informations générales: www.sandy-hook.com/
La plus forte en sensations
Vous aimez la plage, mais pas la nature? Coney Island est pour vous. Hot dogs, canettes de bière et hurlements dans les montagnes russes, vous n’êtes pas là pour contempler les éléments.
Après avoir osé la baignade en plein Brooklyn, osez le Sling Shot, une des quatre nouvelles attractions inaugurées cette année dans la “Scream Zone” du parc. Vous êtes à deux dans une boule catapultée vers le ciel à 140km/heure. Il est conseillé de regarder cette vidéo avant de se (faire) lancer : [youtube https://www.youtube.com/watch?v=Xj3V3fzhbF8]
Plage gratuite. Métro ligne D, F, N ou Q jusqu’à Coney Island-Stillwell Avenue.
La plus familiale
Comme son nom l’indique, Long Beach est une… longue plage sur Long Island. Agréable, propre et bien organisée, elle attire de nombreuses familles. Vous pourrez jouer au beach volley, faire du roller sur le Boardwalk, le tout à 5 minutes à pied du train. Les surveillants de baignade sont très minutieux, mais les aires autorisées aux nageurs sont parfois limitées, ce qui peut être frustrant.
La plage est accessible par Long Island Rail Road depuis Penn Station (environ 50 minutes) ou Atlantic Terminal à Brooklyn. Il est plus économique d’acheter la combinaison ticket train / ticket plage directement au guichet. Le tout pour $19 aller et retour.
La plus… mieux
Fire Island est une petite île qui a eu l’excellente idée d’interdire les voitures. Le vélo y est roi, avec des kilomètres de pistes cyclables. Une forte population de cerfs a élu domicile dans les alentours, attention à ne pas rentrer dedans ! Chaque village de l’île a sa spécialité: esprit familial à Ocean Beach, Fair Harbor et Saltaire, rendez-vous estival de la communauté gay à Cherry Grove et Fire Island Pines, jeunes fêtards à Kismet et Ocean Bay Park.
Prendre le Long Island Rail Road jusqu’à Bay Shore, Sayvine ou Patchogue, d’où partent les ferry (environ 30 minutes pour rejoindre l’île). Entre $12 et $17 l’aller et retour.
www.fireisland.com
La plus romantique
Accessible en trois heures de voiture, Cape May dans le New Jersey a la particularité d’avoir préservé une belle architecture victorienne du 19eme siècle. C’est la station balnéaire la plus ancienne du pays, et les Bed & Breakfasts y sont charmants.
Voir notre article de 2009
Laurent Vernhes et ses hôtels de rêve
Jamais entendu parler de Tablet Hotels? Si vous n’aimez pas les voyages, ou que vous préférez les hôtels de chaîne, c’est normal. Dans le cas contraire, il faut songer à mettre à jour vos signets: Tablet Hotels est un des sites de réservations d’hôtels à la clientèle la plus fidèle. Spécialisé dans les “boutique hotels” et les hôtels de luxe, le site va cette année dépasser 100 millions de dollars de vente et attire désormais un million de visiteurs chaque mois.
Tablet Hotels est pourtant né au pire moment: en 2000, deux semaines avant l’explosion de la bulle internet. “Nous avions levé assez d’argent pour construire un prototype, mais pas plus”, se souvient Laurent Vernhes. Ce diplômé de Supelec et de l’Insead, qui a jusqu’alors travaillé en Asie dans le secteur de la télévision, nourrit l’idée depuis deux ans. Mais avant de se lancer, et puisqu’il ne connait pas l’internet, il part travailler dans une agence de web-design (Razorfish). Lorsqu’il est finalement prêt, le vent a tourné. Le tour de table des “venture capitalists” qui devait permettre de lancer le site n’aura jamais lieu…: les site de ‘e-commerce’ sont subitement passés de mode.
L’entrepreneur a donc dû faire sans argent, et beaucoup plus lentement qu’il ne l’avait prévu. Il faudra trois ans pour que “le pouls commence à battre”. Grâce au bouche-à-oreille, et à l’achat de mots clefs judicieusement choisis, la vision de Laurent Vernhes commence à rencontrer un public. “Mon projet était de faire le meilleur guide d’hôtels en ligne, avec le même niveau d’intégrité et la même réputation que le guide Michelin pour les restaurants”. “Selection” est le mot-clef: aujourd’hui encore, Tablet Hotels n’offre que 1.400 hôtels à travers le monde, tous sensés représenter la crème de la crème de l’hôtellerie mondiale.
La mission est éditoriale, mais le secret du succès est évidemment dans le business model: “je ne croyais pas au financement par la publicité, je ne voulais pas non plus faire payer les hôtels, car cela saperait notre crédibilité”. Il choisit donc une troisième voix, qui est de vendre sur son site les chambres des hôtels qu’il met en avant. Reste à convaincre les hôteliers d’accorder les meilleurs tarifs: c’est la réputation flatteuse du site dans certains cercles branchés qui va aider à les convaincre. Le ton des “revues” (écrites par des experts, elles cohabitent avec les avis de lecteurs, qui doivent avoir séjourné dans l’hôtel pour pouvoir poster) est plus léger que celui des critiques traditionnels, le design du site est luxueux sans être intimidant. Un style est né et le bouche-à-oreille commence à faire son effet.
En 2003, Tablet Hotels fait sa première embauche à temps plein, deux autres suivent l’année suivante. Ils sont aujourd’hui une cinquantaine, la plupart basés à New York, même si le site est désormais très international: il existe en neuf langues et seulement 45% du chiffre d’affaires est réalisé aux Etats-Unis. Avec la croissance, l’entreprise a changé, le rôle de son fondateur aussi. Il passe désormais “plus de temps à régler les problèmes que posent la croissance qu’à chercher de nouvelles idées”. De nouveaux défis, illustrés par un incident de l’automne dernier: “un jour nous avons battu notre record de ventes; le lendemain, le site était hors service pour trois heures”. Après bien des recherches, les informaticiens découvrent que le code informatique n’a pas été conçu pour le trafic considérable que génère désormais le site. Il faudra six mois pour corriger définitivement le problème, période pendant laquelle la croissance, qui était jusqu’alors de 50 % par an, se ralentit à un rythme annuel de 20%. Depuis, le département technologies de Tablet Hotels a été renforcé (il était déjà le secteur le plus dépensier, loin devant la production de contenu) et Laurent Vernhes est plus convaincu que jamais que la maîtrise de la technologie est la clef du succès. “Rassembler les données, c’est-à-dire les différents tarifs des hôtels et des réseaux de distribution, est une tâche très complexe, mais on ne continuera à grandir que si on la maîtrise”. Le contenu (les critques d’hôtels) crée la fidélité des lecteurs; la technologie assure les ventes, et donc la rentabilité de Tablet Hotels.
S’il a déjà plusieurs fois repoussé les offres de rachat, Laurent Vernhes n’a jamais tenté la croissance externe. “La croissance m’intéresse en ce qu’elle permet de mesurer le succès de ce qu’on fait dit-il. Grandir pour grandir, pour racheter les concurrents, ça ne m’intéresse pas vraiment”.
La concurrence, en tout cas, ne faiblit pas. Les “ventes privées” de voyages en ligne sont en pleine explosion. Gilt, le leader aux Etats-Unis des ventes privées en ligne opère depuis dexu ans un site spécialisé dans le voyage (Jetsetter) qui est désormais un des principaux concurrents de Tablet Hotels. Et Groupon, le mastodonte des “deals” on-line vient d’annoncer le lancement d’un site spécialisé en partenariat avec Expedia. Bref, autant de garanties que le patron de Tablet Hotels n’est pas prêt de sombrer dans l’ennui.
http://www.tablethotels.com/
Alain Leroy, patron des casques bleus, s’en va
Aucun diplomate des Nations Unies n’avait été dans cette position auparavant: le 4 avril dernier, Alain Leroy a donné l’ordre aux deux hélicoptères ukrainiens volant sous les couleurs de l’ONU de faire feu sur les armes lourdes que détenait encore le camp Gabgbo. “C’est une décision très lourde, admet Alain Leroy. Mais une décision qui a changé le cours des choses”. En trois ans, le patron des Casques Bleus (“Secrétaire Général Adjoint chargé des Opérations de Maintien de la Paix” est son titre officiel) a géré un nombre incalculable de crises: de la guerre au Congo au conflit soudanais, en passant par le tremblement de terre en Haïti, le Darfour… “Son mandat a été une longue traversée d’une champs de mine qu’il a réussi à manoeuvrer sans dommages majeurs” dit un bon observateur du système onusien.
“Pragmatique”, “ouvert”, “attentif” dit-on de lui au sein des Nations Unies. “Mon obsession était de ne pas répéter les erreurs des années 1990, au Rwanda ou Bosnie” confie-t-il, quelques heures après avoir annoncé son départ à ses collaborateurs. Du coup, le bilan qu’il dresse sonne comme une longue liste de catastrophes évitées: “l’an dernier, tout le monde prédisait que le référendum n’aurait jamais lieu au Soudan, nous l’avons fait; en Haïti, on a évité la crise politique qui se profilait; en Côte d’Ivoire, je suis convaincu qu’on a échappé à un génocide”.
Alain Leroy est plus discret sur les troupes mises à disposition de l’ONU par les pays dits “contributeurs”. “C’est sans doute la principale limite de son mandat, et il n’y peut rien: les soldats qui assurent le maintien de la paix sont rarement les meilleurs” dit un diplomate occidental. “Nous essayons de convaincre les pays développés de participer plus, de nous donner du matériel notamment, mais c’est difficile, concède Alain Leroy. Les Casques Bleus sont bien sûr un moyen pour ces pays riches de faire faire le boulot par d’autres. Mais nous sommes là pour ça: qui d’autre que nous irait au Congo pour y faire ce que nous faisons?”.
Dès l’année dernière, la rumeur onusienne donnait Alain Leroy partant. “Il a parfois eu des relations difficiles avec l’entourage proche de Ban Ki Moon”, confie un de ses collaborateurs, citant l’exemple de la Côte d’Ivoire où la mission est dirigée par un proche du secrétaire général des Nations Unies, coréen comme lui, Choi Young-Jin. Mais Ban Ki Moon a pourtant insisté pour qu’Alain Leroy reste à son poste au moins un an de plus. Et c’est pour des raisons purement familiales, insiste-t-il, qu’il a refusé. “J’ai imposé ce rythme insensé à ma famille pendant trois ans, je ne pouvais pas leur demander un an de sacrifices en plus”. Agé de 58 ans, Alain Leroy est père de quatre enfants, âgés de 8 à 15 ans. En août, toute la famille va retourner en France, où le diplomate va retrouver son poste à la Cour des Comptes.
En attendant, la bataille pour sa succession a d’ores et déjà commencé. La France va tenter de conserver ce poste très influent. Elle a soumis une liste de trois noms à Ban Ki-moon, qui va mener les interviews dans les prochaines semaines. Rien ne garantit que le poste reviendra à nouveau à un Français mais, confie un diplomate occidental “Ban Ki-moon a montré avec sa réelection à l’unanimité la semaine dernière, qu’il savait ménager les grandes puissances, et surtout les membres permanents du Conseil de sécurité”. Réponse attendue avant le mois d’août.
Vol New York-Paris à $299
XL Airways opère des vols Paris-New York chaque été depuis 4 ans. En juin dernier, la compagnie a ajouté quelques vols supplémentaires. “Mais les places ont été plus difficiles à vendre pour le début juillet, dans le sens New York-Paris”, explique Bernard Xavier Spokojny, directeur du marketing de XL Airways. D’où ce bon plan French Morning, proposé par XL Airways: le 3 juillet, le New York-Paris en vol direct est à $299 l’aller simple, taxes comprises.
Evidemment, ce prix d’amis vient avec des conditions:
-Ce tarif est un aller simple. Pour des raisons techniques et réglementaires, XL Airways n’a pas pu mettre au point de package offrant l’aller-retour. Qu’on se rassure, vous pourrez revenir à New York, mais il faudra acheter le retour à prix normal. Au final, l’aller-retour sera néanmoins nettement moins cher que le prix habituel (une rapide recherche online vous apprendra que l’aller-retour avec départ début juillet se négocie ces jours-ci à plus de $1200 sur XL Airways, et au moins $ 1,500 sur les autres compagnies).
-Ce tarif n’est pas disponible sur internet. Il vous faut passer par une agence de voyage, et demander spécifiquement le vol du 3 juillet New York-Paris sur XL Airways. La même agence pourra également vous vendre le billet retour.
Au total, plus d’une centaine de places sont encore disponibles sur ce vol (départ le 3 juillet à 11:55 pmà JFK; arrivée à Paris CDG le 4 juillet à 12:50).
Patrick Bruel en concert à Las Vegas
À l’image de Clint Eastwood qu’il admire, Patrick Bruel est un peu comme un cow-boy à la conquête de l’ouest: il est séduisant, joue au poker, et devient pionnier artistique en se posant le défi de proposer un concert acoustique et intime dans la ville qui est souvent considérée le symbole du synthétique et du surfait: Las Vegas. Le 2 juillet prochain dans la salle de concert du Casino Wynn, le chanteur français rassemblera ses fans et ses amis pour une soirée unique intitulée “Just you and me”.
F.M: Ce spectacle est donc une date unique…
P.B: C’est un concert isolé, c’est une formule que j’ai pratiquée en tournée pendant un an, il y a deux ans ; un spectacle acoustique où je suis seul à la guitare et au piano. A un moment donné, un autre guitariste me rejoint sur scène et nous finissons le show ensemble. C’est une formule très intime et poétique, et en même temps très dynamique.
F.M: Nous sommes curieux de savoir ce que vous allez chanter…
P.B: Toutes les chansons que les gens connaissent ou que les gens aiment, bien sûr revisitées juste à la guitare, ou juste au piano, ou à deux guitares. Cela souligne exactement le potentiel musical des chansons, et c’est plutôt agréable. Je fais toutes celles que les gens connaissent, il n’y en a pas une qui passe au travers du filet, puis de nouvelles chansons, des reprises en anglais, des surprises, de l’impro, et beaucoup de parlotte avec le public… Il y a surtout pas mal d’improvisation : c’est un peu comme si je venais dans votre salon passer une soirée avec ma guitare. C’est comme ça qu’a été conçue la tournée en France, et c’est comme ça qu’elle s’était passée, et elle avait remporté un vrai succès en France, au Québec, et dans tous les pays francophones…
F.M: Donc un vrai côté convivial… et il y aura aussi peut-être possibilité pour certains de vous rencontrer…
P.B : Oui, il y aura possibilité pour certains fans résidant sur la côte ouest de me rencontrer à l’after-show. Ce sera une belle soirée à Vegas, et c’est une occasion pour moi de rencontrer des gens que je n’ai pas l’habitude de voir car ils habitent aux Etats-Unis. C’est une manière très agréable de le faire autour d’un verre. […] Comme c ‘est un concert intime, cela déclenche des choses très différentes d’un concert traditionnel. Pour ouvrir à Las Vegas pour la première fois, je me disais qu’il serait bien de prendre le contre-pied de ce qui se passe habituellement à Vegas : ne pas faire un show à paillettes, mais quelque chose de plus simple et privé, et en même temps très chaleureux et énergique, au sens où l’on a l’impression d’être au Stade de France à la fin du spectacle!
F.M: Et alors le poker, ce sera avant ou après le concert ?
P.B: Il y en aura un peu avant le concert, parce que le championnat du monde a déjà commencé, et j’arrive le 24 juin. Je ferai donc peut-être un ou deux tournois avant cela, mais le vrai grand tournoi commence le 7 juillet. J’aurai 5 jours pour me remettre dans le poker et oublier la chanson, mais là, pour l’instant je suis vraiment dans le concert : il me tient très à cœur.
F.M: Vous allez à Las Vegas tous les ans depuis 1994 pour y jouer…
P.B: Lors de la coupe du monde de 94 [Hold’em Poker World Series NDLR], j’étais par hasard à Los Angeles, et on m’a demandé de faire un reportage photo à Vegas. Une fois que j’ai mis les pieds là-bas et que j’ai vu tout ce qui s’y passait, c’est devenu un rendez-vous annuel. […] J’ai commencé le Hold’em Poker là-bas, et en rentrant en France, j’ai commencé à jouer pas trop mal, et remporter des championnats en Europe pendant trois ou quatre ans, puis je revenais à Las Vegas où je continuais à bien me classer. En 1998 j’ai eu la chance d’y remporter le championnat du monde. Ça a déclenché pas mal de choses en France, et aujourd’hui je dirige une salle de Poker en ligne Winamax, qui est un super site, pour l’instant numéro un en France.
F.M: Se préparer à un jeu, est-ce que c’est un petit peu pareil que de se préparer à la scène ?
P.B: Je dirais que c’est même encore plus comparable à une préparation de sportif de haut niveau, avec une hygiène alimentaire et des heures de sommeil absolument indispensables. C’est une compétition qui dure plusieurs jours et plusieurs nuits, tous les joueurs ont un très bon niveau, donc la différence va se faire sur la préparation mentale et physique, comme dans le sport de haut niveau. […] Il faut le voir en même temps pour le comprendre, si vous venez à Las Vegas pour voir le concert, venez aussi voir les Championnats du monde à l’Hôtel Rio pour voir comment ça se passe, c’est impressionnant.
F.M: Dernière question : avez-vous quelque chose en préparation au niveau musical ?
P.B: Je suis en préparation de mon nouvel album, les chansons sont presque finies, mais il faut que je termine encore cinq ou six textes, et je rentre au studio dans les mois qui viennent. J’espère donc que l’album sera prêt avant la fin de l’année ou début de l’année prochaine.
Propos recueillis par Sophie Fung
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Offre Package exclusif JUST YOU AND ME:
Concert + Cocktail avec Patrick Bruel pour le prix d’un billet de concert. Disponibles uniquement pour les 100 premières réservations: www.ohlalaispeakfrench.com/events
Site officiel de Patrick Bruel
Un été au Lincoln Center
Le Lincoln Center s’apprête à prendre des airs de bal géant. Les « Midsummer Night Swing » ces concerts en plein air qui enflamment les nuits estivales reviennent…. Un petit chapiteau est dressé au milieu avec un orchestre live : swing, salsa, merengue, tango, etc. Au programme cette année, trois groupes feront leur première à NY : Diogo Nogueira, Ray Collins Hot Club et Palmetto Bug stomper. L’entrée est payante, elle inclut le cours de danse avec un prof. Mais on entend aussi bien de dehors, et là, c’est gratuit . Du 27 juin au 7 juillet. Programme complet ICI
Le Live in HD : une projection gratuite et en plein air sur grand écran des opéras de l’année. Cette saison : Simon Boccanegra (29 juin, 6:30 pm), La Fille du Régiment (13 juillet) Tosca (20 juillet), Don Carlo (27 juillet). Confortablement installés dans l’un des 2800 sièges disponibles, vous êtes aux premières loges. C’est divin. Programme ICI.
Le Lincoln Center Festival et Out of Doors sortent les performances hors des murs de l’institution. Côté opéra cette année, La Flûte enchantée, une adaptation minimaliste signée Peter Brook (seulement 7 chanteurs et un accompagnement piano), au Gerald W. Lynch Theater à côté du John Jay College of Criminal Justice (45 dollars). Le Royal Danish Opera présentera la première new-yorkaise de Selma Jezková, basé sur le film Dancer in the Dark. Programme complet : ICI
Une fois n’est pas coutume. Les Français seront bien représentés au Mostly Mozart Festival. Louis Langree dirigera l’orchestre du Mostly Mozart Festival . Crée en 1966 comme une “sérénade à l’été”, le vénérable Mostly Mozart Festival propose des concerts chaque semaine du mois d’août au Avery Fisher Hall et Alice Tully Hall de l’autre côté de la rue. Si vous arrivez tôt, certains concerts sont précédés de récitals de piano. Première notes le 2 août avec Don Giovanni par le Budapest Festival Orchestra. Du 2 au 27 août. Programme complet: ICI
Vous pouvez aussi profiter de l’été pour flamber à la terrasse très en vue du restaurant Le Lincoln dans le nouveau bâtiment du David Koch Theater. Vous aurez une vue imprenable sur la « Paul Milstein Pool . Le soir on voit défiler différents groupes, étudiants, touristes, aficionados, et des dames en robe meringue autour de la grandiose piscine. Profitez du spectacle.
Les rouleaux de printemps au thon
Les restaurants Le Singe Vert et Jules Bistro, du groupe Forgeois, ont désormais un nouveau chef. Gwen Lepape au restaurant Le Singe Vert & Jules Bistro. Il nous livre cette recette de saison.
Tuna Spring Roll – Soybean Coulis
Tuna Roll:
3 oz. pc. sushi tuna
Savoy cabbage
TYJ spring roll wrapper
Pickled ginger
Cracked black pepper
Egg yolks
Season tuna and wrap, with ginger, in cabbage that has been blanched and flattened. Roll in spring roll wrapper and seal with egg yolks.
Soybean Sauce:
1 bag soybeans blanched and cleaned
2 clove garlic chopped
2 thai chili chopped
1 bunch cilantro blanched
lime juice to taste
fish sauce to taste
Blend all ingredients in blender until smooth. Season with lime juice and fish sauce.
To Serve:
Soy sauce
Green tabasco
Kosher salt
Fry roll until golden outside and rare inside. Slice into 6 pieces. Line up on plate and sprinkle with salt. Garnish plate with soybean sauce.
Sprinkle with soy sauce and green Tabasco.
Le Singe Vert
160 7th Avenue
New York, NY 10011-1813
(212) 366-4100
Jules Bistro
65 St Marks Pl
New York, 10003
(212) 477-5560
Eurocinema, les films européens à la demande
L’aventure américaine de Sébastien Perioche a commencé en 2005. Alors installé à New York, il se rend rapidement compte que beaucoup de ses amis européens immigrés aux Etats Unis regrettent ne pas avoir la possibilité de visionner des films provenant de leur pays d’origine. Lui vient alors l’idée de lancer une chaîne de télévision consacrée au cinéma européen.
Chose faite. Un an plus tard Eurocinema est née. La première chaîne dédiée au cinéma européen du genre. C’est parce qu’il est conscient de la croissance exponentielle du service «à la demande» et qu’il souhaite rendre Eurocinema accessible à tous et à toute heure, que Sébastien Perioche décide de mettre sa chaîne à la demande. Disponible sur Direct TV, Time Warner, CableVision, Charter, BrightHouse, Cox et Verizon, Eurocinema a conquis en l’espace de quatre ans plus de 36 millions de foyers nord américains après avoir démarré en 2005 sur une base de 500,000 foyers. Depuis son lancement sur Comcast en Aout 2010, Eurocinema est maintenant disponible dans près de 90% des foyers américains.
« Eurocinema permet à notre public de voir nos films à tout moment et en quelques secondes en appuyant simplement sur sa télécommande. Il est rare qu’une salle de cinéma américaine diffuse un film provenant de Suède ou du Danemark par exemple. Grâce à eurocinema, les téléspectateurs n’ont plus à se poser la question de savoir où ils peuvent visionner un film de leur pays d’origine.» affirme Sébastien Perioche.
Depuis son lancement, eurocinema a substantiellement enrichi son offre. Aujourd’hui disponible sur la majorité des câbles et satellites, Eurocinema offre chaque mois 15 films primés venus d’Europe occidentale et orientale avec 4 à 5 nouveaux titres tous les mois. Chaque film est en version originale sous-titrée et accompagné d’un court métrage sur un thème relatif. Le coût de la location varie de $2,95 à $4,95 selon les opérateurs.
La stratégie générale d’eurocinema consiste à sélectionner les meilleurs films européens, tous salués par les oscars dans leur pays d’origine, n’ayant jamais atteint les écrans américains. «Nous sommes ravis de faire connaître le travail incroyable des meilleurs réalisateurs européens en Amérique du Nord» souligne Sébastien. En effet, sur des centaines de films produits en Europe chaque année, seule une poignée parvient jusqu’au continent nord-américain.
Parce qu’il est pour lui essentiel de promouvoir la culture européenne à l’étranger et qu’il veut faire d’eurocinema un “lifestyle” , plus qu’une simple chaîne de télévision européenne, Sébastien Perioche décide de lancer un festival du film Scandinave en partenariat avec Nordisk Film & TV Fond. The eurocinema Scandinavian Film Festival est désormais disponible depuis le 1er mai sur eurocinema. 12 films inédits venant de Norvège, Suède et Danemark sont à découvrir jusqu’à fin octobre.
Découvrez Michael Nyqvist, le fameux Mikael Blomkvist, héros de l’adaptation cinématographique de la saga littéraire Millenium, dans SUDDENLY, un drame venu tout droit de Suède. Ne manquez pas non plus KING’S GAME, dont le scénario a été écrit par Nikolaj Arcel et Rasmus Heisterberg (LES HOMMES QUI N’AIMAIENT PAS LES FEMMES, LA FILLE QUI RÊVAIT D’UN BIDON D’ESSENCE ET D’UNE ALLUMETTE, LA REINE DANS LE PALAIS DES COURANTS D’AIR) et qui a remporté 12 prix internationaux.
Si vous êtes curieux de découvrir le monde du cinéma scandinave cliquez dès maintenant sur l’icône “eurocinema” de votre menu « On Demand », puis sélectionnez “ film festival” pour accéder à la sélection de films.
Cinq films français sont également à l’affiche sur eurocinema ce mois-ci:
DIAMANT 13 avec Gérard Depardieu; DANS LES CORDES avec Richard Anconina ; J’INVENTE RIEN avec la délicieuse Elsa Ziberstein et Claude Brasseur; SALE COMME UN ANGE de Catherine Breillat avec Lio et Claude Brasseur; RIEN DE PERSONNEL, une comédie sombre avec Jean Pierre Darroussin et Mélanie Doutey. Une large sélection de films qui satisfera les amateurs de cinéma français…
Toutes les bandes annonces de nos films sont disponibles sur www.eurocinema.com
Fan de cinéma européen, Sébastien a des idées plein la tête. De nouveaux projets sont en cours et verront le jour d’ici la fin de l’année pour le plus grand plaisir de la communauté européenne établie aux Etats Unis. L’aventure d’eurocinema ne fait que commencer….
Frenchie festival cherche artistes
Le festival aura lieu sur la terrasse du Novotel, 52ème rue. Ambition: “montrer le meilleur de la culture française et francophone” dit Caroline Haddad, de French Culture Nights. Les organisateurs espèrent réunir plus de quarante artistes et lancent donc un appel aux candidatures.
Contact:
Caroline Haddad. French Culture Nights.
Tel: 646-255-4196
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