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Explorer DC autrement avec la famille

Une fois les musées du National Mall vus et revus, une énième visite du Lincoln Memorial ou le traditionnel passage vers la Maison Blanche, que faire avec nos chers visiteurs ? French Morning vous partage ses adresses pour visiter Washington DC autrement.

Les îles autour de DC

On ne le sait pas forcément, mais deux îles ont été aménagées pour préserver leur éco-système et inviter les visiteurs à explorer les environs. La Roosevelt Island est située à l’ouest de DC, sur le fleuve Potomac, entre Washington et Rosslyn, en Virginie. Une fois sur l’île, trois chemins de randonnée sont balisés pour des parcours d’un ou deux kilomètres. Pour se rendre vers l’accès de l’île en voiture, il faut emprunter le George Washington Memorial Parkway. Par metro, comptez 10 à 15 minutes de marche depuis l’arrêt de Rosslyn, et par vélo, il faut emprunter le Mount Vermont Trail depuis DC.

Sur l’Anacostia, les Kingman & Heritage Islands sont également accessibles au public. Deux entrées sont ouvertes: l’une a un parking à côté du RFK Stadium (575 Oklahoma Ave NE) et l’autre à pied seulement (3101 Benning Rd NE). De nombreux projets sont en cours et des classes pour les enfants sont régulièrement proposées. Les îles sont ouvertes du lever au coucher du soleil.

Le National Arboretum près d’Anacostia

Situé le long de l’Anacostia, l’Arboretum National a de quoi impressionner : collection de Bonzaï pour les amateurs de petits arbres, exposition des anciennes colonnes du Congrès pour les passionnés d’histoire, et un jardin de plantes pour les férus de jardinage. Le meilleur moment pour aller se promener dans ce parc ? Pendant la floraison des cerisiers en avril et quand l’automne et ses couleurs vives arrivent fin octobre. Un parking est disponible sur place, au 3501 New York Avenue, NE. Ouvert de 8am à 5pm. 

Visiter le Wharf avant un match de baseball

Wharf sunset

Ce nouveau quartier revitalisé espère attirer les familles pour de longs après-midi de divertissement, et c’est plutôt gagné. Pour les visiteurs qui ne connaissent pas le baseball, il est impératif de prendre des billets pour aller au stade de l’équipe de Washington, les Nationals. Une fois le match terminé, le Wharf, un des ports de Washington avec celui de Georgetown, a une ribambelle de restaurants et de bars le long du Potomac. Des événements sont organisés régulièrement : séances de yoga, concerts et films en plein air, soirées dansante, etc… 

Le quartier de la Cathédrale nationale

Washington National Cathedral

Assez éloignée des quartiers branchés, la Cathédrale nationale se situe dans le quartier de… Cathedral Heights ! Pour sortir des chemins battus, une balade autour de cet édifice est une bonne idée. Rendez-vous au 3101 Wisconsin Ave NW. Les portes sont ouvertes de 10am à 5pm. L’entrée coûte 15 dollars pour les adultes, 10 dollars pour les 5-17 ans et gratuite pour les enfants de moins de 5 ans.

La culture afro-américaine de U Street

Cette rue est connue pour sa culture et son histoire noire américaine. Pour commencer le tour, un arrêt au Mémorial afro-américain de la guerre civile est essentiel. Situé au 1925 Vermont Avenue NW, la sculpture célèbre les contributions des 209.145 membres des troupes noires des États-Unis. À côté du parc, un musée est également accessible pour approfondir ses connaissances sur l’histoire des Afro-Américains pendant la guerre civile. Et si on a une petite faim, on va dans l’incontournable Ben’s Chili Bowl.

Les parcs nationaux américains

En 1872, le Yellowstone, premier parc national au monde, naissait d’une volonté révolutionnaire de préserver les espaces naturels les plus emblématiques des États-Unis. Quelques années plus tard, en 1916, le président Woodrow Wilson posait les premières pierres de la création du NPS, l’organisme ayant pour rôle de gérer la création, l’entretien et la préservation des parcs nationaux américains. Á l’époque où la France ne comptait encore aucun parc national sur son territoire, ils étaient plus déjà plusieurs dizaines Outre-Atlantique.

Aujourd’hui, on ne compte pas moins de 63 parcs nationaux américains répartis sur tout le territoire, l’Alaska, Hawaï et les îles Vierges. Et régulièrement de nouveaux viennent allonger la liste de la prestigieuse catégorie de parc national comme l’arrivée du  New River Gorge en Virginie Occidentale.

 Les parcs nationaux constituent, aujourd’hui, l’une des plus grandes richesses touristiques du territoire et ce n’est pas pour rien s’ils sont si prisés des touristes américains et internationaux.

parcs nationaux américains

C’est quoi exactement un parc national ?

Un parc national est un territoire classé et protégé au niveau fédéral (contrairement au state park qui est administré localement par l’Etat où il se trouve). C’est l’agence gouvernementale du National Park Service qui gère l’ensemble des parcs nationaux du pays. Cet organisme créé par le Congrès américain en 1916  a comme mission de protéger les parcs et monuments nationaux de tout le pays, près de 345 000 km2, soit environ 28% du territoire total des États-Unis. Parmi ses missions, le NPS assure la sécurité des parcs avec sa propre police : l’United States Park Police et assure l’accueil des visiteurs avec des points d’information et des visites guidées organisées par les rangers de chaque parc. Enfin, il veille aussi à la préservation des espèces animales et végétales natives des parcs. Au total, ce sont plus de 20000 personnes qui travaillent pour l’agence des parcs nationaux américains. Vous avez probablement déjà vu son logo marron en pointe de flèche sur lequel un bison apparaît devant un paysage de prairie, lac et montagnes en fond. Il illustre à lui seul l’héritage historique  et la diversité naturelle que le NPS se fait pour mission de protéger et de valoriser.

parc national

Pourquoi les parcs nationaux américains sont-ils spéciaux ?

Il y a deux facteurs qui donnent aux parcs nationaux américains leur singularité. En tête de liste : la beauté et la richesse géologique du continent nord-américain. Le territoire des États-Unis est si vaste qu’il accueille des déserts comme des régions marécageuses, des canyons comme des montagnes, des côtes sauvages comme des forêts à perte de vue et abrite une vie faunique comme on n’en connaît plus en Europe. Des milliers d’années d’action du climat et d’érosion ont façonné des paysages hors norme et une diversité naturelle peu commune. Mais c’est aussi grâce aux politiques gouvernementales et à l’action du NPS que les États-Unis ont, aujourd’hui, des espaces naturels aussi bien préservés. L’histoire y a, comme partout, laissé une trace parfois dévastatrice mais l’intervention du gouvernement a permis de préserver certains lieux et de protéger certaines espèces. Ce n’est pas sans raison que le bison est l’emblème des parcs nationaux. Presque éteinte lors de la conquête de l’Ouest, l’espèce a été protégée et progressivement réintroduite pour aujourd’hui compter près de 500 000 bisons situés à l’Ouest du pays. La gestion des parcs nationaux américains est un exemple pour beaucoup de pays. Le pays n’a pas juste été le premier à organiser sa volonté de préserver ses espaces naturels, il a réussi à le faire dans un bel équilibre.

parc national

Pourquoi on les aime tant ces parcs nationaux américains ?

Non seulement les parcs nationaux américains offrent à leurs visiteurs paysages à couper le souffle et opportunité unique d’observer la vie sauvage mais ils le font en conciliant de façon remarquable l’expérience du visiteur et la protection de leur écosystème. C’est grâce à des passerelles en bois que l’on peut enjamber les phénomènes géothermiques du Yellowstone ou les marécages des Everglades. C’est aussi via de grandes routes que l’on peut rejoindre la Sierra Nevada au Yosemite, accéder aux villages pueblos nichés dans la roche de Mesa Verde ou encore traverser les paysages lunaires des badlands dans le parc national du même nom. Un gros travail d’accessibilité a été fait et offre nombre de balades et points de vue  le plus souvent accessibles à tous types de visiteurs (jeunes enfants, personnes âgées, à mobilité réduite…). Mais la limite de cette accessibilité est toujours la préservation des espèces endémiques avec des aménagements le moins invasifs possibles. C’est ainsi que cohabitent visiteurs et nature sauvage, randonneurs et bisons à Wind Cave, photographes amateurs et geysers au Yellowstone, familles et dunes de sable blanc à White Sands…

parc national

Où se trouvent les parcs nationaux des États-Unis ?

Les États-Unis sont composés de 3 grandes régions : l’Est, sa forêt à perte de vue, sa côte atlantique et ses marécages au sud ; les grandes plaines du centre, aussi connues sous le nom de Midwest et l’Ouest, ses Rocheuses, ses déserts, ses canyons et sa côte pacifique. L’Ouest y est probablement la région la plus spectaculaire. L’érosion y a façonné des paysages  vertigineux à une échelle démesurée. C’est donc peu étonnant d’y retrouver la plupart des parcs nationaux. Le Nord accueille aussi quelques parcs et la côte Est n’est pas en reste même si les parcs nationaux y sont bien moins nombreux que de l’autre côté du pays et parfois séparés par des centaines et centaines de miles. On retrouve aussi des parcs nationaux Outre-mer comme en Alaska (l’État en compte à lui seul 8), à Hawaï ou encore dans les îles vierges.

Pour le fun fact, l’Etat qui compte le plus de parcs nationaux est la Californie avec 9 parcs nationaux sur son territoire.

parcs nationaux

Ce qu’il faut savoir avant de visiter les parcs nationaux américains

Visiter les parcs nationaux américains est une expérience à faire au moins une fois dans sa vie. C’est même pour beaucoup l’objet d’un voyage ou d’un road trip. Quand on voit des photos de parcs nationaux on comprend facilement pourquoi. Mais au-delà d’une beauté de paysages et d’une connexion à la nature uniques, les parcs nationaux ont d’autres attraits. Ce sont des voyages qui sont généralement moins coûteux (que des séjours urbains par exemple). Ils offrent la possibilité de se loger à bon prix en campant et de pique-niquer ou cuisiner, allégeant ainsi bien les notes de restauration et de logement. Le budget visite est lui aussi content, car, une fois acquitté du prix d’entrée, les dépenses au sein du parc restent rares. Enfin, ce sont aussi des voyages qui offrent plus de liberté et de souplesse avec des découvertes qui peuvent se faire au gré des balades, des conseils de rangers ou encore des arrêts sur la route.

parc national américain

Visiter les parcs nationaux : le B-A.ba

Voici quelques conseils à prendre en compte avant de vous lancer dans la visite d’un parc national :

  • Achetez le pass America The Beautiful

Ce pass de 80$ vous offre l’accès à tous les parcs et monuments nationaux de tout le pays pendant un an, à vous mais aussi à tous les passagers de votre véhicule. Il est dont rentable si vous prévoyez de visiter plus de 3 parcs nationaux et permet de faire de sacrées économies à partir de 5. Il s’achète en ligne ou à l’entrée de tous les parcs et monuments nationaux. Plus d’informations ici.

 

  • Les Visitor Centers : étape incontournable

Chaque parc possède un ou plusieurs Visitor Center(s), un centre d’accueil avec des points d’eau, des WC, souvent des magasins de souvenirs et snacks et une exposition sur l’écosystème local. Vous y trouverez systématiquement de gentils rangers prêts à vous donner tous leurs conseils et recommandations. Nous vous conseillons de toujours faire un saut au Visitor Center pour faire le point sur vos projets de visites dans le parc selon la météo, les conditions d’accès actuelles, votre forme physique, le temps dont vous disposez… Il y a aussi un programme sympa pour les enfants : Become a Junior Ranger, qui leur permet de gagner des badges grâce à des jeux et activités ludiques autour de la découverte du parc. Enfin, certains parcs proposent des visites guidées thématiques avec les rangers (nuits étoilées, visites guidées de certains lieux, sites ou découverte de la flore et de la faune pour les enfants…). C’est aussi au Visitor Center que tout se passe.

 

  • Accès et réservation

La plupart des parcs nationaux américains sont très bien aménagés et facilement accessibles, parfois même en poussette ou en fauteuil roulant. Le plus souvent, une grande route vous conduira au Visitor Center et aux différents points de vue et d’intérêt du parc. Un système de navettes peut être obligatoire pour rejoindre le parc pendant la haute saison comme à Zion ou  vivement conseillé comme à Bryce. Certains parcs imposent une réservation au préalable, voici les différents cas de figure :

Les réservations pour accéder au parc

  • Arche impose une réservation du 1er avril au 31 octobre, plus d’infos ici
  • Rocky Moutains impose une réservation du 26 au 22 octobre pour les entrées entre 9am et 2pm. Plus d’infos ici.

Les réservations pour certaines zones/ routes en particulier

  • Acadia : du 24 mai au 22 octobre pour accéder à la route du sommet Cadillac Summit Road. Plus d’infos ici.
  • Glacier : pour l’accès à la route Going-to-the-Sun de 6am à 3pm, de fin mai à début octobre (dates changeantes). Plus d’infos ici.
  • Haleakalā National Park : pour voir le lever de soleil au sommet du parc tout au long de l’année. Plus d’infos ici.
  • Shenandoah National Park : pour accéder à Old Rag Mountain du 1er mars au 30 novembre. Plus d’infos ici.
  • Zion pour faire la randonnée de Angels Landing. Plus d’infos ici.

parc national

Se loger et camper dans les parcs nationaux américains

Selon la taille et l’aménagement du parc, vous pourrez trouver des options d’hébergement au sein même du parc (c’est le cas de beaucoup mais pas de tous). Si vous ne pouvez pas vous loger dans le parc, votre option sera de séjourner au niveau de son (ou ses) entrée(s). Vous y trouverez généralement hôtels classiques de chaîne, motels bon marché et campings privés. Pour ce qui est des hébergements dans les parcs, vous trouverez essentiellement ces 3 types d’établissements :

  • les hôtels : des hôtels modernes aux lodges rustiques. La plupart de ces établissements sont, du fait de leur emplacement et de la très forte demande, assez, voire, très chers. Ce qui n’en font pas toujours des options envisageables
  • les cabines : parfois de haut standing, parfois plus simples, sont aussi des options au prix très variable mais rarement bon marché
  • le camping qui est une option très appréciée des petits budgets et de ceux qui veulent rester au plus proche de la nature. Il existe 3 types de campings dans les parcs : les developed campings (soit réservables sur le site du parc, soit sur la base du premier arrivé, premier servi) ; les dispersed campings, plus rares, ce sont des emplacements peu aménagés et éparpillés ; les backcountry campings, du camping sauvage dans des zones prévues à cet effet qui nécessitent une autorisation des rangers au préalable

Quel que soit le type d’établissement choisi, il vous faudra le réserver dès que possible, les places étant très convoitées. Vous trouverez toutes les informations sur les options de logement sur le site NPS du parc de votre choix, dans la section « plan your visit » – « eating and sleeping »

parc national

Nos conseils pour visiter les parcs nationaux

  • Réservez en avance vos logements, les places sont chères et les parcs immenses, il vous sera généralement difficile de visiter un parc national (à l’exception des plus petits) sans logement sur place ou près des entrées
  • Attention aux saisons, certains parcs peuvent être fermés en hiver ou quasiment inaccessibles. Les saisons ne sont pas les mêmes d’une région à l’autre. Quand le parc national de Big Bend se visite idéalement de l’automne à la fin de l’hiver, il vaut mieux prévoir une visite du Yosemite en été pour pourvoir traverser la Sierra Nevada et rayonner dans la totalité dans le parc. Pensez donc bien à vous renseigner sur les conditions d’accès et la météo à la saison où vous prévoyez de vous y rendre.
  • Gardez vos distances avec les animaux, se rapprocher d’un animal sauvage est à la fois dangereux pour vous mais aussi pour l’animal qui sera tué en cas d’attaque. Gardez vos distances avec la vie sauvage et prenez les précautions nécessaires dans les endroits fréquentés par les ours (boîte à ours, spray, bons gestes à adopter…).
  • Réfléchissez avant de prendre une piste, vous serez peut-être tentés d’emprunter une des magnifiques pistes qui sillonnent les paysages grandioses à perte de vue mais assurez-vous d’avoir une voiture qui vous le permette et rappelez-vous qu’en cas de pépin, de nombreuses compagnies de location ne vous couvriront pas en dehors des routes officielles
  • Faites le plein, vous ne trouverez pas toujours de station essence à l’intérieur des parcs ou même aux abords, rentrez toujours dans un parc le réservoir plein et restez attentifs à votre niveau d’essence
  • Prévoyez des provisions, vous ne trouverez pas toujours non plus de quoi manger dans les parcs, ayez toujours avec vous des gâteaux, fruits secs et autres denrées non périssables pour grignoter dans ce cas-là
  • Pensez à l’altitude, de nombreux parcs se trouvent en altitude même si on ne s’en rend pas forcément compte, parfois à plus de 2000m. Ménagez vos efforts et hydratez-vous bien.

parc national

FAQ

  • Combien coûte l’entrée dans les parcs nationaux ?

    Le prix d’entrée varie d’un parc à l’autre. Il faut compter en moyenne entre 20 et 35$ par véhicule. Le pass America the Beautiful qui donne accès à tous les parcs nationaux du pays durant un an coûte lui 80$.

  • Doit-on réserver pour visiter un parc national

    La plupart du temps non mais pour certains parcs ou certaines zones, cela peut être le cas. Vous trouverez toutes les informations à ce sujet dans cet article.

  • Quelle est la différence entre parc d’État et parc national ?

    Un parc d’État est géré par l’État dans lequel il se trouve, un parc national est géré par le NPS avec généralement un aménagement et une infrastructure plus développés et un coût d’entrée plus élevé.

  • Quelle est la région qui abrite le plus de parcs nationaux ?

    L’Ouest accueille le plus grand nombre de parcs nationaux des États-Unis. La Californie, à elle seule, abrite 9 parcs nationaux.

Les parcs nationaux à visiter:

Arches National Park : pépites géologiques par centaines

Derrière sa fameuse delicate arch, photographiée à foison, se cachent près de 1900 autres arches et tant d’autres formations rocheuses qui font d’Arches National Park l’un des plus beaux parcs nationaux américains. Arches c’est le paysage de carte postale qui illustre en un coup d’œil les  extravagances géologiques de l’Ouest américain. Si l’entrée dans le parc s’est complexifiée avec la mise en place d’un système de réservation obligatoire, il vaut la peine de mettre un rappel 3 mois avant sa visite pour obtenir le convoité pass journalier ou d’y venir aux aurores pour être sûr de pouvoir se rapprocher de ce théâtre naturel à ciel ouvert.

Point de vue Fiery Furnace

Informations pratiques

➤  Parc accessible toute l’année.

➤  Entrée 30$, pass America The Beautiful accepté.

➤  Réservation obligatoire du 1er avril au 31 octobre.

Toutes les information sur le site officiel du parc.

Carte Arches NP

Ce qu’Arches National Park a de spécial

Si on remet ce parc dans son contexte, on se rappelle qu’il se situe dans une région déconcertante. Dans une zone de quelques dizaines de kilomètres sont rassemblés pas moins de deux parcs nationaux (Arches et le mystiques Canylonlands), la vallée de formations rocheuses de Castle Valley qui longe le Colorado comme dans un film de western, les montagnes ciselées de La Sal Mountains et tant d’autres pépites naturelles moins connues.

L’histoire géologique de cette région est bien sûr la clé de ces paysages extravagants, celle qui explique comment une région peut être aussi démesurée, aussi creusée, sculptée, façonnée. Il faut imaginer qu’il y a plusieurs millions d’années une vaste mer peu profonde recouvrait ce qui forme aujourd’hui le plateau du Colorado. Le retrait de cette mer a donné naissance à des formations rocheuses salines assez friables qui furent plus tard recouvertes d’autres sédiments plus solides. Avec le temps, sous l’effet du mouvement des plaques, ces formations rocheuses salines se sont déplacées, affaissées ou encore fissurées créant des failles devant le terrain de jeu de l’érosion. L’action du vent et de l’eau a dégradé les couches rocheuses plus friables laissant apparaître uniquement les roches plus résistantes. La spécificité géologique de cette région a fait que ces roches se sont agencées en forme d’arches et autres ponts à présent découverts.

J’en ai fait l’expérience, on a beau avoir visité de nombreux parcs nationaux, s’être acclimaté à la démesure des formations de l’Ouest américain, rien ne prépare vraiment au spectacle qui nous attend passés l’entrée d’Arches National Park. J’ai découvert Arches un matin d’octobre, à un horaire très matinal, je m’attendais à voir de jolies arches. J’ai pris une énorme claque en quelques miles dès la traversée de l’allée d’immenses formations rocheuses comme sculptées par la main de l’homme de Park Avenue. Puis, tout s’est accéléré, j’ai débouché sur la forêt de montagnes de grès bicolores de Fiery Furnace et laissé ma voiture pour randonner jusqu’à des arches sableuses, simples, doubles, délicates, cachées, ou avec vue imprenable sur le plateau désertique qui constitue le décor du parc national. Quelle journée ! Je venais de réaliser qu’Arches National Park ce n’était pas que des arches, c’était le plus bel échantillonnage des reliefs emblématiques de l’Ouest américain

Delicate Arches

Comment rejoindre le parc ?

Comment rejoindre le parc ?

Arches National Park possède une seule entrée, tout au sud du parc, à 6,5 km au nord de Moab. Il est possible de rejoindre le parc en voiture ou à vélo depuis Moab. Il n’existe pas de système de navettes ou autres transports en commun au sein du parc.

En voiture :

La taille d’Arches National Park rend une visite à la journée possible. Vous pourrez facilement rejoindre les différents points de vue et départs de balades sans avoir à rouler des heures mais pensez que vous ne serez pas les seuls sur les parkings, surtout ceux des arches les plus célèbres.

En avion :

L’aéroport international le plus proche est celui de Salt Lake City  (Utah) à 3h40 de route. L’aéroport de Denver (Colorado) se trouve à 5h25 de route et celui de Las Vegas (Nevada) à 6h40.

Entrée Arches NP

A quelle saison visiter Arches National Park ?

La saison idéale à laquelle les conditions météorologiques sont les plus favorables avec des températures douces, voire élevées (attention à la chaleur en été qui peut être intense en journée) est d’avril à septembre. C’est à cette période qu’il vous faudra un pass pour accéder au parc en journée. En hiver, il y fait assez frais et vous pourrez parfois trouver de la neige mais le parc reste généralement accessible toute l’année.

Balanced Rock

Comment réserver son entrée à Arches National Park ?

Vous aurez 3 options pour accéder à Arches National Park du 1er avril au 31 octobre et pourrez :

  • Demander le pass Timed Entry Ticket, 3 mois avant la date de votre visite : Si vous prévoyez votre visite n’importe quel jour du mois de mai, vous devrez demander votre pass le 1er février, pour le mois de juin, le 1er mars et ensuite de suite. Attention, les demandes pour avril, seront en ligne non le 1er janvier mais le 10 du mois. Le pass est valable uniquement le jour de votre choix mais vous donne droit à sortir et rentrer à nouveau dans le parc (le même jour). Les places sont très convoitées, prévoyez donc de vous connecter à l’heure de la mise en ligne, c’est-à-dire à 8am, heure locale soit à 4pm, heure française. La réservation se passe sur un site dédié géré par le parc national. Vous devrez vous acquitter de 2$ pour la réservation puis du paiement de l’entrée du parc le jour de votre visite (ou présenter votre pass America The Beautiful). Vous devrez choisir un créneau horaire pour votre entrée et vous présenter dans le créneau sélectionné. Au plus tôt vous en ferez la demande, au plus de choix vous aurez. Le petit conseil pratique : pour gagner du temps, créez d’abord votre compte sur Recreation.gov pour être prêts à réserver dès la mise en ligne des places
  • Tenter d’obtenir votre Timed Entry Ticket la veille de votre visite, des places sont à nouveau disponibles chaque soir à 18h pour le lendemain mais c’est plus risqué. Prévoyez aussi de vous connecter à cette heure précise. Les mêmes règles s’appliquent que pour les réservations 3 mois en avance.
  • Accéder au parc en dehors des horaires soumis à la réservation, le matin avant 7am ou le soir après 4pm (mais votre visite sera forcément très courte dans ce dernier cas).

Sentier de randonnée à Arches

Où se loger et où se restaurer dans le parc ?

La seule option pour dormir au cœur du parc est de camper au Devils Garden Campground. Une réservation vous sera nécessaire du 1er mars au 31 octobre. Plus d’informations et réservations sur le site officiel du parc national.

Pensez à prévoir votre pique-nique, vous ne trouverez aucune option de restauration dans le parc.

Sand Dune Arch

Conseils pour une expérience authentique à Arches National Park

La popularité du parc, son agencement et ses attractions phares font que ses visiteurs se concentrent dans les mêmes zones. Contrairement à certains autres parcs plus grands ou qui offrent des expériences plus diversifiées, on fait généralement la même chose à Arches : marcher pour aller voir une arche ou une formation rocheuse ou l’observer depuis un point de vue. Les recommandations classiques sont alors à prendre en compte si vous voulez prévoir une visite un peu en retrait des foules :

  • Partez tôt, le plus tôt possible et commencez par les arches les plus populaires de bon matin.
  • Prévoyez de faire des randonnées pour rejoindre des arches plus éloignées et donc moins fréquentées.
  • Essayez de rester dans le parc pour le coucher du soleil.
  • Idéalement, prévoyez une nuit en camping pour dormir au cœur des formations grandioses que vous aurez pour vous seuls (ou presque).

Park Avenue Arches

Que voir et que faire dans Arches National Park ?

Vous l’aurez compris, dans Arches National Park vous allez voir des arches mais aussi d’autres formations rocheuses spectaculaires et vous allez marcher. Bonne nouvelle cependant pour les moins sportifs, les familles en poussettes ou autres voyageurs ne pouvant pas beaucoup randonner, certaines arches sont visibles depuis les points de vue ou à quelques pas de là. Voilà quelques sites à considérer en priorité lors de votre visite à Arches National Park.

  • Park Avenue et son trail : la première découverte que vous ferez en rentrant dans le parc. Cette vallée de sculptures rocheuses est à observer du point de vue ou à explorer via le Park Avenue Trail (1h30 de marche à faire dans sa totalité ou partiellement). Ne manquez pas dans la même zone le point de vue sur Courthouse Towers Viewpoint et le point de vue sur les Petrified Dunes.
  • The Windows Trail : une petite balade d’une heure vous permettra de vous rapprocher des arches jumelles ou que vous pourrez aussi simplement admirer depuis le parking si vous n’avez pas envie de marcher.
  • Delicate Arche Trail : la randonnée de 3h qui vous fera grimper et probablement un peu transpirer. Elle vous permettra de rejoindre la célèbre arche du parc, symbole même de l’Utah. Prévoyez de faire la balade le matin à la fraîche avant l’arrivée des touristes ou en fin de journée pour le coucher du soleil. Si vous ne voulez pas faire la randonnée, vous pourrez admirer l’arche en contrebas depuis Delicate Arch Viewpoints. Cette partie du parc abrite aussi l’arche double de Double Arch (à admirer en 30 min de marche) et le rocher équilibriste de balanced rock (balade de 20 min pour s’en rapprocher).
  • Devils Garden : la zone de Devils Garden est riche en arches incontournables comme la Double O Arch (balade de 30min) ou l’arche dans le sable de Sand Dune Arch (accessible via une balade de 20min très facile et les pieds dans le sable). Vous pourrez aussi emprunter le Devils Garden Trail, une très belle randonnée de 3h assez difficile que vous pourrez faire partiellement, au moins jusqu’à la plus grande arche du monde de Landscape Arch (à 1,6km du départ de la balade qui débute près du camping).
  • Fiery Furnace : il vous faudra un permis de 10$ délivré sur le site du parc pour explorer cette zone de canyons (les réservations se font obligatoirement entre 7 et 2 jours avant votre visite). Plus d’informations.

Randonnée vers Arches NP

  • FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Arches National Park ?

    Oui, on vous explique comment procéder et les différents systèmes de réservation d’une visite dans Arches National Park dans cet article.

  • Peut-on dormir dans le parc ?

    Oui, mais uniquement dans le seul camping du parc.

  • Peut-on visiterArches National Park en un jour ?

    La journée sera intense si vous voulez voir au maximum d’arches et formations rocheuses mais c’est généralement le format privilégié de la plupart des voyageurs qui visitent Arches National Park.

Vie d’Expat : L’amertume du bachelor pendant l’été 

Deux fois par mois, les lecteurs de French Morning nous soumettent leurs problèmes liés à l’expatriation et nous essayons de les aider en leur proposant des réponses apportées par les plus grands auteurs de développement personnel.

Aujourd’hui, le récit d’Alexis qui avait tout pour se réjouir de deux semaines sans enfants…

« Hey les gars ! Bachelor à partir de la semaine prochaine ! » C’est le texto que j’ai envoyé à mes potes tout début juillet. Célibataire pendant quinze jours. Ça ne m’était pas arrivé depuis des années. Je n’arrive même à me rappeler quand. Quand je dis « célibataire », c’est plutôt « sans enfants » qui est important. Trois garçons en bas âge, adorables, mais vraiment turbulents.

Plus de pression à la sortie du bureau pour délivrer la nanny à 6pm. Plus besoin de jongler avec l’agenda de mon épouse pour savoir qui peut accompagner les garçons à l’école. Plus de samedis réveillé à 6am ni de dimanches à les coller devant un écran pour dormir une heure de plus.

Libéré, délivré.

Pour être honnête, j’avais menti à ma femme en exagérant ma charge de travail qui m’obligeait à passer seul les quinze premiers jours de juillet à New York. Je pensais mériter un break. Mais je savais qu’elle aussi, en aurait eu bien besoin. Elle avait passé une année de folie et malgré mes efforts, la charge des enfants lui revenait plus souvent qu’à moi. Je me suis rassuré en lui promettant intérieurement « L’année prochaine, ce sera ton tour ».

Mes premiers jours de bachelor ont été topissimes. Le seul fait de rentrer à pied me remplissait d’une joie toute simple. Bien sûr, il y a eu les verres et les restos entre copains. Mais, ce que j’appréciai le plus : la tranquillité de n’avoir à penser à rien.

Mon épouse et moi nous parlions tous les jours. Je n’ai pas eu besoin de mentir pour lui dire qu’elle me manquait. Je sentais bien qu’elle était épuisée. Ses parents sont charmants, mais il ne faut pas leur demander de s’occuper des enfants. Et c’était encore à elle de se lever la nuit, de préparer les repas, faire les courses… J’aurais dû être là, avec elle.

Au bout de quatre jours de solitude, j’ai commencé à éprouver une gêne qui ne m’a plus quitté. Au point que j’ai décliné des invitations à sortir. À la maison, je tournais en rond. Je n’arrivais pas à m’occuper ni à prendre plaisir à ce que je faisais.

Finalement, en quittant New York, j’ai eu le sentiment de n’avoir profité de rien. Quel gâchis ! »

La réponse de French Morning

Merci, Alexis, pour votre histoire.
« Bachelor ». La première fois que j’ai entendu cette expression dans une conversation, j’ai cru qu’il s’agissait d’une remise de diplôme… : « Mais je ne savais même pas que tu passais des exams » ai-je dit, dans ma grande naïveté. Fou rire général, rougeur au front et très léger sentiment de honte… Au moins, je savais désormais ce que bachelor veut dire…

De votre côté, Alexis, ce n’est pas de la honte que vous ressentez, mais plutôt de la culpabilité.

Voyons ce qu’en dit Michelle Larivey dans La puissance des émotions.

Qu’est-ce que la culpabilité ?

On éprouve de la culpabilité lorsque nous agissons délibérément contre nos valeurs et que nous avions le choix de le faire ou non.

À quoi sert la culpabilité ?

La culpabilité est un terme générique recouvrant un ensemble d’émotion. On est en colère contre soi-même d’avoir outrepassé ses propres principes. On en désaccord avec soi-même. La culpabilité indique que l’on n’a pas été fidèle à nos principes… ce qui me permet de mieux les définir !

Que faire avec la culpabilité ?

Il nous appartient d’assumer la responsabilité de nos actes et de réparer réellement le mal que l’on a fait.

Je vous propose de compléter ces définitions avec la remarque très intéressante d’Achille Weinberg dans Le cerveau et la pensée : « Tout comme la peur ou l’amour peuvent rendre aveugle, le sentiment de culpabilité produit ce que les psychologues sociaux appellent un « biais d’attribution » : une personne qui éprouve de la culpabilité a tendance à s’attribuer la faute de tout ce qui lui arrive en négatif – un accident, une dispute, même parfois des événements dont elle est victime comme un vol (« c’est ma faute, je n’aurais pas dû laisser mon sac en vue ») ».

Alors, comment faire avec cette culpabilité ?

Dans Les renoncements nécessaires, Judith Viorst nous propose de considérer la culpabilité autrement :

« L’une des manifestations de la culpabilité excessive consiste à prendre des mesures punitives disproportionnées.

Pour un acte répréhensible qui ne devrait entraîner qu’un « je vous demande pardon », une petite tape mentale sur les doigts, on assiste à de surprenants actes d’autoflagellation: « J’ai fait cela, comment ai-je pu faire ça, seul un monstre de bassesse et d’immoralité peut faire une chose pareille, en conséquence de quoi je condamne ce criminel – moi-même – à mort. »

Cette culpabilité excessivement punitive revient parfois à verser tout un bol de sel sur un sandwich oeuf salade. Personne ne nie que le sandwich manque de sel, mais pas à ce point-là.

Autre forme d’excès : ce qu’on pourrait appeler culpabilité omnipotente, qui repose sur l’illusion de contrôle – l’illusion par exemple d’exercer un pouvoir absolu sur le bien-être de ceux que nous aimons.

Ainsi, s’ils souffrent, échouent, tombent malades dans leur corps ou leur tête, nous ne pouvons douter que la faute nous en incombe, que si nous nous y étions pris autrement, ou mieux, rien ne serait arrivé. »

Ne vous en voulez donc pas trop, cher Alexis : l’année prochaine, ce sera au tour de votre femme d’être bachelorette. Si elle le souhaite, bien sûr.

? Retrouvons-nous fin août avec l’histoire de Vincent, qui attend septembre avec beaucoup d’angoisse.

✉️ En attendant, envoyez-nous vos histoires et vos questions à l’adresse : [email protected].

Révolution Bilingue, ép.40 : Elatiana Razafimandimbimanana, les microagressions linguistiques et le plurilinguisme

L’école «data business» Albert School ouvre un nouveau campus à Marseille

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[Article partenaire] Après l’ouverture de son campus parisien en 2022 avec le soutien de Xavier Niel et Bernard Arnault, Albert School, école de commerce spécialisée dans l’enseignement de la data sous un angle business, se développe et ouvre un campus situé en plein cœur de Marseille.

L’école est ouverte aux élèves ayant effectué leur scolarité à l’étranger.

Abattre les frontières entre école de commerce et école d’ingénieur

« Former les leaders de l’économie de demain par les leaders de l’économie d’aujourd’hui ». Tel est le pari de Grégoire Genest, 30 ans, fondateur et directeur d’Albert School, l’école qui casse les codes de l’enseignement supérieur en abattant les frontières classiques entre école de commerce et école d’ingénieur afin de répondre aux besoins des entreprises.

L’école revendique un modèle inédit, qui s’appuie sur ce qui marche le mieux dans l’enseignement supérieur, à savoir les écoles de commerce et les mathématiques, et y ajoute une dimension essentielle : permettre aux étudiant·e·s et aux entreprises qui ont besoin de leurs compétences rares (business et data) de se rencontrer le plus tôt possible, dès la première année de leur cursus.

Répondre aux besoins des entreprises

Le pari, ambitieux, parait à la hauteur des enjeux auxquels font face les entreprises à travers la France, confrontées à une pénurie de profils « hybrides », comme le décrit Grégoire Genest.

Il pointe en effet du doigt un système inadapté auquel il a souhaité répondre par la création de formations « hyper-professionnalisantes », sous un angle business, à la collecte, l’analyse et au traitement de l’information.

Un projet soutenu par les acteurs du marché actuel

Pour forger ce modèle et ouvrir son premier campus parisien en 2022, Albert School a fait appel à des acteurs de l’économie française engagés dans la transformation économique et sociale du pays. L’école compte ainsi parmi ses investisseurs Xavier Niel, Bernard Arnault, ou encore Pierre-Edouard Stérin.

Pour son campus de Marseille, Albert School décline ce format et s’appuie sur des investisseurs emblématiques d’Aix Marseille, parmi lesquels Rodolphe Saadé, Marc Simoncini, Denis Philipon, et Pierre Lacaze.

En rejoignant cette aventure, ces nouveaux partenaires s’engagent aux côtés d’Albert School, de manière inédite, à trois niveaux : en tant qu’investisseurs, en tant que formateurs – par la présence de cadres dirigeants de leurs entreprises dans le programme pédagogique – et en tant que recruteurs – par des contrats en alternance.

La phase de sélection est ouverte

L’école, qui accueillera ses premières promotions à la rentrée 2023, vient d’ouvrir sa phase de sélection pour son cycle de formation Bachelor en trois ans, son Programme Grande École en cinq ans et ses quatre Masters of Science en deux ans.

Le processus de sélection actuellement en cours, ouvert à tous·tes les passionné·e·s de mathématiques, de traitement des données et de business, repose sur un test cognitif en ligne puis un entretien individuel.

Albert School délivre un diplôme de niveau Bachelor (Titre RNCP de niveau 6) et MSC (titre RNCP de niveau 7), régulé par France Compétences et reconnu dans l’Union Européenne.

Afin d’assurer l’égalité des chances et de la diversité parmi ses étudiant·e·s, notamment des jeunes filles, Albert School attribue des bourses pouvant couvrir 50% ou 100% des frais de scolarité, financées par son écosystème de partenaires.

Les masters, effectués en alternance, sont directement pris en charge par les entreprises partenaires.

Pour en savoir plus et pour postuler, rendez-vous sur le site internet d’Albert School.

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Luca Fontaine, le premier acteur français de l’histoire de la Juilliard School

Robin Williams, Jessica Chastain, Adam Driver, Viola Davis : la liste de stars d’Hollywood et de Broadway issues de la très prestigieuse Juilliard School of Drama est longue. Depuis sa création il y a plus de cinquante ans, le conservatoire de la Juilliard, qui jouxte le Lincoln Center au cœur de Manhattan, est une véritable fabrique d’acteurs de haut calibre. L’an dernier, pour la première fois dans l’histoire de l’école, un Français en a reçu le diplôme. Il s’appelle Luca Fontaine. 

Un long périple jusqu’à la Juilliard 

Né d’une mère italienne et d’un père français et nourri de littérature et de musique, Luca Fontaine est multiculturel depuis toujours. C’est au vidéo club, référence rétro s’il en est, qu’il place la source de sa vocation. « On regardait des films français, Italiens et beaucoup de cinéma américain. Tous les vendredis soir, on allait en famille choisir et louer un DVD. J’allais chercher sur internet le nom des acteurs qui me plaisaient pour comprendre comment ils avaient fait pour réussir. »

Luca Fontaine. © Donatella Basso

Il remarque un fil rouge sur le CV de ses idoles : une école sélective New Yorkaise qui a la particularité d’offrir, outre un conservatoire de Théâtre, un cursus de danse et de musique tout aussi prestigieux. Il commence à s’intéresser à la Juilliard et se présente aux auditions pour l’École une première fois. C’est cependant à son troisième essai, 4 années plus tard, après avoir suivi des cours en Angleterre et à Paris au Cours Simon, que Luca franchi enfin les porte de la Juilliard. Il fera partie de la 51e promotion d’acteurs de l’école. Le premier Français de son histoire.

La vocation de comédien mieux perçue aux États-Unis

Pour Luca Fontaine, il y a quelque chose de libérateur et de prometteur associé au fait de développer son métier aux États-Unis. Il note que les Américains portent un regard différent sur la vocation de comédien : « En France Il y a moins de considération pour le métier. On a vite le sentiment que les gens voient ça comme un hobby ou une carrière un peu marginale. En dépit de l’immense production artistique française, il y a moins de respect pour ceux qui se lancent dans le métier » explique-t-il, «Aux États-Unis il y a beaucoup plus d’encouragement pour cette prise de risque. On rencontre aussi beaucoup de gens qui vivent de leur art et ça, ça donne beaucoup d’espoir et de force. »

Luca Fontaine dans « Indecent », de Paula Vogel. Juilliard Drama Division © Charles Erickson Photography

S’il tire plein parti de l’énergie créative new-yorkaise, Luca Fontaine a en revanche un regret : l’absence de réseau français officiel pour les artistes professionnels expatriés. « Les institutions françaises de New York sont de puissants connecteurs. Il y a des opportunités inexploitées pour favoriser la création artistique française aux États-Unis, et pour des projets qui peuvent ensuite être réexportés en France, remarque-t-il. J’ai des amis musiciens, acteurs, auteurs, compositeurs, tous Français. Ce sont des métiers solitaires la plupart du temps. Il serait utile et d’avoir un centre commun pour se rencontrer, échanger et créer ensemble ». Il sourit, enthousiaste. « Je serais le premier à m’investir dans un tel projet. »

La méthode américaine

Lorsqu’on l’interroge sur les différences entre l’enseignement théâtral « à la française » et celui reçu aux États-Unis, le comédien ne déclare pas de vainqueur. Ce sont deux méthodes différentes et complémentaires, selon lui. L’approche américaine met davantage l’accent sur le corps, et l’analyse de texte : « L’enseignement américain est très ‘’naturaliste’’ : il y a un attachement à tout imaginer du personnage, de son passé, de sa vie. Tout doit être le plus vrai possible et ça demande une analyse en amont du personnage extrêmement développée. Il doit y a voir un sens à tout. ».

Autre aspect notoire de l’enseignement américain : la grande place faite au corps. Les mots suivent le corps, et non l’inverse. « En France on se concentre davantage sur le texte, sur le langage. Il y a un aspect plus intellectuel. Il y a moins d’acteurs physiques ». Il parle de Moni Yakim, illustre professeur de Mouvement de la Juilliard qui soumets ses élèves à de nouvelles formes d’expression et d’improvisation physiques. « C’est comme ça que j’ai appris à être pleinement présent dans mon corps. Si, dans une scène, tu bouges un pied, il doit y avoir une raison. Dans ta vie tu as toujours un objectif physique. Dans un rôle, c’est pareil. »

Des perspectives de carrière transatlantique 

Quand on lui parle de ses inspirations et du rôle de ses rêves, il assure en riant : « J’ai dit à mon père : ‘’un jour je travaillerai avec Martin Scorcese’’ ». Avec sa double casquette franco-américaine et son diplôme en poche, Luca Fontaine ne se pose pas de limites. Il a d’ailleurs été, fraîchement sorti de la Juilliard, engagé dans « God’s Fool », une pièce de théâtre Off Broadway au théâtre La MaMa dont une nouvelle tournée est prévue en Italie.

Luca Fontaine. Juilliard Drama Division © Charles Erickson Photography

En août il sera en tournage en Espagne pour une série du réalisateur Oriol Paulo qui sera diffusée sur Netflix. Luca Fontaine ne s’arrêtera pas non plus au jeu. « J’ai toujours besoin de me renouveler » explique-t-il. Il a créé avec des amis Movart Studios, une compagnie de production, dans le but de produire ses propres films. Il vient d’écrire un court-métrage « Blue or Green » dont il sera à l’affiche, à produire prochainement.

Dans ses inspirations du moment, il cite, entre autres le film français, « L’Évènement » d’Audrey Diwan pour sa poétique et cinglante sobriété, et l’acteur Irlandais Barry Keoghan (nominé pour un oscar du second rôle dans « Banshees of Inisherin » ). « J’ai compris dans son jeu que tout est dans l’attitude plus que dans le texte. Il y a des acteurs dont l’attitude est une œuvre d’art en soi. » Comme disent les Américains, watch this space.

Les pailles françaises en bagasse plongent dans les cocktails américains

On a beau se dire que c’est bien mieux pour la planète, c’est quand même un peu frustrant. La paille en carton qui ramollit dans le mojito, se plie, et laisse un goût de papier mâché dans la bouche. Dans les villes américaines où les pailles en plastique sont interdites, les propriétaires de bars et de restaurants tentent de trouver le produit miracle, entre les pailles réutilisables en bambou, inox, verre ou silicone et celles, à la pomme, qui se croquent. Bientôt, ils pourront opter pour les pailles made in France en canne à sucre. Plus exactement en bagasse, la fibre résiduelle de la canne à sucre une fois pressée et extraite de son jus. Une paille qui « ne fond ni dans la bouche ni dans le verre, ne laisse aucun goût et se dégrade en trois mois », assure Pierre Thomas, le co-fondateur de l’entreprise Les Nouvelles Pailles qui a remporté le prix du jury et celui du public des Germinators, concours de start-up fondé par Ariane Daguin et organisé par la Chambre de commerce franco-américaine (FACC) de New York, le 26 juin dernier.

Ariane Daguin entourée de Jean-Philippe Teilhol (à gauche) et de Pierre Thomas (à droite), les co-fondateurs des Nouvelles Pailles et gagnants du concours 2023 des Germinators. © FACC

Des pailles réutilisables et compostables

Une promesse bien séduisante. L’entreprise parisienne, lancée avec un million d’euros en fonds propres, a vu son activité exploser l’an dernier après l’interdiction des pailles jetables en plastique en France. « Au départ, quand on a commencé en 2020, nous étions importateurs et distributeurs de produits issus de la canne à sucre, explique Pierre Thomas, qui s’est lancé dans l’entrepreneuriat avec deux amis, Brice Gallon et Jean-Philippe Teilhol, après huit années passées chez Danone. Le secteur de la canne à sucre produit des déchets en énorme quantité, et c’est ce qui nous intéressait. » Deux ans plus tard, les trois associés décident de passer côté industrie et de créer leurs produits dans leur usine de production à Aurec-sur-Loire, en Haute-Loire.

Aujourd’hui, la start-up produit un million de pailles par jour et fournit de grands groupes du secteur CHR (Café, Hôtel et Restaurant) comme Accor, Paris Society, La société des bains de mer à Monaco, et des distributeurs tels que Chomette, Cercle Vert, Pomona… « Notre marché est celui du haut de gamme, précise l’entrepreneur de 31 ans, nous sommes en France, dans une douzaine de pays en Europe et, depuis peu, aux Émirats Arabes Unis. »

La matière première vient essentiellement du Vietnam, gros fournisseur de bagasse. Ce résidu de canne à sucre entre pour moitié dans la composition des pailles, auquel sont ajoutés des matières minérales et du lubrifiant naturel entièrement biodégradables et biosourcés, selon l’entreprise, qui a obtenu, pour ses pailles, le label « OK compost home » certifié par l’organisme international TÜV Austria. Pour le décrocher, un produit doit pouvoir se désagréger en 6 mois maximum. « Nos pailles, c’est en 3 mois, dans un compost domestique à 28ºC », souligne Pierre Thomas, fier de la solidité de son produit. La paille résiste au lave-vaisselle, « ne bouge pas après 30 lavages, renchérissait Jean-Philippe Teilhol, le co-associé chargé de la production, lors de la soirée des Germinators. J’ai même testé jusqu’à 50 lavages… après j’ai fini par arrêter ! »

Le processus de fabrication des pailles en bagasse. © Les Nouvelles Pailles

Prochaine étape donc, les États-Unis et son énorme marché. Les Américains consommeraient 500 millions de pailles par jour, selon l’organisation américaine de recyclage Eco-Cycle (comparativement, les Français en consomment 6 à 8 millions par jour), soit 10% du marché mondial de la paille estimé à 20 milliards de dollars par an. « Même si on n’en récupère que 1%, ça fait 5 millions de pailles par jour ! » constate Pierre Thomas. Une dizaine d’États américains ont déjà interdit les pailles en plastiques dont la Californie (depuis 2018), New York, le New Jersey ou des villes comme Washington et Miami, cette dernière particulièrement ciblée pour sa « très grosse concentration de consommation. »

Assurer la production pour le marché américain

« On souhaite aller doucement sur le marché américain. On cherche un distributeur sur place. Si on voit qu’il y a un vrai intérêt pour notre produit, il faudra qu’on produise sur place, qu’on monte une usine via des investisseurs. » Une prudence pour éviter la rupture d’approvisionnement, le cauchemar de l’entrepreneur « Rien n’est pire pour une entreprise que de ne pas pouvoir livrer un client. C’est très nuisible en terme de réputation », explique encore Pierre Thomas qui en a fait la douloureuse expérience l’an dernier. « On est aujourd’hui très réactifs, capables de répondre en quelques heures seulement à une rupture de stocks signalée chez n’importe quel client. »

Pierre Thomas, co-fondateur des Nouvelles Pailles, lors de son pitch au concours des Germinators, le 26 juin 2023 au Hall des Lumières à New York. © FACC

La fabrication de la paille en bagasse coûte deux fois plus cher qu’une en papier (respectivement 3 centimes d’euro contre 2 centimes, alors que la paille en plastique revient à 1 centime), « mais elle est bien plus résistante donc au final, on en utilise moins », rétorque Pierre Thomas, qui ne compte pas s’arrêter aux pailles. Son entreprise s’apprête à lancer sur le marché européen des couverts en bagasse, ce qui devrait permettre, selon les projections des trois associés, d’atteindre 3 millions d’euros de chiffres d’affaires cette année, 4 millions voire 5 millions fin 2024. Ils veulent surtout garder la tête froide face au succès rapide des Nouvelles Pailles. « On veut conquérir le marché américain, mais on veut être bien conseillés et préparés ». Avec un nouveau nom… que les Américains pourront prononcer !

[Vidéo] Immobilier : emprunter et acheter à Los Angeles en 2023

Lors d’un webinaire dédié au marché immobilier californien, Marc de Longeville, agent immobilier francophone à Los Angeles, vous a divulgué ses conseils sur la meilleure méthode pour acquérir un bien immobilier à Los Angeles et alentour.

Il a également fait le point sur la santé du marché immobilier en Californie du Sud et sur les opportunités à saisir, ainsi qu’un rappel général sur la fonction de l’agent immobilier aux États-Unis, assez différente de celle que l’on peut connaître en France.

Il était accompagné de Betty Benzakein, spécialiste des prêts hypothécaires conventionnels et jumbo pour les emprunteurs internationaux et nationaux chez HSBC.

De la négociation du contrat d’achat au “closing”, en passant par les options de prêts hypothécaires résidentiels ou encore les changements à prendre en compte suite à la crise sanitaire, vous aurez après avoir visionné ce webinaire toutes les cartes en main pour réaliser votre investissement dans la Cité des Anges.

Visionnez la vidéo ci-dessous ou sur notre chaine YouTube

Contactez Marc de Longeville : https://www.vistasir.com/Contact/marcdelongeville

Contactez Betty Benzakein : 516-341-6020 ou [email protected]

Le bilinguisme chez les enfants et les adultes: vos questions à Aodrenn Guyodo

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Pour ce troisième épisode « expert », je suis allée tendre mon micro à Aodrenn Guyodo, orthophoniste française expatriée à Ottawa et créatrice du blog spécialisé dans le bilinguisme, 1Bulle2Langues.

Comment préparer les enfants au départ à l’étranger et à l’apprentissage d’une nouvelle langue ? Faut-il suivre des cours intensifs avant de quitter la France ou plutôt en arrivant ? Vous préparez un retour en métropole et vos enfants ne parlent presque plus français : comment s’assurer qu’ils parviendront à s’exprimer sans être mis à l’écart ? Ces questions, ce sont les vôtres. Plusieurs fois par an, French Expat vous invite à faire part de vos interrogations sur le profil instagram du podcast, en échange de quoi nous créons des épisodes proposant des réponses concrètes d’experts reconnus.

Les références des livres recommandées par Aodrenn Guyodo pour approfondir ce sujet sont les suivantes :

Retrouvez les autres épisodes « expert » sur les livres traitant de l’expatriation et sur l’accompagnement des enfants dans la vie à l’étranger.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

Tournée: la morsure américaine de DJ Snake

DJ Snake a toujours été particulièrement aimé du public américain. Il pourra encore le vérifier dans les prochaines semaines. Il va en effet venir à plusieurs reprises cet été de ce côté-ci de l’Atlantique.

Le DJ français passera en effet une partie des beaux jours sous le soleil américain : le samedi 24 juin à Las Vegas (Zouk Nightclub ), le jeudi 10 août dans ce même lieu très branché du Nevada, puis le lendemain le vendredi 11 août à New York (au Brooklyn Mirage at Avant Gardner), à Washington DC le vendredi 18 août (Echostage), avant de revenir à Las Vegas (19 et 31 août) en passant par Houston (Clé) le dimanche 30 août. Le lendemain, le lundi 1er septembre, il sera à Miami (E11EVEN MIAMI), puis le samedi 2 septembre à Chicago où il rendra se produira au North Coast Festival, avant un dernier adieu au continent le vendredi 15 septembre, toujours au Zouk Nightclub de Las Vegas.

De quoi se rappeler au bon souvenir d’un public qui n’a certainement pas oublié sa prestation en préambule du dernier Super Bowl, la grand-messe du football américain. DJ Snake avait fait se lever des tribunes les spectateurs du State Farm Stadium de Glendale (Arizona) sur ses tubes les plus connus : « Lean On », avec Major Lazer et MO, qui a atteint lors de sa sortie en 2015 la première place des classements dans de nombreux pays ; « Turn Down for What » (avec Lil Jon),  devenu un véritable hymne de fête et certifié plusieurs fois platine ; « Let Me Love You » (avec Justin Bieber), qui l’a fait entrer dans une autre dimension, ou encore « Taki Taki » (avec Selena Gomez, Ozuna et Cardi B), un morceau en espagnol, sorti en 2018.

Celui qui mixe de nombreuses influences dans sa musique devrait également jouer un de ses derniers morceaux, Disco Maghreb, dont le clip visuellement impressionnant a connu un succès aussi grand que le son.

Voyage: Découvrir Kingman (Arizona), le cœur de la route 66

Publié le 21 juin 2022. Mis à jour le 18 juillet 2023.

Figurant au panthéon de la culture américaine, la route 66 est toujours très prisée des Américains et des étrangers séjournant aux États-Unis. Et si elle n’a plus d’existence officielle, elle conserve une formidable notoriété. Elle est même surnommée « The Mother Road » ou « Main Street USA ». De nombreuses associations américaines ont ainsi été créées pour en assurer la préservation et l’on trouve aussi des panneaux portant la mention « Historic Route 66 ».

Partant de Chicago (Illinois) pour rejoindre Santa Monica (Californie), elle est longue de 2 280 miles (3 670 kilomètres) et traverse huit états d’est en ouest. Avec une telle longueur, c’est en toute logique qu’elle est sillonnée par de nombreux sites touristiques qui valent le détour comme Collinsville (Illinois) où se trouve la plus grande bouteille de ketchup du monde, le Ed Galloway’s Totem Pole Park de Chelsea (Oklahoma) ou encore la ville fantôme de Callico (Californie).

Plongée dans l’Amérique oubliée

Sur les nombreuses villes traversées par la route 66, Kingman (Arizona) figure parmi les lieux de pèlerinage où il faut s’arrêter. Située à 1h30 de Las Vegas et 2h du Parc national de Grand Canyon, cette ville de 30 000 habitants revendique le titre de cœur de la route 66 (« The Heart of historic route 66 »). Le musée qui y est consacré est l’une des attractions touristiques à ne pas manquer. Installé dans l’ancienne centrale électrique de la ville, il présente de nombreuses pièces racontant l’histoire de cette route emblématique, de son utilisation comme voie commerciale indigène jusqu’à son apogée dans les années 1950. C’est une véritable plongée dans une Amérique parfois oubliée.

Tout au long de l’année, Kingman accueille aussi différentes animations autour de la culture américaine. L’an dernier, la ville a organisé ainsi le tout premier « National Road Trip Tour Day » (la journée national du road trip) avec entre autres une exposition de voitures, des concerts et une visite guidée du centre-ville historique. À vos agendas aussi pour les 13 et 14 octobre où, durant deux jours, Kingman sera le théâtre du Kingman 66 Fest. Au programme : ventes de goodies, dégustation de bières locales, exposition de vieilles voitures… Bref, de quoi ravir tous les amoureux de l’Amérique des années 50 et 60.

Un pied à Londres à Lake Havasu City

À moins d’une heure de voiture au sud de Kingman se trouve la ville de Lake Havasu City, connue pour son lac et sa réserve naturelle. Avec une population de plus de 50 000 habitants, cette agglomération attire de nombreux touristes puisqu’il s’agit d’un haut lieu de la pratique des sports nautiques mais aussi de randonnées pédestres avec de nombreux sentiers comme le Pilot Rock Trail ou le Cupcake Mountain Trail.

Mais si cette ville est reconnue, c’est aussi et surtout parce que l’on peut y retrouver l’authentique London Bridge. Datant de 1831, ce pont enjambait autrefois la Tamise à Londres, avant d’être démantelé en 1967, et remplacé par celui que les Anglais foulent tous les jours aujourd’hui. Après son démantèlement, le pont a été racheté pour 1,2 million de dollars par Robert P. McCulloch, un entrepreneur américain et fondateur de Lake Havasu City. En 1971, la reconstruction du pont est achevée et il permet alors de traverser le lac en plein cœur de la ville. Cet ouvrage architectural historique est devenu la seconde attraction touristique la plus visitée d’Arizona, après le Grand Canyon.