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Parc national de Bryce Canyon: un théâtre à ciel ouvert

On parle du parc national de Bryce Canyon comme d’un amphithéâtre naturel, c’est une description qui lui va à ravir. Bryce Canyon, c’est le parc où l’érosion semble s’être déchainée et avoir pris les tournures les plus créatives; où elle s’est faite la plus précise et la plus travaillée.  Le parc national abrite des centaines de formations sédimentaires qui s’élèvent en larges murailles ou en fines colonnes ciselées qui semblent se dédoubler à l’infini. Une mer d’ocre d’où percent des touches de vert qui deviennent d’immenses pins quand on s’en rapproche. Ses cheminées de fées, que l’on appelle hoodoos, sont vertigineuses, les plus petites se dressent à 1,5m d’altitude, les plus hautes à 45m. On les découvre de loin ou en descendant au cœur du canyon, une expérience unique où l’on ressent pleinement la singularité du parc national de Bryce Canyon.

Au cœur de Bryce Canyon

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté

➤ Pas de réservation nécessaire

Toutes les informations sur le site officiel du parc national.

Carte Bryce Canyon

Ce que le parc national de Bryce Canyon a de spécial

Quand on visite cette région, on est généralement là pour ses parcs nationaux. Jour après jour, on en prend plein les yeux, on se demande comment on peut encore être surpris et  étonné par les paysages de l’Ouest américain. Il y a une espèce de surenchère qui se joue entre ces sites hors norme : le canyon le plus étendu, le canyon le plus vertigineux, les couleurs les plus éclatantes, les formations rocheuses les plus érodées, le parc qui ressemble le plus à un décor de film de western… Quand on arrive à Bryce Canyon, on est déjà généralement passé par le Grand Canyon ou Capitole Reef (Bryce se situe à mi-chemin entre ces deux parcs nationaux) ; on vient parfois de Zion ou on s’apprête à y aller. Pour autant, rien ne prépare à une visite du parc national de Bryce Canyon.

Bryce c’était pour moi un arrêt de plus au milieu d’une sélection déjà bien complète, un parc de plus à cocher sur la liste des parcs nationaux aux USA. Avant de vivre aux Etats-Unis, avant de devenir spécialiste de la région et des parcs nationaux américains, j’avais vaguement entendu parler de Bryce mais toute mon attention s’était tournée vers les plus médiatisés (en France en tout cas) parcs du Grand Canyon, de la vallée de la mort ou encore de Monument Valley (que je pensais d’ailleurs être un parc national à ce moment-là). Quand j’ai débarqué de la navette du parc, à quelques pas du précipice façonné par des centaines de cheminées de fées et de pins solitaires ou rassemblés en forêts, dans un mélange détonant de couleurs et de reliefs, je me suis sentie un peu hébétée. J’aurais pu faire l’impasse sur ce parc assez facilement, par manque de connaissance, par facilité…

Le parc national de Bryce Canyon est vraiment spécial, on le perçoit au premier coup d’œil. Il a quelque chose de différent, de vraiment pas commun. Ce parc se situe aux confins du plateau du Colorado, dans une région unique située entre deux zones arides et boisées, entre montagnes et déserts. Son dénivelé de 700m, son altitude (il culmine entre 2000 et 2700m), son climat aride, donne vie à des écosystèmes très différents. On y trouve, par exemple, trois types de couvertures forestières bien distinctes et bien sûr une faune tout autant variée.  Avec des espèces empruntant aussi bien aux écosystèmes des forêts ou des montagnes comme le cerf, qu’à ceux des déserts (malgré le climat froid) avec la présence de croates, iguanes et autres reptiles. Cette particularité topographique fait du parc national de Bryce Canyon un site difficilement accessible. Les peuples natifs comme les pionniers ont eu du mal à s’y établir.  Le fermier mormon Ebenezer Bryce y a vécu un temps avec sa famille, on nommait alors le site : canyon de Bryce (nom qui est resté après le départ de la famille). La région possède de l’eau pour le bétail, des forêts pour le bois. Elle a donc été utilisée pour les cultures et l’élevage du bétail mais le canyon de Bryce est resté plus difficilement praticable, à l’exception de fins touristiques. C’est grâce à  plusieurs initiatives qu’il  pu devenir un haut lieu du tourisme américain comme l’arrivée du chemin de fer dans la région, la classification du parc comme monument national d’abord, puis, parc national quelques années plus tard en 1928. Finalement, des travaux (en 1930) pour le relier à Zion, Capitole Reef et le Grand Canyon ont permis de placer durablement le parc national de Bryce Canyon sur la carte des parcs nationaux incontournables de l’Ouest américain.

Point de vue Bryce Canyon

Comment rejoindre le parc ?

Le parc national de Bryce Canyon se situe à mi-chemin entre Capitole Reef et Grand Canyon, entre Las Vegas et Salt Lake City. Sa visite est généralement couplée avec un ou plusieurs parcs nationaux de la région, à commencer par Zion  qui se situe à 2h de route de là.

En avion :

Les deux aéroports internationaux les plus proches sont celui de Las Vegas qui se situe à 4h de route au sud-ouest et celui de Salt Lake City à 4h10 au nord du parc.

En voiture :

On accède au parc national de Bryce Canyon depuis la ville de Bryce Canyon City, à 10 minutes de l’entrée du parc national. Il est possible de rejoindre l’extrémité sud du parc (en une grosse demi-heure de route) puis de revenir sur ses pas pour visiter les différents sites d’intérêt dont l’amphithéâtre qui se situe près de l’entrée. D’avril à octobre, les camping-cars et autres véhicules hauts (plus de 20 feets) ne peuvent pas être stationnés dans la plupart des parkings du parc. La meilleure solution étant, à ce moment-là, de rester stationné à Bryce Canyon City ou au camping (quand on campe dans le parc) et de se déplacer avec la navette.

En navette :

Un système de navettes gratuites est opérationnel d’avril à mi-octobre avec des départs depuis Bryce Canyon City (une alternative pratique quand on loge dans la ville) ou au départ du Visitor Center (à l’entrée du parc). C’est une bonne solution pour éviter les bouchons dans le parc et les parkings saturés en pleine saison. La navette dessert la plupart des points de vue du parc national de Bryce Canyon, elle passe généralement toutes les 15 minutes. Plus d’informations ici.

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Navajo Loop

A quelle saison visiter le parc national de Bryce Canyon ?

La saison la plus courante pour visiter Bryce Canyon est du printemps à l’automne, les températures y sont plus douces même si, en raison de son altitude, les nuits restent fraîches. Il faut l’avoir en tête quand on campe surtout en début et fin de saison. Le parc est ouvert toute l’année mais il peut être occasionnellement fermé en cas de tempêtes. L’hiver, le spectacle de la neige qui recouvre les hoodoos rougeoyants est assez magique mais attention à bien se couvrir.

Bryce Canyon sous la neige

Où se loger et où se restaurer dans le parc

Se loger à Bryce Canyon

Voici les 3 principales options pour se loger dans le parc national :

  • Dormir à The Lodge at Bryce Canyon

L’établissement qui se situe au cœur du parc à moins de 2km de la rive sud de Bryce Canyon est un lieu unique. Le bâtiment original a été construit en 1924 pour loger les premiers touristes du parc. Depuis, l’établissement s’est développé et accueille de nouvelles parties façon motel, hôtel ou encore cabines. Au total, ce sont 114 chambres au cœur même du parc national de Bryce Canyon qu’il faut réserver le plus tôt possible. Plus d’informations sur le site officiel du parc national.

  • Camper

Le parc national de Bryce Canyon possède deux campings, tous les deux situés sur la Sout Rim. Le North Campground est sur réservation d’octobre à mai, le reste de l’année, sur la base du premier arrivé, premier servi. Le Sunset camground  est sur la base du premier arrivé, premier servi et est ouvert de mi-avril à fin octobre.

  • Dormir à Bryce Canyon City.

Vous trouverez des alternatives pour vous loger (souvent) à bon marché à l’entrée du parc au niveau de Brice Canyon City. Ce qui est assez rare pour un parc national et très appréciable.

Se restaurer à Bryce Canyon

D’avril à octobre, vous pourrez manger au restaurant du Lodge.  Le Dining Room sert des petits-déjeuners, déjeuners et dîners dans sa magnifique salle toute en bois et en pierres. Juste en face, vous pourrez manger une pizza à Valhalla Pizza avant de partir explorer le parc ou commander un plat chaud à emporter au General Store.

La ville de Bryce Canyon City offre aussi de nombreuses options de restauration aux portes d’entrée du parc. Si vous prévoyez de descendre dans le canyon, prévoyez votre pique-nique vous n’y trouverez évidemment ni à manger ni à boire.

 

Hoodoos de Bryce Canyon

Conseils pour une expérience authentique

Partir tôt et essayer d’être sur place pour le lever de soleil est un conseil classique qui marche ici aussi. Mais la meilleure façon d’explorer le parc national de Bryce Canyon est de descendre au cœur du canyon. Contrairement au Grand Canyon, la descente est accessible, elle peut se faire en quelques heures et ne demande pas une condition physique particulière. Il ne faut donc pas s’en priver ! C’est la seule façon d’approcher les hoodoos de près et de se mesurer à leur hauteur vertigineuse, d’observer leurs strates colorées et leurs formes aux multiples visages. C’est aussi l’occasion de se promener dans la végétation que l’on voit rapidement évoluer, peut-être d’observer aussi des animaux sauvages. Une précaution reste de mise quand on descend dans le canyon : ne pas oublier l’altitude qui rend l’effort plus intense. Pensez à vous hydrater, prenez votre temps et mesurez vos efforts.  Des balades à cheval proposées dans le parc permettent de descendre dans le canyon. Moins fatigant mais quand même moins authentique qu’une exploration par soi-même, à son propre rythme.

En dehors du parc, pour une ambiance 100% cowboy, vous pourrez assister à des rodéos de début mai à fin août du mercredi au samedi au Ruby’s Inn Rodeo Grounds à Bryce Canyon City. Plus d’informations.

South Rim Rail Bryce Canyon

Que voir et que faire dans le parc national de Bryce Canyon ?

La visite du parc national de Bryce Canyon peut se découper en 3 zones :

Le South Rim Trail

Une partie de la rive qui borde l’amphithéâtre de Bryce Canyon (partie principale du parc qui concentre la plupart des points de vue et la vallée des hoodoos) peut se visiter à pied via le South Rim Trail. Ce sentier aménagé plat et très facile longe le canyon et va de points de vue en points de vue. Un panorama époustouflant en continu. Parmi les points à ne pas manquer : Inspiration Point, Sunset Point et Sunrise Point. Vous pouvez très bien commencer votre balade à Sunrise Point et pousser jusqu’à Inspiration Point pour revenir en navette (en une grosse demi-heure de marche) ou pousser jusqu’à Bryce Point en une 1h30 de marche supplémentaire depuis Inspiration Point (plus proche point de départ de la navette retour).

Le cœur du canyon

Vous aurez plusieurs choix de randonnées pour descendre dans le canyon et l’explorer une fois dedans. Les rangers du visitor center (situé à l’entrée du parc) pourront vous aider à prévoir votre parcours selon vos envies, votre forme, les conditions climatiques… Mais si vous ne devez choisir qu’une balade, prévoyez le combo suivant : Navajo Loop + Queens Garden Trail, une randonnée de 3h qui combinent les meilleurs passages d’une descente dans les antres de Bryce Canyon.

De Sunset Point, descendez par les lacets serrés et très photogéniques de Navajo Loop pour pénétrer le cœur du canyon par le Queens Garden Trail qui vous fera passer de forêts en zones dégagées de hoodoos. Si vous êtes motivés, vous pouvez même faire le même combo en rajoutant une portion du Peek-a-boo Trail via le Figure 8 Trail.

Autour de la Scenic Drive

Si vous voulez explorer le reste du parc, prenez la Scenic Drive jusqu’à Yovimpa Point & Rainbow Point. Ces points de vue situés à l’extrémité du parc national de Bryce Canyon culminent à plus de 2700m. Comptez une trentaine de minutes de route pour arriver au bout du parc puis revenez sur vos pas, vous serez du bon côté de la route pour vous arrêter aux différents points de vue. Parmi les arrêts à considérer le long de Scenic Drive, vous pourrez prévoir un stop au niveau de la forêt de pins de Ponderosa Canyon puis vous rapprocher des hoodoos The Hunter et The Rabbit, visibles depuis Agua Canyon. L’arche de Natural Bridge se trouve non loin de là. À Fairview Point, vous aurez un très beau point de vue sur Staircase-Escalante National Monument. Enfin, pourquoi pas  prévoir un arrêt à Swamp Canyon, juste pour le point de vue ou pour faire la (courte) boucle dans les hoodoos du même nom.

Descendre dans Bryce Canyon

FAQ

  • Le parc national de Bryce Canyon est-il ouvert toute l’année ?

    Oui, 24h/24 toutes l’année. Il peut être fermé exceptionnellement l’hiver en cas de tempête.

  • Les camping-cars sont-ils autorisés dans Bryce Canyon ?

    Oui, mais ils sont interdits de stationnement dans la plupart des parkings du parc une partie de l’année. Plus de détails dans l’article.

  • Faut-il une réservation pour visiter le parc national de Bryce Canyon ?

    Non, aucune réservation ne vous sera demandée pour accéder au parc.

  • Peut-on visiter le parc national de Bryce Canyon en un jour ?

    Oui, une demi-journée peut être suffisante pour le South Rim Trail et descendre dans le canyon, prévoyez une journée pour faire aussi la Scenic Drive ou de plus longues balades.

Alexis Milcent veut transformer Jean de La Fontaine en business coach

Stephen Covey, Brené Brown, Dale Carnegie… Aux États-Unis, ce ne sont pas les auteurs qui manquent pour tout apprendre du monde des affaires. Mais, au fait, quid de Jean de La Fontaine ?

Une question pas si bizarre pour Alexis Milcent. Ce Français de New York, responsable du développement de la Fresque du Climat aux États-Unis, est aussi le créateur de La Fontaine et Cie, un service de coaching en entreprise qui s’appuie sur des œuvres littéraires françaises. En utilisant les fables du célèbre auteur du XVIIe siècle et d’autres textes empruntés aux grandes plumes françaises, il invite managers et simples employés à gamberger sur des sujets comme le travail en équipe, le courage en réunion ou les fondamentaux de la vente. Il est intervenu dans plusieurs sociétés et associations françaises à New York, comme Accueil New York ou le réseau des anciens de HEC.

Lier l’entreprise au monde du livre

« La Fontaine et Cie n’est pas un espace d’enseignement, mais un endroit d’auto-création de la pensée qui amène les employés sur un terrain où ils ne sont pas habitués à se rendre dans le cadre de l’entreprise », dit-il autour d’un café dans son quartier, Chelsea. 

Le monde corporate et celui des lettres s’entremêlent depuis longtemps dans la vie d’Alexis Milcent. Après s’être découvert une passion pour l’analyse de texte en prépa littéraire, le Versaillais est accepté à HEC, dont il avait décidé de présenter le concours d’entrée en vue de s’entraîner aux épreuves de dissertation de l’École normale supérieure (ENS).

Au bout de sa première année au sein de l’école de commerce, il effectue un stage en usine. « Un DRH m’a dit: ‘les vrais gens sont là, pas dans une copie de philo’. Il n’avait pas tort ». L’étudiant épouse donc la voie de l’entreprise. Il passera quinze ans entre différents postes chez Michelin, dont trois en Chine en tant que consultant interne spécialisé dans la conduite du changement.

Même si la littérature l’accompagne dans ses activités – il s’occupe notamment du marketing des cartes routières, ce qui le ramène dans le monde du livre et de l’impression – il a le sentiment que son lien avec l’univers des lettres s’effiloche. « Je n’en ai voulu à personne, sauf à moi-même. Je m’étais mis dans le moule, j’essayais de réfléchir comme tout le monde. Je lisais moins… ».

Tout en travaillant pour le géant du pneu, il fonde donc LibriSphaera, une maison d’édition qui se spécialise aussi dans la fabrication artisanale de livres. Il décide de s’y consacrer à plein temps quand il s’installe à New York fin 2019 pour suivre son épouse après la page Michelin. « J’avais le choix entre aller à Clermont-Ferrand (où se trouve le siège de la compagnie, ndr) ou tenter une nouvelle aventure à New York. Malgré toutes les qualités de la première ville, j’ai choisi la seconde ! », sourit-il.

«Un cercle de lecture à visée professionnelle»

Après une année 2020 difficile, il cherche, avec son associé Philippe Fouchard, des manières d’étendre leur activité. Ils s’aperçoivent qu’une grande partie de leurs nouveaux clients viennent du réseau professionnel LinkedIn. « On s’est demandé comment on pouvait aller chercher sur cette plateforme des gens qui ont un intérêt pour le livre », se souvient-il. Son idée: créer une newsletter hebdomadaire sur la « pertinence »  des fables de La Fontaine, dont on fêtait alors (en 2021) le 400e anniversaire, dans le milieu de l’entreprise. Rapidement, la démarche suscite de l’intérêt de la part de podcasteurs. Trois cent personnes s’inscrivent à l’infolettre.

En 2022, il décide d’aller plus loin et de lancer des ateliers d’une heure-et-demie. Il s’anime quand il donne des exemples des textes qu’il soumet à la sagacité des participants : Le singe et le léopard de La Fontaine pour évoquer « l’art de la vente », le poème Aube de Rimbaud pour parler de la gestion de projet, ou encore Harmonie d’un soir, un texte de Charles Baudelaire basé sur des répétitions qu’Alexis Milcent utilise pour aborder le thème de la performance en équipe…

Au total, il utilise une quarantaine d’œuvres, de Marcel Proust, Victor Hugo, Arthur Rimbaud et bien d’autres titans de la littérature française. « Il ne s’agit pas un book club ou d’un café lecture, mais d’un cercle de lecture à visée professionnelle et à impact, insiste-t-il. À la fin, des actions doivent être prises ».

Son objectif : développer l’offre en proposant des séances individuelles – pour les managers, par exemple – ou collective. « Il y a une curiosité de la part de mes interlocuteurs, mais aussi un risque perçu, Certains craignent que l’activité ne mobilise trop de temps et d’employés dans un contexte où les ressources sont contraintes. C’est mon job de les rassurer ». Qui a écrit: « Rien ne sert de courir; il faut partir à point » ?

Pasta Corner à New York, le «rêve de gosse» de Matt Pokora et Vincent Benoliel

Après Los Angeles, New York était « une évidence » pour les fondateurs de Pasta Corner. Le comptoir-restaurant de pâtes fraîches, également présent à Paris et Lille, ouvrira ses portes le lundi 28 août en plein Midtown sur la 53rd Street, entre 5th et Madison Avenues, à moins de 300 mètres du MoMA. Le chanteur-compositeur Matt Pokora et son complice de toujours à Los Angeles, Vincent Benoliel, n’ont aucun doute : leur concept de « casual food, in-and-out en 30 minutes », colle parfaitement au mode de vie des New-Yorkais.

Du rapide et de la qualité

« Les Américains sont des très bons consommateurs, ils ont cette culture de manger, précise Matt Pokora, lors d’une interview improvisée sur l’une des tables de la terrasse de Pasta Corner, quelques jours avant l’ouverture. Et nous, par notre culture française, on a une éducation du goût -on a la chance de voyager beaucoup aussi -, donc on fait en sorte de proposer un produit original. On ne trouve pas partout des pâtes fraîches, du rapide et de la qualité en même temps. »

Matt Pokora et Vincent Benoliel ont choisi d’installer leur Pasta Corner, en plein Midtown, sur la 53rd Street entre Madison et Fifth Avenues. ©French Morning/E. Guédel

On est en effet loin de la restauration rapide ordinaire. Tout est fabriqué sur place, des pâtes (penne, tagliatelle, spaghetti, pappardelle…) aux sauces qui les accompagnent (pesto, bolognaise, pink vodka, à la truffe noire… ), cuisinées selon une quinzaine de recettes. « Tout est ouvert, fait maison et devant les gens », détaille Vincent Benoliel, le Monsieur Cuisine du duo, dans le métier depuis 20 ans, à la tête d’une crêperie – également montée avec Matt Pokora – et de la boulangerie Michelina à Los Angeles.

Une histoire d’amour française pour New York

Des pâtes fraîches à emporter ou à déguster sur la petite dizaine de tables alignées le long du mur de brique de la boutique-restaurant, face au comptoir de l’épicerie et à la cuisine ouverte. La commande se passe sur les iPads installés au mur, « on s’assied et vos plats vous sont apportés. C’est payé, donc pas d’attente », précise encore Matt Pokora. Les prix varient entre 15 dollars l’assiette de pennes, sauce tomate et parmesan, à 60 dollars les spaghettis au caviar, la moyenne des plats se situant entre 20 et 30 dollars.

La cuisine ouverte de Pasta Corner : les plats de pâtes fraîches sont réalisés devant les clients. @French Morning/E. Guédel

L’inauguration de la nouvelle adresse new-yorkaise s’est faite en petit comité mi-août : en famille avec l’épouse de Matt Pokora, la chanteuse et actrice américaine Christina Milian tout sourire pour fêter la nouvelle aventure; entre copains, Tony Parker, à peine intronisé au Hall of Fame du basketball dans le Massachusetts, venu féliciter ses amis de LA; le propriétaire des lieux, un homme d’affaires d’origine grecque, ancien patron de la chaîne new-yorkaise Burger Heaven, tombé amoureux du projet Pasta Corner. « Quand on cherchait un local à New York, on s’est baladés pendant deux jours pour repérer des emplacements. On est passés devant cet endroit par hasard, on l’a vu « à louer » et on a vu le nombre potentiel de clients, rien que sur un block », raconte Matt Pokora, en levant les yeux vers les derniers étages des buildings de la 53e. « Deux heures plus tard, on visitait le local et on en est tombés amoureux », s’amuse Vincent Benoliel.

Une histoire d’amour française pour New York. « Fifth Ave, Madison Ave., le MoMA… c’était vraiment notre rêve de gosse quand on venait à New York », sourit Matt Pokora, visiblement heureux de réaliser ce nouveau projet dont il a partagé les photos avec ses 3,5 millions d’abonnés sur Instagram. Il repart à Los Angeles avant de reprendre sa tournée anniversaire « Epicentre Tour » le mois prochain. Vincent Benoliel reste, lui, à Manhattan où il vient d’emménager après vingt années passées en Californie. Un déménagement pour mieux s’occuper du développement de Pasta Corner car, promet-il, d’autres devraient voir le jour « rapidement » à New York.  

8 food halls à (re)découvrir à Miami

Pour un repas sur le pouce sans pour autant transiger sur la qualité, la métropole floridienne renferme quelques food halls où déguster une cuisine variée à un prix raisonnable.

Okeydokey

Okeydokey © Grégory Durieu

Parmi les derniers-nés, Okeydokey a ouvert ses portes fin avril dans le quartier de Brickell. Imaginé par un entrepreneur français originaire de Montpellier, cet établissement à la décoration soignée occupe un bâtiment flambant neuf et lumineux de 1 400 mètres carrés répartis sur trois niveaux. On y trouve un bar, un café proposant des viennoiseries, cinq restaurants concoctant des plats aux influences internationales, le tout avec un service à table, ainsi qu’une salle événementielle. « On a voulu créer un concept original où l’on peut aussi bien venir prendre son petit-déjeuner, boire un verre, dîner, écouter de la musique live, mais aussi travailler en étant confortablement installé », indique fièrement Stéphane Benkemoun, le fondateur de l’enseigne. 268 SW 8th St, Miami – (305) 420-6598

Julia & Henry’s

© Julia & Henry’s

Nommé en clin d’œil à Julia Tuttle et Henry Flagler, respectivement considérés comme la Mère et le Père de Miami, Julia & Henry’s a récemment vu le jour en plein cœur de Downtown. Hébergé au sein d’un édifice à l’architecture Art déco, ce food hall, toujours animé depuis sa création, regorge de plus d’une vingtaine de stands servant des plats éclectiques. Les becs sucrés apprécieront notamment les créations du chef pâtissier français Yann Couvreur qui, après plusieurs mois de retard, devrait bientôt inaugurer sa toute première enseigne aux États-Unis, implantée dans le quartier de Wynwood. 200 E Flagler St, Miami – (786) 703-2126

Lincoln Eatery

© Lincoln Eatery

Situé près de Lincoln Road, l’artère piétonne de Miami Beach, Lincoln Eatery abrite une poignée d’enseignes où se régaler du saut du lit jusque tard dans la soirée. Commencez par commander un cappuccino ou une tasse fumante de thé à XO Espresso Bar avant de l’accompagner de cookies et autres pâtisseries confectionnés par l’enseigne Nonna’s. À l’heure du déjeuner, les plats de pâtes de Pesto et les préparations vegan et sans gluten de Plant Theory remportent un franc succès. 723 Lincoln Ln N, Miami Beach – (305) 695-8700

Mia Market

© Mia Market

Aux côtés des marques mondiales clinquantes du Design District se trouve Mia Market qui rassemble, sous un même toit, une dizaine de stands alléchants. Parmi la sélection culinaire, nous vous suggérons les plats emblématiques de la cuisine israélienne et méditerranéenne élaborés par le chef Yaniv Cohen, les tacos, ceviches et autres spécialités sud-américaines proposés par le duo d’épicuriens Daniel Gonzalez et Carlos Padilla ou encore les pâtisseries créatives de la Française Sarah Ifrah Ohana. 140 NE 39th St, Miami – (305) 456-3070

1-800 Lucky

© 1-800 Lucky

C’est un petit bout d’Asie dans le quartier de Wynwood. Une Sapporo à la main, la plus ancienne marque de bière japonaise, vous vous délecterez de dim-sums, sushis, rouleaux de printemps et ramens à 1-800-Lucky où la cuisine asiatique règne en maître. Cet établissement accueille sept stands, un bar ainsi qu’un vaste patio sur lequel, le soir venu, vous pourrez brûler les calories ingurgitées en vous déhanchant sur la musique d’un DJ local. 143 NW 23rd St, Miami – (305) 768-9826

Oasis

© Oasis

Oasis porte bien son nom. La cour boisée de ce food hall en plein air de Wynwood, à l’ambiance jeune et décontractée, est idéale pour une belle soirée. Une demi-douzaine de stands ont pris place dans cet espace luxuriant qui accueille également un bar où vous pourrez relâcher la pression ou au contraire la saisir, avec modération. 2335 N Miami Ave, Miami.

Treats

Treats. © Grégory Durieu

Entre deux emplettes, les amateurs de shopping pourront s’attarder sur l’une des tables de Treats situé à l’intérieur d’Aventura Mall, l’un des plus grands centres commerciaux de Floride. Juché au troisième étage du bâtiment, cet espace de restauration comprend une douzaine de stands réputés dont Shake Shack, la chaîne de burgers du restaurateur new-yorkais Danny Meyer, et Sproutz qui sert de généreux poke bowls, ces plats traditionnels de la cuisine hawaïenne à base de poisson cru, de riz et de légumes frais. 19501 Biscayne Blvd, Miami – (305) 935-1110

The Citadel

© The Citadel

À Little River, The Citadel dispose d’une douzaine de stands offrant un éventail de spécialités locales et internationales. On salive devant les spécialités caribéennes de Manjay, les burritos de Guerito ou encore les pizzas cuites au feu de bois de Ash! Pizza Parlor. Cette aire de restauration est surmontée d’un bar à ciel ouvert permettant de siroter un cocktail tout en admirant la vue sur les environs. 8300 NE 2nd Ave, Miami – (305) 908-3849

S’expatrier aux États-Unis avec son animal de compagnie: les choses à faire et à savoir 

Publié le 6 mars 2023. Mis à jour le 20 août 2023.

Vous en avez toujours rêvé : partir vivre à l’autre bout de l’Atlantique avec votre plus fidèle compagnon à poils. Vous vous voyez déjà parcourir fièrement les rues de San Francisco avec votre chien ou cocooner avec votre chat dans votre studio new-yorkais. Mais rien qu’à l’évocation de la montagne de paperasse à ajouter à votre to-do list, et des galères sur place, vous déchantez. Pas de panique, nous sommes là pour vous donner quelques conseils afin de réussir votre expatriation avec votre animal.

Étape 1: Avant de partir, rendez-vous chez le vétérinaire

Avant de quitter le territoire, vous devez préparer son passeport. Le plus simple est encore de vous rapprocher de votre vétérinaire quelques semaines avant votre départ. Il va déterminer si votre animal est en bonne santé pour voyager et s’il répond aux règles imposées par les États-Unis. Heureusement pour nous : « La France est indemne de la rage, et la puce électronique est obligatoire. Vous n’aurez donc aucun problème pour partir aux États-Unis, sauf si vous avez voyagé avec lui dans un autre pays », explique Adélaïde Harrington, vétérinaire depuis plusieurs années aux États-Unis.

Si vous êtes de la team chat, les choses sont donc assez simples. La vaccination contre la rage n’est pas obligatoire. Néanmoins, elle est fortement recommandée par les vétérinaires. Il vous fournira également un certificat sanitaire international qui indique que votre chat est prêt à partir.

Si vous envisagez de voyager avec votre chien, les États-Unis sont plus stricts et les contrôles plus fréquents. Selon le CDC (Centers for Disease Control and Prevention), plus de 100 pays dans le monde ne contrôlent pas l’évolution de la rage. Pour éviter le retour de la maladie, les États-Unis refusent l’entrée d’environ 300 chiens par an. Son carnet de santé doit donc être à jour : son dernier vaccin antirabique doit dater de moins de 45 jours avant le départ. Sans oublier de demander le fameux certificat de santé au vétérinaire, indiquant son numéro d’identification.

Selon les États, vous devrez également fournir d’autres documents. Vous trouverez toutes les informations sur le site de la USDA. Le Docteur David Clark, vétérinaire et professeur en Californie, recommande d’autres vaccins pour s’assurer une entrée sur le sol américain : « Vous pouvez vacciner votre chien contre le Distemper canin, le Parvovirus canin, l’Adénovirus canin et Bordetella bronchiseptica. Selon la région et l’activité du chien, la vaccination contre Leptospira et la maladie de Lyme doit aussi être envisagée. »

Étape 2: Préparez votre vol 

« Choisissez bien votre compagnie, c’est déterminant ! », conseille Adélaïde Harrington. Avant même d’acheter vos billets d’avion, vous devez regarder les conditions de vol pour votre animal et choisir la compagnie en conséquence. La plupart autorisent les animaux en cabine à condition de respecter un certain poids et une certaine taille. En cas de surpoids, il ne pourra pas vous accompagner – pour éviter toute déception, une petite pesée s’impose la veille.

Les règles sont un peu plus spécifiques pour les chiens. Les compagnies n’acceptent pas toutes les races en cabine. « Plusieurs compagnies refusent désormais les chiens brachycéphales – c’est-à-dire à faces ‘écrasées’ – car ils respirent mal de façon générale », précise la vétérinaire Adélaïde Harrington. Dans ce cas, le voyage se fera donc… en cargo. « La plupart des compagnies n’acceptent plus les animaux en soute à cause de la dépressurisation, mais également des températures au sol. Celles-ci ne doivent jamais être inférieures à -7C° (20°F) et supérieur à 27°C (80°F) dans les aéroports ». En cargo, la sécurité de votre animal sera assurée, mais vous devrez anticiper une possible arrivée en décalé – notamment si vous souhaitez partir en été.

Étape 3: L’avion

8 à 10 heures dans un avion, ce n’est confortable pour personne. Pour votre animal, c’est encore pire. Si votre compagnie l’autorise, le docteur David Clark préconise un calmant avant le vol : « La sédation est appropriée pour les animaux qui présentent de l’anxiété. Je recommande également de donner les médicaments au moins une fois avant le voyage pour déterminer si la dose est appropriée ».

Si vous avez la chance d’être avec votre animal, vous pouvez aussi lui proposer un peu d’eau et quelques caresses. Dans le cas d’un voyage en cargo, le personnel de bord, voire un vétérinaire, s’occupera des soins.

Qu’en est-il de la question épineuse des besoins ? « Malheureusement, il n’y a pas de solution miracle. Vous pouvez intégrer une petite litière dans la caisse. Mais cela fonctionne uniquement pour les animaux en cargo », selon Adélaïde Harrington. Côté cabine donc… on croise les doigts !

Étape 4: Welcome to the United States

Une fois aux États-Unis, votre chien, fidèle à ses maîtres, sera juste heureux d’être avec vous. Le chat pourrait lui être désorienté et faire quelques bêtises. Mais ils n’auront pas à subir une nouvelle rencontre douloureuse avec un vétérinaire à l’arrivée.

Pour le suivi médical, mieux vaut être prévenu, le prix moyen d’une consultation classique est beaucoup plus élevé aux États-Unis : autour de 100$ à New York, entre 50 et 70$ ailleurs aux États-Unis. Il y a une grande différence entre les États. Pour amortir les prix en cas d’accident ou de maladie, il existe plusieurs types d’assurance. De plus, les vétérinaires américains ne sont pas accrédités pour remplir le carnet de santé européen de votre petite bête. Cela n’impactera pas son suivi médical, mais n’oubliez pas de préciser que le système de date est différent pour éviter tout manquement.

Enfin pour le retour, « si le vaccin antirabique français est encore valide, vous n’aurez aucun problème avec votre animal français », précise Adélaïde Harrington. En revanche, après plus d’un an, vous devrez demander un nouveau certificat de santé à un vétérinaire accrédité, et éventuellement faire un rappel antirabique, pour rentrer en France. Le passeport européen, lui, n’a pas de date limite. « Si vous revenez avec un animal adopté aux États-Unis, en plus du certificat, il faudra s’assurer que tous les vaccins ont été faits en temps et en heure, et que votre animal a bien été pucé », ajoute la vétérinaire.

Voyager à l’intérieur des États-Unis 

Les règles varient d’un État à l’autre. Le plus souvent, vous devrez seulement fournir un certificat d’inspection vétérinaire (CVI) ou un certificat d’inspection vétérinaire inter-États (CIVI) par un vétérinaire accrédité par l’USDA. Vous ne ferez normalement pas face à de gros obstacles. « Hawaï et Guam sont les seuls États à exiger une quarantaine pour la rage, précise le docteur Clark, car ils sont considérés comme exempts de cette maladie. »

Pour trouver un vétérinaire accrédité aux États-Unis, rendez-vous sur le site de l’USDA.

Santé aux États-Unis: Les pièges à éviter

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[Article partenaire] L’assurance santé aux États-Unis est un sujet complexe et souvent source de confusion.

Avec un système de santé privatisé et des règles spécifiques, il est important de s’informer afin de faire les meilleurs choix en matière d’assurance santé et, ainsi, d’éviter toute mauvaise surprise.

AgoraExpat, expert de l’assurance santé aux États-Unis pour les expatriés, vous conseille.

Connaître le système de santé américain

Le système de santé américain diffère considérablement du système français.

Il est essentiel de se familiariser avec les termes et les concepts spécifiques des contrats d’assurance afin d’éviter les pièges ! Une bonne compréhension du système permet de prendre des décisions éclairées lorsque l’on cherche une assurance santé aux États-Unis.

Évaluer ses besoins santé correctement

Il est crucial d’évaluer correctement ses besoins avant de souscrire un contrat d’assurance santé. Un bilan de sa situation médicale, ainsi que des médicaments et types de consultations nécessaires, est indispensable pour choisir une couverture adéquate. En effet, rien n’est plus frustrant que de ne pas avoir le remboursement de la seule prestation médicale dont nous avions besoin !

Alors ignorer ces éléments peut entraîner une couverture insuffisante et des coûts élevés. Comme vous le savez, les États-Unis ont les tarifs les plus élevés au monde concernant la santé ! Ce qui nous emmène sur le point suivant :

Ne pas sous-estimer les coûts liés à la santé

$30,000 pour un accouchement à New-York, $50,000 pour une opération de l’appendicite, $350 pour une consultation chez un médecin spécialiste…

C’est la facturation moyenne aux USA !

Outre le coût exorbitant des soins de santé, il faut considérer le coût réel de votre assurance santé

L’assurance santé aux États-Unis représente un budget important, en particulier les plans qui proposent une couverture complète avec des plafonds très élevés ou illimités.

Alors pour évaluer le coût réel de votre assurance santé, il est important de prendre en compte les franchises, les copayments, le maximum out of pocket… en plus de votre cotisation mensuelle.

En effet, chaque contrat est différent, certains vous demandent une participation aux frais plus importante que d’autres.

Recevoir des conseils gratuits

Connaître les différences entre toutes les offres

Avec un système d’assurances santé entièrement privé, il y a une quantité astronomique de compagnies d’assurances et de contrats d’assurances santé sur le marché américain.

Et évidemment toutes les offres ne se valent pas. Il faut donc savoir comparer et analyser les contrats afin d’éviter les pièges.

Comparer des offres qui sont comparables

HMO, PPO, Obamacare, contrats santé spécifiques pour expatries IPMI (International Private Medical Insurance)… De nombreux types de contrats d’assurances santé existent sur le marché américain !

En effet, le système d’assurances santé reposant entièrement sur les compagnies d’assurances privées (sauf exceptions pour les plus de 65 ans, invalides, ou encore les plus démunis..), il y a une multitude de contrats avec des niveaux de garantie complètement différents.

À titre d’exemple, un contrat IPMI ne se compare pas à un contrat Obamacare. En effet, avant de rentrer dans les détails, il faut savoir que certains États ont conservé l’application de la loi Patient Protection and Affordable Care Act dit ACA. Cette loi, dite Obamacare, oblige les résidents de certains États à avoir souscrit un contrat spécifique qui répond aux critères exigés par cette loi. S’ils ne le font pas, ils peuvent subir une pénalité fiscale en cas de contrôle.

  • Les contrats dits Obamacare ne pratiquent pas de sélection médicale, mais ont un socle de garanties figé qui comprend parfois des garanties dont nous n’avons pas besoin.
  • Les contrats dits IPMI quant à eux, sont plus souples. Il s’agit des contrats dédiés aux expatriés. Souvent il est possible de moduler le contrat comme on le souhaite, d’ajouter ou d’enlever certaines garanties, de choisir sa franchise…

Autre exemple, les contrats HMO ne sont pas comparables aux contrats PPO. Pour faire simple, les contrats HMO vous donnent un accès plus restreint aux professionnels de santé. Vous ne pouvez pas consulter de médecin « hors réseau partenaire » et vous devez passer par un médecin généraliste pour consulter un spécialiste.

Alors que les contrats PPO vous donnent une liberté dans le choix des professionnels de santé. Vous pouvez consulter librement un spécialiste et consulter « hors réseau ».

Un contrat HMO sera donc forcément moins cher qu’un contrat PPO. Mais le prix s’explique par les restrictions engendrées.

Il faut donc comparer ce qui est comparable pour faire un choix éclairé !

Faire attention aux petites lignes

En général, les contrats d’assurance ne sont pas agréables à lire. Rares sont ceux qui s’aventurent dans les conditions générales, les petites lignes comme on les appelle souvent.

Et c’est bien dommage, surtout lorsque l’on choisit seul son contrat !

Un prix très attractif s’explique forcément par la qualité de la couverture, ou par une franchise très importante.

Il est important de comprendre ce qui est garanti, ce qui restera à votre charge, quelle est l’étendue de votre couverture, si vous avez un délai de carence, si les pathologies existantes sont couvertes ou exclues …

Les points négatifs des contrats sont rarement mis en avant par la compagnie d’assurance !

Besoin d’aide pour choisir votre assurance santé ?

Faire appel à AgoraExpat vous permet d’avoir plus de transparence : cette société spécialisée dans la distribution de solutions d’assurance santé pour les expatriés n’a pas plus d’intérêt à vous proposer un assureur plutôt qu’un autre.

Les experts AgoraExpat vous présenteront aussi bien les points positifs (tiers payant, PPO…) que les points négatifs (délais de carence, plafonds..) afin que votre choix puisse être effectué de la manière la plus éclairée possible.

Faire appel à un expert tel qu’AgoraExpat pour choisir votre assurance santé aux États-Unis vous permettra donc d’avoir la certitude de souscrire un contrat adapté à vos besoins, sans surprises et sans aucun frais supplémentaire.

AgoraExpat est le spécialiste de l’assurance santé aux États-Unis pour la communauté francophone. Installé depuis plus de vingt ans aux États-Unis, cette société connaît les particularités qui déterminent un contrat de qualité. Le service est entièrement gratuit, alors n’hésitez pas à solliciter leur aide afin d’éviter les nombreux pièges dans le domaine !

Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site internet d’AgoraExpat et suivez-les sur Facebook, Instagram et LinkedIn.

Demandez votre devis

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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.

Louise Egan, la professeure d’anglais préférée des Français de New York

[Article partenaire] Vous l’avez fait.

Vous avez obtenu votre expatriation à New York ! Vous voilà, avec toute la famille, en train de vous installer dans votre appartement, votre travail, votre école, votre vie américaine.

Bravo.

Tout va bien, super bien même, sauf… quand un Américain vous observe avec « that look »…

« That look » : il est temps d’améliorer votre anglais

Ce regard – celui que connaissent tous les anglophones non natifs après avoir dit quelque chose en anglais à un collègue américain, qui plisse immédiatement les yeux, penche la tête et dit : « What? Could you repeat that? ».

« C’est souvent à ce moment-là que les gens se rendent compte qu’ils ont besoin d’améliorer leur anglais », explique Louise Egan, New-Yorkaise originaire du Midwest, qui a fondé le Soho Language Group en 2007. Depuis, elle donne des cours d’anglais privés à des professionnels étrangers, en personne ou en ligne.

Prendre des cours d’anglais à New York

« La première chose à faire est de contacter votre service des ressources humaines », explique Louise.

« Certaines personnes doivent payer de leur poche. Mais d’autres ont un forfait de cours d’anglais privés dans les petits caractères de leur contrat d’expatriation. Certaines entreprises prévoient également des cours pour les conjoints. Les conjoints, qui n’ont souvent pas de visa de travail, ont en effet besoin de quelqu’un avec qui pratiquer l’anglais et d’obtenir des conseils sur la vie quotidienne ».

Des cours adaptés au niveau de chacun

Les cours de Louise sont axés sur les besoins de chaque étudiant, qu’il s’agisse de grammaire et de conversation, de prononciation ou d’écriture. Les cours particuliers permettent d’inclure l’intérêt d’un étudiant pour la culture ou l’histoire américaine, ou le temps de rédiger un discours, de s’entraîner à une présentation, ou simplement de savoir comment commander un café.

La « prof d’anglais » préférée des expatriés français

Les expatriés français constituent le groupe de nationalités le plus important auquel Louise a enseigné au fil des ans.

Des professionnels de Capgemini, Société Générale, IBM, Louis Vuitton, BNP Paribas, L’Oréal, Tiffany, l’Ambassade de France à Washington, Mazars, Air France, La Durée, les Services Culturels de l’Ambassade de France, Chanel, Restaurant Daniel, la Mission Française auprès des Nations Unies, et AB Tasty font partie des nombreux ressortissants français qui ont pris des cours avec Louise.

Louise comprend les difficultés qu’éprouvent les Français à maîtriser les temps verbaux, le vocabulaire et les expressions. Elle sait à quel point les réunions peuvent être pénibles quand on est le seul Français parmi des collègues américains et que l’argot et la vitesse de la conversation vont trop vite.

En ce qui concerne les accents, Louise peut vous aider à paraître plus américain, sans pour autant perdre votre âme française.

Les lecteurs de French Morning bénéficient d’une réduction de 15% sur 12 cours. Mentionnez French Morning lors de vos échanges avec Louise.

Voici quelques commentaires d’étudiants sur la page LinkedIn de Louise Egan :

« Prendre des cours d’anglais avec Louise pendant un an m’a beaucoup aidé dans ma nouvelle vie américaine. Mes collègues ont absolument remarqué la différence dans ma prononciation et mon accent. Le fait d’être comprise m’a définitivement aidée dans mon travail – les gens ne me demandent plus de répéter tout le temps ; et ça a également renforcé ma confiance en moi, ce qui m’a aidée dans d’autres aspects de ma vie ».

« J’ai beaucoup aimé travailler avec Louise sur ma dernière grande présentation. Elle m’a aidée à améliorer mon message, à m’exprimer avec le bon ton et le bon rythme, et enfin, elle m’a donné la confiance nécessaire pour faire un excellent discours !».

« Je recommande vivement Louise si vous cherchez un moyen très efficace et amusant d’améliorer votre anglais. Outre l’enseignement de la grammaire, des verbes à la mode et des expressions courantes américaines nécessaires pour être à l’aise avec ses collègues et dans la vie quotidienne, Louise m’a aidée à préparer mes discours et à ajuster ma prononciation et mon ton. De plus, j’ai apprécié la façon dont Louise propose d’apprendre la culture américaine grâce à une large sélection de sujets traités avec sérieux ou avec une touche de légèreté ».

« Travailler avec Louise, c’est comme travailler avec le meilleur professeur que l’on puisse imaginer. Calme, positive et très patiente, Louise m’a beaucoup aidée. Elle a massivement contribué à mes progrès en anglais (américain), non seulement sur la grammaire mais aussi sur l’accent et le vocabulaire ».

Pour plus d’informations, veuillez consulter le site web de Louise, Soho Language Group, et mentionnez French Morning pour profiter d’une réduction de 15% sur 12 cours.

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Le Boudoir Los Angeles, le nouveau salon au féminin de Clémence Pariente

Dans l’East Side de Los Angeles, au milieu du village d’Echo Park Avenue, ses magasins à jus, ses loueurs de vélo, librairies, épiceries et boutiques vintage, vient de s’ouvrir Le Boudoir Los Angeles, première boutique de lingerie dédiée aux femmes, signée de la Française Clémence Pariente.

Bouquiner, papoter et… acheter des culottes

Atterrie il y a 12 ans à L.A, suivant une amie journaliste partie sur un coup de tête, l’ex-Bordelaise, passée quelques années à Paris, s’installe d’abord pour 3 mois, tombe amoureuse de la ville et d’un garçon, et revient, quelques mois plus tard, munie d’un visa étudiant et d’une inscription à UCLA en marketing digital. De stages en stages, elle finit par décrocher un premier job chez Taschen où elle devient assistante de Benedikt Taschen, fondateur de la maison d’édition du même nom et qui partage son temps entre Cologne et Los Angeles.

Le Boudoir Los Angeles

« Puis la pandémie de 2020 est arrivée, et avec elle mon licenciement, explique la Française. La lingerie m’a toujours passionnée. Vue la rareté de ce type de commerce aux Etats-Unis, l’idée d’inviter un art de vivre très français à Los Angeles autour de marques de qualité, s’est tout de suite imposée. Sans vraiment de business-plan en tête, j’ai réuni mes économies, mes idées et mes inspirations pour créer cet écrin où recevoir clientes et amies comme à la maison, où venir feuilleter un bouquin ou lire une poésie, fumer une cigarette entre copines, papoter… et aussi acheter des culottes. »

Dans un décor aux inspirations 70, avec cabine d’essayage rouge, photographies érotiques de magazines plaquées aux murs, livres signés Jon Didion et anthologies du féminisme en libre service, Clémence Pariente présente ses marques coups de cœur représentant tous les types de féminités, exclusivement faites par les femmes et créatrices dont le parcours ou le savoir-faire la fascinent. Un spectre large, allant des culottes en coton recyclé La chatte à Françoise et Henriette H aux ensembles signés de la créatrice Yasmine Eslami, qui collabora longtemps pour Vivienne Westwood, jusqu’aux corsets de la maison Cadolle et pièces vintage des maisons Dior ou Dolce & Gabbana.

Un salon «intime et joyeux»

Entre les portants, aux collections classées « quotidien, luxe ou sexy », Clémence Pariente présente les créations de ses amies. Ici, une ligne de bijoux et pendentifs aux formes cœur ou fleur créée en collaboration avec la joaillère Danica Stamenic, là les cigarettes au CBD Full Moons Club imaginées par son amie Marion Brooks, des bibelots à la gloire des femmes chinés ici et là, et la série complète des livres de Dian Hanson (dont The Big Book of Breasts), l’éditrice responsable des Sexy Books chez Taschen.

Au fil des semaines, Le Boudoir s’est transformé en nouveau salon où causer, voire festoyer. Dernière invitée en date, Scout LaRue Willis, fille de Demy Moore et Bruce Willis, est venue chanter et présenter sa ligne de lingerie en crochet lors d’une soirée où même le vin rosé se conjugua au féminin, Vinovore, le collectif de femmes cavistes installé à Highland Park assurant le service.

« Plus qu’une simple boutique de culottes, le Boudoir est devenu ce lieu de rassemblement intime et joyeux, destiné à toutes les femmes, ajoute Clémence Pariente. D’autres événements auront lieu autour de lectures d’ouvrages et de poésies, des séances de conversations traitant autant du plaisir que du cinéma féminin, et de nouvelles collaborations. »

Coupe du monde de rugby: Le match d’ouverture à l’ambassade de France à DC

C’est le grand évènement sportif de la rentrée en France : la Coupe du monde de rugby. Elle se déroulera du vendredi 8 septembre au samedi 28 octobre dans 9 villes avec, pour match d’ouverture, le choc XV de France-Nouvelle-Zélande au Stade de France. L’équipe de Fabien Galthié affrontera ensuite l’Uruguay, la Namibie et l’Italie.

L’ambassade de France à Washington sera de la partie dès le 8 septembre en organisant une après-midi sportive, histoire de vibrer tous ensemble. La rencontre sera diffusée sur grand écran à la Maison Française. La troisième mi-temps promet d’être festive, « quel que soit le résultat » assure-t-on à l’ambassade, avec apéro et concert.

Les portes ouvriront à 2pm, le match commencera à 3pm. Pour s’inscrire, c’est ici (gratuit).

Le calendrier de l’équipe de France :

Vendredi 8 septembre à 3pm/21h : France-Nouvelle-Zélande à Saint-Denis

Jeudi 14 septembre à 3pm/21h : France-Uruguay à Lille

Jeudi 21 septembre à 3pm/21h : France-Namibie à Marseille

Vendredi 6 octobre à 3pm/21h : France-Italie à Lyon

Allez les Bleus !

 

Eli Dembele ouvre Studio Sessions, un espace pour passionnés de couture

Les clientes découvrent Studio Sessions, un nouveau magasin sur College Avenue, à Berkeley, avec curiosité. Et elles en ressortent ravies, promettant de revenir très vite. Eli Dembele, la Française qui les accueille, leur explique son concept : « C’est une boutique pour les amoureux de couture, avec une partie shopping et une partie artisanat. Ici, on peut coudre et apprendre à coudre ! ». 

D’un côté, un coin achat où des patrons de couture moderne, une sélection de mercerie, des accessoires, des livres (dessins, couture, mode) et des vêtements sont disposés; de l’autre côté, un espace consacré aux cours, aux ateliers et où les amateurs peuvent louer des machines à coudre pour avancer leur(s) projet(s) de manière autonome. « Le plus difficile, c’est de passer la porte, après c’est que du fun ! » lance la fondatrice.

L’histoire d’une reconversion

Eli Dembele a pourtant découvert la couture sur le tard. Lorsqu’elle arrive aux États-Unis, en 2018, pour suivre son mari à Santa Cruz, elle est en effet consultante spécialisée dans le référencement des entreprises sur le Web. « Mon visa ne me permettait pas de travailler et mon expatriation s’est donc accompagnée de gros questionnements. Je croyais par exemple maîtriser l’anglais, mais sur place, j’ai réalisé que pas du tout… J’ai dû réinventer toute ma vie ! », confie t-elle. 

Loin de se décourager, la Française s’inscrit dans une école afin d’améliorer son anglais. Puis, elle rejoint un centre communautaire comme volontaire. « J’aidais les anciens à se débrouiller avec leurs ordinateurs et smartphones. » À ce moment-là, elle essaie la couture suite à un cadeau d’anniversaire. « J’avais une image plutôt négative de la couture, mais confectionner mon propre sac lors d’un atelier m’a vraiment plu ! ».

Partie shopping de Studio Sessions à Berkeley © Charlotte Attry

En 2020, son mari change encore de poste et le couple s’installe à Berkeley. « La pandémie est arrivée juste après et m’a achevée ! », précise la fondatrice. Enfermée, elle lutte contre la situation, qu’elle qualifie de « déprimante », grâce à des cours de couture en ligne. « Je suis passionnée de mode depuis toujours. Ça m’a permis de m’exprimer, de rêver à la vie d’après Même si je passais mes journées à coudre des tenues qui ne voyaient pas le jour et des masques.»

Engagement, diversité et écologie

De fil en aiguille, Eli Dembele expérimente et se perfectionne. Elle suit différents cours, reprend des études sur les métiers de la mode, et multiplie les rencontres. Ce faisant, elle constate qu’il manque d’endroits où coudre comme il lui plairait. C’est un déclic. « Après plusieurs mois bloquée en France, j’avais enfin l’autorisation de travailler. Mes pistes professionnelles ne donnant rien, c’était le bon moment et le bon endroit pour me lancer ! » raconte t-elle.

Quelques exercices de mathématiques et un local plus tard, Studios Sessions ouvre pignon sur rue. Au programme : des ateliers (tous âges et niveaux bienvenus, de $70 pour un tote bag à $200 pour une robe ou un pantalon), des cours privés ou de la location de machines. « Plutôt que d’être seul chez soi, on rencontre des voisins, les jeunes peuvent venir parler avec des anciens… » assure la nouvelle chef d’entreprise, dont l’ambition communautaire et la volonté intergénérationnelle constituent des moteurs majeurs du projet. 

Eli Dembele ne cache d’ailleurs pas son engagement. Même dans la sélection de ses produits : « je choisis les patrons selon le style, mais aussi selon l’étique du designer qui se trouve derrière. Je tiens à être inclusive et avoir des modèles qui conviennent notamment à toutes les tailles. Je veux que tout le monde se sente le bienvenue ici ! ». Dans la même veine, elle s’inscrit dans une économie zéro déchet et circulaire. Elle a opté pour des matériaux recyclés et « réutilise les chutes pour des projets artistiques ou pour garnir des coussins ». Un espace où la créativité se double donc de valeurs humaines.

5 vignobles accueillants pour parents ET enfants dans les vallées de Sonoma et de Napa 

La majorité des domaines viticoles de la région n’acceptent pas les enfants. Un casse-tête pour les parents amateurs de dégustations. French Morning a sélectionné cinq exploitations qui les admettent et offrent une expérience familiale complète.

Belden Barns à Santa Rosa

©BeldenBarns

Une large grange datant des années 1870 plante le décor. Tout autour, la ferme cultive une multitude de fruits et de légumes, des abricots aux asperges. Si le sauvignon blanc et les syrahs sont ici les plus appréciés des grands, les petits, savourent de leur côté les chasses au trésor. À leur arrivée, ils se voient offrir un sac à dos avec à l’intérieur, un guide des insectes et des oiseaux locaux, une paire de jumelle, une loupe, des crayons et… une liste d’objets à trouver sur place. Gratuits, penser tout de même à demander ces sacs à l’avance.
Tarifs et horaires sur le site. 5561 Sonoma Mountain Rd, Santa Rosa. Tel : 415-577-8552

Francis Ford Coppola Winery à Geyserville

© Amanda Marsalis. Cabines et piscine, Francis Ford Coppola Winery

C’est sûrement l’un des plus célèbres domaines de la région (l’un des plus chers aussi). Son atout majeur ? Une piscine autour de laquelle les parents peuvent déguster du vin et manger. Leurs enfants, s’ils se lassent de jouer dans l’eau, trouvent à disposition des jeux de société et un terrain de pétanque. Il y également un tipi dans lequel se cache une bibliothèque. Autre point fort : le musée, qui se trouve dans la cave. On peut y admirer plusieurs accessoires issus des films réalisés par Coppola (Apocalypse Now, Dracula, le Parrain…).
Tarifs et horaires sur le site. 300 Via Archimedes, Geyserville. Tel : 707-857-1471 

Costello di Amorosa à Calistoga

Castello di Amorosa © smcfeeters – Shutterstock

Bienvenue dans une réplique de château italien du Moyen Âge ! Malgré une légère touche kitch, le charme opère au fil d’une visite guidée. Parents comme enfants voyagent dans le temps en découvrant des armures de chevalier, des cachots, des pièces secrètes… À l’issue de la balade, un jus de raisin et des coloriages attendent les plus jeunes tandis que les adultes peuvent s’essayer au merlot et au malbec. À noter : les poussettes ne sont pas autorisées à l’intérieur de la cave.
Tarifs et horaires sur le site. 4045 St Helena Hwy, Calistoga. Tel : (707) 967-6272

Anaba Wines à Sonoma

© Bex Wyant, Anaba Wines

À seulement 30 minutes du pont du Golden Gate (sans bouchons), c’est l’une des caves les plus proches de San Francisco. Quand les parents y viennent tester un pinot noir ou un chardonnay, dans un salon intérieur ou extérieur, leur progéniture s’amuse. Au choix : pétanque, pickleball, « cornhole » ou Jenga géant. Les plus : le four à pizza et les planches de brunch garnies de Bagels et de gaufres. Mention spéciale au « froisé », un sorbet à la fraise maison.
Tarifs et horaires sur le site. 62 Bonneau Road, Sonoma. Tel : 707-996-4188

Abbot’s Passage Winery à Glen Ellen

© Wool + Son Photography, Abbot’s Passage Winery

Les dégustations prennent place entre des pieds de vignes presque centenaires, une vue buccolique à souhait. Si les enfants peuvent s’y défouler, ils peuvent aussi imiter leurs parents avec leurs propres plateaux. Les grands sirotent des vins inspirés du Rhône, les petits, des boissons non alcoolisées. Par exemple, un shirley temple (jus d’orange, limonade et sirop de grenadine) ou un Bee’s Knees (jus de citron, sirop de miel). Le tout, accompagné de pop-corn. Possibilité de réserver des plateaux de shuffleboards en prime.
Tarifs et horaires sur le site. 777 Madrone Rd., Glen Ellen. Tel : 707-939-3017

 

 

Week-end bucolique à Wichita Mountains

Le mercure affiche plus de 35ºC et la vision de prairies fleuries, de lacs recouverts de nénuphars et de troupeaux de bisons et de longhorns vous laissent rêveurs ? Direction Wichita Mountains pour un weekend au vert.

Si, comme beaucoup, l’évocation de troupeaux de bisons en liberté vous transporte vers les paysages du parc de Yellowstone, vous serez surpris d’apprendre que cet emblématique mammifère peuple également les plaines du sud de l’Oklahoma. À 3 heures de route au nord de Dallas se trouve le Wichita Mountains Wildlife Refuge, l’une des plus vieilles réserves naturelles du pays établie en 1901, dont la mission est de gérer et protéger le patrimoine naturel. Six ans après sa création, la réserve accueillait des bisons en ses plaines, suivis de près par les wapitis des montagnes rocheuses pour finir par les longhorns texans. Tout ce beau monde cohabite aujourd’hui paisiblement sur un territoire de 24 000 hectares, pour le bonheur du million de curieux qui visitent la réserve chaque année.

©French Morning/Fanny Allender

L’accès à cet espace se fait via la petite ville de Medicine Park, une étape charmante dont l’activité se concentre autour de la rue principale d’East Lake Drive et du swimming hole de Bath Lake. La ville, conçue comme la première station balnéaire de l’Oklahoma au début du XXe siècle, interpelle immédiatement le visiteur pour l’ambiance qu’il y règne. Le temps semble s’être arrêté ici, comme en attestent les huttes de pierre marron laissées à l’abandon autant que les visiteurs se laissant bercer dans leurs rockings chairs installées sur le parvis. La promenade est courte, mais elle n’en est pas moins agréable au bord de l’eau autant que sur la rue principale. Pour la pause déjeuner, on opte pour la terrasse du Riverside Café qui surplombe le ruisseau et offre un peu de fraicheur.

©French Morning/Fanny Allender

Poursuite de l’expédition direction le Visitor Center, dans lequel on récupère le plan de la réserve et se fait conseiller plusieurs circuits de rando, des coins de pêche ou encore des lacs sur lesquels faire du standup paddle. Bien que l’on puisse apercevoir des bisons et longhorns dès l’entrée du parc, mieux vaut s’enfoncer dans les terres pour aller à le rencontre des troupeaux et profiter de la diversité de paysages.

On clôture la journée sur un coucher de soleil depuis le Mont Scott, le point culminant de la zone qui offre une vue panoramique sur la réserve de Wichita d’un côté et le lac de Lawtonka de l’autre. À noter que la montée est fermée aux automobilistes les samedi et dimanche matins pour permettre aux plus courageux de gravir les 4,8km et 750m de dénivelé à pied, à vélo ou en courant.

©French Morning/Fanny Allender

Au retour, on fait un crochet par un lieu paisible, que l’on ne retrouve dans aucun guide. À la sortie de la ville de Medicine Park, au bout du lac Lawtonka, se trouve un quartier fait de maisons flottantes, d’enfants qui jouent dans leurs kayaks, de pêcheurs venus lancer leur ligne au coucher de soleil, et de bateaux qui rentrent d’une journée sur le lac. Renseignez la School House Slough sur votre GPS et laissez-vous émerveiller par ce lieu unique.

Bon weekend !