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"Paris: Life & Luxury", une journée au XVIIIe siècle

« Paris: Life & Luxury » reconstitue le quotidien de l’aristocratie sous le règne de Louis XV (1723–1774), en suivant de manière chronologique une journée dans la vie de nobles parisiens. Un mode de vie élégant et sophistiqué, alors envié au delà des frontières françaises, et qui va influencer les élites à travers toute l’Europe.
Mobilier, horlogerie, livres, vêtements, peintures, sculptures, instruments de musique… Une centaine d’objets au style rococo nous éclaire sur leurs rituels quotidiens, de la toilette matinale aux mondanités parisiennes.
Sans pour autant oublier les grands thèmes incontournables d’alors comme la science ou la religion, l’exposition révèle l’étendue de la contribution française et particulièrement parisienne aux Beaux-Arts et aux arts décoratifs de l’époque.
Paris: Life & Luxury
Du 26 avril au 7 août 2011
J. Paul Getty Museum
1200 Getty Center Drive
Los Angeles, CA 90049
Tel: (310) 440-7300
Photo : François Boucher, La Toilette, 1742

Col-Coa se marre

S’agit-il de séduire les Américains sur leur propre terrain ou tout simplement de divertir ces adeptes du «fun» ? En tout cas, le festival de films français City of Lights- City of Angels (Col-Coa) parie cette année sur la comédie frenchie. Au programme, sur 34 films, deux diffusions en avant-premières mondiales, toutes deux dans cette catégorie: Low Cost, le troisième long métrage de Maurice Barthélémy, l’un des fondateurs en 1997 de la troupe des Robin des Bois, dont les gags absurdes ne sont pas sans rappeler les Monty Pythons.  L’autre,  Monsieur Papa, est le premier film de Kad Merad, plus connu dans le cadre de son duo un peu bouffon « Kad et Olivier ». Ce n’est d’ailleurs pas ses débuts sur le grand écran puisque les deux compères, qui se sont rencontrés alors qu’ils officiaient comme animateurs à la radio parisienne Ouï FM, avaient déjà écrit ensemble le scenario d’un film moyennement accueilli, « Mais qui a tué Pamela Rose ? », sorti en 2003.
Toujours dans la catégorie comédie, sauce romantique sur fond de lutte des classes, le film qui ouvre le festival. Les femmes du 6ème étage, avec Fabrice Luchini, Sandrine Kiberlain et Carmen Maura, prend corps dans l’univers des années 60, où une bourgeoisie parisienne guindée emploie et loge, dans des chambres de bonnes grandes comme des clapiers à lapins, des Espagnoles ayant fui le pays de Franco.
Y aurait-il comme un air de crise sociale en France ? Le dernier Cédric Klapisch, Ma part du gâteau, sélectionné par le programmateur de Col-Coa, avec Karin Viard et Gilles Lellouche, évoque comme le précédent la confrontation de deux mondes sociaux antagonistes, une chômeuse employée comme domestique par un trader… personnage qui s’avèrera être responsable du licenciement économique de la première.
Diffusée en prime-time mercredi 13 et en avant-première aux Etats-Unis, la comédie dramatique de Guillaume Canet, Les Petits Mouchoirs, pourrait aussi connaître un certain succès, en tout cas à en juger par celui au box office français.  Cette comédie sur l’amitié met en scène la compagne de Canet, Marion Cotillard, aux côtés de François Cluzet, Benoît Magimel, Gilles Lellouche (encore lui) et Jean Dujardin, dans une maison de vacances au bord de la plage…
Le populaire comique au penchant crooner, Jean Dujardin, sera d’ailleurs largement à l’affiche. Dans Un balcon sur la mer, signé Nicole Garcia. Et aussi (car Dujardin se mange sans faim) dans Le bruit des glaçons, la nouvelle comédie noire de Bertrand Blier, ainsi que dans 99 Francs, film projeté dans la catégorie des « classiques » (le film a été montré à Col-Coa en 2008). Côté comédies, la liste est longue, donc finissons-en avec Mammuth, réalisé par les rigolos de Canal+, Benoît Delépine et Gustave Kervern (Les Guignols de l’info et Groland), avec Yolande Moreau, Isabelle Adjani et Gérard Depardieu, entre autres.
Programmé pour cartonner, De vrais mensonges, diffusé samedi 16 au soir, sera suivi d’une discussion avec le réalisateur Pierre Salvadori et l’actrice Nathalie Baye. Côté drames et potentielles perles à voir, Angèle et Tony, premier film d’Alix Delaporte, qui filme avec grâce le milieu des marins-pêcheurs autour d’une histoire d’amour peu ordinaire. A voir, aussi, les courts métrages réalisés par les étudiants de la Fémis, mine d’or de sang frais au moment où il semble nécessaire que le cinéma français renouvelle ses visages.
La liste de tous les films (et liens vers le site du festival):
317TH PLATOON (THE) – La 317e section
99 FRANCS
A VIEW OF LOVE – Un Balcon sur la mer
ANGELE & TONY
BEAUTIFUL LIES – De Vrais mensonges
BIG PICTURE (THE) – L’Homme qui voulait vivre sa vie
CLINK OF ICE (THE) – Le Bruit des glaçons
COLD CUTS – Buffet froid
COPACABANA
DEEP IN THE WOODS – Au fond des bois
FROM ONE FILM TO ANOTHER – D’un film à l’autre
HIS MOTHER’S EYES – Les Yeux de sa mère
INTO OUR OWN HANDS – Entre nos mains
JO’S BOY– Le Fils à Jo
LES BONNES FEMMES
LILY SOMETIMES – Pieds nus sur les limaces
LITTLE WHITE LIES – Les Petits mouchoirs
LOLA
LONG FALLING (THE) – Où va la nuit
LOVE LIKE POISON – Un poison violent
LOW COST
MAMMUTH
MONSIEUR PAPA
MY AFTERNOONS WITH MARGUERITTE – La Tête en friche
MY PIECE OF THE CAKE – Ma part du gâteau
NAMES OF LOVE (THE) – Le Nom des gens
NIGHT CLERK (THE) – Avant l’aube
NOTHING TO DECLARE – Rien à déclarer
OUR DAY WILL COME – Notre jour viendra
SERVICE ENTRANCE – Les Femmes du 6ème étage
SLEEPING BEAUTY (THE) – La Belle endormie
TOSCAN, THE FRENCH TOUCH
WANDERING STREAMS– Les Petits ruisseaux
WHAT LOVE MAY BRING – Ces amours-là
Pour voir le programme complet.

"Potiche" à Miami

1977, Nord de la France. Femme au foyer soumise, Suzanne Pujol (Catherine Deneuve) va devoir prendre les rênes de l’usine de parapluies familiale à la place de son mari, le tyrannique et misogyne Robert Pujol (Fabrice Luchini).

Judith Godrèche, qui interprète Joëlle, la fille Pujol, évoque cette première expérience devant la caméra de François Ozon : « Il est directif et rapide, il sait ce qu’il veut ». Quant à son personnage, derrière son allure moderne à la Farrah Fawcett, elle se révèle finalement plus conservatrice que sa mère. Prisonnière des conventions, Joëlle n’évolue pas, ne s’émancipe pas : « en fait c’est elle la potiche de l’histoire », analyse l’actrice.

Car Potiche, c’est surtout la chronique d’une émancipation féminine. S’il a souvent fait la part belle au beau sexe, François Ozon confirme avec ce dernier long métrage son statut de cinéaste français le plus féministe du moment. Mais ce n’était pas vraiment volontaire : « Je n’en ai pris conscience qu’à la sortie du film, quand les femmes m’ont remercié», confie-t-il.

D’ailleurs, si Potiche se déroule dans les années 70, ce n’est pas un hasard. Pour Judith Godrèche, l’esthétique rétro participe indéniablement du comique du film. Mais surtout, le « recul historique permet plus facilement de rire » de la société de l’époque, de la position de la femme à la relation entre bourgeois et prolétaires. « Si l’intrigue avait été contemporaine, le film n’aurait pas été une comédie », confirme le réalisateur.

Mais cela n’empêche pas les allusions au climat politique français contemporain, et notamment aux élections présidentielles de 2007, quitte à faire quelques anachronismes. Si certains ont vu dans Potiche un film de gauche, François Ozon émet quelques réserves : « je joue surtout avec les clichés, j’assume le côté très caricatural ». Le réalisateur a d’ailleurs ajouté un troisième acte à la pièce de théâtre originale de Barillet et Grédy, dans lequel l’héroïne se lance en politique. Mais point trop n’en faut : il a refusé le film sur Nicolas Sarkozy, La Conquête, finalement réalisé par Xavier Durringer et prévu pour mai prochain. «Je le vois tous les jours à la télé, je n’ai pas envie de payer 10€ pour le voir au cinéma! ».

Beaucoup de références franco-françaises donc, pas toujours évidentes à saisir pour le public américain. Cela ne semble pas poser problème au réalisateur, qui défend « différents niveaux de compréhension ». Et puis « l’histoire, celle d’une femme qui veut prendre le pouvoir, qui veut trouver sa place, reste quand même universelle! ». Judith Godrèche, qui avait cartonné outre-Atlantique avec Ridicule (1996), approuve: « De toute façon, les spectateurs américains adorent les films qui font très français ». Surtout quand on retrouve à l’affiche deux icônes incontournables du cinéma hexagonal, Catherine Deneuve et Gérard Depardieu.

S’il espère évidemment un succès comparable à celui de Swimming Pool (2003), François Ozon reste lucide : « le public américain n’aime pas les sous-titres » et les films étrangers restent souvent destinés à une élite…

 
Pour plus d’informations sur les horaires des séances, cliquez ici
A ne pas manquer non plus, la rétrospective Catherine Deneuve au Tower: voir notre article ici

Rétrospective Catherine Deneuve au Tower

Le monument du cinéma français, que le Wall Street Journal considère comme la plus belle femme du cinéma hexagonal, est à l’honneur à l’occasion de la sortie américaine de «Potiche».
Une rétrospective retraçant son parcours aura lieu au Tower à partir du vendredi 8 avril, avec entres autres les Parapluies de Cherbourg (1964) de Jacques Demy, Belle de jour (1967) de Luis Buñuel et le Dernier Métro (1980) de François Truffaut.
Pour consulter le programme de la rétrospective, cliquez ICI.
En ce moment, Catherine Deneuve est aussi à l’affiche de “Potiche”. Pour voir notre article, cliquez ICI.

Prenez des cours de Yoga gratuit à Bayfront Park

Lundi prochain (11 avril) et tous les lundis, mercredi et samedi suivants commencent les cours de yoga gratuit dans BayFront Park. Non seulement vous profiterez d’un cours avec  un professionnel pour vous ressourcer, mais vous pourrez également admirer la vue sur l’océan. Que vous soyez débutant(e), intermédiaire ou confirmé(e), si vous aimez le yoga et avez plus de 18 ans, cette expérience pourrait vous tenter.  Et n’ayez crainte, vous ne serez pas seul(e) car le succès semble au rendez-vous. Prévoir son matériel.
? Bayfront Park: 301 North Biscayne Boulevard Miami, 33132
Quand ? Lundi et mercredi: 6–7:15pm, Samedi : 9-10:15am.
Combien ? gratuit
Tél: 305.358.7550

Récital Hébraïque au Temple Emanu-El

Jeudi 14 avril aura lieu au Temple Emanu-El un concert hébraïque réalisé par Isabelle Durin et Michaël Ertzcheid. Mélodies hébraïques et ères romantiques sont au programme de ce récital violon-piano  de près d’une heure intitulé Romantisme Hébraïque.
L’occasion pour les deux instrumentistes de présenter la musique traditionnelle juive européenne et russe au public : chansons yiddish, musiques liturgiques et aires incitent à danser seront intégrés à d’autres traditions de composition occidentales, en collaboration avec Hector Berliow, Camille Saint-Saëns ou Claude Debussy entre autres.
Isabelle Durin et Michaël Ertzcheid, respectivement violoniste et pianiste, sont désireux de faire passer un message fort et évocateur et se plairont à jouer avec un ton caractéristique de la musique juive d’Europe de l’Est tout en créant un lien intense avec leur histoire, poignante et emplie de tragédie.
 
Où ? Au Temple Emenu-El, Washington Avenue – Miami Beach FL 33139-7513
Quand ? Jeudi 14 avril à 19h30
Combien ? $18. $15 pour les members du Temple Emanu-El et de l’Alliance Française.
Pré-vente à l’Alliance Française et au Temple Emanu-El.

Le Balcon en concert

Le Balcon est un «ensemble», c’est-à-dire un groupe de musiciens aux aptitudes différentes et en recherche constante du langage musical. Compositeurs, instrumentistes, chefs d’orchestre ou encore ingénieur du son se retrouvent dans le balcon pour un concert totalement  acoustique.
Créé en 2008 par six étudiants du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris, Le Balcon est en représentation mardi 12 avril à la FIU School of music de Miami. Ne vous attendez pas à un concert basique mais à une réelle recherche de son et d’interprétation concernant le regard du public sur la performance musicale de l’ensemble…
Où ? FIU School of music: Hall 10910 SW 17th St- Miami.
Quand ? Mardi 12 avril à 19h30.
Combien ? $25. $15 pour les seniors et le personnel du FIU. $10 pour les étudiants du FIU et les membres de l’association FIU Alumni.
Réservations au 305-348-0496 ou ICI.

« Parisian Glimmers » au New World Symphony

Stéphane Denève et Jean-Yves Thibaudet, respectivement chef d’orchestre et pianiste, se produiront ensemble au New World Symphony le samedi 9 et dimanche 10 avril pour la « Parisian Glimmers ».
Ils y interpréteront notamment Ravel et Roussel, compositeurs emblématique de l’entre-deux-guerres introduisant le modernisme, mais également Connesson. L’occasion pour eux d’interpréter ces géants du classique dans le nouveau site réalisé par l’architecte Frank Gehry, considéré comme l’un des plus grands architectes vivants, inauguré en janvier dernier.
La volonté de Frank Gehry ? Abolir la frontière entre musiciens et spectateurs et permettre au plus grand nombre de faire l’expérience de la grande musique. La qualité de l’acoustique et la précision des installations techniques semblent faire de ce bâtiment un haut lieu des représentations musicales.
? New World Symphony, 500 17th Street, Miami Beach, FL 33139 ; Tel: (305) 673-3330
Quand ? Samedi 9 avril à 19h30, dimanche 10 avril à 14h
Combien ? Détails des prix ici

Bataille pour un cœur ou les amours imaginaires

Le nouveau film du jeune cinéaste Xavier Dolan pose les bonnes questions sur les dérives que notre imagination peut provoquer en matière d’amour. Il y a toujours une part d’imaginaire de part et d’autre dans nos relations amoureuses. S’il s’agit encore une fois d’une affaire triangulaire, celle-ci ne manque pas  d’originalité tout en nous rappelant François Truffaut dans la thématique ou Jean Luc Godard dans le rythme. Par moment c’est aussi une sorte de «Déclin de L’empire Américain» dans la sonorité et l’esprit mais les personnages sont plus jeunes que ceux du film de Denys Arcand. Le film est en Canadien Français fort opportunément sous-titré en anglais.
Deux jeunes gens, Marie et Francis croient voir dans Nicolas, un jeune adonis tout frais émoulu de ses forages forestiers, l’âme sœur qu’ils attendaient respectivement. Le film est à la fois frais, Xavier Nolan n’a que 22 ans, mais se révèle aussi être drôle par moment au fur et à mesure qu’augmente la rivalité entre les 2 protagonistes et l’indifférence de l’objet du désir. Il faudra néanmoins attendre 1 heure 20 minutes pour avoir droit à 2 scènes émouvantes magistralement interprétées en finesse par Xavier Nolan pour l’une et Monia Chokri pour l’autre, tout deux séparément face à face avec Niels Schneider.
Le trio est entouré d’un groupe de personnages très amusants, de la bouche desquels fussent des répliques plutôt crues, qui forment le chœur et la caisse de résonnance sur les mœurs actuelles à Montréal -mais cela aurait pu être ailleurs.
Les Amours Imaginaires de Xavier Dolan
A partir du 8 Avril
Coral Gables Cinematheque, 260 Aragon Avenue Coral Gables, Fl 33134 ; tel. 786 358 9689
www.coralgablescinematheque.org

"Chefs de France" au royaume de Mickey

Disney oblige, Chefs de France n’est pas un restaurant français comme les autres tout à fait : Rémy, le rat de Ratatouille, circule à travers les tables à l’heure du déjeuner.
Quand Disney a ouvert son parc à thèmes dédié aux cultures du monde en 1982, le groupe a voulu importer le meilleur de chaque pays. Il s’est donc logiquement tourné vers Paul Bocuse, Gaston Lenôtre et Roger Vergé.
Près de trente ans après l’ouverture,  Chefs de France, qui appartient désormais à Jérôme Bocuse, le fils du celèbre chef est la digne ambassade de la cuisine française : chaque jour, plus de 1200 personnes viennent goûter les grands classiques de la cuisine française parfaitement exécutés par le  chef vendéen Bruno Vrignon (à droite et toqué sur la photo).
Au menu, escargots, soupe à l’oignon gratinée, croque-monsieur et quiche lorraine ou, en dessert, crème brûlée et profiteroles. Nous avons une identité française à respecter, note le chef. Comptez environ 35 $ par personne à la brasserie.
Ici, quasiment tout le personnel – 180 employés- est français. Chefs de France fonctionne comme une concession au sein du parc,explique Eric Weistroffer, directeur des opérations (à gauche sur la photo). Beaucoup d’entre eux sont des jeunes venus pour une expérience d’un an : un programme d’étude Erasmus version Disney où ces jeunes entre 18 et 23 ans sont logés en co-location.
Pour ceux qui sont pressés de faire les attractions, direction la boulangerie pour un Napoléon (une portion à la mesure de Disney : immense!), où les deux kiosques pour des ‘squosh’ (cônes de glace pilée) au Grand Marnier, des crêpes, ou des escargots en brioche.
Vue sur le lac d’Epcot et feu d’artifice au Bistro de Paris, le restaurant gastronomique de Chefs de France, au dessus de la brasserie.  C’est le chef Francesco Santin, ancien sous-chef de Paul Bocuse qui officie.   Comptez 55 $ au dîner. Attention, les derniers couverts sont pris à 21 heures : le parc ferme la nuit et seul Rémy, le rat de Ratatouille a alors droit de cité.
Chefs de France
Tél. : 407 827 5032

Jacques Chessex, le premier Goncourt suisse

Jean-Claude Carron, professeur au département des études françaises et francophones à UCLA, animera jeudi prochain une conférence intitulée « The Life and Work of Swiss Author Jacques Chessex (1934 – 2009) ».

Il présentera la vie et le travail de l’écrivain suisse Jacques Chessex, Prix Goncourt 1973 pour son roman L’Ogre. Premier auteur n’ayant pas la nationalité française à obtenir le prestigieux prix littéraire, Chessex est aussi le seul lauréat suisse de l’histoire du Goncourt.

L’acteur suisse Gilles Tschudi lira (en français) des extraits du roman, qui explore une relation père-fils tumultueuse inspirée de l’expérience de l’auteur. Les présentations seront suivies d’une séance de questions/réponses.

Où ? Alliance Française de Los Angeles, Ste 210, 10390 Santa Monica Blvd, Los Angeles, CA 90025-6964; (310) 652-0306

Quand ? Jeudi 14 avril de midi à 14h
Combien ? Gratuit

La vie rayonnante de Marie Curie

L’action commence après le décès accidentel de son mari Pierre Curie avec qui elle obtint le prix Nobel de physique et avant qu’elle n’obtienne, seule cette fois, le Nobel de chimie.  Nous la voyons se battre pour garder une chaire à la Sorbonne, obtenir des crédits pour sa recherche sur le radium mais aussi lutter pour essayer d’avoir une vie amoureuse. La seconde partie est consacrée à ses travaux sur l’isolation du radium, son irradiation et ses derniers jours
Angelica Torn (photo) est magnifique dans ce rôle ou elle passe de la jeune chimiste aux apparences naïves, à la femme déterminée à se sacrifier pour ses découvertes sans perdre un moment son humanité. La dernière scène est bouleversante et l’on ne peut s’empêcher d’avoir une pensée émue pour ce personnage à qui l’on doit  l’utilisation de la radiothérapie moderne dans la lutte contre le cancer.
La mise en scène de Ricky Martinez est fluide et les scènes s’enchaînent comme au cinéma. On est transporté d’un lieu à un autre sans s’en rendre compte. L’action se déroule chronologiquement et on attend la suite avec impatience, même si on connait la fin. Stephen Neal joue 4 personnages complètement différents d’une manière magistrale. On ne s’ennuie pas une seconde dans cette pièce de  Shirley Lauro et on pense encore à Marie Curie après que le rideau soit tombé.
Une pièce à voir avant le 17 Avril.
Réservations au 305 443 5909 ou ici
www.new-theatre.org