Deux mois pour découvrir l’Afrique au travers de 15 long-métrages et 16 courts, fictions ou documentaires. C’est le programme proposé par le 18e New York African Film Festival qui célèbre pour cette nouvelle édition le 50e anniversaire de l’indépendance de la Sierra Leone et de la Tanzanie alors que les Nations Unies ont déclaré l’année 2011 « Année internationale des populations africaines ». Ce festival est donc l’occasion de voir ou de découvrir l’Afrique à travers le regard et la caméra de réalisateurs de 24 pays.
En ouverture, samedi 2 avril la projection de African Rhythmus (1966) sur le Premier Festival international des arts nègres devenu le Festival mondial de l’art et la culture noire. Le film sera précédé d’une discussion au Museum of Arts an design en présence de l’acteur-chanteur-humanitaire Harry Belafonte, le créateur de textiles et écrivain Xenobia Bailey et le réalisateur Zina Saro-Wiwa.
Parmi les autres moments forts du festival, à noter la projection de Kinshasa Symphony de Claus Wischmann and Martin Baer. Les deux réalisateurs ont suivi les musiciens de l’orchestre symphonique de la République démocratique du Congo qui tentent de célébrer la vie à travers la musique alors qu’ils doivent faire face à la guerre et au chaos dans leur pays. La première projection aura lieu en présence d’Armand Diangienda, fondateur et chef de l’orchestre.
Les films présentés sont aussi classés par thèmes, « La caméra, l’arme du réalisateur », catégorie dans laquelle figure Stolen de Violeta Ayala & Daniel Fallshaw. Un documentaire à rebondissements émouvant et captivant sur l’esclavagisme au Sahara occidental que les réalisateurs vont découvrir alors qu’ils faisaient un reportage sur le regroupement familial. Dans la catégorie, « Afrique, génération suivante » les films s’attachent à une jeune génération africaine battante face à l’adversité comme dans Soul Boy de Hawa Essuman, Africa United de Debs Gardner-Paterson, Ousmane (Deweneti) de Dyana Gaye ou encore Thembi de Jo Menell.
> A noter que le festival se déplace dans différents lieux dont voici le détail :
Samedi 2 avril 2011 à 15h projection et conférence avec différents artistes : Museum of Art and Design
Du 6 avril au 12 avril 2011: Walter Reade Theater, Lincoln Center
14 avril 2011: Institute of African Studies, Columbia University
Du 29 avril au 1er mai 2011: Maysles Cinema
20 mai 2011: Big Screen Project –Outdoor Cinema
Du 26 au 31 mai 2011: Rose Cinemas, Brooklyn Academy of Music (BAM)
Le programme des projections ICI.
New York African Film Festival
Frédéric Brenner, la diaspora juive en photos
De Rome à New York, en passant par l’Inde, le Maroc et l’Ethiopie, le Parisien Frédéric Brenner a consacré ces trente dernières années à photographier la diaspora juive.
Il a notamment exposé à l’International Center of Photography (ICP) de New York, au Brooklyn Museum et aux Rencontres Internationales de la Photographie à Arles, et a parallèlement publié plusieurs livres et réalisé un film sur ce même thème.
Mardi soir, il tiendra conversation au Bruce Museum, où il présentera ses photos soulevant les enjeux de patrie, d’exil et d’identité. On pourra aussi découvrir son projet du moment, « Israël: Portrait of a Work in Progress », un aperçu unique d’Israël – comme lieu et comme métaphore–à travers le regard de douze photographes internationaux dont Jeff Wall, Thomas Struth, Stephen Shore et Wendy Ewald.
« The Photography of Frédéric Brenner »
Où ? The Bruce Museum, 1 Museum Drive, Greenwich, CT
Quand ? Mardi 5 avril de 18h15 à 20h
Combien ? $25
Salif Keita, la voix du Mali
Descendant du fondateur de l’Empire du Mali Soundjata Keïta, Salif Keïta s’est affirmé ses dernières décennies comme une des figures de proue incontournables de la musique malienne contemporaine.
Ses chansons, véritable invitation au voyage, font écho à son engagement politique et à son combat pour la reconnaissance de l’albinisme, maladie dont il est atteint.
Son prochain opus Anthology, à paraître courant avril, succèdera à La Différence, consacré meilleur album de musique du monde aux Victoires de la Musique de 2010.
Où ? Apollo Theater, 253 West 125th Street, 10027 New York, NY, US
Quand ? Samedi 9 avril à 20h
Combien ? A partir de $50, en vente ici.
Yelle au Fillmore
Bonne nouvelle pour les amateurs d’électro-pop “french touch”: Yelle (de son vraie nom Julie Budet) et ses deux acolytes GrandMarnier et Tepr seront de nouveau de passage à New York en avril.
Après Pop-up, sorti en 2007, le groupe est de retour avec un nouvel opus, baptisé Safari Disco Club, qui fait déjà parler de lui.
Pour un petit avant-goût de cette soirée, découvrez ou redécouvrez notre interview vidéo lors de leur dernier concert new-yorkais à l’Highline Ballroom (voir ici) !
Où ? The Fillmore at Irving Plaza, 17 Irving Place New York, NY 10003
Quand ? Samedi 30 avril à 19h30
Combien ? à partir de $56, en vente ici
Malika Zarra et le Maroc jazzy
Surnommée le «Morocco’s Jazz Jewel» par CNN, l’auteur-compositeur-interprète Malika Zarra est de retour dans les salles de concert new-yorkaises.
Elle sera ce week-end sur la scène du mythique Apollo Theater en compagnie de la chanteuse Lorraine Klaasen pour un hommage à une de leurs sources d’inspiration musicale, Miriam Makeba, la chanteuse sud-africaine engagée décédée en 2008.
Elle présentera ensuite Berber Taxi, son prochain album prévu pour le 12 avril : une ode au Maroc, son pays d’origine mais aussi à Paris et à New York, où elle vit depuis plusieurs années. Entre rythmes jazzy et musique traditionnelle marocaine, impossible de résister à ses mélodies irrésistibles portée par sa voix mezzo-soprano suave.
« Songs for Miriam »
Vendredi 1er et samedi 2 avril à 22h (ouverture des portes 21h)
Apollo Theatre, 253 West 125th Street, New York, NY 10027
$15 en prévente/$20 le jour même, en vente ici
Mardi 19 avril à partir de 19h30
Jazz Standard, 116 East 27th St., New York, NY 10016
$20, en vente ici pour le concert de 19h30 et là pour celui de 21h30
Amadou & Mariam, un dimanche à New York
Les musiciens Amadou Bagayoko et Mariam Doumbia sont de retour dans la Big Apple !
Avec sept albums au compteur, la réputation du couple originaire de Bamako n’est plus à faire. Ce n’est pas un hasard s’ils ont été choisi pour débuter la série de concerts “L’Afrik C’est Chic” (qui durera jusqu’en juin). En sortant des sentiers battus de la world music en mêlant musique traditionnelle malienne et rythmes blues, rock, pop et même reggae, ils ravissent depuis plusieurs années maintenant les amateurs de musique cosmopolite.
Un DJ s’assurera ensuite de l’ambiance jusqu’à minuit.
Où ? The Cooper Square Hotel Penthouse, 25 Cooper Square entre 5th & 6th Sts., New York, NY
Quand ? Dimanche 3 avril à 18h
Combien ? Gratuit. RSVP conseillé à [email protected]
France.com, tout simplement
Son site s’appelle France.com, en toute simplicité. C’est un site de tourisme en anglais aidant les Américains à voyager en France. Lorsqu’on sait que la France est la première destination du tourisme mondial et que les Américains sont les premiers touristes non Européens à s’y rendre, on saisit l’ampleur du succès d’une telle équation.
Jean-Noël Frydman crée www.france.com en 94, au tout début de l’Internet. Il a l’avantage des précurseurs : le choix, et peut déposer ce nom de domaine que tant d’autres rêveraient de posséder. Aujourd’hui, en tapant France sur Google.com, on tombe sur le site gouvernemental, sur la page Wikipédia dédiée à la france et sur le site France.com en troisième position. «J’ai quasiment un coup de téléphone par jour pour racheter le nom de domaine. Sans compter les rendez-vous officiels avec des ministères et autres agences gouvernementales qui souhaiteraient acheter des pages de publicité sur le site», admet Jean-Noël Frydman. Rien d’assez sérieux pour qu’il ait envie de vendre, «ce n’est pas à l’ordre du jour».
France.com reste donc son site de voyage et sa success story. Ce tour opérateur en ligne est utilisé en majorité par des Américains souhaitant voyager en France, mais il n’est bien évidemment pas limité aux frontières des Etats-Unis. Des agents de voyage locaux y ont de plus en plus recours, améliorant ainsi leur offre française et bénéficiant de la centrale de réservation mise en place. Tous peuvent y réserver des hôtels, des tours et des visites en bénéficiant du guide d’adresses de Jean-Noël Frydman et de son équipe. Une sélection d’hôtels de charme, des prix cassés sur des sorties comme un cabaret, des tours organisés en bus ou voiture vers les destinations « américaines » : Paris, Normandie, Châteaux de la Loire et de plus en plus les régions viticoles. La simplicité et l’efficacité du site ont convaincu Atout France qui l’a élu «meilleur tour opérateur américain sur la France» en 2010.
Aujourd’hui installé à Miami, Jean-Noël Frydman, 48 ans, est plus que serein. «On a une moyenne de 100 000 visiteurs par mois, dont 1,5 % font effectivement une réservation», explique-t-il, précisant que les rémunérations viennent des commissions versées par les hôtels et autres lieux ouverts à la réservation sur le site. En partance pour la France où il continue de tisser des liens avec des professionnels du tourisme, ce « domaineur » à succès regarde avec un poil d’étonnement ces quinze dernières années d’explosion de l’Internet. « Dès 94, je sentais l’immense potentiel de cette technologie, mais je n’aurais jamais cru que ça irait si vite », note-t-il, se souvenant du scepticisme de ses proches à l’époque.
Ce Parisien arrive à New York à 19 ans, en 1982. Il y étudie le cinéma avant de rejoindre la côte Ouest pour travailler dans la distribution de films. « La société dans laquelle je travaillais avait une connexion et utilisait parfois des emails, j’ai trouvé ça passionnant. » Il quitte le cinéma et se lance sur le Web dès 94, en déposant le nom de domaine France.com et en créant France One Line. « Mon idée était un serveur internet qui donnait accès à un kiosque d’informations sur la France depuis les Etats-Unis. Il faut se rappeler qu’à l’époque, c’était vraiment compliqué de s’informer, on recevait la presse avec deux jours de retard… » Douze médias le suivent, pas encore conscients qu’ils peuvent directement distribuer leur contenu sur le Web. France On Line propose donc des revues de presse et dispose pendant un temps d’un accord avec Le Monde qui fournit l’intégralité du journal via cet engin précurseur, disponible sur abonnement.
Puis ces médias comprennent un peu mieux le potentiel du Web et Jean-Noël Frydman s’adapte: il ajoute une partie anglophone sur la France, à destination des Américains. Rapidement, cette partie est la plus consultée, un nouveau business plan se met donc naturellement en place. L’entrepreneur décide de proposer un guide des hôtels de charme en France, un succès. France On Line est renommé France.com tout court en 1997, définitivement un site de tourisme en anglais. Jean-Noël Frydman quitte Los Angeles pour Miami en 2003, moins loin de la France et toujours sous les palmiers, d’où il peaufine son projet, en perpétuelle modernisation.
Les Lutins, deuxième partie
L’Alliance français de Pasadena organise une nouvelle édition du festival de courts “Les Lutins du court-métrage” qui propose au public une sélection des meilleurs films français sélectionnés par 2000 professionnels de l’industrie du cinéma.
Après les projections, une conférence sur le cinéma français est organisé à 20h30 et un apéritif est offert. Une autre session de projection est prévue le 6 mai. En attendant, voici le programme pour le 8 avril.
Shema directeur (2010) de Bernard Tanguy
Durée : 18 minutes
Un transport en commun (2010) de Dyana Gaye
Durée : 48 minutes
La raison de l’autre (2010) de Foued Mansour
Durée : 26 minutes
Où ? –
Quand ? Vendredi 8 avril 2011 à 19h.
Combien ? $10 pour les membres / 15 pour les non membres. Réservations à [email protected]
Informations ICI.
Madeleine Peyroux en concert
La chanteuse de jazz franco-américaine Madeleine Peyroux se produit pour la première fois sur la scène du Luckman. Avec sa voix jazz and blues, elle est parfois comparée aux divas Billie Holliday ou Ella Fitzgerald. Dans ses compositions, elle allie savamment mélancolie et insouciance comme dans ses deux titres “Careless Love” et “Don’t Wait Too Long”.
Où ? The Luckman Fine Arts Complex, California State University, 5151 State University Drive, Los Angeles
Quand ? Samedi 9 avril à 20h.
Combien ? $25/$35/$45, en vente ici. Moins 25% avec le code “AFP” (achat par téléphone ou au guichet)
Plus d’infos ICI.
Il était une fois la vie à Versailles
L’Alliance française de la Riviera californienne propose un voyage dans le temps vendredi. Une conférence, animée par Céline Glon est organisée sur le thème de Versailles, ses jardins, la vie de la cour, l’étiquette sous Louis XIV… bref tout ce qui faisait la vie au palais dans la France du XVIIe siècle.
Où ? Inn at Woodbridge – 11 Osborn St. – Irvine, CA 92604
Quand ? Vendredi 8 avril de 19h à 21h
Combien ? $5 pour les membres, $10 pour les non-membres. RSVP avant le 7 April à [email protected] ou au (949) 251-1610
Infos ICI.
Cyrano de Bergerac sur grand écran
Le Grand Opéra de Floride donnera pendant les mois d’avril et mai des représentations de Cyrano de Bergerac. Un opéra de David DiChiera interprété selon le livret écrit par le français Bernard Uzan. La première de cet opéra adapté de la pièce écrite par Edmond Rostand avait eu lieu à Detroit en 2007 et n’a cessé de conquérir le public.
A cette occasion, l’Alliance française projette un film réalisé par Gordon K. Smith dans lequel il a regroupé dix scènes de la pièce d’Edmond Rostand qu’il compare avec celles de films, de productions sur scène ou d’opéra.. autant de versions différentes du Cyrano de Bergerac.
Cette projection sera suivie d’un débat en présence du librettiste Bernard Uzan.
Projection Mercredi 6 avril à 18h30.
Alliance française – 618 SW 8th Street – Miami, FL 33130
Entrée gratuite et apéritif offert.
Infos ICI.
Opéra Cyrano de Bergerac interprété par le Florida Grand Opera
Du 27 avril au 7 mai
Sanford et Dolores Ziff Ballet Opera House – Adrienne Arsht Center for the Performing Arts of Miami-Dade County – 1300 Biscayne Boulevard, Miami.
Infos ICI.