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Cherche -désespérément- prof de français

La multiplication des programmes d’immersion bilingue a une contrepartie: trouver des enseignants pour les faire vivre.
La situation est particulièrement urgente à PS 133 (Park Slope) et PS110 (Greenpoint). Les deux programmes de Brooklyn qui doivent voir le jour à la rentrée ne pourront ouvrir si un enseignant n’est pas trouvé pour leur classe de Kindergarden, le seul niveau proposé la première année. Dans l’Upper West Side, PS84 cherche un enseignant remplaçant de toute urgence pour une durée de 12 à 14 semaines pour ses classes de K à 5th grade.
Six autres établissements recherchent des enseignants pour leurs niveaux K à 5 : PS 58 (Brooklyn),  PS 151 (Queens), PS73 (Bronx), PS770 (Brooklyn), NYFACS (Manhattan). La Middle School MS22 (Bronx) cherche, elle, un enseignant pour ses grades 6 à 8.
Pour Fabrice Jaumont, attaché linguistique à l’Ambassade de France, la longueur de la liste s’explique par la croissance naturelle des programmes bilingues, qui grossissent d’un niveau chaque année. Il y a deux ans, un accord avait été trouvé avec le Département de l’éducation de New York State (NYSED) pour faciliter la venue d’enseignants français mais l’effort a été coupé par la crise économique qui a entraîné « un gel des recrutements hors New York». «On commence à avoir une masse critique. Cela veut dire qu’on va nous écouter un peu plus, nous soutenir et étudier les dossiers de visas, relativise Fabrice Jaumont. Si la communauté française veut que ces programmes s’épanouissent, il faut faire passer le message que le secteur recrute.»
Contacts pour chaque école :
–          PS110 (Gowanus, Brooklyn) – Dana Raciunas – [email protected]
–          PS133 (Greenpoint, Brooklyn) – Heather FosterMann – [email protected]
–         PS 58 (Carroll Gardens, Brooklyn) – Giselle Gault [email protected]
–         PS 151 (Astoria-Woodside, Queens) – Jason Goldner [email protected]
–         PS73 (Yankee Stadium, Bronx) – Jean Mirvil [email protected]
–         PS84 (Upper West Side, Manhattan) – Robin Sundick [email protected]
–         PS770 (Brooklyn) – Shimon Waronker [email protected]
–         MS22 (Bronx) – Linda Rosenbury [email protected]
–         NYFACS (Harlem) –  Katrine Watkins [email protected]
 
 

A chacun sa « French nanny »

Liz Fuerstman voulait que ses enfants apprennent le francais. Mais dans sa “petite ville” de Chappaqua dans le Westchester, c’est plus facile à dire qu’à faire. Les contacts avec la langue sont limités, surtout quand personne dans la famille n’a le français pour langue maternelle. Et dans cette situation-là, même la francophilie de Liz (ancienne “French major” à Columbia et étudiante à Paris pendant un an) n’y fait rien. « L’alternative était d’aller en France pendant un an mais les enfants sont contre car ils seraient loin de leurs amis » précise-t-elle.
Mais il y a deux ans, elle a sorti l’arme fatale: la jeune fille “au pair” française. Chaque été, Sophie Clary se joint donc à la famille pour enseigner le français de manière ludique. Jeux de société, cahiers de vacances, sorties en VF, sport. Les enfants adorent, et la maman est ravie: “Ils s’habituent au rythme de la langue et apprennent des expressions qu’ils ne verraient pas à l’école, dit-elle. Comme ‘chai pas’ “.
“Les enfants m’ont montré certaines leçons scolaires qui étaient remplies de fautes et malheureusement pas axées sur la pratique du français dans des situations précises, et utiles, ajoute Sophie Clary. Mon but n’était pas qu’ils sachent décrire le temps qu’il fait ou qu’ils connaissent tous les mois de l’année en français, mais plutôt qu’ils soient capable de rencontrer des enfants français, de leur parler, sur le vocabulaire du jeu, du sport et des activités quotidiennes et qu’ils sachent exprimer qu’ils se sont fait mal, qu’ils ont soif ou faim avant tout le reste.”
Dans le grand melting pot de New York et  sa région, nombreux sont les parents  qui, comme les Fuerstman, ont recours à des “nannies” ou “au pair” françaises pour exposer leur enfant à la langue et la culture de Molière. Les raisons citées sont diverses : certains, des Français, veulent encourager la pratique de la langue dans un environnement anglophone, notamment pour reconnecter les enfants à leurs racines. D’autres, des Américains, ont abandonné l’apprentissage de la langue il y a très longtemps et voudraient que leur enfant reprenne le flambeau. D’autres encore espèrent que le français leur ouvrira des portes à l’école et au travail. Résultat : sur les réseaux francophones en ligne comme New York in French et Voila New York, les « recherche French nanny » font florès, et des organismes tels que UnPetit Monde.org ou The Baby Sitter’s Guild, proposent aux parents intéressés les services de baby-sitters francophones.
« J’ai une amie qui paie sa baby-sitter,  je crois, 45 dollars de l’heure pour parler deux-trois heures de français à son enfant de sept mois ! » s’exclame Brigitte Saint-Ouen, fondatrice de la galerie Gramercy 32 Fine Arts et organisatrice de « play dates » francophones pour les enfants de moins de cinq ans.
« J’imagine qu’il y a beaucoup de parents qui ont mis leur enfant dans des programmes bilingues et qui aimeraient qu’ils aient un accent parfait, ce qui n’arrive pas toujours quand ils apprennent le français avec un prof américain » avance Alia Farah, la « nounou » que Mme Saint-Ouen a recrutée en février. Ou tout simplement parce que le français fait chic ! »
Le phénomène illustre non seulement la manière dont la mondialisation s’invite dans les familles, mais aussi un changement d’attitude envers le bilinguisme. Il y a vingt ans seulement, une « nanny » étrangère aurait été vue comme une source de confusion pour l’enfant, souligne un article sur la question paru dans le New York Times en aout dernier.
Pourtant, certains parents interviewés disent que la place singulière de la « nanny » ou de l’« au pair » (ni maman ni prof) au sein de la famille les met dans une position de choix pour enseigner le français aux enfants. «Le problème est qu’ils nous entendent parler anglais donc ils nous parlent anglais, souligne Peggy Lavielle à propos de ses enfants de 7 et 4 ans. Ce n’est pas le cas des jeunes filles au pair», qui ne sont pas identifiées comme anglophones.
La “nounou”, plus forte que le prof’? Pas sûr. La mission de nature temporaire et volatile de la “nanny” ne génère pas toujours la continuité nécessaire à l’apprentissage d’une langue étrangère – sauf en cas de tissage de liens durables avec la famille.
Par ailleurs, les parents rencontrés soulignent que rien ni personne ne pourra remplacer le cours de français à l’école. «La nounou est idéale si on veut apprendre les bases, mais si on veut aller plus loin, comme apprendre la grammaire, il faut des cours, affirme Denise El Chaar, maman américaine de trois enfants, dont deux scolarisés au Lycée français.
Last but not least“, les progrès de l’enfant dépendront de la discipline de la “nounou” et de sa capacité d’adaptation à des niveaux linguistiques et des degrés de motivation variables chez des enfants d’âges différents. La chasse à la “super nanny” peut donc s’avérer longue et coûteuse.

New York, du XXe siècle au XXIe siècle

Tout au long du XXe siècle, New York s’est singularisé des autres villes du monde grâce à sa capacité à réinventer des solutions urbaines, politiques, sociales adaptés aux défis de son territoire, de sa population, ou encore de son administration.

Pauline Peretz, professeur d’histoire contemporaine à l’Université de Nantes de passage à Columbia mercredi, tentera de retracer ce rôle d’expérimentation sociale et politique au cours du siècle dernier, et de répondre à la question suivante : New York innove t-elle encore assez pour maintenir son rang de ville leader à l’heure actuelle ?

Où ? East Gallery, Buell Hall, Maison Française de Columbia, 515 West 116th Street, New York, N

Quand ? Mercredi 9 mars de 18h à 20h

Combien ? Gratuit

William Christie fait son show

Les Arts Florissants débarquent à New York ! Cet ensemble musical français de musique baroque est dirigé par le claveciniste et chef d’orchestre français de naissance américaine, William Christie. Connu dans le monde entier pour son inventivité et son interprétation magistrale de la musique baroque, Christie propose cette fois-ci un concert des actes célèbres de Jean-Phillipe Rameau : Le léger Anacréon. C’est l’histoire d’un poète vieillissant Anacréon – poète de l’Antiquité grecque –  qui se trouve confronté à un terrible dilemme : succomber aux plaisirs bachiques ou bien s’abandonner aux délices qu’offre l’amour…

Quand ? Vendredi 11 et samedi 12 mars à 19h30

Où ? Alice Tully Hall 10 Lincoln Center Plaza, New York, NY(212) 875-5456 ‎

Prix ? voir site: www.lincolncenter.org

 

Sophie la Girafe sauve la réputation de la France

De John Galliano et la liberté d’expression: la triste affaire du designer de Christian Dior tombe à pic pour la presse américaine qui en profite pour faire un peu de pédagogie sur les différences de conceptions radicales entre France et Etats-Unis sur cette question. C’est une décision de la Cour suprême de justice rendue la semaine dernière qui en fournit l’occasion. Saisie des manifestations d’une secte qui a pris pour habitude de huer les enterrements de soldats américains (au motif que ces morts seraient une punition divine pour la tolérance américaine face à l’homosexualité), la haute juridiction américaine a rappelé que la liberté d’expression devait primer: on ne peut interdire le plus intolérant des discours, s’il n’est qu’un discours.
Cette décision, remarque le Boston Globe, contraste nettement avec l’affaire Galliano qui, pour avoir déversé sa haine anti-sémite, “risque jusqu’à six mois de prison.” Aux Etats-Unis, il ne serait pas passé par la case prison, mais “le talentueux et troublant designer” tel que le qualifie le New York Times, aurait tout autant perdu son job…
Quand on ne parle plus de Sarkozy, un autre président revient sur le devant de la scène mais judiciaire cette fois. “Après des années à avoir profité de l’immunité présidentielle pour éviter toutes procédures légales, Jacques Chirac fait face à un procès“, écrit l’Associated Press. L’ancien président de la République est poursuivi dans l’affaire des emplois fictifs de la mairie de Paris. Il est accusé de détournement de fonds, abus de confiance et conflits d’intérêt lorsqu’il était maire de Paris jusqu’en 1995 avant qu’il ne devienne président jusqu’en 2007. A 78 ans, Jacques Chirac est “le premier chef d’Etat français à comparaître en justice depuis que le chef d’état collaborationniste [Maréchal Pétain] a été condamné“, souligne l’AP.
Cette semaine, Newsweek consacre un long article à Anne Lauvergeon, présidente d’Areva, “le plus grand constructeur de réacteurs nucléaires au monde.” La journaliste dresse le portrait de cette femme de 51 ans dont le mandat à la tête du groupe nucléaire français prendra fin en juin prochain. Surnommée “Atomic Anne”, elle est abonnée depuis de nombreuses années à la liste des femmes les plus puissantes du monde du magazine Forbes. On peut lire dans Newsweek qu’Anne Lauvergeon “semble être la plus efficace au monde en matière de prosélytisme de l’énergie nucléaire”.  Anne Lauvergeon confie au magazine que “le faible prix du pétrole et du gaz c’est fini pour l’avenir […] le nucléaire n’est pas l’unique solution mais est une partie de la solution.”
L’actualité française de cette semaine est aussi plus légère. C’est avec une pointe d’humour que Slate.com s’intéresse de près au succès américain de Sophie la girafe “une icône nationale” en France devenue “l’article pour bébé le plus vendu sur Amazon.com“. Il se vend dans l’Hexagone quasiment autant de girafes que d’enfants naissent par an. Créée en 1961 en France, ce jouet permettant aux bébés de faire leurs dents arrive en 2001 aux Etats-Unis où il se vend alors mal. La faute peut-être à son prix élevé entre $18 et $25 même en ligne. Au cours de ces dernières années, les ventes ont cependant grimpées car “ce joujou pour élite devient un phénomène de culture de masse“. Le journaliste s’interroge, “comment une girafe en caoutchouc de 20cm d’Europe est-elle devenue omniprésente aux Etats-Unis ?“. Les clés d’un tel succès résident apparemment dans la qualité du produit fabriqué en France à moins que ce ne soit aussi une question de mode comme le laisse sous-entendre le journaliste : “Pour ceux avec un sens esthétique plus développé (et avec un accès plus régulier à une carte de crédit) un hochet  en matière naturelle et fabriqué en France a un certain cachet“.

Angèle Dubeau et sa Pietà au FIAF

Fondée en 1997 par la violoniste Angèle Dubeau, La Pietà regroupe plusieurs musiciennes canadiennes de talent. Pour la première fois en concert à New York, elles joueront un répertoire de musique classique moderne et contemporaine.
PROGRAMME
Philip Glass (arr. M. Riesman)
– La Belle et la Bête
– The Hours
Arvo Pärt
– Summa
– Mozart Adagio
John Adams
– John’s Book of Alleged Dances excerpts
– “Relaxed Groove” (extrait de Road Movies)
Srul Irving Glick
– The Old Toronto Klezmer Suite IV: “The Rabbi’s Wedding at the Palmerston Street Shul”
Astor Piazzolla
– Adios Nonino (arr. J. Bragato, orch. A. Bareil)
Claude Gagnon
– Kamendja (orch. G. Ouellet)
George Enescu
– Romanian Rhapsody No. 1 (orch. M. Rudd)
Où ? Florence Gould Hall, FIAF – 55 East 59th Street, New York, NY 10022
Quand ? Jeudi 10 Mars à 20h
Combien ? $30 pour les membres, $40 pour les non-membres, en vente ici

Le FIAF pouponne

Déjà sponsor d’ ”à petits pas”, le programme du FIAF pour les enfants de moins de 5 ans, Jacadi poursuit son partenariat avec l’institution française de New York. Cette fois, la marque de vêtements pour enfants accueillera des ateliers dans ses boutiques new-yorkaises, à commencer par celle de l’Upper East Side jeudi matin.

Chansons, berceuses, comptines, jeux et bien plus encore, offrez à votre bébé un aller-retour pour la France !

Cerise sur le gateau, tous les participants recevront un gift bag.

Où ? Madison Avenue Boutique, 1242 Madison Avenue at 89th Street, NYC

Quand ? Mercredi 9 Mars à 10h

Combien ? Gratuit. RSVP conseillé au (212) 369-1616

Michel et Augustin débarquent aux US

«Deux bonhommes toqués», un packaging frais, un ton décalé, une communication drôle et punchy. La marque Michel et Augustin est une recette qui marche, et qui étend son terrain de jeu, depuis sa création en 2004. Michel de Rovira et Augustin Paluel-Marmont, les « trublions du goût » (c’est leur slogan) distribuent leurs biscuits, yaourts et jus de fruits dans tout l’hexagone, des enseignes de grande distribution aux petits commerçants, en passant par les cinémas UGC et MK2, dans les Starbucks français ou chez Air France. Ils sont présents en Belgique, en Suisse, en Grande-Bretagne, au Luxembourg, en Russie, au Japon, et depuis mi-décembre, aux Etats-Unis, dans les rayons de l’épicerie fine haut de gamme Dean et Deluca.
Une sorte de retour aux sources pour les deux entrepreneurs, qui racontent souvent à quel point l’aventure de Ben & Jerry’s, la marque de glaces née dans le Vermont les a inspirés. C’est en vacances dans le Vermont qu’Augustin entend parler pour la première fois de Ben&Jerry’s. C’est le déclic: il faut un produit qui raconte l’histoire et les péripéties de ses inventeurs.
Pour leur conquête du marché américain, Michel et Augustin souhaitent d’abord s’ancrer à New York en faisant du porte à porte et en écumant tous les magasins de Manhattan et Brooklyn. C’est comme cela qu’ils ont converti les commerçants français à leurs fameux sablés. La marque cartonne en France depuis six ans, avec un chiffre d’affaires d’une dizaine de millions d’euros. Les deux compères ont réussi le pari de faire émerger une marque différente et très identitaire dans un paysage concurrentiel extrêmement fort.
Pour l’heure, les produits Michel et Augustin sont distribués dans une quinzaine de magasins aux Etats-Unis et une cinquantaine de points de vente indépendants dans toute l’Amérique, coffee shop et french bakery compris, ainsi qu’une dizaine de points de vente au Canada. «Notre objectif, c’est d’être à terme la marque alimentaire française de référence aux US, souligne Augustin. On veut être à la fois une marque premium et populaire dans la distribution.» Un pari ambitieux, mais eux se disent «convaincus d’avoir un vrai potentiel de développement aux Etats-Unis».
Première réaction des distributeurs et des clients finaux lors du Winter Fancy Food Show, organisé le mois dernier à San Francisco : «The packaging is so cute and the cookies are so good !» Un premier bon point pour Michel et Augustin, qui sont encore en phase d’approche du marché américain. La marque, présentée comme 100 % naturelle, avec 0 % de calories, «mélange d’Amélie Poulain et de Hello Kitty, avec la réputation française pour la gastronomie», devrait plaire aux Américains, assure Augustin, qui prévoit de s’installer à New York en septembre 2012.

Bar Tabac fête son dixième anniversaire

On ne présente plus Bar Tabac, le spot franchouillard de Cobble Hill réputé pour ses festivités du 14 juillet.
Ce soir le restaurant ne célébre pas la prise de la Bastille mais ses 10 ans, et l’ambiance risque d’être une fois encore survoltée : champagne, gateau et concert. Le groupe Lipbone assurera l’ambiance musicale de 19h à 22h.
Bar Tabac
128 Smith Street
New York, NY 11201-6258
(212) 923-0918

Une virée à Williamsburg

A Williamsburg, toute journée digne de ce nom commence par un brunch bien copieux. La cantine du quartier, bio évidemment, c’est indéniablement Egg (135 North 5th St.). Au menu, des oeufs bien sûr, mais pas que ! On recommande les Eggs Rothko ($9) et les hashbrowns ($2.50), le bon café et les jus de fruis frais pressés.
Découragé par la file d’attente devant Egg ? A la place, goûtez aux French Toast au mascarpone et aux fraises ($8) de Rabbithole (352 Bedford Av.) ou aux pancakes à la ricotta et aux fruits ($12) de Five Leaves (18 Bedford Av.), à la limite de Greenpoint.
Allergiques aux acariens, passez votre chemin. Le shopping à Williamsburg est vintage sinon rien. Première étape, la caverne d’Ali-Baba du second-hand, Beacon’s Closet (88 N 11th St). Chaussures, accessoires et vêtements à gogo (dont une pièce entière dédiée aux hommes), le tout classé par couleur. Avec un peu de chance (et de courage), vous pourrez aussi dégoter des trésors 70’s ou 80’s aux adresses suivantes : Buffalo Exchange (332 E 11th St), Amarcord (223 Bedford Av.) et ViceVersa (241 Bedford Av.).
Ennemis des friperies, faites plutôt un tour au Mini Mini Market (218 Bedford Av.), qui propose tee-shirts imprimés et accessoires en tout genre. Juste à côté, une petite galerie commerçante couverte, qui abrite un café, la charmante librairie Spoonbill & Sugartown, une petite boutique pleine d’idées cadeaux rétro, ou encore un magasin de gadgets high-tech.
Si vous avez le budget, un détour par Jumelle (148 Bedford Av.) et Bird (203 Grand St.) pour les pièces de créateurs et par The Future Perfect (115 N 6th St.) pour le design et la déco, s’impose.
Chez Brooklyn Kitchen (100 Frost St.), le rendez-vous préféré des foodies du coin, vous trouverez tous les ustensiles de cuisine possibles et imaginables. Vous pourrez même participer à des cours de cuisine animés par les chefs les plus réputés de Brooklyn – entre $40 à $100, plus d’infos ici.
Pour seulement $9.99, visitez la petite Chocolate Factory locale, Mast Brothers Chocolate (105 North 3rd St.). Craquez pour une tablette ($7) à l’emballage coloré estampillé “Brooklyn”, qui ravira à coup sûr les amateurs de saveurs chocolatées corsées.
Et pour l’accompagner d’une boisson chaude à emporter, on s’arrête au spot incontournable de Bedford, El Beit (158 Bedford Av.) ou bien à Blue Bottle (160 Berry St.), qui torréfie les grains sur place et vend même ses meilleurs crus sur son site internet.
Une petite faim ? Goûtez le “meilleur bagel de Brooklyn” (c’est la façade qui le dit) au Bagel Store (247 Bedford Av.), ou craquez pour une délicieuse pâtisserie chez Bakeri (150 Wythe Av.).
Pour diner, direction le paradis du poulet frit, Pies n’ Tighs (166 South 4th St.) ou bien Dumont (deux adresses: 314 Bedford Av. et 432 Union Av.), maître incontesté du burger. Deux institutions du quartier, cheap et conviviales, et donc souvent prises d’assaut.
Si vous êtes plutôt verre de vin et plateau de fromages, on ne saurait que vous conseiller le wine bar italien D.O.C. (83 N. 7th St.), le cosy Vutera (345 Grand St.) ou bien l’ambiance tamisée de Nita Nita (146 Wythe Avenue).
A noter, la plupart de ces restos possèdent une arrière-cour, à tester dès l’arrivée des beaux jours !
Pour vous imprégner de l’atmosphère unique du quartier une fois la nuit tombée, faites une escale à la Brooklyn Brewery (79 N 11th St.), fournisseuse officielle de la désormais culte Brooklyn Lager depuis 1988. Poursuivez la soirée au Brooklyn Bowl (61 Wythe Av.), un bowling/bar/salle de concert de plus de 2000m², lieu incontournable de la vie nocturne de Williamsburg. Consultez aussi les programmes des concerts et soirées de la Knitting Factory (361 Metropolitan Av.), du Music Hall of Williamsburg (66 North 6th St.) et de Public Assembly (70 North 6th St.), ambiance underground et arty assurée. Mais ne vous arrêtez pas en si bon chemin : désormais les taxis ne manquent pas sur Bedford Avenue, et le L Train roule toute la nuit !
Photo : Copyright © Guillaume Gaudet

Shopping éclectique

Rendez-vous d’abord à la boutique Court de Nolita, qui organise des soldes sur deux marques, Lindsey Thornburg et Sophomore. Une centaine de pièces concernées, dont plein de t-shirts et de robes à seulement $40.
Jusqu’au samedi 5 Mars
Court, 178 Mulberry St. (entre Broome et Kenmare st.); 212-925-1022.
Ensuite, direction Dumbo, où Brooklyn Industries inaugure sa 6e boutique du borough en affichant des prix défiant toute concurrence tout le week-end. Le principe est simple : tous les articles des collections homme et femme sont à moins de $50 ! Accessoires à partir de $2, t-shirts à $10, jupes à $15 et robes à $25.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
70 Front Street (et Main Street), DUMBO, Brooklyn. RSVP à [email protected]
Veste en mouton à $55 (au lieu de $110), manteau 70’s avec un col en loup à $160 (au lieu de $320) et étole en vison 50’s à $60 (au lieu de $130), c’est ce que vous pourrez trouver au Church Street Surplus, une boutique de seconde main spécialisée dans la fourrure qui casse ses prix tout le week-end.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
327 Church St entre Canal et Lispenard Sts, 212-226-5280; plus d’infos sur le site

Le créateur Richard Chai, ancien de chez Marc by Marc Jacobs, organise ses tous premiers soldes en ce moment. Résultat, jusqu’à moins 90% (non vous ne rêvez pas!) sur sa collection éponyme, à suivre d’ailleurs de près.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
Soho Grand Hotel – in the Harbor Room, 310 West Broadway (entre Grand et Canal St).
Une fois n’est pas coutume, voici un bon plan 100% masculin : les soldes de mi-saison chez Andrew Buckler, qui durent tout le week-end dans la boutique du Meatpacking. Réductions de 50% à 85% sur les vestes, chemises et pulls (entre autres), de quoi se concocter un look à la façon des groupes de rock que le designer habille depuis maintenant plusieurs années.
Jusqu’au dimanche 6 Mars
13 Gansevoort Street (entre Hudson et West 13th St.); 212-255-1596.
Auparavant réservé aux professionnels, Playtime NY est désormais aussi ouvert au public. La boutique éphémère située au coeur de Soho est un véritable paradis pour les parents qui veulent chouchouter leur progéniture : mode enfants, articles pour bébé, maternité, jouets ou même literie et ameublement, le tout jusqu’à moitié prix.
Jusqu’au lundi 7 Mars
82 Mercer St., (et Broome St.)

Le soleil commence à pointer le bout de son nez, c’est l’occasion d’investir dans une nouvelle paire de Robert Marc ! Et pour les binoclards, la plupart des luxueuses lunettes de vue sont exceptionnellement à moitié prix.
Jusqu’au dimanche 13 Mars
Adresses et horaires ici
Chez International Playground, les collections homme et femme vont de moins 20 à moins 30%, et les fameuses derbies Osborn, faites main, sont à seulement $100.
Jusqu’au dimanche 13 Mars
13 Stanton St., près de Chrystie St. ; 212-228-2323
Adeptes du shopping « eco-friendly », direction Sustainable NYC qui propose jusqu’à 40% sur ses articles biodégradables, recyclables et biologiques. Les tennis en daim passent de $55 à $41, les colliers de perles en papier Crafts for Peace de $19 à $14 et les seaux à compost en inox de la marque RSVP de $49 à $37.
Jusqu’au mardi 15 Mars
139 Ave A at 9th St, 212-254-5400; sustainable-nyc.com

Survivre en débat

Le Fiaf, Bookforum et Villa Gillet vous proposent de “donner votre avis”. Comment ? Grâce à un programme qui réunit les auteurs contemporains français et américains et qui proposent des discussions dynamiques autour de sujets qui constituent une base culturelle commune. Tout tourne autour de l’utilisation du terme “survivant”, qui peut revêtir une multitude de sens, selon que l’on est artiste, psychologue ou politicien. Cela décrit-il seulement une personne qui a subi un traumatisme ou une conquête plus héroïque du destin ? En somme, quels sens peut revêtir ce terme, et quels débats peut-il y avoir autour d’une signification?

A noter : les romanciers Philippe Forest et Francisco Goldman vont analyser l’utilisation de ce mot et approfondir notre compréhension.

Attention tout est en Anglais !

Où ? Au Skyroom : 22 East 60th Street  New York, NY 10022

Quand ? Mercredi 9 mars à 20h

Combien ? 10$ pour les membres FIAF et les étudiants (sous présentation de la carte étudiant ou ID) et 15$ entrée générale. En vente ici.