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Bastille Day 2023: les rues de Manhattan en bleu-blanc-rouge le 16 juillet

Publié le 22 juin 2023. Mis à jour le 16 juillet 2023 : la Street Fair sur Madison Avenue a été annulée en raison de la pluie. Les évènements prévus au FIAF sont maintenus.

Le cœur de Manhattan aux couleurs de la France ! Même s’il pleut, le FIAF organise Midtown son traditionnel Bastille Day, ce dimanche 16 juillet de midi à 5pm. Comme l’an dernier, Madison Avenue entre les 59e et 63e rues, ainsi que la 60e entre Madison et Fifth Avenues seront fermées aux voitures pour nous laisser profiter des festivités. Avec au programme : des concerts, des activités familiales, une projection de films et bien sûr, de quoi se régaler.

Le coup d’envoi sera donné à midi (12pm) par l’ouverture d’une cinquantaine de stands présentant le meilleur de la gastronomie française et de la culture francophone (retrouvez-nous au stand French Morning/Frenchly). Petits et grands pourront profiter de multiples activités : jeux, coin coloriage sur le thème du 14-Juillet animé par des instructeurs du Centre de langues FIAF et des séances de remise en forme dirigées par des entraîneurs d’Asphalt Green -association sportive d’Upper East Side. 

Concerts 

Côté musique et spectacles, en raison de la pluie, ça se passera finalement à l’intérieur du FIAF, sur la scène du Florence Gould Hall (entrée par le 22 East 60th Street entre Park Ave. et Madison Ave.) : dès 12:40pm, des membres de la célèbre comédie musicale « Moulin Rouge » interpréteront des extraits de la nouvelle adaptation théâtrale du film de Baz Luhrmann. 

À 1:30pm, l’auteure-compositrice-interprète parisienne Naomi Greene mêlera sa voix aux harmonies de sa harpe. Aujourd’hui de retour à Paris où elle écrit son premier album, Naomi Greene connaît bien la scène américaine : elle a vécu à Los Angeles où elle a collaboré avec M83, La Femme, Jim James et Oberhofer. 

À 2:45pm, c’est Malika Zarra qui prendra la relève sur scène. La chanteuse, compositrice et productrice franco-marocaine interprètera des chansons en berbère, arabe marocain, français et anglais. Malika Zarra retrouvera son public new-yorkais qui a pu l’entendre au Carnegie Hall et au Lincoln Center.

Enfin vers 4pm, BoByGroove (Clément Mercet de son vrai nom, de la famille French Morning), moitié du duo français Cosmic Gardens basé à Brooklyn, clôturera, par ses compositions électro, les festivités musicales tricolores.

Des bulles et du cinéma 

Toujours au FIAF mais à l’étage, dans la Skyroom), on célèbrera la fête nationale au champagne et rosé. De 1pm à 2:30pm puis de 3:30pm à 5pm, vins et champagne seront proposés (Vineyard Brands), le tout accompagné de madeleines et de mini quiches (Miss Madeleine), de macarons (Thierry Atlan) et de fromages (Cheese2U.com). Les réjouissances s’achèveront par un concert du groupe de steel-drum de Saint-Martin, les Jolly Boys. 79,57 $ par personne. Billets ici.

Et pour ceux qui voudront prolonger ce Bastille Day 2023, le FIAF proposera une séance cinéma à 5:30pm au Florence Gould Hall (55 East 59e rue) avec la projection de « The Innocent »  de Louis Garrel (en français et sous-titré en anglais). Le film a reçu 11 nominations aux César 2022, il a remporté le prix de la meilleure actrice dans un second rôle (Noémie Merlant) et celui du meilleur scénario original. 17,20 $ pour les membres du FIAF, 20,05$ pour les non-membres. Billets ici.

Des prix à gagner

Le FIAF profitera de cette journée en bleu-blanc-rouge pour présenter, sur différents stands, ses activités : cours de français pour enfants et adultes, accès à sa bibliothèque ou encore ses programmes culturels. Vous pourrez y tenter votre chance : une vingtaine de prix sont à gagner dont le gros lot, un voyage de 5 jours pour deux personnes à Saint-Martin. Tirage au sort en ligne le vendredi 21 juillet, les gagnants seront annoncés sur le site du FIAF dans la soirée.

Happy Bastille Day !

Randonnées, lacs et marchés locaux: Un weekend d’été dans les Pocono Mountains

Destination prisée des skieurs l’hiver, les Pocono Mountains font également figure d’escapade idéale pour un week-end d’été au calme, à seulement deux heures en voiture de New York. Voici une idée d’itinéraire sur trois jours dans cette région montagneuse de Pennsylvanie.

Jour 1

Matin : les sites internet comme AirBnb et Vrbo proposent de nombreuses propriétés à la location dans les Poconos. Lors de notre weekend fin mai, nous avons loué un chalet sur les hauteurs de Greentown, au Nord de la région. Le coin offre de nombreux itinéraires de randonnées dans les bois. On vous conseille le Promised Land State Park, un parc naturel de 1200 hectares qui entoure un lac du même nom. Retrouvez la liste complète des randonnées ici (pour tous les niveaux). (100 Lower Lake Rd, Greentown).

Après-midi : Après un pique-nique en forêt, direction l’immense lac Wallenpaupack situé plus au Nord, qui dispose d’une plage publique où la baignade est autorisée. La Palmyra Township Public Beach dispose de grandes pelouses où s’allonger et également d’une plage de sable pour les enfants. La vue est superbe et dégagée sur les forêts environnantes. (2512 US-6, Hawley).

Jour 2

Matin : Profitez d’être à la campagne pour aller faire le tour des brocantes et fermes locales. À cinq minutes du village de Greentown se trouve Pieces of the Past Antiques, un gigantesque capharnaüm d’objets en tout genre, étalés sous plusieurs abris en taule. De quoi passer une bonne partie de la matinée à chiner des vieux meubles, enseignes lumineuses et autre article de décoration d’intérieur. (518 Twin Rocks Rd route 191, Newfoundland).

Après-midi : Les options pour déjeuner dans le coin ne sont pas nombreuses. Pour un choix dépaysant, direction Roadside Bistro (1026 Main St, Newfoundland), un foodtruck apprécié des locaux dont la spécialité est le lobster roll (20$). On peut ensuite s’asseoir sur les tables et apprécier la vue sur les prés et la forêt. Après la pause repas, c’est le moment de faire quelques emplettes dans les fermes du coin. On vous conseille la Stevens Farm (652 Sterling Rd, Sterling), qui cultive la terre depuis sept générations à Sterling, ville voisine de Greentown. Vous y trouverez notamment des bonnes confitures, du miel, des tartes au pomme et du cidre local. Les propriétaires vous laisseront également vous balader sur la propriété et utiliser leur balançoire pour les enfants.

Jour 3

Matin : Si votre chalet/location dispose d’un espace extérieur, profitez de votre dernière matinée pour vous prélasser sur la terrasse, avec brunch et livre à la main sous l’ombre des arbres.

Après-midi : Pour perdre les calories englouties et bien terminer le séjour, direction le golf de Paupack Hills, situé sur les hauteurs du lac Wallenpaupack (125 Country Club Drive, Greentown). Il vous en coûtera 75$ pour réaliser un parcours de 18 trous avec location de voiturette incluse. La vue sur le lac et la région sont à couper le souffle. Les non-membres du club doivent s’enregistrer en ligne pour réserver leur tee time.

Vols plus fréquents, nouvelle destination: Air France étoffe son offre nord-américaine

Les cieux transatlantiques seront bleu-blanc-rouge cet hiver. Air France a annoncé, le 12 juillet dernier, un renforcement de son offre nord-américaine pour la fin de l’année.

Nouvelle liaison Paris-Raleigh

Première nouveauté, la compagnie nationale ajoutera une destination à ton tableau : l’aéroport de Raleigh-Durham (Caroline du Nord). Trois vols directs auront lieu chaque semaine (les lundis, mercredis, vendredis) au départ de Roissy-Charles de Gaulle à partir du 30 octobre 2023, précise Air France dans un communiqué. L’avion de 279 sièges partira de Paris en début d’après-midi (13h30) pour arriver à RDU à 4:35pm heure locale. Les vols dans l’autre sens décolleront à 6:45pm pour atterrir à 8h25 le lendemain.

Haut-lieu de la recherche avec sa concentration d’universités, la capitale de la Caroline du Nord est la quatorzième destination d’Air France sur le sol américain après Atlanta, Boston, Chicago, Dallas-Fort Worth, Detroit, Houston, Los Angeles, Miami, New York JFK, New York Newark, San Francisco, Seattle et Washington DC.

Record pré-pandémie battu

En plus de cette nouvelle destination, le compagnie prévoit d’accroitre ses vols entre Roissy et Dallas-Fort Worth (Texas). Pendant l’hiver, cinq liaisons hebdomadaires seront proposées par semaine contre trois l’an dernier. Les Paris-Montréal et Paris-Vancouver seront aussi plus fréquents. Ils passeront de dix-sept à vingt-et-un et de trois à cinq respectivement.

Bonus pour les Montréalais : Air France prévoit aussi de reprendre sa liaison saisonnière entre la ville québécoise et Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) avec deux vols par semaine les mardis et samedis à partir du 2 décembre 2023.

Ces annonces confirment le rebond du marché transatlantique trois ans après le début de la pandémie. D’après Airlines for America (A4A), un groupe de défense des intérêts des compagnies aériennes, 4 353 vols transatlantiques sont prévus par semaine en juillet, soit 115 de plus que le record de juillet 2019. À moins que la météo et le manque d’aiguilleurs du ciel n’en décident autrement.

Bastille Day 2023 à SummerStage: rap et variété pour célébrer la fête nationale

La nuit n’est pas encore tout à fait tombée quand Benabar sort de scène, fatigué mais heureux. Le chanteur, qui se produit rarement en dehors de France et de quelques pays francophones, faisait sa première américaine à Central Park, devant quelque 5.000 spectateurs… Pression ? Oui, mais, dit-il, « il faut traiter un concert comme un concert, que tu sois ici ou à Rouen. C’est un peu comme quand tu fais l’Olympia, si tu commences à penser aux symboles, à l’histoire, c’est castrateur ». N’empêche, le chanteur avait beaucoup réfléchi au contenu du concert. « On m’a demandé de faire des reprises de chansons connues des Américains, ce qui est je suppose une manière polie de dire que personne ne me connaît ici… », s’est-il amusé sur scène, avant de se lancer dans l’interprétation de « Non, je ne regrette rien » d’Edith Piaf. « Sérieusement, j’étais super content de le faire, confie-t-il une fois sorti de scène. C’était l’occasion rêvée : je ne vais jamais la chanter ailleurs, et d’ailleurs je ne fais jamais de reprise. Là, je me le suis autorisé ! ».

Éclectisme

Benabar avait aussi préparé une autre reprise, celle de « Comme d’habitude » de Claude François, en traduisant en anglais le texte original (et non pas le texte de « My Way » qui a rendu la chanson célèbre aux États-Unis). Il a finalement fait l’impasse, « pour ne pas entrer dans des débats stériles sur “est-ce une chanson française ou américaine ?”… » et a consacré l’essentiel de son tour de chant à ses succès, dont « Le dîner  ». L’essentiel, dit-il, est d’avoir finalement pu chanter ici, (« on aurait dû venir il y a trois ans, mais il y a eu la pandémie… »), et de l’avoir fait en compagnie de tous les musiciens et techniciens qui l’accompagnent depuis vingt ans. « C’est le pied de pouvoir être ici tous ensemble… Il y avait plus de volontaires que pour aller à Dreux, c’est marrant… ». 

Ce Bastille Day organisé par le Consulat général de France à New York et le Comité des Association françaises et de langue française (CAF), se voulait résolument éclectique avec, en ouverture, des démonstrations de breakdance par un groupe des jeunes danseurs français et américains, façon d’anticiper les J.O. de Paris 2024, où le breakdance (ou breaking) fera son entrée comme discipline olympique (depuis la Place de la Concorde). Puis après Bénabar, le rappeur Passi a fait danser la foule au son de ses succès, des « Flammes du mal » à  « Je zappe et je mate ». À la nuit tombée, le DJ Joachim Garraud, grand habitué de ces soirées Bastille Day, s’est installé sur scène avec Marie Berson, chanteuse, DJ et flûtiste. Leur étonnant duo a transformé la pelouse en dance floor et fait vibrer avec quelques grands classiques de la chanson française remixés (dont encore et toujours Edith Piaf bien-sûr). 

Passi au Bastille Day 2023. Crédit : Jean-Baptiste Chaleroux

Une nouvelle tradition

« Organiser une soirée comme ça c’est comme un mini-festival, notait Jérémie Robert, le Consul général de France à New York. Le programme est un peu le fruit du hasard, des amitiés qui permettent d’avoir tel ou tel, mais aussi (…) de la volonté de construire un ensemble qui rassemble le plus grand nombre ». C’est aussi une obligation : pour la première fois cette année, ce Bastille Day faisait partie du programme officiel de SummerStage. Si la soirée s’était déjà tenue sur la même scène du Rumsey Playfield les deux années précédentes, les lieux avaient seulement été loués. Être désormais intégré au célèbre festival d’été de Central Park permet de faire baisser les coûts de la soirée (plus de location à payer), mais oblige aussi à présenter un programme susceptible d’attirer le plus grand nombre. « Ils tenaient par exemple à ce qu’on ait du rap, confie le consul. Ça tombait bien : nous aussi ! ». 

En faisant le plein (environ 7000 personnes en cumulé pendant les 4 heures de soirée), ce Bastille Day à SummerStage a donc de bonnes chances de devenir une nouvelle tradition française de New York.

Philippe Uter, le styliste des stars, lance sa marque de mode

Installé à Los Angeles depuis 7 ans, le styliste français Philippe Uter, dont le carnet d’adresses va de Noah Schnapp à Milla Jovovich, Adriana Lima, Brad Pitt ou Elle McPherson, vient de dévoiler la première capsule de sa marque de prêt-à-porter, Uter.

Originaire de Moselle, élévé auprès d’une grand-mère couturière, Philippe Uter découvre la mode à l’âge de 4 ans. « Tout a commencé par un défilé de Yves Saint Laurent retransmis à la télévision. Un vrai déclic pour moi, raconte le créateur. Et qui m’a convaincu d’aller faire mes études à la Chambre Syndicale de la Couture parisienne. »

Du Festival de Cannes à Los Angeles

S’ensuit quelques années à Paris, où il fait la rencontre du photographe Ali Madhavi qui le recommande sur un premier shooting photo pour le magazine GQ où il assiste la styliste Leïla Smara. Formé aux relations presse chez Karl Lagerfeld, il enchaîne au Vogue France, collabore auprès de la styliste Monica Pillosio, pour les maisons Elie Saab, Longchamp, Manish Arora, devient rédacteur en chef du magazine masculin en ligne Guapo, assiste Alexandra Golovanoff à l’émission « La mode, la mode, la mode »… avant une rencontre décisive.

Silhouettes en soie et aux imprimés inspirés par Picasso. © Uter

« Au cours d’une rencontre avec l’actrice Ludivine Sagnier lors d’un shooting photo, celle-ci m’a demandé de m’occuper de son stylisme en l’habillant pour le Festival de Cannes, les tapis rouges des soirées privées, les dîners officiels… D’autres collaborations ont suivi, avec Louise Bourgoin notamment, avant que l’on me conseille d’aller tenter ma chance à Los Angeles. Avec mon ami, Jonathan Frydman, attaché de presse français à Los Angeles, j’ai commencé les allers-retours et tenté ma chance. »

En quelques mois, le garçon fait sa place dans la Cité des Anges, séduit la pointure du « stylisme célébrités », Micaela Erlanger, à qui l’on doit notamment les tenues des actrices Meryl Streep, Lupita Nyong’o ou Diane Kruger, et intègre l’agence de stylisme et de talents référence à Los Angeles, The Only Agency avec laquelle il signe ses premiers contrats en solo pour l’acteur Noah Schnapp, l’un des héros de la série « Stranger Things », et aussi Teri Hatcher, Leni Klum, Elle MacPherson…

Créer sa marque aux États-Unis plutôt qu’en France

7 ans après son arrivée à West Hollywood, Philippe Uter ajoute à ses talents de styliste, ceux de créateur, en lançant Uter. Une collection capsule de quatre pièces aux imprimés inspirés par les dessins et peintures de Pablo Picasso. « Petit, je peignais et exposais mes toiles en Moselle, là où j’ai grandi. J’ai repris l’exercice pendant la phase de Covid, converti mon showroom en atelier, imaginé un premier imprimé destiné à l’origine pour un papier-peint que j’ai ensuite adapté à un premier modèle de chemise, ma pièce fétiche. »

De fil en aiguille, Philippe Uter monte une première collection capsule autour d’une chemise, un short et un pantalon en soie, déclinés dans quatre couleurs, active son réseau d’amis à Los Angeles et séduit l’entrepreneuse Laure Hériard-Dubreuil, la fondatrice du concept-store The Webster qui accepte de vendre sa collection.

Le style Uter, soie et imprimés. © Uter

Distribuées à son carnet d’adresses, envoyées à Lady Gaga, Nathalie Portman, Beyoncé ou encore Lewis Hamilton, les pièces Uter pourraient se retrouver prochainement sur les réseaux sociaux et lors d’événements médiatiques à Los Angeles. « Un sésame pour se faire remarquer », avoue Philippe Uter, qui prévoit de dévoiler à chaque nouvelle saison des imprimés inédits, de nouvelles pièces, et monter des collaborations auprès de marques de décoration, des hôtels…

« Je n’aurais jamais lancé une marque en France, conclut le créateur, parce que l’humeur générale ne tire pas vers le haut, et aussi parce que la concurrence est forte. L’esprit positif de Los Angeles, les encouragements quotidiens, et l’idée que tout est possible ici, aident à rêver de jolies perspectives. »

Les Petits Chanteurs de Monaco en concert à Miami

C’est l’un des trésors du Rocher. Les Petits Chanteurs de Monaco donneront de la voix lors de trois concerts dans le sud de la Floride. Dans le cadre d’une tournée américaine, qui les a déjà emmenés à New York et Washington, ils poseront leurs valises à Weston et Miami fin juillet.

Les vingt-cinq choristes, des garçons âgés de 9 à 15 ans, se produiront à la Cathédrale de St Mary (7525 NW 2nd Avenue) le jeudi 20 juillet à 7pm et au Centre des Arts performatifs Wertheim sur le campus de Florida International University (10910 SW 17th Street) le samedi 22 juillet à 7pm. Les deux performances sont gratuites et ouvertes à tous. Le vendredi 21 juillet, ils participeront à la messe de 7pm à la Katharine Drexel Catholic Church (2501 S Post Road, Weston) et feront un mini-concert de 10-15 minutes dans la foulée.

Formée en 1974 au sein de la Cathédrale de Monaco, la formation participe au rayonnement de la principauté dans le monde. Les « petits ambassadeurs chantants », comme les surnommait le Prince Rainier III, ont déjà effectué plusieurs déplacements aux États-Unis, chantant notamment God Bless America au Yankee Stadium à New York. Ils ont aussi prêté leur talent vocal à de grands événements internationaux et des œuvres de charité. Leur répertoire comprend des œuvres classiques (Mozart, Bach, Fauré…), des chants populaires français et monégasques, ainsi que des morceaux patriotiques américains. Lors de leurs concerts floridiens, ils présenteront, parmi d’autres compositions classiques et contemporaines, le Magnificat de Haydn, trois morceaux de Fauré, L’hymne à l’amour d’Edith Piaf et un chant traditionnel monégasque.

Cinéma: les films en plein air à SF et sa région

Publié le 18 mai 2023. Mis à jour le 13 juillet 2023.

Le cinéma a pris ses quartiers d’été en plein air. Un peu partout autour de la Bay Area, on peut se faire une toile dans un parc, sur une esplanade ou au bord de l’eau, et gratuitement la plupart du temps. N’hésitez pas à apporter couvertures et de multiples épaisseurs pour une soirée bien au chaud. Voici notre sélection :

Sundown Cinema à San Francisco

Organisé par la SF Parks Alliance, Sundown Cinema présente pour la cinquième année une sélection de classiques à voir ou à revoir dans différents parcs de San Francisco. Au programme,

  • Invasion of the Body Snatchers (1978) à Alamo Square le jeudi 8 juin
  • Top Gun: Maverick (2022) dans le Presidio le vendredi 30 juin.
  • Moana (2016) à Crane Cove Park le vendredi 21 juillet
  • Mamma Mia ! (2008) à Dolores Park le vendredi 18 août
  • Black Panther: Wakanda Forever (2022) à India Basin Shoreline Park le vendredi 8 septembre
  • Legally Blonde (2001) au Ferry Building le vendredi 29 septembre
  • Ghostbusters (1984) au Jerry Garcia Amphitheater le vendredi 20 octobre

Les festivités commencent à partir de 6pm avec musique et jeux. Les séance sont gratuites, mais on peut toutefois réserver des places VIP dont la vente finance les programmes organisés par la SF Park Alliance. Plus d’infos.

The Cut outdoor Cinema à San Francisco

Ce tout nouveau cinéma en plein air, qui a ouvert ses portes durant l’été 2022, est situé au cœur de San Francisco. Entre les gratte-ciels du downtown, on peut réserver un transat ou un bean bag, et agrémenter sa projection de libations disponibles au bar, ou de friandises. La programmation est assez éclectique pour attirer des spectateurs de plusieurs générations, qui reverront ou découvriront avec plaisir des classiques du cinéma américain :

  • Moulin Rouge (2001) le vendredi 19 mai, à 8pm
  • Shrek (2001) le samedi 20 mai à 5:30pm
  • Back to the future (1985) le samedi 20 mai à 8pm
  • Grease (1998) le dimanche 21 mai à 5pm
  • The Big Lebowski (1998) le dimanche 21 mai à 8pm
  • Pretty in Pink (1986) le vendredi 26 mai à 8pm
  • Who framed Roger Rabbit? (1988) le samedi 27 mai à 5:30pm
  • Ghost in the shell (2017) le samedi 27 mai à 8pm
  • Harry Potter and the half blood prince (2009) le dimanche 28 mai à 4:30pm
  • True romance (1993) le dimanche 28 mai à 8pm
  • Crazy, Stupid, Love (1993) le vendredi 2 juin à 8pm
  • Concert Free Tibet (1998) le jeudi 15 juin à 7:30pm. Cette projection célèbre les 25 ans de ce concert organisé à San Francisco

250 Main street, San Francisco 94105. Plus d’infos et billets. 

Movies in the park à Mill Valley

Au nord de San Francisco, la petite ville de Mill Valley est une charmante étape pour un dîner al fresco suivi d’un bon film. La ville a misé sur des classiques qui devraient plaire à toute la famille.

  • The Nightmare Before Christmas (1993) le vendredi 2 juin à Old Mill Park
  • School of Rock (2003) le vendredi 14 juillet à Old Mill Park
  • Finding Nemo (2003) le vendredi 11 août au Mill Valley Community Center Lawn
  • Monsters University (2013) le vendredi 8 septembre au Old Mill Park
  • Pirates of the Caribbean (2003) le vendredi 13 octobre au Old Mill Park
Les films commencent à la nuit tombée. Plus d’infos.

Waterfront flicks à Oakland

En juin et juillet, la coquette Jack London Square se transforme en cinéma en plein air. On peut acheter un repas à emporter dans l’un des nombreux restaurants qui bordent cette place animée d’Oakland, et profiter d’une soirée agréable à la belle étoile. Au programme :

  • Mean Girls (2004) le samedi 24 juin
  • Back to the future (1985) le samedi 1 juillet
  • Finding Dory (2016) le samedi 8 juillet
  • Minions, the rise of Gru (2022) le samedi 15 juillet

Les films commencent à 8:30pm. Plus d’infos.

Family Movie Nights à Palo Alto

Les grandes pelouses de Mitchell Park accueilleront de juin à août plusieurs films que les plus jeunes vont sûrement adorer ! Si vous n’avez pas eu l’occasion de vous faire une toile récemment, voici une excellente occasion de vous rattraper car tous les films datent de 2022 ou 2023.

  • Paws of Fury Legend of Hank (2022) le vendredi 9 juin
  • Lightyear (2022) le vendredi 23 juin
  • DC League of Super Pets (2022) le vendredi 7 juillet
  • Minions – The Rise of Gru (2022) le vendredi 21 juillet
  • Strange World (2022) le vendredi 11 août
  • Super Mario (2023) le vendredi 25 août

Les projections commencent à 7:30pm. Plus d’infos. 

Anniversaire et Bastille Day: Pour ses 10 ans, Coucou voit grand à New York

Publié le 15 juin 2023. Mis à jour le 13 juillet 2023.

Dix ans, ça se fête ! Depuis l’ouverture d’un petit local à Brooklyn et l’installation à Nolita au cœur de Manhattan, l’école a grandi, recruté et surtout appris le français à des milliers de francophiles motivés ! Pour marquer le coup et passer le cap de cette décennie en beauté, Coucou French Classes prévoit une après-midi de festivités le samedi 15 juillet prochain. À vos agendas. Entre 1pm et 5pm, les élèves, amis et tous les francophiles de New York sont conviés à une Street Party, ambiance festival de quartier, pour fêter leur anniversaire mais aussi notre 14-Juillet aka Bastille Day.

Devant l’école et autour de ce bloc très français rebaptisé Little Paris par Coucou, les curieux et les gourmands pourront assister à des performances artistiques (par les professeurs eux-mêmes dont la majorité sont chanteurs, acteurs ou danseurs), des sets DJ et un concert de gipsy jazz. Le tout en profitant des stands gourmands de leurs partenaires privilégiés comme Murray’s Cheese, Maman ou Michel&Augustin.

Après-midi portes ouvertes

L’idée, « c’est de célébrer la France et Coucou, faire la fête avec tous ceux qui ont été là pendant ces dix dernières années et nous faire connaître auprès des autres », explique Victoire Lester, CEO de Coucou French Classes.

Le bâtiment sera également ouvert au public pour faire découvrir l’atmosphère décontractée de l’école décorée comme un appartement trendy new yorkais, avec son espace cuisine, sa bibliothèque et ses salles de classe nommées en hommage à de grands noms de la culture française.

Que souhaiter à Coucou pour les dix prochaines années ? « Notre objectif, c’est de continuer à dépoussiérer l’apprentissage du français et devenir prescripteur en terme de culture française moderne à New York. Et ailleurs », conclut Victoire Lester.

Détails sur l’après-midi festive ici.

Ready pour une Block Party?

À l’origine de la culture hip hop, dans les années 70, les Block Party étaient des rendez-vous populaires organisés dans les quartiers new-yorkais de Queens, de Brooklyn ou du Bronx. Pour quelques dollars, les amateurs pouvaient danser sur les mix des DJ dont les grands pionniers furent Grandmaster Flash, Afrika Bambaataa ou Pete « DJ » Jones. Lors de ces fêtes populaires, illégales mais tolérées par la police qui fermaient les yeux, les habitants d’un quartier bloquaient les deux côtés de la rue avec des barrières et se rassemblaient pour écouter des DJ qui pompaient le courant des lampadaires pour diffuser leur son.

Toujours la même envie de danser

Aujourd’hui ces fêtes de quartier existent toujours à New York mais différemment. Elles sont beaucoup plus réglementées, légalement organisées, et réunissent le voisinage, tout âge confondu, autour de musiciens, stands de boissons et de nourriture, avec toujours la même envie de danser et de faire la fête.

Pendant l’été, il y en a un peu partout dans New York, on a testé celle de Bedford -Stuyvesant à Brooklyn récemment, avec le fameux Dj Stretch Armstrong qu’on aime particulièrement. C’était à l’occasion de l’inauguration des Open Streets, ces rues fermées à la circulation le week-end pour laisser la place aux piétons. On a adoré danser pendant 3 heures en plein milieu de la journée sur du Hip-Hop, du Funk, du R&B et même du reggae. 

Si vous êtes prêts vous aussi à faire la fête sans vous coucher tard, on vous conseille d’essayer Hip Hop Closet Block Party, ce samedi 15 juillet (2pm-7pm) derrière le bâtiment 77 dans le Brooklyn Navy Yard. Pour trouver d’autres Block Party n’hésitez pas à regarder le programme sur Eventbrite ici et sur all events brooklyn ici

Le Bal Français revient faire danser New York le 15 juillet

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Publié le 26 juin 2023. Mis à jour le 12 juillet 2023.

Célébrez Bastille Day avec Le Bal Français à New York. Les organisateurs sont de retour avec une soirée dansante le samedi 15 juillet au Brooklyn Monarch, un warehouse situé à East Williamsburg avec un grand patio extérieur.

On ne change pas les bonnes habitudes qui ont fait le succès de cet événement : deux DJs joueront nos meilleurs tubes français jusqu’à très tard, de Louise Attaque à Aya Nakamura en passant par Stromae, 13’Organisé, Daft Punk, Indochine, France Gall, Magic System ou encore Diam’s.

La compagnie aérienne française French bee fera gagner deux billets d’avion Paris – New York pendant l’événement. Pour les petits creux, il y aura également un kiosque dans le patio servant des crêpes et sandwiches toute la nuit.

Attention, nombre de billets limité. La dernière édition affichait complet plusieurs jours à l’avance. Places ici.

https://www.instagram.com/p/CtuxNb3upjE/

Bastille Day à Central Park: Bénabar, Passi et breakdance le 13 juillet

Publié le 26 juin 2023. Mis à jour le 12 juillet 2023

C’est un rendez-vous désormais incontournable en juillet à Manhattan : Bastille Day célébré au Rumsey Playfield, au cœur de Central Park. La soirée tricolore organisée par le Consulat de France, en partenariat avec le Comité des Associations françaises et de langue française de New York (CAFUSA), se déroulera le jeudi 13 juillet, de 5pm à 10pm. Elle avait attiré 6000 personnes l’an dernier.

Thème très new-yorkais

Un succès qui a convaincu SummerStage d’intégrer Bastille Day dans sa programmation estivale. Un partenariat désormais à part entière – c’était une simple collaboration jusqu’à présent – qui offre une plus grande visibilité à la soirée auprès des New-Yorkais, se réjouit-on au Consulat. Bastille Day qui aura d’ailleurs un thème très new-yorkais cette année : « L’urbain », dans le cadre de la célébration des 50 ans du hip-hop.

C’est l’un des pionniers français qui sera sur scène, le rappeur Passi. De son vrai nom Passi Balende, l’artiste franco-congolais interprétera plusieurs de ses plus gros succès comme « Je zappe et je mate » (disque d’Or trois semaines après sa sortie en 1997) et « Face à la mer », ainsi que ceux des deux albums produits avec le collectif de rap franco-congolais Bisso Na Bisso.

Il y aura aussi de la pop et de la variété avec Bénabar, le chanteur poète qui reprendra ses classiques, dont « Le Dîner » – un retour sur les terres de son adolescence : Bénabar, de son vrai nom Bruno Nicolini, a passé quelques mois de lycée aux États-Unis; et la jeune Adèle Castillon, qui s’est notamment fait connaître avec son « Amour plastique », interprétera également des chansons de son nouvel album.

Les équipes breakdance des JO 2024

Toujours dans le cadre de l’urbain, le breakdance sera aussi à l’honneur dans la perspective des JO 2024 (en France) puisque que cette performance artistique deviendra pour la première fois une discipline olympique. Avec les championnes de France sur scène – et les équipes française et américaine qui défendront leurs couleurs aux JO. 

Les habitués du Bastille Day retrouveront le DJ Joachim Garraud, en duo électro avec la DJ Marie Berson, chanteuse et flûtiste, pour un moment unique « qui fera vibrer Central Park », promettent les organisateurs. Et bien sur l’incontournable fanfare des Cadets Lafayette et la chanteuse Marie Viapiano qui interprétera les hymnes nationaux français et américain.

Des prix à gagner

Bonus de la soirée : le CAFUSA organisera une tombola (payante (18,07$). Les gagnants pourront notamment remporter deux billets aller-retour New York/Paris en classe affaires, du champagne et du caviar. Vous pouvez tenter votre chance en vous inscrivant dès maintenant ici.

Vous l’aurez remarqué en lisant ces lignes, pas d’horaires de passage annoncé à l’avance pour chacune des performances, une surprise du consulat cette année. Seule certitude : les portes ouvriront à 5pm au Rumsey Playfield (l’entrée est située au niveau de la 72e rue et de la 5e avenue), c’est gratuit et il y aura de quoi s’offrir à boire et à dîner. Happy Bastille Day !

Avec Kevin Couliau, une visite de New York par ses terrains de basket

C’est à une visite guidée plutôt inhabituelle de New York que nous convie Kevin Couliau, un photographe français, lors de son exposition à l’Arsenal Gallery (830 Fifth Ave. et 64th St.) jusqu’au 5 septembre : une traversée de la ville par ses terrains de basket. Le titre ? « Heart of The City, An Ode to NYC Basketball ». Depuis 20 ans, ce Nantais documente la Grosse Pomme en s’intéressant aux rectangles de couleurs ornés de deux paniers -un de chaque côté- nichés un peu partout dans les cinq boroughs de la métropole américaine.

« New York est, avec Hong Kong, la ville qui possède le plus de terrains de basket au monde, explique-t-il. Il y en a 1200 en tout dans la ville. Depuis que je suis petit, New York est un point de référence culturel pour moi. Avec mon frère, on regardait des documentaires sur le basket de cette ville, sur le skate aussi, et on absorbait tout ça. Je cultivais ce rêve de pouvoir goûter au basket de rue new-yorkais. » Dès 2004, ce rêve est devenu réalité lors d’un premier voyage qui n’a fait que confirmer l’attrait du jeune homme pour la culture de la ville. Il en a rapidement tiré un film (Doin’ it in the Park), vainqueur de plusieurs prix : celui de l’Audience au Urban World Film Festival, ou du meilleur documentaire lors du festival international du film de New Jersey.

Des lieux mythiques

L’exposition -gratuite- de l’Arsenal Gallery emmène le spectateur un peu partout dans la ville, dans ces lieux que Kevin Couliau décrit comme des « sanctuaires » et qui ont marqué sa vie. « J’ai voulu montrer l’impact social du basket, et ces lieux comme des églises, confie-t-il. J’ai l’habitude de dire : “The park is my church”. Pour moi, le basket est une religion. Tous les joueurs vont sur ce confessionnal. Quand tu es déprimé, quand quelque chose ne va pas, tu vas sur un terrain de basket et tu oublies tout. »

Kevin Couliau, Nantais d’origine, a exaucé son rêve d’enfant en photographiant New York. © Tanamachi Yoshizkazu

Il y a celui, mythique, de West 4th Street, sur lequel on tombe nez-à-nez, littéralement, lorsqu’on sort de la bouche de métro à Greenwich Village : quatre grillages de fer et une compétition féroce à l’intérieur. On le surnomme The Cage. D’autres sont tout aussi importants aux yeux du photographe : « Le premier, celui qui m’a le plus marqué au début, est « Soul in the Hole » à Brooklyn (Bed-Stuy), que j’avais découvert dans un documentaire de 1996. C’est un terrain qui me faisait fantasmer en France. Il y a aussi the Goat (entre Upper West Side et Harlem), là où j’ai eu toutes mes amitiés new-yorkaises et notamment Bobbito Garcia, avec qui j’ai fait le film il y a 10 ans. Le basket de rue est né ici. Le statut social s’y efface. C’est un peu le cas partout mais surtout ici. Il est un outil d’inclusion sociale : tu peux te retrouver à jouer un soir avec un trader de Wall Street, un prêtre, un homeless ou une fille qui sort du boulot. »

«Le basket de rue m’a éduqué»

L’exposition Heart of The City : An Ode to NYC Basketball à l’Arsenal Gallery. ©KevinCouliau

Ces photos s’attachent surtout aux détails : une planche plus très fraiche, un filet troué, une main qui dunke ou encore une ligne blanche qui transperce une surface bleue. Avec un travail particulier sur les couleurs. On découvre le regard d’un artiste français sur des lieux typiquement new-yorkais. « Le basket de rue m’a éduqué, il m’a apporté des choses que je n’aurais pas trouvé ailleurs, des amitiés avec des personnes venant de partout, d’Afrique, d’Amérique, des touristes de passage, et qui m’ont accompagné toute ma vie, développe le photographe. Le skate, lui, m’a apporté un regard extérieur sur la ville, sur l’urbanisme, et permis de jouer avec la caméra. » Un mélange d’influences qui correspond bien à l’identité new-yorkaise.

L’exposition Heart of The City : An Ode to NYC Basketball est à voir l’Arsenal Gallery, sur la 5e avenue. ©KevinCouliau