Les douze musiciens de Pink Martini puisent à toutes les sources: rétro, jazz, latino, lounge et classique. Les textes sont chantés en anglais, espagnol, français, italien, portugais, japonais et même en arabe, en napolitain, en croate, et en grec moderne. La chanteuse China Forbes fait l’admiration de tous et le pianiste Thomas M. Lauderdale impressionne par son imagination artistique.
Ce groupe, en grande partie de langue maternelle française, vous fera vivre un tour du monde d’aventure musicale à l’occasion de ce concert de clôture de la saison. Emerveillez-vous du spectacle de feux d’artifices sous un ciel étoilé avec un orchestre exceptionnel !
Où: Hollywood Bowl, 2301 N. Highland Ave., Hollywood, CA 90068 323-850 2000
Quand : Vendredi 10 septembre, 20h30 : Firework Finale : Pink Martini
Samedi 11 septembre, 20h30 : Firework Finale : Pink Martini
Dimanche 12 septembre, 19h30 : Firework Finale : Pink Martini
Pour plus de renseignements : www.hollywoodbowl.com
Entrée: www.ticketmaster.com ($14.75 – $166)
Pink Martini – Hollywood Bowl Finale
La SNCF rattrapée par son passé en Californie
Un projet de loi visant directement le passé de la SNCF pendant la Deuxième Guerre Mondiale est sur le bureau d’Arnold Schwarzenegger pour signature. Le texte a été entériné mercredi par le parlement californien, par un vote final à l’Assemblée 50 voix contre 7. Si le gouverneur le ratifie, les entreprises candidates aux appels d’offres pour le futur TGV devront faire toute la lumière sur leurs participation au transport de prisonniers et décrire les réparations accordées aux victimes… Or, la SNCF a transporté des milliers de prisonniers vers les camps de la mort.
Denis Douté est arrivé à Palo Alto en juillet. Installé pour deux ans avec sa femme et ses deux enfants, ce cadre dirigeant d’expérience de la SNCF travaille sur la candidature de l’entreprise publique française dans le dossier du futur TGV San Francisco-San Diego. Le projet global est estimé à 43 milliards de dollars et devrait voir le jour en 2020. Mais aujourd’hui, Denis Douté est sur le grill… Il doit s’assurer que la SNCF aura toutes ses chances dans les futurs appels d’offres pour le développement, la maintenance et l’exploitation du TGV californien, projet sur lequel l’entreprise publique française travaille depuis…1984! Un projet de loi, présenté par le démocrate Bob Blumenfield, risque fort de lui mettre des bâtons dans les roues. Le député estime “normal que l’argent du contribuable aille uniquement à des entreprises prenant leurs responsabilités”.
Il demande aux sociétés de transport candidates de faire amende honorable sur leurs actes pendant la Guerre. “J’ai présenté ce texte de loi en pensant à deux survivants de l’Holocauste qui vivent dans ma circonscription de San Fernando. Demain, eux et leurs familles risquent de voir passer devant chez eux un train exploité par l’entreprise qui les a emmenés vers les camps de la mort!” Denis Douté affirme de son coté que la SNCF est pour la transparence. “D’ailleurs nous avons commandé en 1992 un rapport sur le rôle de la SNCF pendant la Guerre. La SNCF était soumise à la loi allemande. Si le personnel contrevenait aux ordres, il risquait les tribunaux allemands et la peine de mort. Voilà les conditions dans lesquelles la SNCF a reçu l’ordre de transporter des prisonniers vers les camps, transports organisés par les Allemands, pas par la SNCF“. Denis Douté a fait traduire en anglais le rapport Bachelier, “car notre première mission est de rétablir la vérité. La SNCF a agi sous la contrainte“.
Mais selon Bob Blumenfield, “si la SNCF utilise cette ligne de défense pour remporter un contrat ici, elle risque d’avoir de sérieux problèmes, car d’autres compagnies dans la même situation ont fait amende honorable et accordé réparations” Bob Blumenfield espère en effet que sa loi poussera la SNCF à indemniser les victimes. Car à ce jour, la SNCF n’a jamais indemnisé personne, c’est l’Etat qui l’a fait. Le gouverneur Arnold Schwarzenegger a jusqu’au 30 septembre pour ratifier le texte ou y opposer son veto. Si la loi est signée, elle entrera en vigueur le 1er janvier prochain, les appels d’offres étant prévus courant 2011.
Pique-nique gastronomique à P.S.1
“Les restaurants de San Fransisco ne font que servir des figues sur une assiette, avec rien d’autre dessus“. Cette phrase épicée de David Chang, chef et propriétaire des restaurants Momofuku de New York, confirme la guerre culinaire entre New York et San Fransisco. Après le Fooding d’Amour, le thème du deuxième évènement Fooding à New York est tout trouvé, l’occasion de mettre face à face les 6 meilleurs chefs de chaque ville lors de deux soirées exceptionnelles qui se tiendront dans la cour du P.S.1. “Le Grand Fooding est en quelque sorte un grand pique-nique gastronomique” nous explique Constance Jouven, responsable de la communication de l’événement.
Depuis déjà plus de dix ans, le Fooding, contraction de Food et Feeling, s’est imposé en France grâce à un guide des restaurants les plus branchés de l’hexagone et des évènements toujours plus originaux qui créent régulièrement le buzz. A New York, le premier évènement du Fooding tenu l’année dernière également au P.S.1 a obtenu un succès fulgurant. Alexandre Cammas et son équipe remettent donc le couvert cette année et ont réservés aux amoureux de la bonne chaire quelques bonnes surprises.
Pour les chefs, côté New Yorkais on retrouve David Chang bien entendu, déjà présent pour le Fooding d’Amour l’année précédente, mais aussi Dan Barber, les deux chefs du restaurant Torrisi de Nolita, Mario Carbone & Rich Torrisi, Nate Appleman, Brian Leth (Vinegar Hill House) et Bob Newton (Seersucker). Pour SF, les chefs sélectionnés par l’équipe du Fooding sont Daniel Patterson, Mourad Lahlou, Laurence Jossel, Jeremy Fox, Melissa Perello et James Syhabout. Chaque chef se liera pour l’occasion avec la marque de champagne Veuve-Clicquot afin d’élaborer de superbes accords avec les plats.
Les invités pourront également déguster les pizzas de David Sclarow et Charlie Hallowell, les hamburgers de April Bloomfield et Laurent Kalkotour, et les associer aux coktails préparés par les mixologues Jim Meehan (Please don’t Tell) et Erick Castro (Rickhouse de SF). Enfin, en plus d’éveiller nos papilles gustatives, le Grand Fooding recevra la crème des artistes des deux villes puisque on pourra y entendre le son Rock Folk de Grizzly Bear face au hip hop californien de Dan The Automator. A noter également que Le collectif H5, oscar du meilleur court métrage d’animation pour Logorama, est en charge de la direction artistique du menu collecteur.
Avant le Grand Fooding, un évènement “teaser” sera organisé le 7 septembre avec au programme dégustation de vins et pizzas avec 2 pizzaïolos de Brooklyn (Motorino et Lucali), 2 pizzaïolos de Manhattan (Co et Nate Appleman) et une chef pâtissière qui préparera une pizza sucrée. Chaque pizza sera jumelée avec un vin de la vallée du Rhône par Thomas Carter, sommelier au Blue Hill.
Le Grand Fooding New York vs San Francisco est également un événement caritatif: l’argent des billets sera reversé à l’ONG Action Contre la Faim.
Plus d’informations et réservations: www.legrandfooding.com
Le site du Fooding en France: http://www.lefooding.com/
Éducation bilingue dans le public: y-a-t-il trop de choix ?
Pendant longtemps, le mot d’ordre en matière de projets éducatifs bilingues à New York était: “Il y a de la place pour tout le monde.” Mais 2010 pourrait bien marquer un tournant.
A la rentrée, au moins quatre élèves quitteront la classe bilingue de PS 151 dans le Queens pour rejoindre la toute nouvelle école à charte franco-américaine, NYFACS, à Harlem, amputant ce jeune programme du quart de ses effectifs de 1st grade et de la totalité de sa population francophone. “Si les inscriptions n’augmentent pas, je ne serai plus en mesure de soutenir financièrement le programme français, prévient le directeur de PS 151 Jason Goldner dans un e-mail. Croyez-le, il n’y a pas que dans le Queens qu’on veut apprendre le français.”
Paradoxalement, les difficultés de PS 151 – et de PS 125, une école publique d’Harlem dont le programme bilingue aurait également perdu des élèves au profit de NYFACS – sont révélatrices de la bonne santé de l’enseignement bilingue à New York: jamais les parents n’ont eu autant de choix en la matière! Outre le Lycée français de New York, la FASNY (French American School of New York), l’EINY et le Lyceum Kennedy dans le privé, ils peuvent inscrire leur enfant dans l’un des six programmes d’immersion bilingue lancés rentrée après rentrée depuis 2007 dans des écoles primaires publiques. Au total, ces programmes, couplés avec d’autres initiatives dans le public, ont concerné quelques 1.100 élèves en 2009-2010, selon les services culturels de l’Ambassade. (Voir ici le Guide Pratique de l’éducation en français).
“On recherche le meilleur pour nos enfants“
A la rentrée 2010, un nouveau seuil sera franchi avec NYFACS. L’école franco-américaine offrira à tout enfant de New York souhaitant effectuer l’ensemble de sa scolarité primaire et secondaire dans le public la possibilité de suivre une formation bilingue. Pour les programmes d’immersion, qui ne couvrent que le primaire (à l’exception de CIS 22 dans le Bronx) et dont le recrutement se limite au quartier, l’arrivée de ce nouveau coq dans la basse-cour est un défi potentiel, en particulier pour ceux d’entre eux déjà confrontés à des difficultés, comme à PS 151 dont le programme a été miné par le retour en France de l’une de ses initiatrices.
“Tout le monde était content du programme bilingue, insiste Magalie Bertoia, l’un des parents de PS 151 qui a décidé d’inscrire son enfant à NYFACS à la rentrée prochaine. Mais quand on vous propose un programme bien ficelé qui prépare au bac international, y’a pas photo. On recherche le meilleur pour nos enfants.”
“La concurrence va sans doute faire capoter des projets. Il faudra être plus fort dès le départ, souligne Fabrice Jaumont, attaché éducatif auprès de l’Ambassade de France. Beaucoup de parents, qui n’auront pas envie de déménager, voudront avoir des classes bilingues dans leur quartier. L’arrivée de NYFACS va au contraire générer davantage d’engouement chez les familles qui ne connaissaient pas le réseau d’éducation bilingue. La famille francophone continuera de s’élargir. » Pour l’heure, outre PS 125 et PS 151, aucun des quatre autres programmes bilingues ne semble souffrir de l’ouverture de la nouvelle école.
L'Arnacoeur à la conquête de l'Amérique
L’Arnacoeur est une “assez belle sortie pour un film français”, explique modestement Pascal Chaumeil, le réalisateur de l’Arnacoeur. Le film avec Romain Duris et Vanessa Paradis sort le 10 septembre à New York et Los Angeles puis dans une vingtaine de villes américaines. Après avoir triomphé au box office en France avec 3,8 millions d’entrées, le film est ou va sortir à peu près partout. “C’est l’une de nos fiertés. C’est un film qui a trouvé des acheteurs dans tous les pays du monde,”explique Pascal Chaumeil.
L’Arnacoeur revient pourtant de loin. Les partenaires financiers jugaient le concept du film, une comédie sur un briseur de couple professionnel, “pas crédible”. “C’est un film commercial. Il n’y a rien de révolutionnaire. On en est conscient. Mais c’était quand même atypique pour la France d’avoir un concept un peu fort.[…] Après le concept ne suffit pas, il faut un scenario solide et amusant.”
Pour son premier film L’Arnacoeur, Pascal Chaumeil, un ancien assistant de Luc Besson, a travaillé avec Laurent Zeitoun et l’Américain Jeremy Doner, le scénariste de la série Damages. La division européenne d’Universal a aimé le script et coproduit et distribué le film. “Universal avait aussi moins d’idées préconçues sur le casting. D’autres gens disaient que Romain Duris et Vanessa Paradis ne sont pas des acteurs de comédie.”
Pascal Chaumeil commence le tournage en n’ayant pas tout à fait réuni les finances pour faire le film. Puis d’autres partenaires financiers sont venus, en cours de route. Le budget du film a finalement été de 9 millions d’euros. Le réalisateur assure qu’il n’a pas pensé à la distribution internationale en faisant son film. “Je n’ai pas fait de calcul. J’essaie de faire le mieux possible. Je ne fais pas le choix d’un style “anglo saxon” pour que ça marche ailleurs. Je trouve que le cinéma est international. Il y a des films qui touchent tous le monde.”
Un remake américain de L’Arnacoeur est en préparation. Pascal Chaumeil n’a pas voulu se mettre sur les rangs : “Ca ne m’interesse pas et je pense que c’est très risqué de refaire un film que vous avez déjà fait. Il y a une grande part de chance dans un film. J’aime bien la spontanéité.” Les acteurs n’ont pas encore été choisis. Qui verrait-il? “Je n’arrive pas à imaginer d’autres acteurs. Pour moi, c’est Romain et Vanessa. Quand vous faites un film, les personnages ont leur vie.“
Pascal Chaumeil, lui, travaille sur un autre film Vivre c’est mieux que mourir dans lequel jouera probablement Romain Duris : ” Il y a un enjeu sentimental mais on pousse le côté burlesque qu’il y avait dans L’Arnacoeur.”
Le réalisateur se réjouit de revenir à l’occasion de la sortie américaine. “J’adore cette ville. J’avais tourné ici pendant deux mois pour le tournage de Léon. Quand je suis tournage, je suis très content de rentrer chez moi d’habitude. A New York, j’étais triste de quitter cette ville.” Il la quitte le soir même, pour se rendre à Los Angeles, où le film est présenté avec Vanessa Paradis.
Interview avec Julie Ferrier, à l’affiche de L’Arnacoeur, LIRE ICI.
A New York, le film se jouera dans un premier temps à l’IFC Center et au Lincoln Plaza. Il sortira dans environ 40 salles à New York et LA. “Probablement dans beaucoup plus de salles si le film marche bien”, explique l’attaché de presse américain du film.
Cinéphilie et botanique
L’été à New York regorge de projections de films en plein air. C’est maintenant au tour du jardin botanique de Brooklyn (Brooklyn Botanique Garden). La direction du jardin a décidé de projeter mercredi 1er septembre le film “Little Shop of Horrors”, de quoi fêter dignement la fin de l’été. Le film sera projeté au coucher du soleil, donc aux alentours de 20h. Avant ça sera projeté un petit film “vintage” de 15 minutes sur l’histoire du jardin des années 20 à 50. Venez avec votre pique-nique, il y aura aussi des pop corn gratuits.
Sans oublier que vous pourrez boire des cocktails (payants) dans l’Osborne Garden de 18h à 20h.
L’événement est réservé aux membres de de l’association du jardin, pour le devenir cliquez ICI.
900 Washington Avenue
Brooklyn, NY 11225
Members: Free
Pour en savoir plus sur la projection, cliquez ICI.
Cuisiner dans un jardin
Pour les gourmands, le jardin botanique de New York organise son rendez-vous gastronomique annuel, le festival “The Edible Garden”. Les chefs Martha Stewart, Mario Batali et Dan Barber entres autres révèleront leurs petits secrets de cuisine, notamment sur les aliments de base qu’ils utilisent et que l’on peut faire pousser facilement soi-même. Pour ce faire, les visiteurs pourront voir les jardins que les chefs ont eux-mêmes conçu. En plus de les voir en action, vous pourrez bien sûr goûter…
“The Edible Garden”
Tous les dimanches, mardis, mercredis, jeudis, vendredis et samedis de 10h à 18h, jusqu’au 17 octobre.
Pendant la semaine, du mardi au vendredi, les tarifs sont: Adults: $20 $10, Students/Seniors: $18 $9, Children 2–12: $8 $4, Children under 2: Free, Members: Free.
Pour en savoir plus, cliquez ICI.
Pour faire plaisir aux ados…
Justin Bieber est sans conteste le phénomène médiatique de l’année 2010. Gueule d’ange, assurance insupportable, look très propret et surtout idole des ados, le jeune garçon se produit ce soir à 19h au Madison Square Gardon. L’occasion de dérider un peu l’adolescent boutonneux et grincheux qui vit dans votre maison. Et il reste encore des places…
Madison Square Garden
4 Pennsylvania Plaza (Seventh Ave) (between 31st and 33rd Sts)
212-465-6741
Tickets: $39.50–$69.50, pour les acheter cliquez ICI.
La France, cette mal-aimée
Si l’actualité sur les Roms évolue – Brice hortefeux s’est exprimé sur RTL le 25 août, Nicolas Sarkozy est rentré de vacances et s’est réuni avec ses ministres – l’analyse, elle, ne varie pas. Doreen Carvajal dans son article du NYT explique que Nicolas Sarkozy se trouve dans “une période critique qui va définir sa présidence et ses chances pour la ré-élection en 2012. La focalisation du gouvernement sur les Roms (…) a été critiquée comme étant une tactique politique de M. Sarkozy pour consolider le soutien de sa base à droite“. Rien de nouveau donc… Mais la journaliste soulève tout de même deux points intéressants: les médias bulgares ont rapporté que certains des Roms expulsés de France étaient Turcs: “Le problème fondamental des Roms dans une Europe sans frontière pourrait en fin de compte refroidir un peu plus l’enthousiasme d’une admission de la Turquie dans l’Union européenne“. Et enfin la journaliste explique que la communauté la plus nombreuse de Roms en Europe se trouve en Espagne et que le pays a “crée un programme en avril dernier de 107 millions d’euros sur trois ans pour financer l’éducation, la santé et le logement des femmes roms“. Une conclusion en forme de pied de nez à la politique française actuelle à l’égard de cette communauté.
Un article de Bloomberg fait lui état de l’avis de l’opposition, une opposition politique que l’on entend peu dans les médias américains, se limitant souvent aux organisations de défense des droits de l’homme. Dans cette article, on apprend ainsi que Maritine Aubry a vivement critiqué ces expulsions disant que “cet été était l’été de la honte” et que la gauche – sans surprise vu le contexte – a repris du poil de la bête.
Et le Wall Street Journal se fait le plus critique cette semaine à l’égard de la France, pointant du doigt les incohérences de sa politique économique et du discours de ses politiques: “La ministre des finances Christine Lagarde prédit que l’économie française enregistrera une croissance de 2% l’année prochaine et réduira son deficit budgétaire de 8% à 6% du PIB. Le fondement de cet optimisme n’est pas clair” fait remarquer de façon assez drôle Irwin Stelzer dans son article, intitulé “Le government français croit-il vraiment en ses propres previsions économiques?“. Et le journaliste s’étonne plus encore des propos de Nicolas Sarkozy: “M.Sarkozy vante constamment le modèle français d’intervention active de l’Etat comme une alternative au “néolibéralisme anglo-saxon“. Mais le journaliste se veut pédagogue. Il reprend méthodiquement chaque argument du gouvernement français pour le montrer sous son vrai jour. Conclusion sans appel: le discours économique de la majorité ne tient pas la route.
Le New York Times s’intéresse par ailleurs au vol d’oeuvres d’art. La journaliste s’interroge: qui a bien pu faire ça et comment? La “vulnérabilité” des musées et apartements de propriétaires privés est mise en cause et présenstée comme une “source d’inquiétude” dans l’héxagone. Surtout après le vol d’une oeuvre d’art au Musée d’Art moderne en mai, puis dans l’appartement d’une des petites-filles de Picasso. Cet article en trois parties fait intervenir des agents du FBI et d’Interpol et traite de façon intéressante la question de la sécurité des oeuvres d’art dans le monde et de l’organisation très élaborée de certaines bandes de voleurs de haut vol.
Photo par Philippe Leroyer – “Rom Demonstration”, 01Dec07, Paris (France)
Le Tableau
L’artiste et critique d’art Joe Fyfe a décidé de partir en guerre contre tous ceux qui, aux Etats-Unis, ont sous-estimé l’art français d’après-guerre. Il a donc décidé d’exposer des oeuvres à la fois françaises et américaines, histoire de montrer que la France peut tenir la comparaison. A vous de juger…
Galerie Cheim&Reid
Le Tableau: Curated by Joe Fyfe
jusqu’au 3 septembre
Ode à la fin de l'été
Misorena organise des soldes jusqu’au 29 août. On pourra y trouver vêtement et accessoires de chez Kenneth Cole, Miss 60, Energie et plus à moins 75% voire 95, pour hommes et femmes.
Misorena’s sample sale. 260 Fifth Ave., nr. 28th St. (212-725-5400); M–F (9–7), S–Su (11–7).
Uno fait des réductions jusqu’à 75% jusqu’au 31 août. Vous trouverez les cuirs de Marithé + Françoise Girbaud mais aussi les vêtements d’Annette Gortz, de chez Trippen.
A Uno’s sample sale. 123 W Broadway, nr Duane St. (212-227-6233); M–Su (11–7).
Et l’un des magasins vintage les plus intéressants de NYC rouvre ses portes dans le Lower East Side. Marmelade fera votre bonheur jusqu’au 31 octobre avec une configuration un peu étrange: un magasin dans un magasin, à TG-170, une boutique qui vend les stock de designers comme Mischen, Lauren Moffatt, and Sunshine and Shadow. Et chez Marmelade, vous trouverez des pièces vintage comme des bottes en cuir ($115–$195), des robes ($98–$125),sacs ($75) et ceintures en cuir des années 80 ($48–$68).
Marmelade at TG-170
170 Ludlow St between E Houston and Stanton Sts (212-995-8660, tg170.com). Daily noon–8pm. Thu 26–Oct 1.
Et histoire de prendre un peu l’air, on ira ensuite à Brooklyn au Shoe Market. Parce que les robes c’est bien mais sans chaussures assorties, on ne va nulle part. Le magasin organise des soldes jusqu’à moins 70%. Besoin de sandales avant l’automne? Les spartiates de Sam Edelman sont à $40 (au lieu de $110) par exemple.
Shoe Market’s Summer closeouts
North 6th St at Bedford Ave, Williamsburg, Brooklyn (718-388-8495, shoemarketnyc.com). Thu 26–Tue 31 11am–8pm.
Et pour la maison, Select home fait des réductions sur la déco et les meubles jusqu’à 60% à Armani/Casa jusqu’au 29 août.
97 Greene St., nr. Spring St. (212-334-1271); T–S (11–7), Su (noon–6)..
Et jusqu’au 31, Rafael Interiors offre 20% de réduction sur les marques Matouk, Sferra, and John Robshaw.
9 W. 19th St., nr. Sixth Ave. (212-337-3200); M–Th (10–6), F (10–4).
Photo Shoe Market à Williamsburg
Quand les masques tombent…
La réalisatrice et scénariste Danièle Thomson connue pour ses comédie de moeurs avec pour cadre la bourgeoisie parisienne rassemble dans son dernier film un casting appréciable: Karin Viard, Patrick Bruel, Dany Boon, Marina Fois, Emmanuelle Seigner… La réalisatrice s’essaie ici à la satire sociale: tout se passe lors d’un dîner entre amis, moment supposé de détente et d’amusement. Seulement voilà il n’y a finalement rien de plus fabriqué que cette soirée où l’on se montre sous son meilleur jour, où l’on cache ses peines et surtout où l’on respecte le code: paraître heureux et être aimable. Mais les faux-semblents ne durent qu’un temps…
Le Code a changé de Danièle Thompson
Au <a href=”http://www.lincolnplazacinema.com/ et à l’IFC Center.