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Opéras en plein air

Les projections se feront sur l’esplanade du Lincoln Center Plaza chaque soir et gratuitement! 2800 sièges disponibles. Pour les gourmands qui auront réussi à obtenir l’un desun pique-nique composé de trois plats sera à disposition de 17h à 20h au Bar Boulud, de l’autre côté de la rue.
Voici le programme:
The Magic Flute – Sunday, August 29, 8pm
Der Rosenkavalier – Monday, August 30, 7:15pm
Doctor Atomic – Tuesday, August 31, 7:45pm
Les Contes d’Hoffmann – Wednesday, September 1, 7:45pm
La Bohème – Thursday, September 2, 8pm
Hansel and Gretel – Friday, September 3, 8pm
Turandot – Saturday, September 4, 8pm
Aida – Sunday, September 5, 8pm
Carmen – Monday, September 6, 7:45pm
Pour en savoir plus, cliquer ICI.

The Magic Flute
Sunday, August 29, 8pm

James Levine conducts Mozart’s immortal fairy tale in this abridged, English-language production by Tony Award winner Julie Taymor. Starring Ying Huang as Pamina, Erika Miklósa as the Queen of the Night, Matthew Polenzani as Tamino, Nathan Gunn as Papageno, and René Pape as Sarastro.
Approximate running time: 113 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: Finding New Magic in The Magic Flute

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Der Rosenkavalier
Monday, August 30, 7:15pm

Edo de Waart conducts a stellar cast in Strauss’s comic masterpiece, led by Renée Fleming, Susan Graham, and Christine Schäfer. Eric Cutler is the Italian Singer, and Kristinn Sigmundsson sings Baron Ochs.
Approximate running time: 195 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: Der Rosenkavalier: Meeting the Marschallin

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Doctor Atomic
Tuesday, August 31, 7:45pm

John Adams’s powerful work that explores the creation of the atomic bomb stars Gerald Finley as J. Robert Oppenheimer. Alan Gilbert conducts this production by Penny Woolcock.
Approximate running time: 164 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: The Energy of Doctor Atomic

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Les Contes d’Hoffmann
Wednesday, September 1, 7:45pm

James Levine conducts Bartlett Sher’s new production of Offenbach’s fantastical opera, with Anna Netrebko as Antonia, Joseph Calleja as Hoffmann, and Alan Held as the Four Villains. Kathleen Kim sings Olympia, Ekaterina Gubanova is Giulietta, and Kate Lindsey is Nicklausse.
Approximate running time: 160 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: Les Contes d’Hoffmann: Muses of Music

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La Bohème
Thursday, September 2, 8pm

Franco Zeffirelli’s classic production of this Puccini favorite features Angela Gheorghiu as Mimì, Ramón Vargas as Rodolfo, Ainhoa Arteta as Musetta, and Ludovic Tézier as Marcello. Nicola Luisotti conducts.
Approximate running time: 130 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: Zoom in Zeffirelli with La Bohème

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Hansel and Gretel
Friday, September 3, 8pm

Humperdinck’s beloved masterpiece is conducted by Vladimir Jurowski and stars Christine Schäfer as Gretel, Alice Coote as Hansel, and Philip Langridge as the Witch.
Approximate running time: 112 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: The Witch’s World of Hansel and Gretel

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Turandot
Saturday, September 4, 8pm

Franco Zeffirelli’s spectacular production of Puccini’s last opera stars Maria Guleghina as Turandot, Marina Poplavskaya as Liù, Marcello Giordani as Calàf, and Samuel Ramey as Timur. Andris Nelsons conducts.
Approximate running time: 120 minutes
Pre-screening Met Guild lecture Turandot: Calaf’s Cultural References

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Aida
Sunday, September 5, 8pm

Daniele Gatti conducts a cast of powerful voices in Verdi’s tale of ancient Egypt. Violeta Urmana sings the title role, Dolora Zajick returns in one of her most acclaimed portrayals as Amneris, Johan Botha is Radamès, and Carlo Guelfi sings Amonasro.
Approximate running time: 150 minutes
Pre-screening Met Guild lecture Aida: The Grandeur of Grand Opera

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Carmen
Monday, September 6, 7:45pm

Director Richard Eyre’s acclaimed new production of Bizet’s masterpiece stars Elīna Garanča in the title role, Roberto Alagna as Don José, Barbara Frittoli as Micaëla, and Teddy Tahu Rhodes as Escamillo. Yannick Nézet-Séguin conducts.
Approximate running time: 159 minutes
Pre-screening Met Guild lecture: Classic Carmens

Dans Paris

Dans Paris raconte l’histoire d’une famille et de ses blessures le temps d’un hiver à Paris. Déprimé Paul, le personnage de Romain Duris, emménage chez son père (Guy Marchand) avec son frère (Louis Garrel).
Dans Paris de Christophe Honoré
1er septembre, 4:30, 6:50, 9:15pm
BAM Rose Cinemas
General Admission: $12
BAM Cinema Club members: $8

Marianne Dissard au Barbès

On dit qu’elle fait partie de cette nouvelle scène de la chanson française, alors c’est l’occasion de le vérifier par soi-même. Si vous aviez raté la douce Marianne au MoMA (lire l’interview ICI), vous pouvez aller l’écouter à Barbès ce vendredi 27 août.
Barbès, Marianne Dissard à 20h
9thStreet and 6th Ave. in Park Slope, Brooklyn. (718) 9659177

L'US Open gratos

Pour les petits malins ou les budgets réduits, il reste un moyen d’assister aux match de l’US Open sans débourser un sou. Il s’agit de l’US Open Qualifying Tournament. Mais attention ce vendredi 27 est le dernier jour, donc courrez! Ce tournoi gratuit de quatre jours se tient sur les cours de l’USTA National Tennis Center (et pas au stade Arthur Ashe). Cependant, les meilleurs joueurs n’ont pas besoin de se qualifier, pas sûr donc que vous aperceviez Roddick ou Federer lors d’un de ces match gratuits, en revanche ils profitent souvent de ce temps libre pour s’entraîner, aussi à l’USTA…
US Open Qualifying Tournament
Du 24 au 27 août. Les portes de l’USTA ouvrent à 10h du matin.

Eataly débarque à New York

Imaginez la chocolaterie de Willy Wonka, version italienne : 4600m2 de paradis culinaire avec pizza, pasta, gelato…Le tout dans le Toy Building, un bâtiment historique face au Flatiron building qui fut une fabrique de jouets. Le projet herculéen a excité les papilles du maire de New York Michael Bloomberg. Il l’a soutenu depuis sa genèse et coupera le ruban mardi à 11 heures, avant l’ouverture au public à 16h.
Ce “Bloomingdale’s” de la cuisine italienne, comme certains le surnomment, est en fait une réplique d’Eataly à Turin ouvert il y a deux ans. Il est le fruit d’une collaboration entre le chef Mario Batali, Lidia Bastianich, la “Julia Child” italienne et son fils Joe Bastianich (actuellement juge dans “Master Chef” américain aux côtés de Gordon Ramsay). Les compères comptent déjà Del Posto, le restaurant étoilé près de Chelsea market à leur actif ainsi qu’une dizaine de restaurants. Ils se sont associés à Oscar Farinetti, le propriétaire d’Eataly à Turin et ont investi environ 20 millions de dollars.
Eataly ne compte pas moins de sept restaurants (Manzo (viande), Il Pesce (poisson), La Pasta, La Pizza, I Salumi e I Formaggi, Il Crudo, etc.),  avec un total de 450 places assises et 400 employés. A partir d’octobre, il y aura aussi une Birreria (beer garden) sur le toit surplombant le Madison Square Park. Certains Cassandres disent que c’est trop grand compte tenu de la situation économique. “J’espère qu’ils ont tort”, répond simplement Joe Bastianich. Il table sur un chiffre d’affaires entre 40 et 60 millions pour la première année d’activités.
Eataly fait aussi office de centre italien avec sa librairie spécialisée en partenariat avec l’éditeur Rizzoli, son école de cuisine, des stands Alessi et Kartell pour les inconditionnels du design italien, et même une agence de voyage… Sans oublier une citation de Sophia Loren aux murs : “Tout ce que vous voyez, je le dois aux spaghetti”. A méditer…
Trois questions à Joe Bastianich autour d’une pizza margherita “made in Eataly”:
Qu’est-ce qu’il vous reste à faire avant l’ouverture?Nous allons faire la fête ici tous les soirs jusqu’à l’ouverture. Ensuite nous ouvrons. Et puis on ira se reposer.
Un de vos “péchés mignons” qu’on pourra trouver à Eataly? Le chocolat Venchi.
A quand une version française d’Eataly (“Gallistronomie”?)? Ce n’est pas à moi de le faire. Demandez à Jean-Georges [Vongerichten] ou Daniel [Boulud].
Et aussi : les meilleurs restaurants italiens de New York, LIRE ICI

Les meilleurs "foods trucks" de LA

Cela fait à peine deux ans qu’ils existent, mais les food trucks sont devenus incontournables à LA. Le succès de ces restaurants mobiles, selon Matthew Geller, le président de l’Association des vendeurs ambulant de Californie du Sud est en partie lié à la crise : “Les clients veulent de la qualité sans dépenser trop, et parallèlement, les coûts d’achat et d’opération d’un food truck sont largement inférieurs à ceux d’un restaurant.” Ce qui a poussé des chefs avec peu d’argent mais beaucoup d’idées à se lancer.
Une mise au point s’impose : “les cantines mobiles existent depuis au moins 40 ans, ce sont les camions traditionnels offrant de la nourriture mexicaine à une clientèle souvent exclusivement latino”, précise Matthew Geller. Ces camions – environ 4000 à Los Angeles et péjorativement surnommés “roach coaches” pour leur nourriture de mauvaise qualité – sont à différencier de la vague des nouveaux (sic) food trucks, selon l’appellation locale.
Tout commence avec Kogi BBQ, un pilier dans le milieu. Un trio de cuistots se rend compte qu’en matière de nourriture de qualité pour les clubbers et autres couche-tard, l’offre est limitée. Ils décident donc de faire converger leurs talents et lancent le premier camion proposant du barbecue coréen émincé sur des tacos : l’aigre doux de la cuisine coréenne allié à la sauce piquante de la cuisine mexicaine… Une combinaison pas si saugrenue pour Los Angeles, ville caractérisée par le foisonnement de cultures.
Le plus souvent, les camions mobiles ne sont pas affiliés à un restaurant “en dur”, mais c’est le cas de certains d’entre eux tel Border Grill, qui a pignon sur rue à Santa Monica. “La qualité de nos tacos est la même, qu’ils soient servis dans nos restaurants ou dans notre camion”, souligne la fondatrice de ce restaurant de cuisine mexicaine moderne, Susan Feniger.
La clef de voûte de ces camions-restaurants, c’est Twitter. Impossible de survivre dans la jungle urbaine de Los Angeles sans avoir son compte sur le réseau social afin de maintenir le contact avec sa clientèle. Les camions les plus actifs se rendent à trois endroits différents en une seule journée : déjeuner, début de soirée et fin de soirée. S’ils indiquent à l’avance où ils seront sur leur site Internet, personne n’est en permanence devant son ordinateur.
En revanche, Twitter est accessible depuis son téléphone et le geek affamé peut savoir en quelques secondes où se trouve son camion préféré grâce aux updates sur le site de réseau social. Kogi BBQ a adopté Twitter dès son lancement et compte aujourd’hui 70 000 “followers”. Il existe également des sites permettant de savoir où se trouvent tous les camions-restaurants branchés à LA, comme FindLAFoodTrucks.com
Mais ces nouveaux camions gourmets ne font pas que des heureux. Lors d’événements tels que les “First Fridays” sur Abbot Kinney à Venice ou le “Downtown Art Walk”, la circulation déjà paralysée est aggravée par plusieurs dizaines de camions qui monopolisent des places de parking, génèrent beaucoup de détritus et de surcroît, font de l’ombre aux restaurants sur place. “Archi faux”, rétorque Matthew Geller, qui représente les camions. Son association a mis en place un système pour nettoyer les rues des gobelets, assiettes et autres canettes qui débordent des poubelles après les festivités. Sur la question de la concurrence déloyale, il insiste : “la clientèle des food trucks n’est pas la même que celles des restaurants haut-de-gamme qui se trouvent sur Abbot Kinney, de toute façon complètement pleins ces soirs-là.”
Une chose est sûre, ces camions ne sont pas près de disparaître. “A LA, ces camions sont une bouffée d’air frais dans une ville qui manque cruellement d’espaces publics”, indique Matthew Geller, “autour des camions, les gens se mélangent, partagent leurs impressions sur la nourriture et au final se rencontrent. C’est devenu une institution.”
LIRE AUSSI : Les meilleurs food trucks de New York

La sélection French Morning :
Kogi BBQ : Barbecue coréen fusion mexicain.
Don Chow Tacos : fusion cuisine mexicaine et chinoise. Leur spécialité : les “chimales”, des chinese tamales.
Border Grill : tacos et cuisine mexicaine moderne.
Dosa Truck : cuisine indienne à base de curry, de pommes de terre, de masala et samoussas.
Comfort Truck : De bons hamburgers et des sandwichs de tortillas (wraps). Les chips sont légendaires.
Nom Nom Truck : cuisine vietnamienne. La spécialité : des sandwichs de demi-baguettes avec de la viande de porc grillée.
The Grilled Cheese Truck : comme son nom l’indique, chaque plat sera servi avec du fromage fondu. De la simple tranche de pain avec du cheddar ou du brie au sandwich avec des courgettes et du sirop balsamique.
Coolhaus : des glaces créées par des architectes reconvertis. Les parfums sont étonnants : bacon au beurre, mascarpone-balsamique-figue, rootbeer à la fraise ou encore foie gras! Les glaces se dégustent en sandwich entre deux cookies.
Crêpes Bonaparte : de bonnes crêpes préparées par Christian Murcia, un chef franco-américain.
Buttermilk Truck : pancakes, gaufres, avec tout ce qu’il faut de sirop d’érable, cannelle et de sauce au chocolat.
Ludo Fried chicken Truck : un menu de poulet frit très raffiné : mariné dans sauce soja ou au romarin. (7,5 $ pour trois morceaux et une sélection de deux sauces), le Sandwich de Ludo avec poulet croustillant, pain de campagne de Bread Bar et sauce tartare française. En dessert crème brûlée (4 $) ou cookies à la limonade glacée. L’article sur Ludovic Lefebvre, lire ICI.
Le site FindLAFoodTrucks.com pour savoir où se trouvent tous les camions-restaurants branchés à LA.

Burning Man : « Metropolis »

Un voyage initiatique unique à l’échelle de la planète pour “comprendre la place que chacun d’entre nous peut jouer dans un monde onirique, sans argent !” Tout un programme…
Où: Black Rock City, Black Rock Desert, Nevada, entre Carson City et Pahrump
Quand : Du lundi 30 août au lundi 6 septembre 2010
Pour plus de renseignements : http://www.burningman.com/
Entrée: $300

Beverly Hills Food & Wine Festival

« Food & Wine » accueille plus de cinquante chefs talentueux. Au programme, dégustations et démonstrations culinaires, séminaires de vins, performance musicales avec des artistes célèbres, compétitions de sommeliers, et autres. Le festival présentera des thèmes divers tels que « The Art of Mixing », « Secret from the Kitchen and Cellar »,  « Date Night », « Taste of Something Better », « The Art of Brunch » ou encore « BBQ in the Hills ».
Où: Beverly Hills, adjacent au Beverly Hilton, 9900 Wilshire Blvd., Beverly Hills, CA 90210. Tel : 877-434 8624
Quand : Du jeudi 2 septembre au dimanche 5 septembre 2010
Pour plus de renseignements : http://www.thetasteofbeverlyhills.com/
Entrée: ($125, $150, ou $500) http://www.thetasteofbeverlyhills.com/cart/index.php?p=catalog&parent=1&pg=1

The Chemical Brothers

Les deux « Frères Chimiques » est un duo de musique électronique anglais composé de Tom Rowland et d’Ed Simons, connu pour leurs sonorités techno rock et «big beat ». Cette soirée mettra également à l’honneur le groupe d’electrofunk, Chromeo. Ce duo formé de Pee Thugg (Patrick Gemayel) au piano et synthétiseur et Dave 1 (David Macklovitch) à la guitare et au chant, basé à Montréal et New York, prétend être « l’unique collaboration musicale arabe (Pee) et juive (Dave) depuis le début des temps ». Yacht, le troisième duo du concert, assurera la première partie du concert avec son côté nostalgique de l’électro-pop.
Où: Hollywood Bowl, 2301 N. Highland Ave., Hollywood, CA 90068. Tel : 323-850 2000
Quand : Dimanche 29 août 2010 à 19h00
Pour plus de renseignements :http://www.hollywoodbowl.com/
Entrée: http://www.ticketmaster.com/ ($17,25 – $141)

Anelka, les Roms et Obélix

Cette semaine, celui qui a fait le plus parlé de lui a le crâne chauve mais parfois un peu trop en enflé selon certains : Nicolas Anelka. Le joueur de foot a été sanctionné par la Fédération Française de Footbal pour son comportement à l’égard de Raymond Domenech, l’entraîneur de l’équipe de France. On se souvient des rumeurs qui courraient alors sur les différentes insultes que le joueur avait pu dire à son coach et de la très polémique une de L’Equipe. Le NYT explique dans un article qu’Anelka ne pourra jouer pendant 18 match avec le maillot bleu. Et soulève un point intéressant: “Aucune action n’a été annoncée contre Raymond Domenech, l’entraîneur de l’équipe au centre de la polémique“. En effet, après avoir été critiqué tant par les professionnels que par les médias et les spectateurs, avec un bilan médiocre, “l’homme le plus détesté de France” va-t-il sortir indemne de toute cette affaire? Et le journaliste élargit son angle en parlant des diverses répercussions de la grève des joueurs: “La controverse a fait naître un débat national qui a soulevé les questions d’immigration, de racisme et de fièrté nationale“.
Immigration justement avec l’expulsion des Roms. La polémique continue d’enfler en France mais aux Etats-Unis également. L’article de Steve Erlanger dans le NYT est à la fois un reportage et une analyse, ce qui permet de confronter réalité – la situation des Roms – et discours – ceux des politiques. L’article commence par le récit de l’expulsion de familles roms d’un camp par la police. Le journaliste lance ensuite plusieurs pistes de réflexion. Dont une qui revient régulièrement : “La nouvelle campagne (d’expulsion, ndlr) a été régulièrement critiquée comme étant politique, un effort de M. Sarkozy pour raviver le soutien de la droite du spectre politique français” et il souligne les amalgames fréquents faits pendant la polémique, de tous côtés, et le désordre qui règne dans ce débat: “Mais la campagne de Sarkozy et aussi les attaques contre elles ont parfois fait confondre les jeunes délinquants des banlieues pauvres, beaucoup d’entre eux sont musulmans, avec les Roms, qui ne sont pas Français, et les voyageurs français, qui ont le droit de rester dans leur propre pays“. Voice of America prend le parti de ne citer que les adversaires des expulsions, citant ainsi le président roumain: “cela pourrait mener à des ‘réactions xénophobes’” et également le porte-parole de la commission européenne: “Nous sommes évidemment très inquiet de toute forme de discrimination (…) Laissez-moi juste rappeler que les Roms sont juste comme n’importe quels autres Européens (…)“. Et l’article du Wall Street Journal élargit le champ d’analyse en prenant le cas français comme un enjeu européen: “Les expulsions reflètent les inquiétudes franaçises sur comment gérer des populations mobiles dans une version élargie de l’UE“.
Astérix et Obélix, icônes de la BD hexagonale, ont eux aussi été au coeur d’une polémique cette semaine en France, ce qui n’échappe pas au Huffington Post. Les deux compères apparaissent dans une publicité pour Mc Donald’s: “la publicité a fait éclater un scandale parmi les commentateurs sur internet” explique le site dans un article. Pourtant, souligne le Huffington Post Non seulement Asterix est apparu précédemment dans une campagne de McDonald’s pour la promotion d’un film en 2001, mais aussi le Parc Asterix – un parc à thème avec des attractions dédiées aux personnages – rivalise avec Disneyland Paris en terme d’affluence“.

Le frisson sonore au bout des doigts

Il vous accueille avec un grand éclat de rire. Avec son crâne rasé et son large sourire, Vincent Gillioz est de ceux qui parviennent à vous mettre à l’aise en un rien de temps. Dans sa maison de Burbank, le fief des studios, Vincent Gillioz donne son identité sonore à un film. Installé dans la métropole californienne depuis 10 ans, le compositeur de musique de films ne compte pas moins de 35 long métrages à son actif.
A 23 ans, Vincent Gillioz a décidé de quitter sa ville natale, Genève, pour aller voir ce qu’il se passait outre-Atlantique. Ses quatre ans passés au Berklee College of Music à Boston l’ont enthousiasmé : c’est là qu’il a découvert qu’il pourrait faire de sa passion pour la musique son métier. Il y apprend la composition de musique de film et l’interprétation. Mais le retour en Suisse est un coup dur. “J’étais dans un monde de créativité, d’optimisme à la sauce “tout est possible”, se souvient-il. Une ambiance qu’il ne retrouve pas au Conservatoire de Genève où il étudie la composition de musique d’avant-garde.
Son diplôme en poche, le jeune Gillioz met donc le cap sur LA mais ne se fait pas trop d’illusions. “Dans la profession, les gens mettent entre trois et cinq ans avant de pouvoir vivre de leur travail et de ne faire que ça”. Il s’estime donc chanceux : ça ne lui a pris qu’un an et demi. Tout est affaire de talent mais aussi de contacts. “Il faut savoir se vendre, c’est assez ingrat”, concède-t-il.
Sa rencontre avec Christopher Young est décisive. Le compositeur américain de musiques de film d’épouvante est un pilier dans le milieu (Spider Man 3, The Grudge, The Exorcism of Emily Rose…). C’est grâce à lui que Vincent Gillioz est sélectionné au Sundance Composers Lab, un atelier réputé dans le monde des compositeurs à Hollywood. C’est à ce moment là que sa carrière décolle. 
Mais à quoi sert la musique dans un film? Pour le compositeur suisse, la musique est un outil et un film peut très bien exister sans musique, comme avec Le Projet Blair Witch. Mais quand elle est présente, la musique sert à souligner l’action, l’intrigue, comme dans La Guerre des étoiles, James Bond ou les westerns. Elle peut aussi parler à l’inconscient ou au subconscient quand elle contraste avec l’image ou sème le doute. Vincent Gillioz n’aime pas être étiqueté. “J’ai composé la musique de films d’action, de drames ou de comédies romantiques”, souligne-t-il. “Ce qui compte, c’est l’émotion[…]”

62e Cérémonie des Emmy Awards

Vous serez en bonne compagnie : George Clooney se verra remettre le “Bob Hope Humanitarian Award”. Il n’est que la quatrième personne à recevoir cette récompense prestigieuse. Bien sûr l’Académie récompensera aussi les compositeurs, décorateurs, costumiers, directeur de la photo, directeur de casting, monteur, etc.
Où: Nokia Theatre, 777 Chick Hearn Court, LOS Angeles, CA 90015. 213-763 6000
Quand : Dimanche 29 août 2010 à partir de 5pm
Pour plus de renseignements :http://www.emmys.tv/
Entrée: Sur invitation seulement mais en direct sur NBC !