S’il y a bien un vêtement dont on ne peut se lasser, c’est le jean. Brut, noir, fluo, délavé, troué, il y en a pour tous les goûts et il s’accorde avec tout. Le 16 juillet donc on se précipite aux ventes de Rubin Chapelle où l’on trouvera des jeans à 95 dollars (au lieu de 220) et puis 70% sur le reste : robe en soie, petites jupes en coton… Et on n’oublie pas d’amener son homme, car il y aura de quoi le contenter aussi.
Rubin Chapelle
410 W. 14th St., nr. Ninth Ave. (212-647-8636)
Et puis pour les fanatiques d’Apparel, La Boutique Resale fait des réductions de 70% également, sur les vêtements et accessoires de la marque, jusqu’au 31 août. Pour celles qui auraient des goûts plus classiques, on y trouvera aussi des sacs Louis Vuitton à 499 dollars (au lieu de 1,695), et aussi des réductions intéressantes sur Marni et Pucci.
1045 Madison Ave, nr. 80th St. second fl. (212-517-8099)
141 E 62nd St., second fl. (212-588-8898
227 E 81st St., nr. Second Ave. (212-988-8188)
Et puis parce qu’il n’y a pas que les vêtements dans la vie, mais aussi les bijoux, on ira le 17 juillet aux ventes Swarovski Crystallized. Là une sélection de collections de designers vous attend avec 30% de réduction. Ainsi le collier Gian Paolo Maria Klimt est à 350 dollars (au lieu de 500).
Swarovski Crystallized
499 Broadway, nr. Spring St. (212-966-3322)
Pour avoir la décoration la plus chic du quartier, on court au Conran Shop le 18 juillet. Tous les meubles sont à moins 20% et certains accessoires à moins 50%.
Conran Shop
888 Broadway, nr. 19th St., lower level (212-755-9079)
L’ambiance détendue du week-end fait souvent naître des envies de flâneries. Pourquoi ne pas se rendre le 23 juillet à MeMe Antenna pour trouver des lampes vintage, des céramiques et des verres dans une ambiance un peu brocante? Surtout quand le tout est à moins 50%.
MeMe Antenna
218 Bedford Ave., nr. N. 5th St., Ste. 1L, Williamsburg (347-223-4219)
Enfin dimanche 25 juillet (ou bien le 18) on va se faire faire un petit massage gratuit de 10 minutes pour un achat de 20 dollars à Om Aroma & Co., un spa bio tout nouveau qui lance sa propre ligne de soins.
Om Aroma & Co.,
Limelight Marketplace. 656 Sixth Ave., at 20th St. (212-226-7585)
Shopping en folie
Le Moma célèbre Matisse
“Radical invention” n’est pas ce que la plupart des gens attendent d’une exposition traditionnelle de Matisse, et c’est peut être ce qui la rend si brillante. Au lieu d’une rétrospective complète, elle se concentre sur une période de cinq ans qui se chevauchent avec la Première Guerre mondiale, une période charnière où Matisse a développé un style audacieux et différent de ce qu’il avait pu faire auparavant.
C’est entre 1913 et 1917 qu’Henri Matisse (1869-1954) a produits les œuvres les plus énigmatiques de sa carrière. “Alors qu’elles ont toujours été traitées comme des oeuvres étrangères les unes aux autres, c’est la première fois que le Moma a réussi à les rassembler avec cette exposition explorant le processus de création de l’artiste, qu’il appela lui-même « les méthodes de construction moderne”” explique Stefanie d’Alessandro, conservatrice en chef du Art Institute of Chicago. Matisse : Radical Invention, 1913-1917 va au-delà de la surface de ces peintures pour en examiner la nature physique mais surtout l’histoire de leur fabrication.
L’exposition est le fruit d’une collaboration de cinq ans entre le MoMA avec son conservateur en chef John Elderfield et l’Art Institute of Chicago avec Stefanie d’Alessandro. Elle comprend environ 120 peintures, sculptures, dessins et gravures, principalement des années de 1913-1917. Elles représentent une période décisive dans la vie de l’artiste en transit à Paris entre son retour du Maroc en 1913 et son départ à Nice en 1917. Sectionnée en plusieurs parties, l’exposition présente de nombreuses œuvres plus ou moins connues de Matisse. Paysages marrocains, vue de son appartement quai Saint Michel à Paris, ou nombreux nus font la richesse de cette galerie d’œuvres de l’artiste français. Les peintures dénuées de détail, composées de formes géométriques aux teintes dominées par des dégradés de gris et noir. Ces caractères coïncident à peu près avec la première guerre mondiale, ce qui peut expliquer cette palette de gris que Matisse utilisait à cette époque. Le cubisme a peut être exercé une certaine influence sur son travail.
Trois chefs d’oeuvre de Matisse ont vu le jour entre 1913 et 1917, La leçon de piano, Les Marocains et Les baigneuses. La première est l’une des pièces les plus personnelles de l’artiste, montrant son fils au clavier. Les deux dernières sont des oeuvres qu’il a commencé avant la Première Guerre Mondiale et terminé à sa fin. Elles ont été nettoyées (et analysées à l’aide de technologie de pointe) pour l’exposition, pour un nouveau regard frais et éclatant sur le travail de l’artiste français dans les galeries du Moma.
Du 18 juillet au 11 octobre au Moma,
The Museum of Modern Art
11 West 53 Street
New York, NY 10019-5497
(212) 708-9400
Pour plus d’infos, cliquez ici
Thierry Henry prend ses marques
C’est parti! Thierry Henry a foulé jeudi la pelouse du stade flambant neuf des Red Bulls dans le New Jersey pour recevoir son nouveau maillot des dirigeants du club (le 14, il portait le même numéro dans l’équipe de Barcelone). “Bienvenue Thierry Henry” (en français) était affiché un peu partout dans le stade pour l’occasion.
Il sera des nôtres à New York pour 4 ans et demi. C’est la durée de son contrat avec les Red Bulls, a-t-il affirmé jeudi au cours d’une conférence de presse hier au stade de l’équipe. Mais il ne donne cependant pas de précision sur son salaire.
Thierry Henry va pouvoir poser ses valises puisqu’il a aussi annoncé qu’il avait décidé de prendre sa retraite internationale. Il ne donc jouera plus dans l’équipe de France. «C’était décidé avant la coupe du monde. L’Afrique du Sud n’a joué aucun rôle là-dedans.”
Le buteur star qui fête ses 33 ans le 17 août assure qu'”[il] n’est pas en fin de carrière” pour autant qu’il n’est pas venu «pour chercher du plaisir seulement mais aussi pour gagner.» Ca tombe bien. Beaucoup d’espoirs sont placés sur lui. Les Red Bulls entendent être « la plus grande franchise dans l’histoire du soccer américain », selon le directeur des Red Bulls Erik Soler.
Elegant en costume noir et blanc, Thierry Henry a répondu aux questions des journalistes en français, anglais et espagnol. Les médias espagnols étaient venus en nombre pour rencontrer l’ancien joueur du FC Barcelone.
Il ne cache pas sa joie d’être arrivé dans la Big Apple où il vient en vacances depuis 1996. « Je me sens à l’aise ici. J’ai mes habitudes. Mes meilleurs amis habitent ici. J’ai mon ami Ronnie Turiaf qui vient de signer pour les Knicks [l’équipe de basket de New York]» Interrogé par French Morning sur sa recherche d’appartement, il confie qu’il ne sait pas encore où il va habiter. “J’aimerais habiter en ville. J’adore downtown.” Sa venue à New York, il en parle depuis plusieurs mois avec Youri Djorkaeff. “Il m’a dit que j’allais adorer la ville[…] Il n’avait pas à me convaincre de ça.”
Photo : Mehdi Taamallah pour Abaca USA
Bastille Day en photo
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Photos: Sarah Michele
Hassan, de Bron à Hollywood, via NBC
Il est l’homme caoutchouc : une flexibilité à toute épreuve, une résistance remarquable le tout couronné d’un humour irrésistible. Hassan El Hajjami, alias Haspop, compte parmi les finalistes de l’émission ultra-regardée aux Etats-Unis : America’s Got Talent, équivalent de La France a un incroyable Talent sur M6. Dans sa prestation d’une minute trente, le Français d’origine marocaine a réussi à épater le jury de l’émission.
Marionnette désarticulée, moonwalk en série, jeux de mime, mouvements rapides et précis suivis de gestes ralentis au maximum. Quand on regarde danser Hassan El Hajjami, on a l’impression de le voir évoluer sur du coton. La chorégraphie est parfaitement maitrisée et le tout semble d’une facilité déconcertante. Mais son style est le résultat d’années de travail et d’un passage par la célèbre troupe du Cirque du Soleil.
Hassan El Hajjami vient de la banlieue lyonnaise, précisément de Bron, une commune aux quartiers sensibles. Adolescent, il pratique la boxe : “hors de question de dire à mes parents que j’aime danser – pas assez masculin”. Mais c’est lorsqu’il assiste à un concert de Michael Jackson que le jeune Hassan a le déclic.
“J’ai demandé à un ami de m’apprendre ma première wave”, se souvient Hassan, en référence à un mouvement d’ondulation du corps en partant de la main, se prolongeant au bras, à la tête puis au reste du corps. Le jeune homme intègre alors un groupe, les Pokemon Crew, et ensemble, ils gravissent les échelons des compétitions de “popping”, une danse proche du breakdance.
Les Pokemon Crew remportent les Championnats du monde de breakdance en 2003 et ceux d’Europe en 2004, mais les débouchés sont limités : “Le breakdance est considéré comme une danse de cités en France, alors qu’aux Etats-Unis, ça fait partie de la culture populaire”, souligne Nabil du groupe Killafornia Crew, un danseur originaire de Stains (Seine-Saint-Denis) et installé depuis quelques années à Los Angeles.
Hassan El Hajjami ne pense toutefois pas à s’expatrier pour vivre du “popping”, mais entend parler d’une audition pour la troupe du Cirque du Soleil. “Au début, je croyais que c’était un cirque avec des animaux!”, se souvient Hassan. Le Cirque du Soleil est en réalité une troupe de cirque contemporain d’envergure mondiale qui met l’accent sur les jeux de comédiens et les numéros d’acrobaties.
“Je suis monté sur Paris en prenant le train en fraude”, se souvient-il. L’audition est un succès. La machine se met alors en route pour le jeune banlieusard : “vol pour Montréal, à l’arrivée, une énorme voiture m’attend, on me met dans un super appart“. Hassan a du mal à y croire. “Le lendemain, on me fait venir au siège du Cirque du Soleil et on me dit d’improviser sur une chanson des Beatles “I am the Walrus”. A l’issue de sa prestation, Hassan El Hajjami a droit à une standing ovation. Il devient le danseur principal du spectacle Love, un hommage aux Beatles.
Pendant près d’un an, il s’entraîne et répète pour le spectacle à Las Vegas. De juin 2006 à juin 2009, Hassan El Hajjami enchaine deux spectacles par jour, dix par semaine et 40 par mois. “j’ai fait au moins 1400 représentations au total, c’était vraiment intense”, souligne-t-il. “Certes je gagnais bien ma vie – et j’en ai d’abord fait profité mes proches”, insiste ce jeune père de deux enfants restés à Lyon. “J’ai fait construire une maison au Maroc et je n’ai pas cédé à la flambe comme beaucoup ici”, indique-t-il. Mais la routine et la fatigue s’installent. Hassan El Hajjami sent qu’il atteint ses limites au Cirque du Soleil : “l’idée de repartir de zéro ne m’effrayait pas car je suis parti de rien dans la vie.”
Muni de sa carte verte obtenue grâce au Cirque, Hassan décide d’aller tenter sa chance à Los Angeles. Et son expérience à Las Vegas lui ouvre pas mal de portes. Il apparait dans les clips vidéos “Gettin’ over you” et “One Love” de David Guetta. Mais financièrement, cela reste juste. Chaque week-end depuis juin 2009, le danseur danse seul ou au sein d’un groupe dans la rue piétonne de Santa Monica et dans la galerie marchande d’Universal Studios à Hollywood. “J’ai un égo à toute épreuve!”, s’exclame le jeune homme “hier, je me produisais face à 5000 personnes, et là je danse sur un trottoir devant 20 personnes pour quelques dizaines de dollars de pourboires!”
Malgré la rudesse de l’atterrissage, Hassan éprouve un vrai sentiment de liberté. Celle de créer ses chorégraphies, d’apprendre plus en profondeur l’art du “popping”, et régaler les touristes de la Third Street Promenade à Santa Monica. C’est là qu’il entend parler d’America’s Got Talent, l’émission de NBC qui dévoile le talent de chanteurs, danseurs, magiciens, comédiens et autres artistes amateurs de tout âge concourant pour le premier prix d’un million de dollars.
Plus que l’argent, Hassan pense que participer à cette émission peut lui servir de tremplin dans le monde du cinéma, monde auquel il aspire secrètement. Sur 70 000 candidats, Hassan – qui se produit désormais sous son nom de scène Haspop – compte parmi les 48 finalistes de l’émission. “Dans ma présentation vidéo destinée au public, America’s Got Talent a préféré faire l’impasse sur mon expérience au Cirque du Soleil, car les candidats sont censés être complètement amateurs”, souligne le danseur de 32 ans.
Le trac sur scène, Haspop n’en a aucun – sauf pour une chose : la langue. “J’ai eu peur que les gens me jugent sur mon niveau d’anglais”, se souvient-il, lors de l’audition de Los Angeles en juin dernier. Mais la prestation délurée d’Haspop fait mouche auprès des trois membres du jury. Si bien qu’il n’a même pas besoin de passer par la seconde sélection : il est automatiquement propulsé en finale. Résultat des courses les 27 et 28 juillet sur NBC.
Cécile Grégoriades
Gilroy Garlic Festival : un festival relevé
Voilà plus de 30 ans que le Festival de l’ail bat son plein chaque été au parc de Christmas Hill de Gilroy, avec 3 jours de concerts en plein air, de concours, d’animations, et surtout, de dégustations culinaires. Le secteur le plus populaire du Festival, c’est sa fameuse Gourmet Alley, dont les différents stands proposent pour 2010 une sélection prometteuse qui comprend frites à l’ail, champignons farcis, calamars ou crevettes sautés à l’ail, penne au pesto, ou encore poulet « stir-fry » au gingembre et à l’ail. Les aventuriers du goût pourront également découvrir de bien plus curieuses spécialités, comme la confiture ou la glace à l’ail, qui seront proposées à la dégustation et à la vente aux quatre coins du parc.
L’autre attraction du Festival, ce sont ses tournois de cuisine à l’ail (Garlic Cook-Off et Garlic Show-Down) qui débuteront dès le samedi 24 à 10h du matin. Pour le Garlic Cook-off, les huit finalistes présélectionnés devront faire leurs preuves devant un juré composé de cinq professionnels de la gastronomie. Les chefs amateurs auront deux heures pour préparer leurs créations aillées et les présenter aux juges pour dégustation. Le gagnant sera couronné de la traditionnelle couronne de gousse d’ail. Le dimanche laissera place aux chefs professionnels avec la grande bataille du Garlic Show-Down, animée cette année par le « Celebrity Chef » Fabio Viviani de Bravo TV.
Cette année également, l’accent est mis sur le respect de l’environnement et le développement durable : « C’est le 21ème siècle et nous devons être conscients et respectueux de notre environnement», explique Greg Bozzo, Président de l’Association des Bénévoles qui gère le Festival. Les efforts des organisateurs se traduisent principalement par une augmentation significative de la taille du parc à vélo et l’utilisation de couverts et d’assiettes recyclables. Ce qui compte avant tout, c’est le bien-être de la communauté. « Les fondateurs du festival de Gilroy ont conçu cet événement en 1979 avec cette philosophie à l’esprit. C’est d’ailleurs une des raisons pour laquelle le festival a rapidement attiré l’attention des médias, » ajoute Greg Bozzo. Don Christopher de Christopher Ranch, le plus grand producteur d’ail frais de Californie, et le défunt Dr. Rudy Melone, Président de l’université de Gavilan, ont en effet conçu le festival en 1979 pour promouvoir les produits agricoles locaux. L’armée de 4000 bénévoles que dirige Greg Bozzo travaillera cet été pour lever environ $500.000 qui reviendront aux associations locales. Depuis sa création, le Festival a généré plus de $8.5 millions de dons pour diverses organisations caritatives de la région.
Gilroy Garlic Festival
Emplacement : Christmas Hill Park, Gilroy, CA.
Directions : Autoroutes 101 ou 5.
Dates : Vendredi 23, samedi 24 et dimanche 26 juillet 2010.
Horaires : 10h00-19h00 (les portes ferment à 18h00).
Tickets : Adultes $17/ Enfants (6-12 ans) $8 / Seniors (+60 ans) $8 / Gratuit pour les 0-6 ans.
Tel : (408) 8421-625 – Email: [email protected]
“ Garçon, de l’art et du thé ! ”
“ Je voulais qu’il y ait de tout mais pas n’importe quoi ” explique Marcela avant de détailler une surprenante combinaison de réalisations artistiques – bijoux, fleurs, peintures, photos, vêtements –, thés organiques, viennoiseries françaises et restauration légère. Un concept pluriel qu’inspire le parcours kaleidoscopique de Michel, sculpteur floral d’origine française, et de Marcela, son épouse, artiste multi-facettes née en Argentine, dont le nom est écrit en grandes lettres sur la devanture.
Elle est une femme de plusieurs passions, diplômée de marketing, autrefois mannequin, aujourd’hui photographe, également écrivain – elle publie son premier livre de science fiction “ Los Dioses no se Equivocaron ” en 2005. Sans oublier la peinture qui l’accompagne depuis toujours et s’expose sur les murs de la galerie. “ A cinq ans déjà, je dessinais et je peignais tout ce qui me tombait sous la main ” se souvient Marcela qui rencontre son premier succès international en 2007 au salon d’art contemporain Art Basel Miami Beach. Elle est aussi une femme de découverte, d’autres cultures et d’autres langues. Celle qui depuis le village de son enfance “ n’avait jamais pensé voyager un jour ”, parcourt finalement le monde avant d’élire domicile aux Etats-Unis – un esprit aventurier qu’elle souhaite partager dans son lieu.
Lui est artiste floral. Des fleurs artificielles haut de gamme créées par l’entreprise familiale du nom de son frère, Emilio Robba, et vues aux quatre coins du globe sur les tables d’événements prestigieux, dans des établissements hôteliers, des bateaux de croisière et même à bord du Concorde présidentiel français ! “ Ne dites ni fausses, ni plastiques, elles sont une illusion de la réalité ” souligne Marcela en montrant au centre de la galerie de savantes compositions d’orchidées en soie d’un réalisme bluffant. Après 40 années d’une vie professionnelle dédiée aux fleurs, “ j’avais envie d’autre chose ” explique Michel qui, sans pour autant renoncer à l’aventure familiale, se lance un nouveau défi.
“ Je ne voulais pas me marier, lui non plus, voilà ce qui nous a réunis ” s’amuse Marcela. “ Je m’étais promis de ne jamais travailler avec mon partenaire dans la vie ” ajoute Michel. Ensemble pourtant, ils rêvent d’un lieu de rencontres et d’échanges créatifs, nostalgiques d’un temps où des arts différents vivaient en communauté dans les cafés de la Butte Montmartre, à Paris. Ils envisagent d’abord New-York avant de donner le jour à Marcelita, L’Art et le Thé à Los Angeles, dans le quartier de West Hollywood, où le climat et la végétation rappellent à Michel ceux de la Côte d’Azur.
“ A nous de prendre soin des générations futures ” affirme Marcela qui s’engage avec Michel à verser la totalité de leurs bénéfices annuels au profit de la protection des ressources naturelles de la planète. Une association différente chaque année. “ Quand on a déjà tellement, c’est le moins que l’on puisse faire ” affirme Marcela qui dit ne pas manquer d’exemple de générosité dans son entourage.
Marcelita, L’Art et le Thé
8314-8316 West 3rd Street – Los Angeles, CA 90048
323 424 3482 – www.marcelitalartetlethe.com