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8 expos à voir cet été à New York

Georgia O’Keefe, Karl Lagerfeld, Picasso mais aussi une exposition dédiée à la ville de New York et une autre consacrée aux symboles… French Morning a repertorié les expositions à ne pas rater en ce début d’été.

Young Picasso in Paris

Le Moulin de la Galette, Pablo Picasso, Paris, ca. November 1900, Courtesy of Solomon R. Guggenheim Museum, New York. Thannhauser Collection, Gift, Justin K. Thannhauser, 1978

Le musée Guggenheim consacre au peintre espagnol une exposition intimiste à l’occasion de l’anniversaire des 50 ans de sa disparition. Elle met en lumière les œuvres du jeune Picasso qu’il réalisa à l’occasion de son premier séjour à Paris en 1900 alors qu’il n’avait que 19 ans. Parmi les chefs d’œuvre exposés, le très célèbre « Moulin de la Galette », un lieu emblématique de la capitale peint par de nombreux autres artistes de l’époque qui ont inspiré l’Espagnol comme Pierre-Auguste Renoir, Toulouse-Lautrec ou Vincent van Gogh.

Où ? Musée Guggenheim, 1071 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 6 août. Billets ici

Banksy in New York: an unauthorized exhibition

Girl With Balloon by Banksy. © Courtesy of METAMORFOSI

Découvrez les œuvres du plus énigmatique des street-artistes de sa génération et revivez notamment son itinéraire à travers la Grosse Pomme en octobre 2013 lorsqu’il créa une œuvre par jour dans différentes parties de la ville. L’exposition présente plus de 80 œuvres issues de ses trois décennies de carrière, notamment des sérigraphies et des objets. Bien sûr, on retrouvera également ses œuvres emblématiques comme « Girl with Balloon », « Love is in the Air » (Flower Thrower), « Gangsta Rat », « Toxic Mary » et d’autres.

Où ? 378 Broadway

Quand ? Jusqu’au 9 juillet. Billets ici

Georgia O’Keeffe: To See Takes Time

Georgia O’Keeffe au MoMA

« Voir prend du temps », a écrit un jour Georgia O’Keeffe. Plus connue pour ses peintures de fleurs, l’artiste américaine (1887-1986) a également réalisé d’extraordinaires séries d’œuvres au fusain, au crayon, à l’aquarelle et au pastel. Réunissant des œuvres sur papier souvent vues individuellement, ainsi que des tableaux phares, cette exposition offre un aperçu rare des méthodes de travail de l’artiste et invite à prendre le temps de mieux voir. Pour en savoir plus, notre article.

Où ? MoMA, 11 West 53e St., Floor 3

Quand ? Jusqu’au 30 août. Billets ici

Yayoi Kusama: I Spend Each Day Embracing Flowers

Yayoi Kusama @DavidZwirner

Si vous ne connaissez pas Yayoi Kusama, c’est probablement que vous viviez sur une autre planète ces dernières années. Beaucoup (trop) vue à New York et ailleurs depuis sa collaboration avec Louis Vuitton, l’artiste japonaise présente une nouvelle fois son travail au travers d’une exposition intitulée « je passe chaque jour à embrasser les fleurs » avec de nouvelles peintures, de nouvelles sculptures élaborées sur ses motifs caractéristiques de citrouilles et de fleurs, et une nouvelle salle Infinity Mirror. Entrée gratuite.

Où ? David Zwirner Gallery, 525 W 19th St.

Quand ? Jusqu’au 21 juillet. En savoir plus

Van Gogh’s Cypresses

Exposition Van Gogh au MET

Si tout le monde connait La Nuit Etoilée ou le Champ de Blé, on sait moins que Vincent Van Gogh a rempli ses toiles de cyprès. Ces arbres majestueux typiques de la Provence sont le thème de la nouvelle exposition que le Metropolitan Museum of Art consacre à l’artiste néerlandais. En tout, une quarantaine d’œuvres, tableaux, dessins et illustrations réalisées lors de son séjour à l’hôpital psychiatrique de Saint-Rémy-de-Provence, dans le sud de la France.

Où ? The Metropolitan Museum of Art, 1000 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 27 août. Billets ici

Karl Lagerfeld: A line of beauty

Feminine Line / Masculine Line. © The Metropolitan Museum of Art

C’est l’exposition qui a accompagné le dernier Met Gala, et il va falloir vous armer de patience pour aller contempler la première rétrospective consacrée au designer allemand. Quelque 150 objets et dessins sont exposés pour la première fois à New York et permettent d’explorer le travail et le processus créatif de celui qui, pendant près de 65 années de carrière, s’est épanoui au sein des plus grandes maisons de mode telles que Chloé, Fendi et, bien sûr, Chanel. Pour en savoir plus, notre article.

Où ? The Metropolitan Museum of Art, 1000 5th Ave.

Quand ? Jusqu’au 16 juillet. Billets ici

«Give Me a Sign: The Language of Symbols» au Cooper Hewitt Museum

Poster, Henry Dreyfuss Symbol Sourcebook 1972, 1971; © Smithsonian Institution

De la simple flèche au panneau STOP, de l’émoji « Mort de rire » à la pomme croquée d’Apple… Les symboles, outils de communication conçus pour briser les barrières linguistiques, sont omniprésents dans notre vie quotidienne. Cette exposition revient sur les histoires qui se cachent derrière les principaux symboles de notre temps, ceux qui, aux quatre coins de la planète, nous instruisent, nous protègent ou nous servent de lien avec les autres.

 Où ? Cooper Hewitt National Design Museum, 2e 91st St.

Quand ? Jusqu’au 2 septembre 2024

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This is New York. 100 Years of the City in Art and Pop Culture

Courtesy of Museum of the City of New York.

New York est peut-être la ville qui ne dort jamais mais elle est surtout la ville des contradictions. Ses balades magiques à Central Park et ses rues infestées de rats, ses restos trendy mais hors de prix, vivre au milieu de millions de personnes mais se sentir seul… L’amour-haine qui lie New York à ses habitants est quasi inscrite dans les gênes de la ville. C’est ce que cette exposition explore à travers le prisme des arts visuels, de la télévision, du cinéma, de la musique, du théâtre et de la littérature. Passionnant.

Où ? Museum of the City of New York, 1220 Fifth Ave. (at 103rd Street in East Harlem)

Quand ? Jusqu’au 21 juin 2024. Billets ici

(Article initialement publié le 2 juin 2023)

La Bicyclette Bakery prend la route de Carroll Gardens

C’est une nouvelle qui va ravir la communauté française de Carroll Gardens. Florent Andreytchenko, déjà derrière le succès de La Bicyclette Bakery à Williamsburg et à Fort Greene, vient d’ouvrir une troisième boulangerie à Brooklyn, au 305 Court St., à l’angle de Degraw St. « On garde toujours le même objectif qui est de faire des bons produits artisanaux à des prix accessibles », résume le Champenois de 34 ans, facilement reconnaissable à son bouc et sa casquette toujours vissée sur la tête.

Baguette à 2$, croissant à 3,75$

À Carroll Gardens, Florent Andreytchenko a réinvesti les locaux d’une ancienne pizzeria dans un joli bâtiment en briques rouges. Une grande vitre permet d’apprécier les sandwiches en passant dans la rue, tandis qu’un comptoir mélangeant bois et marbre accueille les viennoiseries à l’intérieur. « Il y avait pas mal de rafraîchissements à prévoir, mais l’électricité et le gaz étaient déjà aux normes. On a pu ouvrir en quelques semaines seulement », commente ce globe-trotter de la boulangerie, qui a travaillé dans huit pays différents avant de s’installer à New York.

Crédit photo : Maxime Aubin

Comme dans les deux autres adresses, la baguette de pain bio est affichée ici au prix imbattable de 2$. Il faut compter 3,75$ pour un croissant, 13$ pour un sandwich jambon-comté. « On limite notre carte aux grands classiques de la boulangerie française. Ici, il n’y a rien de congelé. Tout passe par mes mains ou celles de nos boulangers », commente Florent Andreytchenko, qui se décrit comme un « puriste » du métier. En cuisine, on retrouve également Julien Ricois, qui avait déjà travaillé avec « Chef Flo » il y a plus de dix ans. « La Bicyclette Bakery est une histoire de famille, de gens qui partagent les mêmes valeurs que moi. Je crois qu’on doit notre succès en grande partie à ça », ajoute l’entrepreneur.

Le secret ? Limiter les horaires d’ouverture

Simple artisan passionné par son métier, Florent Andreytchenko s’est transformé en touche-à-tout depuis trois ans. Il alterne ainsi entre les cuisines, le management d’une vingtaine de salariés, négocie lui-même ses baux commerciaux et n’hésite pas à mettre la main à la pâte pour les travaux. « Pour nous, la formule qui fonctionne est d’ouvrir uniquement le matin de 8am à 1pm.  Ça permet d’économiser des salaires, des frais fixes, de laisser du temps libre à nos employés, et ça me permet également de souffler », explique ce jeune père de deux enfants. Une stratégie intelligente qui permet également de voir s’agglutiner les clients dès l’ouverture, de peur de passer à côté de leur baguette ou viennoiserie favorite.

https://www.instagram.com/p/CttovxbOhjK/

Le prochain projet de Florent Andreytchenko est d’organiser des événements autour de l’art de vivre à la française dans sa nouvelle boulangerie. « Je viens de demander la licence d’alcool, et on a également un beau four à pizza sur place. J’aimerais organiser des bons dîners deux à trois fois par mois, à accompagner de bonnes bouteilles de vin et de champagne », commente le Champenois, aussi heureux qu’impressionné par le développement rapide de son business à New York. « J’avais toujours relié voyage et boulot jusqu’ici. C’est la première fois que je me pose quelque part. J’ai l’impression de vivre pleinement mon rêve américain ». 

JetBlue à son tour sur les New York-Paris

Publié le 13 mars 2023. Dernière modification le 29 juin 2023.

Comme prévu, JetBlue a lancé, ce jeudi 29 juin, sa nouvelle liaison entre New York et Paris, sa deuxième destination transatlantique après Londres inaugurée en août 2021. La compagnie aérienne américaine propose 5 vols par semaine entre JFK et l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle (CDG). Les billets sont en vente depuis plusieurs mois.

Jet Blue, qui se targue d’offrir « le plus d’espace pour les jambes en classe économique » de tous les transporteurs aériens, a choisi les mêmes types d’appareils que pour sa destination londonienne : des Airbus A321LR, avions équipés de nouvelles cabines avec 24 sièges-lits en classe Mint Affaires et 114 en classe Economie dont 24 en Even more Space. L’accès au WiFi sera gratuit à bord et chaque passager aura son écran intégré au siège avant.

« Combiner un service de qualité à des tarifs bas fonctionne », assure le CEO Robin Hayes dans un communiqué en novembre dernier, au moment de l’annonce de cette nouvelle liaison. L’espoir pour les passagers de voir les prix des billets baisser. Avec cette nouvelle destination parisienne, JetBlue entre en concurrence directe avec Air France/Delta Air Lines, American Airlines, United côté américain, French bee, Norse Atlantic Airways et La Compagnie. 

Jet Blue va s’étendre sur le nord-est des États-Unis  : la compagnie aérienne va également lancer des Boston-Paris, à priori en septembre, liaisons assurées jusqu’à présent par Air France et Delta.

Global Entry, TSA PreCheck…. Comment réduire l’attente à l’aéroport?

Attendre encore et toujours. Bienvenue dans le monde merveilleux des aéroports ! Que vous preniez l’avion à Miami, New York ou San Francisco, vous risquez de devoir patienter en moyenne entre quinze et vingt minutes pour passer la sécurité, selon une analyse du site Upgraded Points. Plusieurs outils sont à la disposition des usagers pour réduire ces délais. Faisons le point.

Global Entry

C’est la mère de tous les programmes. Global Entry facilite l’accès sur le territoire américain. Il est réservé aux voyageurs dits « de confiance », dont les antécédents judiciaires ont été vérifiés par l’agence des douanes et de la protection des frontières. Comment ça marche ? À leur entrée dans le pays, les membres du programme passent par des bornes automatiques qui les identifient, sans avoir à poireauter pour parler avec un agent d’immigration. Pour en bénéficier, il faut avoir un passeport américain, une carte verte ou être le ressortissant de certains pays (la France n’en fait pas partie malheureusement). Pour les postulants âgés de moins de 18 ans, un parent ou un responsable légal doit se porter garant. Le programme n’est proposé que dans certains aéroports (la liste ici). Coût : 100 dollars pour une validité de cinq ans. Pour en faire la demande, il suffit de créer un compte en ligne puis, une fois pré-approuvé, de prendre rendez-vous dans l’un des centres d’inscription répartis dans les cinquante États ou, quand cela est proposé, à votre aéroport d’arrivée sur le sol américain. Informations

Il existe aussi d’autres programmes pour les voyageurs internationaux : Sentri (pour ceux qui proviennent du Canada ou du Mexique) et Nexus (pour les seuls visiteurs venant du Canada).

TSA PreCheck

Si vous prenez beaucoup de vols intérieurs, PreCheck sera votre meilleur ami. Ce programme de l’agence de la sécurité des transports, TSA, a plusieurs avantages. Relativement abordable (78 dollars pour une validité de cinq ans), il vous permet d’accélérer votre passage à la sécurité en vous dispensant de retirer votre ordinateur de votre sac ou de placer certains accessoires (chaussures, ceintures…) sur le tapis roulant. Les usagers ne restent ainsi que quelques minutes dans les files dédiées.

Comme pour Global Entry, il faut postuler en ligne et se présenter en personne dans un centre pour le prélèvement des empreintes digitales et fournir les pièces d’identité requises. Seuls les citoyens américains et les résidents permanents sont éligibles. Autre limitation : certaines compagnies aériennes, comme Norse Atlantic ou Aer Lingus, ne participent pas à TSA PreCheck. En cas de réservation avec ces compagnies, il vous faudra donc passer par les check points classiques, avec le commun des mortels. Heureusement, la liste de celles qui en font partie est quand même bien fournie. Les enfants de 12 ans et moins devraient pouvoir en profiter aussi tant que l’abonné effectue la réservation des tickets. Vérifiez que TSA PreCheck figure bien sur votre document de voyage. Pour les conjoints, cela dépend de la compagnie, précise le site Thrifty Traveler. PreCheck est inclus dans l’inscription à Global Entry. Informations 

CLEAR Plus

En théorie, il n’est réservé qu’aux citoyens américains et aux résidents permanents, mais si vous êtes titulaire d’un visa non-immigrant et que vous possédez une pièce d’identité ou un permis américains, vous pouvez en faire la demande. Son grand avantage : la possibilité de s’inscrire en quelques minutes seulement à l’aéroport, du moins ceux qui proposent le service. Une fois approuvé, vous pourrez emprunter les files dédiées, où vous serez pris en charge par des employés de l’entreprise qui procéderont à votre identification en vous plaçant devant une borne consacrée à cet effet. Une fois cette étape passée, ils vont accompagneront jusqu’aux points de vérification des documents d’identité, où l’agent vous laissera passer tranquillement sans vérifier les vôtres. Les enfants de moins de 18 ans peuvent vous suivre.

CLEAR Plus (également appelé CLEAR) est plus cher que TSA-PreCheck : 189 dollars par an et par passager (189+70 dollars par an et par personne pour une famille ou un groupe d’amis). Si vous voyagez souvent et que vous voulez passer tous les contrôles (bagages, pièces d’identité) rapidement, il est conseillé de prendre un abonnement à CLEAR et à TSA PreCheck. Des couloirs dédiés vous seront consacrés et vous arriverez à votre porte d’embarquement en un claquement de doigts ! Bémol :  CLEAR n’est présent que dans une cinquantaine d’aéroports. Et même dans ceux où il est proposé, le service ne fonctionne pas 24 heures sur 24. Renseignez-vous sur les horaires d’ouverture avant de faire l’erreur de vous pointer à la dernière minute à l’aéroport. Informations 

À noter que CLEAR a lancé un service, Reserve, qui vous permet de réserver votre place dans une file dédiée. Histoire de gagner encore plus de temps. Pour le moment, le programme n’est proposé que dans un petit nombre d’aéroports américains (JFK, Orlando, Phoenix…).

CLEAR, comme TSA PreCheck et Global Entry, est offert avec certaines cartes de crédit américaines. Renseignez-vous auprès de votre banque.

 

 

Les vols low cost de Norse Atlantic desservent désormais 8 villes américaines

Alors qu’elle vient de célébrer le premier anniversaire de son vol inaugural entre Oslo et New York, Norse Atlantic Airways poursuit son expansion à grande vitesse. La compagnie aérienne low cost long-courrier norvégienne multiplie les destinations transatlantiques reliant l’Europe aux États-Unis. 

Aujourd’hui, la compagnie dessert New York au départ d’Oslo, de Paris, de Rome, de Berlin et de Gatwick, à Londres. Elle relie également depuis l’aéroport londonien ceux de Miami, d’Orlando, de Fort Lauderdale (en Floride) et vient d’ajouter à son offre plusieurs destinations : Washington-Dulles (depuis le 1er juin), Los Angeles en vols quotidiens (à partir du 30 juin), San Francisco avec trois vols par semaine (à partir du 1er juillet), et Boston-Logan avec cinq vols hebdomadaires (à partir de début septembre).

Prix alléchants

Leur arrivée dans le secteur low cost représente une excellente nouvelle pour les francophones des États-Unis qui ont vu les prix des billets d’avion exploser cet été, surtout pour ceux installés sur la côte Ouest. La compagnie norvégienne affiche en effet des tarifs défiant toute concurrence. Les prix d’appels démarrent par exemple à 486$ l’aller-retour NYC-Paris, 566$ pour le Londres-Los Angeles et 534$ pour le Londres-San Francisco. 

Avec une croissance exemplaire, le fondateur Bjorn Tore Larsen, qui confiait « ne pas vouloir conquérir le monde », annonce déjà de nouvelles destinations à venir plus tard dans l’année… D’ici là, sa flotte – constituée de quinze Boeing 787 Dreamliners – vole de plus en plus dans les airs.

Hyphen Hyphen en tournée nord-américaine cet été

Le groupe d’électro pop niçois Hyphen Hyphen sera en tournée aux États-Unis et au Canada en août et en septembre prochains. Formé par trois amis d’enfance, Santa (chant), Adam (guitare) et Line (basse), qui se sont rencontrés au lycée, Hyphen Hyphen s’est fait connaître en 2011 grâce à leur premier EP, « Chewbacca I Am Your Mother ». Ils sortent leur premier album « Times » en 2015, puis « HH » en 2018. 

Cette tournée nord-américaine sera l’occasion de promouvoir leur dernier album, « C’est la Vie », sorti en janvier 2023. Pour ce nouvel opus, le groupe a fait appel à Glenn Ballard, un producteur américain qui a notamment travaillé avec Alanis Morissette et Katy Perry, ainsi que Mike « Spike » Stent à qui Madonna, Beyoncé, Lady Gaga, Muse, ou encore Oasis, ont fait appel. Excellent sur scène, le groupe participera aux Vieilles Charrues en juillet, avant de s’envoler vers l’Amérique. Ils se produiront :

  • le jeudi 24 août 2023 au Studio Td de Montréal. Billets. 
  • le samedi 26 août à la Pride d’Edmonton
  • le mardi 29 août 2023 au Rickshaw Stop à San Francisco. Billets.
  • le mercredi 30 août 2023 à The Echo à Los Angeles. Billets.
  • le samedi 2 septembre à Holocene à Portland. Billets.
  • le samedi 16 septembre sur la Place du Château à Sainte-Marie (Québec). Billets

https://www.instagram.com/p/Cs1VXrVtURO/

Le Great Outdoor: les soirées barbecue qui enflamment Los Angeles

Depuis quelques semaines à Santa Monica, la Bergamot Station, une ancienne gare concentrant aujourd’hui galeries d’art et restaurants, voit son café central investi par un chef français de 30 ans. Son nom : Rudy Beuve, strasbourgeois de naissance, et co-fondateur, avec Pedro Mori, du restaurant en extérieur dédié à la cuisine au barbecue : Le Great Outdoor. Une idée née pendant la pandémie de Covid, et qui attire aujourd’hui des centaines de clients chaque soir.

Inspiré des barbecues de quartier

« Le Great Outdoor s’inspire de mon parcours de vie, raconte Chef Rudy. Une adaptation des barbecues géants de mon enfance, organisés dans la rue où j’ai grandi, et qui, une fois par mois, réunissaient tous les voisins et faisaient danser tout le monde. » Lancé en 2021, au moment où cafés et restaurants commencent à ouvrir terrasses et patios al fresco, généralement sur des emplacements de parking, Le Great Outdoor s’invite d’abord sur la terrasse du Kiff Café. « L’endroit restant fermé de 5pm à 10pm, les patrons nous ont autorisé à profiter de leur espace extérieur. Avec quelques tréteaux, des tables, et un barbecue du meilleur calibre, modèle Santa Maria, nous avons alors monté une vraie cuisine extérieure. »

Rudy Beuve, le cofondateur de Le Great Outdoor, au Santa Monica Farmer’s Market.

Il y a trois mois, Le Great Outdoor change de crémerie et migre au sein du Bergamot Café et terrasse à Santa Monica, la propriété de Jeff Stuppler, qui trouve auprès de Rudy et Pedro ses meilleurs repreneurs. Cinq fois par semaine (du mardi au samedi), l’équipée sort son beau barbec’ et étale les produits stars du Santa Monica Farmer’s Market, « ceux que les chefs étoilés s’arrachent, revendique Chef Rudy. Une cuisine bien-être et faite avec amour », passant de la côte d’agneau savoureuse aux gambas et homards, à la tranche de bœuf tendre et grillée, le tout garni des plus beaux légumes du moment, accordé à quelques bouteilles de vin biologique ou nature, l’ensemble à déguster sur tables rondes et tables d’hôtes et, certains soirs, au son des DJ invités.

Formé à la gastronomie française

Depuis sa relance à Bergamot Station, Le Great Outdoor ne désemplit pas. Un succès que le chef Rudy attribue à l’originalité d’un business-model pensé, « à l’inverse de tous les restaurants, autour d’une idée et non d’un lieu, fondée sur une cuisine de partage et voulue accessible, d’une équipe, d’un sens du service, et d’un esprit français en cuisine… Ici à Los Angeles, comme ailleurs dans le monde, l’étiquette du cuisinier français attire et séduit les clients, résume-t-il, et mon rôle premier est de perpétuer cet héritage. »

Engagé à 16 ans comme apprenti au sein du restaurant étoilé Au Crocodile à Strasbourg, Rudy Beuve fait aujourd’hui valoir un parcours passé au sein des grands restaurants. Une histoire commencée avec la rencontre de Gauthier Gaschi, le chef de cuisine du Crocodile, qui lui transmet l’amour du métier. Il obtient son CAP quelques mois plus tard, file se perfectionner Au Cygne, double macaron Michelin à Gundershoffen avant de suivre son ami, Cédric Reiter, à l’Atelier Joël Robuchon. « Un temple de la gastronomie mondiale où j’ai, peu à peu, gravi tous les échelons et fait la rencontre d’une cliente américaine qui changera ma vie… ».

Le Great Outdoor, au Santa Monica Farmer’s Market.

Pas besoin d’être «fils de» pour réussir

L’amour le conduit à Los Angeles, « une première aux États-Unis, dans un pays et une culture qui n’évoquait pas grand chose pour moi au départ », où il est présenté à l’équipe de Gjusta, le restaurant en vogue du quartier de Venice. « L’odeur de la viennoiserie, le bon pain, l’ambiance de ce restaurant, tout me plaisait… Mon subconscient me disait de m’arrêter là, alors j’ai foncé, balbutié quelques mots en anglais et convaincu Grégory Blanc, le chef savoyard alors en place, de m’embaucher ». À 22 ans, un visa J1 en poche, et sans grosse économie de côté, Rudy Beuve pose ses affaires en Californie, passe ses premiers mois dans un bateau de Marina del Rey, trouve une colocation, et obtient finalement sa green card.

« L’expérience de Gjusta et la notoriété acquise m’ont donné confiance, ajoute le chef français. À Los Angeles, vous n’avez pas besoin d’être « fils de » pour réussir. La créativité ambiante, la facilité d’entreprendre, le cosmopolitisme, tout cela me correspond, et si l’on ajoute un peu de surf et un mode de vie à la plage dans l’un des quartiers les plus iconiques, rien de tel pour me donner des ailes et continuer à avancer. »

[Vidéo] Tout comprendre sur l’assurance santé aux États-Unis en 2023

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Nous vous donnions rendez-vous en ligne mardi 27 juin 2023 pour un webinaire dédié à l’assurance santé aux États-Unis, en compagnie de trois experts.

En visionnant ce replay, bénéficiez de leurs explications pour bien comprendre le fonctionnement du système de santé aux États-Unis, et de leurs conseils pour optimiser les coûts de votre protection santé.

Nous avons abordé les spécificités du marché américain, les différents types de couvertures santé proposés, ainsi que le lexique de l’assurance santé américaine (notions de “market place”, “deductibles”, “co-payment”, “co-insurance” et “out of pocket”).

Nous avons également parlé de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger) et de son fonctionnement. Le but est de vous aider à vous orienter sur les choix importants à effectuer lors de la sélection de la solution d’assurance santé à privilégier, selon votre situation personnelle, tout en prenant en compte la réglementation en vigueur, les obligations spécifiques et le coût de l’assurance santé.

Visionnez le replay ci-dessous ou directement sur YouTube

Les intervenants
Eric Thoby, fondateur de AgoraExpat, et ses collègues Noémie Vermandel et Clémence Joppin

AgoraExpat est un courtier en assurances indépendant, installé aux États-Unis depuis plus de 20 ans, avec une équipe francophone spécialisée dans le conseil et l’accompagnement des expatriés.

? [email protected]
? FR: +33 (0)9 77 21 99 60 / ENG: +1 (347) 491-4190
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Histoires d’au pairs (série): les parents racontent (1/3)

Cet été et au cours des trois prochains épisodes, French Expat vous invite à plonger dans un mode de vie et de cohabitation pas si commun : celui des « au pairs ». Pour celles et ceux qui décident d’en devenir, être au pair est synonyme de vie dans une nouvelle famille, parfois à l’étranger afin d’apprendre une langue et de découvrir une culture, et ce en échange de services de garde d’enfant.

D’où vient ce terme d’au pair ? Il vient du latin, paris, qui signifie « égal ». Les au pairs tissent des liens forts et font bien souvent partie de la famille qui les accueille, mais ce n’est pas toujours le cas. Parfois ça se passe bien. Parfois c’est plus compliqué.

Dans ce premier épisode, je tends mon micro à Alice (du blog Au Quintuple) et Solène (du blog Trips and Twins), deux mamans qui ont décidé de faire appel à des au pairs pour garder leurs enfants et intégrer leur famille. Galère, doutes, mais aussi un attachement fraternel très fort.

Comment choisit-on d’avoir recours à un ou une au pair ? Comment accepte-t-on de vivre avec un ou une inconnu.e au quotidien ? Quels conseils ces parents auraient-ils aimé recevoir ?


French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

 

Paul Taylor fait son show pour Bastille Day au Broadway Comedy Club

Il aime se moquer de nous, Français, mais ne s’épargne pas non plus. L’humoriste britannique Paul Taylor vient à New York présenter son dernier spectacle « Bisoubye x ». Et pas n’importe quel jour : le vendredi 14 juillet, jour de notre fête nationale, ainsi que le dimanche 16 juillet à 6pm, les deux dates au Broadway Comedy Club.

Comme pour ses deux premiers show bilingues, « Franglais » et « So British ou presque », il maniera les deux langues. Il promet ainsi « plein de blagues » en français et en anglais, sans sous-titres. « Alors ramène ta pinte de bière et ton dictionnaire »,  lance-t-il dans sa promotion, en guise d’invitation.

Dans ce nouveau spectacle, Paul Taylor évoquera bien sûr sa vie biculturelle et de bilingue, notamment à travers son rôle de père. Comme il l’expliquait dans French Expat l’an dernier, ce natif de Chelmsford (nord-est de Londres) a connu une enfance d’expatrié entre la Suisse, la France et l’Espagne. L’humoriste a également choisi de parler de la nécessité de dire « au revoir » (d’ou le nom du spectacle) à un certain nombre de choses « pour passer au chapitre suivant » de sa vie. 

Suivez-nous sur Instagram et tentez de remporter votre place ! ?

David Libespère, le Gersois qui veut convertir les Américains à l’Armagnac

Et si l’Armagnac devenait populaire sur les tables et dans les bars new-yorkais ? C’est tout le pari de David Libespère, connu dans le milieu de la mixologie de la Grosse Pomme pour avoir notamment été le directeur et co-propriétaire du 67 à Harlem. Ce Gersois est bien décidé à faire connaître l’alcool phare de sa région d’origine qui souffre d’un manque de notoriété ici face à « son » concurrent, le Cognac. David Libespère a monté, avec son associé Jeff Diego, Bonne Vie, une entreprise spécialisée dans la commercialisation d’alcools.

« Pour l’instant, on travaille surtout avec le Domaine du Grand Comté et Aurélie Baylac, dont je suis un ami d’enfance, explique David Libespère. On va bientôt proposer d’autres produits de la région, d’autres Armagnac bien sûr, mais aussi des vins vintage ou encore du Floc, qui est obtenu en ajoutant du jus de raisin à l’Armagnac. Et à terme, nous souhaitons aussi proposer une gamme de produits plus large, des boissons d’Espagne, d’Italie. »

Le plus vieux spiritueux de France

Les boissons sont distribuées sur les bonnes tables de la ville mais aussi de Philadelphie et de Boston. « Notre idée est de faire de la qualité plus que de la quantité, explique David Libespère. Nous souhaitons faire connaître des petits producteurs mais avec des produits de haute qualité. On ne va pas être dans beaucoup d’endroits, mais des endroits soigneusement sélectionnés : des beaux hôtels, de grands restaurants, des bars à cocktails renommés. »

Pour l’instant, le dirigeant de Bonne Vie travaille majoritairement avec le bouche-à-oreille : ses nombreux contacts dans le milieu de la restauration et de la boisson sont toujours intrigués et intéressés par découvrir cet alcool qui titre à 42% et qui est produit au beau milieu du sud-ouest de la France. Quand ils le goûtent, ils adhèrent et l’ajoutent à leur carte. « Quand ils en parlent à leur clientèle, les serveurs expliquent que ça ressemble au Cognac, mais que l’Armagnac est le plus vieux spiritueux de France, obtenu à partir d’une simple distillation, contrairement au Cognac qui bénéficie d’une double distillation, ce qui permet à l’Armagnac de conserver le maximum de saveur du terroir et du raisin », détaille David Libespère, qui confie avoir découvert cet alcool plus jeune, « lors des repas du dimanche, en famille, quand les parents et grand-parents en ajoutaient une goutte dans le café ».

Présent dans des bars à cocktails réputés

Il existe plusieurs catégories d’Armagnac. Les meilleurs sont dégustés tels quels, la Blanche est, quant à elle, davantage utilisée pour les cocktails. Des endroits réputés comme Employees Only, Macao, ou encore Bathtub Gin l’ont déjà intégré au menu où il remplace facilement le Bourbon dans les créations maison. Central Park Tower, ce building très sélect qui propose un bar au 100e étage pour ses résidents et où David Libespère travaille aussi en tant que chef de bar, l’a également ajouté à sa carte. Le Domaine du Grand Compté a même élaboré trois bouteilles uniques qui ne pourront être goûtées que là. Entre 30 et 50 lieux sont visés d’ici la fin de l’année.

L’Armagnac VSOP du Domaine du Grand Comté fait partie des boissons distribuées par David Libespère et son entreprise Bonne Vie.

Démarrés uniquement par auto-financement et seulement 30.000$, Bonne Vie se développe en accueillant de nouveaux partenaires. L’entreprise a récemment été évaluée 3,5 millions de dollars, selon les co-fondateurs.

David Libespère et sa société sont servis par la qualité du produit. Mi-avril, ils ont participé au San Francisco Spirit Compétition : avec trois de leurs Armagnac (VSOP, Napoleon, Hors d’Age) du Domaine du Grand Comté, ils y ont remporté trois « Double-Gold », dans la catégorie Brandy. Ils ont ainsi été sélectionnés pour la finale à Las Vegas, en juin… qu’ils ont remportée ! Tout en élaborant des services de catering en cocktails (ils créent des cocktails sur-mesure pour des événements), David Libespère et son associé comptent aussi l’an prochain distribuer leurs produits en Californie. Il n’y a donc peut-être pas que sur les tables new-yorkaises que l’Armagnac va devenir populaire…

Parc national de Zion: le parc qui mérite plus de temps!

Que serait le parc national de Zion sans sa Virgin River ? Cet affluent du Colorado a façonné le canyon qui lui a donné son nom. Une rivière sauvage et sinueuse qui vient alimenter une vallée arborée, petite oasis de verdure au milieu de parois rougeoyantes et vertigineuses. Un décor qui hésite entre l’ambiance aride de la roche rouge typique de cette région et la touche de verdure des arbres et buissons qui s’invitent sur la falaise comme dans la vallée pour dessiner un contraste qui ravit les yeux des voyageurs. Sans oublier l’eau qui s’y dévoile sous toutes ses formes : cascades puissantes, bassins d’émeraude ou longue rivière paisible. Le parc national de Zion mérite plus de temps que ce qu’on ne lui accorde habituellement, on vous explique pourquoi !

Informations pratiques

➤ Parc accessible toute l’année, selon les ouvertures des routes (et les conditions météorologiques.

➤ Entrée 35$, pass America The Beautiful accepté.

➤ Pas de réservation demandée pour l’entrée au parc (randonnée de Angels Landing sur inscription).

Le site officiel du parc national de Zion.

Ce que Zion a de spécial

J’ai beaucoup voyagé dans les parcs de l’Ouest  et ce que j’aime dans cette région, c’est qu’en dépit d’une très forte concentration de parcs nationaux, on ne peut se lasser des paysages que ces parcs ont à nous offrir.  Chaque parc joue avec la nature hors norme de cet ouest sauvage et grandiose et y ajoute sa petite touche à lui, son petit truc en plus qui le rend unique. Comme tout canyon, celui de Zion s’est créé autour d’une rivière, la Virgin River.
Mais, contrairement à beaucoup de canyons, cette rivière est toujours là, importante et accessible. C’est d’ailleurs autour de la rivière que s’organisent la plupart des visites de Zion Canyon, qui longent, enjambent ou surplombent la Virgin River. Randonnées littéralement les pieds dans l’eau, passage au milieu des parois étroites du canyon, balades jusqu’à des bassins ou pour rejoindre des cascades, l’eau est vraiment l’élément central d’une visite du parc national de Zion. Pas étonnant que la route touristique du Zion Canyon longe la Virgin River.
Le parc national de Zion s’étend sur près de 600 km2, au-delà du canyon (partie principale du parc) et se visite aussi au niveau de Kolob Canyons et Kolob Terrace. C’est d’ailleurs à Kolob Terrace que l’eau emprisonnée dans le réservoir du même nom alimente de vastes prairies et a sculpté le célèbre tunnel dans la roche de The Subway (dont l’accès est règlementé par un système d’inscription à l’avance).
parc national Zion

Comment rejoindre le parc ?

La partie qui se visite le plus facilement que ce soit en terme d’accessibilité ou de concentration de sites à visiter est le canyon de Zion, situé au sud du parc national. Voici donc les informations qui vous permettront d’organiser votre séjour dans le canyon de Zion (et qui, pour la plupart, fonctionnent aussi pour les 2 autres zones):

En avion

➤ L’aéroport international le plus proche est Salt Lake City (Utah) – 4h30 de route.

➤ L’aéroport international de Las Vegas (Nevada) se situe à 6h de route.

En voiture

La partie la plus visitée du parc national de Zion, Zion canyon est accessible par 2 entrées :

  • L’entrée sud (que vous prendrez depuis le Grand Caynon ou Las Vegas) depuis Springdale. Elle est la plus proche du visitor center.
  • L’entrée est (que vous emprunterez si vous venez de Kanab ou de Bryce), plus longue, parfois embouteillée et qui passe par le tunnel de l’UT9 (interdit aux vélos et aux piétons, qui est soumis à des conditions spéciales et un paiement pour les véhicules de plus de 2,4m de large et 3,4m de haut).

En hiver, vous pourrez vous déplacer librement dans le parc avec votre véhicule (selon l’enneigement et votre type de véhicule) mais, de mi-mars à fin novembre, un système de navette est obligatoire. Les navettes gratuites se prennent sans réservation au Zion Canyon Visitor Center, vous trouverez  2 lignes :

  •  La navette de Zion Canyon Shuttle conduit les visiteurs tout au bout du canyon jusqu’au temple de Sinawava et dessert les principales attractions naturelles du canyon.
  • La navette de Springdale permet de relier la ville du même nom et ses principaux hôtels au visitor center de Zion Canyon.

Le site du parc national vous donne toutes les informations d’accès en temps réel et une carte très détaillée à retrouver sur le site officiel

parc national Zion

À quelle saison visiter le parc national de Zion ?

La saison idéale pour visiter Zion est en été pour profiter des beaux jours et éviter l’enneigement mais la météo actuelle rend tout imprévisible. A ce jour, le parc est victime de coupures suite à d’importantes inondations. Mon conseil : visez idéalement la période entre la fin du printemps et le début de l’automne mais surveillez quand même régulièrement les conditions météorologiques.

parc national Zion

Où dormir dans le parc national de Zion :

Vous aurez plusieurs possibilités pour dormir au cœur du parc national de Zion :

  • Loger dans l’unique hôtel du parc le Zion Lodge. Ce lodge magnifique se situe au cœur d’un petit paradis de verdure et de nature grandiose mais les prix font eux rarement rêver et rendent cette option pas toujours envisageable
  • Camper, vous trouverez deux campings dans la zone de Zion Canyon : le Watchman Campground et South Campground et un au niveau de Kolob Terrace : le Lava Point Campground. Toutes les informations sur le camping à Zion sur le site du parc national de Zion.

 

Si vous logez en dehors du parc, vous pourrez trouver :

  • Des logements plus ou moins chers selon la période du côté de Springdale (hôtels, motels…).
  • Du camping et du glamping (nuit en tipis, yourtes, tentes aménagées…) dans des établissements privés. Pour vous loger à des prix plus raisonnables, il faudra peut-être pousser à une petite heure de route du parc du côté Saint George ou Hurricane.

Dans tous les cas, vous trouverez rarement d’options bon marché à proximité du parc.

Où manger dans le parc national de Zion :

Peu d’options de ce côté-là en dehors d’un grill (Red Rock Grill) et d’un café (Castle Dome Café), tous deux situés à côté de l’hôtel Zion Lodge.

parc national Zion

Que voir et que faire dans le parc national de Zion ?

Il est facile de rater sa visite de Zion. Croyez-moi, ça arrive à beaucoup pour une première visite, moi y incompris. Ça peut sembler étrange quand on voit les magnifiques photos du profond canyon rougeoyant qui emprisonne une vallée toute verte d’où serpente une rivière sauvage aux airs de carte postale. Si le parc national de Zion est un peu le négligé des parcs nationaux de la région, c’est parce qu’il n’est pas le plus facile d’accès et demande un minimum d’organisation.

Le temps de rejoindre son visitor center (surtout depuis la partie Est) avec une entrée qui peut être embouteillée et laborieuse, de monter à bord d’une des navettes et de rejoindre son point de départ, on se retrouve facilement en milieu de journée. Et quelques heures dans le parc, ce n’est vraiment pas assez pour se faire une idée des richesses naturelles et géologiques de Zion. Le parc national est aussi un peu victime de son emplacement et joue du coude avec 2 superstars des parcs nationaux : Grand Canyon et Bryce Canyon. On prévoit donc souvent sa visite à la va-vite et c’est bien dommage surtout quand on sait que le Grand Canyon peut se visiter en une grosse demi-journée, mais qu’il faut compter au minimum une grosse journée dans le parc national de Zion.

Mon conseil : essayez de trouver un hébergement le plus près possible du parc ou alors prévoyez de vous lever très tôt pour rejoindre le parc national de Zion en tout début de journée et prévoyez une journée entière sur-place (à défaut de pouvoir y consacrer plusieurs jours). Si vous avez le temps et connaissez déjà bien la région, pourquoi pas aussi pousser jusqu’à la partie de Kolob Canyons au nord-ouest ou la plus centrale partie de Kolob Terrace.

Si vous ne devez choisir que quelques visites et balades dans Zion Canyon, ne manquez pas ces différents sites accessibles avec la navette au départ du Zion Canyon Visitor Center :

  • La randonnée The Narrows, la magnifique balade aquatique au cœur du canyon de Zion avec 3 itinéraires possibles pour tous les niveaux, des familles aux plus sportifs (pensez à avoir un équipement pour l’eau : sac imperméable, chaussures d’eau…).
  • La plus tranquille mais non moins scénique balade vers les bassins d’Emerald Pools Trail.
  • La balade pour accéder au point de vue imprenable sur les reliefs de Zion de Court of the Patriarchs Viewpoint.
  • Les points de vue de l’UT9, la route qui relie l’entrée est et l’entrée sud est simplement magnifique, si vous le pouvez, arrêtez-vous aux différents points de vue dont la belle formation rocheuse de Checkboard Mesa et la courte balade vers le très beau point de vue de Canyon Overlook Trail (si vous arrivez à vous garer).
  • Angels Landing, pour les plus sportifs qui n’ont pas le vertige. Une longue et vertigineuse randonnée qui vous amènera sur les crêtes du canyon avec une vue imprenable sur la vallée. La randonnée exige réellement une très bonne condition physique et un certain niveau d’endurance et de résistance à l’effort. Cette randonnée est accessible uniquement sur inscription, des places sont attribuées pour la saison ou le jour même, toutes les informations sur le site du parc national de Zion.

parc national Zion

Conseils pour une expérience authentique

Si vous avez  du temps devant vous, ne vous contentez pas de la visite de Zion Canyon et prévoyez d’explorer les deux autres parties du parc, plus sauvages et moins connues de Kolob Canyons et Kolob Terrace.

➤ A Kolob Canyons, vous ferez le plein de points de vue et de panoramas sur les montagnes dentelées dont la couleur rouge du grès l’emporte sur les touches de verdure des arbustes qui ont élu domicile sur ses parois rocheuses. Un visitor center se situe à l’entrée de cette zone, n’hésitez pas à vous y arrêter pour vous renseigner auprès des rangers.

➤ A Kolob Terrace, prévoyez d’emprunter la très belle Kolob Terrace Raod qui traverse les prairies et vous conduira à des belles randonnées dont la fameuse The Subway, un tunnel de roche assez difficile d’accès (et sur réservation) mais convoité par les amateurs de géologie. Prévoyez aussi de vous arrêter au niveau du joli réservoir de Kolob Terrace.

parc national Zion

FAQ

  • Faut-il une réservation pour visiter Zion ?

    Non, mais il vous faudra vous inscrire si vous souhaitez faire la randonnée d’Angels Landing qui s’obtient via un système de loterie (lien dans l’article).

  • Peut-on visiter Zion à la journée ?

    Oui, mais il faudra bien organiser votre journée pour profiter en maximum et se concentrer sur la région de Zion Canyon.

     

  • Peut-on camper dans le parc ?

    Oui, le parc compte 3 campings dont deux dans Zion Canyon.

  • Peut-on visiter le parc de Zion en voiture ?

    Oui, mais vous devrez laisser votre voiture au visitor center de mars à novembre pour rejoindre les visites de Zion Canyon desservies par une navette gratuite.