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Jessie Inchauspé, la «déesse du glucose» qui fait polémique

Elle est incontournable dans les médias français en ce moment, et sa guerre contre le sucre suscite une vive controverse. Jessie Inchauspé, une biochimiste française qui s’est fait connaître sous le surnom de Glucose Goddess (déesse du glucose), vient de publier son deuxième livre, « The Glucose Goddess Method », un guide de quatre semaines en quatre étapes et plus d’une centaine de recettes pour réduire ses pics de glucose, et les fringales qui les suivent généralement. Cet ouvrage fait suite au premier qu’elle a publié l’an dernier sur le sujet, « Glucose Revolution », qui a été traduit dans 40 langues et vendu à près d’1 million d’exemplaires. La jeune femme de 30 ans, qui compte près de 2 millions de followers sur Instagram, publie du contenu et des conseils sur un sujet qui a le vent en poupe, et qui est le fruit d’une expérience très personnelle.

À 19 ans, Jessie Inchauspé saute d’une cascade en vacances et se casse le dos. Elle subit alors une lourde opération et garde d’importantes séquelles de cet accident : fortes douleurs, dépression et même des moments de dissociation. « J’ai alors réalisé que mon état s’aggravait dès lors que j’ingérais du sucre et que mon corps connaissait un pic de glycémie, explique-t-elle. Les symptômes varient d’une personne à l’autre, mais nous sommes nombreux à les ressentir ». À savoir : fatigue chronique, fringales, inflammation, vieillissement prématuré, brouillard mental, et une addiction au sucre. Elle décide donc de mieux comprendre son corps et son fonctionnement, et d’analyser son alimentation.

Légumes en premier, sucres en dernier

Avec l’aide d’un capteur de glucose, elle se lance dans des recherches et expériences et les publie sur les réseaux sociaux à partir de 2019, sous le surnom Glucose Goddess. Le postulat est simple : il est possible de réduire les pics de glucose, et donc ses effets indésirables sur notre corps, en adaptant notre alimentation mais aussi l’ordre dans lequel nous mangeons certains aliments. C’est la règle principale que préconise Glucose Goddess : commencer son repas par les légumes, qui apportent des fibres et recouvrent les intestins, puis les protéines et les matières grasses pour ralentir le transit, et enfin les sucres et l’amidon en dernier, qui sont ainsi moins absorbés et sur une plus longue durée.

Son cheval de bataille ? Le petit-déjeuner, qui doit toujours être salé pour éviter à tout prix de saturer son corps de sucre dès le réveil. À bannir donc le croissant, la tartine de confiture et le verre de jus d’orange, si chers aux Français. Elle préconise plutôt des aliments comme omelette, avocat, jambon, yaourt grec et purée de noix etc. Mais aussi une cuillère de vinaigre de cidre avant le repas pour ralentir la transformation de sucres et féculents en glucose, et donc de réduire jusqu’à 30% le fameux pic qui s’ensuit.

Pour cette Française qui a fait ses études de biochimie à la Georgetown University et partage désormais sa vie entre New York (Chelsea) et Paris, ses compatriotes sont pourtant des bons élèves de la Glucose Revolution. « Les Français ont fait la connexion entre mes principes et les traditions culturelles, nous avons par exemple l’habitude des crudités en entrée. Ils ont compris que cela était du bons sens, appuyé par des études », juge Jessie Inchauspé. À l’inverse, le sujet est plus nouveau chez les Américains. « L’industrie alimentaire est plus compliquée aux États-Unis et les gens ont besoin de plus de repères, ajoute-t-elle, si bien que mes conseils sont accueillis avec beaucoup d’enthousiasme. »

Une méthode très critiquée

Pourtant, cette « révolution » n’en est pas vraiment une, selon certains médecins qui jugent la méthode spéculative car elle n’est pas fondée sur de véritables études scientifiques, réalisées sur un groupe. Une partie du corps médical fait valoir qu’il existe des facteurs non alimentaires, par exemple liés à l’humeur ou au stress, qui peuvent faire varier la glycémie. Même chose pour le rapport entre sucre et perturbations hormonales ou vieillissement de la peau, qui n’ont pas fait l’objet d’études comparatives à long terme. Réduire l’ingestion de sucre est certes une bonne idée car pour le digérer, le corps sécrète de l’insuline, qui entraîne parfois une baisse soudaine de la glycémie, ce qui se manifeste des coups de fatigue ou des sensations de fringales. D’où l’intérêt aussi de manger des sucres lents plutôt que rapides, mais ce n’est pas une nouveauté, jugent les détracteurs de la méthode.

Jessie Inchauspé met quant à elle en valeur son apport pédagogique. « J’aimerais que chaque médecin utilise mes principes et graphiques pour aider les patients à comprendre les principes de nutrition ». Et veut continuer à évangéliser. « J’ai envie de continuer à publier du contenu dans d’autres formats. J’ai en vue des projets vidéos pour continuer à vulgariser cette science. »

«Marinette», première aux États-Unis du film sur la footballeuse Marinette Pichon

Si vous n’êtes pas amateur de foot, le nom de Marinette Pichon ne vous dit probablement rien. La Française est pourtant l’une des plus grandes footballeuses de sa génération.

Avec 81 réalisations en 112 sélections, elle fut jusqu’en 2020 la détentrice du record de buts en équipe de France (hommes et femmes confondus) et la première star française du ballon rond à signer un contrat avec une formation américaine – les Philadelphia Charge, en 2002. En ce mois de juin, l’ex-attaquante est à New York, non pas en personne mais comme personnage… de cinéma. « Marinette », le biopic qui lui est consacré, sera présenté au TriBeCa Film Festival lors de trois projections à AMC (les dimanche 11, lundi 12 et samedi 17 juin).

Les États-Unis, terre de stars du foot féminin

L’actrice qui joue le rôle de la championne, Garance Marillier (« Titane »…), participera à une séance de questions-réponses à l’issue de la projection du dimanche 11 juin. « C’est génial, et très symbolique, de faire la première internationale aux États-Unis, pays qui favorise la pratique du foot féminin et terre de stars de la discipline, comme Megan Rapinoe (l’attaquante légendaire de l’équipe US, ndr) », s’exclame Virginie Verrier, sa réalisatrice.

À l’image de son sujet, son long-métrage fait figure de pionnier. Lors de ses recherches, la cinéaste n’a pas trouvé d’autres biopics réalisés par une femme sur une sportive française.

À l’origine du projet : la volonté de mettre en valeur « une héroïne (…) dont la vie raconte une histoire ». Férue d’athlétisme dans sa jeunesse, Virginie Verrier ne connaissait pas Marinette Pichon. Jusqu’à ce qu’on lui parle de la sortie, en 2018, de son autobiographie, Ne jamais rien lâcher. « On m’a envoyé le livre, que j’ai reçu le lendemain. Et le surlendemain, je déjeunais avec Marinette. Ça s’est fait en 48 heures !, explique-t-elle. On a vraiment accroché (…) À la fin du déjeuner, elle m’a dit : si quelqu’un doit adapter ma biographie, c’est toi ». La footballeuse prendra toutefois le soin d’obtenir le feu vert de sa mère et de sa sœur, qui l’ont accompagnée tout au long de sa carrière.

Le film, une histoire de résilience

« Marinette » se veut avant tout une histoire de « résilience », celle d’une jeune femme qui a gravi les échelons du foot malgré le sexisme, le manque de moyens à disposition des joueuses, et un père alcoolique, violent envers sa femme et condamné pour le viol de sa belle-mère. Ce parcours, Virginie Verrier la raconte sans chichi, sous la forme de va-et-vient entre différentes époques et lieux : le centre d’entrainement de Clairefontaine, les pelouses du premier club féminin de Marinette Pichon, Saint-Memmie Olympique, et les États-Unis, où la jeune championne vit son homosexualité au grand jour et s’épanouit professionnellement.

« Elle n’est pas intervenue dans l’écriture, mais j’ai voulu l’accompagner. Nous avons organisé une séance de lecture du scénario, séquence par séquence, de quatre heures, en compagnie de sa femme. Elle ne m’a jamais demandé de retirer quelque chose, reprend Virginie Verrier. Je pense qu’elle a senti que j’étais dans une démarche de respect et que je souhaitais lui rendre hommage. Mais attention, respect ne veut pas dire flatterie ».

«Marinette » avec Garance Marillier dans le rôle de Marinette Pichon. © Vigo Films

C’est plutôt la Fédération Française de Football (FFF) qui en prend pour son grade. Le film rappelle que les joueuses françaises n’ont toujours pas le statut de professionnelles, contrairement à d’autres pays.  Si la création d’une Ligue professionnelle féminine (LPFF) sera soumise au vote de l’instance lors de son assemblée générale le samedi 10 juin prochain, la réalisatrice juge « hallucinant » le retard pris par la France. Elle rappelle d’ailleurs que la Coupe du monde féminine cet été n’a pas encore de diffuseur.

L’artiste a mesuré à son niveau les progrès qu’il reste à accomplir pour faire reconnaître la réalité des footballeuses. « Des exploitants ont pu être frileux à l’idée de soutenir le film parce qu’ils pensaient qu’une femme jouant au foot ferait fuir le public, alors que le sport ne sert que de décor pour raconter un destin et aborder des sujets comme la violence faite aux femmes, regrette-t-elle. Dans le même temps, on m’a aussi dit : le jour où un film comme ça cartonnera, il y en aura dix derrière ! ».

[Vidéo] Entreprendre aux États-Unis avec le Visa E

Pendant ce webinaire gratuit d’une heure, Isabelle Marcus, Founder & CEO de Columbus Consulting Group, et Clara Bergnier, Managing Director, nous ont parlé du visa clé pour entreprendre aux Etats-Unis: le visa E.

Parmi les éléments abordés :

– Quels sont les critères d’éligibilité et la durée du visa E ?

– Qui peut bénéficier du visa E ?

– Comment établir la meilleure stratégie ?

– Comment pérenniser sa situation une fois aux Etats-Unis sous visa E ?

Isabelle et Clara ont également évoqué l’actualité du visa E.

Visionner le replay sur YouTube

? Prendre rendez-vous avec Isabelle et Clara : https://calendly.com/info-columbus/immigration-consultation

Les enfants et l’expatriation: Vos questions à Adélaïde Fulconis

Comment transmettre plus d’une culture à ses enfants sans les étouffer ? Comment accompagner nos ados à s’investir dans de nouvelles amitiés sans pour autant abandonner celles de « leur vie d’avant » ? Comment faire face à un enfant qui, toujours après quelques années sur place, demande à rentrer vivre en France ? Ou encore, quand annoncer le grand départ pour l’étranger ?

Pour ce second épisode « expert », French Expat tend son micro à Adélaide Fulconis, thérapeute de couple et de famille basée en Californie, qui répond aux questions des auditeurs du podcast, et partage des idées et des conseils précieux pour les parents qui vivent l’expatriation (ou s’apprêtent à le faire) avec leurs enfants. Parmi les spécialités d’Adélaide, on retrouve le couple ou encore le traumatisme mais surtout le multiculturalisme.

Partir vivre à l’étranger, un rêve pour certain, un projet un peu fou, une opportunité ou même un besoin vital : les raisons de partir s’établir hors de France ne manquent pas. Mais si l’envie est bien là, un tel changement de vie entraîne beaucoup de questions. Plusieurs fois par an, French Expat vous invite à poser vos questions sur le profil instagram de French Expat.

French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : SpotifyApple PodcastDeezerGoogle PodcastPodcast AddictAmazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.

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L’artiste Françoise Gilot, muse de Picasso, s’est éteinte à New York à l’âge de 101 ans

Article publié le 26 novembre 2021 sous le titre « L’artiste franco-américaine Françoise Gilot fête ses cent ans » et mis à jour le 06 juin 2023 par Elisabeth Guédel 

Françoise Gilot, « l’artiste dans l’ombre de Picasso » titre le New York Times, est décédée ce jeudi 6 juin, à l’hôpital de Manhattan, près de son appartement et studio de l’Upper West Side. Elle avait 101 ans.

En novembre 2021, Marie-Eléonore Noiré avait dressé son portrait à l’occasion du centenaire de la peintre et d’un hommage rendu au FIAF en présence des deux filles de l’artiste franco-américaine. Françoise Gilot, native de Neuilly-sur-Seine, n’était pas venue, préférant « les conversations en petit comité aux grandes festivités », confiait alors sa famille à notre journaliste. Nous vous proposons de relire ce portrait publié en novembre 2021, que nous avons actualisé en apprenant le décès de l’artiste.

Une artiste égale à ses pairs

Parfois réduite à son statut de compagne d’hommes célèbres, Françoise Gilot « a rapidement tracé sa propre route », explique sa plus jeune fille, Aurelia Engel. Sa carrière prolifique a commencé dès son plus jeune âge, auprès de sa mère céramiste et aquarelliste qui, « en lui interdisant d’utiliser une gomme, lui a appris à s’approprier chaque trait, lui répétant qu’il n’y avait pas d’erreur, juste un cheminement. »

En 1943, après leur rencontre dans un restaurant parisien, Françoise Gilot devient la muse de Pablo Picasso, de quarante ans son aîné. Elle fréquente les grands artistes de son cercle d’amis (parmi lesquels Henri Matisse, Georges Braque, Jean Cocteau, Paul Eluard et André Malraux) et renonce à ses études de droit pour se consacrer entièrement à la peinture. Deux enfants naissent de leur relation tumultueuse : Claude et Paloma.

Avec le temps, les palettes de couleurs qu’elle utilise se font plus froides et son univers plus domestique. Elle quitte en 1953 un homme colérique et distant. « L’influence de Pablo Picasso sur son travail est souvent évoqué, mais l’inverse est vrai aussi », insiste le marchand d’art Patrick Weathers, qui dit avoir acquis, depuis 1972, au fil des années passées à vendre les œuvres de Françoise Gilot, « une grande appréciation de son travail ».

Mariée ensuite au peintre Luc Simon avec lequel elle aura une fille – Aurélia Engel, aujourd’hui conservatrice de ses archives –, elle réintroduit lyrisme et poésie dans ses tableaux. « Elle peint ses émotions, répétant souvent “ne pas peindre ce qu'[elle] regarde, mais bien ce qui [la] regarde », ajoute sa cadette. Le comportement ludique de ses enfants reste au centre de ses compositions. Pour Patrick Weathers, « elle fait entrer le concept de famille dans les mouvements artistiques d’avant-garde ».

Le monde pour inspiration

Les paysages californiens baignés de soleil deviennent un thème récurrent après sa rencontre avec le biologiste américain Jonas Salk en 1969 (elle l’épouse l’année suivante). Constamment en déplacement entre l’Europe et les Etats-Unis, elle puise aussi son inspiration ailleurs, au détour des multiples pays qu’elle visite. Certaines de ses séries font notamment la part belle aux mythes grecs, aux canaux vénitiens et aux femmes indiennes et sénégalaises. Sur le modèle des kakémonos japonais et des thangkas tibétains, elle produit également plusieurs peintures flottantes sur de grandes toiles de coton.

Ses illustrations, peintures à l’huile, gouaches et lithographies – figuratives ou abstraites – témoignent à la fois d’influences cubiques et fauvistes. Aurélia Engel ajoute : « Quand [Françoise Gilot] évoque sa jeunesse à Paris sous l’occupation allemande, elle rappelle qu'”il ne fallait pas hésiter, car on pouvait mourir le jour même. Il fallait s’exprimer tout de suite” ». Au-delà de « son excellent coup de crayon », Patrick Weathers « admire sa capacité de coloriste ». Il voit dans ses œuvres « une qualité qui manquait à Matisse et à Picasso, dont le travail était volumineux. Le sien est à la fois gracieux et élégant, ce que ni l’un ni l’autre ne semblent avoir réussi à maîtriser. »

François-Xavier Rouxel veut changer le contenu de nos assiettes avec ses «Gardyn»

En 2019, François-Xavier Rouxel imagine un jardin d’intérieur où les familles pourraient manger et cuisiner à partir de fruits et de légumes jardinés par l’intelligence artificielle. Cette année, les bacs de jardin Gardyn sont présents dans plus de 40.000 maisons américaines, une croissance qui a eu lieu en pleine crise du Covid.

« Les conteneurs qui avaient les premières ‘Gardyn’ sont partis de la Chine fin janvier 2020, trois jours avant la fermeture des frontières, et sont arrivés et ont été envoyés aux premiers clients en mars 2020, une semaine avant la fermeture des États-Unis », se rappelle François-Xavier Rouxel, qui ne s’est pas laissé abattre par la crise sanitaire et ses incertitudes. 

François-Xavier Rouxel a débuté par des prototypes créés par une imprimante 3D qui tournait pendant des jours.

Réduire l’impact écologique

Avec près de 120 employés en télétravail aux États-Unis, une équipe de designers à Grenoble, et une usine de production française en Chine, l’entrepreneur installé dans la région de Washington, à Bethesda, est fier de l’avancée « des Gardyns » comme il les appelle, qui visent à aider les consommateurs à manger mieux et plus sainement, tout en réduisant l’empreinte carbone de la production de fruits et de légumes. 

Ancien élève de l’école des mines, François-Xavier Rouxel avait déjà fait quelques passages aux États-Unis pendant ses études, notamment en Californie et à l’Université du Michigan. Sa première expérience professionnelle à la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) le plonge dans le monde des régulations. « On essayait de trouver des solutions pour qu’il y ait le moins d’impact possible sur l’environnement », se rappelle-t-il, liant cette expertise avec la mission de Gardyn aujourd’hui. 

Sa vie professionnelle l’emmène à Marseille où il découvre deux choses qui vont être le ciment de son style de vie : le triathlon et les marchés fermiers. « On fait trois à quatre ironman par an donc la nutrition est primordiale ». Quand il regarde la manière dont nous consommons dans les pays occidentaux, il y voit une « aberration ».

De nouvelles plantes sont régulièrement ajoutées à la sélection de fruits et de légumes.

900.000 kg de plantes sans pesticide

Quand son épouse accepte un emploi à Washington pour l’Union européenne, il la suit et découvre les difficultés des Washingtoniens à acheter des fruits et des légumes peu onéreux et bons. Il est embauché à Capgemini dans l’industrie du cloud, mais commence à réfléchir à inventer une machine qui produirait des légumes chez lui grâce à l’intelligence artificielle qu’il maîtrise. Problème : il ne connaît rien aux plantes. « Une amie m’a alors conseillé de contacter l’université canadienne McGill et quand j’ai présenté le projet au département des plantes, ils ont accepté, ils sont devenus mes premiers partenaires », explique le Français. 

S’en suivent des levées de fonds de grande ampleur avec 15 millions de dollars collectés en 2021 et puis 35 millions de dollars en 2022. L’entreprise en est déjà à sa troisième version, et les chiffres sont impressionnants : les « Gardyns » ont produit près de 900.000 kg de plantes sans pesticide, selon la société.

La mission de Gardyn ne s’arrête pas là, et François-Xavier Rouxel a de grands espoirs pour l’avenir de l’agriculture : « j’espère que notre invention va être un ‘game changer’ qui pousse à repenser notre manière de consommer ».

Après avoir déposé le bilan, le chef Christophe Bibard rebondit à Miami

Il n’a pas courbé l’échine. Après avoir été contraint de fermer les portes de son établissement L’Edito à Miami Beach, emporté par la crise sanitaire, Christophe Bibard a su se relever. Le chef français de 43 ans vient de cofonder l’enseigne No Reservations, un restaurant et bar à vin implanté à North Miami.

Ancien candidat de la deuxième saison de l’émission de télé-réalité culinaire française « Top Chef », ayant fait ses premières armes dans de prestigieux établissements parisiens, tel le Plaza Athénée, Christophe Bibard a commencé son périple au pays de l’Oncle Sam il y a tout juste une décennie. Deux ans plus tard, il ouvrait son premier restaurant, épaulé par sa femme Hanane. Un établissement jadis florissant qui baissera toutefois définitivement le rideau au début de la crise sanitaire.

Des mois sans travail

« C’était la fin d’une belle aventure familiale, indique non sans émotion le chef français, diplômé d’une école hôtelière parisienne. Comme beaucoup d’entre nous, nous avons subi de plein fouet la pandémie. Notre chiffre d’affaires était en berne en raison d’une forte baisse de la fréquentation. Ma femme était par ailleurs enceinte de sept mois et ne pouvait plus travailler à mes côtés. J’ai essayé de tenir la barre tant que je le pouvais, mais il valait mieux tout arrêter que s’entêter. »

Après avoir rendu à contrecœur son tablier, le père de famille peine à retrouver du travail. « J’avais beau chercher un poste dans la restauration, je ne trouvais rien car plus personne n’embauchait à ce moment-là », confie le jeune quadra qui a alors traversé une période de vaches maigres. « Toutes nos économies y sont passées, souligne-t-il. Il fallait payer les factures et survivre pendant ces mois difficiles. On se demandait comment on allait pouvoir continuer d’avancer, mais on n’a jamais baissé les bras. »

Une adresse intimiste

Et la persévérance a fini par payer. Durant l’été 2020, Christophe Bibard a fait une rencontre fortuite, celle de la restauratrice américano-australienne Liza Meli, officiant depuis plus de vingt ans à Miami, qui lui a proposé de participer à la réouverture de son établissement BarMeli69. Le restaurant, comme tous ceux de la ville, était alors à nouveau autorisé à servir des repas en salle. « C’était le 31 août, une date toute particulière pour moi car il s’agit aussi du jour de la naissance de mon second fils, se réjouit-il. Le matin, j’étais à la maternité et l’après-midi, derrière les fourneaux. »

Depuis, leur collaboration a pris une nouvelle dimension. L’employeuse et l’employé sont désormais associés. « Liza Meli a vu que j’avais géré son établissement comme si c’était le mien, et m’a une nouvelle fois tendu la main », relate le Parisien. De leur union professionnelle est né en avril dernier No Reservations, une adresse intimiste et moderne qui s’étend sur près de cent mètres carrés, pouvant accueillir une quarantaine de convives. « Comme son nom l’indique, nous ne prenons pas de réservations, lance Christophe Bibard, esquissant un large sourire. Certes c’est un parti pris, mais bien souvent les clients réservent puis ne viennent pas, sans annuler au préalable, ce qui est préjudiciable. Avec une si petite salle, nous ne pouvons pas nous le permettre. »

© No Reservations

À la carte, qui se veut éclectique et raffinée, le chef français revisite la traditionnelle blanquette de veau en la mariant aux saveurs asiatiques, propose une salade niçoise déstructurée agrémentée d’un steak de thon snacké, ou encore des raviolis de queue de bœuf. « C’est un menu qui invite au voyage », précise le copropriétaire qui ne boude pas son plaisir. « Je suis heureux d’entamer ce nouveau chapitre professionnel. Je me sens accompli. »

L’été extra de November Ultra aux États-Unis et au Canada

Des quatre murs de sa chambre coincée sous les toits de Paris aux plus grandes salles de concert, il n’y a qu’un pas. Et surtout quelques mois. Révélée par les vidéos qu’elle postait anonymement sur Youtube durant le Covid, la chanteuse et musicienne française November Ultra va entamer ces prochaines semaines une tournée nord-américaine, dans la foulée de la sortie de son premier album, « Bedroom Walls », dont le nom fait référence à la genèse de ses chansons.

Cette chanteuse à la voix d’or et chaleureuse, facilement comparée à Adèle par de nombreux fans, a ému et séduit par les textes touchants de ses morceaux, mais a aussi gagné les cœurs par sa personnalité très naturelle. Elle chante en français, en anglais et en espagnol. Elle avait déjà tutoyé la célébrité en faisant partie du groupe Agua Roja, aujourd’hui séparé, dans les années 90. Son nom ? Elle s’est inspirée de « Nostalgia, Ultra, de Frank Ocean », un artiste qu’elle adore. Cet ovni de la chanson française a été célébrée aux dernières Victoires de la Musique où elle a été désignée Révélation féminine.

Elle débutera sa tournée américaine dès mi-juin par un voyage au Canada, à Vancouver (jeudi 15 juin), avant d’explorer les côtes ouest puis est des États-Unis : Seattle le vendredi 16 juin à Madame Lou’s (complet), San Francisco le lundi 19 juin à The Chapel (billets ici), Los Angeles le mardi 20 juin au Los Angeles Theatre (billets ici), Washington le lundi 26 juin au Songbyrd (billets ici), New York le mercredi 28 juin au Bowery Ballroom (billets ici), avant d’effectuer un dernier crochet par le Québec, à Montréal le samedi 1er juillet pour le festival international du jazz (billets ici). Dans des salles un peu plus grandes que son appartement parisien, où elle délivrera sûrement de son timbre reconnaissable entre tous son morceau le plus connu, « Soft & Tender ». Et le public pourra se sentir, comme le dit la chanson, « Better, better, I feel better… »

RSVP Agency lance ses soirées autour du lifestyle français à Miami

C’est un nouvel événement dans le monde de la nuit à Miami. Cofondée par les Françaises Sarah Jeanty et Rebecca De Rogatis, établies en Floride depuis plus de deux ans, la société événementielle RSVP Agency organise sa toute première soirée baptisée Frenchy Fridays. Les festivités se dérouleront le vendredi 9 juin à partir de 6pm au Upside Rooftop du Moxy dans le quartier de South Beach.

« C’est un rendez-vous mensuel que nous mettons en place afin de nous rassembler, mais aussi pour faire rayonner l’art de vivre à la française à Miami », s’enthousiasme la jeune trentenaire Sarah Jeanty, originaire de Martinique, qui travaille dans l’événementiel depuis une dizaine d’années.

Exigeant un dress code chic et glamour, les organisatrices promettent aux fêtards et noctambules deux DJs pour ambiancer le dancefloor. « Il y aura des grands classiques de la musique française, telles des chansons de Claude François et Serge Gainsbourg, détaille Sarah Jeanty. On se déhanchera aussi sur des tubes des années 1990, dont ceux des Nèg’ Marrons et de NTM, ou encore sur des titres plus récents signés Singuila, Gims et Aya Nakamura. »

À écouter en goûtant quelques macarons et en sirotant – avec modération, bien entendu – quelques bulles françaises ou un verre de ti-punch concocté à base de rhum martiniquais et autres spiritueux bien de chez nous.

La White Party de French Tuesdays revient à Los Angeles

Pour accéder à cette soirée franco-américaine, il faudra revêtir votre plus bel habit blanc, exception faite pour les chaussures et les accessoires. Jeudi 8 juin, après une longue période d’interruption, la fameuse White Party de French Tuesdays revient à Los Angeles. Cette méga-fête aura lieu au septième étage du Godfrey Hotel Hollywood, sur Cahuenga Boulevard, de 7pm à 1am. Son magnifique rooftop peut accueillir jusqu’à 700 personnes.

L’entrée est gratuite pour les membres et leurs amis avant 9.30pm, et coûtera 10$ ou 20$ au-delà de cet horaire. Vingt tables sont disponibles à la réservation, pour passer une soirée près du DJ, lounge au coin d’un braséro ou pour dîner avec une vue imprenable sur les lumières de Los Angeles. En fonction du nombre de convives par table (de 2 à 10), de 250 à 800$ de consommation minimale sont demandés.

Des sushis et des tacos concoctés par le chef Olivier seront vendus toute la nuit. Trois bars serviront du Champagne Telmont (dont Leonardo Di Caprio est un investisseur), des cocktails à base de Gin et de Cointreau et du rosé VieVité (Côtes de Provence). Et n’oubliez pas, rappellent les organisateurs, soyez chics, pas en « crème », mais en blanc !

Fred Rivard, fondateur de MicroEJ, fait tourner les applications des objets connectés du quotidien

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Qui est donc Fred Rivard, outre notre French Boss du mois. Est-il philosophe – ce à quoi ses études l’ont préparé -, un ingénieur – figure imposée permanente de son quotidien – ou un entrepreneur, fondateur, patron d’une société – ce qu’indique en premier lieu son CV ? Pendant plus d’une demi-heure de conversation, notre interlocuteur va osciller de l’un à l’autre de ces costumes, sans que personne ne puisse dire lequel lui va le mieux. Il évoque aussi bien le « langage réflexif », héritage de la philo, que le « meta monde », héritage des nouvelles technologies, ou encore le « bas coût », qui permet à l’entrepreneur de conquérir des parts croissantes de marché.

En fait Fred Rivard est avant tout un passionné de tech, une sorte de professeur Tournesol qui s’est construit sur deux ou trois grandes observations : « Il y a sur terre plus de puces électroniques que d’êtres humains », et qui possède en lui des certitudes sur l’avenir de la tech :  « Bientôt tous les nouveaux systèmes (bluetooth, 5G, wi-fi) se rejoindront pour ne plus faire qu’un  ». Les faits lui donnent pour l’instant raison. La tendance est en marche, les coûts ne cessent de se réduire. Ces dernières années, ils ont déjà été divisés par trois.

Devenu entrepreneur parce-que la société qui l’employait, IBM, se refusait à étendre son savoir-faire et sa puissance à des produits autres qu’informatiques, Fred Rivard a donc créé MicroEJ en 2012, une société à deux cultures : la française, celle de son fondateur, et l’américaine, celle de la ville qui abrite une des ses deux entités, Boston : « À mi-chemin entre Nantes et la Silicon Valley ».

https://www.spreaker.com/user/10781102/pad_80

L’école Montessori bilingue au cœur de Paris qui révèle le potentiel de vos enfants

[Article partenaire] Ellipse Montessori Academy est une école Montessori bilingue située dans le 7ème arrondissement de Paris. Elle accueille les enfants de la pré-maternelle jusqu’au collège et offre une continuité éducative d’excellence.

Depuis son ouverture en septembre 2017, l’école s’appuie sur la pédagogie Montessori : elle vise à soutenir le développement naturel de l’enfant en créant un environnement adapté aux besoins et caractéristiques liés à son âge.

Ellipse Montessori Academy a pour mission d’éduquer et de transmettre les savoir-faire et savoir-être nécessaires au monde de demain, tout en assurant un socle académique solide.

Chaque classe est encadrée par des éducateurs diplômés AMI (Association Montessori Internationale), francophones et anglophones natifs.

L’équipe pédagogique de l’école bénéficie d’une formation continue et d’une supervision pédagogique à trois niveaux, à la fois en interne, par l’AMI et par l’Éducation nationale.

Une école primaire Montessori bilingue

La Communauté Enfantine, pour les enfants de 2 à 3 ans, met l’accent sur le développement du langage dans les deux langues (français et anglais), l’accompagnement vers l’autonomie et la motricité.

Les Maisons des Enfants, qui accueillent les enfants de 3 à 6 ans, poursuivent l’apprentissage de l’autonomie, l’acquisition de la lecture, du geste d’écriture en collaboration avec le partenaire spécialisé en graphopédagogie de l’école, et des mathématiques grâce à du matériel sensoriel permettant d’explorer des concepts avancés.

Les Communautés Élémentaires, qui regroupent les enfants de 6 à 11 ans, assurent un suivi académique de qualité, donnent du sens à l’acquisition des compétences fondamentales, favorisent la prise de parole et le travail en projet ainsi que l’apprentissage des sciences et biologie par l’expérimentation. Leur environnement est propice au développement des compétences sociales, de la responsabilité et de l’indépendance.

Un collège alternatif bilingue

Le Collège Ellipse Montessori Academy représente un modèle d’enseignement unique : un croisement entre les pédagogies nouvelles (Montessori, Steiner et Freiner) et l’acquisition des compétences du socle commun de l’Éducation nationale.

L’équipe pédagogique est composée de trois enseignants, expérimentés dans les domaines des sciences humaines, des sciences et de l’anglais, ainsi que de nombreux intervenants spécialisés (langues : espagnol-allemand, permaculture, improvisation, cuisine…)

L’approche pédagogique du Collège Ellipse Montessori Academy est innovante et personnalisée, combinant des outils et des méthodes adaptés, des leçons en petits groupes ainsi qu’un suivi et un accompagnement individualisé. Les jeunes sont encouragés à travailler en collaboration sur des projets et à gérer la micro-entreprise du collège favorisant l’autonomie, l’entraide et la responsabilité.

Les collégiens sont présentés aux examens nationaux et passent les certifications en langue anglaise.

Pourquoi choisir Ellipse pour l’éducation de vos enfants ?

Ellipse Montessori Academy respecte à 100% la démarche et les exigences Montessori : des classes spacieuses et claires, un matériel agréé et complet, des éducateurs diplômés AMI à chaque niveau du primaire.

L’école et le collège emploient une démarche d’innovation et de qualité leur permettant de développer des pratiques d’excellence.

Les enfants et jeunes y développent des compétences sociales et morales (gestion des émotions, résolution de conflits, CNV) tout au long de leur scolarité.

L’équipe pédagogique est en étroite collaboration avec les familles (conférences, dialogue, rendez-vous individuels, matinées découvertes…), créant une relation de confiance autour de l’enfant.

Le programme bilingue intégré vise la certification en élémentaire et au collège. Les éducateurs et intervenants sont anglophones natifs.

Ellipse Montessori Academy a su créer le premier collège alternatif au centre de Paris, permettant une continuité pédagogique jusqu’au collège. Le lycée finalisera l’offre pédagogique.

Afin de contribuer à l’équilibre de l’enfant, une large gamme d’activités extra-scolaires sportives et artistiques complète leur journée.

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L’équipe répondra à vos questions par e-mail : [email protected] ou par téléphone : +33 1 45 00 66 25.

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