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Myriam Da Silva : faire de l’Alliance Française de Berkeley « un véritable lieu de rassemblement »

Myriam Da Silva a pris ses fonctions de directrice de l’Alliance Française de Berkeley en août de l’an dernier, la tête pleine de défis. Ses objectifs principaux ? « Ramener du monde à l’Alliance, y renforcer le sentiment de communauté, et augmenter sa visibilité en développant ce centre de langue comme un centre culturel dynamique ». Depuis, la Française déroule les initiatives avec enthousiasme et créativité. 

« Les années Covid ont beaucoup affecté la fréquentation de l’Alliance », confie la jeune femme, avant d’ajouter : « quand l’ancienne directrice m’a annoncé son départ et m’a invitée à postuler, j’ai vu l’opportunité de développer le potentiel du lieu ».

Expositions, art et vin 

Dès son arrivée, la nouvelle responsable retrousse donc ses manches. Elle s’attèle à un premier chantier : celui de vider un garage à l’abandon dans le jardin de l’Alliance afin de le transformer en galerie. Quelques travaux plus tard, une première exposition voit le jour. Et pour l’occasion, Frédéric Jung, le consul général de France à San Francisco, fait le déplacement, ainsi que l’artiste Barrio Manouche. Une ouverture en fanfare qui donne le ton. 

Dans sa lancée, Myriam Da Silva organise plusieurs évènements. Les deux premiers – un marché de Noël en partenariat avec l’École Bilingue de Berkeley et une fête de la Francophonie – réunissent plus d’une centaine de personnes. « J’adore organiser… C’est ma seconde nature ! J’ai grandi dans une famille d’artistes et je fais ça depuis toujours », raconte t-elle. Elle imagine également de nouveaux rendez-vous à l’instar des soirées « Art et vin », et elle ajoute des conférences au calendrier de l’Alliance. Dernier exemple en date ? La venue du journaliste Alexis Buisson à l’occasion de la publication d’une biographie sur la vice-présisente des États-Unis, Kamala Harris (qui a vécu à Berkeley).

Un poste, plusieurs casquettes 

À terme, Myriam Da Silva cherche à multiplier les partenariats. En plus des cours de français en présentiel à l’Alliance, des cours sont dispensés dans d’autres structures (Ecole Bilingue de Berkeley, Les Petits Francophones ou Beau Séjour…). À la tête de plusieurs associations durant sa carrière, dont une école de flamenco, la jeune femme avoue apprécier particulièrement nouer ces contacts et monter des projets. À tout juste quarante ans – et après vingt ans passés en Californie – cette nouvelle expérience de direction allie ses différentes compétences.

« Ce poste mixe très bien mes casquettes. L’évènementiel, le management, l’engagement et l’enseignement », précise t-elle. Détentrice d’un master en didactique des langues, Myriam Da Silva dispose en effet d’une large expérience dans l’apprentissage du français Langue Étrangère. À la fois comme professeure, notamment à des niveaux avancés, mais aussi comme directrice de programme et directrice culturelle. Et si elle donnait des cours à l’Alliance de Berkeley avant d’en devenir présidente, elle avait collaboré aussi deux ans avec l’Alliance Française de Monterrey, au Mexique. « Le réseau des Alliances Françaises est une grande famille », lance t-elle. Une famille qu’elle espère aujourd’hui agrandir : « je souhaiterais faire de l’Alliance Française de Berkeley un véritable lieu de rassemblement. »

Connaissez-vous vraiment l’Upper East Side, le quartier « chic » de New York ?

[Article partenaire] Marion Magnuson, ancienne avocate au barreau de Paris et installée aux États-Unis depuis plus d’une décennie, est agent immobilier au sein de l’équipe « Noble Black », n°1 de Douglas Elliman, la plus grande agence immobilière de New York.

Elle nous parle aujourd’hui de l’Upper East Side et de son immobilier iconique.

Marion, vous êtes française, ancienne avocate d’affaires et agent immobilier à New York. Parlez-nous de votre quartier de prédilection, l’Upper East Side.

L’Upper East Side est un quartier de New York compris entre Central Park et la East River s’étendant, à la verticale, de la 59ème rue à la 96ème rue.

Il comprend trois sous-quartiers : Lenox Hill, Yorkville, et Carnegie Hill, et se démarque par sa célèbre architecture composée de magnifiques immeubles de style néo-Renaissance et Art-déco (dont les plus célèbres signés par l’architecte Rosario Candela), ses belles façades Beaux-Arts et ses maisons victoriennes. Le tout s’entremêlant à des bâtiments de construction récente voire ultra-moderne.

Considéré comme l’un des quartiers les plus chics de New York, l’Upper East Side est également un quartier très familial, et kid-friendly !

L’Upper East Side se distingue notamment par ses nombreux auvents gris ou vert foncé, emblématiques du quartier.

En quoi est-ce que l’Upper East Side est-il si familial, et quelles sont les écoles à considérer pour ses enfants ?

L’Upper East Side est un quartier adoré des familles, de par sa proximité avec Central Park ou d’autres magnifiques espaces verts comme le célèbre parc Carl Schurz près de East End Avenue, ses nombreuses aires de jeux pour les enfants (les fameux playgrounds), ses écoles prestigieuses, aussi bien publiques que privées, et ses musées exceptionnels, comme le MET, le Guggenheim, Cooper-Hewitt ou la Frick Collection.

Le quartier offre également de très nombreuses activités pour les enfants, comme de multiples baby gyms, piscines, complexes multisports, ou centres culturels, dont la très dynamique Alliance Française (FIAF). Les écoles publiques les plus réputées sont la fameuse PS6, allant de la grande section de maternelle (Pre-K) au 5th grade, ainsi que le Hunter College, offrant un programme d’exception (Gifted & Talented) du CP (Kindergarten) à la terminale.

Côté écoles privées, l’Upper East Side regroupe les établissements les plus prestigieux du pays, comme le Lycée Français de New York, très prisé des familles francophones ou franco-américaines, mais aussi les très réputées écoles de filles Spence, Chapin, Brearley, Nightingale, Sacred Heart ou Marymount, les écoles de garçons St. David’s, St. Bernard’s, Buckley et Allen-Stevenson, sans oublier les écoles mixtes (Dalton, premières années de Horace Mann…).

Vous êtes agent immobilier à New York au sein de The Noble Black Team, la team n°1 de Douglas Elliman, la plus grosse agence immobilière de New York. Parlez-nous de votre métier.

Oui, je suis heureuse de faire partie de l’une des meilleures équipes d’immobilier à New York, classée n°1 de Douglas Elliman, et menée par Noble Black, une référence dans l’industrie et véritable broker star.

Cela me permet d’exercer la profession à haut niveau, avec des listings d’appartements familiaux pouvant aller de 1 à 10 millions de dollars, mon cœur de cible, jusqu’à des biens « ultra-luxe » de plusieurs dizaines de millions de dollars.

La terrasse en rooftop du Triplex #PH16E situé 610 Park Avenue. Offrant de multiples espaces de vie, 6 chambres, 6,5 salles de bain et une terrasse en rooftop, le tout réparti sur 3 étages, ce bien est proposé à la vente par l’équipe Noble Black au prix de 22,5 millions de dollars.

Le fait de travailler avec Noble, un poids lourd dans l’immobilier depuis plus de vingt ans et avec plus de 3,5 milliards de dollars de deals à son actif, me permet d’avoir énormément de poids dans les négociations, d’accéder en exclusivité à des opportunités off-market, mais aussi d’obtenir des deals pour mes clients en priorité lorsque nous faisons face à des situations compétitives.

Nous sommes une équipe full-service avec une quinzaine de top-agents, un département marketing, une équipe PR, et travaillons en étroite collaboration avec de multiples partenaires (avocats, courtiers en crédit immobilier, sociétés de garanties bancaires, inspecteurs, etc.).

Nous accompagnons nos clients de A à Z. Nous travaillons avec un carnet d’adresses constant d’acheteurs et de vendeurs. Ainsi, nous connaissons déjà, la plupart du temps, les acheteurs potentiels des biens que nous mettons en vente, et vice versa !

Au coin de 5th Avenue & 70th Street, devant la Frick Collection.

Lorsque des clients m’embauchent pour un projet d’achat, de vente ou de location, ils bénéficient de mon expertise, de ma « go-getter » attitude, de mon professionnalisme impeccable, mais aussi de la force exceptionnelle de la machine Douglas Elliman et Noble Black.

Je permets ainsi à mes clients francophones de pouvoir naviguer les codes américains et subtilités du marché immobilier new-yorkais, avec Noble appuyant chaque aspect des transactions.

Je suis également ravie de conseiller mes clients sur d’autres sujets, comme les écoles de leurs enfants.

Quelles sont les particularités du marché immobilier dans l’Upper East Side ?

LUpper East Side se distingue par la grande présence d’immeubles en coopératives, plus communément appelées « co-ops », une structure légale particulière (et très new-yorkaise !) requérant pour les acheteurs ou locataires potentiels de se faire approuver par le board de l’immeuble, une sorte de conseil des copropriétaires.

Pour ce faire, un dossier de candidature, ou « board package », assez complexe à assembler, est requis, d’où la nécessité de se faire accompagner par un agent immobilier connaissant bien ces formalités.

Park Avenue, une des plus belles avenues de l’Upper East Side, où se trouvent de nombreux appartements familiaux et biens d’exceptions.

Les immeubles en coopératives sont souvent des immeubles d’avant-guerre, au style classique pre-war, et se retrouvent plus particulièrement près de Central Park et à l’ouest de Park Avenue.

À l’achat, les « co-ops » ont souvent l’avantage d’afficher un prix au pied carré très compétitif.

À l’inverse, les condominiums, ou « condos », généralement de construction d’après-guerre (« post-war ») ou ultra-moderne, présentent bien moins de contraintes à l’achat et à la vente mais affichent en contrepartie un prix au pied carré bien plus élevé.

Le salon de l’appartement 12E situé 1040 Park Avenue, un immeuble emblématique pre-war en co-op situé au coin de 86th Street & Park Avenue. Cet appartement familial de 4 chambres est proposé par la Team Noble Black au prix de $3,8 millions de dollars.

À noter le développement fulgurant de nouveaux projets au style architectural néo-classique mais de construction neuve (pour n’en citer que quelques-uns : The Bellemont, 200 E 83d St., 20 East End Avenue, tous trois signés par Robert A.M. Stern ou Robert A.M. Stern Architects, The Benson, The Beckford, The Wales, ou encore 180 E 88th St., dont le penthouse est récemment apparu dans la dernière saison de la série Succession !).

Ces constructions neuves, en pierre de taille, dont les prix au pied carré brisent tous les records, allient le confort du neuf au charme architectural inspiré de l’ancien et offrent, dans la plupart des cas, des espaces communs ou amenities dernier cri et très recherchés : court de basketball, piscine privée, gym, restaurant ou bar privatif aux résidents, salle de billard… Ces nouveaux condominiums redéfinissent les codes de l’ultra-luxe dans le quartier.

L’entrée du 20 East End Avenue, un condominium de construction récente au style architectural néo-classique dessiné par le célèbre architecte Robert A.M. Stern. La Team Noble Black a le listing de l’appartement 12B, un appartement familial de 5 chambres s’étendant sur près de 4,903 sf. et proposé au prix de $14,2 millions de dollars. L’immeuble comprend de nombreuses amenities incluant une entrée privative pour véhicules avec chauffeur ainsi que salle de billard, playroom, bibliothèque, SPA et centre de fitness.

Parlez-nous de vos cafés et restaurants favoris

Un café sur 69th Street, non loin du Triplex de 610 Park Avenue

Sans hésiter, Le Charlot ou Le Bilboquet! Pour un café, Ralph’s, au sein de Ralph Lauren, Poppi, ou Le Moulin à Café, près du Lycée Français.

En dîner en tête-à-tête, le bar à sushi de Hiramasa, l’italien Antonucci’s, ou Caviar Kaspia, venant d’ouvrir dans le Mark Hotel.

Pour un déjeuner en famille, Serafina, Paola’s, ou Quality Eats.

Pour une soirée entre amis, le Polo Bar, Elio’s ou Kappo Masa, suivi de délicieux cocktails au Bemelman’s bar du Carlyle.

Pour plus d’informations sur le marché immobilier new-yorkais et plus précisément de l’Upper East Side, à la location, l’achat ou la vente, contactez Marion Magnuson de la Team Noble Black au +1 929 215 5422 ou par email à [email protected].

Le photographe Lee Shulman au FIAF: célébrer la mémoire des anonymes à tous les étages

C’est une véritable expérience immersive que propose le FIAF de New York, avec l’inauguration de l’exposition du photographe et réalisateur britannique de Lee Shulman. Intitulée « Homecoming » et présentée pour la première fois aux États-Unis, elle rassemble plus de 12.000 diapositives parmi l’immense collection de 800.000 diapositives privées que l’artiste a constituée depuis plusieurs années, dans le cadre de son Anonymous Project. Dès l’entrée au rez-de-chaussée, six imposants panneaux en bois sont installés et projettent chacun pas moins de 2.000 diapositives, d’un côté et de de l’autre, qui donnent à voir des moments de vie en famille, des pique-niques ou barbecues, des instants joyeux ou plus solennels d’inconnus, dont la mémoire est ici célébrée.

« J’ai commencé à acheter des Kodachromes (un format de diapositive largement utilisée par les Anglo-saxons et qui n’est plus produit depuis 2010, ndlr) sur Ebay, puis les gens ont connu mon projet et m’ont envoyé d’autres photos de leur collection ou en ont trouvées. C’est une grande collaboration », raconte l’artiste à French Morning avec un grand sourire.

L’artiste Lee Shulman au FIAF, le 1er juin 2023. © French Morning/Anne-Laure Mondoulet

Un kaléidoscope de moments de vie

Pour ce fils d’Islandais qui vit à Paris depuis maintenant 20 ans, Anonymous Project a commencé en 2017.  Son objectif était de conserver et exposer des photographies anciennes prises par des inconnus, de rendre hommage à des moments de la vie quotidienne et d’en faire des œuvres par tous, et pour tous.

Aujourd’hui cette ambition prend encore une nouvelle dimension avec « Homecoming », qui a pour but d’immerger les visiteurs dans un grand kaléidoscope d’instantanés de vie capturés dans les 70 dernières années. « J’ai beaucoup de tiroirs avec des idées, je voulais que ces photos deviennent des œuvres. Je suis partie de l’idée de vitraux d’églises et j’ai créé un prototype avec mon équipe. C’est un travail unique, je ne refais jamais deux fois la même chose », explique l’artiste.

Exposition Lee Shulman au FIAF, le 1er juin 2023. © French Morning/Anne-Laure Mondoulet

Exposition à tous les étages 

Le voyage se poursuit dans l’ascenseur et à différents étages du bâtiment du FIAF, où certaines diapositives ont été agrandies et installées sur les murs. Elles vous saisissent dès la sortie, les portes de chacun des ascenseurs dissimulent chacune la moitié d’une photo, qui se dévoile une fois les portes refermées. Une femme en manteau rouge de dos au sommet de montagnes enneigées, un couple qui ajuste son appareil devant le Grand Canyon ou encore un grand-père assoupi avec un chapeau pointu d’anniversaire d’un côté, une petite fille de l’autre.

Exposition Lee Shulman au FIAF, le 1er juin 2023. © French Morning/Anne-Laure Mondoulet

Au huitième et dernier étage, une grande installation de photos collées à des fils, telle une toile d’araignée de vies parallèles. Des jeunes allongés sur une plage, une tablée de famille devant la dinde de Thanksgiving ou encore les tenues apprêtées de la messe du dimanche des années 60 se mêlent à des instants de détente et de rire entre amis. Sur la gauche, chaque visiteur est invité à choisir une des photos vintage disponibles et à la coller sur le mur de la salle pour participer à la construction de cette mémoire collective. Car c’est finalement le point commun entre toutes ces photos : des moments d’intimité d’anonymes sur des diapositives désormais inutilisables, que ce projet veut mettre en lumière et faire passer à la postérité. « Je ne vois pas de différence entre être photographe et artiste. Je veux parler à tout le monde et c’est précisément ce qui se passe ici au FIAF. »

Rencontre à New York avec l’auteure influenceuse Lili Barbery-Coulon

Vous avez certainement déjà entendu parler de Lili Barbery-Coulon, une Française très influente sur instagram, ancienne journaliste pour Vogue et M le magazine du Monde, qui enseigne aujourd’hui la méditation et le kundalini yoga. Son site internet est une mine d’or de conseils de bien-être, de beauté, et elle partage ses bonnes adresses voyage, déco, food, un peu partout, en France et ailleurs. Vous aurez l’occasion de la rencontrer entre les mercredi 7 et vendredi 9 juin à New York.

Lili Barbery-Coulon vient en effet à Big Apple à l’occasion du lancement officiel, le 20 juin, en version anglaise, de son jeu de cartes pour méditer « The Mantra Oracle » (« L’Oracle des Mantras », publié chez Marabout, comme tous ses livres). Un jeu d’oracle de 54 cartes qui permet de pratiquer la méditation et le kundalini yoga quotidiennement. Chaque carte correspond à un mantra : le texte dans son intégralité, sa traduction, une interprétation énergétique de la carte et du cadeau qu’elle vous réserve. Chacune de 54 illustrations ont été réalisées par son compagnon, Bastien Coulon.

Lili Barbery-Coulon est également l’auteure du livre « Pimp my Breakfast » et du récit « La Réconciliation: de la haine du corps à l’amour de soi » dans lequel elle se livre. Elle y raconte différents éveils de conscience qui lui ont permis de passer du « ciel orageux à l’éclaircie », dit-elle, ajoutant qu’il lui « reste encore le reste de ma vie pour arriver au grand soleil ».

Où la rencontrer :

  • Le mercredi 7 juin de 6pm à 8pm au concept store Wesh à Nolita. Lili Barbery sera l’invitée de la communauté internationale de femmes francophones She for S.H.E (30$ pour les non-membres, 20$ pour les membres)
  • Le jeudi 8 juin de 6pm à 8pm au Consulat de France, pour une méditation immersive suivie d’un temps d’échange et de rencontres, au profit de l’association Water Aid.  S’inscrire ici
  • Le vendredi 9 juin de 6pm à 8pm chez Sézane à Nolita pour une soirée signature et rencontres. Cet évènement est gratuit mais sur inscription ici.

Richard Avedon, influenceur de la photographie à la galerie Gagosian

À l’occasion du centenaire de la naissance de Richard Avedon, la galerie Gagosian a choisi de présenter, majestueusement, une grande partie de l’œuvre emblématique du célèbre photographe new-yorkais. Certains clichés exposés sont rares, comme la peinture murale constituée d’images d’une Marilyn Monroe qui danse et issues des différentes thématiques qui ont intrinsèquement marqué son travail.

Richard Avedon, Marilyn Monroe, New York, May 6 1957. © The Richard Avedon Foundation. Courtesy of Gagosian Gallery

150 clichés sélectionnés

L’exposition « Avedon 100 » à la galerie de Chelsea jusqu’au 7 juillet, réunit une collection historique sur six décennies de 150 clichés, tous sélectionnés par de grands acteurs du monde de l’art et de la culture. Les photographies en noir et blanc, en très grand format parfois, comprennent des portraits de célébrités, des scènes de l’Ouest américain, des instantanés du mouvement des droits civiques et des images de mode et de mannequins.

On retrouve des photos qui ont bercées notre adolescence comme celles de Naomi Campbell, Claudia Schiffer, Lauren Hutton, Prince… mais aussi une de ses fameuses fresques murales aux dimensions monumentales, notamment celle avec Andy Warhol. Face à des groupes d’artistes, d’activistes et de politiciens influents de l’époque, Richard Avedon avait réalisé d’énormes portraits photomuraux, dignes de leur influence culturelle démesurée. MURALS est d’ailleurs une exposition toujours visible au MET, jusqu’en octobre prochain, où vous pouvez admirer trois de ses œuvres gigantesques. Pour Richard Avedon, les peintures murales ont élargi les possibilités artistiques de la photographie, réorientant radicalement les spectateurs et les sujets dans une vue plus grande que nature.

Une galerie «sur mesure» 

Galerie Gagosian, Avedon @olivia Garcin

La galerie Gagosian met vraiment bien en valeur les œuvres de l’artiste. On aime l’espace dans lequel sont exposées les photos, la hauteur des plafonds, les perspectives données par le jeu des cloisons, et aussi particulièrement le grain des photos argentiques en opposition au numérique d’aujourd’hui.

Parmi les nombreuses images sélectionnées par des personnalités du monde de la mode et du cinéma, on apprécie particulièrement le choix de Miuccia Prada, un portrait de 1979 de Boyd Fortin, écorcheur de serpents à sonnette du Texas, âgé de 13 ans, et celui d’Emma Watson, une photographie de 1965 de Donyale Luna, premier mannequin noir à avoir fait la couverture du Vogue américain. Le lien entre une photographie et son sélecteur renforce l’impact déjà puissant de l’œuvre. C’est Hillary Clinton, par exemple, qui a choisi le portrait d’Avedon en 2003 pour le New Yorker.

« Avedon 100 » met en lumière la très grande diversité des sujets abordés par le photographe tout au long de sa vie, l’étendue de son imagination et son influence immense sur la photographie au sens large.

Gastronomie, durabilité, médecine: la France prouve la vitalité de son écosystème aux FABA

La 8ème édition des FABA s’est tenue le jeudi 1er juin au Palace Hotel de San Francisco. Organisée par la French American Chamber of Commerce de San Francisco (FACCSF), cette remise de prix récompense des entreprises et des personnes dont le parcours et la performance ont été exemplaires en 2022. Sous les ors d’un des salons de réception de cet hotel de luxe ouvert depuis 1875, plus de 200 convives ont pris place pour découvrir les lauréats de cette année.

Comme le souligne Frédéric Jung, Consul général de France à San Francisco, les FABA confirment chaque année le dynamisme de l’écosystème des entreprises françaises dans la région : « Les 20 000 Français de la circonscription de San Francisco comptent vraiment dans les domaines de la technologie, de l’hospitalité, de la gastronomie… Les entreprises françaises sont les quatrièmes employeurs étrangers en Californie. » Et ce dynamisme n’est pas seulement local, il se retrouve également en France : « Notre pays arrive en tête des investissements étrangers en Europe », rappelle fièrement le consul.

Exemple de cette réussite transatlantique, Sébastien Deguy se voit décerner un Technical Achievement Award pour ses contributions techniques dans le domaine de la 3D, un prix qui fait écho à l’Oscar scientifique et technique qu’il a reçu en février dernier. Fondateur d’Allegorithmic, racheté en 2019 par Adobe, cet Auvergnat d’origine est désormais Vice-Président en charge de la 3D et du Metaverse chez le géant de l’informatique. Le logiciel Substance qu’il a créé a été utilisé par les plus grands jeux vidéo et par nombre de films. « Avant de faire ma thèse, j’ai raté le concours d’entrée à l’école de cinéma la FEMIS, a-t-il confié. Je voulais devenir réalisateur. Cet Oscar me ramène à ces premières amours, puisqu’à défaut de réaliser des films, j’ai construit un outil qui permet leur création ».

Interrogé par Jean-Claude Viollier, Executive Vice President – Head of North America West Region chez Capgemini, sur le rôle de l’intelligence artificielle dans le processus créatif, Sébastien Deguy fait deux paris sur l’avenir : « Il y a aura toujours des personnes qui voudront repousser les limites de l’intelligence artificielle, et qui seront à la recherche de contenu de qualité. L’intelligence artificielle va nous amener à repousser le champ des possibles, et à placer la barre des exigences toujours plus haut. »

Récompensés sous l’égide d’Anne-Emmanuelle de Boysson, Directrice exécutive de la FACCSF et maîtresse de cérémonie de cette édition, voici la liste complète des lauréats des FABA 2023 :

Tech under $50M in revenue or funding

Vectice, un logiciel de management spécialisé dans le domaine de la Data Science.

Tech over $50M in revenue or funding

Front développe des outils de communications entre les entreprises et leurs clients.

Food Company 

Dans le domaine de la gastronomie, Petit Pot remporte le FABA de la catégorie « Food ». Une belle reconnaissance de la croissance de l’entreprise installée à Emeryville, qui avait remporté en 2015 le FABA de la start-up de l’année. « Nous sommes une petite équipe de 44 passionnés, et nous sommes au tout début d’une aventure extraordinaire », prédit Eric Lallart, PDG de Petit Pot.

Maison Porcella, une charcuterie familiale située dans le comté de Sonoma a également reçu une mention du jury dans cette même catégorie.

Healthcare Life Sciences

DNA Script remporte le FABA dans la catégorie « Healthcare Life Sciences ». Créée à Paris en 2014, DNA Script est une start-up qui développe une technologie de synthèse d’ADN utilisant des enzymes naturelles et non pas un procédé chimique, facilitant ainsi l’écriture du code génétique.

Sustainability

EcoVadis aide les entreprises à être plus durables en réalisant des évaluations RSE (responsabilité sociétale des entreprises) qui encouragent les entreprises à prendre en considération et à résoudre les problèmes environnementaux, sociaux et éthiques au sein de ses chaînes d’approvisionnement.

Wine Personality of the year

Claire Ducrocq Weinkauf est PDG de Picayune Cellars à Calistoga. Originaire d’Auvergne, elle a cofondé Picayune Cellars en 2011.

Startup of the year – Public’s Choice Award and Jury Awards

Surge a reçu à l’unanimité le prix du public et celui du jury lors de la compétition de la start-up de l’année. Elle est spécialisée dans la prédiction des risques post opératoires à partir de l’étude du système immunitaire des patients.

Women in leadership

Marylene Delbourg-Delphis a été la CEO de nombreuses start-up de la région. Lors de son discours, elle a souligné que son but est de mettre son leadership au service des autres.

Bravo à tous les nommés et lauréats 2023 !

«Notre Dame de Paris» fête ses 25 ans à New York

Quasimodo revient rouler sa bosse à New York. « Notre Dame de Paris », la célèbre comédie musicale de Luc Plamondon et Richard Cocciante, prendra ses quartiers au Lincoln Center (David Koch Theater) du jeudi 22 juin au dimanche 16 juillet à l’occasion des vingt-cinq ans du spectacle culte. Les tickets sont en vente.

Ce n’est pas la première fois que le show inspiré du célèbre roman de Victor Hugo pose ses valises dans la Grosse Pomme. Une série de représentations a eu lieu en juillet 2022, au Lincoln Center déjà. Après le « triomphe » (d’après la promotion) rencontré par cette première expérience, la joyeuse troupe se devait de revenir. Vingt-sept représentations interprétées en français seront organisées sur quatre semaines. À noter la présence dans le casting de Daniel Lavoie qui campe le rôle du méchant Frollo depuis les débuts de la comédie musicale.

Jouée dans vingt-sept pays et traduit en neuf langues différentes, « Notre Dame de Paris » a été vue et entendue par 15 millions de personnes dans le monde. Une belle réussite portée par des tubes comme « Belle », « Le temps des Cathédrales » et « Vivre ».

Pride Month à DC: un festival d’événements autour de la parade

Comme chaque année depuis 1975, Washington DC s’illumine de couleurs vives et de festivités animées lors de la Pride, un événement emblématique qui célèbre la communauté LGBTQ+. Le samedi 10 juin, la parade Pride de Washington D.C. passera dans les quartiers historiques de Logan et Dupont Circle. Le défilé débute sur la 15th Street NW, entre 11am et 2:30pm et finit sur P Street et 21st Street NW vers 5pm.

La plupart des spectateurs, adultes et enfants, s’installent sur le rond-point de Dupont Circle pour attendre la parade. Pour les plus de 21 ans, une block party avec la vente de boissons alcoolisées est organisée entre P Street et Q Street et 17th Street. Au Stead Park, entre P Street et 17th Street, des activités pour les enfants sont organisées avec des jeux, des démonstrations de cuisine, de l’artisanat et une heure de lecture de contes. Un Drag Story Hour DC sera également prévu entre 12:30pm et 2pm.

Echostage accueille la soirée RIOTS! pour ouvrir la série d’événements autour de la Pride le vendredi 9 juin. Les concerts continuent le dimanche 11 juin avec Pride Festival sur Pennsylvania Avenue.

Async, des messages vocaux pour remplacer des réunions

Resté à New York au cœur de la pandémie, le serial entrepreneur français de la tech Ilan Abehassera a été, comme bon nombre d’entre nous, frappé par la multiplication des Zooms et autres visioconférences au travail. « Je ne peux pas passer ma journée en réunion et, dans le privé, j’utilise beaucoup les messages vocaux Whatsapp, explique-t-il. Pour chaque occasion, je me suis demandé ‘est-ce que ce Zoom aurait pu être un message vocal ?’ ». La réponse est évidente : nombre d’interactions peuvent se faire de façon aynschrone, c’est-à-dire pas en direct mais par messages interposés. Mais Whatsapp n’est pas la panacée, dans la mesure où l’application ne permet pas de prendre des notes, de partager avec d’autres personnes ou encore d’avoir un transcript en temps réel.

En bon innovateur, Ilan Abehassera a senti une opportunité de créer un produit tech de productivité. Avec pour objectif de simplifier les échanges quotidiens d’entrepreneurs très sollicités par des réunions, de consultants qui font beaucoup d’allers-retours avec leurs clients, de financiers avec leurs participations, et même des journalistes pour pitcher leurs sujets ou obtenir des citations. Fin 2021, Async était né.

Inscription gratuite

Après plusieurs mois de beta testing auprès d’un nombre limité d’utilisateurs, Async vient d’être lancé auprès du grand public. L’utilisation est pour l’instant gratuite, sauf si on veut choisir son URL (pour 19 dollars par an), l’équivalent d’un profil qu’on ajoute à notre signature mail. Une fois inscrit, on peut enregistrer un message vocal de 5 minutes maximum et le partager, ou même inviter des contacts mail ou téléphoniques sur Async. Chacun peut réagir à tout moment de l’enregistrement, par un émoji ou un commentaire.

Tout l’enjeu sera donc le niveau d’adoption de ce nouvel outil par des décideurs déjà bien occupés par Slack et les autres plateformes professionnelles. « Nous avons utilisé Product Hunt (un site de mise en avant et de retours sur de nouveaux lancements de produits tech, ndlr) et c’est une très belle façon de se faire connaître et recevoir des feedbacks. Nous avons fini Product of the Day », se réjouit Ilan Abehassera. Il se dit « agréablement surpris » de voir la viralité de l’outil Async et cite l’exemple d’un utilisateur qui a partagé son expérience, ce qui a rapporté 1.700 vues et 230 nouveaux utilisateurs à Async à lui seul.

Message résumé par OpenAI

Les prochaines étapes seront l’introduction de nouvelles fonctionnalités et le lancement d’un plan premium. Async est déjà disponible dans une trentaine de langues et fonctionne avec OpenAI, si bien que chaque message vocal peut aussi être résumé en une ligne par l’intelligence artificielle. Et ce n’est que le début de l’aventure pour Ilan Abehassera, qui a déjà révolutionné le marché du téléphone familial, celui des brosses à dents, s’est associé au footballeur Blaise Matuidi pour lancer le fonds Origin et a enfin adressé le créneau du pré-amorçage pour les entrepreneurs français visant les États-Unis, avec son fonds Diaspora Ventures en 2020. « Nous avons créé une plateforme de communication asynchrone. Le format des messages vocaux est le plus profond mais nous aurons aussi d’autres formes de communication », promet-il.

David Hawley, prochain chef d’établissement du Lycée Français de New York

Le Lycée Français de New York se prépare à accueillir un nouveau chef d’établissement. Evelyne Estey achève en effet ses dernières semaines à la tête de l’institution de l’Upper East Side, désireuse de « poursuivre d’autres projets » et laissera sa place, en juillet, à David Hawley, l’actuel directeur général d’Ecolint, l’École Internationale de Genève, en Suisse. 

C’est un retour aux sources pour ce natif de Boston, qui a étudié dans le Massachusetts – un bachelor en biologie et en sciences de la terre à l’université de Framingham, un master et un doctorat en éducation à Harvard. David Hawley a ensuite dirigé l’Atlanta International School. « Mais je connais un peu mieux le Canada pour l’avoir traversé deux fois en vélo », précise, tout sourire, ce passionné de la petite reine, qui a surtout grandi dans le New Brunswick d’où est originaire sa famille – il possède de ce fait la double nationalité, canadienne et américaine.

David Hawley est passé début mai au Lycée Français pour rencontrer les professeurs et les élèves avant sa prise de fonction à la tête de l’établissement, en juillet.

New York s’ajoute à la longue liste d’écoles internationales que David Hawley a dirigées, de la Frankfurt International School en Allemagne à la Lester B. Pearson United World College of the Pacific au Canada. Et Ecolint, son dernier poste. Lors de son passage à New York début mai, venu discuter avec le personnel du Lycée et les élèves – moment où nous l’avons rencontré -, David Hawley se disait heureux d’arriver à une période charnière : l’entrée en vigueur du nouveau baccalauréat français international, le BFI. « Je serai avec la première cohorte d’élèves qui passeront ce bac » l’an prochain, aux côtés également de ceux qui passeront le bac français « standard » (environ 10% des lycéens de l’établissement).

David Hawley connaît bien les défis posés par le BFI, fusion de l’Option internationale du baccalauréat (OIB – bac bilingue) et du Baccalauréat franco-américain (BFA – qui intègre des APs, examens américains reconnus par l’Éducation nationale au sein du bac français), pour avoir travaillé et réfléchi sur ce diplôme depuis des années. Un bac « bien plus adapté au monde dans lequel vivent les lycéens, pas seulement aujourd’hui mais également dans le futur » souligne-t-il, avec un module qui lui est cher, celui de la « connaissance du monde ». Il a pris soin de noter dans un petit carnet les différents sujets de recherche proposés par les lycéens qu’il a rencontrés. David Hawley a également beaucoup travaillé sur l’IB, le Bac International, lors de ses deux années et demi (2014-2017) passées à la direction des études de l’Organisation du Baccalauréat International à La Haye. « L’IB est un bac très établi dans le monde mais sa structure est très rigide », estime-t-il.

David Hawley a participé à un entretien avec les élèves journalistes du journal du LFNY, Le Lynx. Mai 2023

Un nouveau poste donc aux États-Unis qui permettra à ce père de trois enfants de se « rapprocher de ses deux enfants » aînés, comme il l’a écrit dans le magazine d’Ecolint en septembre dernier, et « d’entreprendre un autre merveilleux défi éducatif ». David Hawley devrait garder la feuille de route de sa prédécesseure, notamment « pousser » sur la recherche, le prochain gros projet du Lycée avec la généralisation grand public de l’intelligence artificielle; poursuivre dans le domaine « de la diversité, de l’équité et de l’inclusion » avec une personne embauchée à ce poste, le Dr Angela Gittens, et qui commencera en juillet également.

Sans oublier « l’importance de l’intelligence émotionnelle », souligne Evelyne Estey. Pour la directrice sur le départ, « l’apprentissage ne peut se faire que si les élèves se sentent bien ». Son successeur s’en dit pleinement convaincu. 

Les films français à voir en juin dans la Bay Area

Le mois de juin sera placé sous le signe du cinéma francophone avec de nombreux films, des classiques aux plus récents, projetés sur les écrans de San Francisco, Berkeley et même Sacramento où se tient un festival du film français du 9 au 11 juin. Pas moins de quatorze œuvres, de la comédie au thriller, seront présentées. A l’initiative de cette programmation de rêve, de nombreux acteurs de la scène francophile comme le Théâtre du Lycée français de San Francisco, French Talent USA, le French Film Festival de Sacramento, mais aussi des cinémas comme le Vogue Theater de San Francisco, ou le Berkeley Art Museum and Pacific Film Archive. Demandez le programme !

«Le fabuleux destin d’Amélie Poulain» (2001)

On reverra avec grand plaisir le chef d’œuvre de Jean-Pierre Jeunet qui a révélé au public la talentueuse Audrey Tautou. Plus de vingt ans se sont déjà écoulés depuis la sortie du film, mais l’originalité de son scénario et de sa réalisation le rendent intemporel.

Le jeudi 1er juin à 7:30pm. Vogue Theater, 3290 Sacramento Street, San Francisco, CA, 94115. Billets

«La chèvre» (1981)

Le tandem Gérard Depardieu – Pierre Richard se voit confier une mission au Mexique : la fille d’un riche industriel a disparu, et pour la retrouver, son père a l’idée d’utiliser quelqu’un d’aussi maladroit qu’elle. Pierre Richard est parfait dans le rôle de monsieur Catastrophe, surtout par contraste avec un Gérard Depardieu bourru à souhait. Francis Véber les mettra d’ailleurs en scène à deux autres reprises, dans « Les compères » et « Les fugitifs ».

Le film sera accompagné d’un petit buffet, et suivi d’un documentaire « Pierrre Richard en mode Véber ».

Le vendredi 2 juin à 7:30pm. Théâtre du Lycée Français de San Francisco, 1201 Ortega Street, San Francisco, CA 94122. Billets.

«Vivre sa vie» (1962)

Ce film de Jean-Luc Godard raconte en 12 « tableaux » l’histoire de Nana, jeune vendeuse désargentée qui rêve de devenir actrice à Paris et en vient, peu à peu, à se livrer à la prostitution.

Le vendredi 2 juin à 7pm. BAMPFA, 2155 Center Street Berkeley, CA. Billets. 

«La nuit du 12» (2022)

Ce thriller franco-belge coécrit et réalisé par Dominik Moll est inspiré de faits réels. Il raconte l’enquête menée par la PJ pour élucider l’assassinat de Clara Royer, une jeune femme de 21 ans, brûlée vive une nuit alors qu’elle revenait d’une fête entre amies. Le film a reçu six Césars, dont celui du meilleur film. Il sera présenté à la fois dans le cadre du French Film Festival de Sacramento et à San Francisco, grâce à l’organisation French Talent USA.

Le vendredi 9 juin à 7:30pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets. 

Le mardi 13 juin au Vogue Theatre 3290 Sacramento Street San Francisco, CA 94115. Billets.

«Tout le monde aime Jeanne» (2022)

Tout le monde a toujours aimé Jeanne. Aujourd’hui, elle se déteste. Surendettée, elle doit se rendre à Lisbonne et mettre en vente l’appartement de sa mère disparue un an auparavant. À l’aéroport elle tombe sur Jean, un ancien camarade de lycée fantasque et quelque peu envahissant. Ce film met en scène Blanche Gardin et Laurent Lafite.

Le samedi 10 juin à 1pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets. 

«Petites» (2023)

Enceinte à 16 ans, Camille se retrouve placée dans un centre maternel par le juge des enfants. Sevrée d’une mère aimante mais toxique, elle se lie d’amitié avec une jeune mère immature, et se débat contre l’autorité d’une éducatrice aussi passionnée que désillusionnée, incarnée par Romane Bohringer.

Le samedi 10 juin à 3:10pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«Les femmes du square» (2022)

Angèle, jeune femme ivoirienne, s’en est toujours sortie grâce à son bagou et à son culot. Pour s’éviter les représailles d’une bande de malfrats, elle parvient à se faire embaucher comme nounou d’Arthur, un garçon de 8 ans des beaux quartiers. En découvrant les conditions de travail des autres nounous et leur précarité, Angèle décide de prendre les choses en main.

Le samedi 10 juin à 5:35pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«Reprise en main» (2022)

Comme son père avant lui, Cédric travaille dans une entreprise de mécanique de précision en Haute-Savoie. L’usine doit être de nouveau cédée à un fonds d’investissement. Epuisés d’avoir à dépendre de spéculateurs cyniques, Cédric et ses amis d’enfance tentent l’impossible : racheter l’usine en se faisant passer pour des financiers !

Le samedi 10 juin à 7:55pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«Nos frangins» (2022)

La nuit du 5 au 6 décembre 1986, Malik Oussekine est mort à la suite d’une intervention de la police, alors que Paris était secoué par des manifestations estudiantines contre une nouvelle réforme de l’éducation. Le ministère de l’Intérieur est d’autant plus enclin à étouffer cette affaire, qu’un autre français d’origine algérienne a été tué la même nuit par un officier de police. Rachid Bouchareb revient sur ces deux affaires dans un film presque documentaire, porté par Lyna Khoudri et Reda Kateb.

Le dimanche 11 juin à 1pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«Youssef Salem a du succès»(2022)

Youssef Salem (Ramzy Bedia), 45 ans, a toujours réussi à rater sa carrière d’écrivain. Mais les ennuis commencent lorsque son nouveau roman rencontre le succès car Youssef n’a pas pu s’empêcher de s’inspirer des siens, pour le meilleur, et surtout pour le pire. Il doit maintenant éviter à tout prix que son livre ne tombe entre les mains de sa famille…

Le dimanche 11 juin à 3:30pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«Revoir Paris» (2022)

À Paris, Mia est prise dans un attentat dans une brasserie. Trois mois plus tard, alors qu’elle n’a toujours pas réussi à reprendre le cours de sa vie et qu’elle ne se rappelle de l’événement que par bribes, Mia décide d’enquêter dans sa mémoire pour retrouver le chemin d’un bonheur possible. Virginie Efira a reçu le César de la meilleure actrice pour sa prestation dans ce film.

Le dimanche 11 juin à 5:45pm, au Tower theatre, 2508 Land Park Dr, Sacramento, CA 95818. Billets.

«La femme du boulanger» (1938)

Présentée par la célèbre Alice Waters, fondatrice du restaurant Chez Panisse, le film de Marcel Pagnol met en scène Raimu et Ginette Leclerc. Dans un village de haute Provence, un boulanger récemment installé découvre un matin que sa jeune femme est partie avec un berger. Il décide de faire la grève du pain tant que sa femme n’est pas revenue. Le village se mobilise afin de retrouver sa boulangère.

Le vendredi 23 juin à 7pm. BAMPFA, 2155 Center Street Berkeley, CA. Billets. 

«La cage aux folles» (1978)

Deux homosexuels voient leur quotidien chamboulé uand le fils de l’un d’eux leur annonce qu’il va se marier, et que les parents de sa fiancée arrivent bientôt pour dîner. Arriveront-ils à cacher la nature de leur relation, et l’existence du cabaret de travestis situé en dessous de leur appartement ? Ugo Tognazzi et Michel Serrault sont irrésistibles dans cette comédie d’Edouard Molinaro, adaptée de la pièce du même nom écrite par Jean Poiret.

Le mercredi 28 juin et le jeudi 29 juin à 7:30pm. Vogue Theater, 3290 Sacramento Street, San Francisco, CA, 94115. Billets pour le 28 juin et pour le 29 juin

«Saint Omer» (2022)

Ce film d’Alice Diop retrace l’histoire réelle de Fabienne Kabou, une mère qui, en 2013, avait laissé sa fille de 15 mois sur une plage de Berck-sur-Mer à la marée montante. Le film suit le procès de cette mère, explorant le rapport parfois complexe que l’on peut développer avec la maternité.

Le dimanche 25 juin à 4pm. BAMPFA, 2155 Center Street Berkeley, CA. Billets

Escapade: un week-end de 3 jours à Chicago

Troisième plus grande ville des États-Unis après New York et Los Angeles, Chicago mérite que l’on s’y arrête quelques jours pour découvrir son patrimoine exceptionnel. La mégapole du Midwest offre de nombreuses attractions qui vous permettront de passer un agréable séjour. French Morning vous propose quelques idées pour apprécier tous ses charmes et profiter pleinement d’un séjour de trois jours dans la célèbre Windy City (la « cité venteuse », en français), le surnom de Chicago.

1er jour: downtown

Pour ce premier contact avec la ville, rien de mieux que de passer du temps le nez en l’air dans downtown pour admirer l’architecture. Pour cela, une croisière sur la Chicago River vous permettra de découvrir les nombreux buildings et ponts qui font la fierté de la ville, dont le pont basculant de Michigan Avenue. Les plus sportifs pourront même louer des kayaks ! Après quoi, direction Millenium Park, non loin du Art Institute of Chicago. Ce parc est un passage obligé pour apercevoir le célèbre monument Cloud Gate de l’artiste Anish Kapoor, qui ressemble à s’y méprendre, à un haricot géant – The Bean est d’ailleurs son surnom.

Chinatown à Chicago.

Avec ses nombreux gratte-ciel formant une sublime skyline, Chicago mérite aussi d’être vue d’en haut. Deux sites vous offriront une vue à couper le souffle : le Chicago Observation Deck, situé au 94e étage du John Hancock Center, et le Skydeck’s Ledge, juché au 103e étage de la Willis Tower (anciennement Sears Tower) avec ses quatre cubes de verre qui s’avancent dans le vide. Pour finir cette première journée, direction Chinatown, au sud-est de la ville. Construit en 1912, ce quartier abrite de très beaux bâtiments, le Ping Tom Memorial Park au bord de la Chicago River, de nombreux magasins et plusieurs très bons restaurants comme DaiFuku Ramen.

2e jour: le long du lac Michigan

Bien entendu, la visite de Chicago ne peut s’envisager sans passer par les bords du lac Michigan. Si le temps le permet, vous pourrez tout simplement profiter des nombreuses plages qu’offre le lac, soit plus d’une trentaine. D’une longueur de 18 miles, le Lakefront Trail est un chemin pavé à privilégier pour découvrir cette partie de la ville. À pied ou à vélo, ce long itinéraire offre de multiples activités.

L’un des spots préférés des Chicagoans n’est autre que le Navy Pier. Situé juste en dessous d’Ohio Street Beach, ce lieu est le point névralgique pour partir en croisière sur le lac, louer des vélos, profiter des attractions de la fête foraine (comme la Centennial Wheel, qui culmine à 60 mètres). Touristique mais toujours bon d’y faire une pause pour déjeuner ou dîner. Pour une vue imprenable sur le lac, rendez-vous à Offshore Rooftop et sa terrasse de 2 000 m2.

À la découverte de musées singuliers

Pour finir, vous pourrez consacrer votre dernière journée à arpenter les allées des musées. Les plus célèbres d’entre eux sont le Museum Field, l’Art Institute et le MCA (musée d’art contemporain). Mais Chicago recèle de trésors moins courus et tout aussi intéressants. Parmi eux se trouve l’Adler Planetarium localisé sur le Chicago’s Museum Campus. Outre l’observation de la voie lactée, ce lieu propose de nombreuses expositions et des activités pour les enfants. Nous vous conseillons aussi de vous rendre au Chicago Botanic Garden, un lieu un peu excentré mais magique, avec ses différents jardins (anglais, japonais, etc.) rassemblant plus de 2,5 millions de plantes sur 150 hectares.

Deux autres sites valent également le détour : le Museum of Science and Industry et le Chicago History Museum. Le premier ravira petits et grands avec son labyrinthe de miroirs, ses activités ludiques (la reproduction et le contrôle d’une tempête, par exemple) et des expositions temporaires (celle sur Pompéi dure jusqu’au 4 septembre). Le second, situé dans Lincoln Park, retrace toute l’histoire de la ville depuis sa création en 1837. Enfin, pour les passionnés de la mafia de Chicago et de la Prohibition, plusieurs compagnies proposent des tours en bus ou à pied pour découvrir les sites importants de la ville… Et on ne peut s’empêcher de vous donner l’adresse de la maison d’Al Capone, le plus célèbre gangster de cette période. Pour les amateurs, rendez-vous au 7244 Prairie Avenue.