Pour ce cru 2023, le producteur français Greg Cerrone, incontournable DJ de la scène électro-house, sera derrière les platines. Il se produira avec ses sets de techno au Golden Gate Bandshell le mercredi 21 juin à 7pm. La soirée, concoctée par le Consulat de France à San Francisco, French Talent USA, la Villa Albertine San Francisco et la municipalité de SF, clôturera une journée entière dédiée à la musique.
La ville de San Francisco a lancé sa première édition de la fête de la musique l’an dernier sous le nom Make Music Day. Cette année, la municipalité renouvelle donc l’expérience avec de nombreux évènements gratuits et ouverts à tous. Des concerts (rock, jazz et musique classique) auront lieu dans toute la ville. Liste des artistes ici.
À San José, tous les styles
Comme à San Francisco, Make Music San Jose, met à l’honneur les musiciens locaux. Près d’une cinquantaine d’artistes vont se succéder partout en ville, de midi à 10:00 pm, allant du blues au métal en passant par le jazz.
À Berkeley, le tango à l’honneur
L’Alliance Française de Berkeley célèbre la musique lors d’une soirée spéciale. Les festivités, organisées en partenariat avec l’École Bilingue de Berkeley, démarreront le mercredi 21 juin à 6:00 pm (à l’école) avec l’interview d’Ayano, danseuse, professeure et co-fondatrice du Tango Poetry Project. Au programme : une discussion sur comment l’immigration entre l’Argentine et la France a façonné l’histoire du tango. Empanadas et vin en guise d’accompagnements.
De 7pm à 8:30pm, le bandonéoniste suisse Adrian Jost et le pianiste Seth Asarnow feront tourner les danseurs de tango locaux. Et pour terminer, jusqu’à 10:00 pm, le DJ Cruz Fierro s’illustrera avec une sélection de morceaux de tango qui feront voyager de Paris à Buenos Aires. Tickets à 20 dollars ici.
On pouvait y déguster pains frais, viennoiseries, sandwichs et desserts. Le soir venu, on pourra désormais y dîner autour de plats emblématiques de la gastronomie française. Ce mercredi 14 juin, Marine Le Faucheur et Thibaut Leymarie, à la tête des deux boulangeries-pâtisseries Sweet Lily, à Los Angeles, ouvrent leur restaurant. Baptisé Sweet Lily by Night, celui-ci prend ses quartiers entre les murs de leur boutique de Cahuenga Boulevard. Ce grand espace, doté de tables pour 80 personnes, accueillera les clients du mercredi au dimanche, de 5 à 10pm, en plus de son activité de boulangerie en journée.
Tout fait maison
Avec ses belles poutres de bois blanches, l’ancien Oak-Crest Market, construit en 1939, offrait le cadre idéal pour accueillir un restaurant. Le couple de Français y songeait déjà il y a trois ans, en signant leur bail, au terme de deux ans de recherches. D’autant que le quartier, composé de résidences et de bureaux, non loin des studios Universal, manquait de lieux de restauration, souligne Marine Le Faucheur. À 33 ans, l’énergique jeune femme, t-shirt noir et chignon blond, prend les rênes de l’équipe de Sweet Lily by Night.
Un défi qu’elle n’a pas peur de relever, forte de ses 15 années d’expérience dans la restauration. « Nous proposons une carte simple : six entrées, six plats et six desserts, le tout fait maison, vante-t-elle. Ils sont réalisés par notre chef, Jérémy Duchamp, un passionné, qui vient d’arriver de France. Les desserts sont l’œuvre de Thibaut : pâtissier depuis 30 ans, il met un point d’honneur à ce que les clients en gardent un souvenir exceptionnel. Le pain est confectionné ici et le vin français, choisi par notre œnologue.»
Boeuf bourguignon (35$), blanquette de veau (32$), tian de légumes (23$) entrecôte et gratin dauphinois (48$)… Le menu changera chaque mois (excepté le best-seller du mois précédent). « Nous voulons faire découvrir de nouveaux plats français à nos clients américains, et faire venir des Français, pour qu’ils puissent se sentir comme à la maison » insiste Marine Le Faucheur. Un menu enfant est aussi proposé.
3 adresses en 3 ans
Après leur deuxième boulangerie de Culver, ouverte en début d’année, ce restaurant est le troisième business que le couple de Français monte à Los Angeles en trois ans, forts du succès de leurs gourmandises.« Nous n’avions pas prévu de nous agrandir aussi vite, mais les opportunités se sont présentées, on nous a fait confiance, donc nous avons foncé », interprète la patronne. Pour faire tourner leur activité, ces travailleurs acharnés ne comptent pas leurs heures, qu’ils soient aux fourneaux, en salle, où derrière le comptoir.
De cinq employés au départ, ils se trouvent aujourd’hui à la tête d’une équipe de trente personnes, réparties sur les deux sites de Culver et Cahuenga. Une « équipe très soudée » sur laquelle ils peuvent compter, composée en partie de Français. « Une question de work ethic », glisse Marine Le Faucheur, mais aussi de savoir-faire, tant les boulangers et les pâtissiers français n’ont pas leur équivalent en Californie.
Un repère pour les Français
Si leurs adresses ont conquis une clientèle américaine, elles sont aussi devenues un point de repère pour les Français expatriés à LA. Ils aiment y acheter leur pain ou s’y retrouver pour des événements festifs, comme le 14 juillet, célébré depuis 4 ans chez Sweet Lily par un tournoi de pétanque autour d’un buffet, dans une ambiance bon enfant.
« Los Angeles reste une ville très compliquée pour faire des connaissances, constate la gérante de Sweet Lily. La ville est immense, la vie coûte cher, les gens travaillent énormément pour y arriver… Si nous pouvons faire en sorte qu’ils se rencontrent, c’est top ! » Ce n’est pas leur fille Lily, petite reine de la boulangerie, qui dira le contraire. Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, elle et ses parents auront la joie d’accueillir une petite sœur en décembre.
Le visa E2 est le sésame pour beaucoup de Français·es rêvant de vivre aux États-Unis sur le long terme.
Pour le décrocher, il existe quelques options, dont la création d’une entreprise sur le sol américain, ou encore le rachat d’un business. Nous avons parlé lors de ce webinaire du 13 juin 2023 de l’option qui gagne en popularité chaque année : l’ouverture d’une franchise.
Au programme de ce webinaire gratuit d’une heure :
– Le secteur de la franchise aux USA
– La promesse des franchiseurs
– Qu’en est-il vraiment ?
– Avantages / inconvénients : Achat d’une franchise vs Créer sa propre entreprise vs Faire une acquisition pour le Visa E2
– Le visa E2 en quelques mots
– La franchise et le visa E2
– Écueils et parcours de l’appliquant au visa E2 dans le contexte d’une franchise
Ça va swinguer à Miami à l’occasion de la Fête de la musique. Cette tradition française, qui perdure depuis plus de quarante ans, célèbre chaque année, aux quatre coins de la planète, le solstice d’été en proposant des concerts gratuits dans plus d’un millier de villes. Voici les rendez-vous musicaux du Make Music Miami qui investira le mercredi 21 juin différents quartiers de la métropole floridienne.
Organisée par l’association Buskerfest Miami en partenariat avec l’agence artistique The Rhythm Foundation et la Villa Albertine, cette grand-messe musicale débutera en milieu de matinée et il y en aura pour tous les goûts. Les amateurs de jazz se presseront dès 9am au Lummus Park à South Beach (1001 Ocean Dr) pour se laisser porter par la voix du pianiste et chanteur Duck Romero.
Des notes rock, pop et rhythm ’n’ blues résonneront à partir de 9:30am entre les murs du Dunns Josephine Hotel (1028 NW 3rd Ave), un établissement niché en plein coeur d’Overtown, où se produira entre autres l’auteur et compositeur floridien Timothy LaRoque.
Plusieurs artistes et groupes locaux aux styles musicaux variés se relaieront de 12pm à 5pm sur la scène de l’Underline Sound Stage à Brickell (SW 1st Ave & SW 8th St), la nouvelle promenade végétale de Miami.
Pour le plus grand bonheur des mélomanes, Crystal Swayer, connue sous le sobriquet de « Lady of Harp », offrira quelques morceaux à la harpe dès 12pm au Healing Lotus de Cooper City, près de Hollywood (8743 Stirling Rd).
Un vent musical soufflera aussi sur Lincoln Road où le chanteur et multi-instrumentiste Lone Wolf proposera de 5pm à 7pm un savant mélange de blues, de folk et de bluegrass, cette musique spécifique des régions rurales d’une bonne partie des États du Midwest et du Sud profond des États-Unis (810 Lincoln Rd).
D’autres scènes musicales seront également installées sur cette artère piétonne de Miami Beach, dont l’Euclid Circle (1623 Euclid Ave) où se succèderont de 4pm à 9pm nombre d’artistes, à l’instar du trompettiste français Vincent Raffard, le leader du groupe international The French Horn Collective aux influences gypsy jazz et electro swing, qui fera danser son public de 7pm à 8pm.
Les festivités se dérouleront également dès 7pm du côté du Bandshell, toujours à Miami Beach (7275 Collins Ave) avec Hermanos Gutiérrez, un duo formé par deux frères guitaristes qui puisent leur inspiration du côté de l’Amérique latine et du sud-ouest américain.
La célèbre Cheffe Cuisinier Anne-Sophie Pic dit que l’« on nourrit son expérience de ses réussites, mais aussi de ses échecs. L’erreur est l’un des ingrédients de l’expérience ». L’expérience, Julien Renaut en a toujours voulu. Mais alors qu’il commençait à gravir les échelons en France, on lui a souvent reproché son jeune âge. Il ne manque pourtant pas d’idées. Et il n’a pas peur de travailler pour réussir. Alors un jour, il se dit que son futur est peut-être ailleurs. Il tombe sur un forum de français établis autour du monde et lit que la ville de San Diego vit une pénurie sans précédent de boulangers. Ni une, ni deux, le voilà qui se met en tête de partir s’y installer.
Aujourd’hui entrepreneur aguerri à la tête de La Belle French Bakery, avec une passion pour la pâtisserie toujours intacte, Julien me raconte son parcours de la Californie aux montagnes Rocheuses du Colorado puis dans la région de Denver. Il parle de sa rage de réussir, de son envie d’entreprendre, mais aussi de partager pour soutenir celles et ceux qui voudraient tenter l’aventure américaine.
Cet épisode va vous donner faim … de réussir.
French Expat est un podcast de French Morning qui raconte les parcours de vie des français établis hors de France. Retrouvez-le sur toutes les plateformes d’écoute : Spotify, Apple Podcast, Deezer, Google Podcast, Podcast Addict, Amazon Music. Cet épisode est raconté, produit et réalisé par Anne-Fleur Andrle, habillé et mixé par Alice Krief.
C’est la seule école du quartier proposant une éducation bilingue pour les élèves de la PreK à la 8th grade (13-14 ans).
À la NYFACS, l’accent est mis sur l’apprentissage des langues, la culture et l’épanouissement personnel des élèves. La communauté NYFACS est diversifiée et inclusive, et accueille les débutants en français dans toutes les classes.
Une scolarité d’excellence
La NYFACS propose une éducation personnalisée, dans laquelle les élèves grandissent en s’épanouissant. L’école offre notamment un programme rigoureux en ELA (English Language Arts), mathématiques et STEM.
Par ailleurs, les élèves ont la possibilité de suivre des cours gratuits après l’école, et bénéficient d’une académie d’été gratuite. Ils peuvent également suivre des cours d’enrichissement en art, danse, natation, échecs, codage, théâtre, débat, DJ, cours de musique et bien plus encore.
Une immersion bilingue
De la maternelle à la quatrième, quelle que soit l’année, les élèves de la NYFACS sont en immersion dans un environnement bilingue franco-américain.
L’école a également conclu des partenariats extra-scolaires avec New York Edge, PAL et Street Squash et accueille des élèves des cinq borough new-yorkais.
Plus d’informations sur la NYFACS
La NYFACS est une école à charte d’immersion bilingue sans frais de scolarité. L’école accueille également les élèves ayant des besoins particuliers.
Pour en savoir plus et pour inscrire votre enfant, rendez-vous sur le site internet de l’école.
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Note: les “articles partenaires” ne sont pas des articles de la rédaction de French Morning London. Ils sont fournis par ou écrits sur commande d’un annonceur qui en détermine le contenu.
Michael Athea ressent l’effet Messi jusque dans sa salle de foot près de Little River. Depuis que le champion du monde a annoncé son installation prochaine en ville pour jouer sous les couleurs de l’Inter Miami FC, sans doute dès juillet, le fondateur d’Urban Indoor Futbol indique avoir reçu deux appels de la part d’individus intéressés par l’acquisition de son bâtiment et son business – offres qu’il ne compte pas accepter. « Messi a déjà un impact sur l’immobilier et les affaires… Il y a des gens qui se disent que c’est le moment d’investir dans le foot à Miami !», observe le Français, pour qui la venue de l’ex-Parisien va faire passer la scène locale du ballon rond « dans une autre dimension ».
Visibilité inespérée pour l’Inter Miami
Les chiffres lui donnent raison. L’Argentin n’a pas encore signé son contrat que son futur club profite déjà des retombées de cette juteuse affaire, saluée par tous dans la ville très hispanique, du maire Francis Suarez jusqu’aux stars des autres équipes locales (Miami Heat, Dolphins…) en passant par les fans. Fondé par David Beckham et des associés, l’Inter Miami enregistre désormais près de huit millions d’inscrits sur son compte Instagram contre un million dans l’ère pré-Messi. C’est plus que n’importe quelle équipe de NFL (foot américain), MLB (baseball) ou NHL (hockey sur glace), comme le note le Miami Herald. Pas mal pour un club au niveau très moyen.
Par ailleurs, les prix des billets des matches à domicile et à l’extérieur ont explosé. Et certains stades dans lequel l’Inter Miami doit jouer ont d’ores-et-déjà prévu de débloquer des sièges supplémentaires pour faire face à l’afflux de demande. Le DRV PNK Stadium, l’antre du club, envisage pour sa part d’ajouter jusqu’à trois mille places, portant sa capacité d’accueil à 22 000 personnes d’ici août. « On est tous contents de l’arrivée de Messi. Ça va attirer des sponsors et d’autres grands joueurs, mais aussi faire démarrer l’Inter Miami car on est juste la honte de la MLS (Major League Soccer, le championnat de soccer) », reprend Michael Athea. Pour rappel, le club pointe actuellement à la dernière place de la Conférence Est.
«Un Dieu vivant» qui ne doit pas décevoir
Ravy Truchot, propriétaire français du FC Miami City, équipe évoluant dans une division inférieure, et des académies du PSG en Amérique du Nord, n’est pas surpris du choix de la star car beaucoup de gloires du foot sont venues terminer leur carrière sur les pelouses (parfois synthétiques) américaines. Il n’empêche que l’ambiance « va être extraordinaire » à Miami, compte-tenu de l’importance de la communauté hispanique. « C’est un Dieu vivant !», glisse-t-il.
Il se demande toutefois si l’Inter Miami est prête à « recevoir un tsunami comme Messi ». « C’est une formation relativement jeune. Leur stade n’est pas très grand et ils n’ont pas vraiment le personnel pour l’accueillir, estime-t-il. Certes, le public va payer beaucoup d’argent pour voir les premiers matches, mais sur le terrain, il faudra qu’il crée le spectacle car c’est ce que tout le monde attend de lui. Or, le jeu n’est pas le même qu’en Europe. Il pourrait décevoir, comme d’autres joueurs qui ont traversé l’Atlantique avant lui ».
Un avis que partage Michael Athea. « Il ne va pas faire passer l’Inter Miami à la première place du championnat », souligne le Français. Il espère cependant que la venue du Messi(e) va accélérer la construction de la future enceinte du club, le Miami Freedom Park. Dans les cartons depuis 2018, il doit ouvrir ses portes en 2025, à temps pour la coupe du monde de 2026 en Amérique du Nord. En tout cas, si Paris manque trop au numéro 10, il pourra toujours récupérer son ancien maillot à la boutique du PSG qui vient d’ouvrir à Miami Beach…
Le French Choir of Washington organise un concert d’été au profit de la United Church + Die Vereinigte Kirche le samedi 24 juin à 7pm. Sous la direction de Simon Charette, la chorale francophone sera accompagnée par celle de l’Ambassade de France. Le spectacle mettra en vedette la violoniste Elizabeth Adams et le ténor Israel Lozano. Germain Le Graverend les accompagnera au piano.
Une réception aura lieu à la fin du concert avec des rafraîchissements et des amuse-bouches. Le prix des billets sont vendus entre 10 et 20 dollars et l’entrée est gratuite pour les enfants de 12 ans et moins. Les places sont limitées et les billets ne sont pas remboursables. Les dons sont également les bienvenus lors de l’événement. Les fonds récoltés servent à financer l’organisation du concert et à soutenir le French Choir of Washington. Les bénéfices seront partagés avec l’Église Unie + Die Vereinigte Kirche qui organise l’événement.
Depuis sa création l’an dernier, le French Choir of Washington promeut des chansons en langue française et des compositeurs de musique de France ainsi que des artistes professionnels locaux à travers des concerts dans la région de Washington DC.
Avec l’arrivée des beaux jours et de la chaleur, les domaines viticoles de la Virginie et du Maryland se préparent à accueillir les amoureux du vin et les familles. French Morning a visité sept domaines viticoles à une heure de DC qui sont parfaits pour une après-midi avec les enfants.
Fabbioli Cellars à Leesburg (Virginie)
Aux caves de Fabbioli, des tables de pique-nique ont été installées à l’extérieur et un espace est dédié aux familles avec enfants. Pour les petites faims, des foods trucks et des restos locaux sont sur place. Pour les groupes de 8 et plus, il faut penser à réserver en appelant au 703-771-1197. Un ou deux dimanches par mois, des concerts ou des partenariats avec d’autres magasins locaux ont lieu. Pour plus de renseignements, vérifier les dates sur leur calendrier.
Creek’s Edge Winery à Lovettsville (Virginie)
Creek’s Edge n’est pas seulement un vignoble pittoresque, mais un endroit idéal pour toute la famille. Pendant l’été, il est agréable de s’asseoir sur les chaises installées à l’extérieur bordant le petit ruisseau ou pour les enfants, de jouer au cornhole ou avec les fers-à-cheval dans le jardin. Le domaine propose également des encas : pizzas, soupe, planche de charcuterie, et même des repas pour enfants. Il est fortement recommandé de réserver avant de s’y rendre.
Barrel Oak Winery à Delaplane (Virginie)
Barrel Oak Winery a été nommé « le vignoble le plus familial au monde » par Wine Enthousiast Magazine en 2012. Non seulement l’espace est parfaitement adapté pour les enfants et leurs parents, mais quatre de leurs vins ont été primés par une compétition de vin à San Francisco l’an dernier. Si un membre de la famille n’aime pas spécialement le vin, une belle sélection de bière est également proposée.
The Winery at Bull Run à Centreville (Virginie)
À The Winery at Bull Run, le cadre pastoral offre beaucoup d’espace pour que les enfants puissent se promener. Le domaine, situé à quelques centaines de mètres du Manassas National Battlefield Park, a ouvert un petit musée sur la guerre civile avec des objets retrouvés sur la propriété ! Pour les familles, une section « jardin familial » accueille les bambins et leurs parents.
Rockland Farms à Poolesville (Maryland)
Rockland Farms ont un espace familial spécialement conçu pour que les enfants puissent courir et profiter de la ferme, laissant les parents tranquilles pour siroter leur pétillant rosé, un de leur meilleur vin. Le week-end, les restaurateurs du coin viennent vendre des plats artisanaux. La ferme vend également de la viande, de la charcuterie et du fromage. À noter, le domaine organise des concerts tous les vendredis soir avec des groupes locaux, à suivre sur leur calendrier.
Sugarloaf Mountain Vineyards à Dickerson (Maryland)
Pas besoin de réservation pour déguster les vins récompensés de Sugarloaf Mountain Vineyards, ouvert tous les jours de la semaine. La plupart des samedis et dimanches, il y a des food trucks sur place, mais les familles peuvent également apporter un pique-nique. Des concerts sont également organisés pendant le week-end, selon leur calendrier.
Big Cork Vineyards à Rohrersville (Maryland)
En tant que domaine viticole le plus récompensé du Maryland, Big Cork Vineyards est une visite incontournable, bien qu’à 1h30 de Washington. Le week-end, le domaine propose leur pizza (les Big Cork), mais les piques-niques fait-maison sont autorisés. Pour suivre toutes les activités organisées au domaine, rendez-vous sur leur calendrier.
L’idée est simple, mais la réalisation très complexe. Associer, à une création musicale, non seulement des images mais aussi… des odeurs. Un concert à écouter, voir et sentir : c’est le spectacle multi-sensoriel que proposeront Clement Mercet et Ugo Charron, le duo de Cosmic Gardens, le vendredi 23 juin au National Sawdust, une salle à Brooklyn connue pour ses shows expérimentaux. « J’ai ça en tête depuis que j’ai 15 ans, se souvient Ugo Charron, le « nez » du groupe – il est parfumeur de profession. Et quand j’ai rencontré Clément, ça l’a tout de suite branché ». C’était en 2019, et depuis les deux Français travaillent sur ce projet, « pas facile à mettre en place », reconnaissent-ils.
Le duo invite à « un voyage exploratoire introspectif, des racines de la nature à l’exploration spatiale », du sensoriel au spirituel, de l’organique à l’artificiel. Le nom même du duo raconte leur histoire: « Ugo est plus électro et techno, plus cosmique, explique Clément Mercet, qui travaille également à French Morning, et moi, (multi) instrumentiste et plus organique ». Leur logo (ci-dessus) symbolise, précise-t-il, l’organisme vivant à l’origine de toutes les espèces vivantes. « Notre show raconte à la fois notre attachement à la nature et notre soif d’exploration, d’espace. » Chacun a sa sensibilité à l’odorat, avec sa petite Madeleine de Proustolfactive – les embruns marins et céleris sauvages de la Bretagne pour Clément Mercet, la « petite odeur de brûlé » du vieux train miniature de son enfance pour Ugo Charron.
Le spectacle est composé de trois étapes : il commencera dans les profondeurs des océans, avec tout un univers musical, sons du vent, visuels « et une odeur plus figurative : celle de mer sombre, de seaweed », précise le parfumeur; il se poursuivra dans la nature terrestre – odeurs de forêt tropicale humide, « avec uniquement des ingrédients naturels, biodégradables » et un son plus acoustique, sans électro; et il finira dans l’espace, le cosmos – odeur abstraite car « personne ne connaît vraiment l’odeur du cosmos. Certains articles scientifiques relatent des récits d’astronautes qui sont partis en exploration, ça sent un peu la poudre à canon ».
Ugo Charron, par l’entreprise pour laquelle il travaille (Mane), a à sa disposition environ 1500 ingrédients pour créer les odeurs, chaque formule comprenant entre 5 et 100 ingrédients. Il a fallu de nombreux tests pour arriver à celles que le duo souhaitait et qui seront répandues dans la salle de concert par des diffuseurs spécifiques, utilisés notamment dans les hôtels. Obtenir exactement la bonne odeur, à la bonne dose pour le public, et enchaîner des odeurs différentes, constituent « un énorme défi » technique, reconnaissent les deux musiciens. À chaque environnement, son odeur donc, mais aussi son visuel, créé par Valentin Delouis, « graphiste en chef » et VJed par Dmitry Trekhsvyatsky qui projettera des éléments visuels pour correspondre aux sons.
Un spectacle pensé dans toutes ses dimensions – « il ne manque que le goût et le toucher, dit en souriant Clément Mercet, mais on y viendra –, beaucoup plus abouti que celui de l’an dernier au Lincoln Center car les Cosmic Gardensn’avaient pas eu l’autorisation de diffuser des parfums, et que celui à l’Avant Gardner en mars dernier. Un plaisir des sens donc à découvrir le vendredi 23 juin au National Sawdust. Ouverture des portes à 7pm, première partie à 8pm, assurée par Derek Muro, un musicien américain de Los Angeles, à l’univers musical proche de celui des Cosmic Gardens. Réservations et billets ici.
Upper West Side, à deux pas du Musée d’Histoire Naturelle, rare attraction du coin à attirer les touristes dans le quartier : une entrée de townhouse discrète sur la 77e rue attire l’attention du visiteur égaré. Il est 9am. Christophe Bellanca, poigne de rugbyman et sourire de dur au cœur tendre nous accueille dans son établissement déjà en effervescence.
« Je suis là à partir de 7 heures du matin. La mise en place est faite tous les jours, rien n’est jamais fait à l’avance, une habitude que j’ai prise depuis ma collaboration avec Monsieur Robuchon », explique le chef originaire de l’Ardèche. « Monsieur Robuchon » dit-il des étoiles (Michelin) dans les yeux et la voix émue quand il évoque son mentor en cuisine, disparu en 2018 à l’âge de 73 ans. « Je l’avais rencontré en France il y a longtemps, il voulait changer de chef à New York. C’était au Four Seasons à l’origine. Quand ils ont décidé de fermer l’Atelier (l’Atelier Robuchon, son restaurant, ndlr), j’ai fait du consulting et j’en ai profité pour voyager à travers le monde avec lui. » se souvient-il. De ses pérégrinations avec le chef multi-étoilé, Christophe Bellanca rapporte un goût pour les ingrédients méconnus, développe sa curiosité sensorielle et affine son sens du business.
Et c’est ainsi qu’après être passé par les plus grandes maisons françaises (Georges Blanc à Vonnas, Régis Marcon à Saint-Bonnet Le Froid et Pic avec Anne-Sophie Pic à Valence) et avoir affuté ses couteaux de l’autre côté de l’Atlantique (l’Orangerie où il est nommé meilleur nouveau chef, le Cirque puis l’Atelier Robuchon où il obtient 2 étoiles la première année), Christophe Bellanca a décidé d’ouvrir son propre établissement. Essential by Christophe. Un nom qui sonne comme une promesse. « La star ici ce n’est pas moi, c’est le produit. Rien n’est caché, ni trop transformé. On découvre l’assiette et on comprend tout de suite ce qu’on va déguster. C’est simple et précis, il y a évidemment beaucoup de technique mais le client ne doit pas s’en apercevoir », explique le chef. Une cuisine qui se ressent sans se montrer. Pas de chichis.
Juste des goûts francs comme ce bar cuit à la salamandre et son jus de coquillage lié au lait de coco, des associations percutantes mais éprouvées comme ce chou qui enveloppe une mousseline de Saint-Jacques et vient faire trempette dans une sauce crémeuse truffée, ou ce sublime canard poché aux épices cuit à l’unilatérale. Le tout servi avec la fameuse purée de pomme de terre à la texture velours qui a fait la renommée de Joël Robuchon. « C’est un clin d’œil à son héritage évidemment », relève le chef. Les becs sucrés se régaleront ensuite d’un vacherin aérien décliné autour de la rhubarbe et de l’association basilic-citron vert.
Tous les soirs, Essential affiche complet, preuve s’il en était besoin que le cuisinier a trouvé la recette du succès. Mais Christophe Bellanca ne s’en cache pas, si la reconnaissance des clients est la plus précieuse, il ne serait pas contre une étoile à côté de son nom. « Je suis fier de ce que je fais, je travaille dur et j’espère que le guide Michelin va récompenser ce travail. Je travaille plus de 100 heures par semaine et je n’ai pas de mal à reconnaître que oui, j’aimerais des étoiles ».
Son ambition s’affiche jusque dans la salle. Des sous-mains en cuir beige, du bois clair et des fauteuils cossus infusent une ambiance chaleureuse sans être guindée. Les touches rock sur les murs, clin d’œil à sa passion pour Bruce Springsteen apporte une touche de fantaisie. L’espace imaginé par lui et mis en scène par la designeuse française Caroline Egasse est l’écrin discret parfait pour laisser briller l’assiette. « Essential n’est pas un restaurant d’une seule grande occasion, je veux que mes clients deviennent des habitués. Qu’ils se sentent à l’aise ». Comme chez eux, mais en mieux ! Laissons le mot de la faim au maître des lieux. « Pour moi, la cuisine, c’est de l’échange. C’est ça l’essentiel ».
Les artistes francophones font leur grand retour cette année à New York. Et jusqu’au 1er juillet, ils sont nombreux à venir pour Summerfest de France Rocks. Voici les concerts à ne pas manquer :
Laura Elkeslassy et Stephane San Juan & Alexia Bomtempo, vendredi 16 juin au Lincoln Center Atrium, à partir de 7:30pm (gratuit et info ici).
Glockabelle et Combo Daguerre, le samedi 17 juin également au Lincoln Center Atrium, à partir 7:30pm (gratuit et info ici).