«Nous célébrons l’ouverture du premier magasin pour hommes au monde. Pour la soirée, nous nous sommes inspirés de l’univers de l’homme : salle de voyage, salle de jeu, bibliothèque et club de jazz», explique Robert Chavez, PDG de Hermès of Paris Inc à French Morning. Un faux plafond, des salles à thèmes, des buffets et un parterre de celébrités à l’ouverture de la boutique (Katie Holmes, Martha Stewart, John Slattery, l’acteur de la série Mad Men et Fern Mallis, la prêtresse de la Fashion Week). “New York renoue avec ses bonnes habitudes”, note une invitée.
Le champagne a coulé à flots donc et pour cause : Hermès a annoncé vendredi une croissane de 8,5% en 2009. Pour la région Amérique, elle a annoncé une croissance de 19,5% au quatrième trimestre 2009 à taux de change comparable (11%). Le secret de cette performance : “la distribution limitée, l’artisanat, et l’excellent service”, explique Robert Chavez. La marque a 24 magasins en propre aux Etats-Unis, dont trois à New York, avec le nouveau. En 2010, elle ouvrira un magasin phare pour le Midwest à Chicago.
Située en face de l’autre magasin Hermès, la nouvelle boutique homme sur quatre étages a été réalisée par RDAI, le cabinet d’architectes français fondé par Rena Dumas. Puisque c’est Hermès, on trouve notamment dans le magasin les fameuses cravates en soie et des vestes en cuir (dont le prix de départ est $50,000). Quelques articles ont été crées spécifiquement pour la nouvelle boutique dont des cravates avec un double motif (Statue de la Liberté et Tour Eiffel, devant des drapeaux américains et français).
Hermès a ouvert son premier magasin américain en 1930. En pleine Great depression, le magasin a dû fermer rapidement. Ce n’est que bien des années plus tard qu’elle rouvre une boutique. En 2007, le groupe ouvre une boutique à Wall Street. Un invité se souvient encore de la soirée d’ouverture avec son jardin tropical et ses pyramides de petits fours. “C’était incroyable.”
Hermès fait la fête comme en 2007
"La Jeune fille et les loups" à l'Alliance Française
Le synopsis: Juste après la Grande Guerre, Angèle (Laetitia Casta), 20 ans, est déterminée à devenir la première femme vétérinaire, mais elle est l’objet d’une rivalité sans merci entre son promis, un industriel visionnaire mais sans scrupule et un homme simple, retiré dans la montagne, près des loups et loin de la folie des hommes. Angèle va alors exploiter au mieux cette rivalité pour atteindre son véritable objectif : sauver les loups. Un casting riche (Laetitia Casta, Jean-Paul Rouve, Michel Galabru et Patrick Chesnais), des paysages magnifiques et un scénario original.
Jeudi 18 Février à 7pm
Adresse: 618 SW 8 St Miami – FL 33130 – USA
Plus d’infos: http://www.afmiami.org/EventListing0210.htm
Concerto Soave au Tropical Baroque Festival
Concerto Soave est né d’une rencontre : celle de la soprano Maria Cristina Kiehr et du claveciniste Jean-Marc Aymes. Spécialisé dans la musique italienne du Seicento, ils vous feront redécouvir un répertoire qui ne finit jamais de révéler ses beautés et ses richesses. Après avoir parcouru les plus grands festivals : Montreux, Bruges, Nantes Ambronay, Concerto Soave sera en concert à Miami.
Le groupe sera présenté dans le cadre du Tropical Baroque festival qui aura lieu à Miami du 27 février au 5 mars.
Le 27 Février à 8pm
St Philip’s Espiscopal Church 1142 Andalusia Avenue Coral Gables, FL 33134
Tickets: http://www.ovationtix.com/trs/pe/7931785;jsessionid=F091770AFA83DD38153241D8F0F56D8C
Massacre à la Saint Valentin
Cher Nicolas
Ce dimanche 14 Février sera la quatrième fête de la Saint Valentin que je passe a New York, et à chaque fois, en compagnie d’un « boyfriend » différent, un vrai record ! Je pars déjà presque vaincue, je ne sais pas ce que je fais de mal pour toujours me retrouver seule, incapable d’avoir une relation sérieuse avec un Américain alors que j’approche de la trentaine. Quels sont vos conseils pour que cette Saint Valentin ne se finisse pas en massacre comme toutes les autres ?
Sophie, NY
Chère Sophie,
Mon premier conseil serait déjà de ne pas vous départir de votre sens de l’humour, vous en aurez besoin si l’un de vos désirs est de vivre une relation sérieuse avec un Américain. Au risque de donner un coup de sang à certains lecteurs, une relation franco-américaine est, en général, vouée a l’échec. Ce qui pourrait paraître comme un jugement léger et hâtif est hélas une triste vérité tant de cœurs ont été brisés en raison des nombreuses différences culturelles qui existent entre la France et les États-Unis. Le « dating » à l’Américaine, d’ailleurs intraduisible en français, en est la représentation absolue. Toutes les règles et les pièges que cela implique n’ont pas d’équivalent chez nous, il faut le vivre pour le comprendre.
Commencez par ne pas confondre votre «date» avec un de nos rendez vous galant. Le jeu dans lequel vous allez vous embarquer peut se comparer à un tour de montagnes russes émotionnelles, où montrer ses sentiments est une faiblesse et savoir lire entre les lignes une vraie qualité. Ne vous offusquez pas s’il vous demande de partager l’addition à la fin du repas, ne passez pas des nuits à vous demander comment répondre à ses textos tant ils sont énigmatiques, et cessez d’attendre des coups de fils promis qui ne viendront pas. Si tous ces messages codés qu’il vous lance d’une façon désinvolte vous laissent perplexe, apprenez-en la traduction une bonne fois pour toute : « I will see you soon », il ne veut plus vous revoir. « Let’s get in touch soon », bonne nouvelle, il veut vous revoir, mais c’est à vous de le contacter la prochaine fois. « You are too pushy » annonce généralement un énorme faux-pas, vous avez voulu le revoir trop tôt, et vous risquez de vous prendre en retour un « let’s touch base soon » qui vous envoie directement en prison sans passer par la case départ. S’il répond à vos actes de tendresse par un « you are too needy », c’est pour vous faire comprendre qu’il ne vous appartient pas encore, même si vous ne lui avez rien demandé. Et pour finir en beauté, s’il vous susurre à l’oreille le grand classique « I love you but I am not in love with you yet », accrochez vous, il prendra tout le temps qu’il lui faut pour vous jauger et vous comparer aux autres femmes qu’il voit en même temps que vous. Et oui, l’une des règles fondamentales du dating est que cela se conjugue au pluriel, surtout au genre masculin.
Bien sûr Sophie, je force le trait, mais l’esquisse est bien là. L’idée est d’être votre miroir pour que vous vous posiez les bonnes questions afin de découvrir les bonnes réponses qui sont en vous. Je vois souvent des femmes, des hommes et même des couples « mixtes » qui se retrouvent dans une impasse, incapable de gérer le fossé culturel et émotionnel qui existe entre les deux pays. Au lieu de continuer à vous taper la tête contre les murs en espérant qu’ils se brisent, il est préférable de prendre du recul et de regarder la situation telle qu’elle est, et non pas comme vous voudriez qu’elle soit.
Êtes-vous fatiguée de jouer un rôle qui ne vous ressemble pas ? Vous sentez vous perdue dans un jeu de piste dont vous ne voulez plus faire partie ? Que voulez-vous vraiment qu’il se passe dans votre vie ? Si vous voulez rencontrer quelqu’un proche de votre culture qui vous rendra heureuse, New York, ville cosmopolite par excellence, est l’endroit idéal pour cela. Si votre désir de sortir avec un Américain génère en vous tant de craintes, la partie est déjà à moitié perdue. Soit vous vous y prêtez de bonne grâce, l’humour et la dérision sont des outils efficaces pour cela, soit vous abandonnez l’idée de sortir avec un Américain qui a fait des règles du « dating » les seuls règles possible de rencontres. Mais quoi qu’il arrive, ne perdez surtout pas votre identité et ne reniez pas vos principes fondamentaux de vie. Jouer à contre-emploi, surtout lorsqu’il s’agit de votre vie personnelle, peut vous transporter dans une spirale de pensées négatives et ébranler la confiance que vous avez en vous-même.
J’ai connu, comme vous, des désillusions au travers de mes expériences de « dating ». Pour moi, l’amour n’a rien à voir avec gagner une bataille, bien au contraire, aimer c’est avant tout rendre les armes et s’avouer vaincu. J’ai donc très vite renoncé à l’espoir de vivre un jour une relation franco-américaine épanouie et équilibrée. Pourtant, et ironiquement, c’est bien dans une de ces relations que je suis aujourd’hui, et ceci depuis plus de six ans. Comme quoi, même pour un coach, il n’est jamais bon de faire des généralités.
Pour en savoir plus sur ce qu’est le life coaching avec Nicolas Serres-Cousiné, visitez www.monlifecoach.com
Les écrits « interdits » de Céline à la NYU
Louis Ferdinand Auguste Destouches, plus connu sous le nom de Céline, est l’écrivain français le plus traduit et diffusé dans le monde parmi ceux du XXème siècle après Marcel Proust. Controversé en raison de ses pamphlets antisémites et de son engagement collaborationniste, il n’en demeure pas moins un des plus grands écrivains de la littérature française du XXe siècle.
Les invités de “Céline’s « forbidden » writings : Madness or Method ?” seront Michel Beaujour, Professeur de français à la NYU, Denis Hollier, du département français de NYU, Wyatt Mason, critique littéraire, Guy Sorman, journaliste, Phil Watts, du département français de Columbia University, et Tom Bishop, responsable du département de littérature française de NYU.
Le mardi 18 février à 7:00pm à la maison française, NYU, 16 Washington Mews
Un Top sous chef au Bocuse d'Or
Le campus du Culinary Institute of America à Hyde Park avait des allures de plateau de Top Chef samedi à la finale américaine du Bocuse d’Or. Outre les directeurs de la Fondation Bocuse d’or USA Daniel Boulud, Thomas Keller et Jérôme Bocuse, figuraient aussi au nombre des juges de la compétition Georges Perrier, Alain Sailhac, André Soltner, Laurent Tourondel. Paul Bocuse a fait une apparition, via skype.
James Kent et son commis Tom Allan ont bluffé le jury avec leur Pavé de saumon et leur Vol-au-vent de gigot braisé avec ris de veau et citron, courgettes avec chèvre frais et menthe; tarte de tomate confite au basilique. “Nous pensons que ce candidat talentueux est le parfait exemple de la gastronomie américaine telle que nous la voyons aujourd’hui”, a déclaré Daniel Boulud.
James Kent est né à New York. Il a commencé à travailler comme aide-serveur dans un restaurant de quartier à 13 ans. A 19 ans, il part étudier au Cordon Bleu à Londres et Paris. De retour à New York, il travaille pour Jean-Georges Vongerichten, Mario Batali, Gordon Ramsay, avant de rejoindre l’équipe de Daniel Humm, à Eleven Madison Park qui a remporté une étoile au Michelin 2010.
James Kent a maintenant un an devant lui pour se préparer à la compétition de Lyon, contre quatre mois pour Timothy Hollingsworth, le candidat américain en 2009, qui avait fini sixième à la compétition internationale.
Cyril Chapuy : le mascara le fait vibrer
Il est rare de voir un dirigeant aussi à l’aise dans les coulisses des défilés. Il déambule, discute avec Julia Stegner, l’une des égéries de la marque, parle tendances avec la “make up artist” Charlotte Willer. Cyril Chapuy est dans son élément donc. C’est sous son impulsion que la marque est devenue le sponsor officiel de la Fashion Week de New York en Septembre 2009. Mais si le côté « paillettes » de la marque lui plaît, c’est “l’équilibre parfait entre le monde créatif et celui des affaires” qu’il aime avant tout dans son métier : les belles photos de publicité sur papier glacé et les chiffres.
Maybelline, la première marque mondiale de maquillage, réalisait un chiffre d’affaires d’1,5 milliard d’euros en 2009. Une cinquantaine de personnes travaillent au pôle de développement marketing mondial de Maybelline basé à New York. Cela n’inclut pas les équipes opérationnelles dans les différents marchés, ni les agences de publicités dédiées à Maybelline.
Achetée par L’Oréal en 1996, la marque est l’une des rares du groupe à avoir son siège à New York et non à Paris. Avant Cyril Chapuy, c’était une Anglaise qui dirigeait la marque et avant encore un Américain. Mais peu importe. « Le groupe a beaucoup évolué. La nationalité d’origine importe peu », explique-t-il. L’équipe de Cyril Chapuy compte d’ailleurs douze nationalités, dont seulement 40% d’Américains. Il refuse le formatage. « Il y a des HEC, des MBA très brillants. Mais j’ai aussi des anciens “makeup artists” très talentueux dans mon équipe ».
Avec 17 ans de carrière chez L’Oréal, Cyril Chapuy est pourtant issu du « moule ». Naissance à Saint-Etienne, classe préparatoire à Lyon, décroche l’ESSEC puis entre chez L’Oréal en 1993. Il passe neuf ans au siège à Paris où il devient directeur marketing mondial de la marque Garnier. Direction ensuite le Brésil en 2000 où il dirige la division des Produits Grand Public de L’Oréal.
C’est à Rio de Janeiro que naît son premier fils. « Il n’a que cinq ans mais il adore dire qu’il est brésilien. Ca lui permet de frimer car il adore le foot ». La famille se plait au Brésil. Sa femme, une ancienne L’Oréalienne (ils se sont rencontrés chez L’Oréal) est inspirée par les couleurs du pays et le style des Brésiliennes au point de créer sa propre ligne de «beachwear».
Quand on lui demande, après un rapide retour au siège, de partir à New York pour diriger Maybelline New York, il se lance avec enthousiasme dans la nouvelle aventure. « Le maquillage est la catégorie qui associe à merveille le rationnel et l’émotionnel ». Pour allier la performance des produits à la nouveauté, les deux facteurs clés dans l’achat de maquillage, la marque joue sur la stratégie d’innovations “en cascade” du groupe. Après Lancôme (une autre marque de L’Oréal), Maybelline a par example lancé en 2009 son propre mascara vibrateur.
Ce qu’il aime par dessus tout, c’est “se frotter aux différentes cultures.” Etudiant, Cyril Chapuy partait tous les étés en sac à dos avec une bande de copains visiter une région du monde ou un pays : l’Asie, la Grèce, la Turquie… Il voyage toujours, la moitié du temps notamment en Chine où la marque détient 20% du marché du maquillage. Jean-Paul Agon, le PDG de L’Oréal était président de L’Oréal USA avant d’être adoubé au poste suprême. « Je n’aurai pas la prétention de dire que j’envisage le même parcours que lui» précise-t-il. A le voir à la Fashion Week, il semble effectivement profiter du moment présent.
Gagnez des places pour un Wine Tasting.
Venez déguster cinq des meilleurs vins du Sud de la France sur fond de “rock electro soul funk” de DJ Paulus. Chaque invité recevra un sac cadeau. Tous les vins sont fournis par KERMIT LYNCH WINE MERCHANT.
Liste des vins:
Domaine de Fontsainte, Rouge, AOC Corbières 2007
Domaine de Fontsainte, Gris de Gris, AOC Corbières 2008
Chateau La Roque, Blanc, AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup 2007
Chateau la Roque, Vielles Vignes de Mourvèdre, AOC Coteaux du Languedoc Pic Saint Loup 2006
Domaine d’Aupilhac, Montpeyroux, AOC Coteaux du Languedoc 2007
Pour participer, envoyez un email avec nom, prénom et adresse à [email protected].
Mercredi 17 Février à 7pm
Adresse: 10 East 53rd street
Raffarinades à Manhattan
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=O0QjjeMOHSA]
Le cinéma de Cousteau au Moma
Jean-Yves Cousteau est le plus célèbre océanographe et scientifique français. Un Monde sans soleil, nous entraine pendant un mois dans la vie des océanautes d’une base sous marine construite près de Shab’ab Rumi en Mer Rouge. Réalisé en 1964, ce documentaire n’est pas qu’une retransmission technique mais un art représentant la réalité. Jean-Yves Cousteau passionné de cinéma depuis toujours a reçu un oscar pour ce film.
Le 11 Février à 8.00pm.
Moma: 11 West 53 Street
Plus d’infos: http://moma.org/visit/calendar/film_screenings/8668
Trois Mousquetaires de l’art à New York
Après une carrière remarquée à la tête du XV de France dans les années 1970, Jean-Pierre Rives s’est rapidement imposé comme un sculpteur hors pair dans le monde de l’art contemporain. Sa scultpure « Les Rebonds de la mémoire » sera présentée à la Dag Hammarskjöld Plaza jusqu’en juin 2010. Le peintre Michel Calvet et l’artiste multimédia Nicole Peyrafitte seront eux exposés au World Bar de la Trump World Tower jusqu’à l’été prochain.
WORLD BAR AT THE TRUMP WORLD TOWER, 845 United Nations Plaza
DAG HAMMARSKÖLD PLAZA, Sculpture Platform, 47th Street and Second Avenue, South East Corner
Plus d’infos sur le 25ème anniversaire de D’Artagnan: Les Gascons envahissent New York