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Tables rondes autour du cinéma français

Intitulée “French Cinema and American Audiences: Changing Tastes (1960-2010)”, la première table ronde examinera l’évolution des relations entre le cinéma français et la culture américaine. Les invités seront François Garçon, professeur agrégé à l’Université Paris I, Julien Rouch de l’Association des Producteurs de Cinéma et Phil Watts, spécialiste du cinéma et de la littérature française du 20ème siècle.
Le mardi 9 Février 9 de 2:00pm à 4:00pm à Columbia University, Buell Hall
Ouvert au public

La deuxième table ronde concerne cette fois l’écriture, la production et la promotion de films en France. Les invités de “Writing, Producing and Promoting Movies in France: Is there a New Agenda?”  seront Etienne Augé, docteur en histoire de l’EHESS, Kristian Feigelson, spécialiste du cinéma des pays d’Europe central, Stéphane Goudet, maître de conférences en cinéma à l’Université de Paris I, Denis Offroy, PDG de Cofiloisirs et Mehdi Sabbar, responsable financier de Soficinema.
Le mardi 9 février de 5:30pm à 7:30pm aux Services culturels de l’Ambassade française, 972 Fifth Avenue (entre la 78e et la 79e rue)
Plus d’infos et RSVP: [email protected]

Gay Marshall chante Piaf

Sa vie, Gay Marshall la compare à une chasse au trésor. Lorsqu’elle découvre Edith Piaf en lisant une de ses biographies, elle se sent inexplicablement investie d’une mission. « C’était plus fort que moi, je devais découvrir tout de Piaf et de ses chansons » confie-t-elle. Après avoir interprété Diana Morales dans la comédie musicale de Broadway A Chorus Line, elle décide de quitter son Ohio natal et de suivre le chemin de son idole. Elle s’envole donc pour Paris où elle découvre les rues de Pigalle et de Belleville, le monde de la poésie française, et le photographe Jean-Louis Blondeau (Man On Wire), en qui elle trouve ce que Piaf aura cherché toute sa vie : le grand Amour.
Cette expérience parisienne lui inspire un One Woman Show, If I were Me…, où elle raconte la difficulté de vivre en France quand on est « trop américaine ». « Au premier abord, les Français sont arrogants et ils ont mauvais caractère. En réalité, leur façon de penser est admirable: les Français ont tous envie d’exister, peu importe leur position sociale. Il m’a fallu être très patiente pour comprendre et apprécier cela. » Gay chante aussi dans la production française de Cats, aux Folies Bergère dans Les Z’années Zazous ou encore au Cirque d’Hiver dans Emilie Jolie.
Vingt ans plus tard, de retour à New York, Gay Marshall réalise un album en hommage à Piaf, La vie l’Amour, et un spectacle, Piaf : Queen Of Heart. De par sa formation de comédienne, elle envisage chaque chanson comme un film dont elle interprète le rôle principale. « J’étais sur le chemin de la comédie et Piaf m’a lancé dans une aventure à laquelle je ne m’attendais pas. Je ne voulais pas prendre de cours de chant, et elle m’a appris à chanter». Loin de l’imitation donc, on retrouve tout de même dans l’interprétation de Gay Marshall la voix gouailleuse et l’esprit sans entrave de Piaf. Elle sera au Metropolitan Room, entourée d’Eric Svejcar au piano, Steve Gilewski à la basse, Martha Colby au violoncelle, Deni Bonet au violon (qui a également accompagné Cyndi Lauper en tournée) et Bill Schimmel à l’accordéon. En suivant le chemin de Piaf, Gay Marshall a trouvé sa voix, Paris et l’homme de sa vie. « Je dois beaucoup à Piaf».
PIAF : Queen Of Heart au Metropolitan Room: 34 W. 22nd St
Les jeudis 18 et 25 février, 4, 11 et 18 mars à 7:30pm
Prix : $25 + 2 boissons
Réservation : Metropolitanroom.com ou 212 206 0440
http://www.gaymarshall.com/
Pour acheter l’album Gay Marshall sings Piaf: La vie l’Amour: http://www.cdbaby.com/cd/gaymarshall

Jay-Z en concert

Rappeur, producteur et homme d’affaires Jay-Z sort chaque année au moins un tube. Sacré meilleur chanteur de Hip Hop au MTV EMA en 2009, son dernier album Blueprint3 sorti le 8 septembre 2009 s’est classé dès la première semaine numero 1 des ventes aux Etats-Unis  et en Europe. Il sera à New-York pour un concert exceptionnel.
2 Mars au Madison Square Garden à 8.00pm
Tickets: http://www.ticketsnow.com

La France bien représentée aux Oscars

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Un Prophète de Jacques Audiard, annoncé favori pour les Césars avec 13 nominations, représente la France dans la catégorie meilleur film étranger. Il aura face à lui Le Ruban Blanc de Michael Haneke, qui a déjà obtenu une Palme d’Or à Cannes et un Golden Globe dans la même catégorie le mois dernier. Le photographe Bruno Delbonnel est selectionné pour son travail sur Harry Potter et le Prince de sang-mêlé et dans la catégorie meilleur costume, Catherine Leterrier décroche également une nomination pour son travail sur Coco avant Chanel d’Anne Fontaine. 
Le compositeur français Alexandre Desplat obtient lui sa troisième nomination au Oscars après The Queen et L’Etrange Histoire de Benjamin Button, pour le film d’animation Fantastique Mr. Fox dans la catégorie meilleure musique originale. Musique toujours, Le film de Christophe Barratier Faubourg 36 est nominé pour l’Oscars de la meilleure chanson originale avec le titre « Loin de Paname », composée par Reinhardt Wagner et Frank Thomas. Enfin, French Roast de Fabrice O. Joubert et Logorama de Nicolas Schmerkin seront en compétition dans la catégorie meilleur court-métrage d’animation.
En revanche, déception pour l’actrice Marion Cotillard, pressentie pour son rôle dans Nine de Rob Marshall, la française n’obtient pas de nominations et ne réitèrera donc pas sa performance de 2008.
La liste complète des nominations : www.oscars.org

Haiti Fundraising

The Sunday NYC et Action contre la Faim organisent une collecte de fonds pour Haiti au Cella 58, célèbre bar à Vin de Lower East Side . Tout au long de la soirée DJ Enzo créera une ambiance digne des plus grands clubs de New-York.
De 6.00pm à 9.00pm : Apéritif dinatoire
De 9.00 à 11.00pm: Danse
Minimum donation à la porte: 10$
Adresse : Cellar 58 58 2nd Avenue, New York, NY
Plus d’Infos: http://www.actionagainsthunger.org/get-involved/events

Week-end casinos à Atlantic City ! Vous en rêvez ?

Bon, je préfère vous l’avouer tout de suite, je ne suis pas joueur, même pas un petit dollar comme ça, pour voir. Vraiment, ce n’est pas mon truc. Ainsi, vous ne pourrez pas m’accuser de vous pousser au vice. Surtout après ce que j’ai vu en arrivant à Atlantic City.
Si Vegas n’a pas beaucoup de charme -c’est un doux euphémisme- la ville est malgré tout assez singulière, spectaculaire, parfois stupéfiante. Mais Atlantic City ne sera jamais Vegas, jamais. Et elle n’a pas de charme, non plus. Pourtant, des  milliers de gens viennent s’amuser, jouer, gagner ou perdre. Atlantic compte douze casinos, extrêmement actifs, des salles de jeux énormes, un choix de restaurants qui donne le tournis, des néons qui clignotent dans tous les sens et, évidemment, de la musique partout. Au Trump Taj Mahal, il y a une salle de poker immense dans laquelle, chaque année, se tient le United States Poker Championship. 160 tables régulières, 520 tables de tournoi ! Impressionnant non ?
Bon, et alors, quel est le problème ? Ce n’est pas vraiment un problème, c’est juste qu’il doit être difficile de faire plus moche sur le plan architectural. D’ailleurs, et ce n’est pas une blague, je vous conseille fortement d’arriver à Atlantic City à la nuit tombée car, au moins, avec les façades des hôtels, des casinos et des restaurants illuminées, sur le boardwalk, on sourit en découvrant certains bâtiments, on s’en amuse, mais que c’est laid. Il y a vraiment des architectes qui méritent la tolle !
Un bémol, toutefois, les derniers hôtels construits autour de la marina. Avec de superbes jeux de lumières sur leur façade, ils ont plus d’allure.
Heureusement, une fois à l’intérieur, on oublie vite tout çà. On se trouve alors dans des salles de jeux semblables à d’autres salles de jeux, avec tout ce que peuvent proposer les casinos comme attractions pour tenter sa chance. Aucun doute, tout y est et tout le monde à l’air d’apprécier. J’y étais un week-end et j’y ai croisé toutes les catégories sociales américaines plus des touristes en goguette. Évidemment, sécurité omniprésente, à l’intérieur comme à l’extérieur. Mais à l’extérieur, n’y allez pas. Non, restez devant les machines à sous, autour des tables de jeux, passez deux heures au restaurant même si çà ne leur plaît pas, mais ne sortez pas, c’est trop moche…
J’exagère un peu, cela dit, si vous aimez les jeux, vous avez largement de quoi gagner ou perdre en passant, finalement un week-end qui change les idées !
www.atlanticcity.com
Pour y aller ?
En voiture : très simple, prenez la Garden State Park et restez dessus jusqu’à Atlantic City. Comptez deux bonnes heures de route, plus s’il y a du trafic.
En bus : Service bien organisé depuis Port Authority à Manhattan. C’ est la compagnie Academy Bus Lines qui assure le service quotidien pour 35 dollars le round trip.
En train : aucun service.
Où loger ?
Tant qu’à faire, il vous faut la totale. Choisissez le Trump Taj Mahal, au cœur de l’action, au cœur des jeux et tellement kitch !
1245 chambres en bord d’océan, bon confort, bonnes prestations et des prix très abordables pour un 5* : par exemple, pour ce week-end, la nuit de vendredi s’affiche à 129 dollars et celle de samedi à 269, soit 398 dollars pour les deux nuits. Évidemment, il y a moins cher.
Tous les prix sur www.cheapatlanticcity.com
Où dîner ?
Wolfgang Puck est maintenant une star de la cuisine aux Etats-Unis. Malgré la vingtaine de restaurants avec lesquels son nom est associé, la qualité est au rendez-vous. Si vous avez envie de goûter à la cuisine de cet Autrichien de naissance, réservez une table à son American Grille d’Atlantic. Attention, son restaurant, comme les autres,  est pris d’assaut. Sans résa, il faudra vous attendre à patienter une heure, une heure trente, deux heures.
Un dernier conseil ?
Ne sortez pas ! Non, je plaisante. Plus sérieusement, certains font l’aller-retour dans la journée. C’est jouable, effectivement, mais c’est un peu dommage. Cela doit être si bon de jouer jusqu’au bout de la nuit…

Les caprices d’un fleuve de Bernard Giraudeau à l’AF

Les caprices d’un fleuve raconte l’histoire de Jean-François de la Plaine, interprété par Giraudeau lui-même, nommé gouverneur d’une colonie africaine en 1785. Le film aborde les thèmes du droit à la différence, de l’égalité des hommes, et de la tolérance.
Le mardi 9 février à l’Alliance Française, 618 Southwest 8th Street
www.afmiami.org
Prix : $5

Nouvelle Vague au Artime Theater

Le groupe français revient à Miami pour transformer des classiques “New Wave” en version “Bossa Nova” sur la scène du Artime Theater. Il viendront présenter leur dernier album, “3”, sorti l’été dernier en France. Le concert sera suivi d’un Aftershow au Bardot (3456 North Miami Avenue).
Le mardi 16 février à 8:00pm
Artime Theater, 900 SW 1 Street
$22, réservations: fla.vor.us

Matisse au Tampa Museum

Cette exposition complète sur la carrière du grand artiste français Henri Matisse (1869-1954) est composée de plus de 170 œuvres d’art couvrant 50 ans de carrière. Elle met en avant le rôle de la gravure dans le développement de la carrière de l’artiste.
Cette exposition fait partie des premières du nouveau musée qui a ouvert ses portes le 6 février dernier.
Tampa Museum of Art, http://www.tampamuseum.org/

Salon nautique à Miami

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Le Miami International Boat Show se tiendra cette année entre le Miami Beach Convention Center et les Sea Isle Marina & Yachting Center. Des navettes et “bateaux-taxis” seront mis à disposition pour aller d’un lieu à l’autre.
MIAMI BEACH CONVENTION CENTER, 1901 Convention Center Drive
SEA ISLE MARINA & YACHTING CENTER, 1635 N. Bayshore Drive
Prix: $16 pour 1 jour, $75 pour les 5 jours, vente sur place
Plus d’infos: http://www.miamiboatshow.com/

Le Superbowl s'empare de Miami

Chaque année, le Superbowl est un évènement majeur du sport américain réunissant jusqu’à 100 millions de téléspectateurs. Pour la finale 2010 du championnat de football américain, le Sun Life Stadium de Miami Gardens reçoit les Colts D’Indianapolis, et pour la première fois les Saints de la Nouvelle-Orléans. Plus de 70 000 personnes possèdent des billets pour la finale, mais la fête se fera aussi hors du stade, dans toute la Floride.
Listes des évènements autours du Superbowl sur :
www.onpointevents.com
www.sportstraveler.net

"Il y a peut-être des puritains aux Etats-Unis mais aussi des libertins."

Les Françaises n’ont pas fini de faire jaser.  Après The Sexual Life of Catherine M., l’éditeur américain de Catherine Millet publie Jealousy, The Other Life of Catherine M (Jour de souffrance est sorti en France en Août 2008).”La Vie sexuelle de Catherine M.  a été un immense succès ici”, explique Lucinda Karter, directrice du French Publisher’s Agency à New York. “A un moment, tous les éditeurs de New York voulaient savoir si on avait une autre Catherine Millet. Ils nous disaient : Si vous avez quoique ce soit “comme ça”, envoyez-le nous.”
Dans Jealousy, Catherine Millet directrice de la rédaction de de la revue d’art contemporain Art Press raconte les trois années d’enfer  qu’elle a vécues en découvrant les maîtresses de son amant/mari Jacques Henric. Quand elle tente de le confronter, elle se heurte à un mur : «Pas une seule fois il n’a répondu si ce n’était à ma question, du moins à mon attente. Il me renvoyait à mes propres affaires, au fait que je n’avais jamais cessé d’aller dans des partouzes et que surtout, pendant de longues périodes, mon désir m’avait portée ailleurs et détournée de lui.”
Catherine Millet a rencontré Jacques Henric en 1972, quand elle avait 24 ans et ils se sont mariés  en 1991. Elle s’est livrée aux orgies relatées dans La Vie Sexuelle quand elle vivait avec lui, ce qui fait dire au journaliste du New York Times dans la critique parue dimanche : “Oh, those funny French!”.
Comment expliquez-vous votre succès aux Etats-Unis ?
Je me souviens qu’avant la sortie de La Vie Sexuelle aux Etats-Unis, beaucoup de gens m’avaient dit : “Les Américains sont puritains ou bien sont sous l’influence du féminisme” . On m’a tenu des propos alarmants. Ce sont des stéréotypes: certes il y a des féministes mais elles sont capables d’avoir des jugements nuancés. Il y a peut-être des puritains mais il y a aussi des libertins.
Pensez-vous que la figure de la Parisienne que vous incarnez a contribué au succès?

Il sont peut-être été attirés par la figure de la Parisienne mais ils ont lu le livre car, dans ma façon de raconter mes histoires personnelles, je rejoins des préocupations universelles.  Il y a d’autant plus de choses qui sont universelles dans la jalousie.
Qu’attendez-vous de ce nouveau livre?
J’attends la même curiosité. Comme on le sait, je m’intéresse à moi-même. Je lirai les critiques avec beaucoup de curiosité.

Quel est votre rapport à New York ?

Mes références dans l’art moderne sont new yorkaises. J’ai biberonné dans la critique américaine et essentiellement new yorkaise. C’est ce qui m’a nourrie. Quand on a commencé à travailler  [avec Art Press], ce sont aussi les écrivains  américains qui nous ont influencés. Donc quand on vient à New York, on a une impression de très grande familiarité : on est bien à New York ! Je le suis de plus en plus. Les premières fois où je suis venue à New York, j’étais très jeune, je parlais mal l’anglais. Tout cela m’intimidait beaucoup. Petit à petit, j’ai fait mon nid culturel. Et puis je trouve qu’il y a un mode de vie que j’aimerais bien voir importer en France. Je crois que les rapports professionnels sont très durs mais ils sont enrobés dans une urbanité. Cette pratique des Américains d’appeler très vite par le prénom facilite les rapports.
New York est-il toujours le centre de gravité de l’art contemporain ou le centre  s’est-il déplacé ?
Ca ne s’est pas déplacé pour aller ailleurs; ça s’est dispersé. On va aussi bien à Londres ou à Pekin. Ceci dit, il faut quand même remarquer que New York est la ville où viennent les artistes. Nous sommes en train de préparer un numéro d’Art Press sur la scène iranienne. Shirin Neshat a choisi New York. J’ai beaucoup d’amis artistes français qui sont installés ici. Tout ce qui se fait de nouveau dans la création n’est pas à New York mais New York attire toujours les artistes du monde entier.
Jealousy forme-t-il un diptyque avec La Vie sexuelle de Catherine M. ou bien prévoyez-vous de faire un triptyque?
J’espère qu’il y aura un troisième volet. J’aimerais bien remonter dans le temps et revenir sur l’enfance. J’ai un autre gros chantier avant de me mettre à la rédaction de ce troisième pan mais disons que dans ma tête, c’est décidé.

On a l’impression que l’écriture est thérapeutique pour vous. Etes-vous guérie de la jalousie ?

Je crois que cela est surtout vrai pour le deuxième livre, pas pour le premier. Je n’avais pas à me guérir de quoi que ce soit concernant la façon dont j’avais mené ma vie du point de vue de la sexualité. Quand j’ai entrepris le livre sur la jalousie, il fallait déjà être un peu guérie. Je ne suis pas comme mon amie Christine Angot qui écrit dans l’instant où les choses lui arrivent. Il faut que j’ai déjà pris du recul. Le livre a parachevé cette prise de distance. Surtout, c’est par le livre que j’ai beaucoup mieux compris les mécanismes. Je ne comprenais pas comment moi j’étais capable d’une chose pareille [être jalouse]!
Quel est cet autre gros chantier sur lequel vous travaillez?
C’est une histoire d’Art Press [qui paraîtra chez Gallimard]. Je suis dans le travail de relecture. C’est un gros chantier car il faut être assez précis.
Dernière question : quelle est la différence principale entre les Françaises et les Américaines selon vous?
Je n’aime pas trop les généralités. Je dirais que c’est dans la façon de se présenter devant les hommes qui fait la différence. Une femme américaine moderne ne dissimulera pas sa modernité dans son rapport avec les hommes. Une Française entretiendra une image plus traditionnelle. Le pouvoir qu’elles ont, les Françaises en jouent de manière plus perverse.
Jealousy : the other life of Catherine M.

Traduit par Helen Stevenson
Grove Press. $23