Pour ceux qui veulent s’inscrire, il n’est pas trop tard. Le prix est de $125, détail sur le site. http://www.ingmiamimarathon.com/
Dimanche 31 Janvier.
Le marathon de Miami
Virée à Islamorada
L’endroit ressemble à la cabane de Robinson, typique de l’ambiance des Keys. Depuis le ponton, vous pouvez nourrir les tarpons, ces poissons de Floride gigantesques. Ils peuvent atteindre trois mètres et « gloutonnent » les petits poissons que vous leur jetez. Gare aux pélicans qui essayent de vous piquer les poissons que vous avez dans un petit sceau. C’est aussi drôle à faire pour les adultes que pour les enfants.
Directions : à la sortie d’Islamorada, juste après un pont.
www.robbies.com
77522 Overseas Highway
Islamorada, FL 33036-3813
(305) 664-9814
Un championnat de rodeo
Entrée: $15 adultes; $5 enfants
Doc DeMilly Rodeo Arena
Harris Field, Corner of US1 and SW 312 St
Homestead, FL
Une double expo Candide à la New York Public Library
Pour fêter les 250 ans de Candide, La New York Public Library présente deux expositions. L’une est interactive sur le site internet de la New York Public Library. Au cours de cette “cyber-exposition” vous pouvez suivre une reconstitution exceptionnelle du périple de Candide sur Google Earth. De plus l’exposition “classique” se tient jusqu’au 25 avril dans le bâtiment principal Stephen A. Schwarzman.
Adresse: 5 avenue Fifth et 42nd Street, New York, NY 10018-2788
de 10am à 6pm
Plus d’infos: http://www.nypl.org/
30th Annual Miami Antique Toy Show
Egalement sympa pour chiner, se promener et decouvrir des jeux inconnus, ou des marques jamais vues en France.
31 Janvier.
Entree : $5
Infos : http://miamiantiquetoyshow.com/
InterContinental West Miami Hotel
2505 N.W. 87th Avenue – Doral, FL
305 468 1400
Miami International Orchids Festival
Pour les amoureux des orchidées, allez-y, c’est vraiment magique de découvrir toutes ces espèces, avec leurs formes et couleurs si différentes. 50 « producteurs » seront présents, vous pouvez naturellement acheter mais aussi vous remplir les yeux !
Samedi 30 et Dimanche 31 Janvier
De 10 am à 8 pm (6 pm Dimanche)
L’entrée est à $7 et gratuite pour les moins de 12 ans
10901 Coral Way
Miami, FL 33165
http://miamiorchidfestival.com/?gclid=CPC7zI2wwp8CFRMhnAodGROxLA
Coquillages et crustacés à Key Largo
Pour ceux qui veulent s’évader un peu ce week-end voilà, une destination sympa. A Key Largo on se sent déjà en vacances, c’est la première des keys et ce festival est une bonne occasion de visiter les environs de Miami. Ce festival de «stone crab and sea food» est parfait pour toute la famille, l’entrée est de $7 pour les adultes et $5 pour les enfants. Vous pouvez déguster évidemment et assister à des animations diverses.
Programme complet : www.keylargoseafoodfestival.com
Saint-Martin croque la pomme !
Après avoir fait le plein d’ambition avec sa nouvelle Présidente, l’Office de tourisme a ouvert le 21 janvier une représentation dans les locaux d’Atout France, l’agence de développement touristique de la France (825 Third av). Objectif : développer la promotion de Saint-Martin auprès des professionnels et du grand public, en valorisant sa différence.
« St Martin n’est pas assimilée aux Antilles françaises par les Américains » affirme Ida Zin-Ka-Ieu, la Présidente de l’Office. « Et heureusement pour nous ! St Martin est une île qui a PLUS qu’ailleurs : elle réunit un peu de la Riviera française, un peu de Milan pour le shopping, d’Ibiza pour le fun des soirées et enfin de Las Vegas pour les casinos ! »
Il est vrai qu’avec l’hôtel Radisson récemment ouvert après rénovation, un accès aérien performant (3h30 de vol depuis NYC) des habitants qui parlent anglais, une parité Euro-Dollar chez les commerçants et une bonne qualité de service, Saint-Martin a une jolie carte à jouer ou à confirmer, sur un marché essentiel qui représente déjà 70% de la clientèle de l’île.
Bernard, Nicolas, Charlotte et Sylvie dans la presse américaine
“Les Nations Unies doivent enquêter et clarifier le rôle dominant des Etats-Unis dans le tremblement de terre d’ Haïti.” Voilà la déclaration de Bernard Kouchner rapportée par le Washingon Post cette semaine. D’après le quotidien, “les forces américaines ont refoulé la semaine dernière un plan d’aide français portant “un hôpital de terrain” à l’aéroport de Port-au-Prince, provoquant alors une plainte du ministre français de la coopération Alain Joyandet“, précisant ensuite que “l’avion a atterri en toute sécurité le jour suivant.” L’article dit que suite à cet incident, le ministre des affaires étrangères a conseillé aux gouvernements et groupes d’aides de ne pas se chamailler, ce qui est importe est le sort des Haïtiens. Mais Alain Joyandet persiste en déclarant: il s’agit d’aider Haïti, pas d’occuper Haïti. Le quotidien nous précise que d’après la secrétaire d’état américaine Hillary Clinton, “les Etats-Unis n’ont pas l’intention de prendre le pouvoir sur les responsables haïtiens”. L’article rapporte que d”autres responsables français ont cherché à calmer les tensions diplomatiques comme le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères Bernard Valero qui a insisté sur le fait que ces incidents d’avion sont des problèmes mineurs. Le Washington Post nous rappelle que les deux nations ont occupés Haïti dans le passé.
Notre décision sur l’interdiction de la Burqua fait réfléchir outre-atlantique. Cette semaine, le blog politique Politics Daily se pose cette question: suivre l’exemple de la France et Banir la Burqa? Selon la journaliste, le président français Nicolas Sarkozy ne fait pas mystère de son aversion pour le costume à la mode afghane et des voiles en les appelant «un signe de soumission, un signe d’avilissement.” Elle nous rappelle qu‘une loi avait été adoptée en 2004 interdisant les jeunes filles de porter le voile dans les écoles publiques. Aujourd’hui cette discussion sur la Burqua “a perturbé cette nation dont les musulmans représentent un dixième de sa population“. Pour la journaliste, il existe de nombreuses raisons pour ne pas suivre l’exemple français.
Le New York le Times fait un article élogieux sur Charlotte Gainsbourg qui a commencé sa tournée américaine. Le quotidien lui trouve une voix rangée entre sifflement et chuchotement donnant un style de confession scandaleuse, faisant alors référence à Serge Gainsbourg et ses nombreux scandales. A propos de son père, l’héritage occupe une place importante, en effet dès le début de sa carrière musicale, elle a été liée à celle de son Serge. Pour la journaliste, en plus d’être une chanteuses de qualité Charlotte Gainsbourg a une longue et importante carrière au cinéma. Le résultat de son nouvel album “IRM” est un record éclectique pop et une sorte de coming-out party, pour le New York Times c’est la première fois que Mme Gainsbourg, la chanteuse fait preuve du charisme de l’actrice Charlotte Gainsbourg.
Le New-York Times félicite la nouvelle directrice du plus important quotidien français Le Monde. “Pour la première fois depuis 65 ans une femme prend la direction”, rapporte le journal. Selon le quotidien, ce sera “un énorme défi de diriger un journal vénéré qui a déjà du mal à se maintenir avec l’ère d’internet.” Le journal nous rappelle que Sylvie Kauffmann a 55 ans, que c’est l’ancienne rédactrice-en-chef adjointe, et plus récemment la correspondante de l’Asie du Sud pour le journal. Elle travaille au Monde depuis 1988. Selon la journaliste, “ses articles sur les États-Unis a été jugé tout à fait objectif et admirable, compte tenu de la relation ambivalente que La France a souvent eu avec les États-Unis.”
Croissants et pains au chocolat, style Bed-Stuy
Si vous voulez manger sur Fulton Street, une des artères principales de Bed-Stuy, il faudra choisir entre poulet frit, frites ou doughnuts. Ce n’est pas le genre d’endroit où fleurit habituellement la gastronomie hexagonale. Pourtant, c’est bien à quelques rues de là qu’un couple de Parisiens a récemment ouvert « La Table Exquise », la première pâtisserie française de Bed-Stuy.
Comme beaucoup de nouveaux venus dans ce quartier noir de Brooklyn, Sebastien Chaoui et Mylène Mirande ont été séduits par les belles demeures historiques. Mais le taux de pauvreté demeure élevé, et la crise des « subprimes » a fait des ravages. Dans ces conditions, vendre des mille-feuilles et des mousses au citron est un pari risqué.
« Il a fallu éduquer certaines personnes» explique Sebastien Chaoui, un ancien chef converti à la pâtisserie. « Beaucoup étaient habitués à Dunkin Donuts…On nous a même demandé de faire des cupcakes.»
Les cupcakes, ces gâteaux bourrés de crème trop sucrée ? Pas question ! Chaoui, qui a été formé à Paris, n’a pas peur de faire du haut- de-gamme dans un quartier accro à la malbouffe. Il propose quiches aux oignons caramélisés, truffes au chocolat noir et tiramisus au thé vert matcha. Les prix restent raisonnables, entre 2,50$ pour un croissant et 7,50$ pour un sandwich au saumon fumé.
Pour ceux qui sont intimidés par ces raffinements à la française, Sebastien explique ses créations avec plaisir. Malgré tout, le premier mois a été difficile. Une question revenait souvent : pourquoi une boutique comme ça à Bed-Stuy, pourquoi pas à Park Slope ? Mylène et Sebastien habitent juste à côté et ont su s’intégrer rapidement. Ils ont offert des tartes aux policiers du coin, et donné des cours de pâtisserie gratuits à des jeunes des écoles voisines.
Depuis l’ouverture en novembre, le bouche-à-oreille a fait son effet, et la boutique a son petit groupe d’habitués : des jeunes bobos, des Québécois, des couples gay, et des habitants du quartier qui découvrent leurs premiers pains au chocolat.
« On n’est pas juste une pâtisserie » s’exclame Mylène, qui a déjà organisé plusieurs événements dans la boutique. Des artistes locaux sont exposés toutes les deux semaines et la première soirée chocolat–champagne a été un grand succès. « Beaucoup de gens nous ont dit : vous apportez une culture différente, ça nous sort du ghetto. Bed-Stuy avait besoin de ça ! »
La Table Exquise
370 Tompkins Avenue
Brooklyn, NY
718 200 6757
Samedi 30 janvier : Chocolate Night Party, avec desserts au chocolat, champagne et danseuse du ventre (35 dollars). Réservation obligatoire.
Tous les dimanches : cours de pâtisseries d’une heure et demie (40 dollars).
Le New Yorker et plus si affinités
La mousse de mon cappuccino est voluptueuse. La conversation s’engage avec mon voisin qui a repéré mon exemplaire du New Yoker. Je lui confie que je me jette sur les cartoons dès que je l’ouvre. Il m’en décrit un de la semaine passée qui l’a fait rire plusieurs jours. Puis nous passons à des sujets plus sérieux puis à d’autres plus légers avec cette connivence des amants qui partagent les mêmes passions.
Rien ne confirme plus son appartenance à ce club de l’intelligentsia New Yorkaise que la lecture du New Yorker. On aime sa couverture si pertinente, ses sujets qui oscillent du culturel à l’existentiel ponctués de dessins délicieusement humoristiques, et ses nouvelles littéraires.
Fondé en 1925, le New Yorker s’inspire du magazine anglais Punch, lui-même crée sur le modèle du journal français l’Assiette au beurre. Cette revue qui s’adressait a une bourgeoisie de gauche était un véritable laboratoire d’idées grâce a la féconde émulation entre peintres, poètes, écrivains et dessinateurs.
Depuis 1993, Françoise Mouly est la “cover editor” du New Yorker et la gardienne de ce mariage entre le dessin et les lettres. Son étroit bureau est couvert du sol au plafond de dessins et de projets de couvertures. Un petit canapé en rotin semble tout droit venu d’une vielle maison de campagne.
Je la retrouve deux jours après le tremblement de terre d’Haïti. Elle vient de s’imprégner du travail d’un grand nombre d’artistes Haïtiens afin de trouver celui qui saura le mieux illustrer l’ampleur du drame. Baron Samedi et Grande Brigitte, grandes figures vaudou, qui aident les âmes à traverser la frontière entre mort et vie, sont choisis pour rendre cet hommage. Elle sait que ses lecteurs sont suffisamment sophistiqués pour ne pas avoir à écrire de légende ou d’explication. Ils chercheront. Car c’est cela le New Yorker: « le plaisir du processus de découverte, » me dit-elle.
Elle se sait aussi privilégiée par la qualité de son lectorat. Elle sait que certaines couvertures nécessitent un effort de narration. Mais chaque semaine, ses couvertures offrent une culture visuelle très pointue. Et c’est ce dialogue entre dessinateurs et lecteurs qui la passionne.
Sans fioriture, Françoise Mouly va à l’essentiel. Son métier d’editor implique aussi d’être une muse pour ses dessinateurs. C’est d’ailleurs grâce à elle que Sempé a continué de collaborer avec le New Yorker et la plupart de ses dessins viennent d’être réuni dans son dernier livre Sempé a New York.
Et puis le dessin, c’est sa famille au propre comme au figuré. Elle est mariée au dessinateur, Art Spiegelman, qui a reçu le prix Pulitzer pour sa bande dessine Maus. C’est aussi lui qui a croqué la couverture du New Yorker la semaine du 11 Septembre, 2001. Ils ont ensemble une société d’édition de bandes dessinées pour enfant Little Lit et Toon Books qui publie le meilleur des comics Américains. Elle m’avoue avec fierté être sur le point de publier la première bande dessinée de sa fille de 22 ans.
Samedi, je retrouverai mon voisin de café autour d’un capuccino. Nous discuterons de Baron Samedi et de Grande Brigitte et je lui raconterai ma rencontre avec cette Française fascinante qui décide des couvertures de notre magazine préféré avec finesse, esprit et dès qu’elle le peut, beaucoup d’humour.
Paris et l’Avant-garde au Guggenheim
Au début du 20ème siècle, de nombreux peintres et sculpteurs se sont installés à Paris, lieu de rencontre de tous les artistes avant-gardistes. Pour cette exposition, le Guggenheim a réunit une trentaine d’œuvres de 18 artistes dont Fernand Léger, Joan Miró, et Pablo Picasso.
Guggenheim, 1071 5th Avenue
Prix: Adultes 18 $, étudiants et + de 65 ans 15 $, gratuits pour les membres et les enfants de moins de 12 ans. Admission incluant une visite guidée audio.
Plus d’infos : 212 423 3500